Une loi «zéro émission» n’est pas le seul moyen pour lutter contre les changements climatiques


 Publié le 30 juin 2016
 

Le projet de sanctionner une loi «zéro émission» au Québec est un sujet discuté depuis 2014. Plusieurs mémoires et études ont été effectués à ce sujet au Québec, mais également ailleurs dans le monde.

Le gouvernement Couillard a décidé de déposer, il y a quelques semaines, le projet de loi 104: loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et autres polluants. Un projet qui, de toute évidence, ne lui permettra non seulement pas d’atteindre les cibles qu’il s’est fixées, mais qui ne répondra pas aux objectifs d’abaisser nos gaz à effet de serre que nous nous sommes promis d’atteindre!

Ce choix semble plutôt favoriser l’impression d’un parti vert plutôt que d’un parti qui établit réellement ses priorités en fonction des objectifs que le Québec s’est fixés, soit une réduction des GES de 37,5 % d’ici 2030.

En plus de se doter d’une loi sur le développement durable en 2006, le Québec a continué à participer et à effectuer des changements en fonction des préoccupations ciblées à travers le monde. Les changements climatiques sont d’ailleurs une des préoccupations qui se retrouvent en haut de la liste au niveau international. Afin d’atteindre l’objectif climatique de ne pas dépasser une augmentation de 2 degrés Celsius, les pays se sont, entre autres, engagés à élaborer des stratégies et politiques visant à diminuer les gaz à effet de serre.

D’où la récente politique énergétique élaborée par le gouvernement Couillard qui prévoit, entre autres, un Plan d’action en électrification des transports. C’est dans le cadre de ce Plan d’action que le gouvernement a mis sur pied un projet de loi visant le nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec. Cette loi vise les constructeurs automobiles, en leur imposant une cible de vente de VZE qui sera par la suite convertie en crédits. Si la cible est atteinte, aucune pénalité ne lui sera accordée. La loi aurait pour but de stimuler le marché.

Ainsi, considérant les objectifs internationaux et provinciaux, ainsi que le principe qui oriente l’intervention de notre gouvernement, soit celui du développement durable, la question se pose à savoir si le moyen engagé par le gouvernement est adéquat. Il ne fait aucun doute que le principe rejoint notre objectif commun: diminuer nos émissions de GES et notre dépendance au pétrole. Par contre, est-ce le bon moyen concrètement pour le Québec d’atteindre sa cible?

À cela, je répondrai par un oui partiel. À la CAQ, nous reconnaissons que l’électrification des transports fait partie de la solution dans le cadre de la lutte aux changements climatiques, mais qu’elle n’est toutefois pas la panacée, les perspectives de réduction des GES le prouvent.

Le gouvernement Couillard, avec plus de VZE sur nos routes, s’attend à une réduction de 150 000 tonnes de CO2 par année. Or, actuellement, selon les propres données sur le site du gouvernement du Québec, le secteur des transports reste le plus grand émetteur en termes de GES et représente 43 % des émissions québécoises, en atteignant 34.9 Mt éq CO2 en 2013. Nul besoin de vous faire le calcul pour vous illustrer qu’une réduction de 150 000 tonnes par rapport à des émissions de 34.9 Mt éq CO2 ne suffira pas pour atteindre notre objectif de diminuer de 37,5 % nos émissions d’ici 2030.

En effet, comme le soulignait récemment un chercheur : «La présence des voitures électriques prévues dans le plan gouvernemental aura simplement pour effet de limiter la hausse des émissions plutôt que d’en réduire réellement le niveau». Ainsi, arrêter son choix sur l’électrification des véhicules n’est pas le choix le plus efficace pour atteindre nos objectifs en termes de changements climatiques.

Il y a des conditions à respecter pour réussir une transition juste et équitable vers des véhicules électriques. L’électrification des transports représente une occasion à ne pas manquer pour le Québec, mais encore faut-il se donner les moyens et cela passe par une relance de notre économie. Pour le moment, le plan libéral n’est pas ambitieux et ne fait pas assez pour stimuler les investissements, l’innovation et l’exportation de notre savoir-faire. Il n’en fait pas assez, non plus, pour stimuler la consommation des ménages et favoriser un environnement propice à l’achat de davantage de ces véhicules par les Québécois.

Sans innovation, sans progrès, l’offre restera peu alléchante pour les consommateurs et futurs acheteurs québécois. La mise en place d’une règlementation telle qu’une loi zéro émission peut être effective dans la mesure où le marché est propice et optimal à la vente de tels véhicules. Or, ce n’est pas le cas actuellement au Québec.

Si nous voulons vraiment faire de l’électrification un vaste projet de société, donnons-nous réellement les moyens de nos ambitions.

Des détenus auraient écouté des discussions entre gardiens : André Spénard interpelle le ministre Coiteux


 Publié le 30 juin 2016
 

Le député caquiste André Spénard demande l’intervention du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, après que des radios personnelles de détenus auraient permis de capter les ondes des appareils de type walkie-talkie utilisés par des gardiens et des cadres de l’établissement carcéral de Rivière-des-Prairies.

La Presse nous apprend que les radios problématiques ont été achetées légalement par les détenus, par le biais de «la cantine».

Sur les 600 détenus ou prévenus à la prison de Rivière-des-Prairies, environ 50% des pensionnaires à long terme de l’établissement auraient pu posséder la controversée radio. Et parmi ces pensionnaires, on retrouve plusieurs membres influents du crime organisé.

André Spénard demande au ministre Coiteux d’intervenir rapidement dans le dossier.

«C’est une situation extrêmement inquiétante sur laquelle le ministre Martin Coiteux doit se pencher rapidement. Après les drones, les mauvaises empreintes digitales et les évasions, on vient ajouter le risque que les détenus soient au courant du travail des agents carcéraux. Il est temps de revoir la sécurité de notre système carcéral en profondeur et arrêter d’agir à la pièce comme le fait le gouvernement libéral.»

Autobus Lion à Saint-Jérôme : Un exemple d’innovation


 Publié le 28 juin 2016
 

Le chef de la CAQ, François Legault, et le candidat pour l’élection partielle dans Saint-Jérôme, Bruno Laroche, ont eu de la grande compagnie mardi matin pour visiter les installations de l’entreprise Autobus Lion, le seul manufacturier nord-américain à fabriquer un autobus scolaire de type C 100% électrique.

Jacques Duchesneau, député caquiste dans Saint-Jérôme de 2012 à 2014, était présent afin d’appuyer M. Laroche dans cette élection partielle.

M. Duchesneau sera d’ailleurs très présent à Saint-Jérôme au cours des prochains mois afin de soutenir le candidat caquiste.

Par ailleurs, François Legault s’est dit impressionné par la qualité des installations et des produits d’Autobus Lion et souhaite voir davantage de ce type d’entreprises s’implanter au Québec.

« Autobus Lion est un exemple à suivre. Malheureusement, on n’en a pas assez de ce genre d’entreprises au Québec. Il faut qu’Investissement Québec en fasse plus pour aider les nouvelles entreprises, mais aussi celles comme Autobus Lion. Si on veut investir en santé, en éducation, il faut créer de la richesse », soutient le chef de la CAQ.

Autobus Lion conçoit des autobus scolaires 100% électriques et les exporte dans une vingtaine d’états aux États-Unis.

Entente définitive avec Bombardier: les Québécois n’en ont pas pour leur argent, déplore André Lamontagne


 Publié le 23 juin 2016
 

Dans le dossier Bombardier, le gouvernement de Philippe Couillard s’est assuré jusqu’à la toute fin que les contribuables québécois n’en aient pas pour leur argent, a regretté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’économie, André Lamontagne. Bien qu’il rappelle que la CAQ a toujours été en faveur d’une aide à Bombardier, M. Lamontagne ne peut que constater que les nombreux avertissements lancés par son parti ont été ignorés, puisque les libéraux ont été incapables de garantir un plancher d’emplois au Québec ainsi que le maintien chez nous d’activités importantes, comme les essais en vol de la C Series.

« D’après ce qu’on sait de l’entente, on ne fait pas mention de plancher d’emplois, de création d’emplois et on n’a toujours aucune garantie sur le maintien au Québec de plusieurs activités importantes de l’entreprise, comme les essais en vol à Mirabel. J’ai beau chercher, je ne trouve pas les conditions qui reflèteraient l’importance de l’investissement et du risque pour le Québec et les contribuables. Philippe Couillard ne peut pas réécrire l’histoire et laisser entendre que la CAQ était contre l’entente avec Bombardier. Au contraire, ce qu’on réclamait et que nous n’avons pas obtenu, c’est qu’on renégocie l’entente pour obtenir des garanties solides et concrètes au niveau de l’emploi, assurer la pérennité des activités liées aux avions C Series et protéger les contribuables. Or, le gouvernement libéral a échoué presque sur toute la ligne », a déclaré André Lamontagne.

Le député de Johnson a souligné que l’injection de l’aide gouvernementale a traîné pendant plusieurs mois. Ainsi, il aurait été tout à fait possible pour les libéraux de s’amender et chercher à optimiser leur investissement. Il a rappelé que récemment, on apprenait qu’en cas de succès de la C Series, Bombardier pourrait racheter la part du gouvernement avec un intérêt de 3 % ou 4 %. Le gouvernement serait alors obligé de la lui vendre et de se priver des profits éventuels. « Cette entente aurait pu combiner une grande rentabilité pour les contribuables à l’établissement d’un plancher d’emplois ambitieux. Mais à cause des libéraux, on n’aura ni rentabilité, ni plancher d’emplois. Quel manque d’ambition de la part d’un gouvernement usé », a déploré André Lamontagne.

Rappelons que la CAQ demande que le gouvernement fédéral investisse à son tour dans Bombardier, afin d’obtenir les garanties que le Québec n’a pas obtenues et soutenir l’industrie aéronautique québécoise, essentielle à l’économie du Québec et du Canada.

 

Décret fédéral sur la rainette faux-grillon: une intrusion nuisible et un dédoublement couteux, regrette la CAQ


 Publié le 23 juin 2016
 

L’adoption par le premier ministre Justin Trudeau d’un décret d’urgence pour bloquer un projet immobilier de plusieurs millions de dollars à La Prairie en raison de la présence d’une espèce de grenouille menacée n’est ni plus ni moins qu’une ingérence irresponsable et inacceptable du fédéral dans un champ de compétence provinciale, a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes, Benoit Charette.

Cette tension palpable entre Québec et Ottawa démontre une fois de plus la nécessité pour le gouvernement provincial d’affirmer sa prépondérance en ce qui a trait à toute question en matière environnementale, ce qui permettrait du même souffle de mettre fin auxdédoublements inutiles et coûteux, source d’inefficacité et de bureaucratie inutile. Benoit Charette a rappelé que la CAQ, réclame le rapatriement de tous les pouvoirs en matière d’évaluation environnementale pour le Québec.

« Le fédéral vient de décider de mettre des bâtons dans les roues d’un projet qui avait pourtant reçu l’aval du gouvernement provincial. On parle en plus d’un projet de développement immobilier de plus de 300 millions de dollars, ce n’est pas rien! Il est impératif que le gouvernement du Québec exige le retrait complet du fédéral dans cette compétence provinciale. Le Québec doit être le seul maître d’œuvre des processus de réglementation, de consultation et d’autorisation environnementale dans l’étude des impacts environnementaux de projets de développement économique sur l’intégralité de son territoire, sans exception », a tranché Benoit Charette.

Le porte-parole de la CAQ en matière d’environnement, Mathieu Lemay, s’est pour sa part dit grandement préoccupé par ce précédent créé par le gouvernement de Justin Trudeau. « Tout indique que d’autres projets majeurs pour notre économie pourraient être remis en question par la protection de la rainette, notamment le système de train léger sur rail de la Caisse de dépôt et le développement du port de Montréal à Contrecoeur. De notre côté, nous croyons qu’il ne faut pas nuire au développement économique. Nous sommes persuadés qu’il est possible de concilier protection de l’environnement, développement économique et acceptabilité sociale », a insisté le député de Masson.

Autoroute Laurentienne : Une victoire de la CAQ au profit des gens de Québec


 Publié le 23 juin 2016
 

Le député de Lévis pour la Coalition Avenir Québec, François Paradis, a qualifié de « grande victoire pour la CAQ au profit des gens de Québec », le recul du gouvernement libéral dans sa volonté d’imposer une voie réservée sur l’autoroute Laurentienne. Il a de plus salué la mobilisation citoyenne et le travail de plusieurs médias d’opinion dans la région de Québec, qui ont contribué à faire fléchir les libéraux.

Rappelant que le transport en commun et les voitures électriques sont à peu près inexistants sur cette autoroute, François Paradis a déclaré que les libéraux ont fait la démonstration, au cours des derniers mois, qu’ils étaient « complètement déconnectés de la réalité quotidienne des gens de Québec, notamment des jeunes familles qui s’établissent en banlieue et qui n’ont d’autres choix que d’utiliser la voiture pour se rendre au travail ».

Un gouvernement libéral usé et déconnecté

« Nous faisons face à un gouvernement libéral usé et déconnecté, au pouvoir depuis 13 ans de manière quasiment ininterrompue. Grâce à la mobilisation citoyenne, à la pression faite par plusieurs médias dans la région et aux différentes interventions de mon collègue député de La Peltrie, Éric Caire, nous avons fait reculer les libéraux. Plus que jamais, la CAQ démontre son efficacité. Notre équipe est aguerrie et fait bouger les choses. La prochaine étape, c’est de remplacer ce gouvernement en 2018 pour s’assurer que les préoccupations citoyennes soient comprises aux plus hauts niveaux sans toute cette tergiversation », a ajouté François Paradis.

Rappelons qu’il y a deux semaines, la CAQ dévoilait des courriels internes du Ministère des Transports du Québec démontrant que le dossier de l’élargissement de l’autoroute Laurentienne a été une véritable comédie d’erreurs du gouvernement libéral. Pour François Paradis, c’est cette sortie qui, en bout de ligne, aura fait bouger les choses. « Une fois la désorganisation et l’improvisation des libéraux étalées sur la place publique, ça devenait intenable pour eux de persister avec leur voie réservée », a conclu M. Paradis.

Écoles à vocation particulière : La CAQ réclame que le ministre Proulx rétablisse le transport scolaire


 Publié le 22 juin 2016
 

La Coalition Avenir Québec demande à ce que les services de transport scolaire qui ont été coupés dans certaines écoles à vocation particulière de Montréal soient rétablis pour tous les parents, sans que la facture leur soit refilée, comme envisage de le faire la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

Mercredi, le porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge, était accompagné de représentants des parents aux prises avec cette situation injustifiable. Il a lancé un appel à l’action au gouvernement libéral, alors que les 700 élèves de trois écoles montréalaises – Atelier, Fernand-Seguin et FACE – risquent fort bien d’être privés de transport scolaire dès la prochaine rentrée scolaire, à moins que leurs parents ne déboursent 600 $.

« Faute d’avoir une oreille attentive au gouvernement, la CSDM propose de faire payer près de 600 $ par famille pour transporter les élèves dans trois écoles à vocation particulière. Il est inadmissible que du jour au lendemain, un élève admis dans une école publique à vocation particulière ne puisse plus y aller, simplement parce que ses parents n’auraient pas les moyens de payer cette nouvelle taxe au transport scolaire. Je n’arrive pas à croire que le ministre Sébastien Proulx n’ait pas encore levé le petit doigt pour défendre le droit de ces enfants d’aller à l’école. Le gouvernement libéral est vraiment le champion de l’improvisation en éducation », a déclaré le caquiste Jean-François Roberge.

Pour le député de Chambly, tant le Parti libéral que le Parti québécois sont à blâmer pour la situation actuelle. Les deux vieux partis ont en effet imposé depuis 2012 des compressions de plusieurs millions de dollars au réseau de l’éducation, qui sont à l’origine de ce manque à gagner, a-t-il rappelé. Or, faire payer le transport aux parents d’enfants fréquentant ce type d’école est une mesure injuste, puisque les familles plus démunies ne pourront plus les y envoyer.

« C’est une question d’équité. Tout cela démontre une fois de plus à quel point les libéraux n’ont pas de vision pour assurer la réussite de nos enfants. Depuis deux ans, le gouvernement n’a même pas couvert l’inflation dans les budgets de l’éducation, mais plutôt coupé dans les services directs aux élèves. Qu’est-ce que ça va prendre au ministre Sébastien Proulx pour qu’il se réveille et réalise que l’éducation n’est pas une dépense comme les autres, mais le meilleur investissement pour notre avenir? » a conclu Jean-François-Roberge.

Succès pour la conférence «Ma Job Et Ma Vie» de François Paradis


 Publié le 17 juin 2016
 

Les comités d’action locaux des Chutes-de-la-Chaudière et de Lévis de la Coalition Avenir Québec sont heureux d’annoncer le succès du récit-conférence « Ma Job Et Ma Vie » présenté par le député de Lévis, François Paradis et animé par son collègue Marc Picard, député des Chutes-de-la-Chaudière. L’événement, présenté au Juvénat Notre-Dame le 15 juin dernier, a attiré plus d’une centaine de personnes de la région.

Le député de Lévis s’est livré à cœur ouvert aux personnes présentes, en partageant ses histoires issues de rencontres marquantes et de situations vécues. M. Paradis s’inspirait du combat qu’il a mené contre le cancer pour redonner espoir à ceux qui vivent une situation similaire ou traverse tout autre type d’épreuve. À travers son récit, il était aussi question des plaisirs de la vie et de la place importante qu’occupent les proches dans les moments difficiles.

Événement public hors de l’ordinaire

Les députés souhaitaient également permettre aux gens de les rencontrer à l’extérieur du cadre politique. « Nous savons que nous avons un fort taux d’appui de la part des citoyens de Lévis. Nous voulions démontrer que nous sommes toujours aussi présents pour eux et qu’au-delà de la politique, il y a aussi la vie », a souligné le député de Lévis.

La CAQ recrute Bruno Laroche


 Publié le 16 juin 2016
 

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a annoncé jeudi que le préfet de la MRC Rivière-du-Nord et maire de Saint-Hippolyte, M. Bruno Laroche, portera les couleurs de sa formation politique pour l’élection partielle à venir dans Saint-Jérôme.

« Bruno Laroche est un passionné. C’est un homme qui connaît très bien la région. Comme candidature, on ne pouvait demander mieux. On parle d’un acteur politique de premier plan dans la région. Il est proche des gens, connait leurs préoccupations et est prêt à les défendre. Son parcours au municipal en est la preuve », a déclaré le chef de la CAQ.

« Au fil des ans et des tâches qui m’ont été confiées au cours des dernières années dans le monde municipal, j’ai développé une très bonne connaissance des enjeux qui sont chers aux citoyens de la région. Et j’ai la conviction que la CAQ est le seul parti qui est connecté sur ces enjeux et qui est prêt à remplacer les libéraux en 2018. Je crois bien humblement être la personne la mieux placée pour représenter les citoyens et les citoyennes de Saint-Jérôme. Je vais me battre à l’Assemblée nationale pour que leurs véritables préoccupations soient entendues à Québec! », a pour sa part expliqué Bruno Laroche.

La santé à Saint-Jérôme

Bien que la campagne ne soit toujours pas officiellement lancée, Bruno Laroche a indiqué que la santé sera un de ses chevaux de bataille. « À Saint-Jérôme, l’accès aux soins de santé est dans un état lamentable. Les réformes libérales de Gaétan Barrette sont un échec ici à Saint-Jérôme », a avancé M. Laroche, chiffres à l’appui.

« Notre système de santé est tellement débordé qu’il finit par oublier les patients. La situation ne peut plus durer et l’approche des libéraux n’a rien changé depuis plus de 13 ans. Et avez-vous entendu le PQ se prononcer sur la santé récemment ? La réponse est non! Le Parti Québécois est déconnecté et n’en a que pour sa course à la chefferie, sesdébats internes et la date de son référendum », a poursuivi François Legault.

Le chef caquiste a assuré que la CAQ mènera une campagne d’idées pour convaincre les citoyens de Saint-Jérôme. « Bruno fera campagne en parlant de vos véritables préoccupations : la santé, la prématernelle 4 ans, la création d’emplois payants, et il vous défendra contre de nouvelles hausses de taxes et d’impôts. Les citoyens de Saint-Jérôme auront la possibilité de se donner une voix forte pour envoyer un message aux libéraux : cette voix est celle de la CAQ », a conclu François Legault.

M. Laroche a fait le saut en politique active à titre de conseiller municipal de Saint-Hippolyte en 1997. L’homme de terrain, très connu dans la région, est maire de la municipalité de Saint-Hippolyte depuis 2009 et est préfet de la MRC Rivière-du-Nord depuis 2013. Depuis près de 2 ans maintenant, il occupe aussi le rôle de président de la Table des préfets des Laurentides. Il est également père de trois enfants.

Élargissement de la route 139 : François Bonnardel dénonce l’inaction du MTQ


 Publié le 13 juin 2016
 

Le député de Granby, François Bonnardel dénonce les délais inacceptables dans la remise d’un rapport du ministère des Transports du Québec sur l’élargissement de la route 139 pour la création d’un lien routier entre Drummondville et la frontière américaine.

« Je pense honnêtement qu’on se fait niaiser. Ça fait depuis 2013 qu’on attend après ce rapport. J’appelle aux trois mois au bureau régional du MTQ pour savoir comment tout ça avance et on me répond toujours: « on collige des données ». Nous, pendant ce temps-là, on attend », s’est indigné le député en entrevue à La Voix de l’Est.

François Bonnardel se questionne à savoir si le MTQ prend ce projet au sérieux. « On ne demande pas la lune. Selon moi, ce projet est intéressant puisqu’il pourrait assurer plus de sécurité pour le transport et aussi une certaine fluidité, en ayant deux voies. C’est sans compter les développements commerciaux futurs que ça pourrait occasionner », affirme-t-il.

Ce dossier sera l’une des priorités de M. Bonnardel cet été.