Qu’a fait le gouvernement de la CAQ pour mieux contrôler l’immigration temporaire?


 Publié le 23 août 2024

L’immigration temporaire est désormais au cœur du débat politique au Québec. En 2024, le nombre de résidents non permanents sur le territoire québécois est plus de 5 fois supérieur à ce qu’il était en 2016. Cet afflux rapide de nouveaux arrivants a des conséquences importantes sur le marché du logement, sur nos services publics comme la santé, l’éducation et l’aide sociale, ainsi que sur la place du français dans la région de Montréal et en Outaouais.

Source : Institut de la statistique du Québec, Statistique Canada

Depuis l’ouverture du chemin Roxham en 2017, François Legault et la Coalition Avenir Québec dénoncent cette situation intenable, et agissent depuis qu’ils sont au pouvoir pour rétablir un système d’immigration qui permette au Québec d’accueillir les nouveaux arrivants dignement, et en nombre raisonnable.

De nombreuses actions importantes ont été posées pour mieux réguler l’immigration temporaire :

  1. Dès 2017, François Legault a lancé l’alarme sur le chemin Roxham
  2. Le gouvernement de la CAQ est arrivé au pouvoir pour « en prendre moins, mais en prendre soin »
  3. Le gouvernement caquiste a fermé les établissements collégiaux qui faisaient entrer de faux étudiants étrangers
  4. François Legault a convaincu Justin Trudeau de fermer le chemin Roxham et de rétablir le visa pour les ressortissants mexicains
  5. Le gouvernement de la CAQ a exigé la connaissance du français pour renouveler les permis de travail temporaires
  6. Le gouvernement de la CAQ gèle l’arrivée de travailleurs temporaires dans la région de Montréal, et va établir un seuil pour les étudiants étrangers

1.    Dès 2017, François Legault a lancé l’alarme sur le chemin Roxham

L’afflux massif de demandeurs d’asile à la frontière canadienne a commencé en 2017, lorsque les États-Unis resserraient leur propre frontière. Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a alors adressé un tweet à tous ceux qui désirent quitter leur pays, pour les inviter au Canada. Il a ainsi créé une filière migratoire qui n’existait pas par le passé.

Au Québec, un seul chef de parti a réagi avec la prudence qui s’imposait : François Legault. Dès le début, le chef de la CAQ a rappelé que le Québec « ne doit pas devenir une passoire », et qu’il est impossible pour notre nation d’accueillir « toute la misère du monde ». Le Parti libéral et le Parti québécois ont tous deux dénoncé cette prise de position, et n’ont pas saisi la gravité de ce qui se tramait.

2.    Le gouvernement de la CAQ est arrivé au pouvoir pour « en prendre moins, mais en prendre soin »

En 2018, la position de la CAQ sur l’immigration était claire : en prendre moins, mais en prendre soin. Considérant que la capacité d’accueil du Québec était dépassée, et que les gouvernements libéraux avaient coupé dans la francisation et l’intégration, il fallait prendre un pas de recul pour mieux accueillir les immigrants qui arrivaient au Québec. Le gouvernement de la CAQ a donc réduit les seuils d’immigration permanente de 20 % dès 2019, et surtout réinvesti dans la francisation.

Source : Le Devoir

Depuis l’arrivée de la CAQ, l’argent investi pour offrir des cours de français aux immigrants a donc triplé. Francisation Québec, un guichet unique pour apprendre le français, a également vu le jour, afin de simplifier l’accès aux cours pour ceux qui en ont besoin. 

3. Le gouvernement caquiste a fermé les établissements collégiaux qui faisaient entrer de faux étudiants étrangers

À partir de 2019, on a constaté que des collèges privés non subventionnés profitaient du fait que le Québec octroyait la citoyenneté canadienne plus facilement aux étudiants étrangers diplômés du collégial pour faire venir de « faux étudiants » dans des programmes courts. Leur seul but était d’immigrer au Canada, et ces collèges leur permettaient de contourner les procédures habituelles à travers une faille dans le système.

Source : Banque de données des statistiques officielles sur le Québec

Rapidement, le ministre Simon Jolin-Barrette a agi pour fermer cette filière et l’UPAC a déclenché une enquête de fraude.  Le nombre d’étudiants étrangers dans les collèges privés non subventionnés est retombé. Il s’agit d’une victoire concrète pour assurer l’intégrité et la justice de notre système d’immigration. 

4. François Legault a convaincu Justin Trudeau de fermer le chemin Roxham et de rétablir le visa pour les ressortissants mexicains

Cependant, la majorité de l’explosion de l’immigration temporaire est le résultat des actions ou de l’inaction du gouvernement fédéral. D’abord, la complaisance du gouvernement Trudeau envers le chemin Roxham, où des milliers de personnes sont entrées de manière irrégulière à partir de 2017.

Après une pause pendant la pandémie, où le chemin a été fermé, le gouvernement fédéral l’a rouvert à la fin de l’année 2021, et les arrivées ont atteint un niveau jamais vu. Entre janvier 2021 et janvier 2023, le Québec est passé de 255 000 résidents non permanents à 386 000. En février 2023, le premier ministre François Legault a de nouveau interpellé Justin Trudeau pour exiger la fermeture du chemin Roxham, cette fois dans les médias anglo-canadiens. Le mois suivant, en mars 2023, le Canada signait une entente avec les États-Unis pour fermer le chemin Roxham. Immédiatement, les entrées à la frontière ont baissé.

Parallèlement, une nouvelle filière s’est développée en raison des choix du gouvernement fédéral. En 2016, le premier ministre Trudeau avait décidé de ne plus exiger de visa des ressortissants mexicains qui souhaitaient entrer au Canada. Ces visas avaient précédemment été imposés parce que de nombreuses personnes non admissibles prenaient l’avion vers le Canada pour demander l’asile. C’est ce qui s’est produit à nouveau, particulièrement à partir de 2021.

Le gouvernement québécois a donc mis de la pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il exige à nouveau des visas des ressortissants mexicains. Il a finalement accepté en février 2024, et les entrées du Mexique ont grandement baissé depuis. Cependant, les entrées dans les aéroports continuent d’augmenter, notamment via les ressortissants indiens, en raison du laxisme du gouvernement fédéral dans l’octroi des visas. Il y a même eu des allégations de fraude et de corruption documentées

5. Le gouvernement de la CAQ a exigé la connaissance du français pour renouveler les permis de travail temporaires

L’augmentation importante des résidents non permanents a également fragilisé le statut du français, en particulier dans la région de Montréal et en Outaouais. Selon le Commissaire à la langue française, la population non permanente ne connaissant pas le français est passée d’à peine 20 000 personnes en 2011 à plus de 160 000 personnes en 2023.

Source : Commissaire à la Langue française

Pour s’assurer que ceux qui resteront au Québec contribueront à l’essor du français, le gouvernement de la CAQ a imposé en novembre 2023 la connaissance du français pour le renouvellement des permis de travail temporaires. Aucun gouvernement n’avait osé le faire par le passé. Cela faisait suite à l’obligation de connaître le français pour les immigrants économiques permanents.

6. Le gouvernement de la CAQ gèle l’arrivée de travailleurs temporaires dans la région de Montréal, et va établir un seuil pour les étudiants étrangers

Le 20 août 2024, le gouvernement de la CAQ a annoncé une nouvelle mesure pour limiter le nombre d’immigrants temporaires au Québec. Dès le début de septembre 2024, les nouvelles demandes et les renouvellements du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) pour les emplois en dessous du salaire médian à Montréal seront gelés, afin de ne pas aggraver une situation déjà critique. Des exceptions sont prévues pour les domaines essentiels comme la santé, l’éducation, la construction et l’agroalimentaire. Cela permettra d’alléger partiellement la pression sur les services publics, sur le marché du logement et sur la langue française dans la région montréalaise, où le taux de chômage est déjà deux fois plus élevé qu’ailleurs au Québec.

Le gouvernement a aussi annoncé qu’il adopterait bientôt un projet de loi pour règlementer le nombre d’étudiants étrangers qui peuvent étudier dans les établissements québécois. Cela permettra au gouvernement de mieux contrôler les arrivées selon des facteurs comme le type d’établissement, la région et le niveau d’études. Il s’agit d’un levier essentiel pour maîtriser le nombre d’étudiants étrangers au Québec, qui représentent environ 20 % des 600 000 résidents non permanents sur le territoire du Québec.

La balle est dans le camp du gouvernement fédéral

Malgré les efforts du gouvernement de la CAQ, la majorité des immigrants temporaires actuellement sur le territoire québécois, soit les demandeurs d’asile et les travailleurs étrangers du Programme de mobilité internationale (PMI), relève toujours du gouvernement fédéral.

Le Québec a posé de nombreuses actions dans ses champs de compétences, et continuera de le faire si nécessaire, pour réduire le nombre d’immigrants temporaires. Cependant, il est devenu urgent que le gouvernement Trudeau agisse pour diminuer la pression sur le marché du logement, sur les services publics et sur la langue française au Québec.

Notre nation est fière de sa tradition d’accueil des nouveaux arrivants, mais en raison de la situation actuelle, notre capacité d’intégration est dépassée. Pour continuer d’accueillir dignement, il faut dès maintenant réduire l’immigration temporaire sur le territoire du Québec et ça, c’est la responsabilité du gouvernement Trudeau. Ottawa a perdu le contrôle et comme le craignait M. Legault en 2017, les frontières canadiennes sont devenues de véritables passoires. Il est temps de reprendre le contrôle. 

Qu’est-ce qui a changé au Québec grâce à la CAQ?


 Publié le 24 mai 2024

Quand la Coalition Avenir Québec est arrivée au pouvoir en 2018, le Québec était en mauvais état, fragilisé par le Parti libéral. L’économie du Québec stagnait par rapport à celle de nos voisins, et nos services publics étaient mis à mal par le régime d’austérité de Philippe Couillard. En environnement, le gouvernement faisait de beaux discours, sans agir concrètement. Surtout, pendant toutes ces années, les libéraux ont abandonné l’identité québécoise, en restant indifférents devant le déclin du français, en n’affirmant pas la laïcité de l’État et en défendant une politique multiculturaliste dont les Québécois ne veulent pas. Il y avait énormément à faire pour redresser le Québec.

En 2018, les Québécois ont élu l’équipe du changement de la CAQ pour remettre notre nation sur la bonne voie. Depuis, le gouvernement travaille pour rendre le Québec plus vert, plus fier et plus prospère. Il a déjà réalisé d’importants changements qui profitent à tous les Québécois avec ses 5 grandes priorités :

  1. L’économie
  2. La santé
  3. L’éducation
  4. L’environnement
  5. L’identité québécoise

1. L’économie

Depuis 2018, le Québec a un gouvernement économique, qui travaille sans relâche pour rendre notre nation plus riche, et remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois. Grâce à la CAQ, le Québec est champion du G7 pour l’augmentation du pouvoir d’achat, et crée plus de richesse que les autres provinces.

Baisser la taxe scolaire

Avant 2018, le taux de taxe scolaire était variable d’une région à l’autre, ce qui créait des iniquités importantes entre les régions. Par exemple, les citoyens de la Mauricie et du Saguenay-Lac-Saint-Jean payaient des taux trois fois plus élevés que dans les Laurentides. En 2020, le gouvernement de la CAQ a uniformisé la taxe scolaire à 0,1054 $ par tranche de 100 $, soit le plus bas taux au Québec. Il s’agit d’économies annuelles de plusieurs centaines de dollars pour les familles des régions qui étaient victimes de cette iniquité par le passé.


ÉCONOMIE MOYENNE PAR RÉGION

  • Nord-du-Québec : 205,84 $
  • Lanaudière : 332,45 $
  • Mauricie : 256,34 $
  • Côte-Nord : 154,11 $
  • Laurentides : 0 $
  • Chaudière-Appalaches : 202,50 $
  • Îles-de-la-Madeleine : 175,87 $
  • Abitibi-Témiscamingue : 47,52 $
  • Saguenay-Lac-Saint-Jean : 299,37 $
  • Gaspésie : 166,60 $
  • Outaouais : 64,50 $
  • Québec (Cap.-Nationale) : 69,07 $
  • Bas-Saint-Laurent : 187,49 $
  • Westmount : 1 041,52 $
  • Mont-Royal : 687,08 $
  • Senneville : 592,31 $
  • Laval : 379,13 $
  • Montréal : 294,01 $
  • Centre-du-Québec : 279,33 $
  • Montérégie : 185,23 $
  • Estrie : 158,46 $

Source : Journal de Québec.

Baisser le coût des permis de conduire

Le gouvernement de la CAQ a annoncé pour 2022 une réduction du coût du permis de conduire pour 2 ans, à 24 $ seulement. Il s’agit d’une économie de 184,11 $ pour un titulaire de permis de conduire un véhicule de promenade. Pour les titulaires d’un permis de conduire jumelant la classe auto et la classe moto, l’économie totalisera 338,15 $.

Plafonner les tarifs d’Hydro-Québec, les frais de scolarité et les frais de garde

Face à la hausse du coût de la vie, le Bouclier contre l’inflation de la CAQ a permis de plafonner l’indexation des tarifs du gouvernement à un maximum de 3 % par année, soit moins que l’inflation. Cette mesure s’applique entre autres aux factures d’Hydro-Québec, aux frais de scolarité, aux frais de garde et à la contribution payée pour l’hébergement en CHSLD.

Offrir jusqu’à 2000 $ par année pour les aînés à faible revenu

Pour de nombreux aînés à faible revenu, il devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts avec leur seule pension de retraite. C’est pourquoi le gouvernement caquiste a mis en place le crédit d’impôt pour soutien aux aînés, qui représente jusqu’à 2000 $ par personne, ou 4000 $ pour un couple, pour les aînés de 70 ans et plus avec de faibles revenus. Ceci bénéficie à plus de 730 000 aînés à chaque année au Québec.

Créer des zones d’innovation pour enrichir les régions du Québec

Depuis 2013, François Legault a une vision pour enrichir le Québec : des zones d’innovation où les entreprises privées, la recherche universitaire et la formation professionnelle dans un secteur particulier collaborent étroitement pour innover.

De plus en plus de zones d’innovation naissent désormais dans les régions du Québec, dans des secteurs de pointe où notre nation se démarque : l’informatique quantique à Sherbrooke, les technologies numériques à Bromont, les batteries vertes à Bécancour, Trois-Rivières et Shawinigan et l’aérospatiale dans le Grand Montréal. Ces moteurs vont créer de l’emploi et de la richesse aux quatre coins du Québec, avec des salaires d’entrée entre 70 000 et 75 000 $ pour les travailleurs.

Créer l’étiquetage « Produit du Québec » pour favoriser l’achat local

Pour aider les Québécois à repérer les produits de chez nous et à acheter local, le gouvernement de la CAQ a créé des étiquettes « produits du Québec », qui sont faciles à repérer, afin de certifier officiellement les produits québécois dans les magasins. Elles rendent ainsi la tâche plus facile aux citoyens qui souhaitent encourager notre économie dans leurs achats.

Source : Les Produits du Québec.

Déployer Internet haute vitesse sur tout le territoire du Québec

L’iniquité d’accès à Internet haute vitesse était l’une des plus grandes injustices qui frappaient les régions du Québec et freinait leur développement économique. En avance sur plusieurs provinces canadiennes, le gouvernement de la CAQ a réussi à brancher l’ensemble des foyers québécois à Internet haute vitesse en 2023, ce qui représente un progrès historique pour toutes nos régions.

Rendre le Québec plus riche par rapport au reste du Canada

Depuis 2018, le Québec avance à pas de géant pour rattraper son retard économique sur le reste du Canada. Alors que notre écart de richesse avec l’Ontario était de 15,9 % en 2018, il est désormais de 11,9 % en 2024, un rattrapage majeur en 6 ans! C’est le signe que l’économie du Québec va dans la bonne direction.

Source : Ministère des Finances du Québec.

2. La santé

L’austérité libérale a fait très mal au réseau de la santé sous le règne du PLQ, et la pandémie a attiré l’attention sur des problèmes qui existaient déjà dans le réseau par le passé. Après cet exercice éprouvant, le gouvernement de la CAQ s’attaque au statu quo afin de rendre le système de santé plus efficace et plus humain pour tous les Québécois.

Augmenter les pouvoirs des infirmières et des pharmaciens

Pour réduire l’achalandage à l’urgence et permettre aux Québécois d’obtenir des soins plus rapidement, la CAQ a augmenté les pouvoirs des professionnels de la santé, comme les pharmaciens et les infirmières. Depuis 2019, les pharmaciens peuvent notamment prescrire et administrer des vaccins, et prescrire certains médicaments en cas d’urgence, comme lors d’une réaction allergique sévère. Les infirmières praticiennes spécialisées ont aussi plus de pouvoirs, comme celui de formuler des diagnostics ou de prendre en charge des patients qui n’ont pas de médecins de famille.

Réduire la paperasse pour les soignants

La mission du personnel de santé, c’est de soigner les patients, pas de remplir des formulaires. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ a agi afin de réduire de manière importante la paperasse pour les intervenants en soutien à domicile, pour en finir avec la reddition de compte à toutes les 15 minutes et les formulaires de 36 pages. Pour les médecins aussi, la paperasse a été réduite afin d’offrir 138 000 rendez-vous de plus chaque année aux Québécois.

Augmenter le nombre d’étudiants en médecine

Alors que les Québécois sont de plus en plus nombreux à avoir besoin de soins, notamment en raison du vieillissement de la population, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a augmenté le nombre d’admissions en médecine dans les prochaines années. Sur 4 ans, ce seront donc 660 médecins de plus qui seront formés, ce qui permettra une meilleure prise en charge des patients.

Proposer des formations accélérées en santé

Pendant que la pandémie frappait le Québec, le gouvernement de la CAQ a innové en offrant une première formation accélérée pour devenir préposé aux bénéficiaires, avec une rémunération compétitive. Ce modèle a été répété dans les dernières années, avec notamment une formation de 14 mois pour devenir infirmière auxiliaire et une formation sur 5 mois pour devenir préposé au soutien à domicile. Ces formations attirent de très nombreux candidats, et amènent des renforts rapidement dans le réseau de la santé.

Rendre le stationnement gratuit dans les hôpitaux pour 2 heures

Pendant trop longtemps, les personnes qui allaient à l’hôpital pour consulter ou voir un proche devaient payer jusqu’à 25 $ par jour. Dès 2020, le gouvernement de la CAQ a agi pour que les 2 premières heures soient désormais gratuites, et que le coût du stationnement soit plafonné à 10  $ par jour. Il s’agit d’un soutien concret aux familles et aux aînés, qui fréquentent souvent les hôpitaux et devaient débourser chaque fois pour se stationner.

Source : TVA Nouvelles.

3. L’éducation

L’éducation est au cœur de l’avenir des jeunes et de notre nation. Dès sa création, la CAQ a promis de revaloriser le réseau de l’éducation et la profession enseignante, pour mettre les jeunes Québécois au cœur des priorités de la société. C’est ce que le gouvernement de François Legault fait depuis 2018.

Bâtir une nouvelle génération de belles écoles

Alors que les précédents gouvernements avaient laissé nos écoles se dégrader faute d’investissement, le gouvernement caquiste a lancé un grand chantier pour construire une nouvelle génération de belles écoles, avec de grandes fenêtres qui laissent entrer la lumière et des matériaux naturels. Avec des écoles qui donnent envie d’apprendre et d’enseigner, les élèves et les enseignants disposent d’un milieu de vie accueillant et stimulant.

Source : Émilie Nadeau, Cabinet du premier ministre du Québec.

Déployer des aides à la classe pour épauler les enseignants

Malheureusement, les enseignants se retrouvent trop souvent obligés de faire de la discipline dans leur classe, ce qui les détourne de leur mission première : enseigner et transmettre leur passion aux jeunes. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ a commencé à déployer des aides à la classe, afin d’avoir un deuxième adulte pour intervenir auprès des élèves pendant les heures de cours. À terme, plus de 4000 aides à la classe au primaire viendront en aide aux enseignants.

Introduire des programmes courts pour devenir enseignant

En raison de la pénurie d’enseignants, de nombreux enseignants non légalement qualifiés, c’est-à-dire sans brevet d’enseignement, ont été embauchés en renfort dans les écoles. Afin de permettre à ces enseignants d’obtenir leur qualification, le gouvernement a travaillé en partenariat avec les universités pour offrir des programmes courts, qui sont déjà très populaires et appréciés. Il s’agit d’une solution concrète et efficace pour contrer la pénurie d’enseignants.

300 $ pour l’accès aux programmes particuliers à l’école publique

Les programmes particuliers offrent des concentrations spécifiques, par exemple en arts et en sports, qui sont très appréciées des élèves et qui favorisent la persévérance scolaire. Afin de les rendre disponibles au plus grand nombre dans le réseau public, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a mis de l’avant un montant de 300 $ couvert par l’État pour chaque élève du réseau public qui souhaite participer à un programme particulier. Ainsi, de plus en plus d’élèves ont accès à des programmes particuliers qui les intéressent et les motivent à aller à l’école.

Rendre la profession d’enseignant plus attractive

Depuis 2018, le gouvernement de la CAQ a augmenté de manière très importante le salaire des enseignants, afin d’attirer plus de personnes dans ce métier indispensable. Après une première augmentation qualifiée « d’historique » par les syndicats, le gouvernement a augmenté à nouveau la rémunération des enseignants de manière importante, pour que leur salaire maximal atteigne désormais plus de 109 000 $ par année. C’est une avancée importante pour attirer plus d’enseignants dans les écoles du Québec et revaloriser leur profession.

 

4. L’environnement

Les changements climatiques et la protection de l’environnement sont l’enjeu du XXIe siècle. Après des décennies de beaux discours sans actions véritables, le gouvernement de la CAQ a amorcé une stratégie extrêmement ambitieuse pour décarboner le Québec d’ici 2050, qui fera de notre nation la première à atteindre la carboneutralité en Amérique du Nord.

Mettre en œuvre un des meilleurs plans verts au monde

Pour la première fois, le Québec s’est doté d’un Plan pour une économie verte afin d’atteindre ses cibles de réduction de gaz à effet de serre. Cette stratégie ambitieuse et chiffrée, mise à jour annuellement, compte désormais plus de 9 milliards de dollars investis au service de la décarbonation du Québec. Selon Dunsky Énergie + Climat, une firme experte en transition énergétique, notre nation est désormais l’un des chefs de file planétaires pour la lutte contre les changements climatiques grâce à ces efforts concrets et efficaces.

Mettre en place une consigne élargie, notamment pour les bouteilles de vin

Plusieurs gouvernements ont évoqué par le passé l’idée d’élargir la consigne, notamment aux contenants en verre comme les bouteilles de vin, mais aucun n’a eu le courage et la vision de la réaliser avant la CAQ. D’ici le 1er mars 2025, tous les contenants « prêts à boire » seront donc visés par la consigne, une grande avancée pour le recyclage et la réutilisation des matériaux jetables.

Interdire l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures au Québec

Alors que le Québec se mobilise pour réussir la transition énergétique, le gouvernement de la CAQ a résolument tourné la page sur les énergies fossiles : depuis 2022, la recherche et la production d’hydrocarbures sont interdites au Québec, et toutes les licences en lien avec ces activités ont été révoquées. C’est un symbole fort quant à la volonté du Québec de sortir du pétrole et du gaz pour embrasser les énergies vertes.

Atteindre notre objectif d’aires protégées sur le territoire québécois

En 2020, grâce à l’action de la CAQ, le Québec a atteint son objectif de protéger l’équivalent de 17 % de son territoire terrestre et d’eau douce, soit une surface plus grande que le Royaume-Uni. Cet accomplissement marque la volonté du gouvernement de mettre en valeur le territoire québécois, qui fait partie de notre patrimoine commun, pour les générations futures.

Créer le Fonds bleu pour protéger notre eau

On retrouve au Québec près de 3 % des réserves d’eau douce renouvelables de la planète, et nous avons le devoir de protéger cette ressource précieuse qui appartient à tous les Québécois. En augmentant la redevance sur l’eau, le gouvernement de la CAQ a institué un Fonds bleu de 500 millions de dollars qui sera consacré à assurer la protection, la restauration et la mise en valeur de nos cours d’eau.

 

5. L’identité québécoise

Le Québec est le seul État francophone en Amérique du Nord, et cela vient avec la responsabilité unique de défendre notre identité, notre langue et nos valeurs. Après 15 ans d’abandon libéral, le gouvernement de la CAQ travaille pour redonner au Québec sa fierté.

Mettre fin au débat sur les signes religieux avec la Loi 21

Depuis la crise des accommodements religieux de 2006-2007, les Québécois se divisaient sur la question des signes religieux, et les gouvernements libéraux n’ont rien fait pour régler ce problème. Dès son élection, la CAQ a adopté la Loi 21 sur la laïcité de l’État, qui interdit au personnel de l’État en position d’autorité, comme les policiers, les juges, les enseignants et les gardiens de prison, d’afficher leurs convictions religieuses dans le cadre de leur travail. Cette loi, appuyée par une grande majorité de Québécois, constitue un compromis raisonnable qui a mis fin à ce débat qui a trop longtemps divisé notre nation.

Protéger la langue française avec la Loi 96

Pour répondre au déclin du français que l’on observe malheureusement au Québec depuis quelques années, le gouvernement de la CAQ a adopté la Loi 96, la plus ambitieuse protection de notre langue commune depuis la Loi 101 en 1977. Grâce à cette loi, le français est renforcé comme seule langue officielle et commune, de l’État, de la justice et de l’enseignement au Québec, et la différence québécoise est inscrite pour la première fois dans la Constitution du Canada.

Exiger que tous les immigrants économiques maîtrisent le français

Le Québec est une nation francophone, et les Québécois sont en droit d’exiger que les nouveaux arrivants qui se joignent à eux apprennent aussi notre langue commune. Le gouvernement de la CAQ a eu le courage de faire ce que personne n’avait osé avant lui, et a exigé que tous les immigrants économiques sélectionnés par le Québec maîtrisent le français. C’est une mesure forte pour contrer le déclin du français.

Créer le Musée national de l’histoire du Québec

La nation québécoise a une histoire unique, celle d’une nation francophone qui persévère et prospère depuis 400 ans en Amérique du Nord, et elle mérite d’être racontée. En 2024, le premier ministre Legault a annoncé la création du Musée national de l’histoire du Québec, le tout premier musée dédié à 100 % à l’histoire de la nation québécoise. Il permettra aux touristes, aux familles, aux groupes scolaires et aux nouveaux arrivants de mieux connaître notre histoire.

Source : Caroline Grégoire, Le Soleil.

Introduire le cours de Culture et citoyenneté québécoise

Le cours d’Éthique et culture religieuse a été souvent critiqué parce qu’il mettait l’accent sur ce qui divise les Québécois plutôt que sur ce qui unit notre nation. Avec Culture et citoyenneté québécoise, le gouvernement de la CAQ a introduit dans les écoles un cours qui porte sur la pensée critique, sur nos valeurs communes, comme la laïcité, et sur la culture québécoise pour former des citoyens allumés qui pourront pleinement participer à notre vie démocratique et sociale.

Un Québec plus prospère et plus fier

Grâce à l’équipe de la Coalition Avenir Québec, notre nation retrouve le chemin de l’optimisme et de la fierté depuis 2018. Notre économie devient plus prospère, et le gouvernement remet enfin de l’argent dans les poches des familles et des aînés. En santé, on forme plus de professionnels et on leur donne plus de temps avec les patients en coupant dans la paperasse. En éducation, la profession enseignante se revalorise, et les élèves ont plus de soutien dans les classes. En environnement, le Québec fait des pas de géant pour être le premier État carboneutre en Amérique du Nord d’ici 2050. Finalement, la nation québécoise retrouve sa fierté grâce à un gouvernement qui défend notre langue, notre histoire et nos valeurs.

Depuis 2018, le Québec a accompli de grands progrès, et le gouvernement de la CAQ continue à changer le Québec, dans le meilleur intérêt de tous les Québécois.

Le gouvernement de la CAQ a-t-il un bon plan en immigration ?


 Publié le 3 novembre 2023

Non seulement le gouvernement de la CAQ a un bon plan en immigration, mais son plan est historique ! En exigeant pour la première fois que tous les immigrants économiques parlent français, et en maintenant les seuils de 50 000 immigrants permanents par année, le gouvernement de la CAQ se donne les moyens de freiner le déclin du français au Québec et respecte la capacité d’accueil et d’intégration de la société québécoise. Voici 6 mesures tirées du plan de la CAQ en immigration :

  1. Maintenir la cible de 50 000 immigrants permanents/année pour 2024 et 2025 ;
  2. Rendre obligatoire la connaissance du français aux immigrants économiques avant leur admission ;
  3. Admettre en continu les étudiants francophones diplômés au Québec ;
  4. Conditionnaliser le renouvellement de permis de travail des travailleurs étrangers temporaires à la connaissance du français ;
  5. Accroître la connaissance du français chez les immigrants ;
  6. Réévaluer le plan en 2025.

1 — Maintenir la cible de 50 000 immigrants permanents/année pour 2024 et 2025

À la suite de consultations publiques, le gouvernement de la CAQ maintient sa cible annuelle à 50 000 immigrants permanents par année pour 2024 et 2025. Il respecte du même coup sa promesse électorale.

Le contexte actuel et l’augmentation rapide du nombre de résidents non permanents (travailleurs temporaires, étudiants internationaux et demandeurs d’asile) exercent une pression énorme sur la capacité d’accueil et d’intégration des immigrants au Québec. En raison du manque de logements et de la pénurie de main-d’œuvre, entre autres, une hausse trop brusque et élevée du nombre d’immigrants permanents se ferait au détriment d’une intégration réussie.

En maintenant sa cible et sans compromettre la prospérité du Québec, le gouvernement de la CAQ fait preuve de prudence et adopte une attitude responsable à l’égard de l’immigration permanente, comme le recommandait le Commissaire de la langue française dans son mémoire.

2 — Rendre obligatoire la connaissance du français aux immigrants économiques avant leur admission

À l’heure actuelle, l’usage exclusif du français diminue au Québec, alors que l’usage conjoint du français et de l’anglais dans différents lieux publics, dont au travail, dans l’affichage commercial et comme langue d’accueil dans les services, augmente. Nous avons le devoir de lutter contre le déclin du français, pour l’avenir de la nation québécoise.

L’immigration est un des leviers qui permet d’assurer la vitalité et la pérennité du français au Québec. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ a rendu la connaissance du français obligatoire pour les immigrants économiques (travailleurs qualifiés, gens d’affaires et autres) qui souhaitent s’installer sur le territoire québécois.

Depuis juin 2023, seuls les immigrants qui déclarent une connaissance minimale du français de niveaux 5 à l’écrit et 7 à l’oral peuvent venir s’installer au Québec de manière permanente. C’est la première fois qu’un gouvernement québécois va aussi loin : jamais le Parti québécois ni le Parti libéral, n’ont osé faire de la connaissance du français une condition pour s’installer au Québec comme immigrant économique.

Avec cette mesure du gouvernement de la CAQ, la proportion d’immigrants économiques connaissant le français augmentera. De 81 % en 2023, elle passera à 89 % en 2024 et à 93 % en 2025. D’ailleurs, ces proportions seront probablement plus élevées, parce qu’elles ne considèrent pas les admissions des personnes sélectionnées dans le volet « Diplômés du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ).

3 — Admettre en continu les étudiants francophones diplômés au Québec

Parallèlement au seuil annuel de 50 000 immigrants permanents, le Québec admettra en continu les étudiants diplômés d’universités québécoises dans un programme francophone (ou qui ont eu un parcours académique dans notre langue, comme les étudiants français).

Concrètement, les quelque 6 500 diplômés francophones du PEQ en 2024 ont le profil idéal pour notre immigration. Ils parlent le français et ils détiennent un diplôme du Québec, ce qui ne pose pas d’enjeu de reconnaissance des compétences. Ils ont étudié ici plusieurs années, occupent déjà un logement et sont prêts à travailler. Ils sont donc déjà intégrés au Québec, et représentent un atout pour notre société et notre économie.

Grâce à leur admission en continu, le gouvernement de la CAQ haussera la part de la sélection québécoise de l’immigration, la part de l’immigration économique et, surtout, la part des immigrants qui connaissent le français, car la connaissance du français est une condition de sélection du PEQ.

4 — Conditionnaliser le renouvellement de permis de travail des travailleurs étrangers temporaires à la connaissance du français

Bien que la pénurie de main-d’œuvre exige de faire appel à l’immigration temporaire, l’augmentation importante des travailleurs étrangers temporaires (TET) au cours des dernières années est préoccupante, notamment parce qu’il n’y a aucune exigence en matière de connaissance du français lors de leur sélection. D’autant plus que les TET parlent souvent l’anglais plutôt que le français, comme l’a rappelé le Commissaire à la langue française.

En conséquence, le gouvernement de la CAQ rendra le renouvellement des permis de travail des TET conditionnel à la connaissance du français. Les travailleurs agricoles ne seront pas soumis à cette exigence, puisqu’ils sont ici pour une courte période et contribuent à notre autonomie alimentaire.

Après trois ans de séjour au Québec, les TET du Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET) qui souhaitent renouveler leur permis de travail devront démontrer une connaissance du français de niveau 4 à l’oral, ce qui leur permettra de s’exprimer en français dans l’espace public au quotidien.

En 2022, 21 525 travailleurs temporaires avaient un permis de travail valide du PTET, sans compter les travailleurs agricoles. Tous ceux d’entre eux qui voudront obtenir un renouvellement de leur permis après trois ans de séjour devront apprendre le français s’ils ne le connaissent pas déjà. Les employeurs devront également soutenir leur francisation, notamment en leur allouant des créneaux horaires pour l’apprentissage du français pendant leurs heures de travail.

C’est la première fois de l’histoire du Québec qu’un gouvernement impose des exigences et des mesures de francisation aux immigrants temporaires, et c’est le gouvernement de la CAQ qui a le courage de le faire.

5 — Accroître la connaissance du français chez les immigrants

Avec l’adoption du projet de loi 96 en 2022, le gouvernement de la CAQ a créé Francisation Québec, un guichet unique offrant notamment des services de francisation aux immigrants résidant déjà au Québec, à ceux qui ne sont pas encore arrivés sur le territoire ou encore à ceux qui y sont temporairement.

Depuis que la CAQ est au pouvoir, jamais le Québec n’a autant francisé ses immigrants. De 28 086 immigrants francisés en 2017-2018, on est passé à 46 855 en 2022-2023. C’est une augmentation de plus de 66 % !

Considérant la demande sans cesse grandissante pour la francisation, le travail continue. Cet appétit témoigne du succès du guichet unique et de l’approche du gouvernement de la CAQ.

6— Réévaluer le plan en 2025

Alors que les gouvernements réévaluent habituellement leur plan d’immigration aux quatre ans, le gouvernement de la CAQ réévaluera plutôt le sien dans deux ans, dès 2025. Cette approche permettra une plus grande flexibilité pour considérer l’évolution de la situation linguistique et le nombre de résidents non permanents. Cela permettra également d’évaluer l’impact des différentes mesures mises en place pour renforcer la connaissance du français et l’intégration des immigrants.

Conformément à la vision pragmatique de la CAQ, ce plan en immigration sur deux ans est prudent.

Conclusion

Le plan du gouvernement de la CAQ en immigration respecte la capacité d’accueil et d’intégration du Québec. Il est équilibré et prudent. Il est aussi historique, car c’est la première fois qu’un gouvernement ose exiger de tous les immigrants économiques permanents une connaissance du français, ainsi qu’à certains immigrants temporaires. Ces mesures auront un effet positif sur la connaissance du français chez les immigrants et contribueront à freiner le déclin du français au Québec.

Le gouvernement de la CAQ est celui qui en a fait le plus pour la langue française depuis celui de René Lévesque. Et il est déterminé à ce que le Québec demeure une nation francophone, prospère et accueillante.

Est-ce que les choses s’améliorent en santé avec le gouvernement de la CAQ?


 Publié le 22 septembre 2023

La réponse est oui et c’est impressionnant. Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais voici 10 avancées concrètes qui donnent un meilleur accès et de meilleurs services de santé pour les Québécois:

  1. Une prise en charge par un groupe de médecine familiale pour 735 000 Québécois de plus
  2. Pour éviter d’aller à l’urgence, une prise en charge rapide grâce au Guichet d’accès à la première ligne – GAP
  3. La formation et le recrutement de préposés aux bénéficiaires
  4. L’ouverture des premières maisons des aînés
  5. Plus de services offerts par les infirmières et les pharmaciens
  6. Une entente pour le rattrapage des chirurgies en attente depuis la pandémie
  7. La conversion des centres de vaccination en points de services locaux
  8. Une diminution de la liste d’attente en santé mentale chez les enfants
  9. Une réduction de moitié du recours au temps supplémentaire obligatoire
  10. Une gestion des données moins lourdes pour le patient

735 000 Québécois de plus pris en charge par un groupe de médecine familiale

Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Il s’agit d’un progrès exceptionnel, réalisé grâce à la collaboration entre le gouvernement et les médecins de famille. Le ministre Dubé ne compte pas s’arrêter là, et continue de travailler pour que chaque Québécois puisse être suivi par le bon professionnel de la santé au bon moment.

Une prise en charge rapide grâce au Guichet d’accès à la première ligne

En septembre 2022, le gouvernement de la CAQ a lancé le Guichet d’accès à la première ligne (GAP), un service téléphonique qui permet d’obtenir des conseils en santé, mais aussi un rendez-vous si une consultation est nécessaire. L’objectif c’est de donner une porte d’entrée au réseau de la santé sans que les Québécois soient obligés d’aller à l’urgence. Le GAP permet aux personnes sans médecin de famille d’avoir accès à des services de première ligne, de telle sorte que le pourcentage de la population ayant accès à ces services est passé de 78% à 90% depuis son lancement. C’est une mesure concrète, avec des résultats exceptionnels, pour que toujours plus de Québécois aient accès à des soins de première ligne. Maintenant, il faut travailler à réduire le temps d’attente.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux 2

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

La formation et le recrutement de préposés aux bénéficiaires

La rareté de main-d’œuvre est l’un des défis les plus importants pour notre système de santé. En mai 2023, le gouvernement de la CAQ a remis sur pied une formation accélérée de préposés aux bénéficiaires d’ici la fin de l’année, à l’image de celles qui avaient été offertes durant la pandémie. Cette nouvelle formation dure 3 mois, et vient avec une bourse d’études de 12 000 $. En date du mois d’août de cette année, 10 000 Québécois ont manifesté de l’intérêt pour la formation.

Plus de 2500 candidats ont déjà été sélectionnés

Les candidats sélectionnés apporteront des renforts bienvenus aux préposés qui effectuent un travail exceptionnel auprès de nos aînés, que ce soit en CHSLD et dans les maisons des aînés. Cette initiative est l’une des nombreuses actions de l’Opération main-d’œuvre lancée par le gouvernement pour trouver davantage d’employés dans les secteurs prioritaires.

L’ouverture des premières maisons des aînés

Les maisons des aînés et maisons alternatives sont un engagement phare du gouvernement de la CAQ, qui vise à offrir des milieux de vie de qualité pour les aînés du Québec, où on se sent presque comme à la maison. Ce sont des maisons chaleureuses, qui offrent de l’intimité aux résidents et qui sont pensées pour accueillir les proches.

Maisons des aînés et maisons alternatives

Source : Québec.ca

En novembre 2022, la ministre Sonia Bélanger a inauguré la toute première maison des aînés et alternatives à Sherbrooke. En date d’août 2023, 17 maisons des aînés ont été construites dans 8 régions du Québec, et 29 autres sont à venir d’ici 2026. Avec ces nouveaux milieux de vie, la CAQ améliore concrètement la vie de milliers d’aînés.

On entend bien sûr souvent les oppositions qui prétendent que le gouvernement devrait seulement investir dans les soins à domicile, mais c’est une affirmation absurde. D’abord parce que le gouvernement de la CAQ a investi beaucoup d’argent dans les soins à domicile, mais surtout parce les deux services sont complémentaires. Les personnes en CHSLD ont besoin d’un niveau de soins qu’on ne peut offrir à domicile.

Plus de services offerts par les infirmières et les pharmaciens

Pour permettre à tous les Québécois d’obtenir les soins dont ils ont besoin et désengorger les urgences, il est essentiel de faire de l’hôpital un dernier recours, et d’ouvrir d’autres portes pour des besoins courants. C’est ce que fait le gouvernement de la CAQ en ouvrant des cliniques d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS). Il y a déjà sept cliniques d’ouvertes et on prévoit en avoir 23 dans les cinq prochaines années. Ces cliniques peuvent compter sur une équipe d’infirmières praticiennes spécialisées, d’infirmières cliniciennes et d’infirmières auxiliaires capables de s’occuper de problèmes de santé courants, aigus ou chroniques. Depuis 2021, les IPS, qui détiennent une maîtrise en sciences infirmières, peuvent notamment diagnostiquer des maladies, prescrire des examens diagnostiques, prescrire la médication, déterminer des traitements médicaux et effectuer des suivis de grossesse sans la surveillance d’un médecin.

En plus des infirmières, le gouvernement permet aussi aux pharmaciens d’offrir davantage de services aux Québécois. Depuis 2023, ils peuvent offrir des consultations et des suivis médicaux pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, d’asthme ou de la maladie pulmonaire obstructive chronique. En élargissant aux pharmaciens ces responsabilités qui étaient réservées aux seuls médecins et infirmières, les Québécois peuvent profiter davantage de l’expertise considérable de ces professionnels de la santé, et s’éviter une visite à la clinique ou à l’hôpital.

Une entente pour le rattrapage des chirurgies en attente depuis la pandémie

En mai 2023, le ministre Christian Dubé a signé une entente avec la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) pour rattraper le retard dans les chirurgies en attente qui s’était accumulé pendant la pandémie. En effet, la pandémie a fait en sorte que le nombre de patients en attente d’une chirurgie depuis plus d’un an est passé d’environ 2600 en janvier 2020 à un pic de 22 000 en septembre 2022. Le gouvernement et la FMSQ se donnent jusqu’à la fin 2024 pour revenir au niveau pré-COVID, soit 2500 chirurgies en attente, mais la liste d’attente a déjà fondu de 22 000 à environ 14 600 en date d’août 2023.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

La conversion des centres de vaccination en points de services locaux

Toujours dans l’idée d’offrir aux Québécois plus d’endroits de proximité où obtenir des services, le gouvernement de la CAQ a décidé de transformer les centres de vaccination ouverts pendant la pandémie en points de services locaux plutôt que de les démanteler. En plus de continuer la vaccination contre la COVID-19, l’influenza et le zona ainsi que la distribution de tests de dépistage rapides, ces établissements pourront faire des prélèvements sanguins, de selles et d’urine, ainsi que dépister des infections. Les rendez-vous se prendront toujours sur le site web Clic Santé.

Alors que la saison des virus approche, ces points de services locaux offriront une nouvelle alternative à l’urgence ou la clinique pour les patients, et permettront d’obtenir des services plus rapidement. Situés à l’extérieur des établissements habituels du réseau de la santé, ces sites permettent de rapprocher les services de la population, et ce, aux quatre coins du Québec.

Une diminution de la liste d’attente en santé mentale chez les jeunes

Le ministre responsable de la santé mentale, Lionel Carmant, a réussi un véritable exploit en réduisant la liste d’attente pour des services dans ce domaine.  L’accès aux services en santé mentale demeure un défi important pour le système de santé québécois, notamment en raison de la hausse des demandes due à la pandémie. Le gouvernement agit pour combler ces besoins, notamment en faisant de la prévention chez les jeunes. Par exemple, HORS-PISTE, un programme qui vise à sensibiliser les élèves du primaire et du secondaire aux symptômes d’anxiété et de dépression, et les Aires ouvertes, qui offrent des services en santé mentale sans rendez-vous aux jeunes de 12 à 25 ans à travers le Québec.

Ces initiatives ont permis de diminuer la liste d’attente en santé mentale chez les jeunes de plus de 20%, alors que le nombre de jeunes en attente de services a chuté d’environ 8 000 à environ 6 000. Il s’agit d’un premier pas important pour offrir des services en santé mentale à tous les Québécois qui en ont besoin.

Une réduction de moitié du recours au temps supplémentaire obligatoire

Bien qu’il puisse être nécessaire dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le temps supplémentaire obligatoire demeure une pratique exceptionnelle qui doit être réduite autant que possible, pour faire du réseau de la santé un employeur de choix, qui valorise la conciliation travail-famille et attire ainsi plus d’employés.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux 4

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Le Plan santé a permis, depuis janvier 2023, de réduire de moitié le recours au temps supplémentaire obligatoire dans les urgences du Québec. À l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont par exemple, c’est la première fois en 25 ans qu’il n’y a pas eu de temps supplémentaire obligatoire en été. Parmi les raisons de ce succès, il y a notamment la collaboration régionale avec les autres hôpitaux environnants ainsi que l’autogestion des horaires des infirmières. Ces progrès sont prometteurs, et permettent d’envisager, à terme, la fin du temps supplémentaire obligatoire.

Une gestion des données moins lourdes pour le patient

Par le passé, lorsque leur dossier médical passait d’un professionnel de la santé à un autre, ou d’un établissement à un autre, les patients québécois faisaient face à des délais puisqu’ils devaient donner leur autorisation chaque fois que leur dossier changeait de mains. En enlevant une étape administrative, la nouvelle loi du ministre Dubé entrera en vigueur en avril 2024 et permettra désormais de consulter un professionnel, puis un autre dans une région différente, et que les renseignements suivent le patient. Il sera aussi possible pour les Québécois de voir quels professionnels de la santé ont consulté leur dossier.

Avec cet allègement concret des procédures, les patients du Québec pourront obtenir des soins plus rapidement, sans devoir s’assurer que leurs données soient bien transférées aux établissements ou aux professionnels, puisqu’elles le sont automatiquement. C’est un gain réel en efficacité, qui aide tout le monde.

Le Plan Santé de Christian Dubé, des réussites concrètes pour tous les Québécois

Depuis l’arrivée de la Coalition Avenir Québec au pouvoir, le réseau de la santé devient plus efficace et plus humain, afin de mieux servir tous les Québécois. Grâce au Plan santé, on voit maintenant des améliorations concrètes, à la fois dans la rapidité d’accès aux soins, la multiplication des services offerts hors des hôpitaux, ainsi que le recrutement et le traitement des employés du réseau. Les ministres Lionel Carmant et Sonia Bélanger obtiennent aussi des résultats concrets pour nos aînés, pour nos jeunes et pour la santé mentale.

Peu de gouvernements ont autant fait que celui de la CAQ pour changer le réseau de la santé pour le mieux. Un an après le dépôt du Plan santé, Christian Dubé poursuit son travail, avec l’appui du réseau, et dépose son Projet de loi 15 afin de rendre plus efficace le réseau de la santé. On le fait pour les patients et pour tout le personnel du réseau de la santé. Le statuquo en santé, ce n’est pas une option.

 

 

Le Québec, fier d’être à l’avant-garde de l’égalité entre hommes et femmes


 Publié le 10 mars 2023

En cette Journée internationale des droits des femmes, c’est le moment de faire le point sur le statut des femmes au Québec et dans le monde. Bien qu’il reste du chemin à faire pour atteindre l’égalité, le Québec peut être fier de se placer à l’avant-garde à l’échelle du monde en matière de droits des femmes.

Grâce à nos politiques sociales et à nos valeurs communes d’égalité entre les sexes, les Québécoises bénéficient de nombreux acquis que nous devons continuer de renforcer ensemble :

  1. Le 2e taux d’emploi des femmes le plus élevé au monde;
  2. Une équité salariale avantageuse entre femmes et hommes;
  3. Un meilleur soutien pour les mères monoparentales;
  4. De grandes avancées contre les violences sexuelles et conjugales;
  5. La laïcité pour protéger les droits des femmes;
  6. Une protection solide du droit à l’avortement.

Les femmes québécoises ont le 2e taux d’emploi le plus élevé au monde

Selon les chiffres de l’OCDE, le Québec est le 2e endroit dans le monde où les femmes ont le taux d’emploi le plus élevé (83,4 %), tout juste derrière la Suède (83,7 %) et loin devant la moyenne des pays de l’OCDE (70,20 %).

Concernant l’écart entre le taux d’emploi des hommes et des femmes, le Québec est l’endroit dans le monde où il est le plus bas! (OCDE)

Il s’agit d’une grande fierté pour notre nation, comme l’accès à l’emploi a historiquement permis aux femmes de s’épanouir pleinement et de bénéficier d’une indépendance financière. Notre système de centres de la petite enfance (CPE) est largement responsable de cet acquis social précieux que nous devons conserver.

Pour le gouvernement de la CAQ, poursuivre le développement du réseau des CPE et des autres services de garde est une priorité, afin que toujours plus de femmes puissent intégrer le marché du travail. En 2021, nous avons lancé le Grand chantier pour les familles, la plus grande initiative depuis le début des années 2000 pour améliorer la vie des familles.

Des investissements de plus de 3 milliards de dollars en petite enfance permettront de :

  • Créer 37 000 nouvelles places en service de garde éducatif à l’enfance (SGEE).
  • Faire en sorte que chaque enfant du Québec ait une place en garderie subventionnée, en complétant le réseau d’ici mars 2025.
  • Convertir des places non subventionnées en places subventionnées. Un projet pilote sur 3500 places a été lancé en 2020 par l’ancien ministre de la Famille, Mathieu Lacombe.
  • Rendre disponibles des services de garde de soir, de nuit et de fin de semaine; une avancée majeure en conciliation travail-famille pour les parents aux horaires atypiques.

Le Québec toujours plus près de l’équité salariale

En 1997, le Québec adoptait la Loi sur l’équité salariale, une législation qui a permis de réduire grandement l’écart de salaire entre les hommes et les femmes, passant de 15,8 % à 8,1 % en 2020. À ce jour, le Québec se démarque à l’échelle canadienne et affiche un des plus bas écarts de salaires entre les sexes en Amérique du Nord.

Dans son premier mandat, le gouvernement de la CAQ a augmenté de manière importante les salaires dans les professions majoritairement féminines. Les nouvelles enseignantes touchent désormais un salaire d’entrée de 52 954 $, une hausse de près de 15 % par rapport au précédent salaire d’entrée de 46 115 $ en 2019. Quant aux préposées aux bénéficiaires, elles touchent maintenant 49 000 $ par année, soit un salaire horaire de 26 $ de l’heure. Les éducatrices en services de garde ont également reçu une augmentation historique allant jusqu’à 18 % sur 3 ans.

Ces professions n’ont pas été rémunérées à leur juste valeur par le passé, et nous devons démontrer une sensibilité particulière pour ces emplois principalement féminins afin de resserrer toujours davantage l’écart salarial entre les femmes et les hommes. Ces augmentations de salaire importantes vont encore réduire l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

Un meilleur soutien pour les mères monoparentales

Les pensions alimentaires constituent une source de revenus indispensable pour les mères monoparentales, qui doivent s’occuper de leurs enfants. Depuis 1995, le Québec donne l’exemple en prélevant automatiquement les pensions alimentaires sur la paye des parents concernés, afin de permettre à celles qui en ont besoin de toucher ces montants plus facilement.

Dès le 1er avril 2023, le gouvernement de la CAQ augmentera l’exclusion des revenus de pension alimentaire pour enfants à charge dans les programmes d’assistance sociale, qui passera de 350 $ à 500 $ par enfant à charge, chaque mois. Ainsi, ce montant sera exclu du calcul des prestations d’aide sociale et d’aide financières aux études, ainsi que pour l’accès à l’aide juridique. C’est un changement concret qui permettra aux parents à revenus moins élevés, dont une majorité est des femmes, de mieux subvenir aux besoins de leur famille.

En 2023, les pensions alimentaires seront indexées de 6,5 % pour compenser l’augmentation du coût de la vie, soit l’indexation la plus importante en 10 ans. Ainsi, les prestataires auront les moyens pour continuer de prendre soin de leurs enfants malgré la période d’inflation que nous traversons présentement.

De grandes avancées contre les violences sexuelles et conjugales

Depuis 2018, le gouvernement de la CAQ a agi sur de nombreux fronts pour lutter contre les violences envers les femmes. Plus de 510 millions de dollars ont été investis pour lutter contre la violence conjugale, dont un plan d’action déposé en mars 2021 disposant d’un budget historique de 223 millions de dollars sur 5 ans. Dès le printemps 2022, le gouvernement a déployé des bracelets antirapprochements pour protéger les victimes de violence conjugale, une initiative d’avant-garde qui permet d’alerter les autorités policières lorsqu’un contrevenant s’approche de sa victime.

Notre gouvernement a également mis sur pied le Tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale, qui permettra d’accompagner plus efficacement les victimes et de répondre à leurs besoins. Il s’agit d’une étape majeure, qui affirme clairement qu’au Québec, c’est une priorité de lutter contre la violence sexuelle et la violence conjugale.

La laïcité, un rempart pour protéger les droits des femmes

Historiquement, au Québec comme ailleurs, la laïcité a permis de nombreux progrès pour les droits des femmes. La Révolution tranquille et la laïcisation progressive de nos institutions à partir des années 1960 sont allées de pair avec une autonomie toujours plus grande pour les Québécoises, qu’il nous faut chérir aujourd’hui plus que jamais.

Alors que les femmes iraniennes manifestent pour leurs droits face à un régime théocratique, nous devons maintenir fermement la séparation entre l’Église et l’État, qui permet de consolider l’égalité de tous les citoyens, peu importe leur sexe ou leurs croyances, tout en laissant la liberté aux citoyens de pratiquer ou non une religion dans la sphère privée. Le Québec a d’ailleurs réaffirmé sa profonde conviction dans l’égalité entre les femmes et les hommes en 2019, en adoptant la Loi sur la laïcité de l’État.

L’égalité entre hommes et femmes est une valeur fondamentale pour tous les Québécois, et elle ne doit pas être compromise par l’intrusion du religieux dans la sphère étatique. Si la Loi 21 fait aujourd’hui consensus chez une large majorité de Québécoises et de Québécois, c’est entre autres parce qu’elle constitue un rempart important pour protéger les droits des femmes.

Une protection solide du droit à l’avortement

Le droit de disposer de son corps est un droit fondamental et il se doit d’être protégé fermement contre ceux qui voudraient y porter atteinte, par exemple en interdisant aux femmes le droit à l’avortement. Considérant la triste remise en cause de ce droit aux États-Unis, avec le renversement par la Cour suprême du jugement Roe vs Wade, nous devons rappeler que le Québec a été à l’avant-garde dans la lutte pour le droit à l’avortement, et qu’il le demeurera dans l’avenir.

Dès 1967, malgré le cadre législatif canadien qui l’interdisait, l’État québécois a commencé à financer une première clinique de planification des naissances. En 1976, le Québec a déclaré l’arrêt des poursuites contre le Dr Henry Morgentaler et contre les médecins qui pratiquent des avortements hors des seuls hôpitaux accrédités, afin que la procédure puisse se pratiquer en clinique. C’est en 1988 que le gouvernement fédéral a emboité le pas au Québec en décrétant que l’avortement était une procédure médicale essentielle dont le financement doit être assuré par les programmes provinciaux d’assurance maladie.

Comme le montre ce sondage, les Québécois sont les plus enclins au Canada à défendre le droit des femmes de disposer de leur corps. Nous devons être fiers de ce consensus social qui fait du Québec l’une des nations les plus progressistes du monde en matière de droits des femmes.

Célébrons les Québécoises!

En cette Journée internationale des droits des femmes, il est important de constater les progrès qui ont été faits au Québec dans les dernières décennies vers l’égalité entre femmes et hommes. Notre nation est à l’avant-garde pour le taux d’emploi, l’équité salariale, la lutte contre la violence conjugale et sexuelle, la laïcité et la protection du droit à l’avortement, et nous devons continuer d’en faire davantage pour que toutes les Québécoises puissent s’épanouir pleinement.

Pour la CAQ comme pour les Québécois, l’égalité entre hommes et femmes est une valeur fondamentale, que nous devons continuer de défendre chaque jour.

La CAQ en environnement : meilleur bilan de l’histoire?


 Publié le 20 mai 2022

Mon interlocuteur était interloqué. Un sympathisant de la CAQ et de François Legault, il venait de me dire : « La seule affaire, c’est en environnement, où vous pourriez vous forcer plus. » Je lui ai répondu que s’il regardait les faits, il se rendrait compte que le gouvernement Legault a probablement le meilleur bilan de l’histoire en environnement. Une chose est certaine, le gouvernement de la CAQ en a fait plus en quatre ans que les deux précédents en quinze ans!

Sept faits le démontrent clairement :

  1. Premier gouvernement de l’histoire à adopter un plan chiffré et financé pour combattre les changements climatiques. Plan assorti du plus important budget vert jamais vu, pas moins de 7,6 milliards de dollars.
  2. Signature avec New York du plus important contrat d’exportation de notre électricité verte. Cette entente va rapporter des milliards de dollars et réduire les émissions de GES de plusieurs dizaines de millions de tonnes, ce qui équivaut à retirer 500 000 voitures des rues de la ville.
  3. Le gouvernement qui a lancé le plus grand nombre de projets de transport collectif électrique depuis 30 ans, avec des investissements records de 43,8 milliards de dollars. Après trois décennies de promesses, il aura fallu le gouvernement de la CAQ pour enfin lancer les travaux de prolongement de la Ligne bleue du Métro de Montréal.
  4. Le Québec est devenu un des rares États dans le monde à avoir renoncé formellement à rechercher et extraire des hydrocarbures (pétrole ou gaz) de son sol en rejoignant le groupe Beyond Oil and Gas.
  5. Premier gouvernement qui a le courage d’affronter les lobbys en élargissant la consigne à tous les contenants en carton, en métal, en plastique et en verre (y compris les bouteilles de vin de la SAQ).
  6. En protégeant 17 % de notre territoire, le gouvernement de la CAQ a fait passer le Québec de cancre à leader mondial dans le domaine. Le Québec devient ainsi l’endroit au Canada ayant la plus vaste superficie d’aires protégées au Canada, dont l’île Anticosti, un joyau de notre patrimoine naturel.
  7. Premier gouvernement à exiger la traçabilité des sols contaminés afin de faire cesser les déversements illégaux sur nos terres agricoles et mettre fin à la mainmise du crime organisé dans ce domaine.

Mon interlocuteur n’en revenait pas : « OK, c’est vrai. Je n’avais pas réalisé que le gouvernement de la CAQ en avait fait autant! Il me semble que tout ce qu’on entend c’est des critiques. Ça laisse l’impression que le Québec ne fait rien pour l’environnement. »

Et pourtant. À notre connaissance, aucun autre État en Amérique du Nord n’en fait autant en matière d’environnement. Même si le Québec a déjà le meilleur bilan en ce qui a trait aux émissions de GES, comme le montre ce graphique, il continue d’avoir un des plans les plus ambitieux du continent :

Évidemment, on peut toujours faire mieux et c’est ce que le gouvernement a comme objectif. Chaque année, il révise la mise en œuvre du Plan pour une économie verte en ajoutant de nouveaux moyens pour le rendre plus efficace.

Le gouvernement de la CAQ a un parti-pris, celui de réduire les émissions de GES tout en enrichissant le Québec. Pendant ce temps, les oppositions se sont lancées dans la surenchère en matière d’objectifs de réduction de GES, Québec solidaire allant même jusqu’à promettre une réduction de 55 % de nos émissions d’ici 2030. Par contre, ce parti se garde bien de préciser par quels moyens il y arriverait.

Si les solidaires refusent de nous dire comment on peut réduire nos émissions de 55 % en moins de 8 ans, c’est parce qu’ils savent bien que ça ne passerait pas dans la population. Pour atteindre une telle cible, il faudrait augmenter énormément les taxes sur l’essence et sur les autos. Il faudrait aussi fermer des usines ou des fermes.  Même en éliminant complètement les transports – autos, camions, trains, avions – on n’y arriverait pas En plus, il faudrait accepter de décourager la population et de plonger le Québec dans une profonde récession sur une longue période. On voit tout de suite que c’est complètement irréaliste.

La prochaine fois que vous verrez un élu de Québec solidaire critiquer les efforts du gouvernement de la CAQ dans la lutte aux changements climatiques, demandez-lui où est son plan pour réduire nos émissions de 55 % en moins de 8 ans…

L’urgence climatique est bien réelle et le Québec doit contribuer à la mesure de ses moyens aux efforts de réduction des GES. Le gouvernement de la CAQ a un plan rigoureux, réaliste et modéré pour réussir la transition énergétique sans appauvrir les Québécois. Avec son plan, le Québec est en bonne voie de devenir un leader mondial de l’économie verte.