Le gouvernement de la CAQ a-t-il un bon plan en immigration ?


 Publié le 3 novembre 2023

Non seulement le gouvernement de la CAQ a un bon plan en immigration, mais son plan est historique ! En exigeant pour la première fois que tous les immigrants économiques parlent français, et en maintenant les seuils de 50 000 immigrants permanents par année, le gouvernement de la CAQ se donne les moyens de freiner le déclin du français au Québec et respecte la capacité d’accueil et d’intégration de la société québécoise. Voici 6 mesures tirées du plan de la CAQ en immigration :

  1. Maintenir la cible de 50 000 immigrants permanents/année pour 2024 et 2025 ;
  2. Rendre obligatoire la connaissance du français aux immigrants économiques avant leur admission ;
  3. Admettre en continu les étudiants francophones diplômés au Québec ;
  4. Conditionnaliser le renouvellement de permis de travail des travailleurs étrangers temporaires à la connaissance du français ;
  5. Accroître la connaissance du français chez les immigrants ;
  6. Réévaluer le plan en 2025.

1 — Maintenir la cible de 50 000 immigrants permanents/année pour 2024 et 2025

À la suite de consultations publiques, le gouvernement de la CAQ maintient sa cible annuelle à 50 000 immigrants permanents par année pour 2024 et 2025. Il respecte du même coup sa promesse électorale.

Le contexte actuel et l’augmentation rapide du nombre de résidents non permanents (travailleurs temporaires, étudiants internationaux et demandeurs d’asile) exercent une pression énorme sur la capacité d’accueil et d’intégration des immigrants au Québec. En raison du manque de logements et de la pénurie de main-d’œuvre, entre autres, une hausse trop brusque et élevée du nombre d’immigrants permanents se ferait au détriment d’une intégration réussie.

En maintenant sa cible et sans compromettre la prospérité du Québec, le gouvernement de la CAQ fait preuve de prudence et adopte une attitude responsable à l’égard de l’immigration permanente, comme le recommandait le Commissaire de la langue française dans son mémoire.

2 — Rendre obligatoire la connaissance du français aux immigrants économiques avant leur admission

À l’heure actuelle, l’usage exclusif du français diminue au Québec, alors que l’usage conjoint du français et de l’anglais dans différents lieux publics, dont au travail, dans l’affichage commercial et comme langue d’accueil dans les services, augmente. Nous avons le devoir de lutter contre le déclin du français, pour l’avenir de la nation québécoise.

L’immigration est un des leviers qui permet d’assurer la vitalité et la pérennité du français au Québec. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ a rendu la connaissance du français obligatoire pour les immigrants économiques (travailleurs qualifiés, gens d’affaires et autres) qui souhaitent s’installer sur le territoire québécois.

Depuis juin 2023, seuls les immigrants qui déclarent une connaissance minimale du français de niveaux 5 à l’écrit et 7 à l’oral peuvent venir s’installer au Québec de manière permanente. C’est la première fois qu’un gouvernement québécois va aussi loin : jamais le Parti québécois ni le Parti libéral, n’ont osé faire de la connaissance du français une condition pour s’installer au Québec comme immigrant économique.

Avec cette mesure du gouvernement de la CAQ, la proportion d’immigrants économiques connaissant le français augmentera. De 81 % en 2023, elle passera à 89 % en 2024 et à 93 % en 2025. D’ailleurs, ces proportions seront probablement plus élevées, parce qu’elles ne considèrent pas les admissions des personnes sélectionnées dans le volet « Diplômés du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ).

3 — Admettre en continu les étudiants francophones diplômés au Québec

Parallèlement au seuil annuel de 50 000 immigrants permanents, le Québec admettra en continu les étudiants diplômés d’universités québécoises dans un programme francophone (ou qui ont eu un parcours académique dans notre langue, comme les étudiants français).

Concrètement, les quelque 6 500 diplômés francophones du PEQ en 2024 ont le profil idéal pour notre immigration. Ils parlent le français et ils détiennent un diplôme du Québec, ce qui ne pose pas d’enjeu de reconnaissance des compétences. Ils ont étudié ici plusieurs années, occupent déjà un logement et sont prêts à travailler. Ils sont donc déjà intégrés au Québec, et représentent un atout pour notre société et notre économie.

Grâce à leur admission en continu, le gouvernement de la CAQ haussera la part de la sélection québécoise de l’immigration, la part de l’immigration économique et, surtout, la part des immigrants qui connaissent le français, car la connaissance du français est une condition de sélection du PEQ.

4 — Conditionnaliser le renouvellement de permis de travail des travailleurs étrangers temporaires à la connaissance du français

Bien que la pénurie de main-d’œuvre exige de faire appel à l’immigration temporaire, l’augmentation importante des travailleurs étrangers temporaires (TET) au cours des dernières années est préoccupante, notamment parce qu’il n’y a aucune exigence en matière de connaissance du français lors de leur sélection. D’autant plus que les TET parlent souvent l’anglais plutôt que le français, comme l’a rappelé le Commissaire à la langue française.

En conséquence, le gouvernement de la CAQ rendra le renouvellement des permis de travail des TET conditionnel à la connaissance du français. Les travailleurs agricoles ne seront pas soumis à cette exigence, puisqu’ils sont ici pour une courte période et contribuent à notre autonomie alimentaire.

Après trois ans de séjour au Québec, les TET du Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET) qui souhaitent renouveler leur permis de travail devront démontrer une connaissance du français de niveau 4 à l’oral, ce qui leur permettra de s’exprimer en français dans l’espace public au quotidien.

En 2022, 21 525 travailleurs temporaires avaient un permis de travail valide du PTET, sans compter les travailleurs agricoles. Tous ceux d’entre eux qui voudront obtenir un renouvellement de leur permis après trois ans de séjour devront apprendre le français s’ils ne le connaissent pas déjà. Les employeurs devront également soutenir leur francisation, notamment en leur allouant des créneaux horaires pour l’apprentissage du français pendant leurs heures de travail.

C’est la première fois de l’histoire du Québec qu’un gouvernement impose des exigences et des mesures de francisation aux immigrants temporaires, et c’est le gouvernement de la CAQ qui a le courage de le faire.

5 — Accroître la connaissance du français chez les immigrants

Avec l’adoption du projet de loi 96 en 2022, le gouvernement de la CAQ a créé Francisation Québec, un guichet unique offrant notamment des services de francisation aux immigrants résidant déjà au Québec, à ceux qui ne sont pas encore arrivés sur le territoire ou encore à ceux qui y sont temporairement.

Depuis que la CAQ est au pouvoir, jamais le Québec n’a autant francisé ses immigrants. De 28 086 immigrants francisés en 2017-2018, on est passé à 46 855 en 2022-2023. C’est une augmentation de plus de 66 % !

Considérant la demande sans cesse grandissante pour la francisation, le travail continue. Cet appétit témoigne du succès du guichet unique et de l’approche du gouvernement de la CAQ.

6— Réévaluer le plan en 2025

Alors que les gouvernements réévaluent habituellement leur plan d’immigration aux quatre ans, le gouvernement de la CAQ réévaluera plutôt le sien dans deux ans, dès 2025. Cette approche permettra une plus grande flexibilité pour considérer l’évolution de la situation linguistique et le nombre de résidents non permanents. Cela permettra également d’évaluer l’impact des différentes mesures mises en place pour renforcer la connaissance du français et l’intégration des immigrants.

Conformément à la vision pragmatique de la CAQ, ce plan en immigration sur deux ans est prudent.

Conclusion

Le plan du gouvernement de la CAQ en immigration respecte la capacité d’accueil et d’intégration du Québec. Il est équilibré et prudent. Il est aussi historique, car c’est la première fois qu’un gouvernement ose exiger de tous les immigrants économiques permanents une connaissance du français, ainsi qu’à certains immigrants temporaires. Ces mesures auront un effet positif sur la connaissance du français chez les immigrants et contribueront à freiner le déclin du français au Québec.

Le gouvernement de la CAQ est celui qui en a fait le plus pour la langue française depuis celui de René Lévesque. Et il est déterminé à ce que le Québec demeure une nation francophone, prospère et accueillante.

Est-ce que les choses s’améliorent en santé avec le gouvernement de la CAQ?


 Publié le 22 septembre 2023

La réponse est oui et c’est impressionnant. Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais voici 10 avancées concrètes qui donnent un meilleur accès et de meilleurs services de santé pour les Québécois:

  1. Une prise en charge par un groupe de médecine familiale pour 735 000 Québécois de plus
  2. Pour éviter d’aller à l’urgence, une prise en charge rapide grâce au Guichet d’accès à la première ligne – GAP
  3. La formation et le recrutement de préposés aux bénéficiaires
  4. L’ouverture des premières maisons des aînés
  5. Plus de services offerts par les infirmières et les pharmaciens
  6. Une entente pour le rattrapage des chirurgies en attente depuis la pandémie
  7. La conversion des centres de vaccination en points de services locaux
  8. Une diminution de la liste d’attente en santé mentale chez les enfants
  9. Une réduction de moitié du recours au temps supplémentaire obligatoire
  10. Une gestion des données moins lourdes pour le patient

735 000 Québécois de plus pris en charge par un groupe de médecine familiale

Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Il s’agit d’un progrès exceptionnel, réalisé grâce à la collaboration entre le gouvernement et les médecins de famille. Le ministre Dubé ne compte pas s’arrêter là, et continue de travailler pour que chaque Québécois puisse être suivi par le bon professionnel de la santé au bon moment.

Une prise en charge rapide grâce au Guichet d’accès à la première ligne

En septembre 2022, le gouvernement de la CAQ a lancé le Guichet d’accès à la première ligne (GAP), un service téléphonique qui permet d’obtenir des conseils en santé, mais aussi un rendez-vous si une consultation est nécessaire. L’objectif c’est de donner une porte d’entrée au réseau de la santé sans que les Québécois soient obligés d’aller à l’urgence. Le GAP permet aux personnes sans médecin de famille d’avoir accès à des services de première ligne, de telle sorte que le pourcentage de la population ayant accès à ces services est passé de 78% à 90% depuis son lancement. C’est une mesure concrète, avec des résultats exceptionnels, pour que toujours plus de Québécois aient accès à des soins de première ligne. Maintenant, il faut travailler à réduire le temps d’attente.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux 2

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

La formation et le recrutement de préposés aux bénéficiaires

La rareté de main-d’œuvre est l’un des défis les plus importants pour notre système de santé. En mai 2023, le gouvernement de la CAQ a remis sur pied une formation accélérée de préposés aux bénéficiaires d’ici la fin de l’année, à l’image de celles qui avaient été offertes durant la pandémie. Cette nouvelle formation dure 3 mois, et vient avec une bourse d’études de 12 000 $. En date du mois d’août de cette année, 10 000 Québécois ont manifesté de l’intérêt pour la formation.

Plus de 2500 candidats ont déjà été sélectionnés

Les candidats sélectionnés apporteront des renforts bienvenus aux préposés qui effectuent un travail exceptionnel auprès de nos aînés, que ce soit en CHSLD et dans les maisons des aînés. Cette initiative est l’une des nombreuses actions de l’Opération main-d’œuvre lancée par le gouvernement pour trouver davantage d’employés dans les secteurs prioritaires.

L’ouverture des premières maisons des aînés

Les maisons des aînés et maisons alternatives sont un engagement phare du gouvernement de la CAQ, qui vise à offrir des milieux de vie de qualité pour les aînés du Québec, où on se sent presque comme à la maison. Ce sont des maisons chaleureuses, qui offrent de l’intimité aux résidents et qui sont pensées pour accueillir les proches.

Maisons des aînés et maisons alternatives

Source : Québec.ca

En novembre 2022, la ministre Sonia Bélanger a inauguré la toute première maison des aînés et alternatives à Sherbrooke. En date d’août 2023, 17 maisons des aînés ont été construites dans 8 régions du Québec, et 29 autres sont à venir d’ici 2026. Avec ces nouveaux milieux de vie, la CAQ améliore concrètement la vie de milliers d’aînés.

On entend bien sûr souvent les oppositions qui prétendent que le gouvernement devrait seulement investir dans les soins à domicile, mais c’est une affirmation absurde. D’abord parce que le gouvernement de la CAQ a investi beaucoup d’argent dans les soins à domicile, mais surtout parce les deux services sont complémentaires. Les personnes en CHSLD ont besoin d’un niveau de soins qu’on ne peut offrir à domicile.

Plus de services offerts par les infirmières et les pharmaciens

Pour permettre à tous les Québécois d’obtenir les soins dont ils ont besoin et désengorger les urgences, il est essentiel de faire de l’hôpital un dernier recours, et d’ouvrir d’autres portes pour des besoins courants. C’est ce que fait le gouvernement de la CAQ en ouvrant des cliniques d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS). Il y a déjà sept cliniques d’ouvertes et on prévoit en avoir 23 dans les cinq prochaines années. Ces cliniques peuvent compter sur une équipe d’infirmières praticiennes spécialisées, d’infirmières cliniciennes et d’infirmières auxiliaires capables de s’occuper de problèmes de santé courants, aigus ou chroniques. Depuis 2021, les IPS, qui détiennent une maîtrise en sciences infirmières, peuvent notamment diagnostiquer des maladies, prescrire des examens diagnostiques, prescrire la médication, déterminer des traitements médicaux et effectuer des suivis de grossesse sans la surveillance d’un médecin.

En plus des infirmières, le gouvernement permet aussi aux pharmaciens d’offrir davantage de services aux Québécois. Depuis 2023, ils peuvent offrir des consultations et des suivis médicaux pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, d’asthme ou de la maladie pulmonaire obstructive chronique. En élargissant aux pharmaciens ces responsabilités qui étaient réservées aux seuls médecins et infirmières, les Québécois peuvent profiter davantage de l’expertise considérable de ces professionnels de la santé, et s’éviter une visite à la clinique ou à l’hôpital.

Une entente pour le rattrapage des chirurgies en attente depuis la pandémie

En mai 2023, le ministre Christian Dubé a signé une entente avec la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) pour rattraper le retard dans les chirurgies en attente qui s’était accumulé pendant la pandémie. En effet, la pandémie a fait en sorte que le nombre de patients en attente d’une chirurgie depuis plus d’un an est passé d’environ 2600 en janvier 2020 à un pic de 22 000 en septembre 2022. Le gouvernement et la FMSQ se donnent jusqu’à la fin 2024 pour revenir au niveau pré-COVID, soit 2500 chirurgies en attente, mais la liste d’attente a déjà fondu de 22 000 à environ 14 600 en date d’août 2023.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

La conversion des centres de vaccination en points de services locaux

Toujours dans l’idée d’offrir aux Québécois plus d’endroits de proximité où obtenir des services, le gouvernement de la CAQ a décidé de transformer les centres de vaccination ouverts pendant la pandémie en points de services locaux plutôt que de les démanteler. En plus de continuer la vaccination contre la COVID-19, l’influenza et le zona ainsi que la distribution de tests de dépistage rapides, ces établissements pourront faire des prélèvements sanguins, de selles et d’urine, ainsi que dépister des infections. Les rendez-vous se prendront toujours sur le site web Clic Santé.

Alors que la saison des virus approche, ces points de services locaux offriront une nouvelle alternative à l’urgence ou la clinique pour les patients, et permettront d’obtenir des services plus rapidement. Situés à l’extérieur des établissements habituels du réseau de la santé, ces sites permettent de rapprocher les services de la population, et ce, aux quatre coins du Québec.

Une diminution de la liste d’attente en santé mentale chez les jeunes

Le ministre responsable de la santé mentale, Lionel Carmant, a réussi un véritable exploit en réduisant la liste d’attente pour des services dans ce domaine.  L’accès aux services en santé mentale demeure un défi important pour le système de santé québécois, notamment en raison de la hausse des demandes due à la pandémie. Le gouvernement agit pour combler ces besoins, notamment en faisant de la prévention chez les jeunes. Par exemple, HORS-PISTE, un programme qui vise à sensibiliser les élèves du primaire et du secondaire aux symptômes d’anxiété et de dépression, et les Aires ouvertes, qui offrent des services en santé mentale sans rendez-vous aux jeunes de 12 à 25 ans à travers le Québec.

Ces initiatives ont permis de diminuer la liste d’attente en santé mentale chez les jeunes de plus de 20%, alors que le nombre de jeunes en attente de services a chuté d’environ 8 000 à environ 6 000. Il s’agit d’un premier pas important pour offrir des services en santé mentale à tous les Québécois qui en ont besoin.

Une réduction de moitié du recours au temps supplémentaire obligatoire

Bien qu’il puisse être nécessaire dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le temps supplémentaire obligatoire demeure une pratique exceptionnelle qui doit être réduite autant que possible, pour faire du réseau de la santé un employeur de choix, qui valorise la conciliation travail-famille et attire ainsi plus d’employés.

Performance du réseau de la santé et des services sociaux 4

Source : Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux

Le Plan santé a permis, depuis janvier 2023, de réduire de moitié le recours au temps supplémentaire obligatoire dans les urgences du Québec. À l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont par exemple, c’est la première fois en 25 ans qu’il n’y a pas eu de temps supplémentaire obligatoire en été. Parmi les raisons de ce succès, il y a notamment la collaboration régionale avec les autres hôpitaux environnants ainsi que l’autogestion des horaires des infirmières. Ces progrès sont prometteurs, et permettent d’envisager, à terme, la fin du temps supplémentaire obligatoire.

Une gestion des données moins lourdes pour le patient

Par le passé, lorsque leur dossier médical passait d’un professionnel de la santé à un autre, ou d’un établissement à un autre, les patients québécois faisaient face à des délais puisqu’ils devaient donner leur autorisation chaque fois que leur dossier changeait de mains. En enlevant une étape administrative, la nouvelle loi du ministre Dubé entrera en vigueur en avril 2024 et permettra désormais de consulter un professionnel, puis un autre dans une région différente, et que les renseignements suivent le patient. Il sera aussi possible pour les Québécois de voir quels professionnels de la santé ont consulté leur dossier.

Avec cet allègement concret des procédures, les patients du Québec pourront obtenir des soins plus rapidement, sans devoir s’assurer que leurs données soient bien transférées aux établissements ou aux professionnels, puisqu’elles le sont automatiquement. C’est un gain réel en efficacité, qui aide tout le monde.

Le Plan Santé de Christian Dubé, des réussites concrètes pour tous les Québécois

Depuis l’arrivée de la Coalition Avenir Québec au pouvoir, le réseau de la santé devient plus efficace et plus humain, afin de mieux servir tous les Québécois. Grâce au Plan santé, on voit maintenant des améliorations concrètes, à la fois dans la rapidité d’accès aux soins, la multiplication des services offerts hors des hôpitaux, ainsi que le recrutement et le traitement des employés du réseau. Les ministres Lionel Carmant et Sonia Bélanger obtiennent aussi des résultats concrets pour nos aînés, pour nos jeunes et pour la santé mentale.

Peu de gouvernements ont autant fait que celui de la CAQ pour changer le réseau de la santé pour le mieux. Un an après le dépôt du Plan santé, Christian Dubé poursuit son travail, avec l’appui du réseau, et dépose son Projet de loi 15 afin de rendre plus efficace le réseau de la santé. On le fait pour les patients et pour tout le personnel du réseau de la santé. Le statuquo en santé, ce n’est pas une option.

 

 

Le Québec, fier d’être à l’avant-garde de l’égalité entre hommes et femmes


 Publié le 10 mars 2023

En cette Journée internationale des droits des femmes, c’est le moment de faire le point sur le statut des femmes au Québec et dans le monde. Bien qu’il reste du chemin à faire pour atteindre l’égalité, le Québec peut être fier de se placer à l’avant-garde à l’échelle du monde en matière de droits des femmes.

Grâce à nos politiques sociales et à nos valeurs communes d’égalité entre les sexes, les Québécoises bénéficient de nombreux acquis que nous devons continuer de renforcer ensemble :

  1. Le 2e taux d’emploi des femmes le plus élevé au monde;
  2. Une équité salariale avantageuse entre femmes et hommes;
  3. Un meilleur soutien pour les mères monoparentales;
  4. De grandes avancées contre les violences sexuelles et conjugales;
  5. La laïcité pour protéger les droits des femmes;
  6. Une protection solide du droit à l’avortement.

Les femmes québécoises ont le 2e taux d’emploi le plus élevé au monde

Selon les chiffres de l’OCDE, le Québec est le 2e endroit dans le monde où les femmes ont le taux d’emploi le plus élevé (83,4 %), tout juste derrière la Suède (83,7 %) et loin devant la moyenne des pays de l’OCDE (70,20 %).

Concernant l’écart entre le taux d’emploi des hommes et des femmes, le Québec est l’endroit dans le monde où il est le plus bas! (OCDE)

Il s’agit d’une grande fierté pour notre nation, comme l’accès à l’emploi a historiquement permis aux femmes de s’épanouir pleinement et de bénéficier d’une indépendance financière. Notre système de centres de la petite enfance (CPE) est largement responsable de cet acquis social précieux que nous devons conserver.

Pour le gouvernement de la CAQ, poursuivre le développement du réseau des CPE et des autres services de garde est une priorité, afin que toujours plus de femmes puissent intégrer le marché du travail. En 2021, nous avons lancé le Grand chantier pour les familles, la plus grande initiative depuis le début des années 2000 pour améliorer la vie des familles.

Des investissements de plus de 3 milliards de dollars en petite enfance permettront de :

  • Créer 37 000 nouvelles places en service de garde éducatif à l’enfance (SGEE).
  • Faire en sorte que chaque enfant du Québec ait une place en garderie subventionnée, en complétant le réseau d’ici mars 2025.
  • Convertir des places non subventionnées en places subventionnées. Un projet pilote sur 3500 places a été lancé en 2020 par l’ancien ministre de la Famille, Mathieu Lacombe.
  • Rendre disponibles des services de garde de soir, de nuit et de fin de semaine; une avancée majeure en conciliation travail-famille pour les parents aux horaires atypiques.

Le Québec toujours plus près de l’équité salariale

En 1997, le Québec adoptait la Loi sur l’équité salariale, une législation qui a permis de réduire grandement l’écart de salaire entre les hommes et les femmes, passant de 15,8 % à 8,1 % en 2020. À ce jour, le Québec se démarque à l’échelle canadienne et affiche un des plus bas écarts de salaires entre les sexes en Amérique du Nord.

Dans son premier mandat, le gouvernement de la CAQ a augmenté de manière importante les salaires dans les professions majoritairement féminines. Les nouvelles enseignantes touchent désormais un salaire d’entrée de 52 954 $, une hausse de près de 15 % par rapport au précédent salaire d’entrée de 46 115 $ en 2019. Quant aux préposées aux bénéficiaires, elles touchent maintenant 49 000 $ par année, soit un salaire horaire de 26 $ de l’heure. Les éducatrices en services de garde ont également reçu une augmentation historique allant jusqu’à 18 % sur 3 ans.

Ces professions n’ont pas été rémunérées à leur juste valeur par le passé, et nous devons démontrer une sensibilité particulière pour ces emplois principalement féminins afin de resserrer toujours davantage l’écart salarial entre les femmes et les hommes. Ces augmentations de salaire importantes vont encore réduire l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

Un meilleur soutien pour les mères monoparentales

Les pensions alimentaires constituent une source de revenus indispensable pour les mères monoparentales, qui doivent s’occuper de leurs enfants. Depuis 1995, le Québec donne l’exemple en prélevant automatiquement les pensions alimentaires sur la paye des parents concernés, afin de permettre à celles qui en ont besoin de toucher ces montants plus facilement.

Dès le 1er avril 2023, le gouvernement de la CAQ augmentera l’exclusion des revenus de pension alimentaire pour enfants à charge dans les programmes d’assistance sociale, qui passera de 350 $ à 500 $ par enfant à charge, chaque mois. Ainsi, ce montant sera exclu du calcul des prestations d’aide sociale et d’aide financières aux études, ainsi que pour l’accès à l’aide juridique. C’est un changement concret qui permettra aux parents à revenus moins élevés, dont une majorité est des femmes, de mieux subvenir aux besoins de leur famille.

En 2023, les pensions alimentaires seront indexées de 6,5 % pour compenser l’augmentation du coût de la vie, soit l’indexation la plus importante en 10 ans. Ainsi, les prestataires auront les moyens pour continuer de prendre soin de leurs enfants malgré la période d’inflation que nous traversons présentement.

De grandes avancées contre les violences sexuelles et conjugales

Depuis 2018, le gouvernement de la CAQ a agi sur de nombreux fronts pour lutter contre les violences envers les femmes. Plus de 510 millions de dollars ont été investis pour lutter contre la violence conjugale, dont un plan d’action déposé en mars 2021 disposant d’un budget historique de 223 millions de dollars sur 5 ans. Dès le printemps 2022, le gouvernement a déployé des bracelets antirapprochements pour protéger les victimes de violence conjugale, une initiative d’avant-garde qui permet d’alerter les autorités policières lorsqu’un contrevenant s’approche de sa victime.

Notre gouvernement a également mis sur pied le Tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale, qui permettra d’accompagner plus efficacement les victimes et de répondre à leurs besoins. Il s’agit d’une étape majeure, qui affirme clairement qu’au Québec, c’est une priorité de lutter contre la violence sexuelle et la violence conjugale.

La laïcité, un rempart pour protéger les droits des femmes

Historiquement, au Québec comme ailleurs, la laïcité a permis de nombreux progrès pour les droits des femmes. La Révolution tranquille et la laïcisation progressive de nos institutions à partir des années 1960 sont allées de pair avec une autonomie toujours plus grande pour les Québécoises, qu’il nous faut chérir aujourd’hui plus que jamais.

Alors que les femmes iraniennes manifestent pour leurs droits face à un régime théocratique, nous devons maintenir fermement la séparation entre l’Église et l’État, qui permet de consolider l’égalité de tous les citoyens, peu importe leur sexe ou leurs croyances, tout en laissant la liberté aux citoyens de pratiquer ou non une religion dans la sphère privée. Le Québec a d’ailleurs réaffirmé sa profonde conviction dans l’égalité entre les femmes et les hommes en 2019, en adoptant la Loi sur la laïcité de l’État.

L’égalité entre hommes et femmes est une valeur fondamentale pour tous les Québécois, et elle ne doit pas être compromise par l’intrusion du religieux dans la sphère étatique. Si la Loi 21 fait aujourd’hui consensus chez une large majorité de Québécoises et de Québécois, c’est entre autres parce qu’elle constitue un rempart important pour protéger les droits des femmes.

Une protection solide du droit à l’avortement

Le droit de disposer de son corps est un droit fondamental et il se doit d’être protégé fermement contre ceux qui voudraient y porter atteinte, par exemple en interdisant aux femmes le droit à l’avortement. Considérant la triste remise en cause de ce droit aux États-Unis, avec le renversement par la Cour suprême du jugement Roe vs Wade, nous devons rappeler que le Québec a été à l’avant-garde dans la lutte pour le droit à l’avortement, et qu’il le demeurera dans l’avenir.

Dès 1967, malgré le cadre législatif canadien qui l’interdisait, l’État québécois a commencé à financer une première clinique de planification des naissances. En 1976, le Québec a déclaré l’arrêt des poursuites contre le Dr Henry Morgentaler et contre les médecins qui pratiquent des avortements hors des seuls hôpitaux accrédités, afin que la procédure puisse se pratiquer en clinique. C’est en 1988 que le gouvernement fédéral a emboité le pas au Québec en décrétant que l’avortement était une procédure médicale essentielle dont le financement doit être assuré par les programmes provinciaux d’assurance maladie.

Comme le montre ce sondage, les Québécois sont les plus enclins au Canada à défendre le droit des femmes de disposer de leur corps. Nous devons être fiers de ce consensus social qui fait du Québec l’une des nations les plus progressistes du monde en matière de droits des femmes.

Célébrons les Québécoises!

En cette Journée internationale des droits des femmes, il est important de constater les progrès qui ont été faits au Québec dans les dernières décennies vers l’égalité entre femmes et hommes. Notre nation est à l’avant-garde pour le taux d’emploi, l’équité salariale, la lutte contre la violence conjugale et sexuelle, la laïcité et la protection du droit à l’avortement, et nous devons continuer d’en faire davantage pour que toutes les Québécoises puissent s’épanouir pleinement.

Pour la CAQ comme pour les Québécois, l’égalité entre hommes et femmes est une valeur fondamentale, que nous devons continuer de défendre chaque jour.

La CAQ en environnement : meilleur bilan de l’histoire?


 Publié le 20 mai 2022

Mon interlocuteur était interloqué. Un sympathisant de la CAQ et de François Legault, il venait de me dire : « La seule affaire, c’est en environnement, où vous pourriez vous forcer plus. » Je lui ai répondu que s’il regardait les faits, il se rendrait compte que le gouvernement Legault a probablement le meilleur bilan de l’histoire en environnement. Une chose est certaine, le gouvernement de la CAQ en a fait plus en quatre ans que les deux précédents en quinze ans!

Sept faits le démontrent clairement :

  1. Premier gouvernement de l’histoire à adopter un plan chiffré et financé pour combattre les changements climatiques. Plan assorti du plus important budget vert jamais vu, pas moins de 7,6 milliards de dollars.
  2. Signature avec New York du plus important contrat d’exportation de notre électricité verte. Cette entente va rapporter des milliards de dollars et réduire les émissions de GES de plusieurs dizaines de millions de tonnes, ce qui équivaut à retirer 500 000 voitures des rues de la ville.
  3. Le gouvernement qui a lancé le plus grand nombre de projets de transport collectif électrique depuis 30 ans, avec des investissements records de 43,8 milliards de dollars. Après trois décennies de promesses, il aura fallu le gouvernement de la CAQ pour enfin lancer les travaux de prolongement de la Ligne bleue du Métro de Montréal.
  4. Le Québec est devenu un des rares États dans le monde à avoir renoncé formellement à rechercher et extraire des hydrocarbures (pétrole ou gaz) de son sol en rejoignant le groupe Beyond Oil and Gas.
  5. Premier gouvernement qui a le courage d’affronter les lobbys en élargissant la consigne à tous les contenants en carton, en métal, en plastique et en verre (y compris les bouteilles de vin de la SAQ).
  6. En protégeant 17 % de notre territoire, le gouvernement de la CAQ a fait passer le Québec de cancre à leader mondial dans le domaine. Le Québec devient ainsi l’endroit au Canada ayant la plus vaste superficie d’aires protégées au Canada, dont l’île Anticosti, un joyau de notre patrimoine naturel.
  7. Premier gouvernement à exiger la traçabilité des sols contaminés afin de faire cesser les déversements illégaux sur nos terres agricoles et mettre fin à la mainmise du crime organisé dans ce domaine.

Mon interlocuteur n’en revenait pas : « OK, c’est vrai. Je n’avais pas réalisé que le gouvernement de la CAQ en avait fait autant! Il me semble que tout ce qu’on entend c’est des critiques. Ça laisse l’impression que le Québec ne fait rien pour l’environnement. »

Et pourtant. À notre connaissance, aucun autre État en Amérique du Nord n’en fait autant en matière d’environnement. Même si le Québec a déjà le meilleur bilan en ce qui a trait aux émissions de GES, comme le montre ce graphique, il continue d’avoir un des plans les plus ambitieux du continent :

Évidemment, on peut toujours faire mieux et c’est ce que le gouvernement a comme objectif. Chaque année, il révise la mise en œuvre du Plan pour une économie verte en ajoutant de nouveaux moyens pour le rendre plus efficace.

Le gouvernement de la CAQ a un parti-pris, celui de réduire les émissions de GES tout en enrichissant le Québec. Pendant ce temps, les oppositions se sont lancées dans la surenchère en matière d’objectifs de réduction de GES, Québec solidaire allant même jusqu’à promettre une réduction de 55 % de nos émissions d’ici 2030. Par contre, ce parti se garde bien de préciser par quels moyens il y arriverait.

Si les solidaires refusent de nous dire comment on peut réduire nos émissions de 55 % en moins de 8 ans, c’est parce qu’ils savent bien que ça ne passerait pas dans la population. Pour atteindre une telle cible, il faudrait augmenter énormément les taxes sur l’essence et sur les autos. Il faudrait aussi fermer des usines ou des fermes.  Même en éliminant complètement les transports – autos, camions, trains, avions – on n’y arriverait pas En plus, il faudrait accepter de décourager la population et de plonger le Québec dans une profonde récession sur une longue période. On voit tout de suite que c’est complètement irréaliste.

La prochaine fois que vous verrez un élu de Québec solidaire critiquer les efforts du gouvernement de la CAQ dans la lutte aux changements climatiques, demandez-lui où est son plan pour réduire nos émissions de 55 % en moins de 8 ans…

L’urgence climatique est bien réelle et le Québec doit contribuer à la mesure de ses moyens aux efforts de réduction des GES. Le gouvernement de la CAQ a un plan rigoureux, réaliste et modéré pour réussir la transition énergétique sans appauvrir les Québécois. Avec son plan, le Québec est en bonne voie de devenir un leader mondial de l’économie verte.