Québec accompagnera les personnes itinérantes souffrant de problèmes de santé mentale vers la stabilité résidentielle


 Publié le 16 septembre 2024

Après avoir investi des sommes historiques en matière de lutte contre l’itinérance dans les dernières années, développé des ressources d’hébergement dans toutes les régions du Québec, doublé le nombre de lits de refuges et mis en place des services 24/7 ouverts à l’année pour aider le plus grand nombre de personnes vulnérables, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, souhaite désormais mieux accompagner les personnes itinérantes souffrant de problèmes de santé mentale à réintégrer un logement. Pour cette raison, il était présent à l’organisme Le Chaînon, accompagné de plusieurs partenaires du milieu communautaire ainsi que des équipes du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de l’Île-de-Montréal et du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Selon le dernier dénombrement des personnes en situation d’itinérance visible réalisé en 2022, plus de la moitié des personnes itinérantes du Québec ont rapporté avoir un problème de santé mentale. Présentant souvent un profil complexe, elles vivent parfois avec des problèmes de consommation et sont souvent isolées, méfiantes et réfractaires aux services traditionnels. Elles se heurtent donc encore à de nombreux obstacles lorsqu’elles tentent d’obtenir de l’aide.

Devant cette situation, le ministre Carmant garantit désormais plus de lits dans les ressources d’hébergement pour ces personnes, qui pourront bénéficier de soins adaptés et continus, pendant une période de 8 à 12 semaines, par un psychiatre et une équipe multidisciplinaire. Lorsque l’état de la personne sera stabilisé, des services d’accompagnement résidentiel lui seront offerts afin qu’elle puisse intégrer un logement et sortir de la rue définitivement.

Cette initiative, dont le coût total s’élève à 4 200 000 $, vise à étendre le déploiement des Projets de réaffiliation en itinérance et en santé mentale (PRISM), à bonifier les services de Stabilité résidentielle avec accompagnement (SRA), un modèle de type Logement d’abord adapté au contexte québécois, et à améliorer la coordination des services entre le réseau de la santé et des services sociaux et les divers partenaires du milieu communautaire.

Les avantages du programme PRISM sont confirmés par la recherche, qui montre qu’entre 63 % et 81 % des individus sont encore en logement un an après avoir terminé le programme[1]. Cette stabilité résidentielle s’accompagne également d’améliorations sur le plan de la qualité de vie.

L’objectif de la bonification des services annoncée aujourd’hui est ultimement de soigner, de ramener vers le logement et de sortir de la rue des centaines de personnes en situation d’itinérance chaque année.

Citations :

« On entre dans une nouvelle phase de notre plan pour renverser la tendance qu’a connue le Québec en matière d’itinérance dans les dernières années. On vise à aider les personnes au profil plus complexe, qui ont des problèmes de santé mentale, à bénéficier d’un traitement adapté à leur situation afin de leur donner les plus grandes chances possibles de sortir de la rue pour de bon. L’idée d’envoyer des psychiatres dans les refuges a fait ses preuves dans les quelques endroits où cette approche a été testée. C’est quelque chose que l’on étend aujourd’hui à Montréal, mais que je souhaite instaurer ailleurs au Québec éventuellement. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Le Chaînon est profondément engagé à soutenir les femmes en situation d’itinérance ayant des troubles de santé mentale. L’accueil dans nos murs d’un programme PRISM, développé en partenariat avec le CIUSSS du Centre-Sud, est une réponse directe à ces défis complexes. Il nous permettra d’offrir des soins psychiatriques et un accompagnement en réinsertion sociale à plusieurs femmes que nous hébergeons, et reflète notre conviction que chaque femme mérite non seulement un toit, mais aussi des soins de proximité et un soutien complet pour reconstruire sa vie avec dignité et espoir. »

Sonia Côté, directrice du Chaînon

« Depuis plus de 15 ans, l’organisme Diogène a développé son expertise avec l’approche Logement d’abord. Cela permet à nos participants d’avoir un excellent taux de stabilité résidentielle. Nous croyons en ce modèle car il est centré sur la personne, sur ses choix, son autodétermination, son autonomie et sa dignité. Notre réussite repose aussi sur l’étroite collaboration que nous avons développée avec les équipes PRISM, qui permet à la personne d’avoir accès à un continuum de services et d’être mieux outillée pour poursuivre son rétablissement. »

Jessica Soto-Fernandez, directrice générale, Diogène

« Le programme PRISM a prouvé son succès et son efficacité à Mission Bon Accueil depuis maintenant sept ans. Il incarne parfaitement la nécessaire continuité de services sur laquelle nos organismes doivent pouvoir compter, en collaboration avec le réseau de la santé. Les responsabilités ainsi partagées et coordonnées nous permettent de faire efficacement notre travail qui est ultimement de ramener chaque personne dans un logement permanent et assurer sa stabilité résidentielle. »

Sam Watts, président-directeur général, Mission Bon Accueil

« Je tiens à remercier le ministre Carmant pour sa sensibilité aux enjeux particuliers rencontrés par les Inuit en situation d’itinérance ou à risque de l’être à Montréal. Nous comptons faire les arrimages nécessaires entre notre propre programme de travailleurs de première ligne inuit et les nouvelles ressources annoncées aujourd’hui, afin de soutenir au mieux les personnes itinérantes inuit à réintégrer leurs communautés. »

Pita Aatami, président Société Makivik

Faits saillants :

  • PRISM est un programme d’hébergement développé à Montréal pour combler les lacunes dans les services offerts aux personnes sans-abri et souffrant de maladies mentales graves. PRISM s’adresse principalement aux personnes souffrant de troubles psychotiques, tels que la schizophrénie ou le trouble schizo-affectif, et de troubles comorbides liés à l’utilisation de substances.
  • Les projets PRISM sont conçus pour desservir entre 8 et 16 personnes, selon les capacités d’accueil de la ressource d’hébergement.
  • De façon plus détaillée, l’annonce d’aujourd’hui vise à :
    • rehausser le nombre de PRISM dans la région de Montréal;
    • inaugurer la nouvelle équipe PRISM à l’organisme Le Chaînon;
    • bonifier l’accompagnement offert à la sortie des PRISM pour favoriser le rétablissement;
    • bonifier les services de stabilité résidentielle avec accompagnement (SRA).
  • Soulignons que les services PRISM et les SRA font partie des meilleures pratiques reconnues et documentées, pour un coût inférieur au traitement usuel.
  • Précisons que pour les personnes avec des problèmes de santé mentale modérés à sévères, l’organisme Diogène est l’un des principaux partenaires du réseau de la santé et des services sociaux dans le cadre du programme de Stabilité résidentielle avec accompagnement.
  • Ces initiatives, en accord avec le Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 (PAISM), le Plan d’action interministériel en itinérance 2021-2026 et le Plan d’action interministériel en dépendance 2018-2028, visent à offrir un soutien personnalisé, des évaluations psychiatriques régulières ainsi que des soins infirmiers aux personnes en situation d’itinérance et ayant des troubles mentaux.
1Selon des études de Laliberté et al. (2022) et Soufi et al. (2023).

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2024/16/c5123.html

Le premier ministre du Québec annonce l’ouverture prochaine du nouveau pont Rivest à Repentigny


 Publié le 16 septembre 2024

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, la ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Repentigny, Mme Pascale Déry, et le maire de Repentigny, M. Nicolas Dufour, annoncent la fin des travaux de reconstruction et d’élargissement du pont Rivest à Repentigny. Les automobilistes et les usagers de la route pourront circuler sur toutes les voies d’ici la fin du mois de septembre.

Cet important projet a permis de doubler le nombre de voies, les faisant passer de deux à quatre. Les travaux ont aussi permis l’aménagement d’un trottoir et d’une piste polyvalente. En plus d’assurer la durabilité de cette infrastructure et de favoriser le transport actif, ces nouveaux aménagements contribueront à améliorer la circulation sur ce pont qui accueille plus de 30 000 véhicules par jour.

Rappelons que les travaux sur le pont Rivest ont débuté en février 2022 et que le projet a nécessité des investissements de 40 M$.

Citations

« En 2018, je me suis engagé à ce que le projet d’élargissement du pont Rivest aille de l’avant. C’est un engagement tenu! Je remercie d’ailleurs la Ville de Repentigny pour tout le travail fait dans ce projet et pour sa grande collaboration. Tous pourront se réjouir d’être en mesure de circuler sur ces nouvelles voies qui amélioreront la qualité de vie des citoyens et encourageront le développement économique dans la région. »

François Legault, premier ministre du Québec et député de L’Assomption

« L’ouverture complète à la circulation des nouvelles voies du pont Rivest est une excellente nouvelle! Chaque jour, des dizaines de milliers de personnes passent sur ce pont qui, rappelons-le, est l’unique lien routier entre les secteurs nord et sud de Repentigny. Je suis très heureuse que les Repentignois puissent enfin rouler en toute quiétude et voir le temps de trajet diminuer. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Repentigny

« La fin des travaux au pont Rivest, qui est une infrastructure stratégique dans la région, c’est l’aboutissement de notre engagement pour améliorer la mobilité dans ce secteur névralgique. Ce projet était un souhait de la population. Nous avons maintenant un pont qui répondra aux besoins en matière de déplacement des usagers de la route, pour de nombreuses années à venir, grâce à son élargissement. Les usagers peuvent également se sentir plus en sécurité en transport actif grâce à sa nouvelle piste polyvalente. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Aujourd’hui est un grand jour pour Repentigny! Après plusieurs décennies d’attente et deux années de construction, je tiens à remercier la patience et la collaboration des citoyens de Repentigny qui vont enfin profiter de l’élargissement du pont Rivest. Cette infrastructure centrale pour notre ville améliorera non seulement la fluidité entre les deux rives, mais permettra également une cohabitation harmonieuse et sécuritaire entre les automobilistes, les piétons et les cyclistes. Ce grand chantier historique n’aurait pas pu voir le jour sans la contribution inestimable du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec qui l’a financé à près de 65 %. »

Nicolas Dufour, maire de Repentigny

Faits saillants

  • Le pont Rivest est situé dans l’axe du boulevard Brien à Repentigny et enjambe la rivière L’Assomption. Il est l’unique lien entre les secteurs nord (Le Gardeur) et sud de la ville de Repentigny, ce qui lui confère un caractère stratégique. Sa responsabilité est partagée entre le Ministère et la Ville de Repentigny.
  • Les interventions suivantes ont été réalisées :
    • l’élargissement des unités de fondation existantes et la reconstruction du tablier;
    • la construction de deux voies supplémentaires, pour une configuration à quatre voies de circulation, afin d’obtenir le même nombre de voies sur le boulevard Brien;
    • la construction d’un trottoir et l’ajout d’une piste polyvalente raccordée à celle du boulevard Brien;
    • le remplacement de l’éclairage par des lampadaires décoratifs.
  • Le ministère des Transports et de la Mobilité durable et la Ville de Repentigny ont signé, en 2019, une entente qui prévoyait :
    • que la Ville agirait comme maître d’œuvre de la conception et de la réalisation du projet;
    • que le partage des coûts du projet se ferait selon une contribution financière de 65 % du ministère des Transports et de 35 % de la Ville de Repentigny, à l’exception de la quatrième voie, de la piste polyvalente et des lampadaires décoratifs qui sont entièrement payés par la Ville.

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable dans les médias sociaux :

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Création de 967 emplois à 90 000 $ dans le domaine de l’aérospatiale au Québec


 Publié le 13 septembre 2024
Source : Lars Hagberg/PMO

Le gouvernement du Québec confirme aujourd’hui son soutien au futur réseau Télésat Lightspeed, un important projet pour le secteur aérospatial québécois. Ainsi, une somme de 475 millions de dollars est investie dans Télésat LEO inc. et MDA. Ce projet consiste à déployer, en orbite basse terrestre, une constellation de 198 satellites de nouvelle génération intégrés à un réseau terrestre de pointe.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie du premier ministre du Canada, M. Justin Trudeau, de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Christine Fréchette, et du ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, M. François-Philippe Champagne.

Rappelons que le gouvernement du Québec avait annoncé en 2021 sa participation financière au projet. Il avait été prévu initialement de créer 650 emplois, mais aujourd’hui, ce sont 317 emplois de plus qui le seront grâce au projet bonifié, pour un total de 967. Ce projet représente des investissements totalisant plus de 6,1 milliards de dollars, dont plus de 2,6 milliards au Québec.

Télésat
Le prêt de 400 millions de dollars à Télésat permettra de soutenir le développement, la fabrication, la commercialisation et l’opération des satellites en orbite basse terrestre. Ces satellites, qui formeront le réseau Télésat Lightspeed, visent à offrir un service global de télécommunications à large bande passante, dont la performance sera comparable à celle d’un réseau de fibre optique.

Télésat implantera également à Gatineau, en Outaouais, un centre spécialisé visant à assurer le contrôle et l’exploitation des satellites, la cybersécurité, le traitement de données et le soutien aux technologies de l’information. Ces installations permettront de développer une expertise québécoise stratégique en lien avec les technologies de télécommunications et la cybersécurité satellitaire.

MDA
Dans le cadre de la mise en place du réseau Télésat Lightspeed, MDA a été désignée comme maître d’œuvre pour le développement et la fabrication des satellites. Pour réaliser ce projet, MDA s’appuie sur ses avancées en matière de charges utiles flexibles, incluant le processeur embarqué et les antennes actives, technologies clés pour les satellites reconfigurables en orbite basse terrestre.

Le gouvernement du Québec, par l’entremise d’Investissement Québec, lui attribue une somme de 75 millions de dollars pour renforcer ses capacités de maître d’œuvre en technologies spatiales.

Des projets seront réalisés par MDA, dont l’implantation de la première usine 5.0 destinée à la fabrication de satellites à grand volume au Canada.

Citations :

« C’est une bonne nouvelle pour notre économie, non seulement on consolide 650 emplois existants, mais on vient créer 967 emplois payants dans un secteur de pointe. C’est aussi un projet stratégique pour le Québec. Avec le projet de Télésat et MDA, le message qu’on envoie aujourd’hui, c’est que le Québec continue de se démarquer. L’avenir de l’aérospatiale, c’est au Québec que ça se passe! »

François Legault, premier ministre du Québec

« Les Canadiens sont la priorité de notre gouvernement, comme en témoigne l’annonce d’aujourd’hui avec Télésat et MDA. Conçu, fabriqué et exploité au Canada, le réseau satellitaire Lightspeed de Télésat sera le plus important de l’histoire du pays. Il permettra de créer des milliers d’emplois, de faire croître notre économie et de brancher les Canadiens à Internet haute vitesse. Nous permettons aux Canadiens de saisir les occasions qui s’offrent à eux et nous donnons à tous une chance équitable de réussir. »

Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

« Ce réseau satellitaire est une solution efficace pour assurer des télécommunications à haute vitesse dans toutes nos régions. Nous sommes fiers de soutenir ces deux entreprises qui contribuent à propulser le Québec comme véritable chef de file dans l’industrie spatiale grâce à l’innovation technologique. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Aujourd’hui, nous consolidons la position du Canada en tant que chef de file mondial dans la nouvelle économie spatiale. Cet investissement contribuera à créer des emplois très spécialisés, à favoriser l’innovation et à sécuriser les systèmes de télécommunications du Canada. Cet accord avec Télésat Lightspeed, qui représente le programme de technologie spatiale le plus important jamais conçu et construit au Canada, aura une incidence considérable sur le réseau croissant de fournisseurs et de talents canadiens et apportera un soutien essentiel au secteur alors que celui-ci continue de prospérer. »

L’hon. François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

« Nous sommes heureux de conclure ces ententes de financement avec les gouvernements du Canada et du Québec alors que nous réalisons de grands progrès dans le développement de la constellation révolutionnaire Télésat Lightspeed, plus grand programme spatial de l’histoire du Canada. Télésat Lightspeed va combler la fracture numérique au Canada et dans le monde, créer et maintenir des milliers d’emplois de haute qualité au pays, générer des milliards de dollars en investissements dans l’économie locale, stimuler l’innovation et les exportations nationales et garantir que le Canada et le Québec soient à l’avant-garde de la nouvelle économie spatiale en pleine croissance. »

 Dan Goldberg, président et chef de la direction de Télésat

« MDA est un leader mondial dans la conception, le développement et la production de systèmes satellitaires depuis des décennies. Ces investissements vont nous permettre de mettre en place notre prochaine génération de capacités de fabrication pour notre nouvelle gamme de produits numériques satellitaires, MDA AURORA, ainsi que d’investir dans notre main-d’œuvre de pointe afin de consolider davantage notre position à l’échelle mondiale. »

Mike Greenley, président-directeur général de MDA

Faits saillants :

  • Le gouvernement fédéral prévoit des investissements de 2,14 milliards de dollars dans le projet Télésat Lightspeed.
  • Telesat Corporation , société mère de la filiale Télésat, est l’un des principaux opérateurs de satellites de télécommunications au monde, avec 16 satellites en orbite géostationnaire en activité.
  • MDA  figure maintenant comme maître d’œuvre de classe mondiale pour la fabrication de satellites en basse ou moyenne orbite, en s’appuyant sur son leadership dans la conception, le développement et la fabrication de charges utiles et de produits tels que des antennes spatiales et des systèmes électroniques de haute performance destinés au domaine spatial. Elle est considérée comme le principal maître d’œuvre du secteur spatial québécois et un fournisseur de premier rang pour les systèmes satellitaires critiques.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2024/13/c1811.html

13,5 M$ pour la relocalisation de l’École nationale de l’humour


 Publié le 13 septembre 2024

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce aujourd’hui l’octroi d’une aide financière de 13,5 M$ à l’École nationale de l’humour pour l’achat d’un immeuble du Quartier latin. Cette relocalisation permettra à l’École de poursuivre sa mission dans des locaux mieux adaptés aux besoins actuels et futurs de l’institution.

L’École nationale de l’humour, fondée en 1988, a été la première école de formation en humour au monde. Installé depuis 2004 dans ses locaux actuels, ce pilier de la culture québécoise est aujourd’hui confronté à des espaces inadaptés, devenus trop exigus et ne répondant plus aux standards professionnels requis pour soutenir ses activités. Les nouveaux locaux permettront à l’École de bénéficier d’un environnement moderne et fonctionnel, essentiel pour continuer à former les humoristes, les scénaristes, les auteurs et les autrices de demain et contribuer à l’innovation artistique.

En plus de répondre aux besoins croissants de l’École, l’acquisition de cet immeuble contribuera à la revitalisation du Quartier latin, un quartier historique de Montréal. Ce projet d’envergure inclut la rénovation des bâtiments, en mettant en valeur leurs caractéristiques patrimoniales, tout en respectant les normes techniques et fonctionnelles nécessaires à la formation des créateurs et des créatrices en humour.

Citations

 « L’École nationale de l’humour contribue à façonner notre identité culturelle. Cet investissement témoigne de la volonté de notre gouvernement d’offrir un environnement d’apprentissage optimal, stimulant, qui favorise la créativité et l’innovation au sein de la communauté artistique. Ce projet, qui s’inscrit dans notre vision de revitalisation du Quartier latin, va transformer ce secteur en un pôle d’activité culturelle vibrant, tout en offrant à l’École nationale de l’humour les moyens de continuer de rayonner bien au-delà de nos frontières. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« La réputation de Montréal comme capitale de l’humour s’est notamment bâtie grâce à la grande institution qu’est l’École nationale de l’humour. Aujourd’hui, on donne à notre industrie de l’humour les moyens de rayonner davantage. Nous travaillons pour que le Quartier latin retrouve son titre de haut lieu de la culture québécoise, et la relocalisation de l’École est l’une des pierres angulaires dans la relance de ce secteur. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« L’annonce de l’aide financière accordée à l’École nationale de l’humour est une démonstration concrète que le gouvernement du Québec place la culture québécoise en tête de ses priorités. C’est un appui important qui contribue à la revitalisation du Quartier latin et donc au rayonnement culturel de la métropole et du Québec aux niveaux national et international. »

Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel et adjointe gouvernementale à la ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« L’École nationale de l’humour est une institution culturelle francophone incontournable de Montréal. Elle fait rayonner la Ville, elle fait rire le Québec en entier, et elle valorise le français partout dans le monde. Ce projet est un exemple concret de la redynamisation du Quartier latin qui est en cours, que ce soit avec l’îlot Voyageur, l’UQAM, le nouveau campus de l’UdeM ou l’animation du parc Émilie-Gamelin. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Quelle immense nouvelle! Ce soutien financier est une reconnaissance de l’importance de l’École nationale de l’humour pour la culture québécoise. Grâce à ce nouvel espace, nous pourrons continuer toujours aussi passionnément à innover, à diversifier nos approches et à enrichir la vie culturelle du Québec, en plus de poursuivre nos incursions dans les milieux scolaires, incluant la francisation, et dans les milieux de travail tant corporatifs que communautaires. L’École pourra bénéficier de son nouvel environnement et contribuer à la vitalité du Quartier latin. C’est un nouveau chapitre hautement significatif dans l’histoire de notre école. Merci au ministère de la Culture et des Communications! »

Louise Richer, directrice générale fondatrice de l’École nationale de l’humour

Faits saillants

  • Le gouvernement du Québec accorde une aide financière pour l’achat d’un nouvel immeuble situé au 1635-1643, rue Saint-Denis à Montréal, afin de relocaliser l’École nationale de l’humour, reflétant l’importance de cette institution pour la culture québécoise.
  • Le ministère de la Culture et des Communications soutient l’École nationale de l’humour dans le cadre du programme Aide au fonctionnement pour les organismes de formation en art. L’aide financière annoncée a été accordée en vertu du programme Aide aux immobilisations.
  • La relocalisation de l’École nationale de l’humour s’inscrit dans un projet plus vaste de revitalisation du Quartier latin à Montréal, visant à transformer ce secteur en un pôle culturel vibrant.

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Plus de 1,18 million $ aux Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal


 Publié le 13 septembre 2024

Le gouvernement du Québec est heureux d’octroyer une aide financière de 1 184 000 $ aux Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal , qui se déroulent jusqu’au 15 septembre.

La ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest, la ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Caroline Proulx, et le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

Les Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal sont des rendez-vous incontournables pour les cyclistes professionnels en Amérique du Nord. Chaque année, des spectateurs de tous les horizons viennent soutenir fièrement leurs athlètes favoris lors des épreuves dans les deux villes hôtes.

Citations :

« Les athlètes qui participent aux Grands Prix cyclistes de Québec et Montréal nous en mettent toujours plein la vue. Pour les spectateurs qui encourageront ces athlètes professionnels, en personne ou via la télévision, j’espère que leurs exploits les pousseront à entreprendre des sports cyclistes et à en découvrir les nombreux bienfaits. Je suis heureuse que nous soyons en mesure d’accueillir de grands événements sportifs de ce genre en plein cœur de nos villes. Bravo à toutes les personnes qui s’impliquent dans l’organisation des Grands Prix cyclistes de Québec et Montréal! »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

« Le gouvernement vise à mettre le Québec de l’avant sur le circuit international des grands événements sportifs, et les Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal en sont l’exemple parfait. En tant que seules courses de l’UCI WorldTour 2024 en Amérique du Nord, ces Grands Prix offrent une vitrine exceptionnelle pour faire du Québec une destination sportive et touristique de premier plan. Le tourisme, puissant vecteur de développement économique, contribue à la prospérité de nos régions et au rayonnement du Québec à l’échelle mondiale. »

Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière

« Notre gouvernement est fier d’appuyer financièrement le Grand Prix cycliste de Québec. Cet événement incontournable de l’été ajoutera de l’effervescence sportive dans notre région et bonifiera la qualité de vie des citoyens. Les visiteurs pourront en profiter pour découvrir les innombrables attraits de la Capitale-Nationale. J’invite les amateurs de sports cyclistes à aller profiter de l’ambiance fantastique du Grand Prix!

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Le Grand Prix cycliste de Montréal est un événement d’envergure qui participe à la renommée de notre métropole comme ville sportive. Des milliers de touristes, de Montréalaises et de Montréalais pourront voir courir l’élite mondiale du cyclisme sur le mont Royal et en plein cœur du centre-ville. »

Karine Boivin Roy, députée d’Anjou – Louis-Riel

Faits saillants :

  • Le ministère de l’Éducation, dans le cadre du Programme de soutien aux événements sportifs internationaux, accorde 435 000 $ aux Grands Prix.
  • Dans le cadre du programme Aide financière aux festivals et aux événements touristiques , le ministère du Tourisme accorde 369 000 $ aux deux événements.
  • Le Secrétariat à la région métropolitaine du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation contribue à la tenue de l’événement en accordant à l’édition 2024 une somme de 200 000 $ provenant du Fonds signature métropole .
  • Le Secrétariat à la Capitale-Nationale accorde une aide financière de 180 000 $ dans le cadre de son Programme d’appui aux actions régionales .

Lien connexe :

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Réseaux sociaux :

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Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2024/13/c7304.html

Pour protéger le portefeuille et le pouvoir d’achat des familles québécoises


 Publié le 12 septembre 2024

Le ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la protection des consommateurs, M. Simon Jolin-Barrette, et la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré et adjointe parlementaire à la Justice, Mme Kariane Bourassa, présentent à l’Assemblée nationale le projet de loi no 72, la Loi protégeant les consommateurs contre les pratiques commerciales abusives et offrant une meilleure transparence en matière de prix et de crédit.

Le projet de loi vise à permettre aux familles de faire des choix avantageux au quotidien, à éviter le surendettement et à interdire des pratiques abusives. Il se décline en sept mesures phares :

1)  Affichage plus clair des prix, notamment à l’épicerie

Il devra être indiqué si l’aliment est taxable ou non. Par ailleurs, le prix à l’unité, le prix par unité de mesure, le prix courant ainsi que le prix « non-membre » devront être visibles et clairs en tout temps.

2)  Calcul du pourboire avant les taxes et encadrement des suggestions de pourboires

Les suggestions de pourboires devront être calculées sur le montant de la facture avant taxes, être présentées de façon neutre et être toutes aussi visibles les unes que les autres sur le terminal.

3)  Hausse à 15 $ du rabais prévu par la Politique d’exactitude des prix

Ce montant n’avait pas été revu depuis près de 25 ans. Il sera mis à jour.

4)  Resserrement des règles en matière de crédit pour éviter les abus

Les commerçants de crédit variable devront inclure les frais d’adhésion et de renouvellement dans le taux de crédit qu’ils offrent (sauf s’il s’agit d’une carte de crédit et à certaines conditions). Ils devront aussi être titulaires d’un permis de l’Office de la protection du consommateur, au même titre que les prêteurs d’argent.

5)  Interdiction aux commerçants itinérants de vendre certains produits

Il sera interdit aux commerçants itinérants de conclure un contrat de vente ou de location concernant un appareil de chauffage ou de climatisation, comme une thermopompe, ou un contrat pour un service de décontamination ou d’isolation.

6)  Nouvelles balises pour les « ballounes » sur les véhicules

Les balises seront prévues par règlement. L’objectif est d’éviter des situations excessives.

7)  Conséquence limitée à 50 $ pour le consommateur en cas de fraude de sa carte de débit

La responsabilité d’un citoyen victime de fraude sur son compte de banque ou sa carte de débit se limitera à un maximum de 50 $.

Citations :

« Les familles québécoises subissent une pression financière supplémentaire due à l’inflation depuis quelques années. Dans ce contexte, nous savons à quel point chaque dollar compte et à quel point toute dépense doit être réfléchie. Avec ce projet de loi, nous visons à simplifier la vie des familles en nous attaquant à des irritants du quotidien et en mettant fin à des pratiques abusives et nuisibles. Notre gouvernement agit pour protéger le portefeuille et le pouvoir d’achat des Québécoises et des Québécois. »

M. Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la protection des consommateurs

« Entre les paiements pour la voiture, l’épicerie et le loyer, on peut vite se sentir dépassés. Sous pression, de nombreuses familles se tournent vers du crédit “alternatif” et peuvent se retrouver dans une spirale d’endettement. Avec le projet de loi, les citoyennes et citoyens seront mieux protégés contre ce type d’abus et, surtout, ils seront mieux outillés pour faire de meilleurs choix pour eux. Nous voulons que les familles au Québec puissent réaliser leurs projets quotidiens ainsi que ceux qu’ils ont à long terme. »

Mme Kariane Bourassa, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré et adjointe parlementaire à la Justice

Lien connexe :

Il est possible de suivre les projets de loi présentés à l’Assemblée nationale concernant l’Office de la protection du consommateur dans la section À propos de l’Office de son site Web : opc.gouv.qc.ca .

Source : Information :
Audrey LepageAttachée de presseCabinet du ministre de la Justice et ministreresponsable de la protection des consommateurs418 809-7269Charles TanguayResponsable des partenariats stratégiques et
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Plus de 6,3 M$ pour soutenir les activités de recherche du Centre de développement du porc du Québec


 Publié le 12 septembre 2024

Le gouvernement du Québec accorde une contribution financière non remboursable de 6 323 994 $ au Centre de développement du porc du Québec (CDPQ). Ce soutien viendra appuyer les projets d’une nouvelle ferme de recherche porcine à la fine pointe de la technologie, ce qui aura des retombées positives pour l’ensemble de la filière. Cette somme provient de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation 2022‑2027 (SQRI2).

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, et le député de Portneuf, M. Vincent Caron, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

Évalué à plus de 7 millions de dollars, ce projet permettra au CDPQ d’acquérir et d’analyser en continu des données sur les porcs et les conditions d’ambiance à la ferme, dans le cadre de protocoles expérimentaux rigoureux. Cela assurera le développement de connaissances dans plusieurs secteurs tels que l’alimentation de précision, la régie d’élevage, la santé et la biosécurité, la génétique et le bien-être animal. La nouvelle station comprendra des salles de pouponnière et d’engraissement, un corridor d’observation et des salles bioclimatiques.

« Le soutien financier accordé au CDPQ aidera de manière concrète à améliorer la productivité de notre filière porcine. Je suis heureux que le projet de nouvelle ferme de recherche aille de l’avant. C’est en favorisant l’innovation que nous contribuerons à la prospérité et à la pérennité de ce secteur d’importance pour le Québec et ses régions. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Le CDPQ met en valeur nos expertises locales pour assurer la croissance de la filière porcine au Québec. Cela vient aussi appuyer l’essor économique régional et la réussite de nos entreprises. Nous sommes bien fiers d’être partie prenante de ce projet porteur. »

Vincent Caron, député de Portneuf

« L’amélioration, l’agrandissement et l’acquisition d’équipements à la fine pointe de la technologie permettront à cette nouvelle infrastructure de recherche publique de prendre en compte l’ensemble des besoins du secteur. Il assurera aussi la continuité de la réalisation d’un grand nombre de projets de recherche et de développement en pouponnière et en engraissement ainsi que l’essor et la compétitivité de la filière porcine québécoise et canadienne de façon durable. »

Jacques Faucher, directeur général, Centre de développement du porc du Québec

« Ce soutien au CDPQ est d’une importance capitale pour la recherche et le développement de l’élevage porcin au Québec, notamment pour augmenter la compétitivité et la productivité de nos fermes. Les Éleveurs de porcs du Québec s’assureront d’appuyer le transfert des résultats des projets à leurs membres. C’est d’ailleurs une action prévue dans les planifications stratégiques de la filière et de notre organisation. L’amélioration des installations permettra également de renforcer la position du Québec comme leader en production porcine durable. »

Louis-Philippe Roy, président des Éleveurs de porcs du Québec.

Faits saillants

  • Le CDPQ  a été créé en 1992, en réponse à la volonté du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) de confier la gestion de ses programmes liés à la génétique, à la santé, à l’analyse des troupeaux ainsi qu’aux évaluations de porcs en station à un centre d’expertise autonome. Sa mission est d’activer la recherche, l’innovation et le transfert de connaissances pour l’avancement d’une filière porcine prospère et durable.
  • La SQRI 2 propose la vision d’un Québec qui mise sur la recherche et l’innovation durable et inclusive pour exceller à l’échelle mondiale et créer plus de richesses économiques et sociales. Quelque 7,5 milliards de dollars seront investis d’ici 2027 afin de doter le Québec d’une base solide en recherche et en innovation.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux

Le gouvernement présente un projet de loi pour moderniser le régime d’assistance sociale


 Publié le 12 septembre 2024

La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de Loi 71 visant à améliorer l’accompagnement des personnes et à simplifier le régime d’assistance sociale. Les changements proposés visent également à favoriser une meilleure intégration en emploi et une plus grande participation sociale des prestataires.

Le régime actuel n’est plus adapté à la réalité de la société québécoise. Actuellement, le marché du travail est beaucoup plus favorable à l’intégration en emploi qu’il ne l’était lors de la dernière révision du régime en 2005. De plus, les prestataires sont moins nombreux qu’il y a vingt ans. Toutefois, leurs besoins sur le plan individuel sont plus importants, nécessitant un soutien accru et plus personnalisé.

Le projet de loi prévoit, entre autres, les modifications suivantes :

Améliorer l’accompagnement

  • Proposer un meilleur service d’accompagnement en accordant à tout prestataire le droit à un plan d’intervention individualisé.
  • Favoriser l’arrimage entre les services offerts et mettre en place des réseaux régionaux d’accompagnement.
  • Créer un volet « participation sociale » dans le Programme d’aide et d’accompagnement social.
  • Remplacer les notions de contraintes à l’emploi par des notions de contraintes de santé.
  • Élargir l’évaluation médicale à d’autres professions du domaine de la santé et des services sociaux.

Favoriser l’intégration en emploi

  • Permettre aux personnes qui reviennent au régime d’assistance sociale de bénéficier du Programme objectif emploi, jusqu’à présent réservé aux personnes qui présentent une première demande, lequel est assorti d’une aide financière plus importante et d’un accompagnement personnalisé.
  • Prévoir la possibilité d’accorder un supplément pour les études menant à l’obtention d’un diplôme d’études secondaires et une prime liée à la diplomation.

Humaniser l’assistance sociale

  • Verser à chaque conjoint la part de la prestation de la famille qui lui revient (un adulte, un chèque).
  • Cesser de tenir compte de la contribution parentale dans le calcul de la prestation lorsque le jeune adulte n’habite pas chez ses parents.
  • Agir sur le surendettement en limitant à cinq ans la période pouvant être réclamée en cas de fausse déclaration, en révisant la définition de fausse déclaration et en prévoyant la possibilité d’accorder une réduction de dette.
  • Assouplir l’obligation d’exercer certains recours avant de bénéficier d’un programme d’assistance sociale.

Citation 

« Un coup dur, ça peut arriver à tout le monde. Heureusement, au Québec, le régime d’assistance sociale est prévu pour fournir un revenu aux personnes dans le besoin et les aider à sortir de cette situation. Toutefois, pour certaines d’entre elles, la pente peut être plus difficile à remonter. Avec les modifications que nous proposons au régime d’assistance sociale, nous voulons mieux accompagner les prestataires dans le but de les aider à surmonter les obstacles qui entravent leur intégration en emploi et leur participation sociale. Nous voulons que ces personnes puissent se mettre en mouvement en fonction de leurs capacités et nous voulons encourager leurs efforts. Différents volets du régime ne correspondent plus à la réalité d’aujourd’hui et nous avons l’intention de remédier à cela en adaptant nos programmes publics à la société québécoise actuelle. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

Faits saillants 

  • La Loi sur l’aide aux personnes et aux familles (RLRQ, chapitre A-13.1.1) et le Règlement sur l’aide aux personnes et aux familles (RLRQ, chapitre A-13.1.1, r. 1) encadrent le régime d’assistance sociale.
  • Le régime d’assistance sociale comprend le Programme d’aide sociale, destiné aux personnes sans contraintes sévères à l’emploi; le Programme de solidarité sociale, destiné aux personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi, le Programme objectif emploi, destiné aux personnes qui font une première demande d’aide sociale; et le Programme de revenu de base, destiné aux personnes ayant des contraintes à l’emploi sévères et persistantes.
  • Le projet de loi prévoit des mesures visant à simplifier les démarches des personnes et l’administration du régime, notamment la fusion du Programme d’aide sociale et du Programme de solidarité sociale en vue de la création du Programme d’aide financière de dernier recours.
  • Plusieurs mesures du projet de loi s’inscrivent dans le cadre du Plan d’action gouvernemental visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale 2024-2029  rendu public en juin 2024.
  • Le pourcentage de la population prestataire de l’assistance sociale est passé d’environ 8 % en 2004 à 5 % cette année. En juin 2024, le Québec comptait 288 556 adultes prestataires des programmes d’assistance sociale.
  • Au 1er trimestre de 2024, 35 255 postes vacants n’exigeaient aucun niveau de scolarité, ce qui signifie que ces postes sont disponibles.
  • Le projet de loi est disponible à la page des projets de lois présentés à l’Assemblée nationale .

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Une étape importante pour le projet d’Évolys Québec


 Publié le 10 septembre 2024

Aujourd’hui, le député de Papineau, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, s’est rendu sur le site de Fortress à Thurso pour constater, au nom de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Christine Fréchette, l’avancement du projet d’Évolys Québec.

Ce projet vise la construction d’une nouvelle usine de biocarbone métallurgique renouvelable à partir de résidus forestiers. Il contribuera par le fait même au développement économique de la région de l’Outaouais. En effet, la phase 1 pour l’aménagement des installations situées à Thurso est en cours. Elle permettra de créer une trentaine d’emplois, et la capacité de production de l’usine est estimée à 50 000 tonnes de biocarbone.

Rappelons que le gouvernement du Québec s’est porté acquéreur des actifs du site industriel de Fortress en juillet dernier. Une convention de bail a également été signée avec Évolys Québec, une coentreprise créée par Rio Tinto et Aymium, qui gère maintenant le site.

Citations :

« En collaboration avec Évolys Québec, notre gouvernement redonne vie à ces installations d’une grande importance pour Thurso et les alentours. Le projet va ainsi créer des emplois destinés à des gens de Papineau et stimuler notre économie locale. Je suis très fier du travail accompli au cours des dernières années pour permettre la relance de ce site industriel, au bénéfice de toute la région de l’Outaouais. »

Mathieu Lacombe, député de Papineau, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Tout notre gouvernement s’est mobilisé pour la relance de Fortress en Outaouais. L’annonce d’aujourd’hui en est la preuve. La requalification de l’usine par Évolys Québec, en plus de contribuer à décarboner nos entreprises métallurgiques, poursuit le développement de l’économie québécoise. C’est gagnant-gagnant! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Le projet d’Évolys Québec valorise la biomasse forestière et les produits conjoints des scieries de la région, tout en participant à la lutte contre les changements climatiques. Je me réjouis de cette initiative, qui contribue également à préserver la structure industrielle forestière de l’Outaouais. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Faits saillants :

  • Évolys Québec vise à remplacer l’anthracite, actuellement utilisé dans le procédé de production de certains métaux, par du biocarbone issu de sources renouvelables. Ce procédé permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Rio Tinto est la plus grande entreprise du secteur des mines et métaux au Canada, où elle emploie plus de 13 800 personnes dans 35 sites et installations, principalement au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador, aux Territoires du Nord-Ouest et en Colombie-Britannique. En plus de produire de l’aluminium, du dioxyde de titane, du minerai de fer, des diamants et du scandium, Rio Tinto exploite huit centrales hydroélectriques à travers le pays et possède deux centres de recherche ayant pour mission de trouver de meilleures façons de fournir les matériaux dont le monde a besoin.
  • Aymium produit du biocarbone avancé pouvant être utilisé immédiatement pour remplacer les combustibles fossiles dans la production de métaux et d’énergie, dans les cultures agricoles, et dans la purification de l’eau et de l’air, sans modifications aux équipements ou aux procédés. La technologie de pointe d’Aymium est soutenue par plus de 500 brevets délivrés ou en cours de délivrance à l’échelle mondiale. Le siège d’Aymium est situé dans le Minnesota, aux États-Unis.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

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Ajustements au Conseil des ministres


 Publié le 6 septembre 2024

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, a procédé aujourd’hui à des ajustements à la composition du Conseil des ministres.

Mme Christine Fréchette est nommée ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

M. Jean-François Roberge devient, quant à lui, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration. M. Roberge est également ministre de la Langue française, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable des Institutions démocratiques, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et ministre responsable de la Laïcité.

Citation

« Comme premier ministre, je suis fier de pouvoir compter sur une équipe compétente et engagée pour le Québec. Je remercie Mme Fréchette et M. Roberge d’avoir accepté avec enthousiasme ces nouvelles responsabilités. Notre gouvernement est déterminé à enrichir les Québécoises et les Québécois par la transition énergétique de même qu’à réduire l’immigration temporaire pour protéger la langue française et préserver nos services publics. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Je tiens à remercier le premier ministre, M. François Legault, pour la confiance renouvelée qu’il me témoigne en m’octroyant ces grandes responsabilités et j’ y donnerai le meilleur de moi-même. Le plus grand défi de notre ère est, sans aucun doute, celui de la transition énergétique. Notre gouvernement transforme ce défi en opportunité par le développement de notre énergie verte et de notre économie. Nous continuerons de miser sur nos plus grandes richesses pour y arriver : l’audace et le génie des Québécoises et des Québécois. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« C’est un privilège pour moi d’ajouter le titre de ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration à mes autres fonctions. Je tiens à féliciter et à remercier ma collègue, Christine Fréchette qui a accompli un travail remarquable dans ces fonctions depuis le début du mandat. Je remercie également le premier ministre pour la confiance accordée en me confiant ce rôle névralgique pour l’avenir du Québec. Nous avons de grands défis à relever. La complémentarité de mes responsabilités, soit l’Immigration, la Langue française et les Relations canadiennes, est essentielle. Ce cumul de fonctions accroitra donc l’efficacité des actions gouvernementales, ce qui est primordial dans le contexte particulier où le nombre d’immigrants temporaires explose et où les défis d’accueil et d’intégration, ainsi que de protection du français, sont plus présents que jamais. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, ministre de la Langue française, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable des Institutions démocratiques, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et ministre responsable de la Laïcité.