Orientations de la CAQ en santé : Pour un réseau plus accessible, efficace et décentralisé


 Publié le 26 mai 2018
 

Après avoir parcouru de nombreuses régions au Québec lors des derniers mois, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, émet les constats suivants : les Québécois trouvent qu’ils n’en ont toujours pas pour leur argent, que l’accès aux soins de santé est encore long et compliqué et que le ministre a imposé ses réformes sans consulter personne au détriment des patients, des professionnels de la santé et des régions. Dévoilé dans le cadre du congrès de la CAQ ce samedi, ce plan santé est constitué de 25 mesures concrètes et détaillées et se décline en 4 grandes orientations.

Il est maintenant possible de consulter le document Orientations en santé de la CAQ 2018, qui présente en détail les mesures proposées par la Coalition Avenir Québec en matière de santé et qui serviront de base à la plateforme électorale que le parti dévoilera dans le cadre des prochaines élections.

Le document est disponible ici : http://v2018.lacaq.org/fr/blog/2018/05/26/pour-un-reseau-de-la-sante-plus-accessible-plus-efficace-et-plus-decentralise/

Liste des 4 orientations et des 25 mesures :

Orientation 1 : accès plus rapide à des soins de qualité

  • Voir un médecin de famille ou une infirmière le jour même ou le lendemain
  • Offrir un médecin de famille à tous les Québécois
  • Revoir le mode de rémunération des médecins de famille
  • Accélérer le déploiement de l’accès adapté
  • Redonner l’accès aux consultations sans rendez-vous dans les CLSC, les cliniques-réseau et les GMF
  • Améliorer l’accès aux soins le soir et la fin de semaine dans les CLSC et les GMF et les cliniques-réseau
  • Continuer le déploiement de Rendez-vous Santé Québec
  • Réduire l’attente à 90 minutes en moyenne avant de voir un médecin à l’urgence
  • Améliorer substantiellement l’accès aux soins de première ligne
  • Revoir l’organisation du travail dans les urgences
  • Ouvrir des lits en dehors des hôpitaux pour désengorger les urgences
  • Investir dans les soins à domicile
  • Augmenter le taux d’utilisation des blocs opératoires
  • Accélérer le déploiement du Centre de répartition des demandes de services pour les médecins spécialistes
  • Poursuivre le déploiement des 2000 nouvelles infirmières praticiennes spécialisées
  • Ouvrir des postes d’infirmières à temps complet et abolir le temps supplémentaire obligatoire
  • Poursuivre les 17 projets-pilotes des ratios de patients par infirmières
  • Décloisonner la pratique médicale pour permettre aux professionnels de la santé d’utiliser toutes leurs compétences
  • Valoriser le travail des infirmières-auxiliaires et des préposés aux bénéficiaires en améliorant leurs conditions de travail

Orientation 2 : reprendre le contrôle de la rémunération des médecins

  • Renégocier l’entente avec les médecins spécialistes
  • Revoir la tarification de certains actes médicaux
  • Resserrer les règles de l’incorporation des médecins
  • Reprendre le contrôle de la gestion des enveloppes budgétaires des médecins et abolir les primes cachées

Orientation 3 : un réseau décentralisé, moderne et efficace

  • Redonner plus d’autonomie aux régions, aux usagers, aux gestionnaires et aux conseils d’administration des établissements de santé
  • Rétablir le poste de Commissaire à la santé et au bien-être
  • Favoriser la pluralité des fournisseurs de soins et de services de santé en faisant appel au secteur privé, en respectant le principe d’universalité qui garantit la gratuité des soins
  • Engager le virage vers le financement « à l’activité » des hôpitaux
  • Propulser le réseau de la santé du Québec dans l’ère numérique
  • Abolir les tarifs abusifs de stationnement dans les hôpitaux
  • Poursuivre et planifier adéquatement un vaste chantier de rénovation des hôpitaux et des CHSLD

Orientation 4 : prévenir et guérir

  • S’attaquer au surdiagnostic médical et à la surconsommation de médicaments
  • Prévention : agir sur les déterminants de la santé
  • Poursuivre le déploiement du plan d’action en santé mentale
  • Prévenir et réduire les accidents mortels dans le réseau de la santé
  • Accélérer l’approbation des nouveaux médicaments et investir dans la recherche clinique effectuée au Québec

Projet de loi 173 : Le ministre a renié sa parole et abandonné 8 000 familles


 Publié le 16 mai 2018
 

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, s’est engagé, mardi dernier lors de la période de questions, à proposer une solution pour corriger l’injustice dans le calcul d’aide sociale. Dans le cadre de l’étude du projet de loi 173, la CAQ avait effectivement demandé au gouvernement libéral d’exclure complètement les pensions alimentaires pour enfants du calcul des prestations d’aide sociale. Hier, le ministre a failli à son engagement, n’a pas tenu parole, et a de ce fait laissé tomber 8 000 familles bénéficiaires de l’aide sociale, majoritairement des mères monoparentales.

 

Aujourd’hui en chambre, le porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière d’Emploi et de Solidarité sociale, Sébastien Schneeberger, a dénoncé que le gouvernement libéral ait laissé miroiter une solution pour ces familles, sans toutefois y donner suite. Voyant le refus du ministre Blais d’exempter les pensions alimentaires pour enfants dans le calcul de l’aide sociale, le député de Drummond – Bois-Francs a soumis la proposition, comme il l’avait déjà fait lors de l’étude détaillée du projet de loi, de faire un premier pas pour dispenser, dans un premier temps, les personnes qui ont des contraintes sévères ou jugées inaptes à l’emploi et qui sont prestataires de la solidarité sociale.

Pénurie de médecins de famille : Philippe Couillard a éteint l’intérêt des étudiants pour la médecine familiale


 Publié le 16 mai 2018
 

Une triste réalité a été portée à notre attention ce matin : 19 postes en médecine familiale sont inoccupés, seulement en Abitibi-Témiscamingue. Ce phénomène, qui n’existe pourtant pas ailleurs au Canada, affecte les régions et, à raison, inquiète considérablement les citoyens.

 

La faute revient en grande partie à la généreuse entente entre le gouvernement de Philippe Couillard et les médecins spécialistes et sa clause cadenas, effective jusqu’en 2023, qui rend la médecine familiale beaucoup moins attrayante que la médecine spécialisée. Les réformes imposées par le ministre Barrette ont aussi démobilisé les jeunes médecins à choisir la médecine de famille.

 

En effet, on souligne que de nombreux étudiants en médecine font le choix de prendre une année sabbatique, dans l’espoir d’être ultérieurement acceptés dans une spécialité. Le résultat de cette entente qui profite aux amis du premier ministre et de son ministre de la Santé se fait concrètement sentir en région, par un désintérêt considérable de la médecine familiale, a dénoncé François Legault, lors de la période de questions.

Stationnements des hôpitaux : Les libéraux remplissent les coffres de l’État sur le dos des patients


 Publié le 11 mai 2018
 

Alors que les libéraux affirment que la santé est au cœur de leurs préoccupations, on apprend que les hôpitaux et CHSLD ont fait 70 millions de dollars de profits avec les stationnements, l’an dernier, sur le dos des patients qui peinent à joindre les deux bouts.

Pour la Coalition avenir Québec, il est tout simplement inacceptable et inconcevable que le gouvernement encaisse d’imposants profits et remplisse ses coffres aux dépens des gens qui nécessitent des consultations ou des traitements en raison de leur condition de santé.

Depuis maintenant plus de deux ans, la CAQ propose la gratuité pour les deux premières heures de stationnement dans tous les hôpitaux, CHSLD et autres installations de santé, de même qu’un tarif maximal entre 7 $ et 10 $ quotidiennement, alors que certains établissements ont actuellement des tarifs allant jusqu’à 25$ par jour. Il s’agit là d’une mesure concrète visant à soulager l’impact important des coûts associés à une maladie ou à une condition particulière sur le portefeuille des patients.

Rémunération des chirurgiens : Les résultats d’un premier ministre qui gouverne pour les médecins


 Publié le 10 mai 2018
 

Le rapport de la Vérificatrice générale déposé mercredi démontre clairement l’inefficacité du système de santé québécois, malgré les réformes et les miracles que promettait le gouvernement libéral. Alors qu’on y rapporte que la rémunération des chirurgiens a bondi de près de 35 %, les actes médicaux, eux, ont haussé d’un maigre 5 %.

Si on compare avec le salaire des chirurgiens en Ontario, qui ont un salaire annuel de 360 000 $, et compte tenu du coût de la vie plus faible au Québec, nos médecins devraient être rémunérés 320 000 $. Or, le gouvernement leur octroie un large 400 000 $ annuellement, soit 80 000 $ de trop par médecin, par année. Cela représente un milliard de dollars qui auraient pu être investis dans les services aux Québécois.

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, s’est vigoureusement offusqué de ces statistiques, jeudi lors de la période de questions, qui démontrent l’énorme manque de productivité de réseau de santé et l’absence de cohérence entre la rémunération des médecins et le nombre de chirurgies effectuées.

Prime des cadres dans le réseau de la santé : La CAQ exige que les libéraux corrigent leur erreur de 200M$


 Publié le 9 mai 2018
 

À près d’un mois de la fin de la session parlementaire et plus de 6 mois après le dépôt du projet de loi 160, le gouvernement Couillard n’a toujours pas bougé pour éliminer la double indemnité de départ des cadres du réseau de la santé. La CAQ insiste pour que le ministre Gaétan Barrette accélère le dossier et fasse adopter ce projet de loi d’ici le 15 juin 2018, sans quoi une facture estimée à 200 millions de dollars en trop sera refilée aux contribuables.

 

L’indemnité de départ des cadres du réseau de la santé est nettement exagérée et pourrait aisément être réduite de moitié, selon la CAQ. Questionné par le chef de la Coalition Avenir Québec, le premier ministre a invoqué le calendrier législatif chargé pour ne pas s’engager à sanctionner le projet de loi d’ici le 15 juin et fait diversion sur les nombreux projets de loi à adopter d’ici la fin de la session parlementaire. Pourtant, ce projet de loi tient sur une page et pourrait être adopté rapidement.

 

François Legault a par ailleurs déploré le fait que ces 200M$ devraient être investis dans les services de santé pour l’ensemble des citoyens, qui espèrent, depuis trop longtemps déjà, pouvoir compter sur un système de santé efficace et accessible.

Légalisation du cannabis : Chantal Soucy sollicite un financement additionnel pour l’organisme Satellite


 Publié le 1 mai 2018
 

À l’aube de la légalisation du cannabis, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a profité de la période d’étude de crédits budgétaires à l’Assemblée nationale pour demander une fois de plus à la ministre Lucie Charlebois de prioriser Satellite, un organisme de sa circonscription, dans la répartition de la nouvelle enveloppe dédiée aux organismes communautaires agissant en prévention des dépendances.

Dans son dernier budget, dévoilé en mars dernier, le gouvernement annonçait que des sommes de 11 M$ en 2017-2018 et de 20 M$ en 2018-2019 seraient consacrées à la lutte aux dépendances. Récemment, la Fondation Jean Lapointe s’est vu octroyer une subvention de 1,5 M$ à même cette nouvelle enveloppe, mais les organismes locaux, eux, attendent toujours un rehaussement de leur financement. « On peut se réjouir, évidemment, pour la Fondation Jean Lapointe, mais je suis d’avis que les interventions locales ne doivent pas être oubliées et qu’on doit être prêt à agir dès la rentrée scolaire, en septembre prochain », a plaidé la députée Chantal Soucy. « Dans ma circonscription, l’organisme Satellite possède déjà toute l’expertise nécessaire pour répondre aux besoins de prévention en matière de dépendance au cannabis chez les jeunes, tant au niveau primaire que secondaire. L’an dernier seulement, il a desservi 23 écoles primaires et 7 écoles secondaires. Il ne lui manque donc que les ressources financières suffisantes pour bonifier ses services et prendre en charge la prévention de la dépendance au cannabis sur l’ensemble du territoire de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe », a poursuivi la députée, soulignant au passage que Satellite ne bénéficiait que d’un financement annuel de 60 000 $ (provenant du Programme de soutien aux organismes communautaires) pour rencontrer ses objectifs.

Chantal Soucy a terminé son intervention en questionnant la ministre : « Avez-vous l’intention de faire descendre rapidement les montants annoncés dans nos organismes locaux, tels que Satellite, qui possèdent déjà toute l’expertise nécessaire pour mener à bien la mission de prévention des dépendances chez nos jeunes? » La ministre s’est alors contentée de répondre que les sommes prévues serviraient bel et bien à la prévention des dépendances et au financement de divers organismes, sans toutefois préciser quand, et surtout, comment ces montants seraient répartis.

Soucieuse de la santé des jeunes de sa circonscription et sensible aux inquiétudes des parents, la députée Chantal Soucy entend suivre le dossier de près afin de s’assurer que les besoins du milieu en ce sens soient comblés.

Accès à un médecin de famille : Encore 381 449 patients sur la liste d’attente


 Publié le 26 avril 2018
 

Selon les plus récentes données obtenues auprès de la RAMQ par la Coalition Avenir Québec, 1 631 258 Québécois n’avaient toujours pas de médecin de famille, au 30 mars 2018.

 

En décembre, Gaétan Barrette a promis que d’ici Pâques 2018, il n’y aurait plus aucun patient sur la liste d’attente pour se trouver un médecin de famille.

 

Pourtant, selon des nouvelles données obtenues par la CAQ, au 30 mars 2018, il y avait 381 449 patients orphelins sur la liste d’attente au Québec.

Entente avec la FMSQ : Les libéraux toujours plus généreux avec les médecins spécialistes


 Publié le 25 avril 2018
 

Alors qu’on apprenait ce matin que l’entente-cadre entre le Québec et les médecins spécialistes ne se chiffre pas à 2 milliards de dollars, tel qu’annoncé initialement, mais bien au double de ce montant, le chef de la CAQ, François Legault, a de nouveau talonné le premier ministre Couillard lors de la période des questions à l’Assemblée nationale.

 

Pour M. Legault, le problème actuel a commencé en 2007 alors que Philippe Couillard siégeait à titre de ministre de la Santé, et que Gaétan Barrette occupait le poste de président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec. À quoi peut-on s’attendre, aujourd’hui en 2018, alors que ces deux individus sont respectivement premier ministre et ministre de la Santé?, s’est-il demandé. Pour lui, le principal héritage de Philippe Couillard comme premier ministre sera la signature d’une entente sans qu’il connaisse l’état de la situation de la rémunération des médecins-spécialistes du Québec versus celle des médecins-spécialistes des autres provinces du Canada.

Fusion des C.A. et de la direction du CHUM et du CHU Sainte-Justine : Philippe Couillard refuse d’admettre son erreur


 Publié le 24 avril 2018
 

Il a fallu deux ans et demi pour que le gouvernement libéral se rallie au bon sens et entende raison. Malgré que la CAQ ait talonné à plusieurs reprises le gouvernement de faire marche arrière dans le dossier de la fusion entre les C.A. du CHUM et du CHU Sainte-Justine, les libéraux ont persisté à affirmer que les effets de cette centralisation étaient positifs pour les deux établissements.

Pendant ce temps, ce sont les professionnels œuvrant dans le domaine de la santé qui ont écopé de cette erreur de gestion du ministre Barrette, en leur faisant perdre temps et énergie. Selon François Legault, la conséquence de cette volonté du ministre de faire fi de l’opinion des professionnels en matière de santé à Sainte-Justine a été de démotiver un grand nombre de ceux-ci.