Fabriquer les batteries les plus vertes au monde au Québec


 Publié le 28 septembre 2023
 

À chaque étape de la chaîne d’approvisionnement de véhicules électriques, qu’il s’agisse de l’extraction et du traitement des minéraux critiques ou de la fabrication des batteries, le Québec attire des investissements sans précédent de la part d’entreprises du monde entier. Ceux-ci contribuent à faire croître l’économie et à créer des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne, aujourd’hui et pour les décennies à venir.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, en compagnie du premier ministre du Québec, François Legault, a salué aujourd’hui l’annonce selon laquelle Northvolt Batteries North America construira une nouvelle usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques à Saint-Basile-le-Grand et à McMasterville, au Québec. Comme l’alimentation en énergie proviendra de sources propres, les batteries fabriquées seront parmi les plus vertes au monde.

Après sa mise en œuvre complète, le projet génèrera des retombées économiques égales à la valeur des incitatifs à la production, et ce, dans un délai de cinq à neuf ans. Cette usine permettra aussi de soutenir des dizaines de milliers d’emplois à l’échelle du pays et d’injecter jusqu’à 1,6 milliard de dollars dans le PIB annuellement lorsqu’elle aura atteint son plein potentiel.

Occupant une superficie de la taille de 318 terrains de football américain, le projet de Northvolt aura une capacité de production annuelle de cellules de batterie pouvant atteindre 60 GWh, soit suffisamment pour alimenter environ un million de véhicules électriques par an. La première phase du projet, d’une capacité de 30 GWh et dotée d’un investissement total estimé à 7 milliards de dollars, permettra, au fur et à mesure que la production de l’usine atteindra son plein potentiel, de créer jusqu’à 3 000 emplois dans la région. Cette première phase prévoit également des installations adjacentes pour la production de matériaux actifs cathodiques et le recyclage de batteries, ce qui fera de cette usine la seule de son domaine entièrement intégrée au Canada et l’une des rares au monde.

De tels investissements dans notre chaîne d’approvisionnement de véhicules électriques sont un témoignage de confiance sans précédent des constructeurs automobiles mondiaux envers le Québec. Ils continuent de placer le Québec et le Canada à l’avant-garde de la fabrication de véhicules électriques, alors que nous travaillons à bâtir une économie forte et compétitive, à créer de bons emplois pour la classe moyenne, aujourd’hui et à l’avenir, et à lutter contre les changements climatiques.

Citations

« La décision de Northvolt de s’installer au Québec démontre une fois de plus l’intérêt que porte le reste du monde au Québec et aux travailleurs québécois. La fabrication de batteries pour véhicules électriques au Québec profite à tous : aux travailleurs, aux communautés et à l’environnement. Nous veillerons toujours à ce que les entreprises et les constructeurs automobiles du monde entier puissent continuer de s’installer au Québec. C’est ainsi que nous continuerons de bâtir une économie forte, qui offre de bons emplois à la classe moyenne et de l’air pur pour les générations à venir. »

— Le très honorable Justin Trudeau, premier ministre du Canada

« Je suis très fier d’annoncer le plus grand investissement privé de l’histoire récente du Québec : un projet structurant de Northvolt, d’une valeur totale de 7 milliards de dollars. Le Québec est en train de mettre en place tous les éléments de la filière batterie, de la mine jusqu’au recyclage. On ne va pas seulement exporter nos ressources naturelles comme dans le passé, on va les transformer ici. Notre vision est en train de prendre forme : le Québec devient un vrai leader mondial de l’économie verte. »

— François Legault, premier ministre du Québec

« L’annonce d’aujourd’hui représente bien plus qu’un projet de fabrication de cellules de batteries ; c’est le point culminant de notre volonté d’attirer les plus grands acteurs mondiaux, à la fois pour nous préparer à l’économie de demain et pour faire du Québec et du Canada des fournisseurs verts de prédilection. La décision de Northvolt de choisir le Québec parmi plus de 70 endroits pour lancer son projet constitue un témoignage de confiance envers l’écosystème des véhicules électriques que nous bâtissons actuellement au Québec et dans tout le Canada, ainsi qu’envers nos travailleurs qualifiés. Cela en dit également long sur la compétitivité de notre pays lorsqu’il s’agit d’attirer des investissements majeurs. Notre gouvernement est très heureux de travailler avec le Québec et Northvolt en vue de créer une économie plus propre, plus durable et plus résiliente. »

— L’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

« Northvolt, c’est le projet privé le plus important de l’histoire du Québec. Il va permettre de transformer certaines ressources naturelles ici, chez nous, avant de les exporter avec une grande valeur ajoutée. Cette annonce vient compléter une filière stratégique qui va transformer l’économie québécoise. On peut être fiers de construire les batteries les plus vertes au monde. C’est un grand jour pour notre économie et pour le Québec. » — Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec

« Nous avons fondé Northvolt avec une vision claire : celle d’être les pionniers d’un modèle durable dans l’industrie des batteries. Aujourd’hui, nous commençons un chapitre passionnant de notre histoire en choisissant d’établir notre base d’opérations nord-américaine au Canada. D’ici, les solutions que nous allons développer et livrer à nos clients vont accélérer la décarbonation de la société. »

— Peter Carlsson, cofondateur et chef de la direction, Northvolt

« La demande pour les batteries augmente constamment, tout comme le besoin pour des solutions de fabrication durables et circulaires. Avec son énergie renouvelable, son accès aux matières premières et des talents de calibre mondial, le Canada représente une base d’opérations toute naturelle pour offrir au marché nord-américain des batteries durables de première qualité. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de collaborer avec les clients, fournisseurs et communautés locales afin de faire de ce projet un véritable succès. »

— Paolo Cerruti, cofondateur, Northvolt, et chef de la direction, Northvolt Amérique du Nord

Faits saillants

  • L’annonce d’aujourd’hui s’ajoute à d’importants accords que le Canada a signés au cours de la dernière année pour attirer des milliards d’investissements et un grand nombre de nouveaux emplois de qualité dans nos secteurs des minéraux critiques et de la fabrication de véhicules électriques. Ce projet fait suite aux importants investissements déjà réalisés dans la chaîne d’approvisionnement des batteries au Canada et au Québec avec Volta Energy Solutions Canada, EcoPro CAM Canada et GM-POSCO.
  • Le Canada et le Québec se sont engagés à fournir à Northvolt une aide à la production équivalente au crédit pour production manufacturière de pointe prévu dans l’Inflation Reduction Act des États-Unis, à hauteur de 35 dollars américains par kWh.
  • Les incitatifs à la production offerts par les gouvernements s’appliqueront uniquement aux batteries que Northvolt fabrique et vend, comme pour les dispositions des accords précédents avec d’autres usines de batteries. Ils atteindront jusqu’à 4,6 milliards de dollars canadiens, dont un tiers doit être payé par le gouvernement du Québec.
  • Le soutien opérationnel ne sera fourni que tant que les incitatifs prévus dans l’Inflation Reduction Act des États-Unis resteront en vigueur.
  • Le Canada engagera des capitaux jusqu’à un maximum de 1,34 milliard de dollars canadiens dans le projet.
  • Le Québec engagera des capitaux de 1,37 milliard de dollars canadiens dans le projet.
  • L’usine de Northvolt sera axée sur la durabilité et produira une variété de composants et de matériaux pour batteries, comme des matériaux actifs cathodiques précurseurs (pCAM), des matériaux actifs cathodiques (CAM), des cellules de batterie aux ions de lithium et de l’oxyde de lithium, de cobalt, de manganèse et de nickel à partir du recyclage des batteries. Cette usine sera donc l’une des rares à disposer de ce type de capacités à l’extérieur de l’Asie.
  • D’ici 2030, la stratégie de décarbonation unique de Northvolt vise à réduire l’empreinte carbone de son usine de cellules d’environ 90 % comparativement à la moyenne actuelle de l’industrie. L’entreprise prévoit aussi d’utiliser au moins 50 % de matériaux recyclés dans sa production de cellules. En récupérant des métaux de qualité provenant de batteries usagées, Northvolt contribuera au maintien en circulation des matières premières critiques canadiennes.
  • Le secteur canadien de la fabrication automobile emploie plus de 500 000 personnes, injecte 14 milliards de dollars par an dans le PIB du Canada et constitue l’une des principales industries exportatrices du pays.
  • En décembre 2022, le gouvernement du Canada a rendu publique sa Stratégie canadienne sur les minéraux critiques afin de favoriser l’exploitation des ressources en minéraux critiques et des chaînes de valeur dans l’ensemble du pays. Cette stratégie fera progresser nos efforts visant à faire du Canada un chef de file mondial dans la production responsable, inclusive et durable de minéraux critiques, de l’exploration au recyclage.

Liens connexes

Un pas de géant pour l’écosystème québécois des sciences quantiques


 Publié le 22 septembre 2023
 

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, M. Pierre Fitzgibbon, et la députée de Brome-Missisquoi et ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest, ont participé aujourd’hui à l’inauguration de l’ordinateur quantique IBM Quantum System One dans les installations d’IBM à Bromont.

Il s’agit du premier ordinateur quantique d’IBM implanté en sol canadien. Ce dernier inclut un processeur quantique utilitaire et permettra d’explorer, en tant qu’outil scientifique, des solutions à des problèmes que les ordinateurs classiques pourraient ne jamais résoudre. Il sera entièrement destiné à l’usage exclusif de la Plateforme d’innovation numérique et quantique du Québec (PINQ2) et de ses organisations membres. Sa puissance de calcul quantique sera ainsi mise à profit, via PINQ2, pour faire progresser les projets de recherche et développement ainsi que les initiatives d’innovation des entreprises et des chercheurs du Québec.

Rappelons qu’en février 2022, lors de la désignation officielle de la zone d’innovation quantique DistriQ, à Sherbrooke, le gouvernement du Québec avait annoncé la conclusion d’une entente quinquennale avec IBM et l’attribution d’une aide financière de 68 millions de dollars à PINQ² pour soutenir l’installation et l’exploitation de cet ordinateur quantique à Bromont. Ce projet représente des investissements totaux de 130,5 millions de dollars.

Par ailleurs, le gouvernement du Québec se réjouit de la formation d’un groupe de travail de calibre mondial. Celui-ci sera dirigé par PINQ², en collaboration avec IBM, Hydro-Québec et l’Université de Sherbrooke, afin d’accélérer la recherche de solutions quantiques permettant de répondre aux préoccupations liées au développement durable et de renforcer le leadership du Québec dans ce domaine. La création de ce groupe découle d’une initiative d’IBM consistant à identifier les enjeux scientifiques les plus urgents au monde, tels que le développement durable, qui pourraient bénéficier de solutions quantiques.

« Le Québec franchit aujourd’hui un pas de géant dans une filière stratégique d’avenir. Avec l’arrivée de l’ordinateur quantique d’IBM, c’est un message clair qui est envoyé : le travail que nous menons dans nos zones d’innovation DistriQ, à Sherbrooke, et Technum Québec, à Bromont, démontre que le Québec a le talent et le savoir-faire nécessaires pour devenir l’un des plus grands leaders mondiaux dans les sciences quantiques. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Avec l’implantation de cet ordinateur quantique à Bromont, notre région ajoute une corde à son arc pour outiller davantage les chercheurs et les entreprises qui s’engagent dans la réalisation d’initiatives novatrices. Merci à IBM, à PINQ2, à l’Université de Sherbrooke et à tous les acteurs locaux de se mobiliser autour d’importants projets comme celui-ci, qui font croître et rayonner notre expertise de pointe en recherche et en innovation. »

Isabelle Charest, députée de Brome-Missisquoi et ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

« L’établissement du premier IBM Quantum System One au Canada, exploité par PINQ2 et ses organisations membres, est la preuve de l’engagement du Québec et du Canada à bâtir des communautés d’innovation capables de s’attaquer à certains des problèmes mondiaux les plus complexes de notre époque. Alors que les ordinateurs quantiques commencent à démontrer leur potentiel en tant qu’outils de découvertes scientifiques, nous sommes ravis de travailler avec PINQ2 et d’autres membres du robuste écosystème technologique du pays pour repousser les limites de l’informatique quantique. »

Jay Gambetta, vice-président d’IBM Quantum

« L’objectif de PINQ² est de soutenir et d’accompagner la transformation des entreprises par l’innovation numérique et quantique, en tirant parti d’un écosystème quantique déjà bien établi pour consolider la position du Québec et du Canada comme acteurs clés de cette révolution. Pour cela, il faut voir loin, avec ambition. À ce titre, la disponibilité au Québec et au Canada de l’ordinateur quantique IBM Quantum System One marque un tournant historique. »

Éric Capelle, directeur général de PINQ2

« DistriQ contribue à la reconnaissance de l’industrie quantique du Québec sur l’échiquier mondial, et ce, de l’innovation universitaire aux solutions prêtes à être commercialisées. Avec l’intégration stratégique d’IBM Quantum System One au portefeuille de la zone d’innovation, nous appuyons une infrastructure de recherche quantique parmi les plus importantes au monde. Notre stratégie visant à favoriser le succès de l’innovation n’incite pas seulement les entreprises quantiques mondiales à établir des bureaux au Québec, mais propose également des solutions technologiques transformatrices aux diverses industries. Au Québec, nous disposons d’une base solide pour faire croître l’industrie quantique, de décennies d’excellence en matière d’enseignement supérieur et de recherche par l’Université de Sherbrooke et de nombreux partenaires en recherche technologique, tels que Polytechnique Montréal, l’Université McGill et l’Université de Montréal. »

Richard St-Pierre, directeur général de DistriQ, zone d’innovation quantique

« La microélectronique est une alliée naturelle de la technologie quantique. L’agrandissement du C2MI augmentera cette collaboration et permettra la fabrication prochaine de composants servant aux ordinateurs quantiques. Grâce à l’annonce d’aujourd’hui, l’écosystème de Technum Québec, en collaboration avec PINQ2 et DistriQ, participera à la mise en place de technologies innovantes qui changeront le monde de demain, entre autres grâce aux nouvelles capacités de calculs maintenant offertes par PINQ2. »

Normand Bourbonnais, président-directeur général de Technum Québec

« Engagée à mettre les sciences et les technologies quantiques au service de solutions appliquées, notamment dans le domaine de l’environnement, l’Université de Sherbrooke se réjouit de cette annonce. Elle favorisera la mise en place de projets de recherche visant à explorer le potentiel de l’ordinateur quantique et la possibilité qu’il contribue, à terme, à développer une meilleure compréhension des changements climatiques et à trouver des solutions en ce sens. Grâce à son Institut quantique, l’Université offre une expertise reconnue mondialement et forme les professionnels et les scientifiques de demain, entre autres par le biais de son nouveau baccalauréat en sciences de l’information quantique. Nos collaborations fructueuses avec plusieurs organisations partenaires nous permettront de prendre part à la réussite de l’implantation de cet ordinateur au Québec. »

Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke

Faits saillants :

  • L’ordinateur IBM Quantum System One inauguré à Bromont constitue le 4e ordinateur quantique exploité par les partenaires d’IBM  à travers le monde, après ceux installés aux États-Unis, en Allemagne et au Japon.
  • L’ordinateur quantique fait partie d’un accélérateur de découvertes de technologies numériques (IBM Discovery Accelerator), lequel combine l’intelligence artificielle, le calcul quantique et l’infonuagique. Le Québec sera ainsi le 2e endroit au monde, après Cleveland aux États-Unis, à exploiter un tel accélérateur d’IBM associé à un ordinateur quantique consacré entièrement à la recherche et à l’innovation industrielle.
  • La désignation de leader en développement durable accordée au Québec par IBM offrira un avantage concurrentiel important dans différents secteurs, notamment la conception de batteries destinées au stockage d’énergie renouvelable, la chimie verte et les matériaux informatiques.
  • Fondé en 2021, PINQ2  est un organisme à but non lucratif mis en place par l’Université de Sherbrooke  et le gouvernement du Québec. Sa mission est d’accompagner les organisations vers une transformation numérique accélérée, d’accentuer la collaboration et de simplifier le transfert technologique de la recherche vers l’industrie, ainsi que de former les talents de demain.
  • DistriQ  zone d’innovation quantique est située au cœur de Sherbrooke et jouit d’un écosystème bien établi dans le secteur des sciences quantiques et des applications technologiques. Elle peut notamment compter sur l’apport d’entreprises, d’établissements d’enseignement et d’instituts de recherche reconnus pour propulser le Québec comme chef de file de ce domaine à l’international.
  • La zone d’innovation Technum Québec , située à Bromont, vise à augmenter la commercialisation des innovations, les exportations et les collaborations pour stimuler les transferts technologiques entre les divers acteurs économiques et faire du Québec un leader mondial des secteurs des technologies numériques et des systèmes électroniques intelligents.
  • De calibre international, les zones d’innovation du Québec regroupent des acteurs de la recherche, de l’industrie ainsi que des milieux de l’enseignement et de l’entrepreneuriat afin de mettre en valeur les avantages concurrentiels et durables de celles-ci et de favoriser la culture d’innovation.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Nouvelles mesures pour contrer la violence armée à Montréal


 Publié le 19 septembre 2023
 

Le gouvernement du Québec octroie la somme de 1,35 M$ au déploiement et à la coordination du projet Prévenir et intervenir sur les violences observées sur le territoire (PIVOT). La ville de Montréal injectera quant à elle la somme de 513 000 $.

C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, en compagnie de Mme Josefina Blanco, responsable de la diversité, de l’inclusion sociale, de l’itinérance et de l’accessibilité universelle au comité exécutif de la Ville de Montréal, de M. Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville de Montréal, de M. Jacques Couillard, président-directeur général adjoint du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et de M. René-André Brisebois, intervenant et chercheur à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

Émanant du Comité stratégique en sécurité urbaine de Montréal (CoSSUM), le projet PIVOT allie prévention et répression, et il se base sur une approche ayant fait ses preuves en Écosse et aux États-Unis. Il vise à prévenir la violence armée à Montréal en intervenant auprès d’individus à risque de commettre un geste de violence afin de les inciter à choisir une autre voie. Les actions mises en place s’articulent autour de trois axes indissociables, soit :

  • un soutien positif, des services spécialisés et des solutions adaptées aux personnes responsables de la criminalité violente;
  • une communication claire des conséquences de la violence et une application rapide et certaine de celles-ci en cas d’infraction;
  • une volonté collective de mettre fin à la violence.

L’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal assurera la coordination du projet. Il travaillera en étroite collaboration avec les milieux concernés afin d’implanter PIVOT dans le respect des réalités locales.

« Contrer la violence armée en soutenant des projets novateurs comme PIVOT est une priorité pour moi et pour notre gouvernement. Je tiens à remercier tous les partenaires qui l’ont mis en place. En plus de contribuer à diminuer la violence armée à Montréal, il favorisera de meilleures relations entre la police et la communauté. Cette approche, qui a fait ses preuves ailleurs dans le monde, assure un équilibre entre prévention et répression. Je suis convaincu de son efficacité et de son applicabilité dans notre métropole. »

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

« Je tiens à saluer la mise en place du projet PIVOT ainsi que l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD), qui se charge de la coordination du projet avec les partenaires. La fine connaissance du milieu de l’Institut est un précieux atout pour développer un lien de confiance et créer des ponts avec cette population marginalisée, notamment les jeunes. PIVOT permettra d’agir en matière de prévention et de lutte contre la violence armée sur le territoire montréalais afin d’aider ultimement à diminuer le nombre d’actes de violence et, par conséquent, d’y accroître le sentiment de sécurité. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Nous sommes fiers de contribuer à la mise sur pied du projet PIVOT, une nouvelle initiative concertée entre le réseau de la santé, les organismes communautaires et le SPVM qui allie prévention, mobilisation et intervention. L’objectif est de soutenir les personnes les plus à risque d’emprunter un parcours criminel et de commettre des gestes de violence par arme à feu avec une réponse adaptée. Cette nouvelle initiative permettra d’augmenter les services de soutien et d’accompagnement dans les milieux touchés par la violence. C’est en unissant nos efforts que nous arrivons à faire une réelle différence pour prévenir la violence dans nos milieux de vie. » 

Josefina Blanco, responsable de la diversité, de l’inclusion sociale, de l’itinérance, de l’accessibilité universelle, de la condition féminine, de la jeunesse et des personnes aînées au comité exécutif de la Ville de Montréal. 

Faits saillants :

  • Le CoSSUM, sous la coordination conjointe du ministère de la Sécurité publique (MSP) et de la Ville de Montréal, réunit les acteurs clés gouvernementaux et institutionnels en matière de violence armée dans la métropole. Ils collaborent en continu afin d’agir de façon concertée pour résoudre cette problématique et veilleront à ce que les gestionnaires des organisations engagées au projet PIVOT soutiennent son implantation et son déploiement.
  • Le projet PIVOT est l’une des initiatives financées par l’entremise de la mesure « Poursuivre la lutte contre la violence armée », pour laquelle le budget 2023-2024 prévoit un montant de 50 M$.
  • Le financement du projet PIVOT totalise plus de 1,8 M$ sur trois ans et se détaille ainsi :
    • Le MSP octroie une somme de 250 000 $ par année, destinée à l’IUJD qui coordonne le projet. De plus, 200 000 $ sont versés annuellement pour soutenir à parts égales deux organismes communautaires : Équipe RDP et Un itinéraire pour tous.
    • La Ville de Montréal octroie un total de 220 000 $ par année pour appuyer les deux mêmes organismes communautaires. Le montant total investi par la Ville de Montréal est de 513 000 $, compte tenu du financement des quatre derniers mois de l’année 2023.
  • Les arrondissements de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles et de Montréal-Nord ont été sélectionnés pour la mise en place de ce projet puisqu’ils possèdent un indice de vulnérabilité et une concentration importante d’événements impliquant une arme à feu. Ces quartiers ont également été identifiés en raison de la grande mobilisation des partenaires de la communauté dans les efforts en prévention de la violence armée.
  • Le projet PIVOT s’inscrit dans le cadre de la Stratégie québécoise de lutte contre la violence armée : CENTAURE. Celle-ci agit à la fois sur les plans de la prévention, de la répression et du développement des connaissances et des compétences. Plus de 113 M$ sont consacrés à cette stratégie pour les années 2022-2023 et 2023-2024 (respectivement 60,2 M$ investis et 52,9 M$ prévus).

Lien connexe :

CENTAURE, la Stratégie québécoise de lutte contre la violence armée 

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L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont sera agrandi et modernisé


 Publié le 11 septembre 2023
 

Comme il s’y était engagé, le ministre de la Santé, Christian Dubé, annonce aujourd’hui que le gouvernement entamera la réalisation du projet d’agrandissement et de réaménagement de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), et ce, en une seule phase. Les appels d’offres de cet ambitieux projet seront lancés dès la semaine prochaine et prévoient que le nouveau bâtiment puisse accueillir 720 lits, comme prévu.

Améliorer les infrastructures de soins de santé est l’une des priorités du Plan santé afin de notamment rendre les environnements de soins plus attrayants pour le personnel, dont le personnel de recherche. Ce projet assure ainsi la continuité de la mission universitaire de l’hôpital qui s’est distingué dans les dernières années dans des domaines comme la thérapie cellulaire, l’hématologie, l’oncologie, la néphrologie, l’ophtalmologie et l’orthopédie. Il permettra également de mieux répondre aux besoins de la population de l’est de Montréal, ainsi que des régions avoisinantes comme la Montérégie, Laval, Lanaudière et les Laurentides.

Dans un souci d’offrir une meilleure expérience aux patients et patientes et d’accroître leur confort, le nouvel agrandissement permettra l’aménagement des 720 lits en chambres individuelles.

Le projet inclut l’aménagement des unités suivantes :

  • l’ensemble des unités de soins et de soins intensifs pour une portée totale de 720 lits en chambres individuelles, en plus de 26 bassinettes pour les bébés;
  • un bloc opératoire, la chirurgie d’un jour et une unité de retraitement des dispositifs médicaux;
  • l’imagerie médicale;
  • une pharmacie;
  • des laboratoires;
  • l’animalerie du secteur de recherche;
  • tous les services de soutien.

À l’égard des stationnements, l’HMR compte actuellement 2 788 places. La solution immobilière prévue devrait faire passer ce nombre à 3 500 places afin, notamment, de mieux accommoder les patients et patientes et le personnel venus de l’extérieur de Montréal, en voiture.

« Comme nous nous y étions engagés auprès de la population de l’est de Montréal, de la Montérégie et des régions avoisinantes, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont sera agrandi, modernisé et comportera 720 lits. Nous comprenons l’importance pour le personnel de notre réseau de santé d’évoluer dans un environnement moderne et attrayant afin de pouvoir offrir des soins de qualité aux citoyens et citoyennes. Nous souhaitons que la population puisse être fière de son hôpital. Nous mettons tout en œuvre pour améliorer l’accès aux soins pour les Québécois et Québécoises. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« La modernisation très attendue de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont est non seulement une excellente nouvelle pour les citoyens et citoyennes de l’est de Montréal, mais elle est également une composante cruciale de la future zone d’innovation en santé qu’on s’affaire à mettre en place. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« L’agrandissement de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont aura un effet notable et durable sur l’expérience des soins des patients et patientes et sur les conditions de travail du personnel de l’Hôpital, en plus d’améliorer la qualité de vie des résidents de l’est de Montréal. Ce chantier générera également des centaines d’emplois pour les années à venir et vient s’ajouter à celui de la prolongation de la ligne bleue. Encore une fois, avec l’annonce d’aujourd’hui, notre gouvernement démontre qu’il demeure mobilisé et que c’est dans l’Est que ça se passe. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire et députée de Pointe-aux-Trembles

« Je suis fière que le gouvernement aille de l’avant avec cet important projet, qui permettra d’offrir une meilleure expérience aux patients et patientes, de même que des soins de pointe encore plus sécuritaires et adaptés aux besoins actuels et à venir. Le projet d’agrandissement de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont est très attendu et, je continuerai d’offrir ma pleine collaboration dans les prochaines étapes avec grand intérêt. »

Karine Boivin-Roy, députée d’Anjou-Louis Riel et adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

Faits saillants :

  • Les travaux préparatoires débuteront à l’été 2025.
  • Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie contribue au financement pour l’agrandissement et la modernisation du secteur de l’animalerie et des infrastructures destinées à la recherche.
  • Rappelons que le gouvernement a également annoncé la création de deux mini-hôpitaux, un projet piloté par Youri Chassin, l’un dans le secteur de l’Est-de-l’Île-de-Montréal et l’autre dans la région de la Capitale-Nationale, afin d’améliorer l’accès aux soins dans ces secteurs.

Mise en place de mesures en matière de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles en milieu de travail


 Publié le 11 septembre 2023
 

Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec, M. Jean Boulet, annonce la mise en place de mesures administratives découlant du rapport Mettre fin au harcèlement sexuel dans le cadre du travail : se donner les moyens pour agir, rendu public le 5 mai dernier.

Ce rapport a été produit par un comité d’expertes mandaté par le ministre Boulet pour analyser la cohérence et l’efficacité des recours disponibles pour les personnes victimes d’agression à caractère sexuel ou de harcèlement sexuel au travail et pour étudier le traitement de ces agressions.

Sur un total de 82 recommandations contenues dans le rapport, 23 concernent des améliorations liées aux procédés administratifs réalisés par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) relatifs aux cas d’agressions ou de harcèlement sexuel en contexte de travail. Plus de 90 % d’entre elles sont déjà en place ou en voie de l’être en 2023. Ces recommandations concernent entre autres l’embauche de conseillers spécialisés, la formation continue pour l’ensemble des intervenants, l’amélioration du processus de traitement des réclamations ou encore le développement de liens institutionnels avec certains organismes.

Rappelons que le rapport des expertes, issues du milieu académique, propose des recommandations qui visent quatre objectifs :

  • rendre cohérent le cadre juridique du travail;
  • s’assurer que la réponse du droit du travail permet de réparer les torts causés;
  • réduire les risques de victimisation secondaire, c’est-à-dire lorsque la personne victime fait face à des réactions négatives supplémentaires, par autrui, en lien avec le préjudice subi;
  • outiller les milieux de travail pour prendre en charge le risque et y mettre fin promptement.

La CNESST pourra d’ailleurs compter sur un partenariat avec l’organisme Juripop afin de mieux préparer ses intervenantes et intervenants à faire face aux défis particuliers liés à la prévention du harcèlement et des agressions à caractère sexuel dans un contexte de travail et à l’accompagnement des personnes qui en sont victimes.

« Le 1er février 2022, j’annonçais le début des travaux du comité chargé d’analyser les recours en matière de harcèlement sexuel et d’agressions à caractère sexuel, présidé par Mme Rachel Cox. Le fruit de ses recherches a permis de souligner la complexité des recours actuels en matière de harcèlement sexuel en milieu de travail. Je suis donc heureux d’annoncer que dès aujourd’hui, des changements administratifs sont mis en place pour accompagner les personnes victimes dans leur quête de respect et de justice, ce qui nous permet d’assurer aux travailleuses et aux travailleurs des environnements de travail sains et sécuritaires. »

– Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec

« La CNESST est consciente de l’importance de prendre soin des victimes et de toujours chercher à améliorer ses pratiques administratives. Les changements qui s’installent et les travaux en cours se traduiront par une bonification globale de l’offre de services. Le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles au travail ou ailleurs ne doivent en aucun cas être tolérés, et la CNESST est déterminée à poursuivre sa mission avec tous les milieux de travail afin de créer des environnements de travail sains et sécuritaires et de soutenir les victimes. »

– Manuelle Oudar, présidente-directrice générale de la CNESST

« Nous sommes enthousiastes de collaborer avec la CNESST dans le cadre de cette initiative cruciale visant à mieux accompagner les personnes victimes de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles en milieu de travail. Juripop mettra à profit son expertise dans l’accompagnement des personnes victimes de violences sexuelles pour soutenir les intervenants et intervenantes de la CNESST dans leur mission. Cette collaboration témoigne de notre engagement commun envers l’accès à la justice des personnes victimes de violences sexuelles au travail, en leur offrant un soutien juridique essentiel pour faire valoir leurs droits et créer des environnements de travail plus sécuritaires et équitables. »

– Me Sophie Gagnon, directrice générale de Juripop

La CNESST, votre porte d’entrée en matière de travail

La CNESST offre aux employeurs ainsi qu’aux travailleurs et aux travailleuses une porte d’entrée unique et une expertise intégrée en matière de normes du travail, d’équité salariale et de santé et de sécurité du travail. Sa structure de gouvernance est paritaire. Elle a notamment pour mission de gérer le Fonds de la santé et de la sécurité du travail, un fonds entièrement autofinancé dont elle est fiduciaire.

Pour plus d’information, visitez notre site web à cnesst.gouv.qc. ca  et suivez-nous sur Facebook (facebook.com/ cnesst ), Twitter (twitter.com/ cnesst ) et LinkedIn (linkedin.com/company/ cnesst ).

29 M$ pour appuyer la mobilisation dans la lutte contre les changements climatiques


 Publié le 11 septembre 2023
 

Le gouvernement du Québec annonce un investissement de 29 millions de dollars sur trois ans, dans le cadre du renouvellement d’Action-Climat Québec, un programme qui soutient la mobilisation dans la lutte contre les changements climatiques. Il s’associe également au Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) pour lui confier la gestion et la mise en œuvre du programme.

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette.

Depuis 2016, le programme Action-Climat Québec a soutenu 84 projets, pour une enveloppe totale de 36 millions de dollars. Ces projets visent toutes les régions du Québec et différents publics : des jeunes, des décideurs municipaux, des agriculteurs, des citoyens, ou encore des entreprises. Les projets informent et mobilisent, en plus d’offrir une préparation et un accompagnement dans l’action. Ils portent sur des thématiques variées en lien avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’adaptation aux changements climatiques, comme la mobilité durable, l’aménagement du territoire, l’économie circulaire, l’électrification des transports, ou encore l’éducation.  

Cette nouvelle phase d’Action-Climat Québec permettra de poursuivre, puis d’élargir les efforts pour soutenir et engager les organisations, ainsi que l’ensemble de la population québécoise, dans l’action climatique. Les coopératives, les organismes à but non lucratif, les syndicats et les chambres de commerce seront appelés à soumettre leurs projets. Le FAQDD publiera dans les prochaines semaines les détails du programme et confirmera la date limite pour déposer un projet.

« L’urgence climatique implique que nous soyons toutes et tous en action pour accélérer la transition vers un Québec plus résilient et sobre en carbone. La mobilisation de toute la société est nécessaire. C’est grâce à des programmes comme Action-Climat Québec que le gouvernement peut appuyer les personnes qui souhaitent prendre part à la lutte contre les changements climatiques, tant pour réduire nos GES que pour s’adapter à leurs impacts présents et futurs. Le budget que notre gouvernement investit sur les trois prochaines années témoigne de notre volonté d’atteindre les objectifs climatiques du Québec et de demeurer un leader mondial dans ce domaine. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Le programme Action-Climat Québec est reconnu comme un levier important pour susciter l’engagement des acteurs de la société civile dans la lutte contre les changements climatiques au Québec. Aujourd’hui, le programme est plus pertinent que jamais, alors qu’un nombre grandissant d’organisations souhaitent se mobiliser autour de ces enjeux et mettre en place des solutions concrètes et innovantes. Action-Climat Québec vient leur en donner les moyens. C’est un privilège de pouvoir mettre à profit l’expérience de plus de 20 ans du FAQDD dans la mise en œuvre de cette importante initiative afin de générer un maximum d’impact. »

Nicolas Girard, directeur général, Fonds d’action québécois pour le développement durable

Faits saillants :

  • Le renouvellement du programme Action-Climat Québec s’inscrit dans la Stratégie de mobilisation pour l’action climatique 2022-2027 , qui vise à faciliter la transition climatique et à l’accélérer en engageant la société québécoise dans l’action. Ce programme est financé dans le cadre de l’action 4.2.1.1 du plan de mise en œuvre du Plan pour une économie verte 2030 via le Fonds d’électrification et de changements climatiques.
  • Le programme Action-Climat Québec, qui peut couvrir jusqu’à 80 % des dépenses admissibles, se décline en deux volets :
    • Volet 1 – Projet d’envergure nationale : aide financière maximale de 1,5 million de dollars;
    • Volet 2 – Projet d’envergure régionale ou locale : aide financière maximale de 450 000 $ (projet régional) ou 250 000 $ (projet local).
  • Jusqu’à maintenant, les résultats d’Action-Climat Québec attestent la nécessité du programme et son efficacité pour renforcer la capacité des organisations, des citoyennes et des citoyens à participer activement à l’action. Les nombreux projets locaux, régionaux et nationaux réalisés dans les dernières années ont également favorisé d’importants changements de comportements et de pratiques en faveur de la lutte contre les changements climatiques, tant au sein des organisations publiques et privées que de la population en général.
  • Créé en 2001 par le gouvernement du Québec, le FAQDD coordonne depuis plus de 20 ans des programmes d’aide au développement durable, à l’écoresponsabilité et à la lutte contre les changements climatiques. Il dispose d’une expertise de pointe unique dans le champ d’intervention d’Action-Climat Québec.

Liens connexes :

Merci aux participants du Congrès de la CRCAQ


 Publié le 9 septembre 2023
 

116 000 bornes de recharge publiques d’ici 2030


 Publié le 7 septembre 2023
 

Le gouvernement du Québec dévoilait aujourd’hui une composante importante de son Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030), soit sa Stratégie québécoise sur la recharge de véhicules électriques, dans laquelle il investit plus de 514 M$ sur cinq ans. Cette stratégie permettra une électrification accrue du parc automobile par le déploiement, d’ici 2030, de 6 700 bornes de recharge rapide publiques, et de 110 000 bornes de recharge publiques de niveau 2 à travers le Québec. Par ailleurs, 600 000 places de stationnement additionnelles adaptées pour les véhicules électriques seront rendues disponibles dans les multilogements.

Le premier ministre François Legault en a fait l’annonce aujourd’hui à Jonquière, en compagnie du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, et de son adjoint parlementaire pour le volet électrification, le député de Masson, M. Mathieu Lemay.

Parmi les mesures découlant de cette stratégie, le gouvernement investira 265 M$ dans l’accélération du déploiement des bornes de recharge publiques, 108 M$ pour la mise à niveau d’infrastructures de recharge dans les multilogements, 35 M$ pour accélérer l’implantation de la recharge publique pour le transport lourd, et 40 M$ pour déployer des bornes de recharge dans le secteur du tourisme, entre autres.

La Stratégie se décline en trois grands axes d’intervention : 

  • Assurer un déploiement de la recharge qui réponde efficacement aux besoins de tous les Québécois ;
  • Créer un environnement d’affaires favorable au déploiement de la recharge ;
  • Assurer un développement efficient, coordonné et intégré de la recharge.

La Stratégie est ambitieuse, évolutive, et elle vise à doter le Québec d’infrastructures accessibles, fiables et performantes, qui répondront aux besoins de recharge des Québécois d’ici 2030 et à plus long terme. Elle tient notamment compte des réalités régionales, de l’évolution rapide des technologies et de la gestion optimale de l’énergie. En plus de répondre aux besoins croissants de recharge de véhicules électriques, la stratégie du gouvernement encouragera l’innovation et stimulera la création d’emplois dans ce secteur d’avenir.

Les 514,5 M$ investis dans cette stratégie s’ajoutent par ailleurs aux 249,3 M$ déjà investis par le gouvernement dans d’autres mesures du PEV 2030 visant à soutenir le déploiement de bornes de recharge. Par cet investissement, le gouvernement du Québec remplit non seulement son engagement d’étendre le réseau de bornes de recharge d’ici 2026, mais il accélère l’électrification des transports afin de réduire substantiellement les émissions de gaz à effet de serre.

Un engagement complémentaire au rehaussement de la norme véhicules zéro émission 

Rappelons que le gouvernement du Québec a récemment adopté des modifications réglementaires afin de rehausser les exigences de la norme véhicules zéro émission (norme VZE). Cet engagement du Plan pour une économie verte 2030 vise à inciter l’industrie automobile à bonifier son offre de véhicules électriques au Québec afin d’accélérer l’électrification du parc automobile québécois. Les nouvelles exigences nous permettront, entre autres, d’atteindre la cible de deux millions de voitures électriques sur les routes du Québec d’ici 2030, qui a été rehaussée lors de la récente mise à jour du plan de mise en œuvre 2023-2028 du PEV 2030. Le renforcement de la norme est également un pas de plus pour atteindre l’objectif de 100 % de ventes de véhicules neufs entièrement électriques en 2035, ce qui permettra de réduire de manière significative les émissions de GES au Québec. 

« Le Québec est l’État en Amérique du Nord qui produit le moins de CO2 par habitant. Parce qu’on veut rester les meilleurs, on s’est engagé à réduire nos émissions de GES de 37,5 % d’ici 2030, et à devenir carboneutres en 2050. C’est pour ça qu’on a interdit la vente de véhicules à essence neufs dès 2035, et qu’on vise un objectif de deux millions de véhicules électriques au Québec d’ici 2030. Avec notre Stratégie québécoise sur la recharge de véhicules électriques, on va donc investir 514,5 M$ sur cinq ans, prévus dans notre Plan pour une économie verte 2030. On va déployer les bornes de recharge en bonne quantité et au bon endroit afin que les Québécois puissent se déplacer partout au Québec. D’ici 2030, on veut avoir le réseau de recharge le plus étendu et fiable en Amérique du Nord. Ça va permettre aux Québécois de rouler électrique en toute confiance, et à toutes les régions de participer à la transition énergétique. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Nous franchissons aujourd’hui un jalon important du Plan pour une économie verte 2030, qui mise sur l’électrification des transports pour décarboner notre économie. C’est un secteur où le potentiel de réduction des émissions de GES est énorme et, en gouvernement pragmatique, on s’y attaque. Notre gouvernement propose une stratégie de recharge cohérente et ambitieuse. Elle s’inspire aussi des meilleures pratiques, tout en étant évolutive pour demeurer à la fine pointe des tendances et de l’évolution technologique constante dans ce domaine. Cette annonce est un autre exemple concret de la volonté de notre gouvernement de respecter ses engagements en matière de lutte contre les changements climatiques ainsi que nos engagements pris envers les Québécois. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« L’électrification des transports est un phénomène mondial dans lequel le Québec possède une longueur d’avance. La tendance est bien engagée dans le secteur de l’automobile et on constate l’émergence d’une demande pour les camions moyens et lourds, les autobus et les véhicules spécialisés de toutes sortes, segments dans lesquels des fabricants québécois se sont rapidement imposés. Cette stratégie permettra de coordonner les efforts gouvernementaux et de doter le Québec d’un plan efficace pour le déploiement des infrastructures de recharge, en corrélation avec l’augmentation du nombre de véhicules électriques. La Stratégie est un levier important pour la transition énergétique du Québec, ainsi que pour la lutte contre les changements climatiques. »

Mathieu Lemaydéputé de Masson et adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (volet électrification) 

Faits saillants :

  • En 2020, le secteur des transports était responsable de près de 43 % des émissions de GES au Québec. Il est essentiel de poursuivre les efforts dans ce secteur pour atteindre notre cible de réduction des émissions de GES à l’horizon 2030 (37,5 % sous le niveau de 1990).
  • Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du PEV 2030, par lequel le gouvernement offre, entre autres, du soutien aux citoyens pour faciliter l’adoption de la mobilité électrique, par exemple en maintenant le programme Roulez vert pour favoriser l’accès aux véhicules électriques et en resserrant la norme véhicules zéro émission. Les objectifs de la stratégie de recharge sont cohérents avec les actions du plan de mise en œuvre 2023-2028 du PEV 2030.
  • L’investissement annoncé aujourd’hui s’ajoute aux autres mesures (265 M$ sur cinq ans) déjà en place pour favoriser la recharge, dont le programme Roulez vert.
  • La Stratégie vise à atteindre deux principales cibles, soit :
    • Qu’en 2030, le Québec dispose d’un total de 6 700 bornes de recharge rapide publiques et de 110 000 bornes de recharge publiques de niveau 2, lesquelles permettent de réduire considérablement le temps de recharge ;
    • Qu’en 2030, 35 % des places de stationnement dans les multilogements soient adaptées pour les véhicules électriques, ce qui représentera 600 000 places de stationnement additionnelles.

Liens connexes :

Deux nouveaux projets pilotes de tribunal spécialisé au Saguenay-Lac-Saint-Jean


 Publié le 7 septembre 2023
 

Le premier ministre, M. François Legault, le ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, ainsi que le député de Lac-Saint-Jean, M. Éric Girard, ont procédé aujourd’hui au lancement de deux nouveaux projets pilotes de tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale dans les districts judiciaires d’Alma et de Chicoutimi.

L’implantation du tribunal spécialisé se traduit par un ensemble de mesures visant à mieux répondre aux besoins et aux réalités des personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale, notamment :

  • un accompagnement centré sur les besoins de la personne victime tout au long de son parcours;
  • des formations sur les réalités relatives à la violence sexuelle et à la violence conjugale offertes à l’ensemble des acteurs et actrices susceptibles d’intervenir au sein du tribunal spécialisé;
  • l’aménagement d’espaces sécuritaires et sécurisants pour les personnes victimes dans les palais de justice pour éviter qu’elles ne croisent leur présumé agresseur;
  • l’accès à des dispositifs d’aide au témoignage, comme des paravents et des salles de télétémoignage.

Les personnes victimes pourront bénéficier du soutien et de l’accompagnement d’intervenantes sociojudiciaires de liaison, un poste spécialement créé pour le tribunal spécialisé, avant, pendant et même au-delà de leur processus judiciaire. Ces intervenantes spécialisées auront notamment comme mandat d’évaluer les risques auxquels la personne victime pourrait être confrontée et de la diriger vers les ressources spécialisées de la région qui pourront le mieux répondre à ses besoins. De plus, l’ajout de ressources au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) fera en sorte qu’un même procureur accompagne la personne victime tout au long de son parcours, de façon à réduire le nombre de fois où celle-ci aura à répéter son histoire. Celui-ci pourra la guider à travers les différentes étapes du processus judiciaire, afin qu’elle se sente en confiance et en sécurité.

Rappelons que les projets pilotes permettront de définir les meilleures pratiques et d’évaluer les retombées du modèle de tribunal spécialisé dans différents contextes avant de le déployer partout au Québec, d’ici novembre 2026, comme le prévoit la Loi visant la création d’un tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale.

Soulignons par ailleurs que la mise en place du tribunal spécialisé ne change pas le droit applicable. Les droits des personnes accusées, dont la présomption d’innocence, demeurent.

« Après les trop nombreuses histoires de violence conjugale et les dénonciations de violence sexuelle des dernières années, on a vu que le système judiciaire n’était pas adapté aux réalités propres aux victimes de violence sexuelle et conjugale. Trop souvent, les victimes ont refusé de dénoncer parce que c’était un vrai parcours du combattant. On avait besoin d’un changement de culture dans le système de justice, pour que la voix des victimes soit entendue. C’est pour ça qu’on a créé un modèle unique au monde de tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale. C’est une avancée exceptionnelle pour les droits des femmes, dont on doit être fiers! Je veux que les victimes aient tout le soutien et la sécurité nécessaires pour qu’elles n’hésitent plus à dénoncer, et pour que justice soit faite. C’est vers ça qu’on travaille avec le lancement du tribunal spécialisé. »

François Legault, premier ministre

« Au cours des dernières années, la voix des personnes victimes s’est élevée et a dénoncé les lacunes de notre système de justice. Aujourd’hui, leur voix trouve écho à travers le tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et conjugale. Aucune personne victime ne devrait vivre le processus judiciaire comme un parcours du combattant. Elles doivent pouvoir se sentir soutenues, en sécurité et en confiance tout au long de leurs démarches et c’est ce que nous visons avec le tribunal spécialisé. Un changement de culture majeur est en cours dans le système de justice et le travail se poursuit. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

« Le déploiement du projet pilote de tribunal spécialisé constitue une grande avancée pour les personnes victimes dans notre région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Je tiens à remercier toutes les personnes et tous les organismes qui sont impliqués et engagés pour faire de ce projet une réussite. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales, ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et députée de Chicoutimi

« L’implantation des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle et conjugale constitue un important projet de société. Ça me rassure de savoir que les citoyennes et les citoyens de Lac-Saint-Jean qui sont victimes auront accès à des services qui prennent en compte leur réalité. »

Éric Girard, député de Lac-Saint-Jean

Faits saillants

  • La création d’un tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale constitue une mesure phare du rapport Rebâtir la confiance, déposé en décembre 2020 par le Comité d’experts sur l’accompagnement des personnes victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale.
  • La Loi visant la création d’un tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 26 novembre 2021.
  • Les 10 premiers districts dans lesquels sont déployés les projets pilotes de tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale sont : Québec (palais de justice de Québec), Beauharnois (palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield), Bedford (palais de justice de Granby), Drummond (palais de justice de Drummondville), Saint-Maurice (palais de justice de La Tuque), Laval (palais de justice de Laval), Saint-François (palais de justice de Sherbrooke), Mégantic (palais de justice de Lac-Mégantic), Mingan (palais de justice de Sept-Îles) et Montmagny (palais de justice de Montmagny).
  • Le 23 mai dernier, une troisième série de districts a été annoncée : Alma (palais de justice d’Alma), Chicoutimi (palais de justice de Chicoutimi), Kamouraska (palais de justice de Rivière-du-Loup), Rimouski (palais de justice de Rimouski et points de service de Matane, d’Amqui et de Mont-Joli), Gaspé (palais de justice de Percé et point de service de Sainte-Anne-des-Monts), Bonaventure (palais de justice de New Carlisle et point de service de Carleton-sur-Mer) et Saint-Maurice (palais de justice de Shawinigan).

Liens connexes

Lancement de la campagne « La sécurité routière, j’embarque! »


 Publié le 7 septembre 2023
 

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, a lancé aujourd’hui la grande campagne de sensibilisation La sécurité routière, j’embarque et a dévoilé la porte-parole de la campagne, Mme Katherine Levac, qui sera la voix de la sécurité routière pour la prochaine année.

Cette campagne de masse s’inscrit dans le Plan d’action en sécurité routière 2023-2028 rendu public le 22 août dernier et sera mise en œuvre par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Le lancement de la campagne a été effectué aux abords d’une école primaire de Québec. Pour l’occasion, 30 enfants ont été invités à peindre une fresque sur la chaussée de la zone scolaire de l’école Fernand-Seguin afin de rappeler aux conducteurs qu’une zone scolaire est un milieu de vie où la limite de vitesse de 30 km/h doit être respectée.

En marge de cette activité, des messages de sensibilisation seront diffusés sur diverses plateformes numériques pour sensibiliser les conductrices et conducteurs au respect des limites de vitesse dans toutes les zones scolaires, alors que la rentrée bat son plein partout au Québec.

« Il est temps que nous prenions conscience du fait que la sécurité routière, c’est l’affaire de tous! Cette campagne marque le début d’une nouvelle ère en matière de sécurité sur notre réseau routier, où chaque geste compte pour sauver des vies. Je suis convaincue que Mme Levac, en tant que porte-parole de la campagne, saura mobiliser et sensibiliser les Québécois à adopter des comportements responsables sur nos routes. »

Mme Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Avec ma personnalité et ma réalité, sans bien sûr être moralisatrice, j’espère pouvoir contribuer à ma façon à sensibiliser les automobilistes, les piétons et les cyclistes à la sécurité routière. Je crois que l’humour peut être un outil puissant pour transmettre des messages importants tout en créant un effet positif. »

Mme Katherine Levac, humoriste et porte-parole de la campagne La sécurité routière, j’embarque

« Nous sommes fiers de piloter cette campagne qui vient compléter nos efforts annuels de sensibilisation. La sécurité routière est au cœur de notre mission et notre objectif est clair : contribuer activement à l’amélioration du bilan routier. En unissant nos forces avec Mme Levac, nous croyons fermement que nous pouvons amener la population à se mobiliser pour rendre les routes du Québec encore plus sécuritaires. »

M. Éric Ducharme, président-directeur général de la Société de l’assurance automobile du Québec

Faits saillants :

  • La campagne La sécurité routière, j’embarque constitue la mesure 23 du Plan d’action en sécurité routière 2023-2028 : « Déployer une grande campagne de sécurité routière ».
  • La campagne portera sur les thèmes suivants : la sécurité dans les zones scolaires, la sécurité des piétons et des cyclistes, la sécurité sur les chantiers routiers et la responsabilisation de tous les usagers.
  • La SAAQ est responsable de la mise en œuvre de la campagne, qui est complémentaire aux campagnes de sensibilisation annuelles qui portent sur les six thèmes prioritaires de sa Stratégie de prévention en sécurité routière 2021-2025 : la distraction, la vitesse, les facultés affaiblies, la fatigue, le partage de la route et les comportements imprudents.
  • Les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière sont un élément essentiel à l’amélioration du bilan routier puisqu’elles permettent d’attirer l’attention et d’atteindre un large public dans le but de susciter une prise de conscience collective et d’inciter les individus à changer leur comportement. Elles participent à la diminution du nombre de décès et d’accidents sur nos routes.
  • Plusieurs actions de communication seront diffusées sur différentes plateformes médiatiques (radio, télévision, imprimé, numérique, etc.) pour sensibiliser la population sur les comportements sécuritaires à adopter sur la route et pour créer un mouvement d’adhésion à la cause de la sécurité routière.
  • Ces actions seront soutenues par de nombreux partenaires, dont les services policiers, mais également par plusieurs associations, organismes et regroupements qui œuvrent pour la sécurité routière.

En zone scolaire

  • Les accidents survenus de 2018 à 2022 en milieu scolaire (dans l’environnement immédiat d’un établissement d’enseignement) ont causé 3 morts, 38 blessés graves et 1 334 blessés légers, et ce, uniquement au cours de la période scolaire. 
    Ainsi, le nombre annuel de victimes était d’environ 300, sauf pour l’année 2020 où on en a dénombré 205.
  • La vitesse excessive est l’un des principaux problèmes observés dans les zones scolaires. Selon un sondage de CAA effectué en 2019, 70 % des Canadiens ont remarqué des excès de vitesse dans les zones scolaires. Les personnes qui se trouvent souvent dans les zones scolaires et qui remarquent ces excès de vitesse peuvent ne pas se sentir en sécurité.

Liens connexes :
Plan d’action en sécurité routière 2023-2028 
Page de campagne La sécurité routière, j’embarque 
Vitesse au volant 

Sources :

saaq.gouv.qc.ca 
Adresse exclusive pour les médias :
saaq.gouv.qc.ca/salle-de-presse/