Révision de la réglementation sur les appareils d’amusement


 Publié le 29 août 2019
 

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, annonce aujourd’hui la mise à jour de la réglementation concernant les appareils d’amusement. Celle-ci a été adoptée en 1981 et n’a pas été modifiée depuis 1992.

Les mesures proposées auront pour effet de simplifier plusieurs aspects administratifs. Ainsi, diverses catégories d’appareils d’amusement n’auront plus besoin d’être immatriculés, ce qui représente 81 % des appareils. Pour les entreprises du domaine de l’amusement, des économies de 1,3 M$ seront générées.

De plus, grâce aux modifications, il sera désormais possible d’implanter au Québec des centres de divertissement munis d’appareils qui permettront à l’utilisateur d’amasser des points qui pourront être échangés contre un prix. Cette mesure était attendue par les acteurs du milieu. Par ailleurs, la nouvelle réglementation proposera d’interdire toute récompense en argent, cartes-cadeaux, billets de loterie, tabac, alcool, cannabis ou ses produits dérivés.

« Votre gouvernement démontre une fois de plus sa volonté d’alléger le fardeau des entreprises d’ici afin qu’elles participent pleinement à la croissance économique du Québec. Fini la paperasse inutile! Le développement de centres de divertissement offrira à nos citoyens un endroit où se retrouver pour s’amuser, et ce, dans un environnement encadré et sécuritaire. », a déclaré Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Faits saillants :

  • Au 31 mars 2019, il y avait 11 129 appareils d’amusement immatriculés à l’aide d’une vignette.
  • Les appareils de loterie vidéo, qui permettent de jouer à des jeux de hasard, ne sont pas visés par ces nouvelles mesures.
  • Les licences et les vignettes pourront désormais être délivrées pour des périodes de moins d’un an.
  • Les allées de quilles, les tables de billard, les manèges et les jeux gonflables seront exclus de l’application de la réglementation.

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur nos activités, suivez-nous dans les médias sociaux ou le site Web du ministère de la Sécurité publique ou celui de la Régie des alcools, des courses et des jeux.

https://www.facebook.com/securitepublique/

Déploiement historique des services d’immigration au Québec


 Publié le 28 août 2019
 

Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI), M. Simon Jolin-Barrette, accompagné du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Mauricie, M. Jean Boulet, a annoncé un déploiement historique du ministère de l’Immigration dans toutes les régions du Québec ainsi qu’une bonification des services offerts aux entreprises. Ces nouvelles mesures représentent un investissement majeur de 8,3 M$ du MIDI.

Les nouveaux employés du MIDI s’installeront dans les bureaux de Services Québec et les centres locaux d’emploi. Leur travail s’exercera en complémentarité avec celui des employés du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Déploiement sans précédent du MIDI dans les régions

Déploiement institutionnel

Le Ministère ouvrira 40 nouveaux points de services du MIDI partout au Québec pour un grand total de 61. Ces antennes s’intégreront aux bureaux existants de Services Québec et seront réparties dans les Directions régionales du MIDI. Le Ministère ajoute également deux nouvelles Directions régionales pour un total de six. Avec ce réseau bonifié, le Ministère sera présent dans plus de 50 villes, dans l’ensemble des régions administratives du Québec, afin de répondre aux besoins des entreprises et des régions.

Déploiement de ressources humaines

Afin d’assurer une présence suffisante en région et de mieux servir les différents partenaires, le Ministère ajoute 111 employés sur le territoire. Au total, ce sont 162 employés du MIDI qui offriront des services dans toutes les régions du Québec. Le déploiement du réseau offrira aux entrepreneurs un accès facile et rapide à un employé du Ministère.

Bonification des services aux entreprises en immigration

Pour assurer les nouveaux services aux entreprises, le Ministère crée le nouveau poste de conseiller en immigration régionale. Ces conseillers offriront des services personnalisés et de proximité aux entreprises. Leur nouveau mandat consistera notamment à :

  • informer les entreprises et les accompagner dans les différents programmes existants d’immigration permanente ou temporaire et les aides financières disponibles ;
  • traiter les demandes des entreprises directement en région ;
  • guider les employeurs qui souhaitent utiliser le « Portail employeurs » disponible sur la plateforme Arrima ;
  • soutenir les agents d’aide à l’intégration pour accompagner les personnes immigrantes.
  • Ces services s’ajoutent à l’offre gouvernementale existante, notamment à celle du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) et du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), qui travaillent ensemble pour répondre aux besoins des entreprises.

« Ce grand déploiement des effectifs du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion ainsi que cette bonification de services aux entreprises sont la suite logique des réformes que nous avons mises en place dans les derniers mois. En s’assurant d’être davantage présent dans toutes les régions du Québec et en devenant une référence régionale forte, le Ministère réaffirme son leadership en matière de sélection, de francisation et d’intégration. Nous allons travailler en complémentarité avec le MTESS pour mieux soutenir les entreprises et le dynamisme économique dans toutes les régions du Québec. », a déclaré Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion.

« J’ai annoncé plusieurs mesures pour répondre aux besoins de main-d’œuvre et l’immigration est une des pistes de solutions. L’arrivée de ces nouveaux conseillers en immigration régionale s’inscrit donc en complémentarité avec les services déjà offerts par les conseillers aux entreprises de mon Ministère, présents dans les bureaux de Services Québec et les centres locaux d’emploi. Avec cette annonce, on vient faciliter l’accès aux services gouvernementaux, en plus de contribuer à l’accueil et à l’intégration des personnes immigrantes. La rareté de la main-d’œuvre est un enjeu de société et il faut travailler tous ensemble pour trouver des solutions adaptées aux réalités de toutes les régions. », a indiqué Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

ANNEXE 1

Tableau comparatif

DÉPLOIEMENT RÉGIONAL DU MIDI

 

AVANT

APRÈS

Déploiement
institutionnel

Directions
régionales

4 directions régionales

6 directions régionales (ajout de 2 nouvelles)

Antennes
régionales
(points de
service)

21 antennes régionales

61 antennes régionales (ajout de 40 nouvelles)

Déploiement des
ressources
humaines

Nombre
d’employés
du MIDI en
région

51 employés

162 employés (ajout de 111 nouveaux)

Services aux
entreprises

Mandat

37 conseillers en partenariat :

– lien avec les partenaires et les organismes communautaires;

– aide aux collectivités.

55 conseillers en immigration régionale* (ajout de 18 nouveaux) :

– informer les entreprises sur les différents programmes existants d’immigration permanente ou temporaire ainsi que sur les aides financières disponibles;

– guider et accompagner les entreprises à travers les programmes du gouvernement du Québec correspondant à leurs besoins;

– traiter les demandes des entreprises directement en région;

– accompagner les employeurs qui souhaitent utiliser le « Portail employeurs » disponible sur la plateforme Arrima;

– lien avec les partenaires et les organismes communautaires**;

– aide aux collectivités**.

*Afin d’assurer les nouveaux services aux entreprises, le MIDI crée le poste de conseiller en immigration régionale.

**Optimisation des fonctions antérieures

Pérennité des universités en région


 Publié le 28 août 2019
 

Afin de consolider leur rôle de pôle de développement économique, social et culturel, les universités situées en région pourront compter, de manière récurrente, sur une somme additionnelle de 15 millions de dollars par année. Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Rappelons que le précédent gouvernement libéral avait supprimé l’enveloppe destinée à soutenir le rôle de moteur des universités en région. Dès sa prise de fonction, le ministre avait octroyé une aide d’urgence afin de compenser les établissements touchés pour la fin de l’année universitaire en cours. L’annonce d’aujourd’hui viendra donc pérenniser ce financement pour les prochaines années.

Cette enveloppe budgétaire sera répartie de la façon suivante :

  • Abitibi-Témiscamingue – Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue : 3,3 M$
  • Saguenay-Lac-Saint-Jean – Université du Québec à Chicoutimi : 3,3 M$
  • Outaouais – Université du Québec en Outaouais : 1,5 M$
  • Bas-Saint-Laurent – Université du Québec à Rimouski : 3,3 M$
  • Mauricie – Université du Québec à Trois-Rivières : 1,5 M$
  • Estrie – Université de Sherbrooke et Université de Bishop’s : 1 M$ chacune.

Parmi les nouveautés du dernier budget visant l’ensemble des universités, notons également :

  • un ajout de 1,8 million de dollars alloué aux universités francophones pour accroître leur capacité d’attraction et de rétention des étudiants étrangers;
  • l’attribution de 20 millions de dollars pour la réalisation de mandats stratégiques : soutien aux parcours de formation en sciences de l’éducation, élaboration de projets inédits en sciences de l’éducation et soutien aux initiatives avec les entreprises privées.

« Au Québec, dans nos régions, les universités sont au cœur de nos communautés. Leur financement et leur soutien sont fondamentaux. Dès notre arrivée, nous avons rétabli l’enveloppe pour soutenir les établissements universitaires dans leur rôle régional, annulée par le précédent gouvernement libéral. Je suis fier aujourd’hui d’annoncer qu’elle sera de retour année après année, au plus grand bénéfice de nos jeunes talents en région. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants

Les règles budgétaires des universités déterminent le niveau des ressources financières accordées par le gouvernement pour assurer la qualité des services aux étudiants et définissent les moyens retenus pour y arriver. Trois mesures budgétaires ont été mises en place pour l’année universitaire 2019-2020.

Renforcement de la mission des universités en région

  • Aide financière de 15 M$ pour soutenir les universités dans leur mandat de développement régional. Plus particulièrement, elle répond aux priorités suivantes :
  • accroître l’attraction et la rétention d’étudiants canadiens et étrangers dans les établissements universitaires et les régions;
  • soutenir la capacité des entreprises et des autres organismes employeurs à trouver sur place un bassin de main-d’œuvre qualifiée et diversifiée;
  • soutenir les entreprises et les organismes de la région par du mentorat ou de l’accompagnement;
  • aider les entreprises et les autres organismes employeurs de la région à relever les défis de main-d’œuvre et d’adaptation aux changements technologiques pour créer des emplois à plus grande valeur ajoutée;
  • collaborer au développement de créneaux de recherche particuliers et de zones d’innovation au service des entreprises.

Attraction et rétention d’étudiants étrangers

  • Soutien additionnel de 1,8 million de dollars aux universités francophones pour accroître leur capacité d’attraction et de rétention d’étudiants étrangers :
  • 90 000 $ à chaque université francophone pour permettre de développer les activités de promotion, de recrutement et d’accueil d’étudiants étrangers;
  • 450 000 $ au siège social de l’Université du Québec pour mieux structurer l’offre des universités francophones en matière d’internationalisation.

Mandats stratégiques

  • 20 millions de dollars pour favoriser la réussite à tous les ordres en améliorant l’offre de formation en matière d’enseignement et pour encourager la collaboration entre les universités et les entreprises.
  • Volet 1 : Soutien aux parcours de formation en sciences de l’éducation (7,8 M$)
  • Un montant de 600 000 $ est alloué à chaque établissement offrant des parcours de formation en sciences de l’éducation.
  • Volet 2 : Élaboration de projets inédits en sciences de l’éducation (4,2 M$)
  • Soutien financier de projets inédits retenus à la suite d’un appel de projets au sein des établissements universitaires offrant un parcours de formation en sciences de l’éducation.
  • Volet 3 : Soutien aux initiatives avec les entreprises privées (8 M$)
  • Soutien financier à chaque établissement pour des initiatives avec les entreprises privées.

Plan d’électrification et de changements climatiques- Tournée de consultation des régions


 Publié le 27 août 2019
 

Le coup d’envoi de la tournée de consultation des régions pour l’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques (PECC) a été donné par le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Deux-Montagnes, M. Benoit Charette, aujourd’hui, à Saint-Jérôme. Il y était accompagné de la ministre responsable des Affaires autochtones, ministre responsable de la région des Laurentides et députée de Mirabel, Mme Sylvie D’Amours.

Le ministre a discuté avec une vingtaine de dirigeants d’entreprises, de représentants d’organisations et d’élus des Laurentides, de Laval et de Lanaudière, qui se sont démarqués par leurs innovations vertes. Dans le cadre de cette demi-journée de travail, les participants ont pu faire part au ministre des idées et des projets qu’ils ont pour stimuler la croissance économique verte dans leurs régions, réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser l’adaptation aux changements climatiques.

La tournée se poursuit jusqu’au 15 octobre. Quatre ministres y participent, soit les ministres Benoit Charette, Pierre Fitzgibbon, Jonatan Julien et Marie-Eve Proulx, qui se partageront le territoire. Le gouvernement s’est adjoint deux partenaires clés, soit la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ). Leurs vocations complémentaires cadrent avec la volonté du gouvernement d’axer son plan sur deux piliers fondamentaux : la lutte contre les changements climatiques, qui comprend la réduction des émissions de GES et l’adaptation aux impacts des changements, ainsi que la prospérité économique.

Rappelons que cette tournée du Québec s’inscrit dans un vaste chantier de consultation et de recherche de solutions qui comprend aussi la création de cinq groupes de travail composés d’experts, de jeunes et de représentants de la société civile ainsi que d’importants travaux interministériels. Le PECC devrait être dévoilé au début de 2020.

Consultation publique en ligne
Question d’élargir encore le débat, tous les groupes ou personnes intéressés à contribuer à la réflexion entourant l’élaboration du PECC peuvent exprimer leurs idées et faire leurs suggestions en participant à la consultation publique en ligne qui vient de s’ouvrir sur la plateforme Web gouvernementale. Il est possible d’y transmettre un mémoire et d’y répondre à un questionnaire.

« Je suis ravi de la grande participation des acteurs de la région aujourd’hui. Elle a permis de faire émerger des idées nouvelles et constructives qui seront extrêmement utiles dans le cadre de l’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques. Je suis convaincu qu’à terme, cette tournée des régions aura contribué à déterminer les actions qui nous permettront d’atteindre nos objectifs de lutte contre les changements climatiques et d’appuyer nos entreprises dans leur recherche de compétitivité. », a déclaré Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

« Notre gouvernement est déterminé à soutenir la croissance économique verte en région. Cette tournée est l’occasion de rencontrer les acteurs pour connaître leur avis et pour nous assurer d’arrimer les actions du gouvernement avec leurs besoins réels tout en mettant en œuvre les meilleures mesures pour les aider et les accompagner dans leurs efforts de lutte contre les changements climatiques. Je suis fière que ce dialogue s’ouvre dans la région des Laurentides! », a mentionné Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides.

« Appuyer le développement des entreprises de l’ensemble des secteurs économiques et des régions fait partie de la mission de la FCCQ. Nous sommes heureux de contribuer à une série de rencontres ministérielles, dont la première a eu lieu aujourd’hui à St-Jérôme, qui nous permettra d’en apprendre énormément sur la capacité d’innovation des entreprises pour contribuer à relever l’important défi de la lutte contre les changements climatiques au cours des prochaines années. Les chambres de commerce sont également conscientes du rôle clé qu’elles peuvent jouer afin d’encourager leurs communautés d’affaires respectives à emboîter le pas en ce sens, saisissant l’opportunité d’en faire un vecteur de développement économique. C’est donc avec fierté que nous serons présents tout au long de ces rencontres pour échanger avec les nombreux acteurs régionaux sur cet important enjeu et contribuer au développement d’une économie plus forte et toujours plus verte pour le Québec. », a souligné Stéphane Forget, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec.

« La tournée des régions est le point de départ d’un travail déterminant pour lequel des acteurs clés du milieu environnemental et économique se rassemblent. Je me réjouis de voir tant de mobilisation autour de ce projet commun qu’est l’élaboration d’un Plan d’électrification et de changements climatiques, et suis fier que le RNCREQ soit partenaire de cette tournée qui devra amorcer un virage important dans la lutte contre les changements climatiques au Québec. », a indiqué Marc Bureau, président du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec.

Faits saillants :

La tournée en quelques chiffres :

  • 4 ministres : MM. Benoit Charette (Environnement et Lutte contre les changements climatiques) Pierre Fitzgibbon (Économie et Innovation), et Jonatan Julien (Énergie et Ressources naturelles) ainsi que Mme Marie-Eve Proulx (Ministre déléguée au Développement économique régional)
  • 2 partenaires-clés (FCCQ et RNCREQ)
  • 10 jours de tournée
  • 13 municipalités visitées
  • 17 régions administratives couvertes
  • Plus de 250 participants rencontrés
  • Carboneutralité : les GES liés aux déplacements des participants ainsi que des représentants et employés du gouvernement du Québec seront compensés.

Liens connexes :

Pour connaître les dates et les détails de la tournée : www.environnement.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/calendrier-tournee-PECC.PDF
Pour participer à la consultation publique en ligne :www.quebec.ca/gouv/participation-citoyenne/consultations-publiques/plan-electrification-changements-climatiques
Pour avoir une vue d’ensemble de la démarche d’élaboration du PECC : www.environnement.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/Demarche_PECC.PDF

Nouvel écosystème économique pour les PME à Bécancour


 Publié le 26 août 2019
 

Le gouvernement du Québec attribue une aide financière de 846 938 $ à la Corporation de promotion et de développement de Bécancour pour appuyer la construction et la gestion d’un incubateur industriel évolutif. La somme versée pour ce projet évalué à 3 387 750 $ provient du Fonds de diversification économique du Centre‑du‑Québec et de la Mauricie.

Le député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire du premier ministre (volets projet Saint-Laurent et zones d’innovation), M. Donald Martel, en a fait l’annonce au nom du ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon.

Le nouvel incubateur offrira à des entreprises en démarrage ou en début de croissance des aires de travail et des espaces communs, notamment des bureaux et une salle de conférence. Une banque d’heures de services spécialisés sera également proposée afin d’optimiser la phase de commercialisation ou de développement d’entreprises en démarrage. Le nouveau bâtiment, qui appartiendra à la Corporation de promotion et de développement de Bécancour, sera construit sur l’avenue Jean-Demers dans le Parc industriel et portuaire de Bécancour. Il bénéficiera ainsi d’une visibilité accrue reliée à sa proximité avec l’autoroute 30.

« Lors de la phase d’amorçage de projets d’entreprises en croissance, l’infrastructure d’accueil peut faire une réelle différence. C’est pourquoi le Fonds de diversification économique du Centre-du-Québec et de la Mauricie a un effet de levier financier important pour la ville de Bécancour. La construction d’un incubateur industriel dans une perspective évolutive permettra de générer un nouvel écosystème économique pour les PME. C’est assurément une valeur ajoutée pour la région. Cet investissement, qui donne suite à l’acquisition d’un terrain destiné à la création du parc industriel PME Jean-Demers, est le deuxième permettant à la ville de Bécancour de se distinguer comme un pôle d’accueil pour les PME. », a déclaré Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire du premier ministre (volets projet Saint-Laurent et zones d’innovation).

« L’entrepreneuriat est un puissant moteur de croissance et de création de richesses. Il permet de renforcer et de diversifier le tissu économique des régions en favorisant la création et le maintien d’emplois, une innovation accrue et l’émergence de nouveaux secteurs d’activités. Plus il y aura de nouvelles entreprises innovantes et performantes, plus il y aura de nouveaux emplois, et plus la croissance économique du Québec sera assurée. Le gouvernement est fier d’appuyer la Corporation de promotion et de développement de Bécancour dans la réalisation de cette initiative économique d’avenir. » , a souligné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

Faits saillants :

  • La Corporation de promotion et de développement de Bécancour est un organisme sans but lucratif créé par la Ville de Bécancour et qui a pour mission d’en faire la promotion industrielle et de développer son territoire.
  • Le Fonds de diversification économique du Centre-du-Québec et de la Mauricie est un programme qui soutient le démarrage et la croissance d’entreprises performantes et innovantes, en plus d’appuyer la mise en place de projets de développement de nouveaux produits ou procédés. Une priorité est accordée à la municipalité régionale de comté (MRC) de Bécancour ainsi qu’à la Ville de Trois-Rivières.

Lien connexe :

  • Pour recevoir en temps réel les communiqués de presse du ministère de l’Économie et de l’Innovation, inscrivez-vous au fil RSS approprié au www.economie.gouv.qc.ca/rss.

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Faciliter le recrutement et l’intégration en emploi des personnes immigrantes


 Publié le 26 août 2019
 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, lance un autre volet de sa Grande corvée 2.0 en annonçant des investissements de 54,8 millions de dollars jusqu’en 2021 pour faciliter le recrutement et l’intégration en emploi des personnes immigrantes.

Le ministre annonce une enveloppe de 20,9 millions de dollars pour financer quatre nouvelles mesures destinées aux entreprises souhaitant recruter des travailleurs étrangers temporaires :

  • Mesure d’aide financière pour la participation à une mission de recrutement avec le remboursement d’environ 50 % des frais encourus, jusqu’à concurrence de 5 000 $ par entreprise par mission.
  • Mesure d’aide financière pour le recrutement international hors mission, soit le remboursement d’environ 50 % des frais de transport, d’hébergement et de repas à l’étranger, jusqu’à concurrence de 5 000 $.
  • Mesure d’aide financière pour le déménagement des travailleurs recrutés, jusqu’à concurrence de 1 000 $ par travailleur immigrant.
  • Admissibilité des travailleurs étrangers temporaires et de leurs conjoints à l’ensemble de l’offre des services publics d’emploi.
  • Grâce à ces mesures, le ministre estime pouvoir accompagner dans les deux prochaines années près de 2 000 entreprises dans leurs démarches de recrutement à l’international.

Améliorer l’intégration

Pour faciliter l’intégration en emploi des travailleurs immigrants, le ministre confirme également un investissement de 33,9 M$. Ce montant servira à bonifier le Programme d’aide à l’intégration des immigrants et des minorités visibles (PRIIME) ainsi que le Programme d’intégration en emploi de personnes formées à l’étranger référées par un ordre professionnel (IPOP).

La bonification de ces programmes fait notamment passer de 50 % à 70 % du salaire brut la subvention salariale accordée à l’employeur qui embauche une personne immigrante ou un membre d’une minorité visible.

« Pour répondre au phénomène de la rareté de la main-d’œuvre, le recrutement de travailleurs étrangers temporaires est une option vers laquelle de plus en plus d’entreprises se tournent. Je suis en action pour soutenir les entreprises ainsi que pour accompagner les nouveaux arrivants afin que leur intégration au marché du travail soit positive et durable. Votre gouvernement souhaite l’inclusion du plus grand nombre de travailleurs afin que tous aient l’occasion de déployer leurs talents. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Faits saillants :

  • En 2018, le taux de chômage chez les immigrants arrivés au Québec depuis moins de cinq ans était d’environ 11 %, soit plus du double de celui des personnes nées au Québec.
  • Selon les données recueillies avec la Grande corvée, 42 % des employeurs ont envisagé, ou sont intéressés à le faire, de recruter du personnel à l’extérieur de leur territoire.
  • Le PRIIME a pour objectif de soutenir l’intégration durable dans un premier emploi des nouveaux arrivants et des personnes issues d’une minorité visible, dans leur domaine de compétence. La subvention salariale accordée à l’entreprise qui embauche ces personnes peut s’échelonner jusqu’à 52 semaines, en fonction des besoins d’intégration de l’individu et des exigences de l’emploi.
  • Le programme IPOP a pour objectif de soutenir les personnes formées à l’étranger pour une profession régie au Québec par un ordre professionnel en favorisant leur intégration dans un premier emploi dans cette profession. L’aide peut être accordée pendant une période allant jusqu’à 52 semaines si les difficultés d’intégration en emploi le justifient.
  • La Grande corvée 2.0 a été lancée en mai dernier afin de favoriser l’intégration et le maintien en emploi des personnes des groupes sous-représentés sur le marché du travail, dont les travailleurs expérimentés, les personnes handicapées et les personnes autochtones.
  • Dans le cadre de la Grande corvée 2.0, plusieurs annonces ont été faites, notamment :
  • Annonce de 892 millions de dollars sur cinq ans pour favoriser le retour et le maintien en emploi des travailleurs expérimentés en bonifiant le crédit d’impôt pour la prolongation de carrière.
  • Annonce de 238,5 millions de dollars sur cinq ans dans le cadre de la Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées 2019-2024.
  • Annonce de 13 millions de dollars jusqu’en 2023 afin d’aider les membres des Premières Nations et les Inuits à intégrer le marché du travail par l’intermédiaire des Alliances pour la solidarité et du Programme d’aide à l’intégration en emploi des membres des Premières Nations et des Inuits.

Bonification du soutien aux organismes communautaires des régions de Montréal et de Laval


 Publié le 22 août 2019
 

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a annoncé aujourd’hui une hausse historique du financement accordé aux organismes communautaires en santé et services sociaux des régions de Montréal et de Laval. Pour l’occasion, la ministre était accompagnée de la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau.

Ainsi, dès 2019-2020, le milieu communautaire de la région de Montréal bénéficiera d’une aide financière récurrente supplémentaire de plus de 6 M$, qui vient s’ajouter au montant de 150 M$ déjà alloué dans le cadre du Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC). Pour la région de Laval, c’est une aide financière récurrente supplémentaire de plus de 0,8 M$ qui vient s’ajouter au montant de plus de 21,4 M$ déjà octroyé.

S’appuyant sur les balises régionales et les besoins prioritaires des organismes communautaires, ce rehaussement permettra de répondre aux besoins prioritaires identifiés en augmentant la capacité des organismes à faire face notamment aux demandes croissantes ou aux défis particuliers.

« Le soutien aux personnes vulnérables de la communauté est un enjeu qui me touche particulièrement. Notre gouvernement est résolu à en faire davantage pour mieux soutenir les organismes communautaires qui sont engagés auprès de ces personnes. Le rehaussement important du financement du Programme de soutien aux organismes communautaires, du jamais vu, le démontre. Merci aux équipes dont le travail n’est rien de moins qu’exceptionnel. », a déclaré Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Avec une telle hausse de leur financement, nos organismes communautaires se voient encore mieux soutenus dans leur mission de venir en aide aux personnes démunies. Je suis très fière que notre gouvernement contribue ainsi à consolider les actions de ces organismes, par un appui aussi concret et bien adapté aux besoins réels de la communauté montréalaise. », a souligné Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Faits saillants :

Rappelons que dans le cadre des mesures issues du budget 2019-2020, le gouvernement a annoncé un rehaussement significatif du PSOC qui vise à soutenir encore davantage la mission globale des organismes communautaires.

C’est donc un financement additionnel récurrent qui correspond, pour 2019-2020, à un ajout de 30 M$ à l’enveloppe globale du PSOC. Ce montant s’ajoute aux bonifications progressives s’échelonnant sur cinq ans annoncées en 2017-2018 qui représentent 5 M$ pour 2019‑2020. Le rehaussement total pour l’année en cours est donc de 35 M$. À ce montant s’ajoute une indexation annuelle de 1,8 % de l’enveloppe globale 2018-2019 du PSOC.

Cet ajout historique de ressources financières est une reconnaissance de l’importance qu’accorde le gouvernement à la contribution des organismes communautaires en santé et services sociaux pour l’amélioration de la santé et du bien-être des personnes qui ont des besoins.

Enfin, soulignons que le PSOC respecte l’autonomie des organismes communautaires de définir leurs orientations, leurs politiques et leurs approches. Le financement offert par le programme vient contribuer à la consolidation des actions de ces organismes, de manière complémentaire au soutien déjà fourni par la communauté.

135 M$ pour aider à l’intégration de la jeunesse québécoise au marché du travail


 Publié le 22 août 2019
 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce la conclusion de l’entente avec le gouvernement fédéral concernant le volet régional du programme Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ), qui représente environ 135 millions de dollars d’ici 2025.

Répondant à une demande portée depuis plus de 20 ans par le gouvernement du Québec, les fonds fédéraux seront intégrés à la structure de prestation de services du Québec. De cette manière, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale pourra affecter les sommes du fédéral destinées aux jeunes à son offre de services publics d’emploi et, ainsi, améliorer la cohérence de l’ensemble des interventions destinées aux jeunes.

Ces fonds seront d’ailleurs répartis aux quatre coins du Québec et leur utilisation correspondra aux besoins et aux priorités établies par les acteurs locaux et régionaux. Les jeunes Québécois de 15 à 30 ans, en particulier ceux éloignés du marché du travail, bénéficieront d’une offre de services consolidée et représentative de leur réalité régionale. L’objectif est de les aider à développer leurs compétences et à acquérir de l’expérience pouvant leur permettre de mieux intégrer le marché du travail.

Les types d’interventions auprès des jeunes couvertes par l’entente sont la formation de base, le développement et le perfectionnement des compétences pour intégrer un emploi ou se maintenir en emploi, les services de pré-employabilité, les subventions salariales, l’aide aux entreprises qui embauchent des jeunes et les stages pour les jeunes pour qui une première expérience de travail est nécessaire, dont ceux éloignés du marché du travail ou les nouveaux diplômés.

Cet accord de financement vient s’ajouter aux 5,4 milliards de dollars annoncés le 20 juin dernier dans le cadre des Ententes de transfert relatives au marché du travail. Cette nouvelle entente s’inscrit dans la foulée des négociations intensives entreprises par le ministre Boulet et son homologue fédérale, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et du Travail, Mme Patty Hajdu.

« Cette nouvelle entente permet au Québec de consolider son rôle comme responsable des mesures actives d’emploi sur son territoire et d’offrir le meilleur soutien possible aux citoyens et aux entreprises dans le contexte actuel du marché du travail. Je suis heureux aujourd’hui d’annoncer cette nouvelle entente qui représente plusieurs gains significatifs, dont certains sont liés à des revendications historiques du Québec auprès du gouvernement fédéral pour la clientèle jeunesse. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

« Cette nouvelle stratégie fournit des services d’emploi plus souples et de meilleures mesures de soutien à tous les jeunes Canadiens. L’entente avec le Québec que nous annonçons aujourd’hui nous permettra d’aider les jeunes Québécois à perfectionner leurs compétences et à acquérir l’expérience dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail et garantira que personne n’est laissé de côté. », a indiqué L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et député du Québec.

Faits saillants :

  • Cette entente répond à une revendication historique du Québec voulant que l’ensemble des investissements fédéraux en matière de formation de la main-d’œuvre soit transféré au Québec.
  • Avec les Ententes de transfert relatives au marché du travail, l’Entente en appui aux jeunes du Québec dans le cadre de la SECJ consolide la maîtrise d’œuvre du Québec dans le domaine des services publics d’emploi.
  • L’Entente en appui aux jeunes du Québec dans le cadre de la SECJ prévoit, dès le 1er avril 2020, la prise en charge par le Québec de sa juste part du volet régional de la SECJ.
  • Le conseil des ministres a adopté le décret d’exclusion concernant la signature d’accords de contribution de la Stratégie emploi et compétences jeunesse le 21 août 2019. Les organismes désirant conclure un tel accord avec le gouvernement fédéral peuvent donc le faire dès maintenant.
  • L’intégration des investissements fédéraux à l’offre de services publics d’emploi du Québec permettra de rejoindre jusqu’à 20 000 jeunes sur cinq ans.
  • Au cours des prochains mois, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale compte s’appuyer sur son réseau partenarial et sur l’expertise de ses services publics d’emploi dans toutes les régions pour investir les nouvelles sommes de façon optimale et efficace.

L’aide alimentaire garantie pour tous les élèves vulnérables


 Publié le 22 août 2019
 

Dans le but de permettre à tous les élèves ayant bénéficié d’une aide alimentaire lors de la dernière année scolaire de profiter à nouveau de cette mesure pour l’année scolaire 2019-2020, une somme supplémentaire de 1 274 563 $ est accordée à 81 écoles secondaires et à 53 écoles primaires du Québec. Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Cette somme vise à assurer une transition harmonieuse à la suite de l’actualisation des indices de défavorisation avec les données du recensement canadien de 2016. Cette bonification financière exceptionnelle donnera également au gouvernement du Québec la flexibilité nécessaire pour étudier la possibilité de revoir le mode d’attribution du financement destiné à l’aide alimentaire accordé au réseau scolaire public.

« Ce n’est pas un secret pour personne : un élève qui déjeune le matin est un élève qui a de meilleures chances de réussir. L’aide alimentaire offerte dans les écoles est essentielle au bien‑être et à la réussite des élèves, particulièrement des plus vulnérables. Déjà, nous avions permis à des centaines d’élèves supplémentaires de bénéficier de cette aide. Au-delà de cette avancée, notre gouvernement s’était aussi engagé à ce que tous les milieux qui bénéficiaient d’une aide alimentaire lors de la dernière année scolaire puissent en profiter à nouveau cette année. À l’aube de la rentrée scolaire, je suis heureux de concrétiser cet engagement important pris envers les enfants du Québec. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants :

L’aide financière accordée s’inscrit dans l’actualisation des indices de milieu socio-économique (IMSE) et du seuil de faible revenu (ISFR), basée sur le recensement canadien de 2016. Rappelons qu’à la suite de cette mise à jour, la première en dix ans, un écart important a été observé entre les données, ce qui a entraîné des variations dans le calcul des allocations budgétaires accordées aux commissions scolaires et destinées aux milieux défavorisés, dont l’aide alimentaire.

La répartition des allocations supplémentaires parmi certaines commissions scolaires du Québec dans le but de compenser les diminutions d’allocations pour les mesures d’aide alimentaire est la suivante :

Code

Nom de la commission scolaire

Allocation ($)

711000

CS des Monts-et-Marées

4 483

712000

CS des Phares

796

713000

CS du Fleuve-et-des-Lacs

15 797

732000

CS de la Capitale

40 128

741000

CS du Chemin-du-Roy

9 865

742000

CS de l’Énergie

22 880

761000

CS de la Pointe-de-l’Île

132 384

762000

CS de Montréal

608 550

763000

CS Marguerite-Bourgeoys

192 311

773000

CS au Cœur-des-Vallées

306

783000

CS Harricana

2 244

785000

CS du Lac-Abitibi

1 718

801000

CS de la Baie-James

4 525

812000

CS des Chic-Chocs

9 361

831000

CS de Laval

45 043

842000

CS des Samares

17 421

854000

CS Pierre-Neveu

6 076

864000

CS Marie-Victorin

33 241

868000

CS de la Vallée-des-Tisserands

642

872000

CS des Bois-Francs

126

882000

CS Eastern Shores

964

887000

CS English-Montréal

102 033

888000

CS Lester-B.-Pearson

11 843

889000

CS New Frontiers

11 826

TOTAL

1 274 563

18 M$ dans le Programme de renforcement collectif des compétences de la main-d’œuvre


 Publié le 20 août 2019
 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce des investissements totaux de 18 millions de dollars dans le Programme de renforcement collectif des compétences de la main-d’œuvre pour l’année 2019-2020. Ces investissements permettront à des entreprises de développer les compétences de leur main-d’œuvre.

L’objectif du Programme est de favoriser une meilleure adéquation entre la formation du personnel des entreprises, les compétences et l’emploi. Il comporte 3 volets : formation continue en entreprise, intégration professionnelle et maintien en emploi des personnes sous-représentées sur le marché du travail et développement des compétences du futur liées à la transformation technologique des entreprises.

Il est destiné à des promoteurs collectifs, c’est-à-dire des organismes dont les actions touchent plusieurs entreprises et personnes en emploi. Ce programme est financé par le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre (FDRCMO), qui est sous la responsabilité de la Commission des partenaires du marché du travail.

Formation ‒ Intégration -Travail
Le ministre profite de son passage en Outaouais pour attirer l’attention sur le projet FIT (Formation ‒ Intégration – Travail), qui sera bientôt mis en œuvre dans la région. Orchestré par le Réseau des services spécialisés de main-d’œuvre (RSSMO), le projet FIT permet à des groupes sous-représentés sur le marché du travail de développer des compétences professionnelles.

Représentant un investissement de près de 900 000 $, ce projet de stages rémunérés en entreprise permettra de former 100 personnes dans différents secteurs d’activité, notamment le secteur manufacturier et les secteurs de la bureautique, du commerce de détail et des services et du transport et de la logistique, et ce, dans six régions du Québec, dont l’Outaouais.

Un 15e arrêt dans la tournée du Québec
Cette annonce a été faite à Gatineau, dans le cadre de la tournée du ministre. Rappelons que M. Boulet visite toutes les régions du Québec afin de rencontrer les partenaires du marché du travail. Il leur présente sa vision des actions à poser afin de soutenir les entreprises devant conjuguer leurs besoins avec la rareté de la main‑d’œuvre. Il a commencé sa tournée du Québec le 4 février dernier, à Trois-Rivières.

« Je me réjouis que nous soutenions, par le financement de projets de formation répondant aux besoins réels des entreprises, le développement des compétences des travailleuses et des travailleurs. Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, il est essentiel que nous fassions valoir la force de travail de toutes les personnes qui souhaitent accéder à un emploi. C’est ainsi que nous pouvons assurer le développement économique du Québec. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Faits saillants :

  • Les programmes de subvention du FDRCMO sont structurés de façon à privilégier une approche de soutien à la résolution de problèmes axée sur l’atteinte des résultats recherchés par les promoteurs des projets.
  • Le Réseau des services spécialisés de main-d’œuvre est une association à but non lucratif créée en 1999. La mission première de ses membres est le développement de l’employabilité visant l’intégration et la réintégration professionnelle et le maintien en emploi de personnes ayant des difficultés particulières liées à l’insertion socioprofessionnelle.
  • Les entreprises qui souhaitent obtenir de l’information peuvent en tout temps joindre un conseiller aux entreprises du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale au bureau de Services Québec ou au centre local d’emploi le plus près.