137 M$ pour la mise en œuvre du Plan d’action gouvernemental en économie sociale 2020-2025


 Publié le 30 novembre 2020
 

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, a dévoilé aujourd’hui le Plan d’action gouvernemental en économie sociale (PAGES) 2020-2025. En tout, 137 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années pour soutenir sa mise en œuvre. De ce montant, 15 millions de dollars serviront à favoriser la relance.

Le PAGES vise trois objectifs :

  • mobiliser les entreprises d’économie sociale pour accroître leur réponse aux besoins de la population;
  • stimuler l’innovation dans leurs pratiques d’affaires et leurs investissements;
  • mettre en valeur l’entrepreneuriat collectif comme moyen de créer de la richesse au bénéfice de tous.

Il appuiera, entre autres, la réalisation de projets innovants en lien avec quatre grandes priorités :

  • la réponse au défi démographique;
  • l’innovation et les technologies;
  • l’autonomie alimentaire;
  • l’économie circulaire et l’environnement.

À terme, le PAGES 2020-2025 devrait générer des investissements de 520 millions de dollars alors que 3 500 activités d’accompagnement et de financement seront offertes aux entreprises d’économie sociale partout au Québec d’ici 2025.

En tout, 25 mesures sont ainsi prévues dans le cadre de ce plan pour :

  • renforcer le continuum de services d’accompagnement spécialisé;
  • accentuer la reprise collective d’entreprises;
  • intensifier le développement de secteurs stratégiques;
  • accroître l’adoption de pratiques d’affaires innovantes;
  • stimuler la capitalisation et l’investissement;
  • sensibiliser la population à l’entrepreneuriat collectif;
  • faciliter l’acquisition et le transfert de connaissances en économie sociale.

Ce plan renforcera les partenariats entre le gouvernement et l’écosystème québécois de l’entrepreneuriat collectif, y compris les intervenants des milieux coopératif et mutualiste et ceux des organismes à but non lucratif en économie sociale. Il accentuera aussi la synergie avec les acteurs locaux et régionaux de tous les secteurs afin d’optimiser les retombées des entreprises d’économie sociale.

« En offrant des produits et des services qui répondent aux besoins des individus et des collectivités, les entreprises d’économie sociale contribuent à la vitalité socioéconomique des communautés de toutes les régions du Québec. Animées par des valeurs de solidarité, de participation citoyenne et de partage des ressources, elles mettent les citoyens au cœur de leurs décisions. Le PAGES 2020-2025 permettra à ces entreprises et à l’ensemble des intervenants qui font vivre l’économie sociale au Québec d’accroître la portée de leurs actions, si essentielles au développement régional. Elles contribueront à relever des défis de société majeurs, comme le vieillissement de la population et l’autonomie alimentaire, des enjeux devenus prioritaires dans le contexte actuel. »

-Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« L’entrepreneuriat collectif constitue un véritable moteur de développement économique pour le Québec, particulièrement pour les régions. Avec le PAGES 2020-2025, nous souhaitons accroître les retombées économiques de l’économie sociale en misant sur les capacités d’innovation de ses entreprises. Nous nous donnons également les moyens de continuer à attirer des gens partout sur le territoire du Québec, en plus d’encourager la production, la transformation et la consommation locales. »

-Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

Faits saillants :

  • Le Québec compte 11 200 entreprises d’économie sociale. Elles emploient 220 000 personnes et génèrent des revenus de 47,8 milliards de dollars annuellement.
  • Ces entreprises peuvent prendre la forme de coopératives, de mutuelles ou d’organismes à but non lucratif.
  • Présentes dans toutes les régions, elles offrent des produits et des services qui répondent aux besoins des communautés et à des enjeux de société, comme le vieillissement de la population.
  • Les entreprises d’économie sociale évoluent dans des secteurs d’activité variés, notamment les soins à la personne, les services marchands de proximité, l’agroalimentaire, la foresterie, le tourisme, la culture, l’habitation ainsi que la finance et les assurances.

Pour consulter le PAGES 2020-2025 et en savoir plus sur l’économie sociale, visitez le www.economie.gouv.qc.ca/economie-sociale.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/November2020/30/c8308.html

Croissance des serres au Québec


 Publié le 27 novembre 2020
 

Afin de soutenir l’alimentation locale au bénéfice des consommateurs, de même que pour augmenter l’autonomie alimentaire du Québec, le gouvernement met en œuvre la Stratégie de croissance des serres 2020‑2025. À terme, cette stratégie permettra de doubler le volume de la culture des fruits et des légumes en serre en misant sur des sources d’énergie renouvelables reconnues pour leur faible empreinte environnementale.

Pour soutenir le développement des entreprises serricoles, certaines mesures sont instaurées dès 2020-2021 :

  • Nouvelle Initiative ministérielle pour le développement des serres et des grands tunnels : s’adresse aux entreprises qui désirent prolonger leur période d’activité et de production, diversifier l’offre de leurs produits et prendre de l’expansion sur les marchés locaux;
  • Nouveau Programme de soutien au développement des entreprises serricoles : destiné aux entreprises qui fournissent les marchés régionaux ou nationaux et qui désirent accroître leurs volumes de production ou diversifier l’offre de leurs produits;
  • Programme d’aide financière pour favoriser le développement des serres : permet de soutenir les investissements majeurs des entreprises en leur consentant une réduction mensuelle de leur facture d’électricité. Ce programme a été bonifié. Ainsi, le rabais d’électricité sera doublé, de 20 % à 40 %, jusqu’à concurrence de 40 % des investissements admissibles.
  • Nouveau Programme d’extension du réseau triphasé : mis en place par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles pour soutenir les projets qui nécessitent l’extension du réseau triphasé de distribution d’électricité. Il vise à mieux desservir certaines régions rurales et à favoriser la réalisation de projets porteurs dans le secteur agricole et agroalimentaire.

Un appel à projets pour une chaire de recherche ou d’enseignement est prévu en vue de stimuler le développement de la recherche de pointe et de l’offre de formation pour une main-d’œuvre hautement qualifiée.

Enfin, un appel de projets de recherche particulier visant à concevoir des solutions technologiques appropriées à l’industrie serricole sera lancé. Il permettra notamment de mobiliser les organismes de recherche, les entreprises d’ingénierie et les fabricants d’équipement, tout en stimulant les partenariats.

La Stratégie contribuera à l’atteinte de la cible d’augmenter de 10 milliards de dollars le contenu québécois dans les produits bioalimentaires achetés au Québec prévue dans la Politique bioalimentaire 2018-2025 — Alimenter notre monde.

15 M$ pour la requalification de la main-d’œuvre


 Publié le 26 novembre 2020
 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, lance le Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF), une mesure ambitieuse de 114,6 millions de dollars, pour accompagner un plus grand nombre d’individus dans leur processus de requalification ou de rehaussement de leurs compétences. À terme, ce nouveau programme devrait profiter à près de 20 000 Québécois et Québécoises.

Un soutien financier sera offert pour permettre aux chômeurs pandémiques d’effectuer des démarches menant à l’obtention des compétences recherchées en ce qui concerne les emplois disponibles. Ainsi, une allocation de requalification d’un montant de 500 $ par semaine sera versée, pour toute la durée de la formation, aux personnes qui suivront une formation menant à des professions présentant de bonnes perspectives d’emploi.

Des efforts seront notamment consentis pour mettre sur pied des parcours individualisés afin d’intégrer rapidement davantage de personnes dans les secteurs d’activité en déficit de main-d’œuvre qualifiée, comme la santé, la construction et les technologies de l’information.

« La formation est un moyen efficace pour répondre aux besoins de main-d’œuvre de secteurs en pénurie de main-d’œuvre. Cela permet à ceux et celles qui ont perdu leur emploi de se requalifier pour réintégrer le marché du travail. Votre gouvernement est là pour accompagner les chômeurs pandémiques dans leur réorientation de carrière. Le PARAF découle des consensus établis au Forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi, tenu le 16 octobre dernier. Ce programme se veut une réponse à la situation actuelle liée à la pandémie et contribue à la relance économique. Il permettra à des milliers de personnes d’acquérir de nouvelles compétences, sans soucis financiers. Je le répète, la formation est essentielle à la réussite professionnelle et bénéficie à l’ensemble de la société québécoise! »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

Faits saillants :

Pour être admissibles, les participants devront avoir rencontré un agent d’aide à l’emploi pour établir un parcours individualisé d’ici le 31 mars 2021. Pour avoir droit à l’allocation de 500 $ par semaine, ils devront avoir commencé leur formation au plus tard le 25 septembre 2021.
Les réseaux de l’éducation et de l’emploi vont collaborer, dans le cadre du PARAF, afin d’offrir un plus vaste accès aux formations, dont celles de courte durée menant aux métiers et professions en demande, et ce, partout au Québec.
Cette annonce découle des travaux entamés dans le cadre du Forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi, qui s’est tenu le 16 octobre dernier à l’initiative du ministre Jean Boulet et qui a permis d’établir les fondements qui orienteront les actions du gouvernement en matière d’emploi et de développement de la main-d’œuvre au cours des prochaines années.
Rappelons qu’au terme du Forum, la requalification et le rehaussement des compétences sont apparus comme des leviers incontournables pour contrecarrer le phénomène de pénurie de main-d’œuvre. Ceci permettra de favoriser la création d’emplois de qualité et d’accroître la productivité des entreprises québécoises.
Le PARAF s’inscrit dans les efforts de requalification de la main-d’œuvre énoncés dans Le point sur la situation économique et financière du Québec, qui totaliseront 459 M$ d’investissements d’ici 2022.

Pour en savoir plus sur les activités du Ministère, suivez-le sur les médias sociaux :

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157 M $ pour l’autonomie alimentaire du Québec


 Publié le 20 novembre 2020
 

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, dévoile aujourd’hui les mesures qui seront prises pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec. Ces mesures vont permettre au secteur bioalimentaire de participer activement à la relance économique du Québec, notamment par la création de 3 800 emplois. Cette annonce fait suite à la mise à jour économique du 12 novembre.

L’investissement de 157 millions de dollars vise notamment à améliorer la productivité des entreprises du secteur bioalimentaire québécois et à en augmenter le nombre. De plus, le gouvernement compte mettre à profit l’intérêt grandissant des Québécois envers les produits bioalimentaires d’ici pour augmenter leur part de marché. Cette nouvelle approche va créer 3 800 emplois supplémentaires dans nos régions. Le secteur bioalimentaire québécois sera un joueur clé de la relance économique en cours.

L’importance du secteur bioalimentaire a été mise à l’avant-plan dès le début de la pandémie de COVID-19. Bon nombre de consommateurs ont pris conscience de l’importance d’acheter local. Il est important pour le gouvernement de renforcer la capacité du Québec à alimenter ses citoyens et ses citoyennes avec des produits d’ici.

Accroître la production et la productivité

Les principaux facteurs limitatifs de la croissance des secteurs agricoles et de la transformation alimentaire sont le manque de main-d’œuvre et leur productivité. Une somme de 92,5 millions de dollars sur deux ans servira à soutenir la croissance de l’offre alimentaire et à accroître leur productivité. Ces investissements vont générer des retombées significatives en emplois de qualité et en valeur ajoutée dans toutes les régions du Québec.

Les investissements en robotisation, en automatisation et en amélioration des standards de qualité dans les établissements de transformation alimentaire feront en sorte que davantage de produits agricoles québécois seront transformés chez nous.

Afin d’accélérer l’adoption de technologies et l’acquisition d’équipements pour augmenter la productivité agricole, l’aide financière octroyée par l’entremise de l’initiative ministérielle Productivité végétale sera bonifiée et sera plus accessible. Il sera dorénavant possible pour les entreprises agricoles de déposer des projets en tout temps et plus seulement lors de périodes déterminées.

Grâce à un investissement de 24 millions de dollars, La Financière agricole sera mise à contribution afin d’accélérer les investissements agricoles. Elle bonifiera significativement son niveau d’intervention dans des dossiers complexes et à risque élevé. S’y ajouteront 48 conseillers en financement, dont le mandat sera d’aller sur le terrain, dans l’ensemble des différents secteurs de production et régions, pour permettre la concrétisation de nouveaux projets d’investissement. Une attention particulière sera apportée aux entreprises en démarrage et aux secteurs émergents.

Le gouvernement entend investir pour développer les filières sectorielles qui ont un fort potentiel d’accroissement de l’autonomie alimentaire. Il soutiendra leur développement et renforcera la coordination entre les différents acteurs de ces filières, notamment la production et la transformation au Québec de fruits et de légumes, de bœuf ainsi que de céréales pour l’alimentation humaine.

Favoriser l’achat local

Ce sont 23,4 millions de dollars qui serviront à stimuler la demande pour les produits alimentaires du Québec et à inciter les Québécoises et les Québécois à privilégier les produits d’ici lors de leurs achats. Cette somme s’ajoute aux 12 millions de dollars déjà prévus.

Outre le soutien financier de 2,5 millions de dollars à Aliments du Québec annoncé en octobre dernier, un financement supplémentaire de 15 millions de dollars permettra d’intensifier les campagnes publicitaires et d’appuyer les marques « Aliments du Québec » et ses déclinaisons, notamment par l’ajout d’actions d’identification et de promotion en magasin ainsi que par la multiplication des initiatives de promotion en région.

Pour le milieu institutionnel, la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois, annoncée le 22 septembre, pourra profiter de 5,9 millions de dollars additionnels pour rejoindre un plus grand nombre d’établissements du réseau institutionnel (ex. : centres de petite enfance et garderies), pour bonifier le Répertoire des aliments québécois et pour augmenter l’aide aux entreprises pour accéder à ce réseau.

Le défi 12 $

Le gouvernement du Québec profite de l’occasion pour sensibiliser les Québécois et les Québécoises au pouvoir de leur geste d’achat. Si chaque ménage québécois remplace chaque semaine, à l’épicerie ou au restaurant, 12 $ de ses achats de produits étrangers par l’achat d’aliments du Québec, cela permet d’augmenter d’un milliard de dollars par année la demande auprès des agriculteurs, des pêcheurs et des transformateurs alimentaires québécois. C’est un geste simple qui peut amener de grands bénéfices pour notre économie.

« Le gouvernement croit au fort potentiel de notre secteur bioalimentaire. En encourageant les consommateurs québécois à acheter davantage de produits d’ici, nous soutenons notre relance économique, notamment par la création de 3 800 emplois. J’ai un message pour les Québécois : je leur lance le « défi 12 dollars ». En remplaçant pour 12 $ par semaine de nourriture produite ailleurs par des produits québécois, nous avons le pouvoir de faire grandir notre industrie bioalimentaire ainsi que l’économie de nos régions d’un milliard de dollars par année. Toute une contribution pour la prospérité du Québec ! »

M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

Faits saillants

  • Au cours des derniers mois, d’autres mesures ont été annoncées pour accroître l’autonomie alimentaire, dont la Stratégie nationale pour l’achat d’aliments québécois et le Plan d’agriculture durable.
  • Mettre le cap sur l’autonomie alimentaire, c’est notamment :
  • Favoriser l’achat local par les achats institutionnels et par la promotion des aliments du Québec ;
  • Accroître l’offre québécoise par la croissance de la culture en serre, par l’appui aux filières à potentiel de croissance, par l’agriculture de proximité et par l’agrotourisme local ;
  • Renforcer la chaîne d’approvisionnement par l’aide à la productivité de la main-d’œuvre, à la robotisation, à l’automatisation et à l’innovation ;
  • Accélérer le virage écologique par un appui à la transition vers une agriculture, une pêche et une aquaculture durables.
  • L’autonomie alimentaire se transpose dans la Politique bioalimentaire par sa vision Alimenter notre monde avec un secteur bioalimentaire prospère, durable, ancré sur le territoire et engagé dans l’amélioration de la santé des Québécoises et des Québécois.

Lien connexe

Pour avoir plus d’information : https://www.quebec.ca/nouvelles/actualites/details/autonomie-alimentaire-du-quebec/

Le gouvernement propose un contrat moral pour le temps des Fêtes


 Publié le 19 novembre 2020
 

À la suite de longues discussions avec les experts de la santé publique, le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé, aujourd’hui, que si la situation épidémiologique actuelle se maintient d’ici la mi-décembre, les rassemblements privés seront autorisés à l’occasion de la période des Fêtes, soit du jeudi 24 au dimanche 27 décembre inclusivement, afin de permettre aux Québécois et aux Québécoises de passer des moments privilégiés avec leurs proches.

L’objectif est clair : assouplir les règles pour le temps des Fêtes, mais sans relancer la transmission et la contagion. Pour ce faire, le premier ministre a proposé aux Québécois un contrat moral, qui se décline en quatre temps :

1. Ensemble, maintenir la situation actuelle jusqu’aux Fêtes, et au-delà;

2. Participer à un confinement volontaire, une semaine avant et une semaine après la période autorisée pour les rassemblements privés;

3. Se limiter à des rassemblements composés d’un maximum de dix personnes sur une période de quatre jours, soit du 24 au 27 décembre;

4. Surtout, continuer à se protéger les uns et les autres, en particulier les personnes plus âgées.

C’est en respectant ce contrat moral que les Québécois pourront se rassembler, malgré la deuxième vague qui sévit, sans pour autant compromettre tous les efforts déployés et réalisés ces derniers mois. Notons par ailleurs que les activités telles que les fêtes de bureau ne sont pas autorisées.

Milieux éducatif et scolaire

Accompagné également du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, le premier ministre a annoncé que les établissements scolaires du primaire seront fermés du 17 décembre au 3 janvier inclusivement, pour un retour en classe le 4 janvier 2021. L’enseignement continue, puisque les élèves du primaire poursuivront leurs apprentissages à distance entre le 17 décembre et la fin des classes.

Quant aux établissements scolaires du secondaire, ils seront fermés du 17 décembre au 10 janvier inclusivement. Les élèves suivront un enseignement à distance également, selon le calendrier scolaire établi.

À noter que les services de garde éducatifs à l’enfance demeureront ouverts. Les services de garde en milieu scolaire n’accueilleront, quant à eux, que les enfants du personnel de la santé, des services sociaux et des services prioritaires.

De plus, il est par ailleurs important de mentionner que les écoles spécialisées pour les enfants qui ont des besoins de services particuliers demeureront ouvertes.

Télétravail recommandé pour les entreprises et fermetures de certains secteurs jusqu’au 11 janvier

Le premier ministre a également demandé aux entreprises de maximiser le télétravail pour leur personnel et de réduire leurs activités, dans la mesure du possible. Le gouvernement du Québec entend mettre tous ses employés qui peuvent le faire en télétravail à partir du 17 décembre.

Par ailleurs, M. Legault a annoncé que, dans les zones rouges, les restaurants, les salles de spectacles et les gyms, vont rester fermés jusqu’au 11 janvier prochain. De fait, le prolongement de tous les programmes d’aide pour les entreprises fermées en raison des mesures sanitaires en place dans les zones rouges se prolongera jusqu’à cette date. La situation sera réévaluée d’ici là.

« Aujourd’hui, je veux proposer aux Québécois un contrat moral pour le Temps des Fêtes. On propose de permettre les rassemblements durant 4 jours : le 24, 25, 26 et 27 décembre, avec un nombre maximal de 10 personnes. Mais, il y a une contrepartie au contrat. On demande à tout le monde d’essayer de ne pas avoir de contacts, une semaine avant et une semaine après, donc un confinement volontaire pour minimiser les risques de propager le virus chez vos proches. La famille, c’est à la base de notre nation. Si on veut avoir des forces pour se rendre jusqu’à la fin de cette pandémie, on a besoin de l’énergie de nos familles. Les Fêtes de Noël sont un moment précieux. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Comme pour l’ensemble des décisions que nous avons prises jusqu’à maintenant, nous avons essayé de trouver un juste équilibre entre les risques que ces rassemblements représentent et les bienfaits pour la population. D’ici là, il est primordial de redoubler de vigilance afin de réussir à diminuer le nombre de nouveaux cas quotidiens. Il faudra porter une attention particulière aux personnes vulnérables; il n’y aurait rien de plus triste que des grands-parents infectés à la suite de rassemblements familiaux. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

« La solution retenue, au terme de plusieurs discussions, autant avec nos experts de la santé publique qu’avec nos partenaires du réseau scolaire, nous permettra à la fois de réduire les contacts sociaux, avant et après les rassemblements des Fêtes, et aussi, ce qui est particulièrement important, de poursuivre les apprentissages, ce dont nos élèves ont grandement besoin. Je tiens à remercier du fond du cœur l’ensemble du personnel scolaire pour les efforts incroyables des derniers mois. Il faut le dire, c’est grâce à ces gens que nos écoles sont demeurées ouvertes, depuis septembre, et qu’elles rouvriront en janvier. D’ici là, j’appelle tous les Québécois à redoubler de vigilance et à continuer de respecter fidèlement les consignes sanitaires. Chaque geste compte. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« Plusieurs scénarios ont été analysés, et diverses considérations ont motivé nos recommandations pour passer un temps des Fêtes en famille et en santé. L’élément le plus important qui nous permettra de célébrer le temps des Fêtes et d’éviter une détérioration de la situation épidémiologique, en janvier, est le respect des mesures de base et des règles dans les différents milieux. J’invite les gens à passer du bon temps durant cette période, à profiter de la présence de leurs êtres chers et à prendre part aux activités qui seront accessibles dans le respect des mesures de protection. »

Horacio Arruda, directeur national de la santé publique

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur le coronavirus et les mesures mises en place : Québec.ca/coronavirus.

Achetons québécois


 Publié le 17 novembre 2020
 

À l’approche du temps des Fêtes, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, lance la campagne gouvernementale Achetons québécois, appuyée par le Conseil québécois du commerce de détail, le Conseil canadien du commerce de détail, le Panier Bleu, Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode, la Fédération des chambres de commerce du Québec et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.

Réalisée sous la forme de publicités à la télévision et dans les réseaux sociaux, cette campagne a pour objectifs :

  • de sensibiliser les Québécois à l’importance d’acheter des produits et services d’ici et d’encourager les producteurs et artisans du Québec;
  • de rappeler les bénéfices économiques et environnementaux de consommer des produits fabriqués au Québec;
  • de susciter la fierté des Québécois à participer à un effort collectif en achetant local.

De plus, le ministre Fitzgibbon invite la population à effectuer, dans le respect des consignes sanitaires, ses achats de Noël tôt cette année, si ce n’est déjà fait, afin d’éviter les rassemblements dans les centres commerciaux.

« L’achat local, c’est un geste de solidarité très significatif, particulièrement en ces temps de turbulences économiques. Noël, c’est la plus grande période de magasinage de l’année et la meilleure occasion pour encourager les commerçants d’ici. Avec la campagne Achetons québécois, nous voulons accroître les retombées économiques au Québec et réduire les répercussions environnementales du magasinage du temps des Fêtes. Le Panier Bleu permettra d’ailleurs à la population québécoise de découvrir les commerçants d’ici. Pour Noël, j’invite donc tout le Québec à démontrer sa solidarité en achetant tôt et en achetant des produits fabriqués ici! »

– Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« La période des Fêtes 2020 marquera l’esprit de la population québécoise. Elle exigera de nous tous un effort collectif autant pour limiter la propagation du virus que pour stimuler l’économie. J’encourage la population à prioriser l’achat local durant son magasinage de Noël. Le Québec regorge de produits et services de qualité dont nous pouvons être fiers. Cette année, misons sur les artisans, les fabricants et les producteurs ainsi que sur le talent et le savoir-faire québécois! »

– Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« Que ce soit en magasin ou en ligne, les détaillants québécois sont prêts à recevoir les clients pour les achats des Fêtes de façon sécuritaire, efficace et agréable, et ce, dans l’esprit joyeux de Noël dont tout le monde a besoin. »

– Stéphane Drouin, directeur général du Conseil québécois du commerce de détail

« Nous sommes heureux de cette collaboration avec le gouvernement du Québec pour inciter les Québécois à faire leurs emplettes de Noël plus tôt cette année. Ces mesures leur permettront de magasiner de façon plus sécuritaire. »

– Marc Fortin, président du Conseil canadien du commerce de détail – Québec

« En ce temps des Fêtes très particulier, nous souhaitons plus que jamais encourager les Québécois à choisir les détaillants d’ici. Qu’ils aient une boutique physique ou en ligne, nos commerçants font rouler l’économie de nos régions, et c’est pour eux et pour l’ensemble du Québec que nous réalisons la campagne #jachetebleu. »

– Alain Dumas, directeur général du Panier Bleu

« Avec plus de 1 800 établissements de mode dans la province, dont plus de la moitié sont des PME, Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode, insiste sur l’importance de l’achat local pour les grandes chaînes d’ici, mais aussi pour les designers, les boutiques indépendantes, les commerces de proximité et les ateliers de couture de même que pour les grandes manufactures de vêtements ou de textile, tant à Montréal qu’en région. Il y en a pour tous les goûts et les budgets. Aujourd’hui plus que jamais, chaque achat compte. »

– Debbie Zakaïb, directrice générale de Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode

« À quelques semaines de la période cruciale de Noël, nous devons soutenir nos commerçants et encourager l’achat local. En effet, les prochains mois seront probablement déterminants pour de nombreuses entreprises d’ici, et l’aide du gouvernement est indispensable. Les mesures annoncées aujourd’hui par Québec vont en ce sens, et nous appuyons ces décisions. »

– Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec

« La période des Fêtes n’aura jamais été aussi cruciale pour nos commerçants. Vu les circonstances exceptionnelles auxquelles font face nos PME, j’invite tous les citoyens à opter pour l’achat local. Chaque dollar dépensé ici fera pencher la balance pour notre économie. Nous saluons l’initiative du gouvernement du Québec, car l’achat local est une priorité pour tous. »

– François Vincent, vice-président Québec de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur les mesures prises par le gouvernement du Québec en lien avec la COVID-19, visitez le site Québec.ca/coronavirus.

Pour en apprendre davantage sur la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux (RLRQ, chapitre H-2.1), rendez-vous à https://www.economie.gouv.qc.ca/fr/bibliotheques/conformite/ouverture-des-commerces/etablissements-commerciaux.

Ministère de l’Économie et de l’Innovation sur les réseaux sociaux :
Twitter : twitter.com/economie_quebec
Facebook : www.facebook.com/EconomieQc
LinkedIn : linkedin.com/company/ministere-economie-et-innovation
YouTube : www.youtube.com/user/MDEIEQuebec
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Lancement du Plan pour une économie verte 2030


 Publié le 16 novembre 2020
 

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans. L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre.

Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques.

Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées.

Priorité à l’électrification

Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030.

Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES :

  • Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi;
  • Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles;
  • Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035;
  • Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard;
  • Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé);
  • Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable.

Propulser les filières vertes les plus prometteuses

Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries.

En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre.

Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux

Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes :

  • Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de  récupération et de valorisation de la chaleur;
  • Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026;
  • En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021.

Améliorer notre résilience face aux changements à venir

Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années.

Un État responsable et exemplaire

Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants :

Ø  Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec;

Ø  Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques.

 

Une approche pragmatique

Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour.

« Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.»

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval

Faits saillants :

  • Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990.

Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990.

  • Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre.
  • Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES.
  • À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux.

Lien connexe : 

Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 : www.quebec.ca/gouv/politiques-orientations/plan-economie-verte.

Visionnez la vidéo explicative du PEV ici.

1,8 G$ pour soutenir les Québécois et relancer l’économie


 Publié le 12 novembre 2020
 

Alors que le Québec est frappé par la deuxième vague de la pandémie, le gouvernement poursuit ses actions pour soutenir les Québécois, renforcer notre système de santé et relancer l’économie. Le point sur la situation économique et financière du Québec, présenté aujourd’hui par le ministre des Finances, M. Eric Girard, fait état de mesures additionnelles totalisant 1,8 milliard de dollars sur trois ans pour continuer à soutenir les Québécois et relancer l’économie. Ces nouvelles initiatives portent à près de 13 milliards de dollars le montant investi par le gouvernement, depuis mars, pour affronter la crise économique et sanitaire historique dans laquelle est plongé le Québec.

Des sommes additionnelles pour soutenir les Québécois et notre économie

En plus des gestes posés depuis mars 2020, le gouvernement annonce un montant additionnel de 287 millions de dollars pour soutenir les Québécois et notre économie. Il inclut ainsi un montant additionnel de 100 millions de dollars qui sera investi pour contrer les problèmes de santé mentale au moyen, entre autres, d’un meilleur accès à des services d’aide.

De plus, de nouvelles initiatives totalisant 117 millions de dollars permettront de rendre nos milieux d’enseignement mieux adaptés au contexte actuel et à l’enseignement à distance, de soutenir des clientèles vulnérables et d’assurer des services de garde subventionnés sécuritaires.

Une aide additionnelle de 60 millions de dollars pour le secteur du tourisme est également annoncée aujourd’hui, notamment pour atténuer les impacts de la pandémie sur l’hébergement touristique.

En ajoutant les sommes accordées depuis le mois de juin, l’aide pour soutenir les Québécois et notre économie pendant la crise totalise 5,9 milliards de dollars.

1,5 G$ additionnels pour la relance de l’économie

Si l’essentiel des investissements a jusqu’à maintenant été consacré à la gestion de la crise, le gouvernement présente aujourd’hui des actions concrètes totalisant 1,5 milliard de dollars sur trois ans afin d’accélérer la relance de l’économie. De cette somme, 459 millions de dollars iront à des initiatives visant à favoriser la réintégration des Québécois sur le marché du travail en misant sur la requalification, la formation et la diplomation.

Le gouvernement prévoit également 477 millions de dollars pour stimuler la croissance économique en accélérant les projets d’investissement des entreprises, en appuyant des initiatives innovantes et en soutenant le développement économique des régions. Des investissements additionnels de 300 millions de dollars permettront également de bonifier le Plan pour une économie verte, et un montant de 247 M$ sera investi pour encourager la production québécoise et l’achat local.

Ces actions s’ajoutent au devancement, annoncé en mai dernier, de plusieurs investissements prévus dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2020-2030. Pour 2020-2021, ce plan prévoit dorénavant des investissements allant jusqu’à 13,9 milliards de dollars, plutôt que les 11 milliards de dollars initialement prévus. Cette initiative aura un impact financier de plus de 300 millions de dollars sur trois ans.

Les nouvelles initiatives annoncées aujourd’hui portent l’intervention du gouvernement à 1,8 milliard de dollars en lien avec la relance économique depuis mars.

Depuis juin, 1,3 G$ pour gérer la crise sanitaire

C’est d’abord en s’assurant de contrôler la situation sanitaire qu’il sera possible de redonner confiance à la population et aux entreprises. À cet égard, la mise à jour de novembre 2020 fait état de dépenses additionnelles de 1,3 milliard de dollars en santé depuis juin dernier, qui découlent notamment du plan d’action pour faire face à la deuxième vague de la pandémie. Ces dépenses sont principalement liées à la prolongation des primes pour le personnel de la santé, à la formation des nouveaux préposés aux bénéficiaires, à l’augmentation du dépistage et de la capacité de traitement des tests et aux achats réalisés afin de disposer de tous les équipements de protection nécessaires. Les investissements en santé totalisent 5 milliards de dollars depuis mars.

Près de 13 G$ investis depuis mars

Au total, depuis le mois de mars, le gouvernement a investi près de 13 milliards de dollars pour gérer la crise sanitaire et pour soutenir les Québécois et notre économie, soit :

  • 5,0 milliards de dollars pour renforcer notre système de santé;
  • 5,9 milliards de dollars pour soutenir les Québécois et notre économie pendant ces moments difficiles;
  • 1,8 milliard de dollars pour favoriser une relance économique forte et durable au Québec.

Un déficit budgétaire important en 2020-2021

Un déficit budgétaire de 15 milliards de dollars est toujours prévu en 2020-2021. En incluant les provisions, des déficits budgétaires décroissants de 8,3 milliards de dollars en 2021-2022 et de 7,0 milliards de dollars en 2022-2023 sont actuellement prévus. La pandémie et les mesures mises en place depuis mars dernier ont généré de tels déficits.

Le gouvernement a été présent depuis le début de la pandémie et compte le demeurer jusqu’à la fin de la crise, mais il a aussi la ferme intention d’assurer une relance économique. Nous reviendrons à l’équilibre budgétaire d’ici 5 ans sans couper dans les services et sans augmenter les taxes et impôts. Plus de détails sur le chemin à suivre seront présentés dans le prochain budget.

« Nous devons collectivement affronter l’une des pires crises de l’histoire du Québec. Le gouvernement fera tout ce qui est nécessaire pour renforcer notre système de santé et aider les citoyens et les entreprises qui ont été durement frappés, afin qu’ils puissent traverser cette pandémie et se relever rapidement. Les nouvelles mesures de relance annoncées aujourd’hui nous permettront d’accroître la confiance et d’assurer une meilleure prévisibilité aux projets d’investissement. », a déclaré Eric Girard, ministre des Finances.

Faits saillants :

  • Des initiatives totalisant 1,8 milliard de dollars depuis juin pour relancer l’économie du Québec, soit :
  • 287 millions de dollars pour soutenir les Québécois et notre économie;
  • 459 millions de dollars pour favoriser la réintégration des Québécois sur le marché du travail;
  • 477 millions de dollars pour stimuler la croissance économique;
  • 300 millions de dollars additionnels pour favoriser la relance verte;
  • 247 millions de dollars pour encourager la production québécoise et l’achat local.

Lien connexe :

Le point sur la situation économique et financière du Québec : http://www.finances.gouv.qc.ca/lepoint

Dépôt d’un projet de loi très attendu


 Publié le 11 novembre 2020
 

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a déposé aujourd’hui le projet de loi modifiant diverses dispositions en matière de procréation assistée, donnant ainsi suite à un engagement important du gouvernement envers la population québécoise.

Rappelons que depuis la fin, en 2015, du programme de procréation médicalement assistée (PMA) incluant la fécondation in vitro (FIV), seuls les services de stimulation ovarienne hors FIV, d’insémination artificielle, les médicaments et les services requis à des fins de préservation de la fertilité en cas de cancer sont demeurés assurés par le régime public.

Il est ainsi proposé d’assurer à nouveau les services de FIV dans le cadre d’un programme balisé et fondé sur les meilleurs standards de pratique. Les mesures visent à permettre une planification adéquate des services, tout en tenant compte de la capacité de payer de l’État.

« Le dépôt de ce projet de loi vient répondre à un engagement important de notre gouvernement, soit celui de permettre à nouveau aux personnes qui rêvent de fonder ou d’agrandir leur famille d’avoir accès gratuitement aux services de fécondation in vitro. Nous avons à cœur de les soutenir dans la réalisation de ce grand projet de vie. Les balises qui sont proposées permettront d’encadrer le programme de manière concertée et structurée. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Faits saillants :

  • Précisons que pour être admissibles, les personnes devraient présenter soit une condition médicale d’infertilité, soit être dans l’incapacité de se reproduire. Les couples hétérosexuels, les couples homosexuels femme-femme ainsi que les femmes seules pourraient être admissibles.
  • Les critères d’admissibilité au programme viseraient également à ne pas accentuer les risques obstétricaux pour les femmes qui recevraient les traitements ou les risques néonataux des enfants qui en seraient issus.
  • Des critères d’admissibilité et des balises stricts ont aussi été définis afin d’assurer un meilleur contrôle financier du programme. Mentionnons, par exemple, que les services pour les femmes de 41 ans et plus ainsi que pour les personnes ayant eu une stérilisation volontaire ne seraient pas assurés. Ces personnes pourraient toutefois obtenir les services en assumant les frais, et certaines dépenses pourraient être admissibles à un crédit d’impôt.
  • Rappelons que la création d’un comité d’experts en PMA avait été annoncée en mai 2019 en vue de guider le gouvernement du Québec et de conseiller les équipes responsables du déploiement du nouveau programme de procréation médicalement assistée. Les mesures proposées dans le projet de loi déposé aujourd’hui sont issues, en partie, des recommandations de ce comité d’experts en PMA ainsi que de l’avis du Commissaire à la santé et au bien-être de 2014.
  • Enfin, mentionnons qu’à l’été 2019, le ministère de la Santé et des Services sociaux a procédé à des consultations auprès des acteurs du milieu de la PMA ainsi que de nombreux partenaires gouvernementaux et externes en vue de l’élaboration du projet de loi.
  • En raison d’une affluence plus grande dans les deux premières années, il est prévu qu’environ 7 000 cycles de FIV pourraient être effectués durant la première année. En 2021-2022, il est estimé que les coûts seraient de 68,4 M$. Une décroissance graduelle de la demande devrait être observée l’année suivante (2022-2023), pour un nombre estimé à 5 250 cycles, représentant un coût de 54,6 M$.

97,5 M$ pour renforcer l’accompagnement des entrepreneurs


 Publié le 10 novembre 2020
 

Le gouvernement du Québec annonce la création d’Accès entreprise Québec pour renforcer les services d’accompagnement et d’investissement offerts aux entrepreneurs et aux entreprises dans toutes les régions du Québec et ainsi accélérer le développement économique régional.

À cet effet, une somme de 97,5 millions de dollars sur cinq ans a été octroyée par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI). De ce montant, 90 millions de dollars serviront à l’ajout de ressources dans les municipalités régionales de comté (MRC) et 7,5 millions de dollars seront réservés pour améliorer les compétences des ressources, le développement d’outils d’intervention, le maillage et la synergie des interventions entre les régions.

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, accompagnée du ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Accès entreprise Québec sera la porte d’entrée des entreprises vers les services et les organismes voués aux entrepreneurs. Le gouvernement du Québec veut s’assurer que les entreprises ont accès à des services d’accompagnement, de capital de croissance et d’investissement de haute qualité comparables d’une région à l’autre et respectueux des spécificités régionales. De plus, l’objectif est d’augmenter le nombre d’entreprises qui réussissent et de faire valoir le rôle de chaque MRC selon une approche complémentaire d’accompagnement et de financement des entreprises avec Investissement Québec régional, national et international.

Le gouvernement compte également adapter les fonds locaux d’investissement (FLI) aux nouvelles réalités auxquelles les entrepreneurs et les entreprises sont confrontés et continuer de collaborer avec les MRC afin de compléter le réseau des fonds locaux de solidarité (FLS), le fonds Capital régional et coopératif Desjardins (CRCD) et les autres sources de financement régionales.

La coordination d’Accès entreprise Québec sera assurée par le MEI, qui s’adjoindra un comité d’orientation national composé des principaux acteurs du développement économique dans les régions. La mise en œuvre sera réalisée en partenariat avec la Fédération québécoise des municipalités, l’Union des municipalités du Québec et d’autres partenaires.

« Il faut permettre aux régions de se développer en fonction de leurs spécificités afin que leur économie devienne agile, innovante et stimulante. Accès entreprise Québec viendra renforcer et bonifier l’accompagnement de proximité et de première ligne des entrepreneurs en leur facilitant l’accès aux services et aux ressources qui sont mis à leur disposition pour réaliser leurs projets d’affaires. Les entreprises seront davantage outillées pour poursuivre leurs activités et atteindre leur plein potentiel, des conditions essentielles à une croissance économique soutenue des régions, particulièrement en cette période de conjoncture difficile. La vitalité économique d’une région dépend beaucoup de la collaboration et de l’implication accrues des acteurs et des organismes locaux de même que du dynamisme et de la performance de ses entreprises. », a déclaré Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

« Depuis deux ans, notre gouvernement intensifie ses efforts pour soutenir les écosystèmes économiques régionaux. La création d’Accès entreprise Québec arrive à point : les entreprises en région seront encore mieux dirigées dans leurs démarches de croissance et de diversification. Avec l’appui d’Investissement Québec régional, nous maintenons notre engagement de soutenir l’entrepreneuriat, de favoriser l’innovation et sa commercialisation, et d’accroître la productivité et la compétitivité des entreprises. De plus, avec le nouvel Investissement Québec, nous allons renforcer la présence du Québec sur les marchés extérieurs. La relance de l’économie qui s’est amorcée sera notamment tributaire de la performance de nos entreprises dans chacune des régions. », a indiqué Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

« L’annonce de la mise en place du réseau Accès entreprise Québec et des mesures qui seront adoptées vont permettre de bonifier l’accompagnement et le soutien aux entrepreneurs. Ainsi, nos élus et nos responsables des services de développement économique dans les MRC partout au Québec se mobiliseront encore davantage pour leur permettre de réaliser leurs projets. À titre de porte-parole des régions, la Fédération québécoise des municipalités salue l’ouverture et le travail du gouvernement du Québec et s’engage à tout mettre en œuvre pour assurer le succès de cette nouvelle approche. », a souligné Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog.

« Les municipalités et les MRC jouent un rôle majeur en matière de développement économique local et régional. Le palier local agit en tant que catalyseur et le palier supralocal en tant qu’accompagnateur. C’est pourquoi l’annonce d’aujourd’hui est bienvenue puisqu’elle consolide la complémentarité des pôles de développement et des MRC. Le milieu municipal est un partenaire de premier plan pour les entreprises, et Accès entreprise Québec lui permettra de continuer à les soutenir efficacement, et cela, dans toutes les régions. », a mentionné Suzanne Roy, présidente de l’Union des municipalités du Québec et mairesse de Sainte-Julie.

Faits saillants :

  • Investissement Québec a pour mission de participer activement au développement économique du Québec en stimulant l’innovation dans les entreprises, l’entrepreneuriat et le repreneuriat ainsi que la croissance de l’investissement et des exportations. Active dans toutes les régions administratives du Québec, la Société soutient la création et le développement des entreprises de toute taille au moyen d’investissements et de solutions financières adaptées.
  • Les FLI, constitués à partir de prêts du gouvernement du Québec, représentent le principal outil financier des MRC mis en place pour soutenir les entreprises de leur territoire. Chacun des FLI vise à stimuler l’entrepreneuriat local en favorisant l’accès aux capitaux pour le démarrage ou la croissance d’entreprises traditionnelles ou d’économie sociale et pour le soutien à la relève entrepreneuriale.
  • Le MEI collabore avec le Fonds local de solidarité FTQ afin de compléter le réseau des FLS partout au Québec et ainsi augmenter la disponibilité financière pour les entreprises dans les territoires des MRC.
  • Le fonds Capital régional et coopératif Desjardins, géré par Desjardins Capital, une composante du Mouvement Desjardins, a pour mission de valoriser, d’accompagner et de garder les PME au Québec tout en promouvant l’épargne des Québécois.

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