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À la conquête des marchés étrangers


 Publié le 28 février 2019
 

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, a présenté à des gens d’affaires et à des représentants politiques du Midwest les premiers jalons de sa stratégie de conquête des marchés étrangers et les nouvelles priorités du gouvernement.

En mission dans le berceau de l’industrie automobile, Mme Girault a également plaidé pour la levée des tarifs américains sur l’acier et l’aluminium. Rappelant que la moitié de l’aluminium utilisé aux États-Unis provient du Québec, la ministre a souligné que ces tarifs ont un effet négatif sur les chaînes de valeur de l’économie américaine, en particulier dans les secteurs des transports, de l’aéronautique et de la défense.

Mme Girault a profité de rencontres avec la section des Grands Lacs de la Chambre de commerce des États-Unis, la Chambre de commerce de l’Illinois ainsi que la Chambre de commerce régionale de Détroit pour rappeler l’importance qu’accorde le Québec à la signature de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). Pour la ministre, la condition essentielle à la croissance des partenariats est le maintien de marchés ouverts.

Exporter : accompagner les entreprises québécoises vers la croissance

Participant à la mission Mobilité Québec-Michigan avec Propulsion Québec, Mme Girault a présenté le secteur de l’électrification des transports comme vitrine de l’ingéniosité et de l’innovation au Québec. Elle a aussi vanté l’expertise des entreprises et des centres de recherche du Québec dans les domaines de l’assemblage de véhicules électriques, de la motorisation électrique, des batteries et des systèmes de recharge. Le transport terrestre et la mobilité durable sont des secteurs stratégiques de l’économie québécoise, a-t-elle rappelé, et les représentations du Québec à l’étranger peuvent accompagner les entrepreneurs de ces secteurs souhaitant exporter aux États-Unis.

Attractivité internationale du Québec et incitation aux partenariats d’affaires

Mme Girault s’est également entretenue avec des hauts dirigeants de DENSO, un important fournisseur de pièces d’automobiles japonais qui annonçait le mois dernier l’ouverture à Montréal d’un laboratoire de recherche en intelligence artificielle. La ministre a mis en valeur les compétences québécoises en intelligence artificielle, en optique, en laser et photonique et a fait valoir les frais d’exploitation avantageux que le Québec offre pour le développement de nouvelles technologies.

Leader mondial dans le secteur des véhicules à moteur, l’entreprise Dana s’est portée récemment acquéreuse de TM4, une filiale du moteur électrique d’Hydro-Québec et chef de file en motorisation électrique. Mme Girault a profité d’une rencontre avec les représentants de Dana pour souligner l’importance de développer des solutions technologiques et de promouvoir le savoir-faire québécois.

Développer des partenariats d’affaires

La ministre Nadine Girault a conclu sa mission avec une table ronde réunissant des dirigeants d’entreprises du secteur aérospatial. Elle a présenté les forces de ce secteur d’activité clé québécois, encouragé l’essor de partenariats technologiques et d’affaires et fait valoir la complémentarité des chaînes d’approvisionnement entre le Québec et le Michigan.

« Sur l’attractivité internationale, il est clair que le Québec se démarque. La prospérité économique de demain passe par le dynamisme de nos secteurs industriels phares, tels que l’intelligence artificielle, les transports électriques et intelligents ainsi que le secteur aérospatial, et par l’accompagnement de nos entreprises. En phase avec la volonté d’effectuer un virage économique dans la conduite des relations internationales, nous déployons dès maintenant notre vision qui servira de levier pour développer notre économie et atteindre nos objectifs de conquête des marchés étrangers. »

« Le Québec et le Michigan doivent également collaborer à la facilitation du commerce dans des domaines essentiels pour la grappe industrielle. On ne saurait trop insister sur l’importance croissante de l’aluminium pour le secteur des transports. Présentement, 50 % de tout l’aluminium utilisé aux États-Unis provient du Québec – la plupart d’installations situées dans les régions du Saguenay et de la Côte-Nord. Dans ce sens, les tarifs imposés sur les importations d’acier et d’aluminium ont un effet négatif sur les chaînes de valeur stratégiques de l’économie nord-américaine : de l’aérospatiale, de la défense, de l’énergie, de l’agriculture et, surtout, des fabricants du secteur des transports. », a annoncé Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

Faits saillants :

  • Propulsion Québec est la grappe québécoise du transport électrique et intelligent du Québec. Elle mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de faire en sorte que le Québec se taille une place parmi les chefs de file mondiaux du développement et du déploiement des modes de transport terrestre favorisant le transport intelligent et électrique.
  • L’industrie québécoise des véhicules électriques et autonomes est composée de 620 entreprises manufacturières qui emploient plus de 30 000 personnes dans toutes les régions du Québec et réalisent 10,2 milliards de dollars de ventes annuelles.
  • L’industrie automobile américaine devrait avoir besoin d’environ neuf milliards de livres d’aluminium chaque année d’ici 2020. C’est quatre fois plus que les niveaux de production actuels aux États-Unis, faisant des tarifs sur l’aluminium un enjeu de taille pour le développement économique.
  • En 2017, les exportations du Québec vers le Midwest se chiffraient à 14 milliards de dollars. Cela compte pour près de 24 % de ses exportations vers les États-Unis.
  • La Délégation du Québec à Chicago a ouvert ses portes en 1969. Elle célèbre cette année son 50e anniversaire.

480 000 $ pour favoriser la participation des parents


 Publié le 28 février 2019
 

Dans le but de favoriser le développement du plein potentiel de tous les enfants et la participation des parents à leur parcours éducatif, le gouvernement du Québec annonce une aide financière de 480 899 $ pour la réalisation de projets dans le cadre du Programme de soutien financier pour favoriser la participation des parents.

« Il est important pour notre gouvernement que ces projets soient réalisés par des organismes qui travaillent quotidiennement au mieux-être des enfants. En suscitant la participation des parents à des activités en lien avec le développement de leurs jeunes enfants, ces nouveaux projets contribueront, notamment, à favoriser l’égalité des chances de tous les enfants et le développement de leur plein potentiel. », a annoncé Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Grâce à cette somme, 25 projets verront le jour dans les différentes régions du Québec. Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, a fait cette annonce aujourd’hui.

Rappelons que ce programme vise à soutenir les organismes qui développent de nouveaux projets permettant de joindre les parents et de leur offrir les moyens de participer activement au développement de leurs jeunes enfants.

Faits saillants

  • Les projets financés dans le cadre de ce programme s’adressent aux parents d’enfants âgés de 0 à 8 ans.
  • Le programme est destiné aux organismes à but non lucratif qui sont en exercice depuis au moins deux ans, aux municipalités et aux municipalités régionales de comté, aux conseils de bande, au Gouvernement de la nation crie et aux autres organisations autochtones.
  • Le ministère de la Famille offre un appui financier non récurrent pouvant atteindre 20 000 $ par projet.

La Ville de Chambly mise sous tutelle par le gouvernement du Québec


 Publié le 27 février 2019
 

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, madame Andrée Laforest, annonce l’adoption du décret concernant l’assujettissement de la Ville de Chambly au contrôle de la Commission municipale du Québec (CMQ).

« Il est primordial que les citoyens puissent avoir une pleine confiance en leur administration municipale. Voilà pourquoi il fallait passer à l’action sans tarder, et c’est ce que j’ai fait. Aujourd’hui, le gouvernement du Québec prend les moyens nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de la municipalité et faire en sorte que les employés puissent collaborer en toute confiance avec les organisations menant les vérifications. Je suis persuadée que la CMQ aidera les élus et l’administration de Chambly à trouver des solutions durables aux problèmes soulevés afin que le conseil municipal puisse retrouver rapidement son autonomie décisionnelle. », a annoncé Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Cette décision donne suite à des vérifications en cours à la CMQ concernant des déficiences dans la gestion municipale et des allégations liées à des manquements en matière d’éthique et de déontologie. Une analyse est également menée actuellement par le Commissaire à l’intégrité municipale et aux enquêtes (CIME), tandis que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a lancé une enquête sur l’administration de la Ville et a effectué des perquisitions.

La CMQ accompagnera la Ville de Chambly dans sa gestion jusqu’à ce que ces instances aient fait la lumière sur les dysfonctionnements et les agissements dénoncés.

Faits saillants :

  • Le décret adopté aujourd’hui par le gouvernement du Québec, qui entre en vigueur immédiatement, est une mesure temporaire. Le conseil municipal demeurera fonctionnel et pourra administrer la municipalité. Toutefois, ses décisions devront être approuvées par la CMQ.
  • Concrètement, la CMQ aura des pouvoirs spécifiques en matière financière comme l’approbation du budget et le recouvrement de taxes impayées. Tous les documents financiers et administratifs devront être signés par cette dernière.
  • Elle pourra intervenir dans toute cause intentée contre la Ville. De plus, elle aura le pouvoir de nommer, de destituer, de suspendre sans traitement ou encore de remplacer les officiers, les fonctionnaires et les employés de Chambly.

11,2 M$ pour soutenir l’augmentation de la productivité des entreprises


 Publié le 27 février 2019
 

Pour répondre aux changements du marché du travail, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, en présence de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, annonce des investissements supplémentaires de 11,2 millions de dollars, au cours des cinq prochaines années. Ce montant s’ajoutera aux 22 millions de dollars destinés aux projets de soutien en gestion des ressources humaines.

« Dans le contexte économique actuel où la rareté de la main-d’œuvre se fait sentir, les entreprises québécoises doivent revoir leur organisation du travail pour accroître leur productivité et assurer leur développement. Je rencontre plusieurs dirigeants d’entreprises pendant ma tournée des régions et je constate que ce genre de réorganisation engendre des coûts importants pour eux. Je crois que cette mesure, jumelée à celle concernant la formation des travailleurs, encouragera plusieurs entreprises à investir pour augmenter leur productivité. », a annoncé Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Ces investissements soutiendront encore davantage les entreprises qui revoient l’organisation du travail. Cette aide doit permettre aux entreprises de faire des gains en productivité, notamment lors de l’acquisition de nouvelles technologies.

« La compétitivité des entreprises doit être renforcée pour qu’elles soient en mesure de faire face aux importants défis d’aujourd’hui et de demain. J’ai confiance que cette annonce aura des répercussions positives sur nos travailleuses et travailleurs, sur nos entreprises, sur nos collectivités ainsi que sur l’ensemble de l’économie du Québec. », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Grâce à ces investissements, les entreprises verront le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale couvrir 85 % des frais liés à la réorganisation du travail pour accroître leur productivité, plutôt que le maximum de 50 % offert jusqu’à maintenant.

Cette mesure, en vigueur dès le 4 mars, permettra de rejoindre près de 1 200 entreprises annuellement. En plus de la réorganisation du travail, les activités visées par cette mesure sont la planification stratégique, la gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre, l’optimisation des processus et la gestion du changement.

Ce soutien peut être complémentaire à l’aide offerte aux entreprises devant former leurs employés après avoir acquis de nouveaux équipements. En effet, M. Boulet a annoncé le 4 février dernier des investissements de 17,6 millions de dollars d’ici 2023 qui permettront au Ministère de couvrir 85 %, plutôt que 50 %, des frais de formation des travailleurs liée à l’acquisition de nouveaux équipements.

Ces investissements donneront des incitatifs aux entreprises pour adapter leur organisation du travail et dégager des gains de productivité, notamment dans un contexte d’acquisition d’équipements ou de l’implantation d’une nouvelle technologie, ce qui leur permettra ainsi de croître malgré les difficultés de recrutement que certaines peuvent rencontrer.

Faits saillants :

Rappelons que M. Boulet fait présentement une tournée des régions afin de rencontrer les partenaires du marché du travail pour, entre autres, leur présenter sa vision des actions à poser afin de soutenir les entreprises devant composer avec la rareté de la main-d’œuvre et leur faire connaître les programmes, mesures et services du Ministère. Il a commencé sa tournée du Québec le 4 février à Trois-Rivières.
Au cours des mois à venir, l’intervention du gouvernement en matière de main-d’œuvre se déploiera sur quatre fronts, soit :

  • Intégrer le plus grand nombre de personnes au marché du travail et aider les entreprises en matière de recrutement.
  • Adapter la main-d’œuvre actuelle en soutenant les travailleurs dans l’adaptation de leurs compétences aux transformations de l’économie.
  • Préparer la future main-d’œuvre en offrant des formations adaptées à l’évolution des besoins et inciter les jeunes à s’y inscrire.
  • Accroître la productivité des entreprises en les accompagnant dans la mise en place de solutions pour compenser la rareté de la main-d’œuvre.

La Grande corvée, réalisée par près de 200 conseillers du Ministère, a été lancée le 21 janvier dernier afin d’identifier les besoins des entreprises qui évoluent dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre et de leur proposer des solutions adaptées. Cette action se déroulera en continu et s’inscrit désormais comme une nouvelle façon de communiquer et d’échanger avec les entreprises du Québec.

Le Ministère offre du soutien en gestion des ressources humaines, en recrutement de personnel et en développement des compétences. Il oriente également les entreprises en ce qui concerne les programmes, mesures et services du gouvernement du Québec ou les dirige vers des partenaires socio-économiques présents sur le territoire et pouvant les appuyer dans leurs projets de développement, notamment le ministère de l’Économie et de l’Innovation et Investissement Québec, qui peuvent soutenir les investissements des entreprises en équipements.

Les entreprises qui souhaitent obtenir de l’information peuvent en tout temps joindre un conseiller aux entreprises du Ministère au bureau de Services Québec ou au centre local d’emploi le plus près.

Projet de loi 7


 Publié le 26 février 2019
 

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a déposé aujourd’hui le projet de loi concernant certaines conditions de travail applicables aux cadres du réseau de la santé et des services sociaux. Ce projet de loi vient corriger une erreur commise par le gouvernement libéral en 2015 lors de l’adoption de la Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l’abolition des agences régionales (LMRSSS). La ministre McCann va terminer le travail inachevé par le Parti libéral.

« En proposant ce projet de loi, nous nous donnons les moyens d’agir de manière cohérente avec notre objectif de mieux prendre soin des Québécoises et des Québécois et de nos équipes de professionnels qui sont engagés auprès d’eux au quotidien. L’ancien ministre libéral Gaétan Barrette a procrastiné et n’a pas eu le courage de régler ce dossier. Notre gouvernement va maintenant le faire dans l’intérêt des contribuables et des usagers du réseau de la santé. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Ce projet de loi déclaratoire vient confirmer le pouvoir de la ministre de la Santé et des Services sociaux de déterminer la rémunération et les conditions de travail des cadres, tel que prévu à l’article 487.2 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux.

Il permet également à la ministre d’édicter un règlement rétroactif portant notamment sur les mesures de stabilité d’emploi, l’indemnité de fin d’emploi et les congés de préretraite des cadres du réseau de la santé et des services sociaux. Pour ce faire, la ministre utilisera les mécanismes habituels de consultation des associations de cadres prévus lors de la modification des conditions de travail des cadres. Elle espère ainsi dégager certaines sommes qu’elle réinjectera dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Jusqu’à l’édiction de ce règlement, le projet de loi vient enfin confirmer l’interprétation donnée par le ministère de la Santé et des Services sociaux quant à l’application des articles 135 et 136 de la LMRSSS aux cadres dont le poste a été aboli le 31 mars 2015. Concrètement, ces mesures prévoient que lorsqu’un poste de cadre est aboli, l’indemnité de fin d’emploi équivaut à un maximum de 12 mois de salaire et le cumul des délais prévus pour les mesures de stabilité d’emploi ne peut excéder 36 mois.

Faits saillants :

Ce projet de loi comporte de nombreux avantages pour le réseau de la santé et des services sociaux, notamment :

  • de préserver la souveraineté de l’Assemblée nationale;
  • de consacrer davantage d’énergie et de temps à l’amélioration des conditions de travail des cadres actuellement en poste au sein du réseau de la santé et des services sociaux;
  • d’assurer une application uniforme à l’ensemble des cadres concernés par l’abolition de leur poste.

Appui financier de 225 000 $ au Mouvement pour une démocratie nouvelle


 Publié le 26 février 2019
 

Le gouvernement du Québec accorde un appui financier à hauteur de 225 000 $ sur deux ans au Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN) afin qu’il poursuive sa mission de communication et d’éducation visant à faire connaître les grandes lignes de la réforme du mode de scrutin.

La ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Mme Sonia LeBel, a réitéré la volonté du gouvernement d’aller de l’avant avec la réforme du mode de scrutin au Québec. Le gouvernement entend respecter ses engagements de présenter un projet de loi sur la réforme du mode de scrutin avant le 1er octobre 2019 et de le faire adopter. En vue de la présentation du projet de loi, la ministre a souligné l’importance que la réforme du mode de scrutin soit une opération non partisane et consensuelle.

« Avec cette annonce, notre gouvernement met de l’avant des mesures afin d’engager les citoyennes et les citoyens dans la réforme du mode de scrutin. Je suis convaincue que la participation active du MDN contribuera à la réussite du projet de réforme du mode de scrutin. Le MDN est un organisme qui a fait ses preuves. À notre sens, c’est le meilleur acteur pour informer la population sur le nouveau mode de scrutin. Il participe activement depuis maintenant une vingtaine d’années au débat public sur la réforme du mode de scrutin au Québec. », a annoncé Sonia LeBel, ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne.

Le gouvernement souhaite outiller le MDN afin qu’il soit en mesure de poursuivre son travail d’éducation auprès de la population et des acteurs de la société civile. Le MDN n’est pas le porteur d’une option spécifique, il œuvre plutôt à rallier les divers acteurs de la société civile et la population autour de la nécessité d’implanter un mode de scrutin de type proportionnel. Rappelons que le MDN possède une expertise de pointe en matière de mode de scrutin et qu’il a développé une grande expérience de vulgarisation pour rendre accessible au grand public la compréhension du fonctionnement et des effets des différents modes de scrutin.

« Après 20 ans de militantisme en faveur d’un nouveau mode de scrutin de type proportionnel, le Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN) est heureux de constater que la lumière commence à poindre au bout du tunnel. La ministre Sonia LeBel nous apparait fermement décidée à mener à terme l’un des plus grands changements dans les institutions démocratiques du Québec moderne. Le MDN va poursuivre son travail avec les partis politiques et les acteurs de la société civile pour que le consensus tienne bon et que le projet de loi promis améliore de manière significative la proportionnalité de la représentation à l’Assemblée nationale », a déclaré Jean-Pierre Charbonneau, président, Mouvement pour une démocratie nouvelle.

Nouveau programme de soins buccodentaires pour les aînés


 Publié le 26 février 2019
 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, annonce un financement de 10 M$ par année pour le déploiement du nouveau Programme québécois de soins buccodentaires et de soins d’hygiène quotidiens de la bouche (PQSBHB) dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec.

Il a été constaté que l’offre actuelle de services buccodentaires en CHSLD est inégale, parfois insuffisante ou même inexistante. Le gouvernement actuel prend acte de cette situation en mettant en place ce programme, qui aboutira à une prise en charge des soins buccodentaires chez les aînés. L’objectif est d’offrir des soins préventifs et curatifs ainsi que des soins d’hygiène quotidiens de la bouche à l’ensemble des résidents des CHSLD publics et privés conventionnés.

Une approche de collaboration et de concertation interdisciplinaire et holistique de la santé a été adoptée pour mobiliser chacun des intervenants concernés. L’infirmière et l’infirmier, l’infirmière et l’infirmier auxiliaire, le préposé aux bénéficiaires, le dentiste, le denturologiste et l’hygiéniste dentaire auront chacun un rôle important à jouer dans la mise en place de ce programme.

« Avec ce nouveau programme, nous apportons réconfort et bien-être aux aînés et à leur famille. Je suis particulièrement heureuse de leur annoncer que leur qualité de vie sera améliorée grâce aux soins buccodentaires que nous leur offrirons. Le gouvernement démontre aujourd’hui qu’il a réellement à cœur le mieux-être et la dignité des aînés et des résidents en CHSLD, et j’en suis fière. », a souligné Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

Ajoutons qu’un projet pilote portant sur l’organisation des soins dentaires préventifs et curatifs a d’abord été réalisé dans trois CHSLD, soit le Foyer Charlesbourg, le CHSLD Fernand-Larocque et le CHSLD Cécile-Godin. Au cours de ce projet pilote, l’impact sur l’amélioration de la qualité de vie et de la santé buccodentaire des résidents a été souligné par les résidents ainsi que les différents intervenants mis à contribution.

Faits saillants :

Plus spécifiquement, le PQSBHB permettra :

  • d’intégrer les soins buccodentaires dans le continuum des soins infirmiers (le plan thérapeutique infirmier et le plan de travail des préposés aux bénéficiaires);
  • d’offrir l’évaluation de la santé buccodentaire ainsi que les soins d’hygiène quotidiens de la bouche par les préposés aux bénéficiaires à tous les résidents des CHSLD;
  • d’assurer la disponibilité des produits d’hygiène buccodentaire et des équipements;
  • d’offrir, sous la direction d’un dentiste, des soins dentaires préventifs périodiques en CHSLD par des hygiénistes dentaires;
  • d’offrir des soins dentaires curatifs en CHSLD par des dentistes ou des denturologistes.

Mentionnons que le modèle de soins buccodentaires proposé a été présenté et reçu favorablement par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec, l’Ordre des dentistes du Québec, l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec et l’Ordre des denturologistes du Québec.

Le ministre Jean Boulet rencontre les partenaires du marché du travail en Montérégie


 Publié le 25 février 2019
 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, a poursuivi sa tournée du Québec, réalisée dans le cadre de la Grande corvée, en faisant un arrêt en Montérégie pour y rencontrer des partenaires et intervenants du marché du travail.

Cette tournée vise à mobiliser ceux-ci pour contrer les problématiques régionales liées à la rareté de la main-d’œuvre. Lors des échanges, M. Boulet a dévoilé un portrait exhaustif du marché du travail de la Montérégie. Ce document d’information permet notamment de renseigner les acteurs du marché du travail, leur permettant ainsi d’obtenir un état de la situation pour cette région.

Pendant ce quatrième arrêt dans sa tournée des régions, M. Boulet a fait connaître le bilan de la Grande corvée, qui vise à joindre, à écouter et à outiller les entreprises qui vivent des difficultés de recrutement. Cette action se déroule en continu et s’inscrit désormais comme une nouvelle façon de communiquer et d’échanger avec les entreprises du Québec.

En ce moment, près de 2 109 entreprises ont été appelées à travers le Québec. Pour la Montérégie, en près d’un mois, le personnel du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) a contacté 321 entreprises et il a pu échanger avec 137 d’entre elles au sujet de leurs besoins de main-d’œuvre. Des conseillers aux entreprises rencontreront par la suite plusieurs de ces entreprises. Ces activités s’ajoutent aux interventions déjà en cours dans les entreprises de la région.

« Mon gouvernement appuiera les entreprises de la Montérégie et de partout au Québec qui doivent relever les défis liés à la rareté de la main-d’œuvre. Ma tournée du Québec me permet de prendre connaissance des besoins de chaque région de façon à ce que nous agissions le plus efficacement possible. Nous avons déjà commencé à agir. Je suis d’ailleurs heureux que le soutien offert par mon ministère à Coginov permette à ses employés de parfaire leurs connaissances pour mener à bien ce projet de développement porteur pour l’économie de la Montérégie. », a affirmé Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Soutien gouvernemental à Coginov

Le ministre a profité de son passage dans la région pour annoncer l’attribution d’une aide financière de près de 3,8 millions de dollars du gouvernement du Québec à Coginov, une entreprise active dans le domaine des technologies de l’information. Coginov travaille présentement au développement d’une plateforme intelligente de gouvernance informationnelle permettant aux entreprises clientes de mettre en œuvre une gouvernance globale de leurs données.

Le ministère de l’Économie et de l’Innovation, par l’intermédiaire du Fonds du développement économique administré par Investissement Québec, consent un prêt de 3,3 millions de dollars sur 10 ans afin d’appuyer l’entreprise dans la réalisation de son projet.

Par ailleurs, pour le mener à bien, les employés de Coginov doivent être formés, ce qui leur permettra de développer leurs compétences. Pour soutenir le plan de formation de l’entreprise en lien avec le développement de sa plateforme intelligente, le MTESS accorde quant à lui une subvention de 475 000$, ce qui représente le quart des coûts liés à la formation. Ce financement est accordé par l’intermédiaire de la Mesure de formation. Coginov assumera l’autre part des coûts, soit plus de 1,4 million de dollars.

Ce projet contribuera au maintien de 38 emplois et à la création de 50 autres d’ici 2020.

« Notre vision économique pour le Québec s’appuie sur trois leviers incontournables : l’innovation, les investissements et les exportations. Les PME les plus performantes sont celles qui réussissent à intégrer les technologies pour améliorer leur productivité. Le marché de la gouvernance de données est en pleine explosion et le projet de Coginov comporte sans contredit des avantages concurrentiels très importants. C’est pourquoi le gouvernement est fier de contribuer financièrement à la réalisation de tels projets, puisque l’investissement en innovation et en nouvelles technologies permettra de renforcer la compétitivité des entreprises québécoises sur les marchés national et international. », a souligné pour sa part Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

Faits saillants :

M. Boulet se rendra dans toutes les régions du Québec afin de rencontrer les partenaires du marché du travail pour, entre autres, leur présenter sa vision des actions à poser afin de soutenir les entreprises devant conjuguer leurs besoins avec la rareté de la main-d’œuvre et leur faire connaître les programmes, mesures et services du MTESS. Il a commencé sa tournée du Québec le 4 février à Trois-Rivières.
Rappelons que M. Boulet a fait savoir que l’intervention du Ministère relative à la main-d’œuvre se déploie sur quatre fronts, soit :
Intégrer le plus grand nombre de personnes au marché du travail, entre autres les personnes handicapées, les travailleurs expérimentés, les Autochtones et les immigrants.
Adapter la main-d’œuvre actuelle pour soutenir les travailleurs afin d’actualiser leurs compétences pour répondre aux transformations de l’économie en leur offrant de la formation continue.
Préparer la future main-d’œuvre en offrant des formations adaptées à l’évolution des besoins du marché et en orientant les jeunes vers ces domaines.
Accroître la productivité des entreprises en les accompagnant dans la mise en place de solutions pour compenser la rareté de la main-d’œuvre, soit par la réorganisation du travail, l’acquisition d’équipement, la numérisation, la robotisation, les technologies de l’information, la recherche et le développement.

Sainte-Adèle

10 millions$ pour le nouveau pont de l’autoroute 15 en direction nord


 Publié le 25 février 2019
 

De passage à Sainte-Adèle en marge d’une tournée régionale dans les Laurentides, le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, ainsi que la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, Mme Sylvie D’Amours, ont annoncé l’octroi de 10 millions de dollars pour le nouveau pont de l’autoroute 15 en direction nord, à Sainte-Adèle. De cette somme, 8 millions seront consacrés à la reconstruction de l’infrastructure.

Les deux ministres ont également confirmé que les travaux de reconstruction du pont de l’autoroute 15 en direction nord, au-dessus du chemin du Mont-Sauvage, à Sainte-Adèle, débuteront d’ici la fin du mois de mars.

« Je suis heureux d’annoncer le début des travaux de reconstruction de ce pont, qui est attendu par les résidents de la région de Sainte-Adèle ainsi que par les nombreux usagers de l’autoroute 15. Ils permettront de redonner aux citoyens le plein usage de cet axe autoroutier stratégique essentiel aux déplacements dans la région. Par la réalisation de ce projet, notre gouvernement démontre ainsi qu’il assure la pérennité de ses infrastructures et les déplacements sécuritaires de tous les usagers de la route. », a mentionné M. François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie

« Ce nouveau pont permettra de mieux répondre aux besoins de notre région en matière d’infrastructures routières sécuritaires et de qualité. La reconstruction imminente de cette structure est une très bonne nouvelle pour les citoyens et les nombreux villégiateurs, tout comme pour les touristes qui visitent la région des Laurentides. », a ajouté Mme Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides.

Faits saillants :

Près de 15 000 véhicules circuleront sur cette nouvelle structure quotidiennement.
Le nouveau pont, similaire à celui construit en direction sud en 2006, sera situé à plus de 20 mètres du sol, et sa longueur sera d’environ 200 mètres.
Les travaux sont prévus pour une durée d’environ 38 semaines.
Lors des interventions, la circulation continuera de s’effectuer à contresens sur le pont de l’autoroute 15, en direction sud, à raison de deux voies disponibles par direction.

25 au 27 février 2019

En mission à Chicago et à Détroit pour la ministre Nadine Girault


 Publié le 25 février 2019
 

À l’aube d’une nouvelle ère dans la conduite des relations internationales québécoises, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, se rend pour la première fois en sol américain pour une mission économique à Chicago et à Détroit. Elle y posera les premiers jalons de la vision dévoilée vendredi dernier au CORIM visant la conquête des marchés étrangers, qui mise sur l’attraction des investissements et qui encourage les entrepreneurs québécois à explorer leur potentiel d’exportation.

« Ma première mission en sol américain portera principalement sur les opportunités économiques que nous offre notre voisin du Sud. Afin qu’elles puissent croître, nos entreprises québécoises doivent pouvoir évoluer dans des marchés comme celui des États-Unis. Le gouvernement du Québec, à l’aide de son réseau de représentations, se doit de mieux accompagner les PME qui souhaitent explorer leur potentiel. L’augmentation de notre force de frappe économique sera d’ailleurs un des sujets qui sera abordés lors de ma rencontre avec les chefs de postes américains prévu durant cette mission. », a souligné la ministre Nadine Girault.

L’attraction des investissements et l’appui aux entreprises québécoises : les priorités

Plusieurs rencontres économiques avec des investisseurs qui désirent accroître leur présence au Québec sont au programme de la ministre, dont un entretien avec le président-directeur général de l’entreprise Gorilla Group. Mme Girault entend aussi faire la promotion de la fluidité des frontières nord-américaines et sensibiliser ses partenaires sur le terrain — dont la section des Grands Lacs de la Chambre de commerce des États-Unis et la Chambre de commerce de l’Illinois — à l’importance de saisir les occasions d’affaires que permettra l’éventuel Accord Canada-États-Unis-Mexique.

Considérant que le Québec est un membre influent de la Conférence des gouverneurs et des premiers ministres des Grands Lacs et du Saint-Laurent, la ministre Nadine Girault rencontrera le directeur général de la conférence, David Naftzger, pour échanger notamment sur les nouvelles priorités en matière de développement de l’économie maritime, d’innovations technologiques et de coopération environnementale.

La ministre ira par la suite du côté de Détroit, le cœur de l’industrie automobile américaine, afin de donner le coup d’envoi à une importante mission en mobilité durable et intelligente dirigée par Propulsion Québec.

Les chefs de poste de l’Amérique du Nord se réunissent à Chicago

Durant la mission, ce sera également l’occasion de poursuivre les consultations avec l’ensemble des chefs de poste du réseau portant sur les orientations de la mise en œuvre de la stratégie de conquête des marchés étrangers et du renforcement du mandat économique et d’influence des représentations du Québec. La ministre ainsi que tous les représentants des États-Unis et du Mexique profiteront de l’occasion pour souligner le 50e anniversaire de la présence du Québec au Midwest.

« Je suis fière d’être aux États-Unis pour faire la promotion de l’écosystème québécois auprès des investisseurs américains, mais aussi de mettre en valeur et appuyer le savoir-faire québécois dans des secteurs de pointe, tels que le transport électrique et intelligent. Notre capacité à innover et le dynamisme de nos entreprises propulseront notre économie et celle de nos partenaires. », de mentionner la ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

Faits saillants :

En 2017, les exportations du Québec vers le Midwest se chiffraient à 14 G$. Cela compte pour près de 24 % des exportations vers les États-Unis.

La Délégation du Québec à Chicago a ouvert ses portes en 1969. Elle célèbre cette année son 50e anniversaire.