Accès à un médecin de famille en Estrie : Après 15 années libérales, 66 000 personnes n’ont toujours pas de médecin de famille


 Publié le 18 juillet 2018
 

De passage à Sherbrooke, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a rappelé qu’il y a 15 ans, Philippe Couillard était présenté par le Parti libéral comme le ministre de la Santé qui allait mettre fin à l’attente en santé. 15 ans plus tard, des milliers de Québécois n’ont toujours pas accès à un médecin de famille, ce qui contribue à engorger les urgences de nos hôpitaux.

En Estrie, il y a encore 66 000 patients orphelins, dont 28 000 sur la liste d’attente. Seulement à Sherbrooke, il y avait 13 000 personnes sur la liste d’attente à la fin mai. Dans la région, le délai moyen avant de trouver un médecin varie de 58 à 361 jours selon les secteurs. Pourtant, tous les patients vulnérables sur la liste d’attente devaient être pris en charge en moins de 30 jours et tous les patients non vulnérables devaient l’être en moins de 90 jours.

Pour remédier à la situation, le gouvernement Couillard-Barrette a décidé de donner toujours plus d’argent aux médecins, mais les résultats ne sont pas au rendez-vous. Les mêmes recettes appliquées depuis 15 ans donnent toujours les mêmes résultats désastreux.

Le chef de la CAQ a affirmé que le temps était venu de changer de direction, d’adopter une nouvelle approche en santé en prenant des mesures concrètes. Pour que tous les Québécois aient enfin accès à un médecin de famille et qu’ils puissent le voir rapidement lorsqu’ils sont malades, la CAQ va revoir le mode de rémunération des médecins de famille. Un gouvernement de la CAQ augmentera aussi les heures d’ouverture en première ligne le soir et la fin de semaine dans les secteurs où il y a des besoins importants et permettra aux patients de prendre rendez-vous par Internet avec leur médecin.

François Legault a rappelé l’importance de toujours conserver une perspective humanitaire quand on aborde les questions de santé. Un gouvernement de la CAQ ne se lancera pas dans les réformes de structures et l’hypercentralisation. Il agira concrètement et humainement, sans bousculer tout le réseau de la santé.

Le chef de la CAQ a noté qu’en santé, il n’y avait pas de solution magique, mais plutôt des changements concrets qu’on peut et qu’on doit mettre en place pour améliorer la vie des Québécois. Finalement, François Legault a invité les gens de l’Estrie et les Sherbrookois à embarquer avec l’équipe du changement aux élections du 1er octobre prochain.

Dépôt du projet de loi 1196 : Pour un meilleur accès aux renseignements médicaux des parents biologiques


 Publié le 18 juin 2018
 

Les dossiers d’adoption étant confidentiels au Québec, les personnes confiées à des parents adoptifs ou issues d’une technique de procréation assistée doivent présentement se retourner vers les tribunaux afin d’avoir accès aux informations médicales de leurs parents biologiques. Le système judiciaire doit ainsi analyser si le renseignement demandé est véritablement essentiel à la santé physique ou psychologique du demandeur et évaluer la pertinence d’octroyer ou non l’information, en se basant sur le « risque de préjudice ».

Le projet de loi initié et déposé la semaine dernière par le porte-parole de la CAQ en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, poursuit certains objectifs précis. Il vise notamment à faciliter la communication de renseignements médicaux dans les cas d’adoption ou de procréation assistée et à révoquer l’obligation d’avoir recours aux instances judiciaires pour obtenir les renseignements souhaités, en donnant d’office au médecin l’accès au dossier médical du parent biologique. Cela permettra alors au médecin de faire passer les tests et examens requis à son patient, en regard des maladies ou des conditions dont souffrent ses parents biologiques, dans une perspective préventive pour la santé des personnes adoptées.

Ce projet de loi permettra en définitive aux établissements qui exploitent des centres de protection de l’enfance de transmettre les renseignements d’identification des parents biologiques au médecin qui en fait la demande.

Perte de services au CLSC du Richelieu Front commun des élus locaux pour le maintien du sans-rendez-vous


 Publié le 15 juin 2018
 

(RICHELIEU, le 4 juin 2018) – La  décision prise par le CISSS Montérégie-Centre de fermer les portes du CLSC du Richelieu aux citoyens n’ayant  pas de médecin de famille dans l’établissement passe très mal dans la région.  Faisant écho au torrent de critiques qui a déferlé sur les réseaux sociaux après l’annonce officielle, les élus provinciaux et municipaux se sont retrouvés lundi matin devant le CLSC pour signifier leur vive opposition à cette décision présentée comme une attaque à l’accessibilité des soins de Santé dans les régions du Bassin de Chambly et de Rouville. L’intervention du ministre de la Santé a été demandée pour mettre un frein au projet.

Rassemblés devant le CLSC du Richelieu, les maires et mairesses de Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Chambly, Saint-Césaire, Rougemont et Marieville ainsi que les députés de Chambly et d’Iberville ont tour à tour dénoncé la décision du CISSS Montérégie-Centre de fermer les portes du CLSC du Richelieu aux citoyens qui n’ont pas déjà un médecin de famille dans l’établissement. Pour les élus locaux, cette décision se traduira par une coupure de services inacceptable pour la population.

«Alors que le CISSS Montérégie-Centre prétend que cette décision n’affectera qu’environ un patient par jour, on nous confirme plutôt que c’est près de 25 personnes par jour qui pouvaient avoir accès à rendez-vous, même sans avoir un médecin de famille dans l’établissement» a révélé le député de Chambly. «Cela aura un impact énorme pour nos citoyens, et surtout les plus vulnérables. On veut nous envoyer à Saint-Jean, ou va-t-on nous envoyer après, à Montréal?» a pour sa part déploré sa collègue d’Iberville Claire Samson.

Les élus municipaux ont également très mal digéré cette annonce, faite dans la plus grande discrétion.

Le maire de Richelieu Jacques Ladouceur a dénoncé «une décision inacceptable. Nous avons trois résidences de personnes âgées ici à Richelieu et aucun hôpital. On ne peut pas couper dans ces services de proximité. Qu’est-ce qu’on va couper après, les prises de sang? Où s’en va-t-on avec ça?»

Le maire de Chambly Denis Lavoie a déploré «une décision difficile à comprendre. Les CLSC ont une raison primaire, c’est leur raison d’être de donner un service de proximité. Ça le dit même dans leur nom! On va compliquer l’accessibilité au système qui déjà, est compliqué. Cette décision va toucher des gens à mobilité réduite, des gens vulnérables.»

La mairesse de Saint-Mathias-sur-Richelieu Jocelyne Deswarte a rappelé quant à elle l’importance de «penser en fonction de nos personnes âgées», ce qui ne semble pas avoir été fait dans le présent cas.

Le maire de Saint-Césaire Guy Benjamin a lui aussi regretté cette décision, qui nuira certainement à la population de Saint-Césaire.

Pour la mairesse de Marieville Caroline Gagnon, elle-même jeune mère de famille, «c’est impensable d’aller faire la ligne à 25-30 minutes d’ici.»

Le maire de Rougemont Michel Arsenault regrette «une décision improvisée, un manque de stratégie, de communication. On ne devrait pas agir comme ça dans notre système de santé.»

Les responsables de la clinique médicale de Marieville, présents lors du point de presse, ont eux aussi dénoncé cette décision. «C’est certain qu’en n’offrant plus ce service, on ne répond pas à la demande des clients. Le sans rendez-vous au CLSC du Richelieu nous permettait à la Clinique d’offrir des services supplémentaires. C’est un service qui devrait être offert par toutes les institutions de Santé de la région» d’affirmer Daniel Choquette.

L’intervention du ministre de la Santé demandée

Ne pouvant se résoudre à cette perte d’accès aux soins de santé pour leurs citoyens, le député de Chambly Jean-François Roberge et la députée d’Iberville Claire Samson ont révélé avoir exposé la situation directement au ministre de la Santé Gaétan Barrette et demandé son intervention pour stopper cette réorganisation. «Nous avons eu de nombreux échanges avec le ministre de la Santé Gaétan Barrette la semaine dernière. Celui-ci se penche actuellement sur la question, et nous attendons une réponse de sa part incessamment. Il a même mon téléphone personnel. La balle est dans son camp», d’expliquer M. Roberge. Les deux députés ont bon espoir que la décision du CISSS Montérégie-Centre sera renversée.

Le temps presse cependant : cette décision est prévue entrer en vigueur le 18 juin prochain, soit dans moins de deux semaines. Les élus provinciaux promettent d’utiliser tous les recours à leur disposition pour freiner cette coupure de services.

Enfants handicapés majeurs : La ministre Charlebois a trahi la confiance des parents


 Publié le 13 juin 2018
 

La ministre des Services sociaux, Lucie Charlebois, a promis, il y a plus d’un an, de s’occuper des cas de parents qui subissent une injustice, alors qu’il est financièrement plus avantageux pour eux de confier leur enfant handicapé majeur en famille d’accueil, plutôt que de le garder à la maison. Une injustice chiffrée à près de 13 000 $ par année, selon les données du Ministère de la Santé et des Services sociaux.

 

Après un an de travail entre le groupe Parents pour toujours, les fonctionnaires et la ministre Charlebois, le gouvernement libéral a finalement annoncé, le 28 mai dernier, que le dossier relevait plutôt du ministère de la Famille.

 

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de services sociaux, François Paradis, a porté la voix de ces parents, mercredi à l’Assemblée nationale, et a dénoncé la façon cavalière dont la ministre a brisé la confiance des parents, qui doivent maintenant retourner à la case départ. 

Résidence Treizième Nord de Sherbrooke : Le cauchemar se reproduit pour de nombreux aînés


 Publié le 12 juin 2018
 

Récemment, on apprenait qu’une quarantaine d’aînés de Vallée-Jonction ont dû se trouver une nouvelle adresse, à deux jours d’avis. La Coalition Avenir Québec avait alors déposé une motion, afin que le gouvernement mette en place les dispositions nécessaires pour qu’une éviction sauvage de la sorte ne se reproduise plus, une motion qui,d’ailleurs, avait été rejetée par les libéraux de Philippe Couillard.

Une situation toute aussi désolante s’est reproduite, cette semaine, à la résidence Treizième Nord à Sherbrooke, forçant cette fois-ci 25 personnes âgées à se trouver un nouveau logis, à 6 jours d’avis, causant une angoisse incalculable chez ces aînés.

La CAQ exige que la ministre Charbonneau, responsable des aînés, pose un geste concret pour protéger les résidents du troisième âge contre ces fermetures précipitées et qu’elle prenne les mesures nécessaires pour sécuriser les personnes âgées vivant en résidence. Dans une situation semblable, les CISSS et les CIUSSS devraient, temporairement et pour une durée raisonnable, prendre en charge la gestion de la résidence, afin que les locataires puissent être relocalisés dans des circonstances dignes et humaines.

Hôpital Pierre-Le Gardeur : « À quand la pelletée de terre officielle? » demande la CAQ


 Publié le 12 juin 2018
 

Annoncés il y a plus de 8 ans par le Parti libéral, les travaux d’agrandissement de l’Hôpital-Le Gardeur, situé à Lachenaie, sont toujours en phase « planification » et aucune date n’a encore été avancée pour les débuter. Alors que l’établissement affichait, vendredi dernier, un taux d’occupation de 142 %, rien n’indique que les libéraux ont la moindre intention de procéder à la pelletée de terre officielle du projet.

Dans Lanaudière, la situation est critique et il y a urgence d’agir. Le sud de la région a connu l’une des plus fortes croissances démographiques au Québec au cours des dernières années et l’hôpital Pierre-Le Gardeur est l’un des plus achalandés de la province, ce qui justifie un ajout de 250 nouveaux lits.

La CAQ réclame que le gouvernement libéral entreprenne ces travaux rapidement et évoque que rien ne justifie un retard de 8 ans. Trois organismes importants de la région soutiennent notamment ce projet, soit le Comité des usagers du Sud de Lanaudière, la FADOQ, ainsi que l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR).

Nouvelles ressources ambulancières : Le ministre distribue les ressources comme bon lui semble, dénonce la CAQ


 Publié le 7 juin 2018
 

Manque de ressources, ambulanciers débordés, découvertures et absence d’ambulance à proximité lorsque des citoyens contactent les services d’urgence : voilà le constat désolant de la gestion des ressources ambulancières de Gaétan Barrette dans plusieurs régions du Québec. Selon un document interne du Ministère de la Santé obtenu par la Coalition Avenir Québec, le ministre Barrette a affecté de nouveaux véhicules ambulanciers et changé les horaires de façon complètement arbitraire entre les régions, en privilégiant des territoires où les besoins sont moins importants qu’ailleurs.

À Saint-Charles-de-Bellechasse, par exemple, le taux d’utilisation des ambulances est de 104 % et les données objectives démontrent la nécessité de transformer les horaires de faction en horaire à l’heure. Pourtant, rien n’a été fait. La CAQ exige la transformation de l’horaire de faction en horaire à l’heure dans cette municipalité.

Centre médical de Charlesbourg : La CAQ exige une entente pour la réouverture du service sans rendez-vous


 Publié le 31 mai 2018
 

En novembre dernier, le Centre médical de Charlesbourg a été forcé de couper son service sans rendez-vous, après que le ministre de la Santé ait coupé une partie de son financement, qui permettait pourtant de servir des milliers de patients orphelins de la couronne Nord de Québec. L’établissement de santé réclame désormais la même dérogation spéciale que le ministre Barrette a accordée récemment à la clinique de Val-Bélair, lui permettant d’offrir un sans rendez-vous populationnel.

Au nord de la ville de Québec, ce sont 54 000 patients qui sont toujours orphelins, ce qui justifie en soi le maintien du service sans rendez-vous, jusqu’à ce que le centre devienne officiellement une superclinique. Le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis, a demandé au ministre Barrette de trouver rapidement une entente avec le Centre médical de Charlesbourg, afin de répondre aux besoins des patients, mais aussi pour contribuer à ce que les urgences de la région cessent d’être embourbées par des problèmes de santé mineurs.

Traitement accordé aux aînés dans un CHSLD de Laval : François Legault réclame une enquête indépendante


 Publié le 31 mai 2018
 

À la suite des scandales touchant nos aînés sur les bains, les couches et les patates en poudre, voilà que des employés du Centre d’hébergement Ste-Dorothée ont vivement dénoncé les conditions lamentables que subiraient les résidents : des patients qui ne sont pas nourris adéquatement, des plaies de lit à profusion et des priorités de soin accordées aux patients qui ont des familles.

En réponse à ces très graves allégations de négligence, le gouvernement de Philippe Couillard a rejeté du revers de la main la proposition de la CAQ de tenir une enquête indépendante sur les conditions de vie de ces personnes âgées.  Le ministre de la Santé a évoqué que « la meilleure enquête est l’opinion des présidents des comités de résidents, qui sont entièrement satisfaits des services rendus». Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a réclamé que les libéraux aillent au fond des choses dans le dossier et que le ministre de la Santé cesse d’affirmer que ces allégations, très sérieuses et inquiétantes, sont de la démagogie.

Aidants naturels et aînés : la CAQ adoptera une véritable politique pour les proches aidants


 Publié le 30 mai 2018
 

Les députés de la CAQ dans Lanaudière souhaitent soutenir davantage les proches aidants et améliorer la qualité de vie des aînés. En accueillant nulle autre que Marguerite Blais, une grande alliée de la cause des aidants naturels, au sein de son équipe, le député de L’Assomption et chef de la CAQ, François Legault, a notamment profité de cette occasion pour annoncer qu’un gouvernement de la CAQ adoptera une véritable politique des proches aidants, une réalité qui touche près de 1,5 million de Québécois.

À cet effet, la CAQ s’assurera entre autres de la création d’une série de maisons Gilles-Carle au cours des prochaines années dans l’ensemble des régions afin d’assurer l’accès à des services de répit.

Pour lutter contre l’isolement social des aînés, François Legault propose de s’inspirer des pratiques du Dr Julien en matière de pédiatrie sociale et mettre sur pied plus d’initiatives en gériatrie sociale.