Le fleurdelisé, symbole de notre identité


 Publié le 19 janvier 2024

Le 21 janvier 2024 marque le 76e anniversaire du fleurdelisé, le drapeau national du Québec. Avec son fond bleu, sa croix blanche et ses quatre fleurs de lys, notre drapeau représente la différence québécoise dans le monde entier. Il a d’ailleurs été couronné 3e plus beau drapeau d’Amérique du Nord, parmi les 72 présentés. 

Bien qu’il n’ait été adopté qu’en 1948, cet emblème a des racines qui remontent loin dans notre histoire, et s’inspire notamment de la bannière de Carillon, utilisée par les troupes françaises en 1758. À l’image de la nation québécoise, le drapeau a évolué à travers les années, tout en gardant la mémoire de ses racines françaises, pour devenir celui qu’on connaît aujourd’hui. 

Le fleurdelisé incarne le rôle de l’État québécois, seul État francophone en Amérique du Nord, pour préserver notre identité, nos valeurs et la langue française. Cette responsabilité, le gouvernement de la CAQ la prend très au sérieux, et multiplie les actions structurantes depuis 2018 pour rendre le Québec plus fier, affirmer nos valeurs de laïcité et renverser le déclin du français. Pensons à la loi 21, à la loi 96, et à l’inscription dans la Constitution canadienne que le Québec est une nation dont la langue commune est le français. Ces gestes d’affirmation sont fondamentaux pour bâtir un Québec plus fier. La CAQ continue dans cette direction, en unissant tous les nationalistes de bonne volonté qui veulent faire avancer notre nation ici et maintenant, sans attendre ni après Ottawa, ni après un référendum.

Avant tout, notre drapeau est la bannière derrière laquelle se rassemblent les Québécois et Québécoises, peu importe leurs opinions politiques ou leurs origines. Ce drapeau appartient à tous, et représente l’histoire que nous avons en partage, et celle qu’il nous reste encore à écrire tous ensemble, en français.

En cette journée de fierté, bon 76e jour du drapeau à tous les Québécois!

Hommage à nos bénévoles


 Publié le 5 décembre 2023

À l’occasion de la Journée internationale des bénévoles, je prends un peu de temps pour vous remercier pour votre implication dans notre parti au quotidien.

Le militantisme au sein des partis politiques, peu importe le parti, est indispensable dans une démocratie en santé. L’implication de citoyens issus de tous les horizons enrichit la discussion publique, rapproche la prise de décisions des Québécois et fait entendre leur voix dans les sphères de pouvoir. Dans tous les secteurs de la société, le bénévolat fait une différence et rend le Québec meilleur.

Vous consacrez une partie de vos temps libres, de vos soirées et de vos fins de semaine à notre famille politique parce que vous croyez en notre idéal, celui d’un Québec plus prospère et plus fier. Vous êtes les forces vives de notre parti, et c’est en grande partie grâce à vous si la CAQ est aujourd’hui enracinée aux quatre coins du Québec. Merci pour tout.

Comme chef de la CAQ, je ressens une grande responsabilité envers vous : je veux vous faire honneur, je veux vous rendre fiers de donner de votre temps pour poser des pancartes, faire du porte-à-porte, et surtout donner vos idées, débattre des enjeux et assister à nos congrès.

Quand c’est plus difficile, quand on a le vent de face, ça me rend plus fort de savoir que vous êtes là. C’est ce qu’on vit en ce moment et j’ai besoin de vous savoir à nos côtés, même et surtout quand ça brasse.

Encore une fois, je veux vous remercier pour votre implication à la Coalition Avenir Québec. C’est un privilège de pouvoir compter sur des militants brillants, engagés et enracinés comme vous.

Continuons de travailler ensemble pour bâtir le Québec dont nous rêvons, riche et fier de son identité!

 

François Legault

Chef de la Coalition Avenir Québec et premier ministre du Québec

Le gouvernement de la CAQ a-t-il un bon plan en immigration ?


 Publié le 3 novembre 2023

Non seulement le gouvernement de la CAQ a un bon plan en immigration, mais son plan est historique ! En exigeant pour la première fois que tous les immigrants économiques parlent français, et en maintenant les seuils de 50 000 immigrants permanents par année, le gouvernement de la CAQ se donne les moyens de freiner le déclin du français au Québec et respecte la capacité d’accueil et d’intégration de la société québécoise. Voici 6 mesures tirées du plan de la CAQ en immigration :

  1. Maintenir la cible de 50 000 immigrants permanents/année pour 2024 et 2025 ;
  2. Rendre obligatoire la connaissance du français aux immigrants économiques avant leur admission ;
  3. Admettre en continu les étudiants francophones diplômés au Québec ;
  4. Conditionnaliser le renouvellement de permis de travail des travailleurs étrangers temporaires à la connaissance du français ;
  5. Accroître la connaissance du français chez les immigrants ;
  6. Réévaluer le plan en 2025.

1 — Maintenir la cible de 50 000 immigrants permanents/année pour 2024 et 2025

À la suite de consultations publiques, le gouvernement de la CAQ maintient sa cible annuelle à 50 000 immigrants permanents par année pour 2024 et 2025. Il respecte du même coup sa promesse électorale.

Le contexte actuel et l’augmentation rapide du nombre de résidents non permanents (travailleurs temporaires, étudiants internationaux et demandeurs d’asile) exercent une pression énorme sur la capacité d’accueil et d’intégration des immigrants au Québec. En raison du manque de logements et de la pénurie de main-d’œuvre, entre autres, une hausse trop brusque et élevée du nombre d’immigrants permanents se ferait au détriment d’une intégration réussie.

En maintenant sa cible et sans compromettre la prospérité du Québec, le gouvernement de la CAQ fait preuve de prudence et adopte une attitude responsable à l’égard de l’immigration permanente, comme le recommandait le Commissaire de la langue française dans son mémoire.

2 — Rendre obligatoire la connaissance du français aux immigrants économiques avant leur admission

À l’heure actuelle, l’usage exclusif du français diminue au Québec, alors que l’usage conjoint du français et de l’anglais dans différents lieux publics, dont au travail, dans l’affichage commercial et comme langue d’accueil dans les services, augmente. Nous avons le devoir de lutter contre le déclin du français, pour l’avenir de la nation québécoise.

L’immigration est un des leviers qui permet d’assurer la vitalité et la pérennité du français au Québec. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ a rendu la connaissance du français obligatoire pour les immigrants économiques (travailleurs qualifiés, gens d’affaires et autres) qui souhaitent s’installer sur le territoire québécois.

Depuis juin 2023, seuls les immigrants qui déclarent une connaissance minimale du français de niveaux 5 à l’écrit et 7 à l’oral peuvent venir s’installer au Québec de manière permanente. C’est la première fois qu’un gouvernement québécois va aussi loin : jamais le Parti québécois ni le Parti libéral, n’ont osé faire de la connaissance du français une condition pour s’installer au Québec comme immigrant économique.

Avec cette mesure du gouvernement de la CAQ, la proportion d’immigrants économiques connaissant le français augmentera. De 81 % en 2023, elle passera à 89 % en 2024 et à 93 % en 2025. D’ailleurs, ces proportions seront probablement plus élevées, parce qu’elles ne considèrent pas les admissions des personnes sélectionnées dans le volet « Diplômés du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ).

3 — Admettre en continu les étudiants francophones diplômés au Québec

Parallèlement au seuil annuel de 50 000 immigrants permanents, le Québec admettra en continu les étudiants diplômés d’universités québécoises dans un programme francophone (ou qui ont eu un parcours académique dans notre langue, comme les étudiants français).

Concrètement, les quelque 6 500 diplômés francophones du PEQ en 2024 ont le profil idéal pour notre immigration. Ils parlent le français et ils détiennent un diplôme du Québec, ce qui ne pose pas d’enjeu de reconnaissance des compétences. Ils ont étudié ici plusieurs années, occupent déjà un logement et sont prêts à travailler. Ils sont donc déjà intégrés au Québec, et représentent un atout pour notre société et notre économie.

Grâce à leur admission en continu, le gouvernement de la CAQ haussera la part de la sélection québécoise de l’immigration, la part de l’immigration économique et, surtout, la part des immigrants qui connaissent le français, car la connaissance du français est une condition de sélection du PEQ.

4 — Conditionnaliser le renouvellement de permis de travail des travailleurs étrangers temporaires à la connaissance du français

Bien que la pénurie de main-d’œuvre exige de faire appel à l’immigration temporaire, l’augmentation importante des travailleurs étrangers temporaires (TET) au cours des dernières années est préoccupante, notamment parce qu’il n’y a aucune exigence en matière de connaissance du français lors de leur sélection. D’autant plus que les TET parlent souvent l’anglais plutôt que le français, comme l’a rappelé le Commissaire à la langue française.

En conséquence, le gouvernement de la CAQ rendra le renouvellement des permis de travail des TET conditionnel à la connaissance du français. Les travailleurs agricoles ne seront pas soumis à cette exigence, puisqu’ils sont ici pour une courte période et contribuent à notre autonomie alimentaire.

Après trois ans de séjour au Québec, les TET du Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET) qui souhaitent renouveler leur permis de travail devront démontrer une connaissance du français de niveau 4 à l’oral, ce qui leur permettra de s’exprimer en français dans l’espace public au quotidien.

En 2022, 21 525 travailleurs temporaires avaient un permis de travail valide du PTET, sans compter les travailleurs agricoles. Tous ceux d’entre eux qui voudront obtenir un renouvellement de leur permis après trois ans de séjour devront apprendre le français s’ils ne le connaissent pas déjà. Les employeurs devront également soutenir leur francisation, notamment en leur allouant des créneaux horaires pour l’apprentissage du français pendant leurs heures de travail.

C’est la première fois de l’histoire du Québec qu’un gouvernement impose des exigences et des mesures de francisation aux immigrants temporaires, et c’est le gouvernement de la CAQ qui a le courage de le faire.

5 — Accroître la connaissance du français chez les immigrants

Avec l’adoption du projet de loi 96 en 2022, le gouvernement de la CAQ a créé Francisation Québec, un guichet unique offrant notamment des services de francisation aux immigrants résidant déjà au Québec, à ceux qui ne sont pas encore arrivés sur le territoire ou encore à ceux qui y sont temporairement.

Depuis que la CAQ est au pouvoir, jamais le Québec n’a autant francisé ses immigrants. De 28 086 immigrants francisés en 2017-2018, on est passé à 46 855 en 2022-2023. C’est une augmentation de plus de 66 % !

Considérant la demande sans cesse grandissante pour la francisation, le travail continue. Cet appétit témoigne du succès du guichet unique et de l’approche du gouvernement de la CAQ.

6— Réévaluer le plan en 2025

Alors que les gouvernements réévaluent habituellement leur plan d’immigration aux quatre ans, le gouvernement de la CAQ réévaluera plutôt le sien dans deux ans, dès 2025. Cette approche permettra une plus grande flexibilité pour considérer l’évolution de la situation linguistique et le nombre de résidents non permanents. Cela permettra également d’évaluer l’impact des différentes mesures mises en place pour renforcer la connaissance du français et l’intégration des immigrants.

Conformément à la vision pragmatique de la CAQ, ce plan en immigration sur deux ans est prudent.

Conclusion

Le plan du gouvernement de la CAQ en immigration respecte la capacité d’accueil et d’intégration du Québec. Il est équilibré et prudent. Il est aussi historique, car c’est la première fois qu’un gouvernement ose exiger de tous les immigrants économiques permanents une connaissance du français, ainsi qu’à certains immigrants temporaires. Ces mesures auront un effet positif sur la connaissance du français chez les immigrants et contribueront à freiner le déclin du français au Québec.

Le gouvernement de la CAQ est celui qui en a fait le plus pour la langue française depuis celui de René Lévesque. Et il est déterminé à ce que le Québec demeure une nation francophone, prospère et accueillante.

Est-ce que les choses s’améliorent en santé avec le gouvernement de la CAQ?


 Publié le 22 septembre 2023

La réponse est oui et c’est impressionnant. Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais voici 10 avancées concrètes qui donnent un meilleur accès et de meilleurs services de santé pour les Québécois:

  1. Une prise en charge par un groupe de médecine familiale pour 735 000 Québécois de plus
  2. Pour éviter d’aller à l’urgence, une prise en charge rapide grâce au Guichet d’accès à la première ligne – GAP
  3. La formation et le recrutement de préposés aux bénéficiaires
  4. L’ouverture des premières maisons des aînés
  5. Plus de services offerts par les infirmières et les pharmaciens
  6. Une entente pour le rattrapage des chirurgies en attente depuis la pandémie
  7. La conversion des centres de vaccination en points de services locaux
  8. Une diminution de la liste d’attente en santé mentale chez les enfants
  9. Une réduction de moitié du recours au temps supplémentaire obligatoire
  10. Une gestion des données moins lourdes pour le patient

735 000 Québécois de plus pris en charge par un groupe de médecine familiale

Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Il s’agit d’un progrès exceptionnel, réalisé grâce à la collaboration entre le gouvernement et les médecins de famille. Le ministre Dubé ne compte pas s’arrêter là, et continue de travailler pour que chaque Québécois puisse être suivi par le bon professionnel de la santé au bon moment.

Une prise en charge rapide grâce au Guichet d’accès à la première ligne

En septembre 2022, le gouvernement de la CAQ a lancé le Guichet d’accès à la première ligne (GAP), un service téléphonique qui permet d’obtenir des conseils en santé, mais aussi un rendez-vous si une consultation est nécessaire. L’objectif c’est de donner une porte d’entrée au réseau de la santé sans que les Québécois soient obligés d’aller à l’urgence. Le GAP permet aux personnes sans médecin de famille d’avoir accès à des services de première ligne, de telle sorte que le pourcentage de la population ayant accès à ces services est passé de 78% à 90% depuis son lancement. C’est une mesure concrète, avec des résultats exceptionnels, pour que toujours plus de Québécois aient accès à des soins de première ligne. Maintenant, il faut travailler à réduire le temps d’attente.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux 2

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

La formation et le recrutement de préposés aux bénéficiaires

La rareté de main-d’œuvre est l’un des défis les plus importants pour notre système de santé. En mai 2023, le gouvernement de la CAQ a remis sur pied une formation accélérée de préposés aux bénéficiaires d’ici la fin de l’année, à l’image de celles qui avaient été offertes durant la pandémie. Cette nouvelle formation dure 3 mois, et vient avec une bourse d’études de 12 000 $. En date du mois d’août de cette année, 10 000 Québécois ont manifesté de l’intérêt pour la formation.

Plus de 2500 candidats ont déjà été sélectionnés

Les candidats sélectionnés apporteront des renforts bienvenus aux préposés qui effectuent un travail exceptionnel auprès de nos aînés, que ce soit en CHSLD et dans les maisons des aînés. Cette initiative est l’une des nombreuses actions de l’Opération main-d’œuvre lancée par le gouvernement pour trouver davantage d’employés dans les secteurs prioritaires.

L’ouverture des premières maisons des aînés

Les maisons des aînés et maisons alternatives sont un engagement phare du gouvernement de la CAQ, qui vise à offrir des milieux de vie de qualité pour les aînés du Québec, où on se sent presque comme à la maison. Ce sont des maisons chaleureuses, qui offrent de l’intimité aux résidents et qui sont pensées pour accueillir les proches.

Maisons des aînés et maisons alternatives

Source : Québec.ca

En novembre 2022, la ministre Sonia Bélanger a inauguré la toute première maison des aînés et alternatives à Sherbrooke. En date d’août 2023, 17 maisons des aînés ont été construites dans 8 régions du Québec, et 29 autres sont à venir d’ici 2026. Avec ces nouveaux milieux de vie, la CAQ améliore concrètement la vie de milliers d’aînés.

On entend bien sûr souvent les oppositions qui prétendent que le gouvernement devrait seulement investir dans les soins à domicile, mais c’est une affirmation absurde. D’abord parce que le gouvernement de la CAQ a investi beaucoup d’argent dans les soins à domicile, mais surtout parce les deux services sont complémentaires. Les personnes en CHSLD ont besoin d’un niveau de soins qu’on ne peut offrir à domicile.

Plus de services offerts par les infirmières et les pharmaciens

Pour permettre à tous les Québécois d’obtenir les soins dont ils ont besoin et désengorger les urgences, il est essentiel de faire de l’hôpital un dernier recours, et d’ouvrir d’autres portes pour des besoins courants. C’est ce que fait le gouvernement de la CAQ en ouvrant des cliniques d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS). Il y a déjà sept cliniques d’ouvertes et on prévoit en avoir 23 dans les cinq prochaines années. Ces cliniques peuvent compter sur une équipe d’infirmières praticiennes spécialisées, d’infirmières cliniciennes et d’infirmières auxiliaires capables de s’occuper de problèmes de santé courants, aigus ou chroniques. Depuis 2021, les IPS, qui détiennent une maîtrise en sciences infirmières, peuvent notamment diagnostiquer des maladies, prescrire des examens diagnostiques, prescrire la médication, déterminer des traitements médicaux et effectuer des suivis de grossesse sans la surveillance d’un médecin.

En plus des infirmières, le gouvernement permet aussi aux pharmaciens d’offrir davantage de services aux Québécois. Depuis 2023, ils peuvent offrir des consultations et des suivis médicaux pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, d’asthme ou de la maladie pulmonaire obstructive chronique. En élargissant aux pharmaciens ces responsabilités qui étaient réservées aux seuls médecins et infirmières, les Québécois peuvent profiter davantage de l’expertise considérable de ces professionnels de la santé, et s’éviter une visite à la clinique ou à l’hôpital.

Une entente pour le rattrapage des chirurgies en attente depuis la pandémie

En mai 2023, le ministre Christian Dubé a signé une entente avec la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) pour rattraper le retard dans les chirurgies en attente qui s’était accumulé pendant la pandémie. En effet, la pandémie a fait en sorte que le nombre de patients en attente d’une chirurgie depuis plus d’un an est passé d’environ 2600 en janvier 2020 à un pic de 22 000 en septembre 2022. Le gouvernement et la FMSQ se donnent jusqu’à la fin 2024 pour revenir au niveau pré-COVID, soit 2500 chirurgies en attente, mais la liste d’attente a déjà fondu de 22 000 à environ 14 600 en date d’août 2023.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

La conversion des centres de vaccination en points de services locaux

Toujours dans l’idée d’offrir aux Québécois plus d’endroits de proximité où obtenir des services, le gouvernement de la CAQ a décidé de transformer les centres de vaccination ouverts pendant la pandémie en points de services locaux plutôt que de les démanteler. En plus de continuer la vaccination contre la COVID-19, l’influenza et le zona ainsi que la distribution de tests de dépistage rapides, ces établissements pourront faire des prélèvements sanguins, de selles et d’urine, ainsi que dépister des infections. Les rendez-vous se prendront toujours sur le site web Clic Santé.

Alors que la saison des virus approche, ces points de services locaux offriront une nouvelle alternative à l’urgence ou la clinique pour les patients, et permettront d’obtenir des services plus rapidement. Situés à l’extérieur des établissements habituels du réseau de la santé, ces sites permettent de rapprocher les services de la population, et ce, aux quatre coins du Québec.

Une diminution de la liste d’attente en santé mentale chez les jeunes

Le ministre responsable de la santé mentale, Lionel Carmant, a réussi un véritable exploit en réduisant la liste d’attente pour des services dans ce domaine.  L’accès aux services en santé mentale demeure un défi important pour le système de santé québécois, notamment en raison de la hausse des demandes due à la pandémie. Le gouvernement agit pour combler ces besoins, notamment en faisant de la prévention chez les jeunes. Par exemple, HORS-PISTE, un programme qui vise à sensibiliser les élèves du primaire et du secondaire aux symptômes d’anxiété et de dépression, et les Aires ouvertes, qui offrent des services en santé mentale sans rendez-vous aux jeunes de 12 à 25 ans à travers le Québec.

Ces initiatives ont permis de diminuer la liste d’attente en santé mentale chez les jeunes de plus de 20%, alors que le nombre de jeunes en attente de services a chuté d’environ 8 000 à environ 6 000. Il s’agit d’un premier pas important pour offrir des services en santé mentale à tous les Québécois qui en ont besoin.

Une réduction de moitié du recours au temps supplémentaire obligatoire

Bien qu’il puisse être nécessaire dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le temps supplémentaire obligatoire demeure une pratique exceptionnelle qui doit être réduite autant que possible, pour faire du réseau de la santé un employeur de choix, qui valorise la conciliation travail-famille et attire ainsi plus d’employés.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux 4

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Le Plan santé a permis, depuis janvier 2023, de réduire de moitié le recours au temps supplémentaire obligatoire dans les urgences du Québec. À l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont par exemple, c’est la première fois en 25 ans qu’il n’y a pas eu de temps supplémentaire obligatoire en été. Parmi les raisons de ce succès, il y a notamment la collaboration régionale avec les autres hôpitaux environnants ainsi que l’autogestion des horaires des infirmières. Ces progrès sont prometteurs, et permettent d’envisager, à terme, la fin du temps supplémentaire obligatoire.

Une gestion des données moins lourdes pour le patient

Par le passé, lorsque leur dossier médical passait d’un professionnel de la santé à un autre, ou d’un établissement à un autre, les patients québécois faisaient face à des délais puisqu’ils devaient donner leur autorisation chaque fois que leur dossier changeait de mains. En enlevant une étape administrative, la nouvelle loi du ministre Dubé entrera en vigueur en avril 2024 et permettra désormais de consulter un professionnel, puis un autre dans une région différente, et que les renseignements suivent le patient. Il sera aussi possible pour les Québécois de voir quels professionnels de la santé ont consulté leur dossier.

Avec cet allègement concret des procédures, les patients du Québec pourront obtenir des soins plus rapidement, sans devoir s’assurer que leurs données soient bien transférées aux établissements ou aux professionnels, puisqu’elles le sont automatiquement. C’est un gain réel en efficacité, qui aide tout le monde.

Le Plan Santé de Christian Dubé, des réussites concrètes pour tous les Québécois

Depuis l’arrivée de la Coalition Avenir Québec au pouvoir, le réseau de la santé devient plus efficace et plus humain, afin de mieux servir tous les Québécois. Grâce au Plan santé, on voit maintenant des améliorations concrètes, à la fois dans la rapidité d’accès aux soins, la multiplication des services offerts hors des hôpitaux, ainsi que le recrutement et le traitement des employés du réseau. Les ministres Lionel Carmant et Sonia Bélanger obtiennent aussi des résultats concrets pour nos aînés, pour nos jeunes et pour la santé mentale.

Peu de gouvernements ont autant fait que celui de la CAQ pour changer le réseau de la santé pour le mieux. Un an après le dépôt du Plan santé, Christian Dubé poursuit son travail, avec l’appui du réseau, et dépose son Projet de loi 15 afin de rendre plus efficace le réseau de la santé. On le fait pour les patients et pour tout le personnel du réseau de la santé. Le statuquo en santé, ce n’est pas une option.

 

 

Marie-Anik Shoiry : à l’image de Jean-Talon


 Publié le 31 août 2023

Le 2 octobre prochain, les citoyens de Jean-Talon devront choisir une nouvelle députée pour les représenter à l’Assemblée nationale. Marie-Anik Shoiry, la candidate de la CAQ, est la personne la mieux placée pour porter leur voix.

Mariée et mère de trois enfants, Marie-Anik est une fille de la place qui a le cœur à la bonne place. Avocate et entrepreneure sociale, elle a œuvré dans le monde des affaires et dans le monde communautaire comme directrice générale de Vide ta sacoche, un organisme qui vient en aide aux femmes vulnérables. Originaire de Sainte-Foy–Sillery, elle a vécu toute sa vie dans Jean-Talon.

Enracinée dans Jean-Talon

Marie-Anik vit dans le quartier depuis toujours, et a choisi d’y demeurer avec son conjoint pour élever leurs trois enfants. Depuis sa jeunesse, elle baigne dans la politique et le service public. Son père, Paul Shoiry, a servi ses concitoyens en politique municipale entre 1994 et 2017, comme maire de Sillery, puis comme conseiller municipal à Québec.

Connectée sur les besoins du comté

Puisqu’elle y habite depuis toujours, Marie-Anik Shoiry connaît bien Sainte-Foy–Sillery, et veut contribuer à améliorer la qualité de vie des résidents du quartier. En santé, en éducation, en transport et en aménagement, elle est motivée à bâtir des milieux de vie plus agréables, plus verts et plus attrayants.

Comme de nombreux parents et aînés de Jean-Talon, elle est préoccupée par l’enjeu de la sécurité routière : particulièrement dans les rues résidentielles, de nombreux automobilistes roulent trop vite, et mettent en danger les enfants et les aînés qui y circulent.

Elle a à cœur l’avenir des artères commerciales de Sainte-Foy–Sillery, dont l’avenue Maguire. Dans sa jeunesse, elle a travaillé comme serveuse sur l’avenue, et souhaite maintenant œuvrer à l’embellissement et au développement de ce milieu de vie pour les familles du coin.

En tant que députée, Marie-Anik va exercer un leadership positif dans le comté afin de tisser des liens entre les organismes communautaires et avec le monde des affaires pour mieux subvenir aux besoins des plus vulnérables. Son expertise dans le milieu communautaire lui a permis de constater les besoins dans Jean-Talon, auxquels elle saura mieux répondre comme députée à l’Assemblée nationale.

Engagée pour redonner aux plus vulnérables

Inspirée par l’initiative de la responsable du service de garde de l’école de ses enfants, qui collectait des dons pour offrir des paniers cadeaux aux adolescentes en centre jeunesse, Marie-Anik Shoiry fonde en 2018 l’organisme Vide ta sacoche. Dédié à la collecte, la récupération et la distribution de produits d’hygiène et cosmétiques, l’organisme offre des paniers cadeaux dans les CHSLD, les banques alimentaires et les centres jeunesse, entre autres.

L’organisme a tellement grandi que Marie-Anik a quitté son emploi de directrice des services juridiques chez Industrielle Alliance pour se consacrer pleinement à Vide ta sacoche, à titre de directrice générale. La fondation qui a commencé dans son sous-sol collabore désormais avec plus de 60 organismes dans 6 régions du Québec, et a offert plus de 3500 sacs-cadeaux à des femmes, des jeunes et des aînés en 2021.

Marie-Anik veut désormais mettre le dévouement et l’amour des gens qu’elle a investis dans Vide ta sacoche au service des citoyens de Jean-Talon.

Déterminée à aider les Québécois confrontés à l’inflation

Marie-Anik se joint à la CAQ pour œuvrer au sein d’un gouvernement qui aide les Québécois qui font face à la hausse du coût de la vie. Aider les aînés à faible revenu en leur versant 2 000 $ par année, baisser les impôts, augmenter les prestations versées aux plus vulnérables et limiter la hausse des tarifs d’Hydro, des frais de scolarité et des services de garde sont autant de moyens d’aider les Québécois vulnérables et de la classe moyenne.

Le gouvernement de la CAQ est celui qui en a fait le plus au Canada pour aider la population en période d’inflation, et il continuera d’être présent pour soutenir les familles, les aînés et tous les Québécois.

Pour appuyer Marie-Anik Shoiry, votez le 2 octobre, ou par anticipation les 24 et 25 septembre.

Contactez-nous au jt@lacaq.org pour rejoindre Marie-Anik!

 

La CAQ croit énormément en la culture québécoise


 Publié le 2 septembre 2022

Le peuple québécois possède une culture riche et unique au monde. Nos chanteurs, nos peintres, nos écrivains, nos dramaturges, nos scénaristes, nos acteurs, nos danseurs et tous nos artistes expriment qui nous sommes, dans notre langue, avec passion et talent. Ils nous font vibrer et nous font exister partout dans le monde. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ a énormément fait pour que la culture québécoise ait les moyens de ses ambitions et puisse rayonner dans toutes nos régions et sur tous les continents.

Ainsi, en à peine 4 ans, les dépenses en culture du gouvernement du Québec ont augmenté de 49 %, un record. Par exemple, entre 2018-2019 et 2022-2023, le gouvernement de la CAQ a augmenté le budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), qui est passé de 124 M$ en 2018-2019 à une somme prévue de 188 M$ en 2022-23 (+ 52 %). Il a fait de même avec le budget de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), qui a été majoré de 143 %, passant de 73 M$ à 178 M$ pour la même période.

Le gouvernement de la CAQ a compris l’importance de la culture pour l’économie québécoise et les retombées majeures que celle-ci engendre. C’est pourquoi, entre mars 2020 et mars 2022, au cœur de la pandémie qui a durement frappé le milieu culturel, le ministère de la Culture et des Communications a injecté par moins de 870 M$ de dollars pour soutenir les artistes, les artisans, les entreprises et les organismes du secteur culturel. Il était primordial que notre milieu culturel ne s’effondre pas et passe à travers la crise sans précédent provoquée par la COVID-19. 182 M$ ont notamment été alloués en audiovisuel afin de permettre le maintien des tournages pendant la pandémie.

Puis, en avril 2022, le gouvernement de la CAQ a mis sur pied un important plan pour la culture de plus de 225 M$. Celui-ci va consolider, faire briller et propulser le milieu culturel québécois. Il va donner un coup de main aux entreprises culturelles et aux artistes d’ici, qui ont été particulièrement frappés par la fermeture des lieux culturels pendant la pandémie. Il veut également les soutenir pour que nos productions rayonnent encore plus à l’international. Parce que la CAQ croit en l’incroyable talent de nos créateurs, qui nous rendent fiers. Et parce que la culture québécoise est forte, originale et unique.

Le patrimoine québécois, une priorité

Du côté du patrimoine, le gouvernement de la CAQ a investi, depuis octobre 2018, 94 M$ pour le patrimoine religieux, afin de restaurer ou de requalifier 380 bâtiments religieux d’exception, qui font partie de notre histoire. 87 M$ ont également été alloués pour restaurer des bâtiments patrimoniaux non religieux. Des centaines de familles et de municipalités québécoises ont ainsi pu prendre soin de leur patrimoine bâti pour le plus grand bien de tous les Québécois.

Le gouvernement a aussi fait l’annonce des Espaces bleus. Ces établissements culturels qui seront présents dans les régions du Québec, auront pour mission de transmettre notre histoire, de valoriser nos héros et de préserver nos bâtiments patrimoniaux. Une fois complété, le réseau des Espaces bleus deviendra un formidable vecteur de fierté régionale et nationale, et un incontournable pour les touristes de partout pour découvrir le Québec.

Avec le projet de loi 69, la ministre de la Culture Nathalie Roy a également bonifié la Loi sur le patrimoine culturel afin de mettre fin aux démolitions en série d’édifices patrimoniaux. Avec ces nouveaux garde-fous, le gouvernement du Québec est désormais mieux outillé pour entretenir notre patrimoine bâti et éviter le mauvais entretien, l’abandon ou la démolition de nos plus beaux édifices. Pour le gouvernement de la CAQ, le patrimoine représente un des aspects les plus importants de notre mémoire culturelle collective et est redevenu une priorité pour l’État québécois.

Des initiatives culturelles bien ciblées

À l’été 2022, le gouvernement de la CAQ a créé l’émission La belle tournée, qui a été diffusée sur les ondes de TVA et de Télé-Québec. Celle-ci a fait découvrir à plus de 800 000 Québécois chaque semaine, les attraits et la culture d’une région du Québec. Un grand succès télévisuel qui a célébré nos régions, notre culture, notre histoire et nos produits locaux.

Nous avons également adopté le projet de loi no 35 qui harmonisera et modernisera les règles relatives au statut professionnel de l’artiste. Grâce à cette loi, il n’y a plus deux catégories d’artistes professionnels au Québec. La loi améliore ainsi les conditions socioéconomiques des artistes tout en respectant l’équilibre, le dynamisme et l’évolution de l’écosystème culturel. De plus, elle intègre des dispositions en matière de harcèlement psychologique et sexuel, et donnera un accès élargi au Tribunal administratif du travail. C’est une immense victoire pour les artistes et le milieu culturel, qui l’a appuyé massivement.

Au niveau de l’art pictural, le gouvernement de la CAQ a investi 20 M$ pour créer l’Espace Riopelle, qui présentera de nombreux chefs-d’œuvre de l’un de nos plus grands artistes québécois. Ce nouvel édifice signature du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) abritera en permanence la plus grande collection publique d’œuvres de Jean Paul Riopelle sur la planète. Son ouverture est prévue en 2024-2025.

Notre gouvernement a également annoncé la transformation de la Bibliothèque Saint-Sulpice, un bijou patrimonial, qui deviendra la Maison de la chanson et de la musique du Québec dès 2025. Ce lieu revisitera la magnifique histoire de la musique québécoise, à travers nos plus belles chansons et nos plus grands artistes.

Enfin, de nombreuses mesures ont été ajoutées pour les élèves québécois, pour que ceux-ci puissent consommer davantage de culture québécoise :

  • Au moins deux sorties culturelles sont maintenant offertes à tous les élèves chaque année, au préscolaire, au primaire et au secondaire.
  • Les écoles achètent davantage de livres québécois, grâce à une mise à niveau des bibliothèques scolaires.
  • Nos jeunes seront davantage en contact avec leur identité à travers le nouveau cours de « Culture et citoyenneté québécoise ». Celui-ci sera mis en place progressivement à partir de la prochaine rentrée scolaire.

À la CAQ, nous sommes de véritables passionnés de la culture québécoise et nous continuerons de travailler d’arrache-pied pour le bien de celle-ci, si la population nous accorde sa confiance pour un prochain mandat. Nous croyons qu’il est important que la culture québécoise soit bien financée, pour que nos créateurs et nos artistes continuent de nous émouvoir, de nous faire rire, de nous faire pleurer et de nous émerveiller.

Journée internationale de la jeunesse : s’impliquer pour un État québécois fort


 Publié le 12 août 2022

La Journée internationale de la jeunesse, que nous fêtons aujourd’hui, est une occasion en or pour réfléchir aux enjeux qui façonnent notre monde. D’ailleurs, c’est le moment idéal pour souligner le potentiel de nos futurs leaders, qui relèveront les nombreux défis que comptera l’avenir.

Les partis politiques et ses ailes jeunesses sont d’excellentes écoles pour former ces leaders. La Commission de la Relève de la CAQ permet, avec ses 2 000 membres, de contribuer à faire du gouvernement du Québec, un État fort, vert et exemplaire.

Un État fort, parce qu’il exprime avec justesse les préoccupations de la majorité de la population québécoise. Il est juste de dire que cette dite population a décidé que la laïcité et l’égalité seraient désormais des valeurs qui seraient placées au centre des politiques du gouvernement québécois, soit par la Loi 21, qui trace une ligne claire entre religion et autorité. Les Québécois ont également supporté en très grand nombre la Loi 96, qui protège, met en valeur et transmet notre langue officielle et qui est au cœur de notre identité collective.

Un État vert, parce que le Québec représente une puissance énergétique propre. Nous avons fait, collectivement, le choix d’interdire l’exploitation pétrolière, d’investir massivement en transport collectif, d’exporter notre hydroélectricité et de produire davantage d’énergie renouvelable en partenariat avec les Premières Nations. À la CAQ, nous croyons qu’il est possible de conjuguer environnement et économie verte, pour le bien de tous.

Un État exemplaire, parce que nous croyons à l’égalité des citoyens et que nous voulons leur offrir un accès à de bons soins de santé et à une éducation abordable et de qualité. Nous travaillons d’arrache-pied afin d’augmenter la qualité des services offerts aux patients qui fréquentent notre réseau de la santé. Nous avons également ajouté de nombreux professionnels, principalement des postes de psychologues, de psychoéducateurs et d’orthophoniste, dans les écoles du Québec, afin que nos enfants soient mieux encadrés et qu’ils réussissent davantage.

Finalement, en cette Journée internationale de la jeunesse, nous tenons à souligner l’implication des jeunes de la CAQ qui continueront de s’impliquer pour le bien du Québec et qui partageront notre vision de l’avenir aux quatre coins de notre vaste territoire.

Le Québec est-il le meilleur endroit pour élever une famille?


 Publié le 5 août 2022

On entend souvent dire que le Québec serait un paradis pour les familles, particulièrement en Amérique du Nord. Est-ce vrai?

Si l’on prend en compte les politiques sociales et fiscales qui visent les familles du Québec, la réponse est clairement oui.

À l’échelle canadienne, et même internationale, le Québec a une politique familiale des plus avantageuses, comme le prouvent ces 5 indicateurs :

  1. Les frais de garde sont de loin les plus bas au Canada.
  2. La qualité des soins en CPE est supérieure comparativement aux autres services de garde.
  3. Les congés parentaux sont mieux payés qu’ailleurs au Canada.
  4. L’Allocation famille, bonifiée par le gouvernement de la CAQ, est plus généreuse que jamais.
  5. Le soutien financier global aux familles est le plus élevé au Canada en plus de faire bonne figure à l’international.

Cependant, il ne faut pas s’arrêter là! En annonçant le Grand chantier pour les familles, le gouvernement de la CAQ lance l’initiative la plus importante depuis le début des années 2000 pour améliorer la vie des familles.

Les frais de garde les plus bas au Canada

Comme l’illustre ce graphique du Centre Canadien de politiques alternatives, le Québec est de loin la province canadienne où les frais de garde sont les plus abordables, avec une médiane de 181 $ par mois.

Dans plusieurs grandes villes canadiennes, les parents doivent souvent débourser plus de 1000 $ par mois en frais de garde. À Toronto, ce montant s’élève à 1 578 $ par mois!

La Chaire en fiscalité et en finances publiques relate qu’une place en garderie au Québec coûte entre 2,9 % à 4,1 % du revenu familial dont dispose une famille de la classe moyenne relativement à la moyenne du reste du Canada, soit 9,1 %.

En novembre 2021, le gouvernement de la CAQ a également bonifié le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants afin que les parents qui n’ont pas encore de place subventionnée paient un tarif plus équitable.

Des soins de qualité en CPE

Pourcentage des différents services de garde qui se situent à un niveau de qualité d'ensemble "bon à excellent" et "inadéquat"

Les parents québécois ont aussi la chance de pouvoir compter sur des soins de grande de qualité grâce aux centres de la petite enfance (CPE).

Des congés parentaux plus généreux

Proportionnellement au reste du Canada, le Québec fait bonne figure en ce qui concerne les congés parentaux, grâce au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP).

En effet, les prestations maximales offertes aux nouveaux parents sont presque deux fois plus généreuses au Québec que dans le reste du Canada. En ce sens, le RQAP couvre jusqu’à 75 % du salaire maximum assurable contre 55 % du salaire maximum assurable au Canada.

Prestation de congé parental maximale par semaine

Il est à noter que le Québec est la seule province au Canada à offrir un congé de paternité non transférable d’une durée de 5 semaines, alors qu’une mesure équivalente n’existe pas dans le reste du Canada.

Proportion des pères qui prennent un congé de paternité

Pour cette raison, Statistique Canada constate que ce sont 93 % des pères québécois qui ont pris de leur congé parental, de paternité ou une combinaison des deux, contre 24 % des autres pères canadiens.

Plusieurs pères canadiens doivent puiser dans leurs congés de maladie ou dans leurs vacances annuelles faute de congé réservé spécifiquement.

Une Allocation famille bonifiée

Allocation familiale - montant annuel maximal pour une famille biparentale de 3 enfants

Grâce au gouvernement de la CAQ, les parents québécois peuvent aussi compter sur une bonification de l’Allocation famille, ce qui était anciennement le Soutien aux enfants.

Alors que le montant du Soutien aux enfants diminuait de moitié après le premier enfant, l’Allocation famille offre jusqu’à 2614 $ pour le premier enfant, mais aussi pour tous les suivants.

Comme le démontre le graphique plus haut, une famille de 3 enfants a maintenant plus de 3000 $ de plus dans ses poches par année grâce à l’Allocation famille.

Un soutien financier aux familles exceptionnel

Lorsqu’on prend en compte toutes les mesures de soutien que le gouvernement verse aux familles, on constate que le Québec est sans contredit le meilleur endroit pour élever des enfants au Canada et même en Amérique du Nord!

Soutien financier aux familles en % du revenu brut

Les chercheurs, soit Suzie St-Cerny, Michaël Robert-Angers et Luc Godbout de la Chaire en fiscalité et en finances publiques (CFFP), estiment que le soutien financier versé aux familles du Québec équivaut à 8,9 % de leur revenu, contre 6,2 % au Canada, sans prendre en compte les frais de garde.

Or, si l’on considère les frais de garde, c’est 6,5 % du revenu brut des parents en soutien financer, contre -1,3 % au Canada!

Soutien pour les enfants en % du revenu brut

À l’échelle internationale et selon le classement de CFFP, le Québec se classe parmi les les États les plus généreux envers les familles. En matière de soutien aux familles, nous sommes dans le peloton de tête des pays européens, loin devant le Canada et les États-Unis.

Conclusion : Un nouveau Grand chantier pour les familles!

Les familles du Québec sont une priorité pour la CAQ. Le Québec est l’un des États du monde qui chérit le plus ses familles, mais il ne faut pas nous arrêter là!

Depuis 2018, le gouvernement de la CAQ a beaucoup investi et a lancé en 2021 le Grand chantier pour les familles, la plus grande initiative depuis le début des années 2000 afin d’améliorer leur qualité de vie.

Des investissements de plus de 3 milliards de dollars en petite enfance permettront de :

  • Créer 37 000 nouvelles places en service de garde éducatif à l’enfance (SGEE).
  • Faire en sorte que chaque enfant du Québec ait une place en garderie subventionnée, en complétant le réseau d’ici mars 2025.
  • Convertir des places non subventionnées en places subventionnées.
  • Rendre disponibles des services de garde de soir, de nuit et de fin de semaine; une avancée majeure en conciliation travail-famille pour les parents aux horaires atypiques.

Ces investissements s’ajoutent au projet de loi no 1, adopté en avril 2022, qui donne à l’État les outils dont il a besoin pour accélérer le déploiement de places, et crée une obligation légale pour tout gouvernement de développer toutes les places nécessaires pour répondre à la demande des parents.

Les familles sont au cœur de notre avenir, et il faut continuer d’investir dans notre politique familiale pour le bien des parents, de nos enfants et pour l’avenir du Québec.

C’est ce que fait la CAQ.

Se loger au Québec, est-ce plus abordable qu’ailleurs?


 Publié le 29 juillet 2022
Se loger au Québec, est-ce plus abordable qu’ailleurs?

La réponse à cette question est clairement oui. L’ensemble des pays occidentaux est aux prises avec une augmentation importante du coût pour se loger. Lorsqu’on compare le Québec avec d’autres États, on s’aperçoit que le prix que les Québécois paient demeure plus abordable. Ça reste difficile au Québec, mais au moins, quand on se compare, on se console un peu.

Voici cinq indicateurs qui le démontrent :

  1. La hausse des prix des logements locatifs et des maisons a beaucoup augmenté lors des dernières années au Québec. Cependant, l’augmentation est moindre comparativement en Ontario ou en Colombie-Britannique, par exemple
  2. Le prix moyen des logements ou des maisons reste beaucoup moins élevé au Québec que dans les autres États occidentaux
  3. Depuis l’élection d’un gouvernement caquiste en 2018, le coût des taxes scolaires a diminué au Québec
  4. Le coût de l’électricité au Québec est le plus bas en Occident
  5. L’aide offerte aux Québécois les moins nantis pour se loger est une des plus généreuses

La hausse des prix des loyers et des maisons a augmenté moins vite au Québec qu’en Ontario ou en Colombie-Britannique

Se loger coûte de plus en plus cher au Québec, que ce soit pour le coût des logements en location ou des maisons. Si cette situation est bien réelle, l’augmentation au Québec a été moins prononcée qu’ailleurs au Canada, comme il est possible de voir dans ce tableau tiré des statistiques de l’Association canadienne de l’immobilier :

Augmentation du prix des maisons, grandes villes canadiennes, 2005-2022

On peut apercevoir le même phénomène sur ce graphique de la Banque du Canada, selon une étude qui s’arrête en 2010, l’augmentation a été beaucoup moins importante au Québec que dans le reste du Canada.

Prix de revente réels moyens des maisons au Canada

Le prix moyen des maisons moins élevé au Québec qu’ailleurs au Canada ou dans le monde

Le phénomène se vérifie quant au prix moyen des maisons quand on compare les grandes villes canadiennes et du Québec :

Prix moyen des maisons, grandes villes canadiennes, 2022

L’analyse de la Banque Nationale sur l’abordabilité du logement dans le monde démontre que se loger à Montréal coûte pas mal moins cher comparativement à des villes comme Boston, Stockholm, San Francisco ou Sydney, alors que la région de Québec est considérée comme un des endroits les plus abordables en Occident.

Prix du pied carré en USD pour un logement au centre-ville* (Mai 2021))

Le coût des taxes scolaires a diminué au Québec

Depuis l’arrivée de la CAQ au gouvernement en 2018, un autre facteur a joué sur l’abordabilité du logement au Québec : la baisse des taxes scolaires. Depuis le budget de 2021, les propriétaires économisent des centaines de dollars par année due à la réduction de 800 millions de dollars en taxes scolaires au Québec. Comme le précise cet article de Radio-Canada, le manque à gagner pour les centres de service scolaire est pleinement compensé par le gouvernement du Québec.

Afin de contrer l’augmentation du coût de la vie, le gouvernement a annoncé une nouvelle baisse du taux de la taxe scolaire pour 2022-2023. Cette baisse limitera l’augmentation du compte de taxes à un niveau moyen de 2 % à 3 %. Voici les résultats du compte de taxe :

  • Une exemption pour les premiers 25 000 $ de valeur de l’immeuble.
  • Un taux unique de taxation scolaire applicable dans l’ensemble du Québec pour 2022-2023, fixé à 0,10240 $ par 100 $ d’évaluation.

L’électricité la moins chère en Amérique du Nord

En addition au coût du loyer ou de l’hypothèque, des taxes municipales et scolaires, la facture d’électricité représente une dépense importante pour se loger. Nous trouvons tous que ça nous coûte trop cher, ce qui est bien normal. Mais encore une fois, c’est au Québec que l’électricité coûte la moins chère au Canada. Ce tableau tiré des analyses comparatives d’Hydro-Québec sur le prix de l’électricité le démontre bien :

Regard sur l'évolution des prix moyens facturés aux clients résidentiels (en ¢/kWh) - 2017 à 2021

C’est aussi le cas lorsqu’on compare le prix de l’électricité dans les grandes villes d’Amérique du Nord. À San Francisco, par exemple, l’électricité coûte cinq fois plus cher qu’à Montréal!

Indice comparatif des prix de l'électricité, clients résidentiels (consommation : 1000 kWh/mois)

Soutien au logement pour les moins nantis

Le gouvernement du Québec offre plusieurs programmes d’aide financière aux familles et aux personnes ayant un revenu plus modique, soit :

Allocation-logement

Administré par la Société d’habitation du Québec et Revenu Québec
Le programme Allocation-logement vise à aider financièrement les personnes admissibles qui consacrent une part trop importante de leur budget à se loger. Le gouvernement de la CAQ a d’ailleurs bonifié l’aide offerte dans ce programme en le faisant passer de 80$ par mois jusqu’à 170$ par mois.

Habitations à loyer modique (HLM)

Information de la Société d’habitation du Québec
Le programme de logement sans but lucratif, aussi appelé programme HLM, s’adresse à des ménages à faible revenu qui sont sélectionnés en fonction de leur condition socio-économique. Les locataires qui en bénéficient paient un loyer correspondant à 25 % de leur revenu. Le gouvernement de la CAQ a investi 1,2 milliard de dollars pour rénover le parc de HLM, qui en avait grandement besoin après des années de négligence des gouvernements précédents.

Supplément au loyer

Administré par la Société d’habitation du Québec
Le programme Supplément au loyer permet à des ménages à faible revenu d’habiter dans des logements du secteur privé ou qui appartiennent à des coopératives d’habitation ou à des organismes sans but lucratif et de payer un loyer qui correspond à 25 % de leur revenu.

Aide financière pour logements abordables

Administré par la Société d’habitation du Québec
AccèsLogis Québec encourage la réalisation de projets d’habitation pour des ménages ayant un revenu faible ou modeste, et pour des personnes ayant des besoins particuliers en habitation. Notamment, il permet à des offices d’habitation (OH), à des coopératives d’habitation (COOP) et à des organismes sans but lucratif (OSBL) de créer et d’offrir en location des logements abordables et de qualité.

Le gouvernement de la CAQ a aussi mis en place le Programme habitation abordable Québec (PHAQ) pour favoriser la construction de milliers de nouveaux logements abordables dans toutes les régions du Québec.

Un mécanisme de contrôle des loyers

Contrairement à ce que prétendent certains, comme le porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, il y a un mécanisme de contrôle des loyers au Québec. Chaque année, le Tribunal administratif du logement publie ses indices de fixation de loyer pour déterminer, selon le contexte économique, de combien devrait être la hausse des loyers. Donc contrairement à d’autres provinces, nous avons déjà en place un mécanisme pour nous assurer que le marché économique et les augmentations que le Tribunal pourrait autoriser soient en équation. Cette année, la hausse moyenne pour un logement non-chauffé est de 1,28%, ce qui est largement en dessous de l’inflation. Ça prouve que le mécanisme en place fonctionne.

Conclusion : continuer à aider les Québécois

Ce portrait montre que se loger demeure plus abordable pour les Québécois qu’ailleurs au Canada et dans le monde. Même si ça peut nous consoler, il reste qu’il est de plus en plus coûteux de se loger, que ce soit comme locataire ou comme propriétaire. En outre, l’inflation et la hausse des taux hypothécaires amplifient les difficultés financières de bien des ménages.

Ainsi, le gouvernement de la CAQ continue de travailler afin d’améliorer la situation. D’abord, avec toute une série de mesures contre l’inflation et pour remettre plus d’argent dans le portefeuille des Québécois.

Et plus spécifiquement, dans le dernier budget, le gouvernement a investi 500 millions pour construire plus de logements abordables. À la fin juin, le gouvernement a également annoncé un partenariat unique avec Desjardins et le Fonds de solidarité pour la construction de 3 000 logements sociaux un peu partout au Québec.

Adoption de la loi 96 « La plus grande avancée pour la langue française au Québec depuis l’adoption de la loi 101 »


 Publié le 3 juin 2022
Adoption de la loi 96

La Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (loi 96) a été adoptée par l’Assemblée nationale le 24 mai 2022. Il s’agit sans aucun doute de la plus grande avancée pour la langue française au Québec depuis l’adoption de la loi 101 en 1977.

Une loi de la fierté québécoise

Comme l’a affirmé le ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette :

« L’adoption de la loi 96 ne marque pas la fin de nos efforts collectifs pour protéger la langue française. Elle représente plutôt le début d’une grande relance linguistique qui permettra à la nation québécoise de continuer d’exprimer son identité et de la partager fièrement. Cette loi est une loi de la fierté québécoise. »

La loi 96 poursuit quatre grands objectifs

  1. Consacrer le français en tant que seule langue officielle et langue commune au Québec par la bonification des droits fondamentaux qui deviennent exécutoires;
  2. Renforcer le statut du français dans toutes les sphères de la société du Québec, par la bonification et la modification de tous les chapitres de la Charte de la langue française et par l’ajout d’une nouvelle section sur la langue commune et sur la création de Francisation Québec;
  3. Assurer l’exemplarité de l’État en matière d’utilisation du français, un devoir de rôle moteur qui incombera à l’ensemble des ministères et des organismes gouvernementaux comme municipaux, et qui s’appuiera sur une nouvelle Politique linguistique de l’État;
  4. Aménager une gouvernance linguistique à la fois neutre et forte par la création d’un ministère de la Langue française et d’un commissaire à la langue française.

Mesures phares de la loi 96

La loi 96 constitue une pièce législative de grande ampleur, en voici les neuf mesures clés :

  1. Statut de la langue: confirmation du statut du français comme langue commune et comme seule langue officielle du Québec.
  2. Exemplarité de l’État: fin du bilinguisme institutionnel et droit garanti de travailler en français au sein de l’État québécois. Un accompagnement du personnel sera assuré par une nouvelle Politique linguistique de l’État. Les institutions et les droits de la communauté anglophone seront pleinement respectés.
  3. Gouvernance linguistique: création d’un ministère de la Langue française et d’un commissaire à la langue française (indépendant et dont la nomination devra être approuvée par les deux tiers des députés de l’Assemblée nationale). Le champ d’action de l’Office québécois de la langue française (OQLF) sera également renforcé.
  4. Francisation des entreprises et langue du travail: application de la Charte de la langue française aux entreprises employant 25 personnes ou plus et encadrement de l’exigence de la connaissance d’une autre langue que le français à l’embauche.
  5. Législation et justice: statut du français renforcé comme langue des jugements et des actes de procédure, améliorant ainsi l’accès à la justice au Québec.
  6. Immigration et apprentissage du français: création de Francisation Québec qui facilitera l’accès aux services d’apprentissage du français pour les adultes. Francisation Québec deviendra l’unique point d’accès gouvernemental à ces services. Apprendre le français sera désormais un droit linguistique fondamental au Québec.
  7. Langue de service et langue du commerce: rétablissement de la nette prédominance du français dans l’affichage public. Le droit du consommateur québécois d’être informé et servi en français sera également renforcé.
  8. Enseignement postsecondaire: le français demeurera la langue normale des études collégiales. La maîtrise du français sera validée dans l’ensemble du réseau collégial par une épreuve uniforme de français.
  9. État national: confirmation du statut essentiel de la Charte de la langue française. Les caractéristiques fondamentales du Québec seront inscrites dans la loi constitutionnelle de 1867. La Charte s’appliquera aux entreprises de compétence fédérale. Le rôle de premier plan du Québec dans la francophonie canadienne sera réaffirmé.

Chaque fois qu’un gouvernement du Québec a eu le courage de légiférer pour renforcer la place du français au Québec, il a eu à affronter un fort vent contraire, ses détracteurs n’hésitant pas à avancer les arguments les plus outranciers. L’adoption de la Charte de la langue française – la loi 101 – en 1977 a suscité une résistance farouche. Pourtant, quelques décennies plus tard, elle fait largement consensus.

La réalité n’est pas bien différente aujourd’hui, la loi 96 subissant les assauts d’opposants qui n’hésitent pas à répandre des faussetés à son propos.

Six mythes colportés par les adversaires de la Loi 96

Mythe no 1 – Santé

La loi 96 créera des obstacles à une communication entre le personnel du réseau de la santé et les bénéficiaires dont la langue maternelle n’est pas le français ou qui pourraient ne pas être à l’aise ou aptes à recevoir de tels services dans la langue française.

Faux. Le texte de la loi 96 est très clair sur la question des soins de santé. Elle n’empêchera d’aucune façon un citoyen d’être soigné adéquatement. Contrairement à ce qui est véhiculé, la loi ne modifie aucun des principes ou droits prévus dans la Loi sur les services de santé et les services sociaux.

Autrement dit, les droits des personnes d’expression anglaise de recevoir des services de santé et des services sociaux dans leur langue resteront les mêmes, avant et après la sanction de la loi. Son objectif  est plutôt de s’assurer que les Québécoises et les Québécois puissent recevoir des services de santé dans la langue officielle et commune, le français.

Mythe no 2 Éducation  

La loi 96 aura pour effet d’éroder les choix des étudiants collégiaux, en référence au plafonnement des places dans les cégeps anglophones

Faux. Les étudiants francophones, allophones et anglophones pourront continuer de fréquenter les établissements collégiaux de leur choix.

Au cours des 20 dernières années, on remarque une tendance à la hausse du nombre d’étudiants dans le réseau collégial anglophone alors qu’on observe la tendance contraire dans le réseau collégial francophone. Les mesures mises en place par le gouvernement visent à renverser cette situation tout en conservant le libre choix des élèves.

L’objectif de la loi est notamment de s’assurer que la langue normale des études postsecondaires demeure le français au Québec.

Mythe no 3 Justice

La loi 96 rendra l’administration de la justice beaucoup plus lourde et plus lente. La nouvelle loi interférera également avec la nomination de juges bilingues à la Cour du Québec.

Faux. Ces critiques sont infondées. La loi 96 ne restreint ou ne nuit d’aucune façon aux droits linguistiques constitutionnels, en matière de législation et de justice. Toute personne pourra continuer de s’adresser aux tribunaux en français ou en anglais.

En ce qui concerne la nomination des juges, le fait de ne pas maîtriser une autre langue que la langue officielle, aussi consacrée langue de la justice au Québec, ne devrait pas constituer d’office une barrière pour accéder à la fonction de juge au Québec. Les modifications visent exclusivement à s’assurer que la maîtrise d’une autre langue ne soit plus exigée de façon quasi systématique pour accéder à la fonction de juge.

L’objectif du projet de loi est de s’assurer que l’état est exemplaire dans son usage de la langue française; un principe auquel ne doit pas déroger le système de justice.

Mythe no 4 – Office québécois de la langue française

La loi 96 va permettre à l’Office québécois de la langue française d’effectuer des perquisitions sans mandat.

Faux. L’OQLF ne fait actuellement ni fouilles, ni perquisitions, ni saisies et la nouvelle loi ne lui accorde pas de tels pouvoirs. L’Office dispose uniquement des pouvoirs d’enquête et d’inspection similaires à ceux d’autres entités administratives, comme la CNESST ou la Régie de l’assurance maladie du Québec.

L’objectif de la loi est de fournir à l’OQLF les outils nécessaires et adaptés aux réalités d’aujourd’hui pour s’assurer que les droits fondamentaux des Québécois en matière linguistique soient respectés.

Mythe no 5 – Enjeux autochtones 

La loi 96 va à l’encontre du droit des Premières nations et des Inuits d’assurer le maintien et le développement de leurs langues et cultures traditionnelles.

Faux. Aucune des dispositions de la loi 96 ne contrevient au droit inaliénable des Premières nations et des Inuits d’assurer le maintien et le développement de leurs langues et cultures traditionnelles, tel que le reconnaît la Charte de la langue française depuis 1977.

Le gouvernement a à cœur la réussite et le bien-être des jeunes autochtones. C’est d’ailleurs pourquoi il a investi près de 20 M$ en novembre pour favoriser la réussite et la persévérance des élèves autochtones. Protéger la langue française et protéger les langues autochtones ne s’opposent pas.

Mythe no 6 – Communications des immigrants avec l’État

La loi 96 obligera les immigrants à ne communiquer qu’en français avec l’État six mois après leur arrivée, sans exception.

Faux. Des exceptions sont prévues dans la loi 96 en matière de santé, de sécurité ou lorsque les principes de justice naturelle l’exigent. Depuis 1977, la loi 101 prévoit que l’intégration des personnes immigrantes doit se faire en français au Québec. Pourtant, près de 45 ans plus tard, nous constatons que seulement 53,7 % des allophones qui font un transfert linguistique le font vers le français.

La loi 96 vise à s’assurer que les personnes immigrantes qui s’établissent au Québec, s’intègrent dans la langue officielle et commune, le français. Ainsi l’État communiquera en français avec les personnes immigrantes dès leur arrivée, mais disposera d’une marge de manœuvre pour les situations particulières qui nécessiteraient l’usage d’une autre langue que le français durant les six premiers mois suivant cette arrivée. Précisons que cela ne représente pas un délai pour apprendre le français.

L’accès aux cours de francisation sera facilité et amélioré grâce à la création de Francisation Québec qui offrira, coordonnera et élaborera, entre autres, des services d’apprentissage du français, en classe, en milieu de travail, en ligne et sur les campus collégiaux et universitaires.

L’apprentissage de la langue commune ne peut qu’être bénéfique aux nouveaux arrivants, et ce, sur les plans personnel, social et professionnel.

Conclusion : la grande relance linguistique

La loi 96 marque le début d’une grande relance linguistique initiée par le gouvernement Legault. Laissons le mot de la fin au ministre Jolin-Barrette, qui s’exprimait ainsi à l’occasion de l’adoption du projet de loi :

« Nous avons aujourd’hui l’occasion de faire un autre bout de chemin. De réitérer une nouvelle fois, d’une seule voix, notre volonté de vivre en français afin que les prochaines générations se sentent elles aussi, concernées par le destin de notre nation.

Vive la langue française et vive le Québec! »