Lecture de radiographie : La CAQ dévoile des listes d’attente et des délais inacceptables dans les Laurentides


 Publié le 31 mai 2016
 

La région des Laurentides est durement frappée par une pénurie de radiologistes depuis près d’un an. Selon les dernières données obtenues par la Coalition Avenir Québec, rien n’indique que la solution est à portée de main. Au total, 10 500 patients attendent parfois plusieurs mois pour obtenir une lecture de radiographie, par exemple une sinusite, une pneumonie ou un cancer, a révélé le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis. Des milliers de radiographies non lues s’accumulent présentement sur les bureaux de médecins :

– Saint-Jérôme : 2 100 radiographies à lire, jusqu’à 2,3 mois d’attente
– Mont-Laurier : 4 500 radiographies à lire, jusqu’à 3 mois d’attente
– Lachute : 2 800 radiographies à lire, jusqu’à 5 mois d’attente

« Ces délais d’interprétation sont tout à fait inacceptables. Le ministre de la Santé a fixé des objectifs aux médecins de famille pour qu’ils voient plus de patients orphelins d’ici décembre 2017, mais peut-il faire de même avec ses collègues radiologistes pour éliminer les listes d’attente dans les Laurentides? Les chiffres sont frappants : ça peut prendre jusqu’à 154 jours à Lachute, 96 à Mont-Laurier et 71 à Saint-Jérôme. À Mont-Laurier, il manque 2 radiologistes depuis un an pour combler les besoins et selon les documents du CISSS des Laurentides obtenus par la CAQ, rien ne garantit que la situation soit réglée cet été », a déclaré François Paradis, prenant visiblement le ministre Barrette par surprise.

Les milliers de radiographies non lues ne sont qu’un problème parmi d’autres en matière de santé dans les Laurentides, a poursuivi le député de Lévis. Dans la région, 19 000 patients attendent toujours pour obtenir un examen d’imagerie médicale. Les délais sont alarmants : 69 % d’entre eux attendent plus de 3 mois pour une échographie cardiaque, 64 % pour une échographie mammaire et 38 % pour un examen de résonance magnétique. « Le ministre ne peut plus ignorer plus longtemps les faits. Pendant ce temps-là, il s’entête à ne pas respecter sa promesse électorale, prise en 2014, de rembourser les patients qui vont au privé pour obtenir un SCAN, un examen de résonance magnétique ou une échographie. Pourtant, il pourrait le faire dès maintenant! » a pressé François Paradis.

Stratégie aérospatiale : Aucun emploi créé depuis 10 ans


 Publié le 31 mai 2016
 

Le gouvernement libéral n’a pas créé un seul emploi en aérospatiale depuis la présentation de sa première stratégie en 2006, a dévoilé mardi François Legault à l’Assemblée nationale. Malgré ce constat, le premier ministre Philippe Couillard a refusé de chiffrer sa cible de création d’emplois au cours des deux prochaines années dans la foulée du dépôt d’un nouveau plan d’action.

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a rappelé qu’en 2006, au moment où le ministre libéral Raymond Bachand a présenté sa stratégie, le Québec comptait 40 000 emplois dans le secteur aérospatial. Dix ans plus tard, le portrait n’a pas bougé d’un pouce. « Pendant ce temps-là, le gouvernement multiplie les discours et la ministre de l’Économie présente un nouveau plan stratégique pour l’aérospatial jusqu’en 2026, sans aucun objectif de création d’emplois. Or savez-vous combien il s’est créé d’emplois dans le secteur aérospatial depuis 10 ans? Aucun en 10 ans. Zéro! L’économie, ce n’est pas théorique. Pour créer des emplois, il faut aller chercher des investissements des entreprises un par un. Au cours des 12 derniers mois, il s’est perdu 9 500 emplois! On est loin de la promesse libérale. La tendance est très mauvaise », a déclaré François Legault, lors de la période des questions.

Le député de L’Assomption a dénoncé la nonchalance de Philippe Couillard dès qu’il est question d’économie. Après deux années de mandat, il n’a aucune ambition pour la création de richesse. La stratégie aérospatiale présentée lundi, sans cible de création d’emplois, est un autre aveu d’échec, a regretté François Legault. « Le premier ministre peut bien faire de beaux discours en économie et imprimer du papier, les résultats ne sont pas plus là. Est-il un acteur ou un spectateur en économie? La réalité, c’est que depuis 10 ans, les libéraux tournent en rond », a conclu le chef caquiste.

Francisation des élèves allophones : Une décision gouvernementale irresponsable


 Publié le 31 mai 2016
 

La Coalition Avenir Québec dénonce haut et fort les coupes dans les services de francisation pour les élèves allophones.

Pour le critique en matière d’éducation, Jean-François Roberge, il s’agit d’une décision complètement irresponsable de la part du gouvernement Couillard.

Rappelons que Québec a réduit cette année le financement accordé pour la francisation dans le réseau scolaire. Pour la commission scolaire de Sainte-Hyacinthe par exemple, la réduction imposée est de 41%.

Pour Jean-François Roberge, la francisation est au cœur de l’intégration sociale et culturelle. « C’est déplorable. On touche à ce qui va permettre à des jeunes de prendre leur place le plus rapidement possible dans leur nouvelle société », explique-t-il au Journal de Montréal.

Le député de Chambly demande au gouvernement d’ajuster le financement de la francisation selon les besoins réels à chaque année, plutôt que de financer les commissions scolaires selon la moyenne des élèves allophones des dernières années.

Lait diafiltré : La CAQ soutient les revendications des producteurs de lait


 Publié le 30 mai 2016
 

La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, a manifesté son appui incontestable aux producteurs de lait québécois, réunis lundi matin devant l’Assemblée nationale afin de critiquer la lenteur du fédéral dans le dossier du lait diafiltré.

Selon Sylvie D’Amours, il est temps pour le gouvernement Trudeau d’annoncer ses intentions, en statuant clairement que le lait diafiltré ne doit pas être utilisé dans la composition des fromages québécois. La députée de Mirabel s’est d’ailleurs dite déçue de l’annonce des libéraux fédéraux, qui ont établi au début du mois un comité permanent afin de trouver une solution.

« Depuis plusieurs mois, je rencontre des dizaines de producteurs laitiers, de partout au Québec, qui me disent à quel point ils sont fâchés qu’on ne les écoute pas. Ce matin, je constate que la grogne ne s’est pas calmée. Je comprends parfaitement leur frustration, parce que pendant que le fédéral étudie le dossier, ils subissent de lourdes pertes financières liées à l’importation au Canada du lait diafiltré. Il est temps pour le gouvernement d’être ferme dans l’application de sa réglementation : le fromage du Québec ne doit plus être produit à partir du lait diafiltré américain. L’ajout d’ingrédients laitiers secondaires comme celui-là dans nos fromages n’a pas sa place. Nos transformateurs eux-mêmes exigent qu’on empêche l’accès à ces produits », a déclaré Sylvie D’Amours, tout en rappelant l’apport économique indéniable de la production laitière au Québec, soit plus de 450 millions de dollars annuellement dans les coffres de l’État.

La députée de Mirabel a également rappelé que la CAQ est parvenue en avril dernier à faire adopter à l’unanimité une motion pour que l’Assemblée nationale fasse pression auprès du gouvernement fédéral pour que l’Agence canadienne d’inspection des aliments considère le lait diafiltré comme un concentré de protéine dans la composition des fromages, mettant ainsi un terme au flou dans sa définition.

Projet de loi contre Uber : La CAQ appelle les députés libéraux à la dissidence


 Publié le 27 mai 2016
 

Alors qu’un caucus d’urgence a été convoqué lundi par le PLQ dans un contexte de discorde importante entre les députés libéraux et le bureau du premier ministre Couillard, la Coalition Avenir Québec a appelé les élus du PLQ à la dissidence sur le projet de loi 100 visant à expulser l’entreprise Uber du Québec.

En marge d’une interpellation vendredi à l’Assemblée nationale, le leader de la CAQ, François Bonnardel, a dit déceler une certaine grogne au sein du caucus libéral depuis quelques semaines. Pour lui, le bureau du premier ministre ne laisse pas aux députés libéraux la liberté d’exercer leur travail parlementaire d’une façon qui leur permettrait de représenter les intérêts de leurs citoyens et même les positions prises par le Parti libéral du Québec lui-même.

« Quelque chose comme un mouvement de fronde est en train de se dessiner dans les rangs libéraux. Philippe Couillard ne pourra pas encore très longtemps cacher cette grogne. Il est isolé dans un coin, forcé de tenir une réunion d’urgence pour sauver les meubles et assurer que ses députés respecteront la ligne de parti. Je pense que c’est le moment pour les dissidents de se lever et d’accomplir leur travail parlementaire librement, comme on a commencé à le voir lors de l’audition de Dominique Savoie et de l’étude du projet de loi 97. La vision archaïque de ce gouvernement face à tout progrès technologique doit être dénoncée et j’en appelle au bon sens et au courage des députés libéraux », a déclaré le député de Granby.

Le porte-parole de la CAQ en matière de transports, Claude Surprenant, a rappelé que le projet de loi 100 est explicitement rédigé pour casser le modèle Uber. Le gouvernement Couillard ne fait pas seulement fi de l’économie de partage, il va à contre-courant des attentes du milieu économique et des membres de sa propre formation politique. « Lundi, tous les députés libéraux seront face à face à leur chef. C’est le moment de déballer tout ce qu’ils ont sur le cœur. Certains sont vexés, frustrés et il n’y a pas meilleur remède que l’honnêteté. Face à la dissidence, Philippe Couillard n’aura pas le choix que de procéder à un autre recul et d’encadrer Uber pour mieux le permettre », a soutenu le député de Groulx.

Par ailleurs, la CAQ a demandé que le rapport interministériel sur le dossier Uber soit rendu public et étudié par les 70 députés libéraux lors de leur caucus spécial de lundi.

La Journée nationale des patriotes, un devoir de mémoire


 Publié le 26 mai 2016
 

Lundi dernier, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, était de passage à Saint-Denis-sur-Richelieu en compagnie du député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, afin de souligner la Journée nationale des patriotes et pour visiter la Maison nationale des Patriotes.

Pour Simon Jolin-Barrette, cette journée est l’occasion pour tous les Québécois de rendre hommage aux patriotes de 1837-1838 et de reconnaître l’importance de leur contribution à l’histoire du Québec. « La rébellion des patriotes représente sans aucun doute un tournant important de notre histoire et j’estime que nous avons un devoir de mémoire envers ces individus qui ont défendu, avec courage et détermination, les intérêts de la nation québécoise. Si le Québec est ce qu’il est aujourd’hui, c’est en grande partie grâce aux patriotes et nous devons continuer de défendre les valeurs québécoises et notre identité collective  ».

Le député de Borduas reconnaît par ailleurs le travail, ainsi que l’implication de plusieurs individus et organismes de la circonscription afin de faire connaître l’histoire des patriotes aux visiteurs et aux résidents de la région. « Chaque année, de nombreuses activités sont organisées dans la Vallée-du-Richelieu afin de commémorer les événements historiques qui se sont déroulés dans la région et pour rendre hommage aux personnages importants qui y ont vécu. Je suis très fier du travail qui est réalisé à cet effet ».

Nouvelle taxe imposée aux automobilistes du 450 : « Encore une fois, le gouvernement libéral a choisi la solution facile » – Simon Jolin-Barrette


 Publié le 26 mai 2016
 

Le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette et la Coalition Avenir Québec déplorent l’imposition d’une nouvelle taxe libérale aux automobilistes de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour financer le transport en commun.

En vertu de l’article 51 du projet de loi 76, visant une réforme de la gouvernance du transport en commun dans la grande région métropolitaine de Montréal, le gouvernement Couillard a choisi la ligne dure en infligeant des frais supplémentaires de 45 $ sur l’immatriculation contre leur gré. Les conducteurs des municipalités de Beloeil, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Mathieu-de-Beloeil seront notamment touchés par cette nouvelle contribution destinée au financement du transport en commun. Ce montant s’ajoute ainsi aux 30 $ déjà exigés sur l’immatriculation et représente une augmentation de 150 % de la facture actuelle des résidents des banlieues de Montréal.

« À plusieurs reprises, nous avons appelé les libéraux à retirer cette nouvelle taxe du projet de loi 76, mais encore une fois, le gouvernement libéral a choisi la solution facile en pigeant directement dans les poches des contribuables. Je suis très déçu pour les citoyens du comté qui auront à payer cette taxe. Nous comprenons la nécessité de se doter d’outils et de mécanismes pour assurer une planification plus cohérente des transports collectifs et d’améliorer les services et la mobilité des citoyens de la région métropolitaine, mais ce montant est démesuré et non justifié », estime Simon Jolin-Barrette qui a voté contre la loi 76, tout comme l’ensemble de la députation caquiste.

Le porte-parole de la CAQ en matière de transports, Claude Surprenant, a présenté le 17 mai une offre de la dernière chance au ministre pour que les municipalités qui ne souhaitent pas appliquer cette taxe sur leur territoire puissent le faire, mais elle a été rejetée.

Malgré le refus des libéraux de retirer la nouvelle taxe de la loi 76, la CAQ a fait quelques gains significatifs lors de l’étude détaillée de la loi 76 au profit des usagers des banlieues, notamment :

 

  • la création de comités permettant à des élus de toutes les municipalités du 450 de faire entendre leur voix;
  • la modification de la composition du conseil d’administration du Réseau de transport métropolitain, afin qu’il soit formé d’une majorité d’élus;
  • le renforcement de l’imputabilité et la représentativité des élus municipaux dans la prise de décision.

Philippe Couillard fait preuve de nonchalance en éducation


 Publié le 26 mai 2016
 

Le lock-out d’une entreprise de transport scolaire dans la région de l’Estrie, laissant les parents de 700 élèves complètement abandonnés à eux-mêmes pour transporter leurs enfants à l’école, résume parfaitement le mandat de Philippe Couillard à titre de premier ministre jusqu’à maintenant : improvisation, résignation et nonchalance, a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Alors que le conflit perdure depuis une semaine, François Legault a invité Philippe Couillard à prendre le dossier en main et à défendre le droit des enfants d’aller à l’école. M. Couillard a refusé l’appel du chef de la CAQ.

« Hier, la ministre du Travail nous a dit que ce lock-out se faisait dans les règles de l’art. Pire, le premier ministre nous a dit que la situation ne se réglait pas en 24 h malgré que le lock-out dure depuis une semaine! Après 2 ans, le premier ministre se cherche une raison d’être en politique. La réalité, c’est que les enfants n’ont pas de meilleurs services en éducation depuis 2 ans. Le premier ministre doit comprendre une chose : on ne s’autoproclame pas premier ministre de l’Éducation, on le devient par ses actions. Où est le leadership, où est le sentiment d’urgence, où est la passion? » a déclaré François Legault.

L’éducation aux adultes laissée-pour-compte

Le porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge, a de son côté accueilli jeudi à l’Assemblée nationale plusieurs intervenants victimes des coupures libérales dans la formation aux adultes. Le député de Chambly a cité l’exemple du Centre Odilon-Gauthier à Québec qui subira, dès septembre prochain, d’importantes abolitions de postes de techniciens en éducation spécialisée, d’orthopédagogues et de conseillers en orientation.

« Au secondaire, il y a environ 20 % des élèves qui sont handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Évidemment, leur parcours les amène, bien souvent, à quitter puis à s’inscrire en formation des adultes. Là, ils font un geste courageux, celui de s’inscrire à l’éducation aux adultes, et le gouvernement les laisse encore tomber. Les centres de formation permettent à des jeunes d’obtenir leur diplôme ou d’acquérir les qualifications qui leur permettront de s’orienter vers la formation professionnelle, mais ils n’ont pas les ressources adéquates pour encadrer leurs élèves en difficulté. La ministre doit s’engager immédiatement à rétablir le financement non seulement pour cette école, mais pour toutes les autres », a réclamé Jean-François Roberge.

À quand la fin du monopole de la SAQ?


 Publié le 25 mai 2016
 

Dans son rapport déposé mercredi, la Vérificatrice générale a confirmé ce que la Coalition Avenir Québec soupçonnait depuis plusieurs années déjà : la Société des alcools du Québec (SAQ) a délibérément changé son modèle d’affaires pour offrir aux Québécois de moins en moins de vins abordables à 15 $ et moins, a dénoncé le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel.

Le constat est clair : la SAQ profite de son statut de monopole pour faire payer davantage les consommateurs. Pour François Bonnardel, le temps est enfin venu de mettre fin au monopole sur la vente de produits alcoolisés au Québec.

« On le sait tous : plus le prix des bouteilles est bas, moins c’est payant pour le gouvernement. Au Québec, le profit sur le prix du détail atteint jusqu’à 130 %, pendant que la LCBO en Ontario applique une majoration unique de 71 % pour toutes ses bouteilles. C’est une stratégie délibérée, qui démontre quel est devenu le mandat de cette société d’État : faire toujours plus d’argent sur le dos des consommateurs. Le monopole coûte extrêmement cher aux Québécois. Il devient urgent pour le ministre des Finances de réaliser qu’il faut ouvrir le marché de la vente d’alcool et mettre fin au monopole malsain de la SAQ », a déclaré François Bonnardel, ajoutant que la CAQ a déjà fait la recommandation en janvier dernier d’abaisser à 71 % le taux de majoration de la SAQ pour les vins du Québec.

Le député de Granby a souligné que les Québécois paient 219 millions de dollars en trop, comparativement aux consommateurs de l’Ontario. Or, revoir le monopole de la SAQ aura pour effet de réduire la structure de coûts et donner plus de liberté de choix aux Québécois. Malgré cela, le ministre Carlos Leitão ne veut rien savoir. Pour lui, il est plus important que l’argent soit dans les coffres de la SAQ que dans les poches des consommateurs. « Ce monopole est devenu tellement malsain qu’une partie des consommateurs québécois va acheter son alcool en Ontario. Selon la Vérificatrice générale, la SAQ perd 90 millions par année! Le ministre ne peut pas rester les bras croisés devant cette dérive d’un monopole sans aucun respect pour les consommateurs. Il doit s’engager à ouvrir le marché et permettre une saine concurrence », a tonné François Bonnardel.

Projet de loi contre Uber : Philippe Couillard choisit d’être le gardien du passé


 Publié le 25 mai 2016
 

Talonné par François Legault, Philippe Couillard poursuit sa croisade pour barrer la route à Uber en refusant la main que lui a tendue l’entreprise pour mettre en place un projet-pilote afin d’encadrer le covoiturage commercial. Pour une deuxième journée consécutive, le premier ministre a refusé l’innovation pour choisir un vieux modèle d’affaires, a regretté le chef de la Coalition Avenir Québec.

Pour François Legault, il est de plus en plus clair que le premier ministre a déjà fait son nid : il a choisi d’être le gardien du passé. La CAQ, elle, mise sur l’avenir, a fait savoir M. Legault.

« Un débat important se tient actuellement au Québec. Un débat qui se divise en 2 camps : celui qui défend un monopole contre celui de la libre concurrence, celui de la confrontation contre celui des solutions. Hier, Uber a mis des propositions sur la table. Elles ne sont pas parfaites, mais elles ont le mérite de faire avancer la discussion. Le premier ministre devrait demander au ministre des Finances de lui expliquer une règle de base en économie : plus il y a d’offre de services, plus le consommateur est avantagé! Le premier ministre ne pourra pas toujours s’opposer à l’innovation. Il va y avoir d’autres Uber et d’autres AirBnB qui vont vouloir moderniser les façons de faire. Ce n’est pas vrai qu’il va, à chaque fois, les forcer à arrêter leurs activités! » a déclaré François Legault, invitant Philippe Couillard à s’assoir avec Uber pour discuter la mise en place d’un projet-pilote pour encadrer le covoiturage commercial.

Le député de L’Assomption a indiqué que la situation est tout de même ironique : le premier ministre annonçait vendredi dernier sa stratégie numérique en soutenant que les nouvelles technologies nous obligent à nous adapter constamment. Pourtant, encore aujourd’hui, il est le premier à refuser de s’adapter à un nouveau modèle d’affaires dans le monde du taxi. « Le premier ministre joue à Don Quichotte qui s’en prend à des moulins à vent. Les changements technologiques sont réels. Le premier ministre est peut-être nostalgique des années 70, mais il doit permettre au Québec d’innover et de faire face intelligemment aux changements technologiques », a averti François Legault.