6,8 M$ accordés à Océan Vert


 Publié le 29 octobre 2021
 

Le gouvernement du Québec accorde une aide financière totalisant 6,8 millions de dollars à l’entreprise Océan Vert, détenue par Courchesne Larose et Inno-3B, pour soutenir l’implantation de deux fermes verticales destinées à la culture de légumes feuilles. Ce projet est évalué à plus de 19 millions de dollars.

La première ferme verticale d’Océan Vert sera construite à même les installations de l’entreprise Inno-3B, située à Saint-Pacôme, dans la région du Bas-Saint-Laurent. Ce projet, qui rallie innovation et autonomie alimentaire, permettra l’implantation d’une nouvelle expertise dans la culture en serre et la culture de légumes frais dans la région.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, accompagné de la députée de Côte-du-Sud, Mme Marie-Eve Proulx, a fait l’annonce, aujourd’hui, de ce projet innovant, qui permettra l’accroissement de l’autonomie alimentaire et de la productivité du Québec.

« Nos régions doivent être au cœur de l’économie de demain; une économie plus innovante et plus autonome. Il faut produire une plus grande variété d’aliments au Québec, pour que l’on puisse manger québécois à longueur d’année. C’est ce dont on s’assure en investissant dans ce projet, qui contribuera à faire grandir notre autonomie alimentaire. On mise sur l’innovation pour améliorer notre productivité, on mise sur nos régions pour bâtir l’économie de demain, l’économie d’un Québec qui gagne. »

François Legault, premier ministre du Québec

« En contournant l’obstacle que constituent les températures hivernales, la culture en bâtiment vertical permet au Québec d’agrandir son offre bioalimentaire et, par le fait même, d’accroître son autonomie alimentaire. Il s’agit donc d’une excellente nouvelle pour les consommateurs, qui vont pouvoir se procurer des légumes feuilles de chez nous toute l’année et relever encore plus facilement le Défi 12 $ que je leur ai lancé. Je souhaite un vif succès à Océan Vert dans la réalisation de son projet! »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable des régions du Centre-du-Québec et de la Chaudière-Appalaches

« Ce projet rejoint l’une des priorités de la région du Bas-Saint-Laurent, qui vise à augmenter l’autonomie alimentaire et à développer des méthodes de production innovantes, qui stimuleront notre productivité. C’est exactement le genre d’initiative que notre gouvernement encourage et qui met en valeur nos ressources et nos expertises locales, tout en répondant au défi de la main-d’œuvre par l’innovation technologique. »

Marie-Eve Proulx, députée de Côte-du-Sud

Faits saillants :

·       Le soutien financier comprend un prêt de 4,7 millions de dollars du ministère de l’Économie et de l’Innovation, attribué par l’entremise de son mandataire Investissement Québec, une contribution financière de 600 000 $ issue du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ainsi qu’une garantie de prêt de 1,5 million de dollars provenant de La Financière agricole du Québec.

·       Fondée en 1918, l’entreprise Courchesne Larose, qui est co-actionnaire principale d’Océan Vert, est un chef de file canadien dans le secteur du commerce de gros de fruits et de légumes. Elle compte plus de 400 employés à ses installations situées à Montréal.

·       Située à Saint-Pacôme, l’entreprise Inno-3B, qui est co-actionnaire d’Océan Vert, conçoit et fabrique des équipements destinés à l’agriculture verticale. Elle a mis au point la technologie de tour de croissance qui sera utilisée par Océan Vert pour réaliser le projet d’implantation de fermes verticales au Québec.

·       La Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde a notamment comme objectif d’augmenter de 10 milliards de dollars le contenu québécois dans les produits bioalimentaires achetés au Québec.

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Soutien aux personnes proches aidantes


 Publié le 27 octobre 2021
 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, lance aujourd’hui le Plan d’action gouvernemental pour les personnes proches aidantes 2021-2026 : Reconnaître pour mieux soutenir. Ce dernier présente les mesures et les actions destinées à concrétiser la Politique nationale pour les personnes proches aidantes, dont il reprend les axes et les orientations. Pour l’occasion, elle est accompagnée du directeur général de l’Appui pour les proches aidants, Guillaume Joseph, et de la directrice générale de Proche aidance Québec, Mélanie Perroux.

Ce premier plan d’action gouvernemental a pour objectif de soutenir la qualité de vie des personnes proches aidantes (PPA). Pour ce faire, il cible les actions favorables à leur santé et à leur bien-être et prend en considération l’importance d’un équilibre entre les différentes sphères de leur vie.

Le plan d’action se déploie autour de quatre grands axes :   

  • la reconnaissance et l’autoreconnaissance des PPA ainsi que la mobilisation des acteurs concernés;
  • le partage de l’information, la promotion des ressources et le développement de connaissances et de compétences;
  • le développement de services de santé et de services sociaux adaptés aux PPA, selon une approche basée le plus possible sur le partenariat avec ces dernières;
  • le développement d’environnements conciliants qui soutiennent et favorisent l’amélioration des conditions de vie des PPA, notamment en vue d’éviter la précarisation financière.

Le plan d’action gouvernemental prévoit la mise en œuvre d’une gouvernance nationale intersectorielle, laquelle est inscrite dans la Loi visant à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes. Ce plan d’action mise sur la synergie entre les différents partenaires engagés dans la démarche et fera par ailleurs l’objet d’une évaluation, d’un suivi et d’une reddition de comptes afin de mesurer les retombées sur la santé, le bien-être et la qualité de vie des personnes proches aidantes. Notons que ce plan est issu de la mobilisation de 17 ministères et organismes, de 15 directions du ministère de la Santé et des Services sociaux et de partenaires.

Entente établissant un processus d’orientation vers des services mieux adaptés 

La ministre Blais a également annoncé qu’une entente de partenariat a été conclue entre le ministère de la Santé et des Services sociaux, la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer (FQSA) et l’Appui pour les proches aidants afin de faciliter le parcours des PPA dans l’offre de services disponibles dans les réseaux locaux de services. Cette entente vise à favoriser le repérage précoce des PPA d’aînés et de personnes vivant avec un trouble neurocognitif majeur afin de les orienter vers les ressources appropriées pouvant leur offrir de l’information et du soutien tôt dans leur parcours, notamment pour prévenir les situations d’épuisement. Pour l’année 2020-2021, un investissement de 644 200 $ a été versé à la FQSA pour la phase de démarrage. À partir de 2021-2022, un montant totalisant 1 326 300 $ sera versé annuellement.

« L’élaboration de ce plan d’action est la suite logique des efforts que nous avons faits jusqu’à maintenant pour offrir aux personnes proches aidantes un meilleur soutien ainsi qu’une reconnaissance hautement méritée. Il résulte d’une approche inclusive fondée sur la bienveillance, qui tient compte de la grande diversité des besoins vécus par ces héros du quotidien. Les actions présentées aujourd’hui viennent amorcer un changement profond et tangible dans notre perception et nos approches, et ce, pour les cinq prochaines années et les autres à venir. »

Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

« Il ne faut pas oublier que les besoins des personnes proches aidantes sont beaucoup plus diversifiés que l’on pense. De l’enfant ayant une déficience à la personne en fin de vie en passant par les aînés en perte d’autonomie, il y a toute une gamme de situations possibles, et ce plan d’action n’oublie personne. Il est crucial de reconnaître l’ensemble des réalités que peuvent vivre ces personnes et leurs proches, et les mesures contenues dans ce plan d’action contribueront à mieux les soutenir au quotidien. »

Marilyne Picard, adjointe parlementaire du ministre de la Santé et des Services sociaux

Faits saillants :

  • Parmi les principales mesures que propose ce plan d’action gouvernemental, notons :
    • la sensibilisation de la société québécoise au rôle et à l’apport indéniable des PPA et à l’importance de les soutenir;
    • le soutien à la recherche et au transfert de connaissances en proche aidance;
    • la réponse aux besoins d’information et de formation des PPA et des acteurs concernés par la proche aidance;
    • les services de répit et de soutien psychosocial pour répondre aux besoins des PPA;
    • l’établissement de partenariats avec les PPA tout au long du parcours de soins et de services;
    • le maintien de l’équilibre entre le rôle des PPA et les autres sphères de leur vie.
  • Rappelons que la Politique nationale pour les personnes proches aidantes, dont découle ce plan d’action gouvernemental, a été présentée en avril dernier. Elle s’inscrit à la suite de l’adoption de la Loi visant à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes, adoptée par l’Assemblée nationale le 28 octobre 2020.

Lien connexe :
Pour en savoir plus, consulter le plan d’action gouvernemental pour les personnes proches aidantes 2021-2026.

Lancement du « Grand chantier pour les familles »


 Publié le 21 octobre 2021
 

 Le premier ministre, M. François Legault, et le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, lancent aujourd’hui le « Grand chantier pour les familles » pour compléter et moderniser le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance (SGEE). Près de 25 ans après sa création, c’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à ce que chaque enfant puisse avoir une place en SGEE et à ce que tous les parents puissent retourner sur le marché du travail et participer à l’économie du Québec.

Ce plan d’action représente un investissement important de l’ordre d’au moins 3 milliards de dollars, dont 1,8 milliard en nouvelles mesures d’ici 2024-2025.

Concrètement, le gouvernement se donne six priorités afin de compléter le réseau :

1.     Créer suffisamment de places pour répondre aux besoins des familles;

2.     Contribuer à une plus grande équité financière entre les familles;

3.     Accroître l’efficacité du réseau pour mieux le développer;

4.     Consolider le milieu familial;

5.     Assurer la présence d’une main-d’œuvre qualifiée en nombre suffisant;

6.     Remettre l’égalité des chances au cœur de notre action.

Ce sont, au total, 45 mesures concrètes qui permettront au gouvernement de répondre aux besoins de toutes les familles.

Majorer le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants et accroître l’équité entre les parents

Une modification du crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants (CFGE) sera présentée lors de la prochaine mise à jour économique dans le but d’accroître l’équité financière entre les parents. Actuellement, les parents payant pour une place non subventionnée assument une part disproportionnée des frais de garde par rapport aux parents qui bénéficient d’une place subventionnée. 

En plus d’un projet pilote de conversion de 3 500 places non subventionnées présentement en cours, le gouvernement s’engage à poursuivre en ce sens dans les prochaines années afin de s’assurer que toutes les familles puissent avoir accès à une place de qualité.

Un nouveau processus d’appel de projets plus simple et la création de 37 000 nouvelles places subventionnées

Le gouvernement annonce aujourd’hui le lancement d’un nouvel appel de projets pour l’octroi de 17 000 places subventionnées partout au Québec, en plus d’un millier de places en milieu autochtone, pour un total de 18 000 nouvelles places pour compléter le réseau des SGEE. Ce plan est le plus ambitieux depuis la création du réseau. Cet appel de projets se fera en continu plutôt qu’à date fixe et offrira plus de flexibilité en permettant aux demandeurs de présenter un projet à tout moment de l’année. Cette approche répond à une demande du milieu.

Afin de s’assurer que chaque enfant puisse avoir une place, le gouvernement se donne l’obligation de développer des places dans les territoires où il en manquera, en plus de se donner le pouvoir de construire même si aucun promoteur ne dépose de projets.

Avec les 19 000 places déjà en cours de réalisation, ce sont 37 000 nouvelles places qui seront créées pour les familles du Québec d’ici 2024-2025.

Dépôt du projet de loi modifiant la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance afin d’améliorer l’accessibilité au réseau des services de garde éducatifs à l’enfance et de compléter son développement.

Plusieurs mesures proposées dans le « Grand chantier pour les familles » impliquent des changements à la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance (LSGEE). C’est pourquoi le ministre de la Famille a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi modifiant la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfanceafin d’améliorer l’accessibilité au réseau des SGEE.

Ce projet de loi permettra notamment de faciliter la vie des promoteurs sur le terrain pour compléter le développement du réseau, d’accroître la qualité des services éducatifs et la qualification de la main-d’œuvre et de placer le guichet unique sous la responsabilité du gouvernement pour ainsi en faire une véritable liste d’attente à partir de laquelle les parents pourront connaître leur rang.

Autres mesures

En plus des éléments mentionnés ci-haut, ce plan d’action prévoit des mesures concrètes pour répondre au besoin criant de main-d’œuvre, aux besoins des parents ayant un horaire atypique et des enfants handicapés ou présentant des besoins particuliers. Le gouvernement réaffirme ainsi son intention d’agir tôt pour assurer le développement du plein potentiel de l’ensemble des tout-petits et leur donner une véritable égalité des chances.

« Notre réseau de services de garde, c’est une de nos grandes richesses. C’est d’abord un levier pour aider nos tout-petits à s’épanouir. Avec le Grand chantier pour les familles qu’on annonce aujourd’hui, on se donne enfin les moyens de compléter notre réseau de services de garde. On a entendu les parents qui nous demandent de changer les choses. C’est certain qu’on a de grands défis devant nous. Mais on ne va pas se laisser freiner par l’immobilisme. On est un gouvernement d’action et on va faire ce qu’il faut pour redonner un réseau de services de garde qui nous rend fiers. »

François Legault, premier ministre

« C’est une journée historique pour notre réseau de services de garde éducatifs à l’enfance. Pour la première fois depuis sa création il y a 25 ans, un gouvernement s’engage à le compléter pour que chaque enfant ait une place. J’ai déjà été dans la même situation que plusieurs parents à la recherche d’un service de garde, et je sais que ce n’est pas toujours facile. Avec ce Grand chantier pour les familles, je souhaite que ces tracas soient derrière nous. Comme gouvernement, on va donc s’obliger à créer des places là où il y a des besoins. On va aussi se donner les bons outils pour être plus efficaces et mieux développer notre réseau afin qu’il continue d’être une référence partout dans le monde. Tous les enfants, peu importe d’où ils viennent, doivent pouvoir développer leur plein potentiel. C’est non négociable. On doit le faire pour toutes les familles du Québec : celles d’aujourd’hui, évidemment, mais aussi pour celles que nos enfants fonderont demain. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Famille

Faits saillants :

·       Au printemps 2021, des consultations sur l’avenir du réseau des SGEE ont été tenues à l’échelle du Québec. Ces rencontres ont mobilisé 483 organisations, experts, chercheurs et intervenants ainsi que 20 245 citoyens. À la suite de ces consultations, deux rapports ont été publiés. Ces derniers tiennent compte des propositions présentées par les différents groupes lors des différentes consultations.

·       Les changements proposés par le projet de loi renforcent le droit de tout enfant d’avoir accès à une place, les modalités applicables à la garde en installation, les balises encadrant les comités consultatifs sur l’offre de services de garde éducatifs à l’enfance, la garde en milieu familial, le guichet unique d’accès aux services de garde et les politiques d’admission, le champ d’application de la LSGEE, les inspections, les enquêtes, les amendes et les pénalités administratives ainsi que les pouvoirs habilitants en matière de santé et de sécurité et des dispositions en matière de représentation et de délégation.

·       Les modalités et les critères d’admissibilité de l’appel de projets en continu sont appelés à évoluer dans le temps. Ce sera notamment le cas pour les territoires visés. Des mises à jour seront effectuées régulièrement sur le site Web du ministère de la Famille.

Tableau du nombre de places en cours de réalisation (au 30 septembre 2021) et à attribuer dans le cadre de l’appel de projets en continu (au 21 octobre 2021), par région administrative :

No de la région administrativeNom de la région administrativeNombre de places en cours de réalisation au
30 septembre 2021
Nombre de places à attribuer – ADP en continuTotal des places en cours de réalisation
et à attribuer
01Bas-Saint-Laurent8272601087
02Saguenay–Lac-Saint-Jean949151009
03Capitale-Nationale253823494887
04Mauricie8836121495
05Estrie14407912231
06Montréal17856202405
07Outaouais151111602671
08Abitibi-Témiscamingue7544511205
09Côte-Nord384141525
10Nord-du-Québec1308138
11Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine221134355
12Chaudière-Appalaches87810811959
13Laval192223415
14Lanaudière17228902612
15Laurentides127820883366
16Montérégie238445196903
17Centre-du-Québec7166981414
Sous total177371694034677
Nombre de places ADP autochtones1000
Places mises sous permis du 1er avril au 30 septembre 2021992
Grand Total36 669

Liens connexes :

Pour obtenir davantage d’informations sur le Grand chantier pour compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance et sur le projet de loimodifiant la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance afin d’améliorer l’accessibilité au réseau des services de garde éducatifs à l’enfance : https://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/services-de-garde/developpement-du-reseau/grand-chantier-familles/Pages/index.aspx 

Les documents relatifs à l’appel de projets en continu sont disponibles dans le site Web du Ministère à l’adresse suivante : https://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/services-de-garde/developpement-du-reseau/appels-de-projets/Pages/appel-de-projets-en-continu.aspx    

Les projets retenus seront publiés régulièrement à cette adresse : https://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/services-de-garde/developpement-du-reseau/appels-de-projets/Pages/appel-de-projets-en-continu.aspx

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de la Famille, suivez-le sur les médias sociaux :

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« C’est le temps pour le Québec de se projeter dans l’avenir. »


 Publié le 18 octobre 2021
 

Discours prononcé le 19 octobre 2021 par le premier ministre du Québec, M. François Legault.

La version prononcée fait foi.

Monsieur le président,

Depuis maintenant 20 mois, 20 longs mois, on mène la bataille de notre vie. Cette longue bataille, on continue de la mener ensemble.

On a vécu des moments douloureux et on a perdu des milliers de personnes. Mais on a, jusqu’ici, surmonté toutes les épreuves les unes après les autres avec de l’audace, de la persévérance et du courage.

On a réussi à garder nos enfants à l’école plus longtemps que presque partout en Amérique du Nord. On a réussi à continuer de soigner nos malades. On a réussi à vacciner notre population dans une plus grande proportion que la majorité des nations dans le monde.

Et grâce à cette vaccination, on a réussi à libérer les Québécois d’une bonne partie des restrictions sanitaires.

On a aussi réussi à garder notre économie ouverte.

Les Québécois sont au travail. En fait, le Québec est en train de retrouver une croissance plus élevée que dans le reste du Canada. Et on le fait en gardant un contrôle serré sur nos finances publiques, qui restent saines et solides.

J’en profite pour rendre hommage au ministre des Finances.

Derrière toutes les annonces qu’on a faites dans l’urgence, il a travaillé dans l’ombre avec son équipe pour nous faciliter la tâche et il a navigué dans la tempête sans jamais perdre son calme, sans jamais perdre le cap.

Bien sûr, une grande partie de ces réussites vient de nos travailleurs de la santé, de nos travailleurs de première ligne, de nos experts de la santé publique, de nos employés de l’État et de nos élus.

Mais la plus grande part du mérite revient aux Québécois eux-mêmes, à leur résistance, à leur solidarité et à leur sagesse. Merci aux Québécois!

J’ai la conviction que les Québécois ne veulent pas qu’on retourne là où on était avant la pandémie. Ils veulent qu’on consolide les avancées qu’on a faites. Ils veulent qu’on répare ce qui est brisé, qu’on rénove ce qui est usé et surtout, qu’on saisisse les opportunités exceptionnelles qui se présentent devant nous.

Dans mon discours d’ouverture de 2018, j’ai dit que notre adversaire, c’était la peur. La peur du changement, la peur d’échouer.

Après tout ce qu’on a réussi à faire, je pense que la peur est, en bonne partie, disparue.
Mais le danger qui nous guette maintenant, c’est la tentation de l’immobilisme, de la résignation et de l’inaction.

Je suis convaincu que si on écarte cette tentation pour se mettre en action, rien ne peut arrêter le Québec.

Pour paraphraser le président Kennedy, au lieu de nous demander ce que le Québec peut faire pour nous, demandons-nous ce qu’on peut faire pour le Québec. Et, en additionnant la bonne volonté de 8 600 000 Québécois, on peut faire beaucoup!

La bataille de notre vie, cette longue bataille qu’on a livrée au virus, n’est pas encore finie. Il va falloir rester vigilants, et faire preuve de prudence et de prévoyance. Mais je suis plus confiant que jamais depuis le début de la pandémie que le pire est derrière nous.

Et je suis convaincu que c’est le temps pour le Québec de se projeter dans l’avenir.

Avant de nous projeter dans l’avenir, je veux être clair sur un point qui est très important pour moi : les engagements qu’on a pris en 2018, on va les tenir.

On a déjà réduit les taxes scolaires. On a augmenté l’allocation famille. On a remis un tarif unique pour les services de garde subventionnés. On a augmenté le crédit d’impôt pour maintien à domicile. On a augmenté le crédit pour les personnes aidantes. On a réduit les tarifs de stationnement pour les établissements de santé. En fait, on a remis 2 300 000 000 $ par année dans les poches des Québécois. Et je pourrais continuer sur les autres promesses.

Les experts sont d’accord : jamais un gouvernement a autant respecté ses promesses électorales. Et on va finir le travail!

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement a été obligé d’avoir recours à l’urgence sanitaire pour mettre en place des consignes exceptionnelles, des consignes temporaires, pour protéger la population.

Je vous annonce qu’on va lever cette urgence sanitaire après la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.

On n’est jamais à l’abri des surprises avec la pandémie, mais si tout va bien, cette vaccination devrait être terminée au début de 2022.

Ce qui a peut-être frappé le plus l’imaginaire des Québécois dans les 20 derniers mois, ce sont les ratés, mais aussi les réussites du système de santé.

Le système a montré ses limites, d’abord dans les CHSLD. Le manque de personnel a amené des situations inhumaines où des personnes âgées vulnérables ont manqué de soins et ont été laissées à elles-mêmes, dans les pires conditions. À un moment donné, il nous manquait environ 10 000 préposés.

On a vu aussi que les systèmes d’information étaient dépassés. Il y avait des CHSLD qui n’avaient pas de responsable des équipements de protection et même des CHSLD où il n’y avait pas de patron sur place.

Pour combler le manque de personnel, on a inventé le système « Je contribue », et la réponse des Québécois a été extraordinaire. Tout le monde a travaillé ensemble, en cherchant des solutions plutôt que des problèmes. Et on a obtenu un succès incroyable. Des dizaines de milliers de Québécois sont venus nous donner un coup de main.

Et quand j’ai demandé, à l’été 2020, qu’on mette sur pied un programme de formation accélérée pour embaucher des milliers de préposés, on a eu d’abord de la résistance. Mais quand tout le monde s’est mis en mode solution, on a eu la démonstration que nos systèmes d’éducation et de santé sont capables de se revirer de bord rapidement. On a formé et intégré, en quelques mois, 9 400 nouveaux préposés. C’est une de mes grandes fiertés!

Au début de la crise, on avait aussi des inventaires d’équipement de protection – masques, blouses, gants, visières – qui étaient très serrés. Il a fallu mettre en place des opérations dignes de films d’action pour réussir à importer des masques. On s’est mis à l’ouvrage et on a réussi. Non seulement on a réussi, mais aujourd’hui le Québec fabrique lui-même des masques, des blouses et des visières. Quelle fierté!

J’ai dit, tantôt, qu’il nous manquait environ 10 000 préposés. Pourquoi environ? Parce qu’on ne connaissait pas les chiffres précis.

Tous les matins, dans la cellule de crise, j’essayais de savoir il manquait combien de monde. J’essayais de savoir combien d’établissements étaient touchés. Je n’avais pas de réponses. En fait, quand j’ai insisté pour savoir pourquoi on avait autant de difficultés à avoir des chiffres, la réponse a été stupéfiante : on travaillait avec des fax en 2020!

Ensuite, quand on a demandé aux Québécois de rester chez eux, c’est devenu évident qu’on avait un problème avec les consultations médicales en personne.

Or, en quelques semaines seulement, on a pris un virage majeur en multipliant les consultations médicales en ligne ou par téléphone. Et les médecins ont collaboré à ce virage. On a réussi, en quelques semaines seulement, à implanter ce qui autrement aurait pris des années. On a réussi aussi à transférer des actes qui étaient faits par les médecins aux infirmières, pour mieux utiliser les compétences de tout le monde.

Tout ça pour vous dire que si on a vu comme jamais les failles de nos systèmes, on a vu aussi notre capacité d’être créatifs et d’avoir des succès. C’est la démonstration que quand on s’y met tous ensemble et surtout, quand on écarte cette tentation de l’immobilisme, on est capables de changer les choses!

Au cours des 3 premières années de notre mandat, on a fait, comme promis, beaucoup de changements. Mais au cours des prochaines années, on va devoir faire encore beaucoup d’autres changements. Et le chantier de changements qui va être le plus important, ça va être celui de la santé.

Avant la pandémie, il y avait beaucoup de sceptiques sur la capacité d’un gouvernement de changer en profondeur le réseau de la santé. Maintenant, on sait que c’est possible. Dorénavant, notre défi est non seulement de rendre certains changements permanents, mais d’aller encore plus loin.

Que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public, il a été démontré qu’une gestion efficace passe d’abord par une décentralisation. On a actuellement un réseau de la santé qui est beaucoup trop centralisé.

La responsabilité du ministère de la Santé et de Services sociaux devrait être de fixer des objectifs de performance et de suivre les résultats. Mais les personnes qui sont les mieux placées pour choisir les meilleurs moyens pour atteindre ces objectifs, ce sont les personnes qui sont sur le terrain, les personnes qui sont proches de l’action.

Le gouvernement va procéder à une vaste décentralisation du réseau de la santé vers les régions et vers les sous-régions du Québec.

Le plus grand défi du réseau de la santé, c’est d’employer efficacement et humainement les milliers de travailleurs de la santé.

Quand on regarde la gestion actuelle des ressources humaines du réseau de la santé, on voit un système dysfonctionnel, où 40 % des employés sont à temps partiel, où il n’y a pas de flexibilité et où on n’a pas le choix d’imposer des heures supplémentaires. Et on se retrouve avec des employés épuisés, des employés qui finissent par quitter le réseau.

C’est un système qui n’est pas assez humain et qui n’est pas assez performant. C’est un cercle vicieux qu’on doit briser.

Pour briser ce cercle vicieux, la première chose qu’il fallait faire, c’est de négocier de nouvelles conventions collectives.

Les nouvelles conditions de travail des infirmières, des préposés et des autres professionnels de la santé vont permettre d’avoir une nouvelle organisation du travail plus humaine et plus performante.

Mais pour y arriver, on a besoin que tout le monde accepte de changer les façons de faire : les syndicats, les gestionnaires, les ordres professionnels, les employés. Tout le monde. Parce que tout le monde souhaite réduire au strict minimum le temps supplémentaire obligatoire. On va y arriver ensemble.

Ça va nous permettre, à court terme, de ramener du personnel dans le réseau public. Et à long terme, on regarde pour mettre en place de nouveaux incitatifs pour attirer plus d’étudiants vers les formations en santé.

On a aussi besoin d’une soupape de secours quand arrivent des situations exceptionnelles.

Les agences privées peuvent dépanner mais, depuis trop longtemps, le Québec est devenu dépendant de ces agences privées. Il faut s’en affranchir.  Il faut bâtir un réseau public fort, capable de répondre en tout temps aux besoins des Québécois.

On travaille actuellement sur un mécanisme de dépannage à même le réseau public. On ne doit plus dépendre des agences privées.

On a vu au début de la pandémie que le gouvernement et les médecins pouvaient se revirer de bord rapidement quand on le voulait. Mais malheureusement, la volonté de changement n’est pas toujours au rendez-vous chez certains médecins de famille. C’est le cas pour la prise en charge des patients.

C’est pourtant une clé pour désengorger les urgences et pour offrir des meilleurs services de première ligne aux Québécois.

On a eu beaucoup de discussions avec les représentants des médecins de famille depuis 3 ans, mais je dois dire que je commence à m’impatienter et les Québécois aussi. J’ai toujours pensé qu’il valait mieux s’entendre avec les médecins. Mais s’il le faut, on ne va pas hésiter à imposer une conclusion.

Les Québécois s’attendent à être pris en charge et à recevoir des services de première ligne dans un délai raisonnable. 

Par ailleurs, on a conclu une entente avec les médecins spécialistes qui va nous permettre de récupérer des sommes importantes, pour ramener leur écart de rémunération avec les spécialistes de l’Ontario au même niveau que les autres travailleurs. On s’attend à ce que cette entente soit intégralement respectée par les médecins spécialistes.

Au début de mon intervention, j’ai parlé de la nécessité de faire des changements en profondeur au Québec en mettant à profit ce qu’on a appris dans les derniers mois. Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable : durant la pandémie, nos ainés dans les CHSLD n’ont pas toujours été bien servis.

On a vu qu’il existe des lacunes et des différences importantes entre les résidences pour aînés, souvent sans que le gouvernement puisse intervenir. Pour assurer des soins de qualité à nos aînés, on va donc conventionner certains CHSLD privés.

Par ailleurs, le drame dans les CHSLD nous oblige à nous projeter vers l’avenir. Quand on sait que le nombre de personnes de 75 ans et plus va doubler d’ici 20 ans, c’est clair que les besoins vont augmenter. Si on ne fait rien, les dépenses publiques vont exploser. Et ça ne sera pas soutenable financièrement.

Pour remplacer les CHSLD désuets, on construit actuellement des maisons des ainés avec plus d’espaces et une meilleure qualité de vie. C’est indispensable quand il y a une perte vraiment importante d’autonomie.

Mais on doit en faire plus pour les personnes âgées qui veulent et qui peuvent rester à la maison.

Je suis convaincu que vieillir à la maison, c’est ce que souhaite la grande majorité des Québécois. Mais au moment où on doit entreprendre un grand virage vers les soins à domicile, on doit d’abord se poser des questions sur nos façons de faire. Est-ce que le modèle de soins à domicile au Québec est performant? Est-ce que les formules de financement sont efficaces? Est-ce que les tarifs sont équitables?

Tout ça doit être examiné rapidement par les meilleurs experts pour qu’on fasse les bons choix.

Le gouvernement va mandater la Commissaire à la santé et au bien-être pour se pencher sur le soutien à domicile et pour nous faire des recommandations concrètes.

C’est important aussi que le gouvernement fédéral ne vienne pas se mêler de la gestion du réseau de la santé.

Le gouvernement fédéral ne finance que 22 % des dépenses de santé, mais reçoit 40 % des impôts des Québécois. Le gouvernement fédéral doit augmenter ses transferts au Québec en santé, mais il ne doit pas ajouter des fonctionnaires pour essayer de gérer notre réseau de la santé.

La gestion du réseau est déjà assez complexe. Le gouvernement du Québec va continuer de se battre pour que le gouvernement fédéral respecte la compétence exclusive du Québec en santé!

L’autre grand défi, c’est celui des données et de l’utilisation des technologies numériques.
C’est impossible pour moi d’imaginer qu’une organisation soit efficace sans avoir de bonnes données.

Les technologies vont aussi nous permettre de faciliter la vie des Québécois. La télémédecine a un potentiel énorme pour favoriser l’accès à un professionnel de la santé rapidement et facilement.

Les technologies vont aussi donner un meilleur accès aux Québécois à leurs propres données de santé et aux services offerts dans leur région. Le grand chantier des technologies numériques est nécessaire si on veut offrir aux Québécois les services de santé auxquels ils ont droit.

Ce qui est vrai en santé en matière de transformation numérique est vrai aussi pour l’ensemble du gouvernement ainsi que pour les Québécois. Encore là, on peut s’inspirer d’une réussite.

Quand on a décidé de mettre tous les employés de l’État qui le pouvaient en télétravail, on a réussi à le faire en quelques semaines, ce qui normalement aurait pris des années. On a bien avancé dans le domaine numérique, mais la pandémie nous a montré qu’on doit accélérer la transformation numérique de l’État. On doit le faire pour 3 raisons. 

On doit absolument implanter des pratiques sécuritaires dans tout le secteur public pour éviter les cyberattaques et les vols de données personnelles. C’est primordial de nos jours.

On doit décloisonner les bases de données du gouvernement pour mieux servir les Québécois et pour être en mesure de mieux gérer nos immenses organisations. À terme, ça va aussi nous permettre de faire des économies.

Et, ultimement, on va offrir aux Québécois une citoyenneté numérique, ce qui va leur permettre d’accéder avec beaucoup plus de simplicité aux services de l’État. Par exemple avec un permis de conduire ou une carte d’assurance-maladie numérique sur leur téléphone, les Québécois vont pouvoir transiger facilement en ligne avec le gouvernement.

Avec la structure actuelle du gouvernement, on est allé au bout de ses possibilités. Pour protéger les systèmes de l’État et les données des citoyens des cyberattaques, pour gérer plus efficacement nos organisations et pour simplifier la vie des Québécois, on va donc créer un ministère de la Cybersécurité et du Numérique en bonne et due forme.

Il y a l’État, mais il y a aussi et surtout les Québécois.

La pandémie a révélé à quel point l’accès à Internet haute vitesse était devenu indispensable. Le télétravail, l’école à distance, la télémédecine, les achats en ligne et tous les services accessibles seulement par Internet ont achevé de faire la démonstration qu’Internet haute vitesse est un service essentiel dans toutes les régions du Québec.

Quand on s’est engagé en 2018 à rendre Internet haute vitesse accessible à tous les Québécois d’ici la fin de notre mandat, il y en a plusieurs qui ont été sceptiques. D’autres gouvernements l’avaient promis avant nous, sans succès.

Au début, on s’est heurté à beaucoup d’obstacles. Je me suis impliqué personnellement, j’ai rencontré les compagnies de télécom et on va être la première province à y arriver.

Depuis un an et demi, nos enfants, nos adolescents et nos jeunes adultes ont fait beaucoup de sacrifices. Ils ont été admirables, solidaires et disciplinés. Ils ont montré des facultés d’adaptation admirables. Ils ont fait des sacrifices pour protéger leurs aînés.

Notre belle nation a de beaux jeunes. Je pense que collectivement, on leur en doit toute une. Et dans les prochaines années, c’est tout le Québec qui doit retourner l’ascenseur à nos jeunes!

Au début de notre mandat, on a éliminé la taxe qui pigeait des milliers de dollars dans les poches des familles de la classe moyenne pour les tarifs en garderie. On a ramené les tarifs à 8,50 $ pour tout le monde. On a aussi versé des milliers de dollars aux parents via l’Allocation famille. On a augmenté le soutien aux enfants handicapés et on a créé des places en service de garde, mais on doit aller plus loin.

Le gouvernement doit accélérer la cadence.

Au cours des prochains jours, le ministre de la Famille va lancer une vaste offensive pour créer rapidement les 37 000 places qui manquent en services de garde. Tous les parents qui le souhaitent vont pouvoir enfin avoir une place en services de garde.

Mais c’est aussi un défi actuellement de recruter des éducatrices en services de garde. On négocie présentement pour augmenter fortement le salaire des éducatrices. On va tout faire pour que nos éducatrices soient reconnues à la hauteur de leurs responsabilités qui sont de s’occuper de ce qu’on a de plus important : nos enfants.

On regarde aussi la possibilité d’augmenter les crédits d’impôt pour les parents qui utilisent les services de garde non subventionnés.

Depuis 3 ans, on a déjà fait beaucoup de changements en Éducation. On a mis en place le programme Agir tôt pour dépister les troubles d’apprentissage chez les jeunes enfants.
On a augmenté le nombre d’orthophonistes et de spécialistes pour aider les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage. On a accéléré la mise en place des maternelles 4 ans.
On a commencé à construire des nouvelles écoles plus lumineuses. Il y a eu beaucoup d’action.

Puis, est arrivée la pandémie.

Je ne me souviens pas de mémoire d’homme d’avoir vu le réseau de l’éducation aussi secoué.

Les élèves, les parents, les enseignants, le personnel de soutien et les directions ont eu à s’adapter sans arrêt. Et quand on regarde les résultats, on est passé au travers de la tempête.

Avec les enseignants, avec tout le milieu de l’éducation, on a réussi à sauver l’année scolaire des enfants québécois.

On a aussi signé avec les enseignants une nouvelle convention collective qui, selon les mots d’un président de syndicat, va marquer l’histoire de la profession d’enseignant.

J’en profite pour souligner en passant que le gouvernement est en train d’augmenter le salaire et d’améliorer les conditions de travail dans des emplois majoritairement occupés par des femmes comme les infirmières, les préposées, les éducatrices et les enseignantes.

Il était temps qu’on valorise ces professions occupées surtout par des femmes!

Mais malgré tout, les jours d’école manqués ont eu des conséquences. Je parle d’abord des retards qu’ont pris certains élèves dans leur apprentissage. Déjà, le ministre de l’Éducation a mis sur pied un programme de mentorat et de rattrapage.

Mais je parle aussi des impacts de la pandémie sur la santé mentale de certains de nos jeunes. On a le devoir de tout faire pour soutenir nos jeunes.

On va continuer d’embaucher des orthophonistes, des psychologues et des professionnels pour aider les jeunes qui ont des difficultés. Il n’y a rien de plus important!

On doit aussi aller plus loin pour donner à nos jeunes toutes les chances d’aller au bout de leur potentiel.

Actuellement, 82 % de nos jeunes sortent de l’école avec un diplôme ou une qualification. C’est un résultat honorable quand on se compare à d’autres états dans le monde. Mais ça serait une erreur de s’en contenter.

On doit plutôt se donner l’objectif d’atteindre les plus hauts standards internationaux. Et la cible qu’on se donne aujourd’hui, c’est que 90 % de nos jeunes sortent de l’école avec un diplôme ou une qualification.

On va prendre plusieurs moyens pour y arriver.

Le premier c’est de modifier de fond en comble la formation professionnelle de nos jeunes.
Il y a plusieurs jeunes très talentueux qui ne sont pas faits pour l’école telle qu’elle existe.

Il y a aussi beaucoup de métiers qui s’apprennent mieux dans la pratique. On va réinventer la formation professionnelle en la jumelant avec des stages pratiques.

On va aussi mettre en place un programme de tutorat permanent pour aider nos jeunes à atteindre leur but.

On va aussi compléter l’ajout de 5 heures par semaine dans toutes les écoles secondaires. Ces heures permettent plus d’aide aux devoirs, plus de sports et plus d’activités artistiques.

Et quand je parle de se rallier derrière nos jeunes, je ne pense pas seulement au primaire et au secondaire.

On doit aussi en faire plus dans nos cégeps et dans nos universités. On va continuer d’investir en éducation, à tous les niveaux.

L’éducation, c’est le meilleur investissement qu’on puisse faire pour l’avenir de notre société. 

La pandémie a provoqué chez plusieurs personnes des problèmes de santé mentale. C’est difficile de rester isolé des autres. Certains ont vécu des tensions familiales.

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux est en train de mettre en place un plan d’action en santé mentale pour cet automne en portant une attention particulière aux jeunes.

Il y a eu aussi beaucoup d’activités sportives, d’activités culturelles qui ont été annulées.
On va faire un effort spécial pour avoir un rattrapage dans ces activités.

Par ailleurs, personne ne va pouvoir oublier le décès d’une petite fille de 7 ans à Granby en avril 2019.

La commission présidée par Régine Laurent a permis de voir que plusieurs choses ne fonctionnaient pas bien dans la protection de la jeunesse. On va donner suite à ces travaux et des changements importants vont continuer d’être apportés pour mieux protéger nos enfants.

La pandémie a aussi exacerbé la violence conjugale. On a répondu rapidement.

Un pas de plus va maintenant être fait avec la mise en place d’un tribunal spécialisé en matière d’agressions sexuelles et de violence conjugale.

Les victimes doivent avoir confiance dans le système et ne doivent pas hésiter à dénoncer.
On va aussi poursuivre nos campagnes pour que la violence faite aux femmes devienne complètement et totalement inacceptable au Québec!

L’économie du Québec roule à plein régime, mais on doit se préparer à voir une nouvelle économie. Avec la pandémie, les changements se sont accélérés. Ça nous offre une opportunité unique de projeter notre économie dans l’avenir.

Déjà, le Québec avait un retard économique à rattraper. C’est d’ailleurs une des raisons majeures de ma présence en politique.

Je n’accepte pas que le Québec soit moins riche que ses voisins. Il n’y a aucune raison d’accepter ça. Ce qu’on veut, c’est un Québec qui gagne!

Depuis le début de notre mandat, on a réussi à réduire l’écart de richesse entre le Québec et l’Ontario, en le faisant passer de 16 % à 13 %.

On doit poursuivre ce rattrapage et on doit l’accélérer.

La solidarité des Québécois pendant la pandémie s’est aussi fait sentir dans l’économie.
L’achat québécois, le soutien à nos entrepreneurs, à nos commerçants et à nos fabricants a été plus présent que jamais.

On a compris que c’est risqué de trop dépendre de l’étranger pour certains produits. Et la pandémie nous a montré que nos entrepreneurs savent s’adapter : nos entreprises québécoises nous ont montré qu’elles étaient capables de fabriquer des produits de meilleure qualité, à bon prix et sans la pollution associée au transport international des marchandises.

Et le gouvernement a mis le paquet, d’abord pour aider nos producteurs agricoles et nos transformateurs alimentaires à nous fournir des aliments du Québec.

La sécurité et l’autonomie alimentaire, c’est crucial. On a demandé aux Québécois de faire un effort pour acheter des aliments d’ici. Et ça a marché!

On doit continuer d’augmenter notre autonomie alimentaire. Et on va maintenant élargir ça à toute l’économie.

Dans les prochains mois, le gouvernement va d’abord lancer une campagne pour faire la promotion des produits fabriqués au Québec.

Il y a beaucoup de produits qu’on importe de l’étranger qu’on pourrait fabriquer chez nous.
On va accompagner financièrement nos entreprises qui sont prêtes à remplacer des produits importés.

On doit miser sur nous-mêmes.

Fabriqué au Québec, c’est gagnant pour le Québec.

Maintenant, le monde a changé et une véritable révolution est en train de s’opérer dans le marché du travail. On est passé d’un marché où on manquait d’emplois à un marché où il manque d’employés.

Je comprends les patrons de vouloir plus de travailleurs. C’est plus facile, quand on dirige une entreprise, d’avoir 20 personnes qui appliquent pour un emploi.

C’était comme ça quand le taux de chômage était élevé. Pendant des années, quand un emploi était offert, ce sont les travailleurs qui couraient après les emplois.

Aujourd’hui, c’est le contraire, ce sont les entreprises qui courent après les travailleurs. Avant, les employeurs avaient le gros bout du bâton. Maintenant, ce sont les travailleurs qui ont le gros bout du bâton.

Il y a quand même une bonne nouvelle là-dedans : on voit, au Québec les salaires augmenter et les conditions de travail s’améliorer, et ça va se poursuivre. Comme premier ministre, je me réjouis pour les 4,5 millions de travailleurs québécois.

Et ces augmentations de salaire sont les bienvenues dans un contexte où le coût de la vie augmente, en particulier le coût de l’épicerie et le coût du logement. Le ministre des Finances regarde d’ailleurs comment on peut aider les Québécois à faire face à cette augmentation du coût de la vie.

Pour ce qui est du manque de main-d’œuvre, j’ai de la sympathie pour les patrons. Et on va les aider.

On va d’abord aider nos entreprises à devenir plus productives. Et on va aider les Québécois à se former, se qualifier et se requalifier pour obtenir des emplois à leur goût, des emplois plus valorisants, des emplois plus payants.

Donc, on va agir.

Mais, notre premier défi c’est de combler rapidement les postes qui offrent des services « essentiels » directs auprès de notre population. Déjà, on a commencé et on va continuer d’annoncer des plans pour combler les postes d’infirmières, d’éducatrices en services de garde, d’enseignants, de psychologues, de travailleurs sociaux en santé mentale ainsi qu’à la DPJ.
 
On doit aussi aider à combler les postes clés dans le secteur privé.

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale prépare un plan qui va permettre d’ajouter 100 000 travailleurs qualifiés de plus dans 3 secteurs, soit la construction, les technologies de l’information et le génie.

Autrefois, le premier ministre Bourassa avait promis de créer 100 000 emplois. 50 ans plus tard, on travaille à rajouter 100 000 travailleurs qualifiés.

Comme je le disais tantôt, on va aussi agir pour aider les parents à revenir travailler. On sait qu’avec des services de garde de qualité, on permet aux parents, et en particulier aux mères, de participer pleinement au marché du travail.

Les Québécoises ont déjà le taux d’emploi le plus élevé en Amérique du Nord, en bonne partie grâce aux services de garde subventionnés. Les Québécoises sont en train de rattraper les écarts de revenus.

Elles remplissent nos universités. On doit continuer dans cette direction. Et on doit être très fiers de ça.

On a aussi des mesures pour encourager les personnes de 60 à 69 ans à continuer de travailler ou à revenir au travail. J’ai demandé au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale ainsi qu’au ministre des Finances de voir si on peut en faire plus.

Maintenant, alors que plusieurs régions du Québec manquent de main-d’œuvre, d’autres régions manquent encore d’emplois, surtout des emplois de qualité.

On va s’assurer que chaque MRC du Québec contribue à cette nouvelle économie.

D’ailleurs, le télétravail présente une opportunité exceptionnelle pour que toutes les régions du Québec offrent des emplois de qualité. Avoir des emplois de qualité dans toutes les régions du Québec, c’est la meilleure façon d’occuper notre territoire.

Comme promis, le gouvernement va bientôt présenter un plan pour transférer en région des milliers d’emplois de la fonction publique.

De plus, en regroupant, dans chaque région du Québec, les activités d’Investissement Québec et du ministère de l’Économie et de l’Innovation, on s’est donné une force de frappe pour répondre rapidement à tous les entrepreneurs et à tous les dirigeants d’entreprises qui ont des projets en région.

Plus que jamais, votre gouvernement va être le gouvernement des régions.

Il y a aussi une population en croissance au Québec qui a besoin de perspectives d’avenir pour ses jeunes. Et le Québec a besoin d’eux.

Je parle des nations autochtones et des Inuits.

Plusieurs communautés se sont développées de façon impressionnante dans les dernières décennies.

Notre Grande Alliance avec les Cris est un exemple remarquable de partenariat de nation à nation. Et tout dernièrement, l’entente avec les Innus pour le projet éolien d’Apuit et le partenariat d’Hydro-Québec avec la communauté Mohawk sont aussi des exemples de partenariats qui bénéficient à nos peuples respectifs.

Plusieurs nations autochtones connaissent un boom démographique et il faut aider les jeunes à aller au bout de leur potentiel, à leur façon, en respectant leur culture.

Hydro-Québec a manifesté la volonté de former et d’employer plus de jeunes autochtones et Inuits. J’invite toutes les entreprises à se tourner vers les communautés autochtones et Inuits pour faire des partenariats avec elles et pour offrir des emplois à cette jeunesse pleine de potentiel.

Il y a aussi bien sûr l’immigration économique qui contribue à augmenter le nombre de travailleurs.

On entend des voix qui réclament un nombre toujours plus élevé d’immigrants. Ce qu’on entend moins souvent, c’est que le Québec est déjà un des endroits qui accueillent le plus d’immigrants.

En proportion de la population, le Québec accueille plus d’immigrants que les États-Unis, la France ou le Royaume-Uni.

Mais il faut respecter les capacités d’intégration du Québec. Il faut que notre système d’immigration soit adapté aux réalités uniques d’une nation francophone en Amérique du Nord.

Le gouvernement fédéral doit comprendre ça.

Le Québec ne peut pas avoir le même modèle d’immigration que celui du Canada anglais. La survie du français exige une approche différente.

Le gouvernement de la nation québécoise doit avoir plus de pouvoirs en matière d’immigration.

Cette responsabilité historique de tout premier ministre du Québec, je vais continuer de l’assumer pleinement et fièrement!

Un autre changement majeur doit s’effectuer partout dans le monde pour répondre à l’urgence climatique.

Autrefois, les nations rêvaient de produire du pétrole, du charbon et du gaz pour s’enrichir. De nos jours, c’est le contraire. On cherche des moyens de passer aux énergies vertes.

Le Québec, avec son énergie verte abondante, dispose d’un atout incomparable.

Si le pétrole a permis, dans le passé, à des états de s’enrichir considérablement, le 21e siècle va être celui des économies vertes. Le 21e siècle va être le siècle du Québec!

Dans ce contexte, c’est important de se rappeler que parmi tous les états américains et parmi toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’État qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Le Québec est premier!

C’est un bel héritage de nos prédécesseurs qui ont eu la clairvoyance de mettre de l’avant des grands projets hydroélectriques. C’est une réalité dont on peut être très fiers!

Quand j’étais encore dans l’opposition, j’ai parlé de notre vision de faire du Québec la batterie verte du nord-est de l’Amérique.

Il y avait, à l’époque, des sceptiques qui croyaient que l’hydroélectricité était une chose du passé. Et bien, cette vision est en train de devenir réalité.

Depuis le début de notre mandat, on a conclu des ententes avec le Massachusetts et avec New York pour y exporter notre électricité propre. Il reste encore des étapes à franchir, mais quand ce sera fait, ces contrats vont rapporter des dizaines de milliards de revenus additionnels à Hydro-Québec, une entreprise qui est détenue à 100 % par les Québécois.

C’est donc payant pour le Québec. C’est payant aussi pour nos voisins qui vont avoir une énergie stable et propre. Et c’est payant pour la planète, parce que ces ententes vont réduire de façon importante les gaz à effet de serre.

Juste pour New York, on parle de l’équivalent d’enlever un million d’autos sur les routes!
C’est une immense contribution du Québec à la lutte contre les changements climatiques dont on doit être très fiers!

Mais ça ne veut pas dire qu’il faut arrêter nos efforts. Au contraire, on doit aller plus loin. 

On s’est donné comme objectif de réduire nos émissions de GES d’ici 2030 de 37,5 % par rapport à 1990 et d’atteindre la carboneutralité en 2050.  

Pour atteindre ces objectifs, le Québec doit résolument prendre le chemin d’une économie verte.

Le gouvernement du Québec a donc pris la décision de renoncer définitivement à extraire des hydrocarbures sur son territoire. Il faut donc miser sur nos atouts tout en transformant notre économie en profondeur.

Désormais, c’est sur l’électricité et les énergies renouvelables qu’on va miser.

L’électricité québécoise nous permet déjà de générer des revenus via nos exportations d’électricité, ce qui constitue une rente de richesse pour les prochaines générations. Mais notre énergie verte nous permet aussi d’attirer des investissements des entreprises.

Dans l’avenir, les entreprises qui vont vouloir produire des biens, sans émettre de GES, vont trouver au Québec une terre d’accueil incomparable.

Le Plan pour une économie verte lancé en 2019 est le plus ambitieux de l’histoire du Québec. C’est un plan chiffré, concret et réaliste. Un plan qu’on va continuer à améliorer chaque année.

Il n’y a jamais eu autant de chantiers et de projets de transport collectif au Québec, entre autres dans le Grand Montréal et dans notre Capitale-Nationale. Mais on veut aller encore plus loin.

Le gouvernement a l’ambition de faire du Québec un pôle du transport électrique, de la filière des batteries et de la production d’hydrogène vert.

Sur la scène mondiale, plusieurs pays s’inquiètent du grand poids de la Chine dans le marché des minéraux critiques. Beaucoup de ces minéraux sont indispensables pour la fabrication de produits de l’économie verte, par exemple dans les batteries.

Le Québec a des gisements importants de minéraux critiques. Le gouvernement a l’intention d’extraire ces gisements, mais aussi de les transformer ici pour créer plus de richesse.

Mais une des clés pour faire du Québec un endroit plus prospère, c’est l’innovation. Si on veut rattraper nos voisins en matière de richesse, notre économie doit être plus productive. Et ça, ça passe beaucoup par l’innovation et par les technologies.

Pour être plus productives, les entreprises québécoises doivent investir dans l’automatisation ainsi que dans la robotisation. Et on a une occasion en or, avec la rareté de main-d’œuvre, de lancer en ce moment une grande offensive.

Parce que les gains de productivité sont un moyen très efficace de créer de la richesse, mais aussi de répondre à la rareté de main-d’œuvre.

On travaille aussi depuis le début du mandat sur des projets qui vont regrouper des chercheurs et des entreprises. Des projets de zones d’innovation vont se concrétiser très bientôt.

Et le gouvernement est en train de terminer une vaste consultation pour la Stratégie québécoise de recherche et d’innovation. On travaille sur un plan étoffé pour faire du Québec un leader en innovation.

Finalement, le gouvernement déploie actuellement plusieurs mesures pour augmenter nos exportations. Les délégations du Québec à l’étranger sont de mieux en mieux orientées pour identifier des clients potentiels pour nos entreprises.

Pour s’enrichir, le Québec a besoin de plus de grandes entreprises. On doit créer plus de fleurons québécois. Ça va permettre d’augmenter les salaires offerts aux Québécois.

Donc, un Québec plus riche, des Québécois plus riches, c’est aussi ça un Québec qui gagne!

En terminant, la pandémie a révélé une autre réalité fondamentale : l’importance de la cohésion nationale. La solidarité qu’on a vue au Québec n’aurait pas été imaginable sans une forte cohésion nationale et sans un fort sentiment d’appartenance à une communauté nationale.

Cette cohésion nationale trouve sa source dans notre histoire commune, dans notre culture, dans notre façon de vivre ensemble ainsi que dans notre langue. Cette cohésion nationale est très précieuse et doit être cultivée dès l’enfance.

On doit transmettre à nos jeunes plus de connaissances sur notre histoire, sur notre culture, sur le fonctionnement de la société québécoise. On doit transmettre un sentiment de fierté, de citoyenneté partagée.

Pour y arriver, le ministre de l’Éducation va remplacer le cours d’éthique et culture religieuse par un cours axé sur la culture et la citoyenneté québécoise.

Il est aussi crucial de soutenir fortement la culture québécoise.

Depuis le début de notre mandat, on a donné plus de moyens que jamais à nos créateurs et à notre industrie culturelle. Pour une nation comme la nôtre, l’appui de l’État à la culture est fondamental.

La culture propage de la fierté et la fierté est un moteur puissant pour une société. C’est un facteur déterminant de cohésion nationale.

Avec les Espaces bleus dans les différentes régions du Québec, on veut justement créer des lieux populaires où les Québécois vont pouvoir mieux connaître et mieux se rappeler les succès de l’histoire de notre nation et de chacune de nos régions.

Une place importante va être faite à ceux et celles qui ont chanté notre Québec ainsi qu’à ceux et celles qui nous ont transmis l’émotion et la fierté d’être Québécois.

On va aussi en profiter, à chaque fois que c’est possible, pour restaurer un bel édifice de notre patrimoine. Et on va montrer dans nos Espaces bleus la beauté de notre territoire.

Parlant de la beauté de notre territoire, l’attachement à notre territoire, à notre patrimoine et à nos régions renforce aussi notre cohésion nationale.

Malheureusement, la beauté des bâtiments publics n’a pas toujours été au rendez-vous.
Jean-Paul L’Allier disait : « Ce qui appartient à tous devrait être plus beau que tout le reste ».

C’est vrai pour les bâtiments neufs, mais c’est vrai aussi pour les édifices qui ont marqué notre histoire comme les églises, les couvents et les anciennes écoles. Tous nos beaux bâtiments doivent être mieux protégés et doivent être mieux mis en valeur.

On va donc présenter une politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire pour préserver notre patrimoine bâti, mais aussi pour préserver nos paysages et rendre nos villes et nos campagnes encore plus belles.

La fermeture des frontières a permis à beaucoup de Québécois de découvrir ou de redécouvrir notre territoire majestueux et nos magnifiques régions. On va profiter de cet engouement pour encourager les Québécois à continuer à profiter de la beauté des régions du Québec. On va développer le tourisme familial.

On va mettre en place des projets, dans les différentes régions du Québec, pour que les Québécois aient davantage accès à la nature et profitent davantage de la beauté de notre territoire. 

Pour définir notre manière de vivre ensemble, on a adopté la loi 21 sur la laïcité de l’État.
Cette loi, qui est appuyée par une grande majorité des Québécois, s’inscrit dans notre histoire de droits collectifs.

Oui, il y a des droits individuels qui sont fondamentaux, mais il y a aussi des droits collectifs qui doivent être pris en compte.

La loi 21 est malheureusement contestée devant les tribunaux.

Il sera important de mener cette bataille juridique. Les Québécois peuvent compter sur leur gouvernement pour mener cette bataille sans fléchir!

Le gouvernement a aussi déposé le projet de loi 96 pour renforcer le statut du français. Il s’agit du plus important projet de loi pour renforcer la prédominance du français au Québec depuis la loi 101.

En plus, on va inscrire dans la Constitution que le français est la langue officielle de la nation québécoise.

Les Québécois peuvent compter sur le ministre responsable de la Langue française et sur leur gouvernement pour défendre et pour faire la promotion de notre langue!

I want to speak to the historic English-speaking community of Quebec.

You are an integral part of Quebec. As a historic community, you have your own institutions: Schools, colleges, universities, hospitals, the media. Canada’s francophone minorities dream of mastering so many institutions. No minority in Canada is better served than English-speaking Quebecers and we are proud of that.

Peu importe notre origine, peu importe notre couleur de peau, qu’on soit de souche ancienne ou de souche récente, on a tous droit à la même dignité, au même respect et à la même citoyenneté.

Le Québec est un des endroits au monde où il y a le moins de racisme. Mais il y en a encore. On doit continuer de combattre le racisme. Et on doit le faire ensemble, en misant sur ce qui nous rassemble.

On doit porter une attention particulière aux autochtones, à ces nations avec qui on partage un territoire, une histoire et, pour plusieurs d’entre nous, des ancêtres communs.

On doit reconnaître que les nations autochtones ont subi une forme particulièrement cruelle de racisme avec des politiques qui visaient à effacer leur identité, leur culture et leur histoire. On doit à la vérité de connaître cette histoire et de la regarder en face.

On doit aussi reconnaître que cette histoire terrible a causé des blessures profondes qui se sont transmises de génération en génération.

Cette histoire a aussi provoqué des préjugés tenaces. On doit les combattre et on doit combattre la discrimination et le racisme que vivent trop d’autochtones encore de nos jours, pour aller de l’avant et pour recommencer à être partenaires en tout respect, de nation à nation.

En conclusion, la pandémie a été une longue bataille qui a fait des victimes et qui a causé des dommages. Je pense qu’aucun d’entre nous n’en sort complètement indemne.

Mais cette longue bataille a montré à quel point notre cohésion nationale est cruciale. Quand les Québécois se mettent ensemble, ils sont capables de grandes choses.

Maintenant que le pire de la pandémie est derrière nous, c’est le temps pour le Québec de se projeter dans l’avenir. J’invite tous les Québécois à participer à ces changements pour continuer de bâtir ce Québec qu’on aime.

Un Québec plus prospère. Un Québec plus vert. Un Québec plus fier!

Nouveau plan d’action interministériel en itinérance 2021-2026


 Publié le 18 octobre 2021
 

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, accompagné de la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, a procédé aujourd’hui au dévoilement du nouveau plan d’action interministériel en itinérance 2021-2026, intitulé S’allier devant l’itinérance. Pour sa réalisation, le gouvernement du Québec investira près de 280 millions $ sur cinq ans.

La vision du plan d’action lancé aujourd’hui est que le gouvernement du Québec et l’ensemble des partenaires doivent s’unir pour prévenir les trajectoires qui mènent à une situation d’itinérance, et accompagner les personnes qui s’y trouvent vers la stabilisation de leur situation résidentielle, financière, socioprofessionnelle, juridique ou de santé, en tenant compte de leurs besoins, de leur rythme et de leurs aspirations.

La clé du succès pour mettre en œuvre cette vision repose sur l’écoute et la collaboration. À ce chapitre, le ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi que plusieurs ministères et organismes gouvernementaux ont véritablement travaillé de concert pour s’assurer de développer des solutions concrètes et durables.

En plus du rehaussement de 34 millions $ du programme Qualification des jeunes, qui a déjà été annoncé, on compte des investissements sur cinq ans de :

  • plus de 77 millions $ pour stabiliser la situation résidentielle des personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir;
  • plus de 53 millions $ à l’ensemble du continuum d’hébergement d’urgence et de transition, incluant un montant de 10 millions $ réservé exclusivement aux services pour femmes;
  • 40 millions $ pour rehausser le continuum de services en dépendance pour les personnes en situation d’itinérance;
  • près de 14 millions $ pour réaliser des projets qui viseront à réduire l’itinérance chez les Autochtones;
  • 30 millions $ pour consolider les services de proximité en itinérance;
  • près de 11 millions $ pour stabiliser la situation économique et socioprofessionnelle des personnes les plus désaffiliées grâce, notamment, au développement d’une offre de services de fiducie volontaire, de programmes d’intégration sociale et socioprofessionnelle adaptés aux besoins et d’une offre rehaussée des écoles de la rue;
  • plus de 17 millions $ pour améliorer les connaissances et les pratiques d’intervention, ainsi que pour former et sensibiliser tant les personnes qui côtoient les personnes en situation d’itinérance que l’ensemble de la population.

« Dans le contexte de la pandémie, on constate une hausse et une complexification de différentes problématiques, dont l’itinérance. Je suis très fier de ce plan d’action qui propose des mesures concrètes pour offrir des services d’accompagnement aux personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir, et qui répondent véritablement à leurs besoins, notamment en matière de logement. Nous sommes dans la bonne direction : ce plan d’action interministériel se veut un véritable souffle qui nous permettra de nous allier devant l’itinérance. » 

Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

« Ce plan d’action est porteur d’espoir, car il repose sur la collaboration de tous afin de multiplier les expertises pour trouver des solutions durables à l’itinérance. Il faut travailler dans la même direction, dans l’atteinte d’un même objectif, afin d’aider les personnes de notre société qui en ont le plus besoin. Je tiens d’ailleurs à saluer le grand dévouement de tous les intervenants qui prennent soin de ces clientèles vulnérables dans notre métropole. Ils font un travail admirable et indispensable. »

Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

Faits saillants :

  • Plus précisément, le plan d’action s’articule autour de trois grands thèmes, soit la prévention, l’accompagnement et l’intersectorialité. Ces axes se déclineront par la mise en œuvre de 14 actions et 31 moyens, qui seront déployés au cours des cinq prochaines années.
  • Notons que les montants annoncés pour la réalisation du plan sont des investissements sans précédent au Québec en matière de lutte contre l’itinérance.
  • Le plan d’action témoigne du réel engagement du gouvernement dans la lutte contre l’itinérance et contribue à assurer une plus grande cohérence des interventions gouvernementales en la matière.
  • Les orientations, les objectifs et les actions proposés au sein du plan d’action prennent en compte les préoccupations soulevées par le comité consultatif ainsi que lors de la consultation ciblée. Ils font l’objet d’un large consensus et suscitent une mobilisation dans le milieu de l’itinérance.

Lien connexe :

Pour en savoir plus, consulter le plan d’action interministériel en itinérance 2021-2026.

Près de 3,8 M$ pour soutenir le maintien d’activités destinées aux personnes aînées


 Publié le 15 octobre 2021
 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, annonce qu’à la suite de l’appel de projets 2021-2022 dans le cadre du Programme Action Aînés du Québec (PAAQ), 106 organismes se partageront un financement total de 3 782 012 $.

Rappelons que le PAAQ est un programme de soutien financier aux organismes pouvant contribuer au maintien de leurs activités destinées aux personnes aînées, grâce à l’embauche de ressources humaines et à l’acquisition du matériel ou de l’équipement nécessaires à la réalisation de ces activités.

Les activités soutenues doivent :

  • prévenir le déconditionnement chez les personnes aînées;
  • contrer leur isolement social;
  • les valoriser et encourager leur participation sociale;
  • assurer leur maintien dans leur communauté en toute sécurité.

« Ces initiatives sauront faire une réelle différence dans la vie de nombreuses personnes aînées du Québec. Grâce à ces projets financés dans le cadre du PAAQ, celles-ci verront leur qualité de vie s’améliorer de manière durable. D’ailleurs, elles pourront à leur tour contribuer au dynamisme de leur communauté en s’investissant activement dans la vie collective, tout en se sentant en sécurité et bien soutenues au quotidien. »

Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

Faits saillants :

Rappelons que l’appel de projets s’est déroulé du 12 avril au 28 mai 2021. L’aide financière maximale autorisée par ce programme est de 45 000 $, dont un maximum de 20 000 $ est autorisé pour l’acquisition de matériel ou d’équipement essentiel au déroulement des activités. L’aide est accordée pour une période maximale de 12 mois.

Les communautés des nations autochtones reconnues par l’Assemblée nationale du Québec, les regroupements de celles-ci ou les organismes autochtones reconnus sont également admissibles. À ce titre, trois groupes se verront octroyer une aide financière pour leur projet cette année.

La mise en œuvre du Programme Action Aînés du Québec est l’une des mesures prévues au Plan d’action 2018-2023 Un Québec pour tous les âges découlant de la politique gouvernementale Vieillir et vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté, au Québec pour soutenir les organismes engagés auprès des personnes aînées.

Lien connexe :

Pour en savoir davantage ou pour consulter la liste des projets financés pour l’année 2021-2022 :

Programme Action Aînés du Québec.

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Bars et restaurants : Nouvelles mesures d’assouplissement


 Publié le 15 octobre 2021
 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce aujourd’hui des assouplissements aux mesures sanitaires de prévention de la COVID-19, en fonction des recommandations de la Santé publique. Ils prendront effet le 1er novembre.

Dans les restaurants et les bars, il n’y aura plus de limite de la capacité, et il sera désormais possible de diminuer la distance entre les tables à un mètre. Si la distance est inférieure, des mesures barrières devront être appliquées. Les heures d’ouverture habituelles pourront aussi s’appliquer.

En ce qui concerne le nombre de personnes par table au restaurant, un maximum de 10 personnes par table ou les occupants de trois résidences privées par table pourront être ensemble.

Les réservations de groupes sont autorisées sans limite de participants. Toutefois, tous les participants doivent être assis à leur place et porter le masque lors des déplacements. La limite des tablées, soit 10 personnes ou trois résidences privées, devra être respectée.

« Dans la continuité des allègements annoncés il y a deux semaines, ces mesures viennent apporter un peu d’air frais aux Québécois. Le passeport vaccinal permet un tel assouplissement dans les cas où les risques de transmission sont plus élevés. Dans les autres cas, la distanciation minimale et les mesures de prévention de base demeurent essentielles. Nous avançons prudemment vers un retour à la normalité, mais la prudence est de mise. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux 

Faits saillants :

  • Ces mesures d’allègement s’ajoutent à celles qui ont été annoncées le 30 septembre et qui concernaient les salles de spectacle, les rassemblements publics et les auditoires sportifs et culturels. Ces dernières sont entrées en vigueur le 8 octobre.
  • Rappelons que ces assouplissements aux mesures sanitaires sont consentis dans certains lieux où l’utilisation du passeport vaccinal est possible. Il s’agit de la deuxième étape d’une approche graduelle qui tient compte de la situation épidémiologique actuelle et de la couverture vaccinale de la population.

Lien connexe :

Pour en savoir davantage sur la COVID-19 et sur les détails des mesures annoncées, consulter Québec.ca.s

Modifications au régime d’indemnisation des clients des agents de voyages


 Publié le 15 octobre 2021
 
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Devant l’ampleur sans précédent des demandes d’indemnisation de voyageurs qui, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, n’ont pas obtenu les services touristiques pour lesquels ils ont payé, le ministre de la Justice et responsable de l’Office de la protection du consommateur, M. Simon Jolin-Barrette, annonce des modifications nécessaires au régime d’indemnisation des clients des agents de voyages.

Les nouvelles dispositions, qui entrent en vigueur aujourd’hui, ont donc comme objectif de permettre au Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages (FICAV) de rembourser ou indemniser entièrement les clients des agents de voyages admissibles qui ont fait des réclamations depuis le début de la pandémie de COVID-19.

À ce titre, considérant que la valeur totale estimée des réclamations présentées au FICAV excède le seuil de 60 % actuellement prévu au règlement, le plafond d’indemnisation par événement a été rehaussé à 75 % pour les réclamations admissibles liées à la COVID-19.

Également, pour assurer la pérennité de ce fonds, les agents de voyages seront tenus de percevoir à nouveau une contribution au FICAV à compter du 1er novembre 2021.


« Notre gouvernement déploie des mesures extraordinaires pour que tous les clients des agents de voyages qui ont une réclamation admissible liée à la COVID-19 puissent être indemnisés et prend les actions nécessaires pour que le Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages dispose d’une capitalisation suffisante pour assurer la protection des voyageurs qui feront affaire avec un agent de voyages du Québec. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et responsable de l’Office de la protection du consommateur    

Faits saillants :

  • Les règles du FICAV prévoient un plafond par événement de 60 % des sommes disponibles dans le Fonds à la fin de l’exercice précédent un événement. Au 31 mars 2019, le FICAV disposait d’une somme de 142 M$, ce qui, avec la règle du 60 %, ne laisserait qu’environ 85 M$ pour l’événement de la COVID-19. Le plafond a donc été rehaussé à 75 %, considérant que plus de 35 000 réclamations au FICAV ont été déposées jusqu’à présent en lien avec la pandémie.
  • La suspension des contributions au FICAV, à l’été 2018, a fragilisé la capacité du Fonds à rembourser ou indemniser entièrement les clients des agents de voyages admissibles. 
  • L’indemnisation des clients des agents de voyages qui n’ont pas pu voyager à cause de la COVID-19 créera une ponction financière importante au FICAV. Pour assurer la recapitalisation du Fonds, le règlement prévoit de réinstaurer la perception, par les agents de voyages, des contributions. Ainsi, à compter du 1er novembre prochain, les agents de voyages devront ajouter 0,35 % à la facture de leurs clients, ce qui représente 3,50 $ de contribution au FICAV pour chaque tranche de 1 000 $ de services touristiques vendus.

Liens connexes :
http://opc.gouv.qc.ca

La vaccination obligatoire repoussée au 15 novembre


 Publié le 13 octobre 2021
 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a annoncé que la date butoir pour la vaccination obligatoire des intervenants de la santé et des services sociaux est reportée au 15 novembre.

Cette décision a été prise à la suite de l’analyse de la situation épidémiologique actuelle et des plans de contingence présentés par les différents établissements du réseau.

Le report permettra d’atténuer les conséquences sur la continuité des services à court terme, alors que le réseau de la santé et des services sociaux est sous pression actuellement

Ajoutons que le personnel qui n’est pas adéquatement vacciné devra subir un minimum de trois tests de dépistage de la COVID-19 par semaine. Cette mesure était déjà en vigueur dans le réseau public, mais s’appliquera également dans le réseau privé.

Ces travailleurs qui ne sont pas adéquatement vaccinés ne recevront pas les différentes primes COVID ainsi que la prime de 15 000 $ aux infirmières. Ils toucheront leurs primes s’ils se font doublement vacciner au cours des 30 prochains jours.

Les établissements du réseau de la santé et des services sociaux poursuivent leurs travaux déjà entamés depuis plusieurs semaines, afin de mettre en œuvre l’exigence de la vaccination obligatoire le 15 novembre prochain. La situation continue d’être suivie de près dans l’ensemble du réseau.

« Avec la vaccination obligatoire, notre objectif demeure de protéger l’ensemble des Québécois et de protéger la capacité de notre réseau de santé. Toutefois, dans les circonstances, le report de l’échéancier de 30 jours est la meilleure solution afin d’assurer la continuité des services et de ne pas ajouter davantage de pression sur notre réseau, et plus particulièrement sur son personnel. Je remercie tous ceux et celles qui ont reçu le vaccin dans les dernières semaines. Pour les travailleurs qui ne l’ont toujours pas fait : j’espère que vous profiterez de ce sursis pour vous faire vacciner. Faites-le pour vous et vos proches, mais également pour vos collègues qui ont besoin de vous. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux 

Faits saillants :

  • La commission parlementaire sur la vaccination obligatoire s’est tenue les 26 et 27 août dernier. La situation épidémiologique était alors considérée comme préoccupante, mais s’est stabilisée depuis, tant pour le nombre d’éclosions que d’hospitalisations. Le taux de vaccination chez les travailleurs de la santé a également augmenté, atteignant maintenant 96 %. Le réseau se prépare également à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, lorsque le vaccin sera homologué au Canada pour cette clientèle.
  • Notons également qu’une dose additionnelle de vaccin contre la COVID-19 sera offerte sous peu aux usagers des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et des ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF), tout comme aux personnes vivant dans des résidences privées pour aînés (RPA). L’administration de cette dose additionnelle dans les milieux de vie permettra de limiter les risques de propagation.
  • Rappelons que la décision concernant la vaccination obligatoire de tous les intervenants de la santé et des services sociaux, qu’ils soient en contact direct rapproché ou non avec les usagers, se fonde sur les recommandations des autorités de santé publique.

Liens connexes :

Pour en savoir plus, consultez la page Vaccination obligatoire des intervenants de la santé et des services sociaux contre la COVID-19 et www.msss.gouv.qc.ca/presse.

Pour en savoir plus, consultez la page Vaccination obligatoire des intervenants de la santé et des services sociaux contre la COVID-19 et www.msss.gouv.qc.ca/presse.

Une première école « nouvelle génération »


 Publié le 13 octobre 2021
 

Le gouvernement du Québec concrétise son objectif de prioriser l’éducation en inaugurant la première nouvelle génération d’écoles. Le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, était présent pour inaugurer officiellement l’école des Légendes, à Vaudreuil-Dorion. Pour l’occasion, il était accompagné de la directrice générale du Centre de services scolaire (CSS) des Trois-Lacs, Mme Sophie Proulx, et du directeur de l’école des Légendes, M. Patrice Perreault.

Cette nouvelle école primaire accueille, depuis le début du mois de septembre, six classes d’éducation préscolaire, dont trois classes de maternelle 4 ans, et 18 classes d’enseignement primaire. Elle permet de combler en partie les besoins d’espace dans la région. Un montant de plus de 25,8 millions de dollars a été accordé au CSS pour soutenir la réalisation de ce projet, dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2019-2029. Les budgets prévus ont été respectés.

Précisons également qu’à l’automne 2020, pour choisir le nom de l’école, un concours a été organisé et un comité de sélection a été formé. Plus d’une soixantaine de propositions d’élèves, de parents et de citoyens ont été reçues. Le choix du nom a été effectué en février 2021 et c’est la proposition de M. Michel Madore qui a été retenue, en complémentarité avec l’emplacement des rues avoisinantes.

« Je suis très heureux de participer à l’inauguration de la première école de la nouvelle génération. L’école des Légendes est magnifique et met en valeur les couleurs et les matériaux de chez nous! Et surtout, elle répond à un besoin de la région tout en permettant aux enfants de bénéficier d’un milieu d’apprentissage adapté à leur réalité, favorisant la socialisation et l’atteinte de leur plein potentiel. Les enfants sont notre avenir et ils méritent ce qu’il y a de mieux! Je souligne la participation de la communauté quant au choix du nom de l’école et je suis certain que le sentiment d’appartenance et de fierté pour leur école de quartier est déjà bien développé! »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« Notre vision des belles écoles se concrétise enfin! Je me réjouis pour la communauté de Vaudreuil-Dorion, particulièrement pour les élèves, les familles et les membres du personnel de l’école des Légendes, qui évolueront non seulement dans une école neuve et moderne, mais dans un milieu de vie, d’apprentissage et de socialisation adapté aux besoins d’aujourd’hui. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice, ministre responsable de la région de la Montérégie

« Une école est un joyau pour le milieu. Je suis très heureuse de la réalisation de ce projet! L’école des Légendes apportera une richesse supplémentaire aux enfants de notre communauté. »

Sophie Proulx, directrice générale du Centre de services scolaire des Trois-Lacs

« C’est avec beaucoup de fierté et de fébrilité que nous inaugurons officiellement l’école des Légendes. Cette belle école, vivante et accueillante, offre une multitude de possibilités aux élèves pour qu’ils puissent persévérer et ainsi atteindre leur plein potentiel. Le nom a d’ailleurs été sélectionné en fonction de cette valeur qu’est la persévérance et de son emplacement au cœur du carrefour représentant les légendes de l’équipe de hockey des Canadiens-de-Montréal. »

Patrice Perreault, directeur de l’école des Légendes

Faits saillants :

  • Les travaux ont été réalisés selon la nouvelle vision gouvernementale en matière de construction, d’agrandissement et de rénovation d’écoles. Inscrite dans une perspective d’intégration à la communauté et de développement durable, la nouvelle génération d’écoles est adaptée aux nouvelles méthodes d’enseignement. Les espaces communs favorisent la socialisation et le sentiment d’appartenance des élèves. Les nouvelles écoles arborent également une toute nouvelle identité architecturale mettant en valeur des accents de bleu et des matériaux du Québec, principalement le bois et l’aluminium.
  • Rappelons qu’un autre projet de construction d’école primaire a été annoncé à l’été 2020 pour ce centre de services scolaire, et ce, dans le but de répondre aux besoins d’espace au préscolaire et au primaire. La nouvelle école devrait se situer à Les Cèdres et compter 26 classes.

Liens connexes :

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