Près de 900 000 $ pour améliorer l’aide aux femmes des Premières Nations victimes de violence


 Publié le 11 février 2025

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce un investissement de 882 979 $ sur 3 ans à l’organisme Espace Femmes Premières Nations Québec (EFPNQ) pour soutenir la mise en place de services psychosociaux et de référencement aux femmes des Premières Nations exposées à la violence conjugale, familiale et sexuelle.

Ce projet, mis sur pied grâce au leadership de l’organisation Femmes Autochtones du Québec, permettra la création d’une ligne téléphonique de soutien et d’accompagnement accessible 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Les femmes autochtones victimes de violence ou en situation précaire pourront y obtenir de l’aide en français, en anglais et dans plusieurs langues autochtones.

Le soutien octroyé permettra également de développer et d’offrir des services de référencement vers des ressources d’aide psychosociale, juridique ou autre qui offrent des services culturellement pertinents pour les usagères.

Citations :
« Lutter contre la violence faite aux femmes est une priorité du gouvernement du Québec. La mise sur pied de cette ligne téléphonique permettra de bonifier nos efforts en offrant des services adaptés aux besoins des femmes autochtones. Je félicite l’initiative de l’organisme Espace Femmes Premières Nations Québec. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« Notre gouvernement est fier de soutenir des initiatives culturellement adaptées et développées par et pour les Autochtones. Contrer tous les types de violences vécues par les femmes et les filles autochtones est l’affaire de tous. Poursuivons notre lutte contre ce fléau. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

« Nous sommes profondément reconnaissantes pour cette subvention. Grâce à ce soutien, il nous sera possible de créer un espace sécurisant où les femmes peuvent trouver l’écoute, le soutien et les ressources nécessaires pour reconstruire leur vie. »

Marjolaine Étienne, présidente de Femmes Autochtones du Québec

Faits saillants :

  • Femmes Autochtones du Québec, à l’origine d’EFPNQ, lutte contre la violence sous toutes ses formes depuis maintenant 50 ans. Cette initiative renforce la mission de défendre les droits des femmes et de soutenir leur aspiration à un avenir où elles peuvent vivre en sécurité et avec dignité.
  • Les femmes autochtones ont un risque plus élevé d’être victimes de violence conjugale et subissent des formes plus graves de violence que les femmes non autochtones. Elles sont également surreprésentées en tant que victimes d’homicide commis par un partenaire intime.
  • La création de l’organisme Espace Femmes Premières Nations Québec vise à combler un manque dans l’offre de services offerts aux femmes des Premières Nations du Québec victimes de violence sexuelle, conjugale et familiale.
  • La mission de l’OBNL est de soutenir les femmes des Premières Nations victimes de violence, en offrant un service virtuel d’accueil, de référence, d’écoute, psychosociale et/ou juridique.
  • Le projet financé répond à la mesure « Soutenir des initiatives d’accompagnement psychosocial pour les femmes autochtones du Québec vivant des situations de violences conjugale, familiale et/ou sexuelle » de la bonification du 30 avril 2024 de la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027.

Lien connexe :
Pour en savoir davantage sur les actions du gouvernement du Québec pour contrer la violence sexuelle et la violence conjugale ainsi que pour soutenir les personnes victimes, consultez la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027.

Facebook  LinkedIn 

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/10/c4511.html 

La ministre Rouleau et AU/LAB s’unissent pour renforcer la sécurité alimentaire au Québec


 Publié le 10 février 2025

La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, annonce un investissement de 1,4 million de dollars sur cinq ans pour accompagner les municipalités et les organismes dans la création de communautés nourricières, notamment par l’agriculture urbaine et la réduction du gaspillage alimentaire. La mesure est portée par le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) et s’inscrit dans le plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale pour 2024-2029, déposé en juin dernier.

Cet appui financier permettra de réaliser des projets novateurs à travers le Québec. Ceux-ci amélioreront l’accès à des aliments sains pour les personnes et les familles à faible revenu, tout en favorisant la transition vers l’atteinte d’une sécurité alimentaire durable.

Un programme permettant de répondre aux défis sociaux et environnementaux actuels

La hausse du coût de la vie a eu un effet marquant pour plusieurs Québécois, surtout pour les personnes et les familles à faible revenu. Grâce au financement du gouvernement du Québec, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine lancera des appels à projets à travers le Québec, en offrant de la formation et un soutien personnalisé aux organisations sélectionnées.

Chaque année, cinq projets seront financés. En plus d’améliorer la sécurité alimentaire, ils favoriseront la transition vers des pratiques écologiques et une économie verte dans les milieux urbains. Par ailleurs, les projets exemplaires seront valorisés à travers des études de cas, des bilans annuels et une veille stratégique et des écoles d’été et des webinaires seront offerts à tous les acteurs du milieu.

Enfin, en permettant l’intégration des enjeux locaux dans des forums internationaux sur les systèmes alimentaires, cette mesure fera rayonner les meilleures pratiques et l’expertise québécoise à travers le monde.

Citations

« En renforçant les capacités d’agir du Laboratoire sur l’agriculture urbaine, nous franchissons un pas important dans l’atteinte de la sécurité alimentaire au Québec, une des priorités de notre plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Les espaces de jardinage rapprocheront la nourriture des gens. Ils favoriseront le partage et la transmission des savoirs et ils contribueront à une plus grande participation des personnes en situation de vulnérabilité. Grâce à ce financement, nous poursuivons notre travail de terrain pour bâtir des communautés nourricières. »
Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« L’agriculture urbaine est bien plus qu’une solution environnementale. Elle crée des espaces de rencontre, renforce le tissu social et favorise une plus grande participation des personnes à la vie communautaire. Cet investissement témoigne de notre volonté de mettre en place des solutions durables pour combattre l’insécurité alimentaire tout en soutenant des initiatives locales à la fois structurantes et innovantes. »
Isabelle Poulet, adjointe gouvernementale de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, volet sécurité alimentaire

« L’agriculture urbaine est un outil d’intervention utilisé par une grande diversité d’acteurs sociaux. Depuis 2009, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine active ou accompagne des initiatives qui promeuvent le changement. Le soutien lié au plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale vient nous permettre de structurer notre action et aussi d’intervenir auprès d’organismes voulant ajouter cet outil à leurs activités. Il reconnaît l’effet et l’innovation sociale de la diversité d’initiatives sur l’ensemble du Québec, et la force d’un mouvement! »
Éric Duchemin, directeur scientifique et formation du Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB)

Faits saillants

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, suivez-le sur les médias sociaux :

 facebook.com/EmploiSolidaritesocialeQc 

twitter.com/messqc 

linkedin.com/messqc 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/10/c1282.html 

La nouvelle maison des aînés et alternative de Baie-Comeau ouvre officiellement ses portes


 Publié le 10 février 2025

La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, ainsi que le député de René-Lévesque, Yves Montigny, ont procédé aujourd’hui à l’inauguration de la maison des aînés et alternative (MDA MA) de Baie-Comeau. Celle-ci a accueilli ses premiers résidents et résidentes le 19 novembre dernier.

Située au 531, rue Jalbert, cette nouvelle MDA MA regroupe 48 nouvelles places pour la population de la région, dont 36 pour les personnes aînées et 12 autres pour les adultes ayant des besoins particuliers. L’installation est constituée de quatre maisonnées de 12 personnes, ces dernières disposant chacune d’une chambre individuelle avec toilette et douche adaptées.

La MDA MA de Baie-Comeau a été conçue pour recréer davantage l’environnement d’un domicile et offrir aux résidents et aux résidentes un milieu de vie à dimension humaine.

Ce nouveau type de milieu de vie, ouvert sur la communauté, favorise les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres grâce à des aménagements extérieurs et intérieurs mieux adaptés aux besoins des personnes hébergées et de leurs proches. Ces espaces ont par ailleurs été conçus de façon à intégrer les personnes proches aidantes au quotidien des résidents et des résidentes et à favoriser leurs interactions.

Citations :

« Je suis très fière de voir un engagement phare de notre gouvernement continuer à se concrétiser. Les maisons des aînés et les maisons alternatives représentent l’avenir de l’hébergement longue durée au Québec. Nous pouvons nous réjouir de savoir que plusieurs personnes de la région pourront bénéficier de ce modèle d’hébergement visionnaire et novateur, que nous avons voulu à échelle humaine, inclusif et agréable. Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à sa concrétisation. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« C’est avec fierté que je prends part à l’inauguration de la maison des aînés et alternative de Baie-Comeau, un projet que je suis de près depuis le début et qui me touche grandement. Les personnes qui vont y résider auront accès à des services et à des soins de qualité, dans un environnement stimulant, épanouissant et sécuritaire ici même à Baie-Comeau. Merci aux équipes qui ont contribué à la réalisation de ce projet tant attendu dans la région. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

Faits saillants :

  • La MDA MA de Baie-Comeau fait partie des 46 maisons des aînés et alternatives annoncées. Elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche de transformation majeure des milieux d’hébergement et de soins de longue durée.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur le projet des maisons des aînés et alternatives : Québec.ca/maisonsaines-alternatives.

Plus de 17,5 M$ pour soutenir le développement des infrastructures maritimes de la Côte-Nord


 Publié le 7 février 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Mme Kateri Champagne Jourdain, et le député de René-Lévesque, M. Yves Montigny, annoncent l’octroi d’une aide financière maximale de 17 502 383 $ à la Corporation de gestion du port de Baie-Comeau pour son projet de réfection du terminal no 5.

Ce projet vise le remplacement du quai actuel du terminal, aujourd’hui non fonctionnel, par un nouveau poste à quai d’une plus grande superficie. De plus, le dragage de la zone d’accostage permettra d’augmenter le tirant d’eau à quai et d’accueillir des navires de plus fort tonnage. Faisant partie du réseau portuaire stratégique du Saint-Laurent, les installations maritimes de Baie-Comeau disposeront à terme d’un niveau de service amélioré notamment grâce à la mise en place d’un entreposage direct à quai.

Ces travaux amélioreront l’efficacité de la manutention des produits requis par les grandes industries de Baie-Comeau, au grand bénéfice de l’économie locale. De plus, ces nouveaux aménagements consolideront les liens maritimes existants entre la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent, notamment en augmentant les possibilités d’approvisionnement et d’expédition aux fins des projets d’exploitation de minéraux critiques.

Citations

« C’est un investissement majeur pour le port de Baie-Comeau et un projet stratégique pour la ville, mais aussi pour toute la région. Le port de Baie-Comeau est un acteur clé dans le développement économique de la région. Les investissements prévus vont grandement contribuer au développement économique de la région de la Côte-Nord, et les partenaires locaux sont déterminés à positionner la Manicouagan comme leader dans l’industrie portuaire. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

« Notre gouvernement s’est engagé à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pérennité et la sécurité de nos infrastructures de transport maritime, notamment dans nos régions. Le projet du terminal no 5 du port de Baie-Comeau illustrant à merveille cette volonté, nous sommes fiers de participer financièrement à sa modernisation. Transformer un site désuet en une installation portuaire multimodale moderne, répondant aux besoins actuels et futurs du transport au Québec, contribue directement à rendre l’axe du Saint-Laurent plus compétitif. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Cet investissement de plus de 17,5 millions de dollars démontre à quel point notre gouvernement est à l’écoute des besoins de la Côte-Nord. Ce projet aura pour effet d’accroître l’exportation de nos ressources naturelles, particulièrement nos minéraux critiques et stratégiques. Je félicite la prise en charge locale des infrastructures portuaires qui permettra d’exploiter le plein potentiel du port de Baie-Comeau. On peut être fiers du rôle que joue notre région dans le développement économique du transport maritime au Québec! »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Le réaménagement du terminal no 5 est crucial pour renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement donnant accès à nos ressources naturelles stratégiques. Le soutien financier du gouvernement du Québec confirme la nécessité de ce projet pour l’économie de la Côte-Nord et de l’ensemble du Québec. Le T5 facilitera le transbordement intermodal de marchandises en vrac, augmentant ainsi les capacités et la compétitivité du port et de sa clientèle, tout en préservant son identité en tant que port urbain accessible et sécuritaire. »

Karine Otis, présidente-directrice générale du Port de Baie-Comeau

« Le Port de Baie-Comeau est un levier économique important pour notre région et pour tout le Québec. La réfection du terminal no 5 permettra d’améliorer notre positionnement stratégique en termes de développement et d’accroitre la rentabilité du Port. Nous sommes très heureux de cette annonce qui contribuera à la prospérité et au rayonnement de toute notre collectivité. »

Michel Desbiens, maire de Baie-Comeau

Faits saillants

  • Cette somme est soutenue par le Programme d’investissement en infrastructures maritimes (PIIM), mis en place dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la vision maritime du Québec. Le PIIM est doté d’un budget de 100 M$ jusqu’au 31 mars 2025.
  • Avantage Saint-Laurent a permis des investissements de l’ordre de 1 G$, articulés autour des orientations suivantes :
    • doter le Saint-Laurent d’infrastructures portuaires modernes et compétitives;
    • assurer, sur le Saint-Laurent, une navigation efficace et respectueuse des écosystèmes;
    • offrir aux communautés maritimes des possibilités de développement prometteuses et durables.
  • Le projet du port de Baie-Comeau sera réalisé en trois phases :
    • Phase I – Démolition du quai existant;
    • Phase II – Construction du terminal no 5;
    • Phase III – Dragage et gestion des sédiments.
  • Le nouveau poste à quai aura une superficie de 16 842 mètres carrés réservés aux marchandises en vrac, tout en offrant une capacité d’entreposage adéquate pour soutenir une desserte en transport maritime courte distance entre la Côte-Nord et la rive sud, et les pôles industriels situés le long du Saint-Laurent, comme Bécancour.
  • Le coût total estimé du projet est de 41,7 M$.
  • Les travaux devraient avoir lieu en 2027.

Liens connexes

Avantage  Saint-Laurent 
Programme d’investissement en infrastructures maritimes
Politique de mobilité  durable – 2030 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 

Instagram 
LinkedIn 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/06/c4626.html 

Le hockey sur glace : sport national du Québec


 Publié le 6 février 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi 90 qui vise en premier lieu à reconnaître dans une loi le hockey sur glace comme sport national du Québec et à faire du premier samedi du mois de février la Journée nationale du hockey sur glace. Ce projet de loi prévoit aussi des modifications à la Loi sur le patrimoine culturel.

Depuis plus de 150 ans, le hockey fait partie de l’histoire du Québec, de ses traditions et de sa culture. S’il est communément admis que le hockey sur glace est le sport national du Québec, aucune reconnaissance du gouvernement ne le consacre toutefois officiellement. Avec ce projet de loi, le ministre de la Culture et des Communications propose que l’Assemblée nationale reconnaisse l’importance historique de ce sport et la place que celui-ci occupe dans la culture québécoise.

Le projet de loi donnera au gouvernement plus de moyens pour mieux faire connaître et valoriser des symboles culturels québécois, comme le hockey. Il introduit la notion de « référent culturel national » dans la Loi sur le patrimoine culturel, en précisant qu’il s’agit d’un élément ancré dans la tradition, qui représente un aspect unique de l’identité québécoise.

Citations

« Le hockey est un symbole culturel et identitaire au Québec depuis plus de 150 ans. Plus qu’un sport, il est devenu au fil des années, le reflet des influences, des luttes et des aspirations de la société québécoise. Officialiser le statut du hockey comme sport national du Québec permettrait de favoriser le sentiment d’appartenance et de fierté des Québécoises et des Québécois envers leur histoire et leurs traditions, en plus de mettre en valeur cette contribution du Québec à l’histoire mondiale du sport. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Nous avons tous un souvenir qui nous rattache au hockey, que ce soit sur une glace de quartier, au niveau du hockey mineur, professionnel ou des affrontements lors des Jeux olympiques. Je suis très heureuse du dépôt de ce projet de loi qui permettra au hockey de recevoir officiellement le statut de sport national du Québec. C’est une discipline qui passionne la population québécoise et je me réjouis que notre gouvernement s’engage à le souligner. Cette initiative était la première recommandation proposée dans le rapport du Comité québécois sur le développement du hockey et s’ajoute aux nombreuses actions que nous avons déjà entreprises pour favoriser le développement des hockeyeuses et hockeyeurs québécois. Au-delà du sport lui-même, le hockey permet de rassembler les communautés et toutes les générations, et c’est pourquoi notre gouvernement continuera de déployer les ressources nécessaires pour améliorer l’accès, la sécurité et le développement de ce sport. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

Faits saillants

  • Le projet de loi 90 définit le référent culturel national comme étant « un élément de la culture québécoise forgé dans la tradition, qui caractérise et évoque de manière singulière un aspect de l’identité culturelle du Québec, constitue un repère largement partagé par les individus de la société et renforce les liens entre eux, reconnu à ce titre par la loi ».
  • Le projet de loi répond à la première recommandation du Comité québécois sur le développement du hockey, issue de son rapport « Le hockey, notre passion » publié en 2022, soit de hisser le hockey sur glace au rang de sport national du Québec. Mis sur pied par le gouvernement du Québec en 2021, le Comité avait comme mandat d’établir un état de situation du sport et de soulever les pistes de solutions afin d’assurer le développement du hockey.
  • Sur le plan historique, le Québec fut le théâtre de l’émergence du hockey moderne dans les années 1870, et du premier match officiel de l’histoire de ce sport, le 3 mars 1875. L’émergence du hockey moderne constitue ainsi une contribution majeure du Québec à l’histoire mondiale des sports. 

Liens connexes :

Suivez le Ministère dans les médias sociaux @MCCQuebec.

Au Québec, on bouge! : 
https://www.facebook.com/auqconbouge/ 

Éducation : 
https://www.facebook.com/quebeceducation  
https://twitter.com/EducationQC  
https://www.linkedin.com/company/339645  
https://www.youtube.com/channel/UCgcPCv5VQhsAY3vNNoH6Zrw  
https://www.instagram.com/education_qc/ 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/06/c0483.html 

Déclaration ministérielle du premier ministre


 Publié le 5 février 2025

Dans une rare déclaration prononcée au Salon rouge de l’Assemblée nationale, le premier ministre du Québec, François Legault, a tenu à faire le point sur la menace tarifaire qui plane sur l’économie du Québec.

Voici le texte intégral de cette déclaration :

« Merci Mme la présidente,

Je tenais aujourd’hui à m’adresser à tous les élus de l’Assemblée nationale et à tous les Québécois parce qu’on fait face à une attaque économique brutale.
Une attaque brutale contre le Canada, contre le Québec.

Malgré le report des tarifs, la menace plane toujours au-dessus de nos têtes, comme une épée de Damoclès.
L’incertitude créée par M. Trump a déjà des effets négatifs sur l’économie du Canada et du Québec.
L’incertitude, c’est un poison pour l’économie.
L’incertitude, ça rend frileuses toutes les entreprises qui ont des projets d’investissement.
C’est un peu comme si l’économie du Canada et du Québec était sur pause.

Je répète qu’on doit commencer à renégocier notre entente de libre-échange avec les États-Unis au plus tôt.
Pas attendre la révision prévue en 2026.
Plus vite on mettra fin à l’incertitude, mieux ce sera.

L’économie, ce n’est pas anodin.
C’est l’économie qui nous permet de financer la santé, l’éducation, la culture et toutes les autres responsabilités de l’État.
L’économie, la création de richesse, ce n’est pas un but en soi, mais c’est ce qui nous permet d’avoir les moyens de nos ambitions.

Et là, notre principal partenaire économique nous menace de nous attaquer.
En quelques jours, notre monde a changé.

Pour qu’on soit en mesure de passer au travers, il va falloir un énorme effort collectif avec beaucoup de détermination, avec beaucoup d’endurance.

D’abord, sans dramatiser la situation, on ne doit pas se faire d’illusions.
Le Québec est une nation exportatrice.
Et les États-Unis sont de loin notre marché extérieur le plus important.
71 % de nos exportations sont destinées aux États-Unis.
Si l’administration Trump s’entête, ce qui nous attend dans les prochains mois, ce sont des milliers de travailleurs qui risquent de perdre leur emploi.

Ce qui nous attend, ce sont des chefs d’entreprises qui se démènent pour survivre.
Je suis déjà passé par là, en 1990, pendant la guerre du Golfe, quand je dirigeais une compagnie aérienne.
L’angoisse est grande chez les dirigeants d’entreprises, quand on se dit que si on échoue, on laisse tomber des employés qui nous ont fait confiance en se joignant à notre entreprise.
Je suis très sensible à ce que vivent actuellement les dirigeants de nos entreprises qui exportent aux États-Unis.

Ce qui nous attend, c’est que certaines de nos industries soient frappées de plein fouet.
Entre autres, certaines industries qui font vivre tellement de familles dans nos régions.
Dans l’industrie forestière, dans la transformation de l’aluminium, dans l’industrie agroalimentaire.
On ne va pas se dorer la pilule.
Si M. Trump nous impose des tarifs de 25 %, ce qui nous attend dans les prochains mois, ce sont des pertes d’emploi importantes. 

Évidemment, on doit se tenir debout et répliquer à l’attaque de M. Trump.
Et on est prêt à le faire.
Mais on doit faire bien attention de ne pas nous faire mal à nous-mêmes.
Je comprends tous ceux qui veulent répliquer durement, mettre des contre-tarifs « dollar pour dollar ».
Mais on doit garder la tête froide.
Il va falloir être intelligent.
Faire mal au gouvernement Trump, oui, mais sans nous faire mal à nous-mêmes.
Par exemple, plusieurs de nos entreprises importent des intrants des États-Unis, des intrants qu’elles utilisent pour fabriquer leurs produits.
Si on met des tarifs sur ces intrants, on vient nuire à leur compétitivité.

Évidemment, on souhaite que ces tarifs ne soient jamais mis en place.
Mais quand on écoute M. Trump, on ne peut pas prendre le risque de miser sur ça.

On a le devoir aujourd’hui d’entamer un grand et long chantier pour rendre notre économie moins dépendante des États-Unis.

Comment on fait ça?

D’abord, nous ne sommes pas démunis.
Notre économie est plus forte depuis quelques années.
Depuis six ans, on a battu la croissance du PIB par habitant du reste du Canada.

On a aussi au Québec des instruments d’État puissants avec Hydro-Québec, avec la Caisse de dépôt, avec Investissement Québec.
On a des institutions financières solides avec la Banque Nationale, avec Desjardins.
On a nos compagnies d’assurance, nos fonds de travailleurs de la FTQ, de la CSN et plusieurs autres institutions solides.

Donc, qu’est-ce qu’on doit faire?

D’abord à court terme, si M. Trump persiste à vouloir imposer des tarifs, on va soutenir nos entreprises qui ont des problèmes de liquidités.

Mais à moyen terme, on doit surtout redéployer l’économie du Québec.
Et on doit redéployer l’économie du Québec, région par région.

Dans les dernières décennies, on a trop misé sur la proximité du plus grand marché au monde.
Il faut maintenant redéployer notre économie dans de nouveaux marchés internationaux.

Mais n’oublions pas que notre meilleur marché, ça reste le Québec.
Acheter québécois, c’est ce qui est le plus efficace pour protéger nos emplois.
C’est vrai pour le gouvernement, vrai pour les entreprises, vrai pour les consommateurs.
Je pense que c’est le premier chantier.
On doit miser avant tout sur nous-mêmes.
On doit développer ce réflexe de regarder d’abord vers le Québec, vers nos produits, nos technologies, notre savoir-faire.

Le 2e marché d’exportation du Québec, c’est le reste du Canada.
On a un chantier là aussi.
On doit augmenter nos échanges, on doit développer ce réflexe de regarder du côté du reste du Canada.
Eh oui, nous devons travailler sur le libre-échange au sein même du Canada.
Nos entreprises doivent aussi tout faire pour fabriquer ici des produits qu’on importe actuellement d’ailleurs.
Investissement Québec est prête à aider toutes les entreprises qui ont de bons projets.

On doit aussi redéployer notre économie dans des secteurs où on a des avantages compétitifs.
Et des avantages compétitifs, on en a :

On a développé une expertise en aérospatiale.
On a de grandes alumineries.
On a des minéraux critiques.
On est fort en intelligence artificielle.
On est fort en informatique, en électronique, dans le quantique.
Et surtout, on a de l’énergie renouvelable.

Ça fait plusieurs années que je travaille pour relancer le développement de grands projets chez Hydro-Québec.
Hydro-Québec, c’est la plus grande force du Québec.
Et on a maintenant chez Hydro-Québec un plan ambitieux pour doubler sa capacité.
C’est le plus grand chantier de l’histoire du Québec.
Et ce n’est pas dans dix ans, c’est maintenant.

En décembre dernier, on a conclu une entente avec le premier ministre de Terre-Neuve qui va nous faire économiser 200 milliards de dollars d’ici 2085.
On entend parfois que les politiciens pensent à court terme.
Cette entente, c’est pour les prochaines générations.

Et on travaille sur plein de projets dans les régions du Québec pour développer l’éolien et augmenter la puissance de nos centrales hydroélectriques.
Pas plus tard que la semaine passée, on a annoncé un grand projet éolien au Saguenay-Lac-St-Jean et sur la Côte-Nord avec une MRC et avec une nation innue.

L’immense chantier d’Hydro-Québec va créer un premier boom économique dans nos régions, lors de la construction.
Et on va avoir ensuite un deuxième boom économique quand les entreprises vont se développer ici avec un avantage compétitif incomparable : de l’énergie renouvelable à bas coût.

Il faut qu’on garde les yeux sur les prochaines décennies, sur le long terme.
Même s’il y a de la résistance en ce moment, l’économie de l’avenir, c’est l’électricité, c’est l’économie verte.
Et là-dessus, le Québec est dans une position extraordinaire!

On a des faiblesses qu’on traîne depuis des décennies et qu’on doit absolument corriger.
Notre productivité, la surréglementation, la bureaucratie, la taxation.
On a beaucoup travaillé là-dessus depuis 2018, mais il va falloir en faire plus. 
Et on a surtout une trop grande dépendance au marché américain.

On a aussi des atouts, on a de grandes forces.
On a un gros chantier générationnel devant nous.
Un grand chantier chez Hydro-Québec, mais aussi un grand chantier pour redéployer l’économie de chaque région du Québec dans des nouveaux marchés et dans des secteurs où nous pouvons gagner.
Il va falloir que tout le Québec s’y mette.

Aujourd’hui, je tends la main à tous les députés qui siègent ici, à l’Assemblée nationale.
Je tends la main à nos entrepreneurs, à nos travailleurs, à nos chercheurs, à tous les Québécois.
On va avoir besoin de tout le monde dans cette grande corvée.
On est ouvert à toutes les idées, à toutes les suggestions.

Le monde, notre monde est en train de changer.
Je n’ai pas toutes les réponses.
Mais ce que je sais, c’est qu’on doit se relever les manches.
On doit se battre!
Puis, on doit le faire ensemble, intelligemment, à la québécoise.

Vive le Québec!

Merci. »

La version prononcée fait foi

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/04/c7474.html 

Service aérien gouvernemental – Soixante-cinq années d’excellence et d’engagement!


 Publié le 5 février 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault souligne le 65e anniversaire du Service aérien gouvernemental (SAG). Elle a profité d’une visite de l’aérogare pour remercier les employés des domaines technique et administratif.

Le SAG exploite un ensemble de 21 aéronefs pour assurer, avec ses partenaires, une réponse adéquate dans des situations d’urgence ou nécessitant des services aériens spécialisés. Conçu initialement pour regrouper la flotte aérienne gouvernementale, le SAG joue aujourd’hui un rôle de premier plan, avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), dans la lutte contre les incendies de forêt et ceux en milieu urbain.

De plus, les équipes collaborent avec la Sûreté du Québec pour la recherche et le sauvetage de personnes, ou encore avec le ministère de la Santé et des Services sociaux en cas d’évacuation aéromédicale d’urgence ou de transport sanitaire programmé dans les communautés éloignées. Finalement, en plus des missions d’urgence, le service gouvernemental de nolisement d’aéronefs (avions et hélicoptères) est offert pour satisfaire les besoins en matière de transport aérien pour de la main-d’œuvre ou d’autres passagers (personnel de la fonction publique et certains membres), accompagnés de leur équipement ou de marchandises pour soutenir leurs missions.

Citation

« Aujourd’hui, nous célébrons la 65e année d’activité du Service aérien gouvernemental. Bien plus qu’un nombre, ces décennies représentent surtout des millions d’heures de vol, de kilomètres parcourus et un grand nombre de vies sauvées. Fournissant un service essentiel pour toute la population du Québec, nos équipes sont même reconnues à l’international, notamment en Californie, où elles prêtent actuellement main-forte pour combattre les feux à Los Angeles. Bravo à tous et merci pour votre dévouement! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

Faits saillants

  • Le Service aérien gouvernemental a été créé le 4 février 1960 après l’adoption d’une loi centralisant au sein d’un service unique tous les appareils détenus par les ministères provinciaux.
  • Du 1er avril 2023 au 31 mars 2024, au Québec, ce sont :
    •  2 240 patients qui ont eu recours au service de transport aéromédical d’urgence;
    • près de 22 000 largages et 2 828 heures de vol que les équipes des avions-citernes (CL-415) ont effectué dans la lutte contre des incendies;
    • 339 nolisements d’aéronefs, soit plus précisément 268 avions et 71 hélicoptères, que la communauté gouvernementale a réclamés aux équipes du SAG pour ses activités.
  • En 2023, ce sont 566,9 heures de vol de recherche ou de sauvetage qui ont été réalisées.
  • Dans sa volonté de continuer à mieux répondre aux besoins de la population, le SAG poursuit le renouvellement planifié de ses appareils, notamment avec l’acquisition prochaine de deux avions Challenger 650 destinés au transport aéromédical d’urgence.

Lien connexe

Service aérien  gouvernemental 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 

Instagram 
LinkedIn 

Consulter le contenu original pour télécharger le multimédia : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/04/c8247.html