500 logements pour les personnes en situation d’itinérance seront construits rapidement


 Publié le 29 novembre 2024

Afin d’honorer leur engagement de construire 500 logements réservés aux personnes en situation d’itinérance, les gouvernements du Canada et du Québec ont sélectionné 22 projets d’habitation répartis un peu partout au Québec qui seront réalisés dans le cadre du Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) de la Société d’habitation du Québec (SHQ).

C’est ce qu’ont annoncé le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, l’honorable Jean-Yves-Duclos, et la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, lors d’une allocution prononcée à l’occasion des 4es États généraux de l’itinérance au Québec, qui prenaient fin aujourd’hui à Québec. Mme Chantale Jeannotte, adjointe parlementaire de la ministre responsable de l’Habitation et députée de Labelle, a également pris la parole.

Parmi les 22 projets sélectionnés, la ministre Duranceau a entre autres souligné la construction prochaine, à Québec, d’un immeuble de 23 chambres pour des personnes à risque d’itinérance ou en instabilité résidentielle, projet de la Société John Howard du Québec.

Le financement gouvernemental de ce projet et des 21 autres qui seront dévoilés prochainement découle des 900 M$ du gouvernement fédéral versés au Québec par l’entremise de l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL) et des 900 M$ annoncés par le Québec lors de sa mise à jour économique de l’automne 2023.

Ces sommes combinées ont permis jusqu’ici de faire progresser, en un an seulement, la construction de 8 000 logements sociaux et abordables, dont les 500 réservés aux personnes en situation d’itinérance ou qui risquent de le devenir.

Citations :

« Toutes les Québécoises et tous les Québécois méritent d’avoir un chez-soi sûr et abordable. Le gouvernement du Canada est fier de participer à la création de 500 nouveaux logements abordables pour les personnes les plus vulnérables par l’entremise de l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements. Cela démontre notre engagement inébranlable à faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte. » 

L’honorable Sean Fraser, ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités

« Ces états généraux nous montrent bien que la problématique de l’itinérance est préoccupante et nécessite une réponse globale. En matière de logement, nous franchissons aujourd’hui un pas de plus pour augmenter rapidement l’offre pour des personnes en situation d’itinérance ou à risque de l’être. Nous souhaitons ainsi les aider dans leur cheminement et leur apporter une meilleure qualité de vie. Il importe maintenant de livrer rapidement ces logements pour les rendre disponibles dès que possible. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Le gouvernement fédéral redoublera toujours d’efforts pour s’assurer que tout le monde au Québec et à travers le Canada ait un chez-soi sûr et stable. Grâce à l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements et à la collaboration de tous les ordres de gouvernement et de leurs partenaires, nous offrons rapidement de nouvelles habitations abordables aux personnes qui en ont le plus besoin partout au pays. »

L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, lieutenant du Québec et député de Québec

« Les 22 projets qui ont été retenus permettront d’offrir un toit aux personnes en situation d’itinérance. Il s’agit d’un autre geste concret pour aider ces personnes vulnérables à sortir de la rue et à retrouver leur dignité. L’itinérance est présente partout au Québec et les besoins sont en augmentation. Il faut renverser la tendance. Nous devons continuer d’unir nos forces et de travailler tous ensemble, notamment sur la question de l’accès au logement. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Prévenir et réduire l’itinérance, c’est réaliser que les situations sont complexes. C’est parler de ressources d’hébergement, de sécurité, d’accompagnement, de soutien social, de cohabitation en ville et dans des milieux ruraux. Pour arriver à des résultats sur tous ces fronts, ainsi qu’à de meilleurs résultats, rien n’est mieux que de travailler ensemble, comme on veut tous le faire. »

Chantale Jeannotte, députée de Labelle et adjointe parlementaire de la ministre responsable de l’Habitation

Faits saillants :

  • Les ménages qui s’établiront dans ces logements auront la possibilité de bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, ce qui leur permettra de débourser 25 % de leur revenu pour se loger. Cette aide additionnelle est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la municipalité qui accueille ces logements.
  • L’objectif du PHAQ est de mobiliser tous les partenaires qui peuvent mettre sur pied des projets de logements abordables. Ceux qui peuvent déposer des projets sont les coopératives, les organismes à but non lucratif, les offices d’habitation et les entreprises du secteur privé. Le PHAQ vise également à accélérer la construction de logements, c’est pourquoi ses normes prévoient que les projets devront être mis en chantier dans les 12 mois suivant leur sélection, délai qui s’étendra à 18 mois dans certaines circonstances.
  • Dans sa mise à jour économique du 21 novembre dernier, le gouvernement du Québec a prévu 208 M$ pour favoriser l’accès au logement  :
    • 184 M$ sur 4 ans seront injectés afin d’accélérer la construction de nouveaux logements, dont la moitié provient du gouvernement du Canada;
    • 17,8 M$ sur 4 ans permettront d’attribuer 500 nouvelles unités du Programme de supplément au loyer Québec aux jeunes quittant le système de protection de la jeunesse;
    • 6,2 M$ sur 4 ans permettront d’accroître la capacité d’intervention du Tribunal administratif du logement.
  • Lancé en mars 2023, le FACL est une initiative de 4 G$ du gouvernement du Canada, laquelle a été bonifiée lors du budget 2024 d’une enveloppe de 400 M$, et qui vise à accélérer la construction de 112 000 logements à l’échelle du pays.
  • En combinant les investissements du Québec et du Canada, c’est près de 2 G$ qui auront été prévus depuis un an pour accélérer la construction de logements au Québec.

À propos de la Société d’habitation du Québec

En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca .

SocietehabitationQuebec  
HabitationSHQ 
LinkedIn  

À propos de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

Visitez le site canada.ca/logement  pour obtenir les renseignements sur le logement du gouvernement du Canada qui sont les plus demandés. 

La SCHL contribue à la stabilité du marché de l’habitation et du système financier, vient en aide aux Canadiens dans le besoin et fournit des résultats de recherches et des conseils impartiaux à tous les ordres de gouvernement, aux consommateurs et au secteur de l’habitation du pays. La SCHL vise à ce que tout le monde au Canada puisse se payer un logement qui répond à ses besoins. Pour en savoir davantage, suivez-nous sur Twitter Instagram YouTube LinkedIn  et Facebook .

Le projet de loi no 76 est adopté pour améliorer la construction au Québec


 Publié le 27 novembre 2024

Le projet de loi no 76, Loi visant principalement à accroître la qualité de la construction et la sécurité du public, a été adopté aujourd’hui par les membres de l’Assemblée nationale. Ce projet de loi apportera des changements importants dans l’industrie de la construction et permettra à la Régie du bâtiment du Québec de mieux jouer son rôle en ayant de nouveaux outils en main.

Ainsi, le projet de loi énonce, entre autres, les éléments suivants :

  • L’obligation pour le donneur d’ouvrage, à savoir l’entrepreneur qui est propriétaire du lieu de construction ou le constructeur-propriétaire, de faire inspecter ses travaux de construction à au moins trois étapes charnières de la construction;
  • L’obligation d’élaborer un plan de surveillance pour la réalisation des inspections;
  • L’obligation d’obtenir une attestation de conformité des travaux au Code de construction ou aux normes de construction adoptées par une municipalité;
  • L’obligation de confier un contrat à un architecte, à un ingénieur ou à un technologue professionnel pour la réalisation des inspections et l’attestation de conformité;
  • L’obligation pour l’entrepreneur et le constructeur-propriétaire de réussir une formation pour l’obtention d’une licence;
  • L’élargissement du pouvoir des régisseurs pour leur permettre d’appliquer des correctifs ou des mesures, notamment en cas de travaux mal effectués;
  • La bonification des renseignements inscrits dans le Registre des détenteurs de licence et dans le Registre des inspecteurs en bâtiments d’habitation;
  • La mise en place d’un régime de sanctions administratives pécuniaires pour permettre un retour rapide à la conformité;
  • L’harmonisation de certaines dispositions de la Loi sur les maîtres électriciens et de la Loi sur les maîtres mécaniciens en tuyauterie avec celles de la Loi sur le bâtiment, notamment par l’introduction de la notion de travaux de construction et par la modification des délais de prescription pénale.

Les consultations tenues avec les différents groupes ont permis de bonifier le projet de loi afin qu’un consensus se dégage au sein des partenaires de l’industrie de la construction.

Citation

Je suis très heureux de l’adoption de ce projet de loi. Mon objectif avec celui-ci a toujours été d’accroître la qualité de la construction ainsi que la sécurité des Québécoises et des Québécois. Je crois qu’au terme du travail effectué en collaboration avec mes collègues, nos objectifs ont été atteints de manière concrète et équilibrée.

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Informations complémentaires

Dépôt du rapport par le Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec


 Publié le 27 novembre 2024

Le Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la fédération canadienne (le Comité) annonce la remise de son rapport au ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, qui agit à titre de responsable du dossier pour le gouvernement du Québec.

Le 7 juin 2024, le premier ministre du Québec annonçait la création du Comité. Ce dernier avait pour mandat de recommander des mesures visant à protéger et promouvoir les droits collectifs de la nation québécoise, à assurer le respect de ses valeurs sociales distinctes et de son identité distincte, à garantir le respect des champs de compétence du Québec et à accroître son autonomie au sein de la fédération canadienne.

Proactive et affirmée, la posture recommandée par le Comité en réponse à ces questions veut que le Québec utilise tous les moyens à sa disposition pour préserver ses caractéristiques fondamentales et affirmer sa liberté constitutionnelle de manière unilatérale. Le rapport met par ailleurs de l’avant 42 recommandations.

Rappelons que le Comité est composé de six membres, soit Me Amélie Binette, M. Luc Godbout, Me Catherine Mathieu, Me Sébastien Proulx, Me Guillaume Rousseau et Mme Martine Tremblay. MM. Rousseau et Proulx assuraient la coprésidence du Comité. Les membres demeurent d’ailleurs disponibles pour répondre aux différentes questions des médias. Le service des relations avec les médias du ministère de la Justice du Québec peut être contacté à cet effet. 

Lien connexe

Pour consulter le rapport et avoir plus d’information sur le comité : Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la fédération canadienne | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

310 cours d’école plus belles pour nos jeunes


 Publié le 26 novembre 2024

Afin d’offrir aux élèves un environnement extérieur stimulant et adapté, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, est fier d’annoncer un investissement de plus de 29 millions dollars qui permettra la réalisation de 310 projets d’amélioration de cours d’école à travers le Québec.

Les projets d’aménagement permettront une utilisation optimale des espaces extérieurs, et ce en toute saison, tout en offrant une variété d’activités et de jeux pour les jeunes. Parmi les initiatives prévues, on trouve des modules de jeu, des mobiliers urbains, des espaces de végétalisation, des équipements sportifs, des aires de détente, des parcours psychomoteurs, des classes extérieures et des parcours d’hébertisme.

Ces aménagements permettront aux élèves de bénéficier d’espaces extérieurs qui favorisent l’activité physique, ce qui contribuera à leur bien-être et fera en sorte qu’ils seront mieux disposés à apprendre dès leur retour en classe.

Les montants suivants seront investis dans ces régions :

Région administrativeMontant annoncéNombre de projets
Abitibi-Témiscamingue500 000 $5
Bas-Saint-Laurent1 467 269 $15
Capitale-Nationale1 550 008 $16
Centre-du-Québec800 000 $8
Chaudière-Appalaches2 333 034 $24
Côte-Nord352 294 $5
Estrie2 634 727 $28
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine1 589 059 $16
Lanaudière1 109 297 $12
Laurentides1 701 508 $20
Laval400 000 $4
Mauricie926 629 $10
Montérégie5 353 417 $57
Montréal3 312 789 $34
Outaouais3 223 053 $35
Saguenay-Lac-Saint-Jean2 090 000 $21

Citation :

« L’école existe pour nos enfants et la cour d’école est un espace essentiel pour eux : c’est là qu’ils libèrent leur énergie et qu’ils socialisent, et ces moments jouent un rôle clé dans leur concentration et leur réussite en classe. Je suis très heureux qu’autant de cours d’école du Québec puissent être réaménagées grâce à cet investissement de plus de 29 millions de dollars de notre gouvernement, qui permettra à des milliers d’élèves de profiter d’activités physiques variées et qui contribuera par le fait même à améliorer leur concentration et leur performance en classe. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation 

Fait saillant :

  • Le montant de 29 343 084 $ annoncé aujourd’hui vient de la mesure Amélioration des cours d’école (50530) du ministère de l’Éducation. Cette mesure appuie financièrement les centres de services scolaires et les commissions scolaires dans le cadre de projets d’amélioration de cours d’école et vise à stimuler et à rendre plus sécuritaire la pratique de l’activité physique chez les jeunes. Elle fait partie des règles budgétaires pour les investissements des centres de services scolaires et des commissions scolaires anglophones.

Liens connexes :

Pour plus de détails sur l’amélioration des cours d’école : http://www.education.gouv.qc.ca/etablissements-scolaires-publics-et-prives/amenagement-dune-cour-decole-primaire/ 

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Adoption du projet de loi modernisant le régime d’assistance sociale


 Publié le 26 novembre 2024

La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, est fière de souligner l’adoption, par l’Assemblée nationale, du projet de loi no 71, Loi visant à améliorer l’accompagnement des personnes et à simplifier le régime d’assistance sociale. 

La Loi vient améliorer le régime, qui n’avait pas été revu et modernisé depuis vingt ans. Elle offrira aux prestataires un meilleur accompagnement pour les amener vers l’emploi, les études ou d’autres formes de participation sociale. De plus, elle introduit une approche plus humaine dans l’application du régime, tout en simplifiant son fonctionnement.

Augmentation du supplément de revenu de travail

La ministre confirme par ailleurs son intention de rendre ces programmes plus efficaces pour l’intégration en emploi des personnes qui en bénéficient, en haussant à 25 % le seuil du supplément de revenu de travail, comme indiqué dans la plus récente mise à jour économique du gouvernement du Québec. Cette hausse, qui vient bonifier une mesure du Plan d’action gouvernemental visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale 2024-2029, offrira un meilleur incitatif à l’intégration en emploi puisque les personnes conserveront ainsi une plus grande part des sommes provenant de leurs heures travaillées. Le processus menant à l’adoption d’un règlement suit son cours.

De nombreuses mesures

La loi adoptée le 21 novembre 2024 apporte les modifications suivantes à la Loi sur l’aide aux personnes et aux familles :

Améliorer l’accompagnement

  • Accorder à tout prestataire le droit à un plan d’accompagnement personnalisé.
  • Remplacer les notions de contraintes à l’emploi par des notions de contraintes de santé.
  • Élargir l’évaluation médicale à d’autres professions du domaine de la santé et des services sociaux.
  • Favoriser l’arrimage entre les services offerts par les différents organismes et réseaux publics.
  • Ajouter un volet Participation sociale au Programme d’aide et d’accompagnement social.

Favoriser l’intégration en emploi

  • Élargir l’accès au Programme objectif emploi aux personnes qui bénéficient à nouveau du régime d’assistance sociale.
  • Accorder un supplément pour les études menant à l’obtention d’un diplôme d’études secondaires et une prime à la diplomation.

Humaniser l’assistance sociale

  • Verser à chaque conjoint la part de la prestation de la famille qui lui revient.
  • Cesser de tenir compte de la contribution parentale dans le calcul de la prestation lorsqu’un jeune adulte n’habite pas chez ses parents.
  • Agir sur le surendettement en limitant à cinq ans la durée de la période pouvant être réclamée en cas de fausse déclaration, en révisant la définition de fausse déclaration et en prévoyant la possibilité d’accorder une réduction de dette.
  • Assouplir l’obligation d’exercer certains recours avant de bénéficier d’un programme d’assistance sociale.

Simplifier les modalités d’application des programmes

  • Fusionner le Programme d’aide sociale et le Programme de solidarité sociale pour créer le Programme d’aide financière de dernier recours.
  • Octroyer à la ministre un pouvoir réglementaire lui permettant de rendre admissibles aux programmes d’assistance sociale des catégories de clientèles non admissibles (ex. : victimes d’une crise humanitaire).
  • Permettre la réalisation de projets pilotes visant à améliorer les programmes d’assistance sociale.

Citation 

« Grâce à l’adoption de cette loi, le régime d’assistance sociale sera mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui, dans un contexte où le nombre de personnes prestataires a beaucoup diminué depuis vingt ans et leurs besoins ont évolué. En leur offrant un meilleur soutien, une approche plus humaine et un accompagnement personnalisé, je suis convaincue que la Loi aura un effet fort positif sur les personnes qui se retrouvent à l’assistance sociale. Depuis des années, un prestataire vivant seul ne pouvait pas gagner plus de 200 $ par mois. La hausse du supplément de revenu de travail à 25 % constitue donc une avancée importante. Je remercie tous les groupes et toutes les personnes qui ont contribué à cette importante réforme. Ensemble, nous bâtissons un avenir où chaque personne aura les outils qu’il lui faut pour participer à la société à la hauteur de ses capacités. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

Faits saillants 

  • La Loi sur l’aide aux personnes et aux familles (RLRQ, chapitre A-13.1.1) et le Règlement sur l’aide aux personnes et aux familles (RLRQ, chapitre A-13.1.1, r. 1) encadrent le régime d’assistance sociale.
  • Plusieurs mesures du projet de loi s’inscrivent dans le cadre du Plan d’action gouvernemental visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale 2024-2029 , rendu public en juin 2024. Ce plan propose 71 actions portées par 21 ministères et organismes. Le gouvernement du Québec investit
    4,3 milliards de dollars dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, dont 750,1 millions de dollars sur cinq ans pour la mise en œuvre de ces actions et 3,58 milliards de dollars pour la réalisation de mesures déjà prévues en matière d’habitation et de lutte à itinérance.
  • Le texte de la Loi est disponible à lapage qui lui est consacrée sur le site de l’Assemblée nationale .

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Succès du déploiement de la mesure d’aides à la classe pour l’année scolaire en cours


 Publié le 26 novembre 2024

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, confirme aujourd’hui le succès du déploiement de la mesure d’aides à la classe pour l’année scolaire en cours, et ce, dans toutes les régions du Québec. Plus de 12 700 membres du personnel de soutien, principalement des éducatrices et éducateurs en milieu scolaire déjà à l’emploi des centres de services scolaires et des commissions scolaires, se trouvent cet automne dans nos classes pour apporter leur soutien aux enseignants et aux élèves.

Le déploiement de ces 12 703 aides à la classe a été rendu possible grâce à l’entrée en vigueur des nouvelles conventions collectives du personnel scolaire. Il s’agit d’une avancée importante pour les enseignants, qui se voient appuyés par un deuxième adulte dans leur classe, mais aussi pour le personnel de soutien, qui peut de cette façon augmenter son nombre d’heures travaillées et donc, son revenu. Encore plus significativement, ce sont les élèves du préscolaire 5 ans et du primaire qui gagnent à avoir un meilleur soutien en classe grâce à l’application de cette mesure.

Rappelons que ce déploiement à grand échelle fait suite au projet-pilote lancé en 2022 couvrant un total de 200 classes. En novembre 2023, le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) avait présenté un rapport d’évaluation de ce projet-pilote et confirmait le degré de satisfaction élevé du personnel scolaire touché par la mesure. Le déploiement officiel permet cette année de toucher approximativement une classe sur deux dans les écoles primaires.

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, se réjouit de voir se concrétiser l’une de ses sept priorités annoncées en janvier 2023, au bénéfice des enfants du Québec et de celles et ceux qui les soutiennent au quotidien.

Citation :

« L’école existe pour nos enfants et la présence d’un deuxième adulte dans la classe a un impact immense sur leur réussite. Ça permet à l’enseignant de remplir ses divers mandats et de gérer son temps plus efficacement, tout en contribuant au développement et aux apprentissages des élèves. C’est une formule gagnante pour tout le monde. Je suis donc très heureux pour tous les élèves et enseignants du Québec, qui peuvent ainsi compter sur une aide supplémentaire inestimable. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

Informations complémentaires :

  • En juin 2024, les négociations pour les conventions collectives 2023-2028 se sont terminées dans le réseau scolaire public pour le personnel enseignant, professionnel et de soutien des centres de services scolaires francophones et des commissions scolaires anglophones.
  • Parmi les nouveautés, on trouvait l’ajout et le déploiement de 4 000 équivalents temps complet (ETC) d’aides à la classe à compter de l’année scolaire 2024-2025, dans les écoles primaires.
  • 99,8 % des ETC accordés par le Ministère ont été déployés.
  • Le déploiement des 4 000 ETC de soutien en classe favorise la création de postes à temps plein et d’horaires en continu.

Liens connexes :

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Près de 328 M$ pour faire du port de Bécancour un incontournable de la filière batterie


 Publié le 19 novembre 2024

La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, et le député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volet zones d’innovation), M. Donald Martel, en partenariat avec le gouvernement du Canada, annoncent que la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) procédera à un réaménagement majeur du port afin de répondre notamment aux besoins croissants des entreprises du parc industriel.

La SPIPB réalisera en effet deux projets d’aménagement portuaire, totalisant près de 328 millions de dollars, pour construire un nouveau quai et de nouvelles infrastructures au Parc industriel et portuaire de Bécancour. Ces projets prévoient aussi la réfection et le prolongement de deux quais existants, l’agrandissement et le pavage des aires d’entreposage ainsi que l’amélioration de l’accès portuaire. L’initiative vise à consolider le leadership stratégique de Bécancour, qui représente le cœur de la filière batterie, et à poursuivre le développement de la zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique.

Rappelons que, depuis deux ans, sept entreprises ont choisi Bécancour afin de poursuivre le développement de la filière batterie. Les entreprises Ultium CAM et EcoPro CAM sont entre autres à réaliser des projets de construction de deux usines de production de cathodes totalisant des investissements d’environ 2 milliards de dollars. L’agence britannique Benchmark Mineral Intelligence estime d’ailleurs que, d’ici 2030, 28 % de la production nord-américaine de matériaux actifs de cathodes pourrait être produite à Bécancour.

Actuellement, jusqu’à 2 500 travailleurs de la construction sont actifs sur les chantiers de la filière batterie à Bécancour. Au cours de la prochaine décennie, on évalue que le nombre d’emplois potentiels directs et bien rémunérés pourrait être de 2 500 à 3 000 dans cette filière à Bécancour, qui aura également des retombées indirectes pour une multitude de fournisseurs locaux.

Ces investissements s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de développer la filière batterie québécoise et de soutenir la croissance durable de notre économie. Les retombées à venir permettront au gouvernement d’investir dans les services à la population, notamment en santé et en éducation.

Citations :

« Notre gouvernement assure le développement économique du Québec en offrant des infrastructures portuaires encore plus performantes aux entreprises implantées notamment dans la Vallée de la transition énergétique. La région de Bécancour est devenue un incontournable pour attirer de grands projets d’investissement et de nouveaux acteurs, entre autres dans la filière batterie, qui a le potentiel de propulser davantage le Québec industriel des prochaines décennies vers de plus hauts sommets. On va poursuivre le travail pour décarboner notre économie et enrichir les Québécois! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Bécancour est une véritable plaque tournante du développement de la filière batterie. On doit maintenant s’assurer d’avoir des infrastructures industrialo-portuaires qui sont à la hauteur de nos ambitions. Avec les travaux d’optimisation portuaires et d’entreposage, on fait un pas de plus pour hisser davantage notre région comme leader dans cette filière d’avenir, qui est au cœur de la Vallée de la transition énergétique. »

Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volet zones d’innovation)

« Cette annonce marque une étape significative vers l’amélioration des infrastructures et des services portuaires fournis par la SPIPB. C’est avec fierté que les équipes mènent de front le déploiement de projets majeurs, et je suis reconnaissant pour le travail qu’elles accomplissent sans relâche. Étant natif du secteur Gentilly, je me sens privilégié de contribuer à de telles réalisations dans ma région! »

Donald Olivier, président-directeur général de la SPIPB

Faits saillants :

  • La SPIPB  a pour mission de favoriser le développement économique du Québec en instaurant et en exploitant un parc industriel et portuaire à Bécancour. Agissant à titre de mandataire du gouvernement du Québec, elle travaille à promouvoir l’établissement de nouvelles entreprises dans ce parc et à leur fournir les infrastructures nécessaires à leur implantation et à leur exploitation.
  • Le montage financier de ce projet comprend une subvention d’un montant maximal de 163 836 750 $ de Transports Canada dans le cadre du Fonds national des corridors commerciaux.
  • Désignée comme troisième zone d’innovation au Québec en mai 2023, la Vallée de la transition énergétique  se déploie à Bécancour, à Trois-Rivières et à Shawinigan. Elle vise à développer la filière batterie, l’électrification des transports et l’hydrogène vert ainsi qu’à favoriser la décarbonation industrialo-portuaire.
  • De calibre international, les zones d’innovation regroupent des acteurs de la recherche, de l’industrie ainsi que des milieux de l’enseignement et de l’entrepreneuriat afin de mettre en valeur les avantages concurrentiels et durables de celles-ci, et de favoriser la culture d’innovation et la commercialisation des innovations.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Protéger le droit des femmes de choisir


 Publié le 18 novembre 2024

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, lance aujourd’hui le premier Plan d’action gouvernemental sur l’accès à l’avortement 2024-2027. Ce plan représente un geste concret du gouvernement du Québec pour réaffirmer le droit fondamental des Québécoises de choisir de poursuivre ou d’interrompre une grossesse. Des investissements de 7,5 M$ soutiendront la réalisation de ce plan d’ici 2027. Cette somme s’ajoute à celles en appui aux services déjà existants pour les femmes en matière de santé sexuelle et reproductive.

En 2023, la ministre responsable de la Condition féminine a consulté des groupes de femmes, des professionnelles et professionnels de la santé, des ordres professionnels ainsi que des expertes et experts sur le sujet. Deux constats s’en sont dégagés. D’abord, des délais d’accès aux services d’avortement persistent dans certaines régions du Québec. D’autre part, la disponibilité de l’information fiable et véridique assure la liberté de choisir des femmes.

Le plan d’action contient une trentaine de mesures déployées selon quatre objectifs généraux :

  • Informer et sensibiliser la population en ce qui concerne le libre choix et lutter contre la désinformation;
  • Améliorer l’accès aux services d’avortement pour les femmes qui y ont recours sur l’ensemble du territoire;
  • Faciliter l’accès à de l’information fiable et véridique ainsi qu’aux services en matière de contraception;
  • Recherche, veille et consultations.

Citations :

« Le mois d’août dernier marquait le 35e anniversaire de l’arrêt Tremblay c. Daigle, un important jalon de l’histoire du droit à l’avortement pour les Québécoises. Si nous célébrons les avancées réalisées au Québec pour les femmes, le travail de consultation que j’ai entamé en 2023 démontre qu’il reste du travail à faire en la matière. Avec ce plan d’action gouvernemental, le Québec pose un geste concret pour réaffirmer ce droit fondamental pour les Québécoises. En agissant sur l’accès à l’avortement, nous bâtissons une société plus juste, où les femmes peuvent choisir librement. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« La décision d’une femme de mener à terme ou non sa grossesse lui appartient entièrement. Au Québec, l’avortement est reconnu comme un soin de santé sécuritaire qui doit être accessible aux femmes qui font ce choix, peu importe la région où elles résident. Notre réseau de la santé et des services sociaux est uni derrière les femmes québécoises pour qu’elles soient soutenues et accompagnées sans jugement et avec humanité. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

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Plus de 6,5 M$ redistribués pour combattre la criminalité sur le terrain


 Publié le 14 novembre 2024

Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, annonce que la saisie et la revente de biens obtenus illégalement permettront de remettre plus de 6,5 M$ aux organisations actives dans la lutte contre la criminalité pour renforcer leurs capacités d’intervention.

En effet, la Sûreté du Québec recevra plus de 1,7 M$ et la Ville de Montréal, près de 2,6 M$. D’autres municipalités ainsi que des communautés autochtones toucheront, quant à elles, environ 1,9 M$ pour la participation de leur corps de police aux opérations ayant mené à la confiscation des biens. Enfin, deux organismes, Info-Crime Montréal et Échec au crime, se verront remettre 180 000 $ et 200 000 $ respectivement.

Citation :

« Je suis heureux de constater que ces sommes saisies par nos corps policiers auprès des milieux criminels vont servir à lutter précisément contre les activités illégales. C’est un juste retour de balancier qui permet d’appuyer des interventions bénéfiques pour toute la société. »

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

Faits saillants :

  • Le partage des produits de la criminalité prévoit qu’une partie des bénéfices générés par la confiscation des produits d’activités illégales ou des instruments servant à commettre un crime doit être redistribuée aux organismes municipaux et aux communautés autochtones dont les corps de police ont participé aux opérations qui ont mené à la saisie de ces biens.
  • La répartition des sommes remises en 2024-2025 est présentée en annexe.

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PROGRAMME DE FINANCEMENT ISSU DU PARTAGE DES PRODUITS DE LA CRIMINALITÉ 2024-2025

Volet policier

ORGANISMEMONTANT
ACCORDÉ
2024-2025
Corps de police autochtones22 291 $
Administration régionale Kativik13 294  $
Conseil de la Nation Anishnabe de Lac Simon942  $
Conseil des Atikamekw d’Opitciwan430  $
Conseil des Innus de Pessamit7438  $
Gouvernement de la Nation Crie187  $
Corps de police municipaux4 529 130 $
Municipalité régionale de comté Les Collines-de-
l’Outaouais
1622  $
Régie de police de Memphrémagog1177  $
Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent105 434  $
Régie intermunicipale de police Roussillon31 039 $
Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville7 832  $
Ville de Blainville33 406  $
Ville de Bromont507  $
Ville de Châteauguay28 207  $
Ville de Deux-Montagnes11 977  $
Ville de Gatineau262 972  $
Ville de Granby4 438  $
Ville de L’Assomption2 567  $
Ville de Laval92 770  $
Ville de Lévis12 407  $
Ville de Longueuil190 098  $
Ville de Mascouche3 937  $
Ville de Montréal2 620 473 $
Ville de Québec198 952  $
Ville de Repentigny31 081  $
Ville de Saguenay591 134  $
Ville de Saint-Eustache9 800  $
Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu30 734  $
Ville de Saint-Jérôme31 278  $
Ville de Sherbrooke81 418  $
Ville de Terrebonne100 198  $
Ville de Thetford Mines4 038  $
Ville de Trois-Rivières39 634  $
Autres corps policiers1 718 134 $
Sureté du Québec1 717 740 $
Service de police national du Canada (réseau ferroviaire)126$
UPAC268$
Autres organismes380 000 $
Échec au crime200 000  $
Info-Crime Montréal180 000  $
TOTAL6 649 555 $

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/November2024/14/c1588.html

Guide sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le réseau de l’éducation


 Publié le 14 novembre 2024

Le gouvernement du Québec poursuit ses travaux concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les établissements scolaires. Ainsi, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, franchit un premier pas en lançant le guide destiné au personnel enseignant, L’utilisation pédagogique et éthique de l’intelligence artificielle générative. Ce dernier précise notamment les critères pour une utilisation pédagogique, éthique et légale de l’IA.

Au cours des dernières années, le développement de l’intelligence artificielle a connu une avancée fulgurante. La mission fondamentale de l’école québécoise, définie par la Loi sur l’instruction publique, est d’instruire, de socialiser et de qualifier les élèves. Il est donc essentiel que le développement et l’utilisation de l’IA en éducation servent toujours l’humain, afin de soutenir et promouvoir cette mission.

De ce fait, le ministère de l’Éducation a créé un guide fournissant des pistes de réflexion et d’action quant à l’utilisation responsable de l’IA, tant pour le personnel enseignant que pour les élèves. Ce guide propose donc trois critères qui pourront orienter les décisions au regard de l’IA en contexte éducatif : la pertinence pédagogique, les principes éthiques et les obligations légales. Pour chaque critère, il explicite différents enjeux et suggère une liste de questions pour soutenir les réflexions. Chaque section traite des implications au regard de la compétence numérique.

Citation :

« L’intelligence artificielle fait désormais partie intégrante de notre réalité, y compris dans nos écoles. Ne pas tenir compte de cette nouvelle réalité serait de se fermer les yeux. C’est pourquoi on préfère guider les équipes-écoles et les élèves pour une utilisation responsable de l’intelligence artificielle. Avec ce guide, nous créons un outil supplémentaire pour le personnel scolaire et les élèves, au profit de la réussite éducative. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

Liens connexes :

Pour consulter le guide destiné au personnel enseignant : Ressources numériques pour le réseau de l’éducation | Gouvernement du Québec .

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