Un immeuble de 100 logements abordables pour aînés autonomes sera construit à Longueuil


 Publié le 29 avril 2024
 

Les gouvernements du Canada et du Québec, de concert avec l’organisme Mission Unitaînés et la Ville de Longueuil, annoncent la construction dans les deux prochaines années d’un immeuble de 100 logements abordables pour personnes âgées autonomes. Le financement de ces logements découle de la récente Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL).

L’immeuble de six étages, qui sera bâti à Longueuil, représente un investissement gouvernemental de 23,5 M$, auxquels s’ajoute la contribution de la Ville de Longueuil, qui cédera le terrain et offrira certains congés de taxes et de coûts de raccordement. Un don philanthropique de M. Luc Maurice, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés, vient compléter le montage financier. Le chantier devrait être terminé au printemps 2026. Au terme des travaux, c’est l’Office d’habitation de Longueuil qui assurera la gestion de l’immeuble ainsi que le maintien du bâtiment à l’aide d’un fonds de prévoyance de 500 000 $ offert par Mission Unitaînés. Il fera également la sélection des personnes qui y résideront.Ce milieu de vie comprendra 100 logements, dont le loyer variera en fonction de la superficie. Équipé de deux ascenseurs, de gicleurs et d’une aire de stationnement pour triporteurs, le bâtiment inclura également une salle commune multifonctionnelle, une terrasse extérieure et un aménagement paysager, favorisant la socialisation des résidentes et résidents. Le loyer mensuel sera fixé à environ 595 $ pour un studio et 900 $ pour un logement de deux chambres.C’est la ministre du Revenu national et députée de ComptonStanstead, l’honorable Marie-Claude Bibeau, qui en fait l’annonce, en compagnie du député de Taillon et ministre responsable des Services sociaux, M. Lionel Carmant, au nom de la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, de Mme Sherry Romanado, députée de Longueuil-Charles-LeMoyne, de la mairesse de Longueuil, Mme Catherine Fournier, et de la présidente-directrice générale de Mission Unitaînés, Mme Caroline Sauriol.

Un partenariat multipartite et novateur

Un investissement total de 235 M$ provenant des deux ordres de gouvernement financera la construction de 10 immeubles de 100 logements, qui seront érigés dans 10 villes du Québec, dont Longueuil.Le financement gouvernemental est lié aux 900 M$ du gouvernement fédéral versé au Québec par l’entremise de l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements et aux nouveaux investissements de 900 M$ annoncés par le Québec lors de sa mise à jour économique de l’automne 2023.La contribution de chaque municipalité engagée dans un projet de construction représente entre 3 M$ et 5 M$, en nature ou sous forme de subvention. Cela inclut la cession d’un terrain prêt pour la construction, un congé de taxes pour une durée de trois années à compter de la date de cession du terrain avec le bâtiment, un permis de construction (ou subventions équivalentes) et les raccordements aux services.Quant à l’organisme caritatif Mission Unitaînés, il prendra en charge le développement et la réalisation des 10 bâtiments. Au terme de la construction, il remettra à la municipalité ou à un organisme à but non lucratif désigné par la municipalité – dans le cas de Longueuil, l’Office d’habitation de Longueuil – un bâtiment prêt à être mis en service pour une somme symbolique, et ce, sans hypothèque. De plus, chacun des immeubles sera doté d’un fonds de réserve de 500 000 $ provenant d’un don philanthropique de M. Luc Maurice. D’autres partenaires viendront compléter le financement par des contributions philanthropiques destinées à bonifier la qualité de vie des résidentes et résidents.Notamment grâce aux économies d’échelle réalisées et à l’expertise des partenaires, ce nouveau modèle présente l’avantage de créer 1 000 logements dans plusieurs régions du Québec à un coût inférieur aux logements actuellement en construction par la Société d’habitation du Québec (SHQ). Il permet également d’assurer que les immeubles seront exempts de dettes.

Citations :

« Le Fonds pour accélérer la construction de logements au Québec est un excellent exemple de la façon dont les gouvernements et les acteurs de la communauté peuvent collaborer pour réaliser rapidement des projets qui ont un impact réel sur la population. Dans ce cas-ci, Ottawa, Québec, Longueuil et Mission Unitaînés s’attaquent à la crise du logement et offrent un toit à des aînés à revenu faible ou modeste en bâtissant 100 logements abordables. » Marie-Claude Bibeau, ministre du Revenu national et députée de ComptonStanstead« Je l’ai dit souvent : il faut innover pour construire plus et mieux, surtout en contexte de crise du logement. Cette collaboration avec l’organisme Mission Unitaînés est la preuve que notre gouvernement agit concrètement, de pair avec notre partenaire fédéral et les municipalités, pour mieux loger les personnes âgées au Québec. Ce projet m’emballe, car il mobilise l’expertise des parties prenantes pour construire des logements de qualité et abordables dans des délais très rapides. On est résolus à livrer des résultats à travers ce partenariat. »France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation« Grâce à des projets de partenariat comme celui avec Mission Unitaînés, nous innovons pour améliorer la vie de nos communautés. En construisant 100 nouveaux logements à Longueuil, on offre ainsi à des centaines d’aînés un chez-soi chaleureux et sécuritaire pour mieux vieillir, et qu’ils peuvent se permettre. Ensemble, nous bâtissons un avenir où chacun peut s’épanouir. Notre engagement envers les Québécoises et les Québécois se pose par des gestes concrets qui font une réelle différence. »Sherry Romanado, députée de Longueuil–Charles-LeMoyne « Construire plus de logements de qualité, à un prix abordable, et adaptés aux besoins de ceux qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui, est une mission envers laquelle notre gouvernement s’engage chaque jour. Le projet Unitaînés, c’est bien plus qu’une simple construction; c’est la création de milieux de vie chaleureux et modernes où nos aînés peuvent vivre avec dignité et confort. Ce sont maintenant des centaines de Longueuillois et Longueuilloises qui bénéficieront d’un chez-soi où ils se sentiront accomplis, stimulés et soutenus. Après la Maison des aînés de Longueuil, je me réjouis de cette autre merveilleuse nouvelle pour les citoyens et les aînés de Taillon! »Lionel Carmant, député de Taillon et ministre responsable des Services sociaux« À titre de ville partenaire, nous sommes très heureux de contribuer à la réalisation de ce projet qui, à terme, viendra bonifier de manière importante l’offre d’habitations abordables à Longueuil. Aucun effort n’a été ménagé pour permettre à notre ville d’être sélectionnée dans le cadre de ce programme : les processus ont été accélérés et tout a été mis en œuvre pour nous permettre de franchir les premières étapes rapidement. Nous en sommes très fiers. Cette annonce constitue un jalon important vers notre objectif d’offrir à la population longueuilloise une gamme diversifiée d’options afin que toutes et tous puissent se loger adéquatement. Grâce au projet Unitaînés comprenant 100 logements, au moins autant de personnes aînées pourront profiter d’un logement de qualité, et ce, à un prix raisonnable, calculé en fonction de leurs revenus. »Catherine Fournier, mairesse de Longueuil« Face à la pénurie de logements et à la difficulté à faire sortir de terre de nouveaux projets d’habitation, il faut trouver des solutions concrètes et appuyer les initiatives qui contribuent à accélérer les mises en chantier. Or, c’est précisément ce que propose Mission Unitaînés, un modèle novateur de partenariat auquel participe la CMM par le biais du Fonds du logement social métropolitain. En cohérence avec nos objectifs, ce projet favorise une densification inclusive en répondant aux besoins des ménages âgés à revenu faible ou modeste. »Guillaume Tremblay, président de la commission de l’habitation et de la cohésion sociale de la Communauté métropolitaine de Montréal et maire de la Ville de Mascouche« L’Office d’habitation de Longueuil (OHL) est très heureux de se joindre au projet de Mission Unitaînés de la ville de Longueuil. Cette nouvelle construction viendra bonifier l’offre de logements abordables sur le territoire grâce à la générosité de M. Luc Maurice et du soutien des partenaires financiers pour la réalisation de ce projet. Ce sont 100 nouveaux ménages qui bénéficieront de ces logements, leur permettant ainsi d’améliorer leur qualité de vie. Un très beau projet, auquel l’OHL est fier de pouvoir contribuer. »Catherine Carré, directrice générale de l’Office d’habitation de Longueuil« Ce projet porteur de sens rejoint la mission que je me suis donnée : contribuer au mieux-vieillir de notre société afin qu’elle se sente plus en sécurité, plus libre, plus heureuse et moins isolée. Vingt-cinq années d’intense activité dans la construction et l’aménagement de résidences pour personnes âgées m’ont apporté une bonne connaissance des besoins des aînés ainsi qu’une solide expertise en conception, construction et gestion de résidences pour aînés d’avant-garde. C’est cette expertise que je souhaite mettre aujourd’hui au service des personnes âgées moins nanties. Je suis aussi très reconnaissant à ceux qui y contribuent et permettent de concrétiser très rapidement ce superbe défi. »Luc Maurice, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés 

Faits saillants :

  • Les personnes âgées qui s’établiront dans ces logements pourront bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ si elles y sont admissibles, ce qui leur permettra de débourser 25 % de leur revenu pour se loger. Cette aide additionnelle est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la municipalité qui accueille ces logements.Le modèle financier a été conçu pour être en mesure d’offrir à long terme des logements dont le loyer correspondra à 25 % du revenu des résidents. Le loyer est établi au coût moyen de 595 $ par mois pour un logement d’une chambre à coucher, chauffé-éclairé et avec le Wi-Fi inclus. Les hausses de loyer seront limitées par les ententes avec la SHQ dans le but de maintenir l’abordabilité pour les années à venir.
  • À propos de la Société d’habitation du Québec

    En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..SocietehabitationQuebec  Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.HabitationSHQ  Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.LinkedIn  Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

    À propos de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

    En tant qu’autorité en matière d’habitation au Canada, la SCHL contribue à la stabilité du marché de l’habitation et du système financier, vient en aide aux Canadiens dans le besoin et fournit des résultats de recherches et des conseils impartiaux à tous les ordres de gouvernement, aux consommateurs et au secteur de l’habitation du pays. La SCHL vise à faire en sorte que, d’ici 2030, tout le monde au Canada pourra se payer un logement qui répond à ses besoins. Pour en savoir davantage, suivez-nous sur Twitter Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Instagram Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.YouTube Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.LinkedIn Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et Facebook Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

    Un plan audacieux de 603 M$ pour inverser le déclin du français au Québec


     Publié le 28 avril 2024
     

    C’est dans le but de freiner, d’arrêter, puis d’inverser le déclin du français au Québec que le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, composé de Jean-François Roberge, ministre de la Langue française, Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur, Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, et Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, dévoile aujourd’hui son Plan pour la langue française.

    Le Groupe témoigne ainsi de la ferme volonté du gouvernement de redresser la situation, à la suite notamment de récentes études de l’Office québécois de la langue française (OQLF) faisant état d’une baisse de l’utilisation du français dans différentes sphères de la société québécoise.

    Le Plan tient compte des cinq principales tendances qui ont eu, au cours des dernières années, le plus d’incidence sur la vitalité du français au Québec : la croissance et le profil linguistique de la population immigrante, l’hégémonie des plateformes numériques majoritairement anglophones, la fréquentation d’établissements d’enseignement supérieur anglophones, le faible niveau de maîtrise du français des élèves et des étudiants et l’état de la mobilisation sociale à l’égard de la vitalité de la langue française. Dans la foulée de ces tendances, il identifie neuf priorités gouvernementales :

    1. Effectuer annuellement le suivi des indicateurs de la situation linguistique au Québec.
    2. Augmenter le pourcentage de personnes issues de l’immigration économique connaissant le français.
    3. Accélérer l’obtention de la résidence permanente pour les étudiants internationaux diplômés de programmes francophones.
    4. Augmenter la francisation des travailleurs étrangers temporaires et des demandeurs d’asile.
    5. Augmenter l’offre culturelle francophone et son accessibilité.
    6. Augmenter la disponibilité et la mise en valeur des produits francophones dans l’environnement numérique.
    7. Attirer et retenir un plus grand nombre d’étudiants internationaux francophones et francotropes.
    8. Améliorer la maîtrise du français des élèves et des étudiants québécois.
    9. Renforcer l’attachement des Québécoises et des Québécois à la langue française et favoriser son rayonnement.

    De ces neuf priorités découlent 21 mesures déjà mises en œuvre ou qui seront déployées au cours des prochains mois pour assurer l’avenir de la langue française. Des investissements de 603 M$ sur une période de cinq ans permettront de mettre en œuvre les priorités et les mesures présentées dans ce plan. La mise en œuvre de ces actions démontre l’engagement du gouvernement pour s’assurer que le français reste bien vivant au Québec. Elles seront portées à la fois par les ministères et organismes, les partenaires publics et privés et les membres de la société civile.

    Rappelons que les travaux du Groupe d’action pour l’avenir de la langue française ont déjà mené le gouvernement à poser des gestes concrets pour contrer le déclin du français :

    • Connaissance du français devenue obligatoire pour tous les immigrants économiques permanents;
    • Annonce d’une exigence du français pour les travailleurs temporaires;
    • Nouvelles mesures concernant la tarification s’appliquant aux étudiants non québécois dans le but, notamment, de renforcer le réseau universitaire francophone;
    • Développement des compétences en français de 80 % des étudiants hors Québec inscrits dans un programme de premier cycle qui fréquentent les universités anglophones;
    • Valorisation du français à l’école;
    • Formation d’un groupe d’experts pour un meilleur rayonnement de la culture québécoise et de la langue française sur les plateformes numériques;
    • Signature d’une déclaration commune du premier ministre de la République française, Gabriel Attal, et du premier ministre du Québec, François Legault, pour réaffirmer la priorité accordée à la promotion et à la protection de la langue française.

    Un suivi annuel de la situation linguistique

    Avec l’objectif de suivre avec précision la situation linguistique du Québec, le gouvernement a par ailleurs mandaté l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) pour mettre en place un tableau de bord permettant de suivre de l’évolution de certains indicateurs de la situation linguistique au Québec. Les indicateurs traiteront notamment de la langue utilisée dans l’espace public et au travail, de la langue de consommation des produits culturels, de même que de la langue parlée par les immigrants et par les étudiants étrangers. L’ISQ mènera les travaux requis pour réaliser les enquêtes et produire les statistiques, le tout en collaboration avec l’OQLF et le ministère de la Langue française. Le tableau de bord permettra au gouvernement de suivre de près la situation linguistique et de déployer au besoin d’autres actions et mesures pour inverser le déclin du français au Québec.

    Citations :

    « Bien que la langue française constitue le socle de notre histoire, de notre identité et de notre culture, tous les indicateurs pointent vers un déclin de plus en plus prononcé du fait français au Québec. Je suis très fier du plan que nous présentons aujourd’hui. C’est un pas important vers une meilleure protection et valorisation de notre langue commune. Il constitue une feuille de route transversale pour le gouvernement. Ce plan, ce n’est pas une finalité, c’est la continuité d’une grande offensive du gouvernement du Québec pour assurer la vitalité du français au Québec. D’ailleurs, d’autres actions et mesures seront déployées par le gouvernement au fil des mois. Nous ferons tout ce qu’il faut pour freiner, arrêter et renverser la tendance au déclin du français. Parce qu’au Québec, l’avenir s’écrit en français. »

    M. Jean-François Roberge, ministre de la Langue française

    « Le Québec a toujours été une terre d’accueil ouverte et inclusive. Nous pouvons en être fiers. Cependant, il faut reconnaitre que l’immigration apporte son lot de défis pour la pérennité de la langue française. En soutenant la francisation des personnes immigrantes et en ciblant une immigration francophone et francotrope, nous aidons non seulement à l’essor du français sur notre territoire, mais nous leur offrons également un excellent moyen de mieux comprendre notre culture et de participer pleinement à notre société. »

    Mme Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

    « Nous devons agir pour favoriser et promouvoir la culture en français dès le plus jeune âge, et continuer de le faire auprès de nos adolescentes et adolescents et de nos jeunes adultes. Lire, regarder, écouter, s’émouvoir en français, c’est permettre à notre riche culture québécoise francophone de vivre. Nous poserons des actions pour la faire rayonner sous toutes ses formes. J’ai d’ailleurs pour ambition de déposer un projet de loi portant sur la découvrabilité des contenus culturels francophones dans un contexte numérique. »

    M. Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Jeunesse

    « Nous avons posé un geste fort en annonçant des changements aux frais de scolarité pour les étudiants non québécois. Cette mesure aura des impacts positifs sur la fréquentation des universités francophones et j’en suis très fière. Il est démontré qu’étudier dans une langue incite à travailler dans cette même langue. Ainsi, en exigeant des efforts visant le développement de compétences en français des étudiants hors Québec qui fréquentent nos universités anglophones, on vient les encourager à choisir notre langue commune non seulement pour apprendre, mais aussi pour vivre et travailler en français. »

    Mme Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur

    « Être fier de sa langue, c’est d’abord et avant tout la connaître. La réussite scolaire des jeunes passe impérativement par une meilleure maîtrise de la langue, que ce soit à l’écrit, à l’oral ou en lecture, et nos écoles sont des acteurs de première importance. Les actions qui seront déployées viseront autant les élèves que le personnel enseignant. Misons sur l’apprentissage pour favoriser un attachement à notre langue commune dès le plus jeune âge! »

    M. Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

    « Nous sommes le vaisseau amiral de la langue française en Amérique. Cette langue nous distingue du reste du continent et du reste du monde. Je m’engage donc à promouvoir l’usage du français à l’international, à multiplier les échanges éducatifs et culturels dans la langue de Molière et à ce que le Québec soit un leader à l’intérieur de l’Organisation internationale de la francophonie. »

    Mme Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie

    Liens connexes :

    Plan pour la langue française 

    François Legault est fier d’annoncer la création du Musée national de l’histoire du Québec


     Publié le 25 avril 2024
     

    Le premier ministre, M. François Legault, le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, ainsi que le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, ont annoncé aujourd’hui l’intention du gouvernement de créer le Musée national de l’histoire du Québec (MNHQ). Cette nouvelle institution muséale serait inaugurée au printemps 2026, dans un lieu emblématique du parcours historique québécois, soit le Pavillon Camille-Roy à Québec, qui est actuellement en rénovation.

    Ce projet d’envergure sera le premier musée national consacré exclusivement à l’histoire du Québec, honorant et incarnant la devise nationale Je me souviens. Il mettra en lumière les quatre siècles d’évolution de la société québécoise en Amérique grâce à un grand parcours historique. À l’aide notamment de moyens numériques et immersifs, le Musée témoignera de l’évolution de la nation québécoise et de son identité distincte à travers le temps. 

    Le MNHQ fera vivre en musique et en images les moments marquants du récit national à travers ses personnalités illustres, ses grandes réalisations culturelles, scientifiques et sportives, la langue française et l’apport des communautés qui ont façonné son évolution, des premiers peuples en passant par les colons européens jusqu’à aujourd’hui.

    Le Musée de la civilisation aura le mandat de la conception initiale des contenus et de la mise en place des expositions. Son équipe sera accompagnée d’un comité scientifique et d’un comité pour les volets historique et numérique de l’expérience muséale formé de deux membres, soit Mme Jenny Thibault, directrice générale et artistique de la Société des arts technologiques, et M. Éric Bédard, historien réputé.

    Le gouvernement concrétisera ainsi un projet national qui fera la promotion de l’histoire du Québec et de ses bâtisseuses et bâtisseurs, et qui sera un legs pour les générations futures. À terme, il souhaite prendre des dispositions législatives qui lui permettraient d’ajouter ce nouveau joyau à la liste de ses musées d’État.

    Citations

    « Je suis fier d’annoncer la création du tout premier musée consacré exclusivement à l’histoire du Québec, au Pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec. Ce nouveau musée va permettre de raconter les 400 ans d’évolution du seul État francophone en Amérique du Nord, en mettant en valeur les grands personnages et les événements qui ont marqué notre peuple. C’est un legs concret, installé dans un bâtiment chargé d’histoire, que nous offrons aux générations futures pour célébrer le parcours unique et le dynamisme de notre nation. »

    François Legault, premier ministre

    « En créant le Musée national de l’histoire du Québec, nous investissons dans notre mémoire collective. Je souhaite que ce musée devienne un lieu de découvertes, de rencontres, d’émerveillement et d’éducation. Nous offrons ainsi aux nouvelles générations un legs identitaire national, une fenêtre ouverte sur leur héritage. »

    Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

    « Il faut se rappeler notre passé, c’est un devoir national. Le futur Musée national de l’histoire du Québec sera un lieu privilégié de sauvegarde de notre mémoire collective. La capitale nationale s’affirme déjà dans le domaine muséal, notamment avec l’expertise de son Incubateur d’innovations muséales et la présence de ses deux grands musées nationaux, soit le Musée national des beaux-arts du Québec et le Musée de la civilisation. Nous pouvons être fiers de cette grande effervescence culturelle, présente chez nous, au bénéfice de la qualité de vie des citoyens de la région. »

    Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

    Suivez le Ministère dans les médias sociaux  @MCCQuebec.

    Moins de bureaucratie pour faciliter la vie des parents d’enfants lourdement handicapés


     Publié le 24 avril 2024
     

    La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, la ministre de la Famille, Suzanne Roy, et l’adjointe parlementaire de la ministre responsable des Aînés, Marilyne Picard, annoncent que le gouvernement va simplifier les démarches que doivent faire les familles d’enfants lourdement handicapés pour les demandes de soins et services de soutien à domicile.

    Pour faciliter la vie de ces familles, Retraite Québec pourra désormais transférer automatiquement les informations nécessaires aux établissements du réseau de la santé et des services sociaux. De cette manière, les dossiers chemineront plus facilement.

    Les parents d’un enfant de moins de 18 ans pourront ainsi autoriser Retraite Québec à transmettre des documents concernant la situation de leur enfant au CLSC de leur territoire, dans le but d’évaluer son admissibilité au soutien à domicile.

    Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de diminuer la paperasse et la bureaucratie, en plus de répondre à une demande importante des familles d’enfants lourdement handicapés.

    Citations :

    « Nous sommes très sensibles à la situation vécue par les parents d’enfants lourdement handicapés, qui doivent assumer des responsabilités hors du commun en termes de soins particuliers et complexes pour répondre aux besoins de leur enfant. Nous voulons préserver leur qualité de vie et leur réitérer qu’ils ont tout notre appui. En réduisant des étapes administratives, nous leur laissons le plus de temps possible avec leur enfant. »

    Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

    « Je suis heureuse d’annoncer cette simplification des démarches pour les familles d’enfants lourdement handicapés. Nous sommes tous conscients que les parents de ces enfants font face à de nombreux défis. Il est important pour nous d’agir concrètement afin de simplifier leur quotidien et d’améliorer leur qualité de vie. »

    Suzanne Roy, ministre de la Famille

    « Prendre soin d’un enfant handicapé au quotidien est un engagement exigeant, je peux en témoigner. Plusieurs gestes concrets ont été posés au cours des dernières années afin de mieux soutenir les parents, et j’en suis à la fois touchée et fière. Chacune de ces mesures vient améliorer la qualité de vie de ces personnes proches aidantes, en évitant un dédoublement des démarches et la répétition des informations médicales aux professionnels. Je salue la force et la détermination de ces familles, ainsi que le travail de concertation des deux ministères concernés. »

    Marilyne Picard, adjointe parlementaire de la ministre responsable des Aînés (volet proches aidants)

    « Je suis très heureuse de ce dénouement positif pour des centaines de familles d’enfants lourdement handicapés à travers le Québec. La simplification des démarches administratives représente une avancée significative pour améliorer l’accès aux parents à l’aide à domicile existante et ainsi réduire leur épuisement et leur détresse. Je suis ravie de constater que les efforts soutenus de L’Étoile de Pacho pour soulager ces familles portent leurs fruits. Je salue d’ailleurs l’écoute et le travail des ministres Sonia Bélanger et Suzanne Roy dans ce dossier. Nous demeurons attentifs sur le terrain pour nous assurer que les améliorations escomptées se réalisent. »

    Nathalie Richard, fondatrice et directrice générale de l’organisme L’Étoile de Pacho

    Faits saillants :

    • Cet allègement administratif cible les enfants admis au Supplément pour enfant handicapé nécessitant des soins exceptionnels (SEHNSE).
    • Pour obtenir plus d’information sur les services de soins à domicile, les familles peuvent contacter le CLSC de leur territoire.
    • Les parents dont l’enfant pourrait être admissible à ces programmes doivent faire une demande à Retraite Québec.

    SOURCE Cabinet de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

    Québec annonce des actions concrètes à l’approche du 1er juillet


     Publié le 24 avril 2024
     

    En contexte de crise du logement, la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, la Société d’habitation du Québec (SHQ) et les offices d’habitation unissent leurs forces pour mettre en œuvre des mesures pour soutenir les ménages toujours à la recherche d’un logement en vue du 1er juillet. En plus de l’ensemble du réseau de l’habitation, celui de la santé et des services sociaux, y compris les organismes communautaires, pourra porter assistance aux personnes qui en ont besoin.

    La ministre en a fait l’annonce au siège social de l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ), en dévoilant les mesures phares destinées à venir en aide aux citoyens. Elle était accompagnée du président-directeur général de la SHQ, M. Claude Foster, et du directeur général de l’OMHQ, M. Dany Caron.

    7,8 M$ pour aider les offices d’habitation et les municipalités à soutenir les ménages dans le besoin

    Alors que le contexte rend la recherche de logement particulièrement difficile, le gouvernement met à la disposition des municipalités et des offices d’habitation un budget additionnel de 7,8 M$ pour qu’ils puissent répondre aux besoins urgents des ménages sans logis à l’approche du 1er juillet, notamment en mettant en place des services d’aide à la recherche de logement (SARL) et en remboursant certains coûts relatifs à l’hébergement temporaire ou à l’entreposage ou le transport des biens.Déjà, une quarantaine de SARL sont en activité dans l’ensemble du Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour soutenir les ménages qui en ont besoin. Nouveauté cette année, une partie des sommes permettra au SARL de bénéficier de l’expertise de personnes spécialisées en accompagnement psychosocial lorsque cela sera requis.

    Assouplissement du Programme de supplément au loyer Québec

    Les ménages qui sont qualifiés et en attente d’un logement subventionné pourront se voir offrir plus rapidement une aide gouvernementale sous forme de suppléments au loyer. Cette année, le Programme de supplément au loyer Québec (PSLQ) a été assoupli afin de permettre aux offices d’habitation d’accélérer l’attribution d’un logement subventionné aux ménages inscrits sur leur liste d’attente qui occupent un logement privé admissible au PSLQ.Cette autre nouveauté permettra de réduire substantiellement les listes d’attente pour des logements subventionnés en plus de soutenir plusieurs ménages plus rapidement.Rappelons que le PSLQ permet à des ménages à faible revenu d’habiter dans des logements du marché privé tout en payant un loyer similaire à celui d’une habitation à loyer modique, soit un loyer correspondant à 25 % de leur revenu. Pour bénéficier du programme, les locataires doivent en faire la demande à leur office d’habitation.

    Aide pour payer le loyer

    L’une des clés pour sortir de la crise du logement est d’augmenter l’offre de logements, mais il faut aussi penser à leur abordabilité qui est également un enjeu majeur pour les ménages qui souhaitent se reloger.C’est pourquoi dans son plus récent budget, le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de plus de 200 M$ pour assurer la poursuite du programme Allocation-logement jusqu’en 2027. Ce programme offre une aide financière aux ménages à faible revenu qui consacrent une part trop importante de leur budget au paiement de leur loyer. S’ils y sont admissibles, ils peuvent s’inscrire auprès de Revenu Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et recevoir jusqu’à 170 $ par mois.

    Heures d’ouverture prolongées pour mieux servir la population

    Le Centre des relations avec la clientèle de la SHQ (1 800 463-4315) sera ouvert 7 jours sur 7 du 15 juin au 14 juillet, incluant les jours fériés, à l’exception du 24 juin. Les citoyens et citoyennes à la recherche d’un logement sont invités à le contacter sans tarder. Les offices d’habitation Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. auront également des services d’urgence accessibles pour répondre aux locataires dans le besoin.

    Campagne d’information sur les services offerts

    La SHQ lancera dans quelques semaines le second volet d’une campagne d’information à la radio, sur le Web et dans les médias sociaux afin de faire connaître les différents services offerts aux ménages qui n’auraient toujours pas réussi à se trouver un logement.

    Citations

    « La crise du logement frappe fort, et tout sera mis en place pour s’assurer que ceux qui cherchent un logement à l’approche du 1er juillet recevront de l’aide. La SHQ collaborera avec les offices d’habitation, les municipalités et tout son réseau de partenaires. Le succès de cette vaste opération repose sur le travail d’équipe. J’invite tous les ménages qui ont besoin d’accompagnement dans leur recherche de logement à communiquer rapidement avec le SARL de leur territoire ou avec le Centre des relations avec la clientèle de la SHQ pour obtenir de l’aide. Avoir un logement est un besoin de base et nous ne ménagerons aucun effort pour que tous puissent le combler. »France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation « La mission de notre organisation est de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec. À l’approche du 1er juillet, cela se traduit notamment en offrant du soutien aux ménages qui pourraient se retrouver à la rue, sans logement. Je tiens à souligner le travail de tout le personnel qui prendra part à cette opération encore cette année, autant à la SHQ que dans les offices d’habitation et les municipalités. Grâce à votre travail, ce sont des centaines de Québécoises et de Québécois qui trouveront un endroit où loger. »Claude Foster, président-directeur général de la Société d’habitation du Québec« Les services d’aide à la recherche de logement des offices d’habitation du Québec sont souvent en lien avec des propriétaires privés, avec d’autres gestionnaires de logements sociaux ou communautaires, avec des organismes communautaires ou avec des ressources pivots du réseau de la santé et des services sociaux pour accompagner le mieux possible les personnes en difficulté du point de vue du logement. C’est un énorme travail de partenariat qui s’effectue aux quatre coins de la province par les offices d’habitation ayant un SARL, avec l’appui de leurs municipalités ou de leur ville. »Anne Demers, directrice générale du Regroupement des offices d’habitation du Québec« Depuis plus de 15 ans, l’Office municipal d’habitation de Québec et ses partenaires sont à pied d’œuvre à l’approche du 1er juillet pour soutenir les ménages de la région de Québec qui cherchent un toit. Nous invitons les citoyens et citoyennes à communiquer sans tarder avec leur service d’aide à la recherche de logement s’ils rencontrent des défis dans leur recherche. Plus on s’y prend tôt, plus on a de chances de trouver une solution de logement durable et adaptée. »Dany Caron, directeur général de l’Office municipal d’habitation de Québec

    Liens connexes :

  • Les ménages à faible revenu qui souhaitent trouver un logement en prévision du 1er juillet peuvent s’adresser en priorité :La SHQ a regroupé sur la page Québec.ca/RechercheLogement Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. plusieurs informations utiles à l’intention des citoyens à la recherche d’un logement.
  • À propos de la Société d’habitation du Québec

    En tant qu’alliée des citoyens et des partenaires en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..Pour en connaître davantage sur les activités de la SHQ :Facebook Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.LinkedIn Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

    Nos priorités en économie


     Publié le 23 avril 2024
     

    Le premier ministre du Québec, M. François Legault, a créé une vidéo pour promouvoir nos priorités économiques.

    Nous vous invitons à partager cette publication sur vos comptes de médias sociaux auprès de votre entourage ainsi qu’au plus grand nombre de personnes : équipes, amis et famille. Il est essentiel de communiquer nos réussites et nos bons coups !

    Partagez la publication sur les différentes plateformes en cliquant sur le lien ici : https://linktr.ee/coalitionavenirqc

    Les Mohawks de Kahnawake deviennent copropriétaires d’une ligne d’Hydro-Québec


     Publié le 19 avril 2024
     

    Aujourd’hui, dans le cadre d’une cérémonie tenue sur le territoire mohawk de Kahnawà:ke, le Conseil des Mohawks de Kahnawà:ke et Hydro-Québec ont signé les ententes historiques officialisant la copropriété de la ligne d’interconnexion Hertel-New York.

    Signées par Kahsennenhawe Sky-Deer, Ohén:ton Í:iente ne Ratitsénhaienhs (grande cheffe) de Kahnawà:ke, Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec, et Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, les ententes établissent que le Conseil des Mohawks de Kahnawà:ke et Hydro-Québec seront copropriétaires, par l’entremise de la société en commandite Horizon Kahnawà:ke Hydro-Québec, de la ligne Hertel-New York une fois qu’elle sera mise en service, en 2026.

    La ligne Hertel-New York, une ligne de transport souterraine de 400 kV, reliera le poste Hertel, à La Prairie, à un point de traversée à la frontière de l’État de New York. Elle transportera 1 250 MW d’énergie renouvelable destinée à la Ville de New York, assez pour alimenter un million de domiciles.

    « Les monteurs de charpentes métalliques Kanien’kehá:ka ont participé à la construction de la silhouette de New York ; aujourd’hui, Kahnawà:ke contribue de nouveau à la vie des New-Yorkais en transportant de l’énergie renouvelable qui illuminera cette même silhouette bâtie avec l’aide des Mohawks, a déclaré Kahsennenhawe Sky-Deer. Cette entente est particulièrement remarquable, car c’est la première fois qu’Hydro-Québec conclut une entente de copropriété d’un actif de transport avec un tiers et une communauté autochtone. »

    « Quand mon regard se porte sur l’avenir, une chose est claire : l’immense défi que représente la transition énergétique nécessitera de la créativité et de l’ouverture d’esprit, déclare Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec. L’entente que nous signons aujourd’hui avec le Conseil des Mohawks de Kahnawà:ke montre à quel point nous pouvons faire preuve d’innovation. Je suis convaincu qu’elle pourra servir d’exemple quant à nos nouvelles façons de travailler avec nos partenaires autochtones de tout le Québec, une approche novatrice qui est au cœur de l’idée même de réconciliation économique. »

    « L’entente signée aujourd’hui me donne espoir que d’autres partenariats semblables verront le jour à l’avenir afin que plus de communautés participent à la réalisation de projets importants », affirme Ian Lafrenière.

    Dans le cadre des ententes relatives au projet, Hydro-Québec s’engage à faire un don de 10 M$ au nouveau Centre d’art et de culture de Kahnawà:ke, ce qui fera de l’entreprise son principal mécène. Ce don reflète les liens serrés qui ont été tissés entre Kahnawà:ke et Hydro-Québec au cours des dernières années.

    SOURCE Hydro-Québec

    Québec dévoile son concept de mini-hôpital


     Publié le 18 avril 2024
     

    Le gouvernement va de l’avant avec son engagement en annonçant la création d’un tout nouveau modèle pour fournir des services qui sera spécialisé en soins pour les aînés et offrira des séjours de courte durée, à mi-chemin entre un groupe de médecine de famille (GMF) et un hôpital. Les soins et les lieux seront adaptés aux particularités et aux besoins des personnes aînées et de leurs proches aidants. Plus encore, ils pourront servir de pôles d’expertise afin d’innover, de former du personnel et de contribuer à de nombreux domaines de recherche. Avec toutes les mesures déployées depuis le dépôt du Plan santé pour améliorer l’accès à la première ligne, ce modèle est complémentaire à l’offre de service existante et permet d’améliorer l’accessibilité pour les Québécoises et les Québécois, tout en répondant à leurs besoins réels et futurs.  

    Conformément au Plan Santé, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a maintes fois démontré sa volonté d’innover dans les diverses solutions mises en place pour améliorer l’accès et offrir des soins et des services adaptés aux besoins des citoyennes et des citoyens. Toujours dans cette approche, le ministre et son adjoint parlementaire, Youri Chassin, annoncent que la réalisation des mini-hôpitaux permettra de répondre au défi démographique du vieillissement de la population. La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, souligne pour sa part que ce modèle s’inscrit dans le continuum de soins actuel, et contribuera aussi à l’objectif de pouvoir vieillir chez soi en restant le plus autonome possible, ce qui est privilégié par tant de Québécoises et de Québécois.   

    Une prise en charge centrée sur le patient, de l’arrivée par référence jusqu’au retour chez soi    

    Améliorer l’accès au réseau de la santé est l’une des priorités du Plan santé, et il est évident que cela passe par une première ligne encore plus forte, mieux organisée et pertinente. Comme il s’y est engagé, le gouvernement met en œuvre plusieurs actions, dont le développement de la plateforme Votre santé, qui offrira à la population la possibilité de prendre rendez-vous avec plusieurs intervenantes et intervenants de la santé par cette porte d’entrée unique. Les patientes et les patients seront donc dirigés vers les mini-hôpitaux après avoir été orientés par des professionnelles et des professionnels dans les urgences des hôpitaux à proximité, du Guichet d’accès à la première ligne, du 811 ou du 911 et même par les services d’ambulance.  

    Afin de bien répondre aux besoins des personnes aînées et d’offrir une approche intégrée, les équipes disposeront des outils requis, allant des tests diagnostiques sur place à la possibilité de garder des patientes et des patients en observation pour de courts séjours, même la nuit. Les mini-hôpitaux seront donc en activité 24 h par jour, tous les jours, et les nouveaux patients pourront être accueillis de 7 h à 22 h. Des chambres avec lits d’observation seront disponibles pour les personnes qui nécessitent un court séjour avant de rentrer chez elles.  

    Un modèle adaptable  

    Comme le gouvernement s’y est engagé, deux premiers mini-hôpitaux seront mis en place dans les grandes régions de Montréal et de Québec. Il s’agit d’une première étape, alors que d’autres mini-hôpitaux pourraient voir le jour ailleurs au Québec, en fonction des besoins particuliers dans d’autres régions. Rappelons que dans ces mini-hôpitaux construits et gérés par des entrepreneurs privés, tous les soins et services seront couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec, et sans frais pour les patientes et les patients.  

    Citations :  

    « Nous concrétisons un engagement qui est cher à nos yeux, puisqu’il permettra d’améliorer l’accès au réseau de la santé en nous basant sur les besoins actuels et futurs de la population. Il s’agit d’une première étape, et ce modèle pourrait être instauré dans d’autres régions, où il y a des besoins. Nous avons toujours dit que le réseau privé devait être complémentaire au réseau public, et c’est en unissant nos forces comme nous le faisons aujourd’hui que les Québécoises et les Québécois auront un meilleur accès à leur réseau de santé. Les mini-hôpitaux seront complémentaires aux services actuels, en offrant des services spécialisés et adaptés aux besoins des personnes aînées pour des séjours de courte durée, comme c’est le cas pour les cliniques pédiatriques. »  

    Christian Dubé, ministre de la Santé  

    « C’est un nouveau pas en avant dans cet important projet, et je suis très satisfaite de constater l’engagement des divers partenaires aux côtés de notre gouvernement pour le concrétiser. Le modèle choisi prend en considération les besoins spécifiques des personnes aînées et aura un impact concret sur l’amélioration de leur accès aux soins. L’approche de ces mini-hôpitaux permettra d’offrir des soins humains, favorisant la présence des personnes proches aidantes. »  

    Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé  

    « Depuis le début, nous voulions que les mini-hôpitaux représentent une innovation majeure. Au fil des consultations, nous avons pu voir à quel point la spécialisation était essentielle afin de permettre une nouvelle approche au problème de l’accès aux soins. Il nous reste du travail à faire avant de voir les premières personnes y être soignées, mais je suis convaincu qu’on sentira rapidement l’effet de ce nouveau modèle. Ensuite, on les verra évoluer et faire évoluer leurs partenaires publics aussi au bénéfice de toutes et de tous. »   

    Youri Chassin, député de Saint-Jérôme, adjoint parlementaire du ministre de la Santé  

    Faits saillants :   

    • Les mini-hôpitaux seront conçus pour les aînés, leurs besoins spécifiques, et ils seront adaptés afin de favoriser la présence de proches aidants. Ils permettront d’accueillir les personnes aînées pour des séjours de courte durée. Ils seront notamment dotés d’accès pour les ambulances et le transport adapté.
    • Leur présence dans les deux régions ciblées vise à faire profiter toute la population d’un meilleur accès et de temps d’attente réduits.
    • L’approche humaine et l’environnement seront pensés pour une expérience patient de qualité. L’offre de service couvrira à la fois les besoins en santé physique et en santé mentale, au bénéfice des patientes et des patients.

    Lancement de la construction du nouveau pont de l’île d’Orléans


     Publié le 16 avril 2024
     

     La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Mme Kariane Bourassa, ainsi que le député de Montmorency, M. Jean-François Simard, annoncent le début officiel des travaux de construction du nouveau pont de l’île d’Orléans. Le contrat pour la conception et la construction de la nouvelle infrastructure a été confié au Groupe Héritage Île-d’Orléans S.E.N.C.

    Le pont actuel a été mis en service en 1935, et son remplacement est essentiel pour assurer la vitalité économique et touristique de l’île d’Orléans. Le gouvernement du Québec investit 2,759 G$ pour mener à terme ce projet d’importance. Cette somme couvre notamment les travaux de réaménagement de la côte du Pont, la construction du nouveau pont ainsi que les actions qui seront réalisées pour la valorisation de l’infrastructure actuelle.

    Le pont à haubans, d’un peu plus de 2 km, comprendra une voie dans chaque direction, des accotements larges afin de maintenir la circulation en cas d’incident ou de travaux, une piste polyvalente de part et d’autre des voies de circulation, ainsi que des belvédères pour les adeptes du transport actif. Le concept de pont haubané permet de limiter les répercussions sur les milieux naturels et humains, tout en offrant à la population un lien sécuritaire répondant aux normes actuelles, dont la durée de vie doit s’étendre aux 100 prochaines années.

    La mise en service du nouveau pont est prévue en 2028, tandis que les travaux de déconstruction devraient s’achever en 2033.

    Citations 

    « Dès 2028, l’ensemble des automobilistes, des cyclistes et des piétons circuleront sur une nouvelle infrastructure répondant aux plus hauts standards de qualité. Le nouveau pont de l’île d’Orléans est un projet unique, dans un milieu extrêmement fragile. Chaque détail du projet est réfléchi en ce sens. C’est d’ailleurs pourquoi un pont à haubans est réalisé. Il s’agit de la meilleure solution afin de respecter l’environnement et le patrimoine culturel. L’île d’Orléans est l’un des berceaux de la francophonie en Amérique, c’est pourquoi le nouveau pont sera un legs de notre gouvernement et marquera l’entrée distinctive de l’île. »

    Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

    « Cette nouvelle infrastructure est fort attendue par les citoyens. Notre gouvernement veille à la qualité de vie des riverains grâce à une meilleure mobilité et une fluidité accrue dans le secteur. Les activités agricoles et touristiques sur l’île en seront dynamisées. Elles contribueront au développement socioéconomique de la MRC de L’Île-d’Orléans et de la Capitale-Nationale. »

    Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale 

    « L’inauguration du nouveau pont en 2028 marquera un tournant crucial pour l’île d’Orléans et ses habitants. En offrant une infrastructure moderne et sécuritaire, ce projet répond non seulement aux besoins immédiats des automobilistes, des cyclistes et des piétons, mais il ouvre également de nouvelles perspectives aux agriculteurs et à l’industrie touristique, qui pourront profiter d’une connexion plus fluide avec Québec. Le pont incarnera un véritable levier de développement économique et social pour notre région, et ce, pour les décennies à venir. »

    Kariane Bourassa, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré

    « À titre de député, je suis fier de cette nouvelle. Jamais un gouvernement n’aura eu autant d’ambition pour la circonscription de Montmorency! »

    Jean-François Simard, député de Montmorency

    Faits saillants

    • Afin de désigner le consortium responsable de la conception et des travaux du nouveau pont, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a amorcé en 2022 un processus de sélection rigoureux, comprenant notamment une évaluation de la qualité et une analyse de conformité des propositions techniques et financières.
    • Le Groupe Héritage Île-d’Orléans S.E.N.C., composé des entreprises Dragados Canada inc. et EBC inc., est celui qui a soumis la meilleure proposition technique et financière.
    • Le projet comprend trois volets :
      • le réaménagement de la côte du Pont et de son intersection avec le chemin Royal et la route Prévost (travaux préparatoires);
      • la construction du nouveau pont, incluant la reconstruction de l’échangeur entre l’autoroute Dufferin-Montmorency, le boulevard Sainte-Anne et le pont;
      • la déconstruction du pont actuel.
    • Au cours des prochaines semaines, le consortium réalisera les démarches afin d’obtenir toutes les autorisations environnementales et patrimoniales requises pour la réalisation des travaux et procédera à l’installation de ses bureaux et des aires de chantier temporaires.
    • Les travaux pour le réaménagement de la côte du Pont, réalisés par le Ministère, seront terminés à l’été 2024.

    Liens connexes

    Page Web du projet de construction du nouveau pont de l’île d’Orléans 
    Abonnement à l’infolettre  du nouveau pont de l’île d’Orléans
    Vidéo présentant le nouveau pont de l’île d’Orléans 

    Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

    Facebook 

    Instagram 
    LinkedIn 

    Un soutien de 4,3 M$ a permis à de nombreux Québécois de fréquenter les musées gratuitement en 2023-2024


     Publié le 16 avril 2024
     

    Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, a maintenu l’offre de gratuité dans plus d’une centaine d’institutions muséales au cours de l’année 2023-2024, grâce à une enveloppe de 4,3 M$.

    Cette mesure permet aux Québécoises et aux Québécois de visiter gratuitement les institutions participantes le premier dimanche de chaque mois. On dénombre ainsi plus de 200 000 entrées gratuites dans les musées québécois privés entre mars 2023 et février 2024, soit une augmentation de 35 % de la fréquentation comparativement à 2022-2023. Par ce soutien à l’offre de gratuité, le gouvernement s’assure que les citoyens bénéficient d’un accès élargi à l’offre culturelle partout au Québec.

    « Les institutions muséales québécoises possèdent de fabuleuses collections et expositions qui sont des vitrines inestimables sur notre culture et notre patrimoine. Avec l’offre de gratuité, l’objectif de notre gouvernement est de démocratiser l’accès à cette grande richesse culturelle pour l’ensemble des Québécoises et Québécois. »

    Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

    Faits saillants 

    • L’offre de gratuité concerne les musées nationaux et les institutions muséales privées soutenues au fonctionnement par le ministère de la Culture et des Communications ; toutefois, l’adhésion n’est pas obligatoire. Les institutions muséales participantes en 2023-2024 sont au nombre de cent trois (103), soit trois (3) musées nationaux et cent (100) institutions muséales privées.
    • Les compensations à effectuer pour l’année 2023-2024 sont plus élevées qu’en 2022-2023, en raison d’une hausse importante de la fréquentation des institutions muséales lors des dimanches gratuits.

    Lien connexe

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