Vétusté des écoles : 1 école sur 2 est dans un état lamentable


 Publié le 28 mars 2018

Une école sur deux au Québec est dans un mauvais ou très mauvais état, si bien que le déficit d’infrastructures de nos écoles atteint cette année 3,3 milliards de dollars, un bond de 83 % en une année seulement. Après 15 années de régime libéral en éducation, le ministre Carlos Leitão confirme dans son propre budget l’état lamentable du parc immobilier du réseau de l’éducation.

« Globalement, l’état des infrastructures scolaires s’est considérablement détérioré cette année » lit-on au Plan québécois des infrastructures, a indiqué le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge. Un élève sur deux étudie dans une école vétuste aujourd’hui. Pire, le ministère de l’Éducation anticipe même une augmentation du déficit de maintien d’actifs « pour quelques années supplémentaires en raison (…) de la capacité limitée (des) commissions scolaires à augmenter le rythme (des) travaux ». C’est tout un échec du gouvernement libéral.

Jean-François Roberge n’a pas été du tout convaincu par les réponses du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx. Si l’on suit sa logique : nos écoles sont pires que l’an passé, mais elles seront moins pires que l’an prochain. Plus personne ne croit les promesses des libéraux, a lancé le député caquiste.

Surplus de 141 M$ : Sébastien Proulx est à genoux devant les commissions scolaires


 Publié le 20 mars 2018

Au fil des années, Sébastien Proulx est passé du plus ardent défenseur de l’abolition des commissions scolaires… à leur lobbyiste en chef, a indiqué le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec et député de Granby, François Bonnardel. Cette métamorphose libérale se fait malheureusement au détriment des professeurs, des parents et des enfants qui veulent plus de services et plus de ressources, a renchéri le porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Lors de la période des questions, mardi, le ministre Sébastien Proulx a confirmé qu’il ne permettra pas aux écoles d’utiliser une partie des surplus, ceux-ci atteignant 141 millions de dollars. Au contraire, l’argent restera dans les structures. Pendant que nos écoles manquent d’orthopédagogue, que certains toits coulent, que des élèves d’une même famille sont séparées en raison de manque de classes, le ministre Proulx accepte que les commissions scolaires passent la gratte et ramassent l’argent des écoles, a dénoncé Jean-François Roberge.

Le député de Chambly est catégorique : les surplus doivent rester entre les mains de ceux qui s’occupent de nos enfants. Ces surplus représentent d’énormes montants pour les écoles et Sébastien Proulx doit laisser aux équipe-écoles le soin d’administrer leurs surplus pour donner plus de services et de ressources aux élèves.

Taxes scolaires : Philippe Couillard continue de défendre l’indéfendable


 Publié le 13 février 2018

Dans le dossier de la taxation scolaire, le premier ministre Philippe Couillard ne parvient toujours pas à donner la moindre explication susceptible de justifier les importantes iniquités qu’il génèrera d’une région à l’autre, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

François Legault a donc annoncé que sa formation politique déposera une motion mercredi afin de forcer les députés et ministres libéraux à se prononcer sur les iniquités que leur chef Philippe Couillard veut imposer à leurs citoyens. Les libéraux de Philippe Couillard doivent assumer leur position, martèle-t-il.

La CAQ veut forcer le gouvernement Couillard a instauré un taux de taxation unique à l’échelle du Québec. Selon le chef caquiste, imposer des taux de taxe variant de 10,5 cents à 30,9 cents par 100 $ d’évaluation selon la région est totalement injuste et irresponsable. Les familles du Québec méritent mieux que la loterie libérale des taxes scolaires.

Agir pour les étudiants ayant un diagnostic au Cégep


 Publié le 8 février 2018

Bien qu’elle ait promis d’agir pour assurer la réussite des étudiants en difficulté avec diagnostics et besoins particuliers au Cégep, la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, a bloqué une motion de la Coalition Avenir Québec l’invitant justement à agir rapidement et a posé des gestes concrets pour que ces jeunes puissent s’accrocher.

Le porte-parole de la CAQ en matière d’Éducation, Jean-François Roberge, a tenu à souligner l’histoire de Charles McKenna de Saint-Georges, en Beauce, qui a ému tout le Québec. Afin d’assurer que le gouvernement libéral n’oublie pas son témoignage, la CAQ exige maintenant qu’il passe à l’action dès la prochaine rentrée scolaire.

Voici la motion déposée aujourd’hui par le député de Chambly, Jean-François Roberge, et refusée par le gouvernement libéral de Philippe Couillard :

« Que l’Assemblée nationale souligne le courage et la persévérance dont fait preuve M. Charles McKenna dans son parcours scolaire.

Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement de réviser le règlement touchant la suspension d’un étudiant afin de permettre d’adapter le parcours scolaire des jeunes souffrant de différents diagnostics et troubles d’apprentissages.

Que l’Assemblée nationale demande à la ministre de l’Enseignement supérieur de s’engager à l’instauration de plans stratégiques de réussite prévoyant que des cégépiens à besoins particuliers puissent étudier à temps partiel tout en étant considérés comme à temps plein.

Que l’Assemblée nationale demande l’embauche des professionnels manquants pour le soutien des élèves en difficulté. »

Taxes scolaires : Philippe Couillard s’embourbe


 Publié le 7 février 2018

Pour une deuxième journée consécutive, le premier ministre Philippe Couillard a tenté de justifier sa proposition bricolée dans le dossier des taxes scolaires, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. M. Couillard a même maladroitement déclaré que la différence entre les taux de taxes scolaires d’une région à l’autre variait selon la qualité des services offerts en éducation.

Philippe Couillard est à court d’arguments et son incohérence est inquiétante, a constaté le chef de la CAQ. Selon sa logique, est-ce que les élèves du Saguenay-Lac-Saint-Jean reçoivent deux fois plus de services que ceux de l’Abitibi-Témiscamingue ?, s’est interrogé M. Legault.

La CAQ, de son côté, propose une solution juste pour l’ensemble des Québécois : un taux unique, peu importe la région.

La population du Saguenay et les médias désirant constater le peu de considération du premier ministre Philippe Couillard au sujet de l’iniquité vécue par les citoyens de sa propre région peuvent le faire en visionnant l’échange en chambre ici :  https://www.youtube.com/watch?v=OfnsZTOURN8&feature=youtu.be.

Rentrée parlementaire : François Legault talonne Philippe Couillard sur les taxes scolaires


 Publié le 6 février 2018

Dans le dossier des taxes scolaires, le premier ministre Philippe Couillard joue à la loterie libérale en imposant des taux différents selon les régions du Québec, a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault. M. Couillard a notamment été incapable d’expliquer pourquoi une famille de Lanaudière paiera un taux de taxe scolaire deux fois plus important que celui d’une famille des Laurentides. Ces deux régions sont pourtant voisines et le prix des maisons y est assez semblable, a indiqué M. Legault.

La proposition libérale d’établir un taux de taxe scolaire différent pour chaque région défie toute logique. Au cours des 15 ans de pouvoir libéral, les taxes scolaires ont augmenté de 113 %. Or, la solution prônée par Philippe Couillard, c’est de créer des disparités régionales au lieu de redonner aux familles une partie de l’argent qu’il a pigé dans leurs poches. Par exemple, un citoyen de Blainville paiera 269 $ de taxe scolaire, alors que son voisin de Terrebonne paiera 690 $… pour une maison d’une même valeur, s’est insurgé le chef de la CAQ.

François Legault a mentionné que la solution responsable est d’établir un taux de taxe unique, soit le plus bas en vigueur, dans toutes les régions du Québec, afin que ce soit équitable pour tous les Québécois, peu importe la région où ils demeurent.

Semaine des enseignants : témoignons-leur notre reconnaissance


 Publié le 6 février 2018

On parle souvent de la réussite scolaire comme d’un concept flou, d’une cible à atteindre à long terme, dans un monde où l’instantanéité influence trop souvent les prises de décision. On chiffre la réussite scolaire, on la calcule et on la compare. On élabore des plans stratégiques, on rédige des politiques éducatives, on organise des consultations et des conférences de presse. Mais à travers les discours et les vœux pieux, on oublie trop souvent ceux et celles qui jouent un rôle concret dans la réussite de nos jeunes : nos enseignants.

Malgré les compressions budgétaires, malgré le manque de ressources et – surtout – d’écoute et de reconnaissance, leur conviction, maintes et maintes fois mise à rude épreuve, est demeurée inébranlable. À travers les tempêtes, nos enseignants se sont tenus debout. Ils se sont raccrochés à leur vocation et ont mis les bouchées doubles pour offrir à nos enfants une éducation de qualité, parce qu’ils y croient. Ils croient en l’importance de former une relève éclairée, instruite et ambitieuse, qui fera évoluer le Québec. C’est ce feu sacré qui les pousse, chaque jour, à rentrer travailler le matin, après une soirée de corrections, dans des locaux trop souvent désuets et avec du matériel limité, pour aller enseigner à une classe bondée de petits monstres surexcités – nos petits monstres qu’on aime tant – dont certains nécessiteraient davantage de ressources spécialisées.

Cette semaine, prenons un instant pour témoigner notre reconnaissance à ceux qui portent l’école à bout de bras et qui, jour après jour, se dévouent corps et âme pour nos enfants.

Chers enseignants, tenez bon. Espérons un vent de changement afin que l’éducation de nos enfants devienne une priorité nationale sur le terrain, et non pas seulement dans les beaux discours.

Mille fois MERCI!

Parlement des jeunes: une expérience enrichissante pour les élèves de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme


 Publié le 30 janvier 2018

C’est avec grand plaisir que la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a accueilli les élèves de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme à l’Assemblée nationale, jeudi dernier, dans le cadre du Parlement des jeunes 2018.

Au cours de cette 16législature, plus de 135 jeunes de 3e et 4e secondaire, venant de 39 écoles du Québec, ont eu la chance de s’initier au travail parlementaire et de se familiariser avec les rôles de représentant, de législateur et de contrôleur des actions du gouvernement qu’exercent les députés. Ils ont notamment étudié trois projets de loi portant sur la création d’un cours de civisme et d’éducation à la citoyenneté pour les élèves du secondaire, sur le contrôle et la prévention des résidus alimentaires, ainsi que sur l’utilisation des véhicules électriques et l’amélioration des infrastructures de recharge de ces véhicules.

La députée Chantal Soucy s’est prêtée au jeu en assurant le rôle de présidente de commission, dans le cadre de l’étude du projet de loi no 3 – Loi sur l’électrification des transports à usage personnel, déposé par Benjamin Roy, élève de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme. « Ce fut un véritable honneur pour moi de participer à cette édition du Parlement des jeunes et d’encourager les élèves de notre région. Nos jeunes sont talentueux, ils ont des idées plein la tête et il faut les écouter », a-t-elle déclaré avec enthousiasme. « Je suis convaincue que le Parlement des jeunes leur aura permis d’élargir leurs horizons, de mieux comprendre l’impact de la politique dans leur vie et de réaliser l’importance de l’implication citoyenne dans une démocratie comme la nôtre. C’est une expérience très enrichissante pour nos jeunes et je remercie d’ailleurs leur enseignant, M. Samuel Labrie, qui leur a permis de vivre cette aventure et qui a consacré temps et énergie à la préparation de ce projet », a conclu la députée caquiste, qui a également octroyé une aide financière à cette initiative.

« Sans le soutien financier précieux de Mme Soucy, l’activité n’aurait pas pu avoir lieu, puisque les coûts associés à ce projet sont très élevés. Pour une deuxième année consécutive, Mme Soucy a permis à nos jeunes de vivre une expérience hors du commun et nous l’en remercions », a déclaré, pour sa part, l’enseignant d’univers social.

Cette simulation, qui fait partie intégrante de la mission éducative de l’Assemblée nationale, est réalisée avec la collaboration de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant.

Réduction et uniformisation de la taxe scolaire sous un gouvernement de la CAQ


 Publié le 25 janvier 2018

Au terme du caucus présessionnel de sa formation politique, François Legault a annoncé qu’un gouvernement de la CAQ réduirait et gèlerait le taux de taxation scolaire au niveau le plus bas actuellement, soit 0,1054 $ par tranche de 100 $ d’évaluation foncière, sur une période de 4 ans. À titre comparatif, le taux établi par la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe pour l’année 2017-2018 se situe à 0,34161, frôlant ainsi la limite de 0,35 permise par le Ministère de l’Éducation.

Pour les citoyens de la grande région de Saint-Hyacinthe, cette mesure caquiste représenterait une réduction de 69 % de la taxe scolaire. À titre d’exemple, le propriétaire d’une résidence évaluée à 250 000 $ se retrouverait à verser 264 $ à la Commission scolaire, comparativement au montant actuel de 854 $, une économie non négligeable de près de 600 $.

« Actuellement, avec un taux de 0,34161, nous figurons parmi les régions les plus taxées à travers le Québec… et on ne peut pas dire que nos écoles se portent mieux qu’ailleurs pour autant ! », a dénoncé Chantal Soucy. « Depuis l’arrivée du gouvernement libéral au pouvoir, il y a 15 ans, le montant récolté par les taxes scolaires a grimpé de 113 %, soit environ 1,2 milliard de dollars. Seulement au cours des 5 dernières années, les Québécois ont subi une hausse de 700 millions de dollars », a-t-elle déploré. « Actuellement, les libéraux font miroiter une baisse de taxe scolaire, mais encore une fois, certaines régions seront désavantagées. Ce qu’on propose, à la CAQ, c’est de ramener les revenus de taxe scolaire au niveau où ils se situaient avant l’arrivée des libéraux au pouvoir, en 2003 et d’établir une mesure équitable pour toutes les régions du Québec, afin que les taux ne soient pas arbitraires et que les familles ne soient pas pénalisées par leur lieu de résidence », a conclu la députée Chantal Soucy.

Cette mesure de la CAQ représenterait une baisse de taxe globale de 700 millions de dollars pour les familles du Québec, par rapport à la nouvelle promesse libérale.

Taxe scolaire : La CAQ appliquera le taux le plus bas, peu importe la région


 Publié le 23 janvier 2018

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, souhaite mettre fin définitivement aux iniquités en matière de taxes scolaires en appliquant un taux unique à l’échelle du Québec : le plus bas en vigueur actuellement. M. Legault a fait cette annonce accompagné de son porte-parole en éducation, Jean-François Roberge, et de son porte-parole en finances publiques, François Bonnardel.

Depuis l’arrivée du gouvernement libéral, il y a 15 ans, le montant récolté par les taxes scolaires a grimpé de 113 %, soit environ 1,2 milliard de dollars. Au cours des 5 dernières années uniquement, on parle d’une hausse de 700 millions de dollars, a dénoncé le chef caquiste. Actuellement, les libéraux font miroiter une baisse de taxe scolaire qui est inéquitable d’une région à l’autre. Comment justifier qu’un citoyen de la Mauricie ou du Saguenay-Lac-Saint-Jean paie un taux trois fois plus élevé qu’un citoyen d’une autre région ? Pour François Legault, la solution libérale est broche à foin.

Un gouvernement de la CAQ va donc ramener le taux de taxation scolaire sur une période de 4 ans au niveau le plus bas actuellement, soit 10,54 cents. Il s’agit d’une baisse de taxes de 700 millions de dollars pour les familles du Québec par rapport à la promesse libérale. Ce faisant, la CAQ va ramener les revenus de taxe scolaire au niveau où ils se situaient avant l’arrivée des libéraux au pouvoir en 2003, a expliqué le chef caquiste.

Et contrairement aux libéraux, qui ouvrent la porte dans leur projet de loi 166 à une nouvelle hausse de taxes scolaires au lendemain des élections, un gouvernement de la CAQ décrèterait un gel des taxes scolaires pour toute la durée du mandat.

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