Plus de 870 M$ pour le retour du train jusqu’à Gaspé


 Publié le 28 juin 2023
 

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, la députée de Bonaventure, Mme Catherine Blouin, et le député de Gaspé, M. Stéphane Sainte-Croix, sont fiers d’annoncer un investissement total de 871,8 M$ pour la réhabilitation complète du chemin de fer de la Gaspésie, ce qui permettra le retour du train jusqu’à Gaspé en 2026. Pour l’occasion, ils étaient accompagnés du préfet de la MRC de Bonaventure et président de la Société du chemin de fer de la Gaspésie, M. Éric Dubé.

Le gouvernement du Québec confirme par le fait même que les travaux sur le troisième et dernier tronçon du projet, soit celui entre Port-Daniel-Gascons et Gaspé, s’amorceront dès cette année avec des travaux d’enrochement. Les sommes prévues pour la réalisation de ce segment s’élèvent à 518 M$.

De plus, une aide financière de 21 M$ est accordée à la Société du chemin de fer de la Gaspésie afin d’assurer la poursuite de l’exploitation, du développement et des opérations d’entretien de l’ensemble du corridor ferroviaire. Ce financement favorisera une meilleure planification des interventions et rendra les services ferroviaires plus efficaces, au bénéfice des entreprises de la Gaspésie. Fondé sur la reconnaissance de l’expertise de la Société, ce contrat s’ajoute à celui de 19 M$ conclu l’an dernier afin de participer aux travaux de réhabilitation.

« C’est une autre promesse tenue : le chemin de fer de la Gaspésie sera réhabilité jusqu’à Gaspé! Aujourd’hui, nous franchissons une étape cruciale avec l’annonce des travaux pour le troisième et dernier tronçon, soit celui entre Port-Daniel-Gascons et Gaspé. Les investissements confirmés démontrent que nous prenons les moyens nécessaires pour remettre le train sur les rails dans les meilleurs délais. De plus, nous réitérons notre confiance envers la Société du chemin de fer de la Gaspésie pour assurer l’entretien et le développement de l’infrastructure. Ensemble, nous souhaitons offrir aux Gaspésiens un service à la hauteur de leurs attentes et un outil supplémentaire pour soutenir la croissance économique de la région. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Quelle belle nouvelle pour la Gaspésie! Je remercie ma collègue vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable ainsi que les équipes du Ministère de livrer ce projet ferroviaire si important pour la région. À titre de ministre régionale, je peux vous assurer que le retour du train jusqu’à Gaspé est attendu depuis des années. C’est un levier économique de taille pour toutes les communautés traversées. Avec ce projet, nous avons les conditions gagnantes afin de travailler au retour du transport de passagers ainsi que d’un train touristique! »

Maïté Blanchette Vézina, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« Je suis si fière de cette annonce qui prouve l’importance du chemin de fer comme dossier prioritaire pour notre région et le fait que nous y travaillons avec vigueur. Je tiens à souligner l’engagement indéniable de la ministre Guilbault dans ce dossier. Le gouvernement a promis de remettre le train de la Gaspésie sur les rails, et ce, jusqu’à Gaspé. Non seulement nous tenons notre promesse, mais nous allons au-delà avec des investissements qui frôlent à ce jour près d’un milliard de dollars, c’est considérable! »

Catherine Blouin, députée de Bonaventure

« Le chemin de fer est un outil de développement économique primordial pour la région. Il s’agit d’un actif stratégique pour la Gaspésie et il était très important pour notre gouvernement d’être au rendez-vous pour redonner l’accès à ce service aux Gaspésiens et Gaspésiennes, tout autant à la population qu’aux entreprises et industries, et ce, de Matapédia jusqu’à Gaspé. Je remercie la ministre des Transports et de la Mobilité durable pour son leadership et son appui indéfectible au projet et je suis particulièrement fier d’être député de Gaspé pour cette annonce historique. »

Stéphane Sainte-Croix, député de Gaspé et adjoint gouvernemental à la ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« Aujourd’hui, la région récolte le fruit d’un dur labeur qui a débuté il y a bien des années. Je suis personnellement impliqué de façon importante dans ce projet régional depuis près de 10 ans. Je me réjouis que le travail de fond accompli par la région avec les autorités gouvernementales soit aujourd’hui couronné de succès. Je suis très fier! »

M. Éric Dubé, préfet de la MRC de Bonaventure et président de la Société du chemin de fer de la Gaspésie

Faits saillants

  • Le chemin de fer la Gaspésie, qui s’étend sur 325 km entre Matapédia et Gaspé, est la propriété du ministère des Transports et de la Mobilité durable depuis 2015.
  • Le projet de réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie a été scindé en trois tronçons pour faciliter sa réalisation :
    • Matapédia à Caplan – en exploitation;
    • Caplan à Port-Daniel-Gascons – en travaux (mise en service prévue en 2024);
    • Port-Daniel-Gascons à Gaspé – début des travaux d’enrochement en 2023 (mise en service prévue en 2026).
  • L’investissement total du projet de réhabilitation est réparti de la façon suivante :
    • Matapédia à Caplan – 54,5 M$;
    • Caplan à Port-Daniel-Gascons – 299,7 M$;
    • Port-Daniel-Gascons à Gaspé – 517,6 M$.
  • Depuis 2015, le Ministère a soutenu la Société du chemin de fer de la Gaspésie pour l’exploitation, l’entretien et le développement du chemin de fer à hauteur de 58,55 M$. La convention d’aide financière convenue entre le Ministère et la Société en avril dernier procurera un soutien financier potentiel de 21 M$ pour les cinq prochaines années.
  • Le réseau ferroviaire est complémentaire au réseau routier québécois et présente une solution de remplacement qui contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la diminution de la congestion sur les routes.

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Lancement de la Brigade Splash


 Publié le 27 juin 2023
 

Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec, Jean Boulet, la Société de sauvetage et la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), ainsi que ses partenaires Aquam, Canadian Tire, Éduc’Alcool et Service Canada, ont le plaisir de vous annoncer, pour une 17e année consécutive, le lancement de la tournée estivale de la Brigade Splash à travers le Québec. 

Cette initiative vise à conscientiser le grand public, les sauveteurs et sauveteuses ainsi que les gestionnaires aquatiques quant à l’importance d’adopter des comportements sécuritaires aux abords des installations aquatiques. Que ce soit à la plage, au parc aquatique, à la piscine intérieure ou extérieure, la sécurité est une responsabilité partagée. La connaissance des risques de noyade demeure donc un enjeu réel. 

« Cette année encore, la Brigade Splash sillonnera le Québec pour aller à la rencontre de nos sauveteurs et sauveteuses, de nos gestionnaires d’installations aquatiques et du grand public. Grâce à la constante qualité de son travail au cours des 16 dernières années, on ne peut qu’affirmer que la conscientisation porte fruit et que la baignade dans nos installations aquatiques est plus sécuritaire que jamais. Toutefois, dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre, la Brigade Splash s’inscrit également dans l’objectif de faire mousser l’intérêt pour le sauvetage, à même titre que la gratuité des formations, offerte par le gouvernement du Québec. Le caractère inspirant de nos brigadiers, à la fois par leur parcours que par leur dévotion aux messages de la Société de sauvetage, est une fierté qui mérite d’être soulignée et qui peut sans aucun doute en motiver plus d’un à joindre le milieu de la sécurité aquatique », a souligné Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage 

« Le partenariat de la Régie du bâtiment du Québec et la Brigade Splash de la Société de sauvetage m’interpelle particulièrement. Les lieux de baignade sont des endroits tellement agréables quand nous les utilisons en toute sécurité. Mais ils comportent des risques et chaque noyade en est une de trop. La RBQ et l’équipe de la Brigade Splash contribuent à rappeler aux Québécoises et Québécois de toutes les régions que la vigilance et la prudence sont nécessaires lorsqu’ils sont à proximité d’un plan d’eau. Merci aux animateurs qui sillonneront le Québec cet été pour sensibiliser la population sur la bonne attitude à prendre au bord d’une installation aquatique et rappeler qu’Ensemble, on veille à votre sécurité. Bonne baignade cet été », a mentionné le ministre Boulet.   

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Source: La Nouvelle union

Immigration : du gâchis libéral aux réussites de la CAQ


 Publié le 26 juin 2023
 

Pour le Québec, l’immigration est à la fois un devoir humanitaire et une grande richesse. Il s’agit néanmoins d’un enjeu complexe, qui comporte de nombreux défis, notamment l’intégration à notre langue et à nos valeurs communes. Depuis 2018, le gouvernement de la CAQ travaille sérieusement sur ce chantier pour en faire un succès.

Très rapidement dans son premier mandat, le gouvernement Legault a posé des gestes forts, et continue d’en poser pour relever ce défi :

  1. En prendre moins, mais en prendre soin
  2. Franciser plus et mieux
  3. Fermer le chemin Roxham
  4. Une immigration en français
  5. Une stratégie ciblée pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre

Réparer le gâchis libéral

Il faut rappeler qu’à l’automne 2018, au moment où la CAQ s’apprêtait à former un nouveau gouvernement, le Parti libéral avait transformé l’immigration en véritable gâchis :

  • La francisation ne fonctionnait pas, comme le démontrait le rapport de la Vérificatrice générale
  • Le gouvernement libéral avait aboli tous les postes d’agents d’immigration en région
  • Le gouvernement libéral avait laissé sans réponse un inventaire de plusieurs milliers de demandes d’immigration, dont certaines remontaient jusqu’à 2005!
  • Le traitement des demandes d’immigration pouvait prendre jusqu’à 36 mois!
  • Le gouvernement libéral avait ouvert la porte à une forte remontée des immigrants temporaires, sans planifier d’aucune façon leur accueil et les impacts sur la langue, le logement ou les infrastructures
  • Des stratagèmes frauduleux pour l’obtention des certificats de sélection via le programme d’expérience québécoise (PEQ) remettaient en question l’intégrité du système!

1. En prendre moins, mais en prendre soin

Devant le gâchis libéral en immigration, la CAQ a pris l’engagement électoral d’en prendre moins, mais d’en prendre soin. C’est exactement ce qui s’est produit. Dans le premier mandat du gouvernement Legault, le Québec a admis 5 253 immigrants de moins annuellement que sous le mandat de Philippe Couillard. Le Québec a donc admis 21 000 immigrants de moins sur quatre ans, le temps de réparer le gâchis libéral.

Durant ce premier mandat, le gouvernement de la CAQ a posé plusieurs gestes importants :

  • Le budget du ministère de l’Immigration a été augmenté de façon importante
  • Les postes d’agents d’immigration en région ont été rétablis
  • Un parcours d’accompagnement personnalisé a été offert aux nouveaux arrivants pour les aider à mieux s’intégrer
  • Le traitement des demandes d’immigration s’est beaucoup accéléré, la grande majorité se situant sous la barre des six mois
  • L’inventaire des demandes en retard laissé par le gouvernement libéral a été éliminé
  • Et les stratagèmes frauduleux qui permettaient à des candidats non éligibles de déposer une demande de sélection ont été démantelés.

2. Franciser plus et mieux les immigrants

En 2019, le ministre de l’Immigration de l’époque Simon Jolin-Barrette a bonifié les services de francisation des immigrants avec une somme de 70 millions de dollars. Ce montant a permis d’embaucher 80 nouveaux professeurs de français et d’ajouter 300 nouvelles classes en francisation.

M. Jolin-Barrette a été beaucoup plus loin en faisant adopter la loi 96, la plus grande réforme pour protéger le français depuis l’adoption de la loi 101 par le gouvernement de René Lévesque en 1977. Cette loi a entre autres permis de créer Francisation Québec, un guichet unique pour la francisation doté de moyens inégalés dans l’histoire du Québec. Francisation Québec a officiellement commencé ses opérations le 1er juin 2023.

3. Fermer le chemin Roxham

Il existe plusieurs formes d’immigration. Quand on parle des seuils d’immigration, il s’agit de l’immigration permanente, soit les personnes qui sont choisies par le Québec pour s’établir définitivement. Deux-tiers d’entre eux sont des immigrants économiques, les autres étant des membres de la famille immédiate des gens sélectionnés, qui sont admis via le programme de réunification familiale ou des demandeurs d’asile ayant reçu le statut de réfugiés.

Il y a également les immigrants temporaires, qui sont essentiellement composés de demandeurs d’asile, d’étudiants et de travailleurs étrangers. Comme on le notait plus haut, nous avons assisté à une forte augmentation du nombre d’immigrants temporaires dans le dernier mandat du gouvernement libéral. Cette augmentation s’est arrêtée pendant la pandémie à la suite de la fermeture des frontières et du chemin Roxham, qui n’était plus accessible aux demandeurs d’asile. En 2022, le gouvernement fédéral a rouvert le chemin Roxham, ce qui a mené à un afflux sans précédent des demandeurs d’asile, soit près de 40 000 en une seule année!

Le Québec a toujours rempli son devoir humanitaire envers les demandeurs d’asile, et on peut en être fier. Pour les Hongrois en 1957, puis les Vietnamiens, les Chiliens, les Haïtiens, les Syriens et plus récemment les Ukrainiens, le Québec a toujours répondu présent. Cependant, avec le chemin Roxham, les capacités d’accueil du Québec étaient étirées au maximum, autant en matière de logement que de soins de santé ou d’éducation des enfants. En 2022, les demandeurs d’asile ont constitué 69 % du total des immigrants temporaires.

Malgré les protestations du Parti libéral, de Québec Solidaire et des nombreux sceptiques, il fallait absolument freiner cette entrée massive de demandeurs d’asile pour relâcher la pression sur notre capacité d’accueil et sur nos services publics. Le gouvernement de la CAQ a donc mené une offensive de tous les instants pour que les gouvernements canadiens et américains ferment le chemin Roxham. Cette offensive a culminé avec les interventions de la ministre Christine Fréchette et celle du premier ministre Legault publiées dans le Globe and Mail. Cette victoire aura permis de diminuer la pression sur notre filet social et de mieux s’occuper des demandeurs d’asile déjà présents sur le territoire.

4. Une immigration en français, dans toutes les régions

En mai 2023, le gouvernement Legault a posé un autre geste sans précédent en faisant de la connaissance du français un préalable à l’obtention d’un certificat de sélection du Québec pour les immigrants économiques. Autrement dit, sauf pour les réfugiés et la réunification familiale, il faudra dorénavant parler français pour immigrer au Québec. Une première dans l’histoire du Québec!

Le document rendu public en mai dernier met de l’avant les nouvelles orientations du gouvernement. Dans les prochaines années, le Québec misera le plus possible sur les étudiants étrangers diplômés d’un programme universitaire ou collégial en français. De cette façon, les immigrants sélectionnés seront déjà en bonne partie intégrés au sein de la majorité francophone et du marché du travail.

De même, les efforts de régionalisation de l’immigration initiés en 2019 vont se poursuivre. Des progrès ont déjà été constatés dans les dernières années alors que la proportion des immigrants installés en dehors de la région de Montréal est passée de 12 % à 21 %. Nous devons encore faire mieux, à la fois pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et pour répondre aux besoins de toutes nos régions.

5. Une stratégie ciblée pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre

Contrairement à la croyance populaire, l’immigration n’est pas la solution à la pénurie de main-d’œuvre que vivent les pays occidentaux, comme l’a démontré le réputé économiste Pierre Fortin. Bien sûr les immigrants occupent des emplois, mais ils ont aussi besoin de biens et services, comme tout un chacun. Ils ont besoin de se loger, de services de garde et d’écoles pour leurs enfants, de soins de santé, de se nourrir, etc.

Cependant, l’immigration peut nous aider à combler certains emplois jugés prioritaires par le gouvernement du Québec. C’est le cas par exemple des travailleurs de la santé, de la construction, en technologie de l’information ou en génie.

La stratégie définie par le gouvernement Legault consiste donc à cibler les travailleurs étrangers qui ont des qualifications dans ces domaines. Il faut pour ça améliorer la reconnaissance des compétences et des diplômes. Mieux encore, il faut recruter le maximum de diplômés de nos institutions d’enseignement (d’un programme en français), ce qui évite la difficile question de la reconnaissance des diplômes étrangers.

Du gâchis libéral aux réussites de la CAQ

Après avoir hérité du gâchis libéral, la CAQ a remis de l’ordre dans la politique d’immigration du Québec. Les objectifs du gouvernement Legault sont clairs : intégrer les immigrants à la majorité francophone et répondre de façon ciblée à la pénurie de main-d’œuvre, tout en respectant nos capacités d’accueil.

Plus de 1 M$ pour développer et mettre en lumière le tourisme autochtone


 Publié le 22 juin 2023
 

Le gouvernement du Québec annonce un soutien financier totalisant 1,1 million de dollars pour la mise à l’honneur des nations autochtones du Québec à l’événement Plaisirs d’Hiver 2023 de Bruxelles ainsi que pour le projet Geiteget, une démarche collaborative qui vise l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’intervention pour soutenir l’évolution du secteur et favoriser le développement du tourisme autochtone.

La ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Caroline Proulx, le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, M. Ian Lafrenière, et le député de Chauveau, M. Sylvain Lévesque, en ont fait l’annonce aujourd’hui à Wendake, conjointement avec le président de Tourisme Autochtone Québec, M. Steve Wadohandik Gros-Louis, ainsi que le Grand Chef de la Nation huronne-wendat, M. Rémy Vincent.

Tout d’abord, 600 000 $ sont octroyés à Tourisme Autochtone Québec (TAQ) afin de coordonner la présence des 11 nations autochtones du Québec à l’événement Plaisirs d’Hiver, qui se déroulera à Bruxelles du 24 novembre au 31 décembre 2023. À l’invitation des organisateurs, elles seront mises à l’honneur lors de cet événement qui a accueilli en 2022 quelque 3,5 millions de visiteurs.

La programmation comporte des volets médiatique, culturel, commercial et gastronomique. Un Shaputuan, une grande tente traditionnelle autochtone, sera érigé pour toute la durée de l’événement. Cette installation sera le point central de l’animation réalisée par TAQ. Parmi les activités proposées pour faire la promotion du tourisme autochtone au Québec, on retrouvera des ateliers, des conférences culturelles, des projections de courts métrages et de vidéos sur les réalités, les langues, la culture, la littérature et les expériences touristiques autochtones.

Ensuite, un montant de 500 000 $ est alloué à TAQ pour le projet Geiteget, qui signifie « intelligence et connaissance » en mi’gmaq. Il vise à élaborer et à déployer un plan d’intervention sectoriel en tourisme autochtone au sein de l’industrie touristique à travers une démarche collaborative. Celle-ci se réalisera en impliquant les entreprises, les conseils de bande ou les autres partenaires autochtones et allochtones du milieu. Notons, parmi les actions prioritaires identifiées en analyse préliminaire, une large consultation des nations autochtones, une mise à jour du poids économique du secteur et une analyse concurrentielle des destinations et des tendances mondiales.

« Le tourisme autochtone a tout pour combler les visiteurs qui sont de plus en plus soucieux de l’environnement et à la recherche d’expériences responsables, authentiques et tournées vers les communautés. La participation des 11 nations autochtones du Québec à l’événement Plaisirs d’Hiver sera une occasion exceptionnelle de promouvoir l’expérience touristique autochtone et la destination du Québec auprès des Belges et des touristes internationaux. Avec le projet Geiteget, le tourisme autochtone continuera de s’épanouir au Québec et contribuera ainsi à augmenter les retombées économiques pour les communautés, en plus de favoriser le rapprochement entre les Québécois et les premiers peuples par l’entremise d’expériences touristiques et culturelles autochtones. Notre gouvernement est très fier de soutenir ces deux projets. »

Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière

« Il y a un intérêt indéniable pour le tourisme autochtone pour les Québécois et les publics d’outre-mer. Il s’agit non seulement d’un moteur de développement économique, mais également d’un vecteur de rapprochement entre les nations. Je souhaite un grand succès à tous les partenaires mobilisés. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

« La valorisation et le rayonnement des cultures autochtones font partie des fers de lance de notre ministère. Soutenir des événements tels que Plaisirs d’Hiver, qui permettent de vivre de nouvelles expériences en lien avec les 11 nations autochtones du Québec, représente pour nous une excellente occasion de créer des liens privilégiés avec les Premières Nations et les Inuit. Le développement du tourisme autochtone est un vecteur important pour la promotion de ces cultures que nous souhaitons diffuser avec fierté à l’échelle nationale et internationale. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Outaouais

« Plaisirs d’Hiver est un rendez-vous majeur qui se déroule chez nos partenaires belges, dans la capitale de l’Europe dont l’offre aux visiteurs est réputée pour être exceptionnelle. Il s’agira d’une excellente occasion de faire briller les valeurs et la culture des Autochtones du Québec. Les 11 nations auront la possibilité de faire découvrir à un nouveau public leur histoire, leurs réalités, leur savoir-faire et leur gastronomie. Les équipes du ministère des Relations internationales et de la Francophonie, de la Délégation du Québec à Bruxelles et moi-même sommes fiers de contribuer à faire connaître le Québec, notamment comme destination agrotouristique, ainsi qu’à faire rayonner la culture des Premières Nations outre-Atlantique. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« Je suis très heureux de savoir que les cultures des 11 nations autochtones du Québec rayonneront à l’international pour permettre au plus de gens possible de découvrir leur richesse. Le tourisme autochtone contribue à nous enrichir, autant socialement qu’économiquement. C’est aussi vrai ici, à Wendake, que partout au Québec. Avec cette participation aux Plaisirs d’Hiver 2023 à Bruxelles et les actions qui seront entreprises dans le cadre du plan d’intervention, cette forme de tourisme continuera sa croissance, au bénéfice de toute l’industrie touristique et de nos communautés. »

Sylvain Lévesque, député de Chauveau

« Les annonces d’aujourd’hui marquent une nouvelle étape pour la croissance et la reconnaissance du tourisme autochtone au Québec. La demande des visiteurs pour une offre touristique autochtone est en croissance et l’offre proposée par plus de 250 entreprises des 11 nations l’est tout autant. Concrètement, l’appui du gouvernement du Québec au projet Geiteget : plan d’intervention sectoriel en tourisme autochtone dotera notre organisation de connaissances stratégiques structurantes permettant à notre industrie de poursuivre son essor et de réaffirmer l’importance du tourisme autochtone comme outil de rapprochement. L’annonce de ces investissements en ce 21 juin est hautement symbolique pour nous puisque nous célébrons aujourd’hui la Journée nationale des peuples autochtones . »

Steeve Wadohandik Gros-Louis, président de Tourisme Autochtone Québec

Faits saillants :

  • Le soutien financier à TAQ pour l’événement Plaisirs d’Hiver 2023 provient du ministère du Tourisme (450 000 $), du Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit (75 000 $), du ministère de la Culture et des Communications (50 000 $) et du ministère des Relations internationales et de la Francophonie (25 000 $).
  • L’Alliance de l’industrie touristique du Québec contribue au montage financier avec une somme de 300 000 $ tirée des fonds qui lui sont remis par le ministère du Tourisme pour faire la promotion du Québec à l’international. Tourisme Autochtone Québec verse également un montant de 100 000 $.
  • Ce projet s’inscrit en phase avec l’axe 4 du Plan d’action pour un tourisme responsable et durable (PATRD) 2020-2025 du ministère du Tourisme, qui vise à promouvoir un tourisme bénéfique pour les individus et respectueux des collectivités.
  • Tourisme Autochtone Québec est l’association touristique sectorielle reconnue par le ministère du Tourisme comme porte-parole officiel du tourisme autochtone et par l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador comme représentant un lieu d’échange et de services dans le domaine du développement et de la promotion de l’offre touristique autochtone.

Ministère du Tourisme sur les médias sociaux : 

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80 logements sociaux et abordables pour des familles, des personnes seules et des personnes handicapées à Québec


 Publié le 21 juin 2023
 

Le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada et la Ville de Québec étaient fiers de participer aujourd’hui à l’inauguration officielle de 80 logements sociaux et abordables destinés à des familles, des personnes seules et des personnes handicapées à Québec. La construction de cet immeuble, une initiative de l’organisme Groupe O’Drey, représente un investissement d’un peu plus de 26 millions de dollars.

Cet événement a eu lieu en présence de M. Mario Asselin, député de Vanier-Les Rivières, au nom de la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, de l’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé et député de Québec, de Mme Marie-Pierre Boucher, membre du comité exécutif de la Ville de Québec et responsable de l’habitation, et de M. Jean Gosselin, président du Groupe O’Drey.

Le gouvernement du Québec, par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ), a contribué à ce projet en y versant près de 9,5 millions de dollars, provenant de son programme AccèsLogis Québec. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire d’environ 9,2 millions de dollars contracté par l’organisme.

Le gouvernement du Canada, par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), a accordé une subvention de près de 3,3 millions de dollars dans le cadre de son Fonds national de co-investissement pour le logement, dont le déploiement est balisé par l’Entente Canada-Québec sur le logement. Pour sa part, la Ville de Québec a ajouté près de 3,4 millions de dollars, dont près de 1,4 million provient du gouvernement du Québec par le biais des enveloppes des ententes tripartites que la municipalité a signées avec la SHQ et le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

« Je suis fière de souligner l’apport de notre gouvernement à ce chantier de 80 logements sociaux et abordables qui encourageront l’inclusion par la mixité de leur clientèle. L’aide financière de notre gouvernement sert non seulement à construire ces logements, mais aussi à s’assurer qu’ils seront abordables pour leurs locataires. Grâce à ce travail collectif et à nos efforts constants en habitation, ce nouvel immeuble améliorera grandement la qualité de vie de ses nouveaux résidents. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Tout le monde mérite un chez-soi sûr et abordable. Grâce aux investissements du gouvernement du Canada dans le logement abordable, les résidents de Québec en grand besoin d’une résidence, dont des familles et des personnes handicapées, disposent désormais de 80 logements sociaux et abordables de plus. Ce n’est qu’une des nombreuses façons dont nos investissements dans le logement à travers le pays font que personne n’est laissé pour compte. » 

L’honorable Ahmed Hussen, ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion et ministre responsable de la SCHL 

« Ce projet de logements abordables destinés à des familles, à des personnes seules et à des personnes handicapées répond à un besoin important dans la région de la Capitale-Nationale. Je suis très fier que mon gouvernement y ait contribué. Cela démontre que nous faisons de l’habitation une priorité. »

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Avec l’aide du Fonds national de co-investissement pour le logement, le Groupe O’Drey créera plus de 80 logements sécuritaires, accessibles, abordables et inclusifs à Québec. Il s’agit d’une excellente nouvelle, qui s’appuie sur le travail du gouvernement canadien depuis 2015 en matière de logements abordables. Ces 80 logements représentent 80 nouveaux chez-soi pour de nombreuses familles et pour de nombreux adultes vivant une situation de handicap physique. » 

L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé et député de Québec

« Je félicite tous les administrateurs du Groupe O’Drey qui ont pensé ce projet. Cet investissement important démontre bien l’intention de notre gouvernement d’augmenter l’offre de logements sociaux et abordables sur notre territoire et d’améliorer la qualité de vie des citoyennes et citoyens de Québec. »

Mario Asselin, député de Vanier-Les Rivières et adjoint parlementaire de la ministre de l’Enseignement supérieur

« Ce que le Groupe O’Drey a réussi à construire ici, c’est bien plus que du logement. C’est une communauté inclusive où tous les résidents se sentent à la maison. Il y a quelques semaines, M. Gosselin et des résidents m’ont ouvert leurs portes pour une brève visite. En à peine une heure, j’ai pu constater la force du tissu social, les sourires et la bienveillance des résidents et du personnel présents sur place. J’espère que cette initiative en inspirera plusieurs autres. Félicitations! »

Marie-Pierre Boucher, membre du comité exécutif responsable de l’habitation, du logement social et du développement social

« Notre plus grande fierté est d’avoir pu réunir des personnes handicapées qui bénéficient pour la majorité des services du CIUSSS, des familles et des personnes seules de toutes classes sociales. Toutes ces personnes adorent ce milieu de vie unique, dynamique, accessible et franchement fort agréable. La collaboration, l’entraide, la bienveillance sont quotidiennement au rendez-vous. »

Jean Gosselin, président du Groupe O’Drey

Faits saillants :

  • Quelque 70 des 80 ménages de l’immeuble pourraient bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, ce qui leur permettrait de débourser 25 % de leur revenu pour se loger. Cette aide additionnelle de plus de 1,2 million de dollars, répartie sur cinq ans, est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la Ville de Québec.
  • Le Groupe O’Drey a également obtenu une aide financière de 385 000 $ du programme Rénovation Québec de la SHQ. En vertu de ce programme, cette aide est financée à parts égales par la SHQ et la Ville de Québec.
  • Le Groupe O’Drey propose une option en habitation inclusive à Québec pour l’ensemble de la population, incluant des adultes vivant une situation de handicap physique. L’organisme met entre autres l’accent sur la mixité et l’inclusion sociale en privilégiant les interactions entre tous les locataires afin de favoriser l’entraide et la coopération.
  • Le Fonds national de co-investissement pour le logement accorde la priorité aux ensembles de logements destinés aux gens qui en ont le plus besoin : les femmes et les enfants fuyant la violence familiale, les personnes âgées, les Autochtones, les personnes handicapées, les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie, les anciens combattants et les jeunes adultes.

À propos de la Société d’habitation du Québec

En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca .

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HabitationSHQ 
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À propos de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

En tant qu’autorité en matière d’habitation au Canada, la SCHL contribue à la stabilité du marché de l’habitation et du système financier, vient en aide aux Canadiens dans le besoin et fournit des résultats de recherches et des conseils impartiaux à tous les ordres de gouvernement, aux consommateurs et au secteur de l’habitation du pays. La SCHL vise à faire en sorte que, d’ici 2030, tout le monde au Canada pourra se payer un logement qui répond à ses besoins. Pour en savoir davantage, suivez-nous sur Twitter Instagram YouTube LinkedIn  et Facebook .

12 M$ supplémentaires pour les centres de jour


 Publié le 20 juin 2023
 

La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, et son adjointe parlementaire et députée de Soulanges, Marilyne Picard, ont annoncé aujourd’hui une hausse du financement octroyé aux centres de jour offrant des services aux personnes aînées et du répit pour les personnes proches aidantes. La bonification permettra notamment d’augmenter l’offre de service dans toutes les régions du Québec et de permettre à plus de proches aidants d’avoir du répit.

Ce rehaussement s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’améliorer le soutien offert aux personnes proches aidantes et de reconnaître leur contribution à la société.

Les centres de jour permettent de soutenir les personnes proches aidantes qui accompagnent une personne aînée en perte d’autonomie en offrant des services de jour qui comprennent notamment des activités de groupe, offertes dans un milieu adapté à la réalité des personnes aînées. Les sommes octroyées aux centres de jour pourront servir à :

  • augmenter le personnel pour l’organisation et l’animation des centres de jour pour aînés;
  • offrir des services de centre de jour à plus de personnes aînées pour soutenir également davantage de personnes proches aidantes;
  • acheter des technologies innovantes ou de l’équipement pour offrir des activités adaptées (p. ex : tables interactives, écrans géants);
  • assurer le transport des usagers et usagères des centres de jour.

« Les personnes proches aidantes font une différence importante dans la vie de milliers de personnes aînées au Québec. Comme gouvernement et comme société, on se doit de reconnaître cet apport important et s’assurer qu’elles aient tout le soutien nécessaire. Avec les sommes annoncées aujourd’hui, plus d’aînés et plus de personnes proches aidantes pourront avoir accès à des services et à du répit. C’est une excellente nouvelle! Je tiens d’ailleurs à remercier tous les employés et les bénévoles qui œuvrent jour après jour dans les centres de jour. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« Le rehaussement des services offerts en centre de jour est une autre excellente nouvelle pour les personnes proches aidantes du Québec. Pour ces personnes qui prennent soin d’un proche au quotidien, la possibilité de bénéficier de services de répit peut être d’un grand secours. Pendant ce temps, au centre de jour, les personnes aînées en perte d’autonomie peuvent bénéficier d’activités stimulantes, dans un contexte sécuritaire. Pour les personnes proches aidantes, c’est rassurant. »

Marilyne Picard, adjointe parlementaire de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé et députée de Soulanges

« Bénéficier des services spécialisés d’un centre de jour permet du répit grâce à des intervenants et intervenantes compétents qui prennent soin de nos êtres chers. Ils nous aident à briser l’isolement, ils nous accompagnent, nous soutiennent et nous écoutent. En somme, c’est un grand réconfort pour les proches aidants et un baume sur notre sentiment d’impuissance. »

Marie Gagnon, personne proche aidante

Faits saillants :

En plus de contribuer à prévenir l’épuisement en offrant du répit et du soutien aux personnes proches aidantes, les centres de jour offrent plusieurs bénéfices aux usagers :

  • Maintenir les habiletés sociales et favoriser l’intégration sociale;
  • Promouvoir la santé globale et de saines habitudes de vie et prévenir la détérioration de l’état biopsychosocial;
  • Maintenir et améliorer les acquis fonctionnels et cognitifs;
  • Améliorer la qualité de vie.

La mise en œuvre du Plan d’action gouvernemental pour les personnes proches aidantes  a pour objectif de soutenir leur qualité de vie. Pour ce faire, il cible les actions favorables à leur santé et à leur bien-être et prend en considération l’importance d’un équilibre entre les différentes sphères de leur vie. Cette annonce découle de la mesure 42 du plan vise à rehausser les services offerts en centres de jour aux aînés.

Pour une plus grande autonomie alimentaire


 Publié le 19 juin 2023
 

Le gouvernement du Québec investit 175 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans pour favoriser une plus grande autonomie alimentaire partout dans nos régions. Cette somme vise principalement à augmenter les investissements qui stimulent la productivité des entreprises bioalimentaires québécoises.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce aujourd’hui, en marge de l’inauguration d’une nouvelle serre de l’entreprise Savoura, à Sainte-Sophie, dans les Laurentides. Il était accompagné du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, et de la ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et députée de Prévost, Mme Sonia Bélanger.

Comme le premier ministre en avait pris l’engagement, cet investissement permettra de bonifier les sommes disponibles pour les programmes du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et sera réparti comme suit :

  • 100 millions de dollars pour la transformation alimentaire, afin de reconduire le programme de transformation alimentaire qui encourage la robotisation et l’implantation de systèmes de gestion de la qualité de la production. L’objectif de ce programme est d’accroître les investissements en transformation alimentaire pour remédier à la rareté de main-d’œuvre et augmenter la compétitivité des entreprises.
  • 45 millions de dollars pour des initiatives en productivité végétale ayant comme objectif d’augmenter la productivité des entreprises agricoles spécialisées dans les cultures de végétaux.
  • 30 millions de dollars pour le soutien au développement des entreprises serricoles dans le cadre de la Stratégie de croissance des serres au Québec 2020-2025. L’objectif est d’accroître la production de fruits et de légumes en serre en stimulant les investissements pour augmenter les superficies de production serricole et moderniser les installations existantes.

Le chantier d’une plus grande autonomie alimentaire est ambitieux. Le gouvernement souhaite continuer d’encourager et de soutenir les entreprises qui veulent saisir cette occasion de nourrir les gens d’ici en faveur d’une plus grande prospérité économique du Québec.

« Manger québécois, ça crée de la richesse et des emplois au Québec. On doit beaucoup aux producteurs agricoles, aux transformateurs alimentaires et aux pêcheurs du Québec qui travaillent fort pour mettre des produits frais et de qualité dans nos assiettes. Dans nos deux derniers budgets, on a investi des sommes records de 1,5 milliard de dollars, et on investit encore plus aujourd’hui pour soutenir notre autonomie alimentaire. Je suis très fier de voir que les Québécois choisissent de plus en plus les produits de chez nous. »

François Legault, premier ministre du Québec

« L’investissement annoncé aujourd’hui confirme notre volonté d’accélérer le chantier de l’autonomie alimentaire durable pour le Québec, notamment en accompagnant davantage d’entreprises dans le virage de l’innovation ainsi que dans la mise en place de meilleures pratiques et de solutions environnementales. Depuis le début de notre mandat, les investissements totaux dans le secteur bioalimentaire ont plus que doublé. Nous contribuons ainsi à la pérennité et à la compétitivité des entreprises du secteur bioalimentaire, en plus de faire une importante contribution à la prospérité économique du Québec. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

Faits saillants

  • Les investissements des secteurs de la production et de la transformation alimentaire sont passés de 1,5 milliard de dollars par année (de 2016 à 2018) à 2,3 milliards de dollars par année (de 2019 à 2022), soit une progression de 66 %. La majorité de ces investissements visent à accroître la capacité de production et la productivité des entreprises.
  • Grâce à l’investissement annoncé, le gouvernement renforce les piliers de l’autonomie alimentaire durable, soit :
    • Favoriser l’achat local par la promotion et l’identification des aliments du Québec.
    • Accroître l’offre québécoise grâce à la culture en serre, à l’appui aux filières à potentiel de croissance, à l’agriculture de proximité et à l’agrotourisme local.
    • Renforcer la chaîne d’approvisionnement par l’augmentation de la productivité de la main-d’œuvre, de la robotisation, de l’automatisation et de l’innovation.
    • Accélérer le virage écologique par un appui à la transition vers une agriculture, des pêches et une aquaculture durables.

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Des infrastructures de qualité, sécuritaires et agréables partout au Québec


 Publié le 19 juin 2023
 
Source : Pat Lachance

 Afin de permettre à la population québécoise d’avoir un plus grand accès à des infrastructures récréatives, sportives, et de plein air de qualité, la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest, a annoncé aujourd’hui la création du nouveau Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA). Ce programme est assorti d’un investissement majeur de 300 millions de dollars, prévu au budget 2023-2024 et entièrement financé par le gouvernement du Québec. À terme, ce dernier s’est engagé à investir 1,5 milliard de dollars sur les 10 prochaines années pour soutenir la réfection d’infrastructures existantes ainsi que la réalisation de nouveaux projets. 

Ce programme permettra notamment aux municipalités, aux organismes à but non lucratif, aux coopératives de solidarité, aux établissements scolaires et d’enseignement supérieur ainsi qu’aux instances des Premières Nations ou Inuit de présenter des projets pour lesquels ils pourront demander une aide financière pouvant atteindre 66 % des coûts admissibles, jusqu’à un maximum de 20 millions de dollars pour les infrastructures sportives et récréatives (volet 1) et de 200 000 $ pour les infrastructures de plein air (volet 2).

Un appel de projets pour chacun des deux volets du Programme est prévu en septembre 2023. 

« Depuis mon entrée en fonction, je me suis fait un point d’honneur de permettre à un maximum de gens de bouger et de pratiquer leurs activités favorites. Les citoyennes et citoyens de partout au Québec doivent pouvoir compter sur des infrastructures de qualité, sécuritaires et agréables à fréquenter. Tel que nous en avions pris l’engagement, nous lançons un nouveau programme qui vient remplacer plusieurs programmes ayant vu le jour dans les dernières années et qui répondra mieux aux besoins des organismes et des municipalités. Je suis très fière de ce que notre gouvernement a mis en place et j’invite les organisations à nous soumettre leur projet dès cet automne. » 

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

« Moi-même ancien directeur général d’un patro, je suis à même de vous confirmer l’importance des installations sportives, de loisir et de plein air. Accessibilité et sécurité sont d’ailleurs les maîtres-mots du programme que nous annonçons aujourd’hui. J’ajouterais aussi que ce programme aura des impacts majeurs dans toutes les régions du Québec. Les investissements doivent se sentir partout, même dans les endroits plus isolés. Ce programme permettra justement d’atteindre cet objectif. »

Yannick Gagnon, député de Jonquière et adjoint gouvernemental à la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

Faits saillants :

  • Le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA) représente un investissement de 300 millions de dollars. Cet investissement est la première tranche d’investissements majeurs qui se chiffreront à terme à 1,5 milliard de dollars.
  • L’aide financière maximale pour un projet d’infrastructures sportives et récréatives (volet 1) est de 20 millions de dollars et de 200 000 $ pour les projets d’infrastructures de plein air (volet 2).
  • Depuis 2018, les différents programmes déployés par le gouvernement ont permis de soutenir plus de 1 360 projets, pour des investissements totalisant plus de 800 millions de dollars dans les infrastructures sportives, récréatives et de plein air. 

Liens connexes :

Sport, loisir et plein air

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Le nationalisme de résultats de la CAQ fait avancer le Québec


 Publié le 16 juin 2023
 

La Fête nationale du Québec est l’occasion de nous rappeler la grande aventure de notre belle nation, qui se bâtit depuis 400 ans, en français. Malgré des vents contraires, les Québécois ont persisté pour créer une société unique au monde, où il fait bon vivre.

À travers notre histoire, le nationalisme a toujours été présent, c’est une force nécessaire à la pérennité et l’épanouissement du Québec. La forme et les stratégies employées ont changé d’une époque à l’autre, mais son but demeure le même : protéger et faire prospérer le seul État francophone en Amérique du Nord.

Depuis le 1er octobre 2018, les Québécois ont donné sa chance à une nouvelle approche nationaliste, axée sur le rassemblement et les résultats. Le nationalisme de la Coalition Avenir Québec a permis au Québec de s’affirmer unilatéralement, sans attendre le Grand soir de l’indépendance ou le bon vouloir d’Ottawa. Cinq ans plus tard, le bilan nationaliste du gouvernement Legault parle pour lui-même : il s’agit de loin des plus fortes avancées nationales du Québec depuis René Lévesque.

La CAQ : le plus grand rassemblement de nationaliste au Québec

Sous les gouvernements libéraux de Jean Charest et Philippe Couillard, le Québec a vécu une véritable démission nationale : ces gouvernements ont laissé le français décliner, ont refusé d’agir pour affirmer les valeurs québécoises de laïcité et ont abandonné la francisation de notre immigration. En l’absence d’une majorité de Québécois qui adhèrent à son projet, le Parti québécois s’est montré incapable de rassembler les nationalistes du Québec pour prendre le pouvoir et faire avancer la nation québécoise.

La CAQ défend une approche pragmatique, qui unit tous les nationalistes du Québec, qu’ils aient été fédéralistes ou souverainistes. Rassembler tous les citoyens de bonne volonté qui veulent faire avancer le Québec, afin d’agir dès maintenant. C’est ce qui a permis de ramener les nationalistes au pouvoir.

Agir avec les leviers que nous possédons

Idéalement, le Québec disposerait de plus de moyens et de compétences pour mieux valoriser sa culture, intégrer son immigration et assurer les services qu’il donne aux Québécois. Il y a là des revendications historiques importantes, que nous ne devons pas abandonner. Nous devons aussi utiliser les pouvoirs que nous possédons déjà, et dont les gouvernements précédents ne se sont pas assez servis pour mettre en valeur l’identité québécoise.

Le gouvernement de la CAQ a agi concrètement, sans attendre, pour consolider l’identité québécoise. Pensons à la loi 21 sur la laïcité de l’État et à la loi 96 sur la langue française, deux lois fondamentales pour affirmer la langue et les valeurs de notre nation. Le budget dédié à la culture a augmenté de 50 %, pour mieux soutenir les artistes qui font vivre au quotidien notre différence culturelle. Ces chantiers sont essentiels pour protéger notre identité distincte, et ne nécessitent ni l’accord d’Ottawa, ni la souveraineté.

En immigration, la CAQ a eu le courage de faire ce qu’aucun autre gouvernement dans l’histoire du Québec n’avait fait : exiger la connaissance du français pour déposer une demande d’immigration économique permanente. Avec une immigration économique totalement francophone, nous pourrons mieux ralentir le déclin du français au Québec et renverser la tendance. En juin 2023, Francisation Québec, accès unique pour l’apprentissage du français, a débuté ses opérations, dans les milieux de travail notamment, afin de franciser plus efficacement ceux qui ne parlent pas encore notre langue commune. Voilà des actions efficaces et concrètes pour assurer la pérennité du français au Québec.

Le gouvernement Legault a également inscrit dans la partie québécoise de la Constitution canadienne que : « Les Québécois et les Québécoises forment une nation. Le français est la seule langue officielle du Québec. Il est aussi la langue commune de la nation québécoise. » Il s’agit d’une affirmation forte et unilatérale, qui affirme la différence du Québec comme seul État francophone en Amérique du Nord.

Des résultats concrets pour le Québec

Dans la situation actuelle, l’approche volontariste de la Coalition Avenir Québec est la seule qui donne des résultats pour la nation québécoise. Le gouvernement Legault a par exemple obtenu du gouvernement fédéral qu’il reprenne des éléments de la Charte de la langue française dans sa Loi sur les langues officielles, une première. En menant une offensive sur tous les fronts, le gouvernement caquiste a également obtenu la fermeture du chemin Roxham.

Le Parti libéral mène une politique de l’abandon national, rejetant l’héritage d’affirmation nationale de Jean Lesage et Robert Bourassa. Le Parti québécois propose un référendum sur la souveraineté, une position certes légitime, mais qui est rejetée par une majorité de Québécois, et qui repousse à plus tard des gestes urgents pour faire avancer notre nation.

La CAQ, au contraire, pratique un nationalisme de résultats, ancré dans le réel, et obtient des résultats concrets pour le Québec depuis 5 ans, en utilisant les leviers que contrôle le Québec pour renforcer l’identité québécoise. C’est le choix qu’ont fait Camille Laurin et René Lévesque lorsqu’ils ont choisi d’adopter la loi 101 avant de faire un référendum sur la souveraineté : la défense de la langue française ne pouvait pas attendre, ou dépendre du résultat d’un référendum. Lévesque et Laurin ont fait le bon choix : la loi 101 est la plus grande réussite du nationalisme québécois, et elle a préservé le français plus que toute autre mesure en intégrant les enfants de l’immigration à l’école en français.  

45 ans plus tard, le gouvernement de la CAQ s’inspire de ce succès pour adopter d’autres mesures fortes qui renforcent notre identité, et cette approche a permis à notre nation de faire ses gains les plus importants depuis les dernières décennies. Au moment où nous célébrons notre Fête nationale, rappelons-nous de ces progrès pour mieux nous projeter dans l’avenir, avec un nationalisme axé sur les résultats, qui nous rassemble pour défendre et promouvoir notre langue, notre identité et nos valeurs communes.

Bonne fête nationale!

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Plus de 1,2 M$ pour soutenir l’économie des régions côtières


 Publié le 16 juin 2023
 

Le gouvernement du Québec investit plus de 1,2 M$ dans quatre entreprises de la Baie-des-Chaleurs afin de soutenir le développement du secteur des pêches et de l’aquaculture. Cet appui permet la réalisation de projets totalisant des investissements de près de 4 M$.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, en a fait l’annonce aujourd’hui lors d’une tournée régionale en Gaspésie. Il était accompagné de la députée de Bonaventure, Mme Catherine Blouin, et du député de Gaspé et adjoint gouvernemental aux pêches, M. Stéphane Sainte-Croix.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation alloue la somme de 1 074 953 $ en vertu du Programme d’appui au développement du secteur des pêches et de l’aquaculture commerciales. Ce programme vise à améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises dans une perspective de développement durable.

Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie accorde quant à lui un montant totalisant 166 582 $ par l’entremise du Fonds d’aide aux initiatives régionales.

« Notre gouvernement reconnaît l’importance du secteur des pêches et de l’aquaculture commerciales pour le développement de nos régions côtières et l’essor de notre autonomie alimentaire. Plus que jamais, l’innovation et l’automatisation sont des leviers essentiels à la croissance du secteur. Le soutien que nous annonçons aujourd’hui permettra aux entreprises d’être plus compétitives et de continuer de se démarquer. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Notre gouvernement est fier de collaborer aux projets structurants des entreprises de la Gaspésie. L’aide accordée représente un levier financier efficace, qui tient compte de la réalité du milieu. Les initiatives soutenues contribueront à l’essor socioéconomique de la Gaspésie et à la vitalité de ses communautés. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Toute la région bénéficiera de cette aide gouvernementale, qui agira comme un levier économique pour les entreprises soutenues. Je suis fière que notre gouvernement s’engage à aider les entreprises de toutes les régions à développer des projets qui répondent à leurs besoins et à leurs spécificités. »

Catherine Blouin, députée de Bonaventure

« Je suis heureux que notre gouvernement continue d’accompagner les efforts des entrepreneurs pour réaliser des projets innovants, qui permettront d’accroître l’offre de produits québécois. Le secteur des pêches et de l’aquaculture dynamise l’activité socioéconomique des régions côtières, en particulier celle de la Gaspésie. Il permet à notre région de se distinguer et d’occuper une place unique au sein de l’industrie bioalimentaire. »

Stéphane Sainte-Croix, député de Gaspé et adjoint gouvernemental aux pêches

Faits saillants

EntrepriseProjetCoût total
du projet
Soutien
du MAPAQ
Soutien du MEIE
Unipêche M.D.M.Acquisition et installation de viviers à homard3 480 000 $874 121 $52 100 $
Raymer AquacultureAmélioration et optimisation de la productivité de la pisciculture208 071 $72 825 $50 479 $
Huîtres Baie-des-ChaleursProjet expérimental de croissance d’huîtres sur sept sites côtiers de la Baie-des-Chaleurs133 477 $80 086 $40 043 $
Pétoncles CarletonVérification de la faisabilité technico-économique du modèle d’affaires de l’élevage de pétoncles par technique d’intervention sous-marine79 868 $47 921 $23 960 $
3 901 416 $1 074 953 $166 582 $

Lien connexe

Programme d’appui financier au développement du secteur des pêches et de l’aquaculture commerciales 

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