Utilisation de pesticides : La CAQ dénonce une règlementation excessive


 Publié le 7 septembre 2017

Le projet de réglementation des pesticides proposé par le ministre de l’Environnement, David Heurtel, n’est pas acceptable dans sa forme actuelle, déplorent les députés de la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay et Donald Martel. La CAQ joint sa voix à celle des Producteurs de grains du Québec et exige plus de souplesse, au bénéfice des travailleurs agricoles.

Selon le critique caquiste en matière d’environnement, Mathieu Lemay, il est essentiel de mieux encadrer l’utilisation de pesticides dangereux afin de protéger l’environnement et la santé de la population, mais la réalité est que le ministre Heurtel s’apprête à ajouter de nombreuses contraintes et une réglementation excessive, entièrement sur le dos des agriculteurs. Le gouvernement libéral a réussi à convaincre ni la communauté agricole ni l’industrie agrochimique, si bien que tous craignent des pertes importantes de productivité au cours des prochaines années. Pour le député de Masson, il est évident que la réglementation doit être appuyée sur une base scientifique solide et des études d’impact réalistes.

De son côté, le porte-parole de la CAQ en matière d’agriculture, Donald Martel, presse le ministre Laurent Lessard à se saisir lui aussi du dossier et de rassurer les gens qu’ils représentent. Laurent Lessard ne peut tolérer que le ministère de l’Environnement joue les trouble-fêtes dans un secteur aussi essentiel pour l’économie québécoise et s’en prenne à la compétitivité de nos entreprises agricoles, indique le député de Nicolet-Bécancour.

Vernissage et épluchette de blé d’Inde gratuite au centre-ville: Chantal Soucy et le 1855, Exposition collective invitent les citoyens à participer en grand nombre!


 Publié le 24 août 2017

La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy et le 1855, Exposition collective ouvriront leurs portes samedi, le 2 septembre prochain, de 12h à 16h, dans le cadre d’un vernissage sous le thème « Saint-Hyacinthe, terre agricole ».

Pour l’occasion, les citoyens seront d’abord invités à participer à une épluchette de blé d’Inde, qui se tiendra devant les locaux du 1855, Exposition collective. Ils seront ensuite dirigés au bureau de la députée Chantal Soucy, où ils pourront admirer les œuvres inédites d’artistes locaux, échanger avec leur députée et savourer un gâteau offert par la boutique Produits de l’érable 4 saisons.

« Cette journée est l’occasion parfaite pour les familles de se réunir pour découvrir nos produits locaux et encourager les artistes de notre région. C’est toujours un plaisir pour moi de m’associer avec des événements qui, comme celui-ci, visent à promouvoir l’agriculture et l’art de chez nous. J’invite donc les citoyens à venir nous visiter en grand nombre! » a déclaré la députée Chantal Soucy.

Pour sa part, Jeannot Caron, gestionnaire du 1855, Exposition collective, a tenu à souligner l’importance de cet événement pour la communauté maskoutaine et les artistes locaux : « Depuis sa création, la vocation du 1855 est de démocratiser l’art et de le rendre accessible dans notre région. L’épluchette du 2 septembre prochain s’inscrit donc parfaitement dans le cadre de notre mission, puisqu’en plus de pouvoir admirer les œuvres, les gens pourront rencontrer les artistes à la galerie. Nous sommes très heureux que notre députée, Chantal Soucy, accepte une fois de plus de prendre part à notre projet et d’exposer les toiles de nos artistes à son bureau. Elles y seront d’ailleurs jusqu’à la fin novembre », a-t-il déclaré.

L’épluchette de blé d’Inde, ainsi que le vernissage, seront offerts gratuitement et se tiendront le 2 septembre prochain, de 12h à 16h, au 1855, Exposition collective, situé au 1855, rue des Cascades, ainsi qu’au bureau de la députée Chantal Soucy, au 1970, rue des Cascades O., à Saint-Hyacinthe.

Maïs sucré de Neuville : Une annonce qui aurait dû être faite bien plus tôt, selon la CAQ


 Publié le 5 juin 2017

La CAQ salue la décision du gouvernement de faire cette annonce cet après-midi, mais déplore que les libéraux aient encore eu besoin de pression pour faire bouger les choses dans Portneuf, constatent le député de Nicolet-Bécancour et porte-parole en agriculture, Donald Martel, et le président du Comité d’action local (CAL) de Portneuf, Vincent Caron.  Alors que le député de Portneuf, Michel Matte, procède aujourd’hui à l’annonce de l’obtention de l’indication géographique protégée pour le maïs de Neuville, la Coalition Avenir Québec souligne que M. Matte s’est traîné les pieds dans ce dossier.

 

Sylvie D’Amours dit NON au projet Éco-Niobium pour la deuxième fois!


 Publié le 24 mars 2017

Le 4 avril 2016, Sylvie D’Amours, députée de Mirabel, s’était montrée claire devant les 600 personnes rassemblées à l’Église d’Oka : elle prenait acte de la décision de la communauté et s’opposait au projet Éco-Niobium. Or, devant la nouvelle tentative des promoteurs du projet, elle tient à réitérer son opposition.

En effet, en mars et avril 2016, la municipalité d’Oka avait lancé un processus de consultation où les promoteurs Éco-Niobium avaient eu l’occasion d’exposer leur projet lors de plusieurs séances d’information. Le tout culmine avec une assemblée du conseil municipal à l’Église d’Oka où près de 600 personnes s’étaient rassemblées. « Un fort consensus s’est rapidement dégagé lors des consultations de la municipalité. Les gens étaient en très grande majorité contre le projet minier et le sont encore aujourd’hui. Il faut respecter ça. Pour ce type de développement dans une région, il est essentiel d’avoir l’acceptabilité sociale. Or, dans ce cas-ci, c’est très évident que cela fait défaut. » a affirmé la députée de Mirabel.

Elle poursuit en rappelant les atouts de la région : «  Les communautés d’Oka et de Saint-Joseph-du-Lac sont dans une zone agricole dynamique où plusieurs innovations agroalimentaires ont vu le jour. La qualité des entrepreneurs agricoles, la réputation du territoire et l’environnement dans laquelle la communauté se développe valent leur pesant d’or. Malgré les retombées promises par Éco-Niobium, les citoyens considèrent primordial de protéger le caractère agroalimentaire et touristique de la région de tout risque potentiel. »

Finalement, Sylvie D’Amours joint sa voix aux municipalités d’Oka et de Saint-Joseph-du-Lac dans leur appel à la mobilisation citoyenne ce jeudi 30 mars à l’Église d’Oka afin de réitérer l’opposition de la collectivité à ce projet minier.

Réforme des taxes foncières des agriculteurs : La CAQ salue le recul du gouvernement libéral


 Publié le 3 février 2017

« Aujourd’hui, des centaines d’agriculteurs et producteurs à travers le Québec vont pouvoir pousser un soupir de soulagement. C’est une victoire significative pour nos travailleurs, qui n’ont jamais baissé les bras et qui ont tout fait pour se faire entendre face à un gouvernement déconnecté. Il aura fallu un blocage des sentiers de motoneige et une menace réelle pour l’économie touristique de nos régions pour que les libéraux se rendent à l’évidence », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Donald Martel, à la suite du recul du gouvernement Couillard, qui vient d’annuler complètement sa réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles après de nombreuses demandes de la CAQ.

Ce recul est un premier pas dans la bonne direction, mais il ne pourra pas réparer le mal déjà causé, a souligné Donald Martel, qui invite Philippe Couillard à rétablir au plus vite le lien de confiance qu’il a brisé avec le milieu agricole. « Le gouvernement a démontré qu’il n’a aucune vision pour cette industrie capitale à notre économie. C’est de l’improvisation. Pendant des mois, Philippe Couillard a rejeté en bloc les arguments des agriculteurs qui se sont sentis insultés. Il a refusé de croire les producteurs, qui se sont pourtant déplacés jusqu’à Québec pour déposer leurs comptes de taxes, prouvant noir sur blanc qu’ils augmenteraient jusqu’à 50 %. Le temps est venu pour les libéraux de cesser de regarder de haut les préoccupations des agriculteurs et de centaines d’entrepreneurs à travers le Québec », a indiqué Donald Martel.

Le député de Nicolet-Bécancour, qui a demandé lundi qu’un nouveau ministre soit nommé à l’agriculture afin qu’il n’ait que ce ministère à gérer, a invité Philippe Couillard à prendre le dossier en main immédiatement. Il doit s’assoir rapidement avec les producteurs agricoles afin de trouver une vraie solution à l’épineux enjeu qu’est la fiscalité agricole pour qu’elle soit bénéfique à long terme pour toutes les parties concernées. « À cause de l’entêtement du gouvernement, les agriculteurs ont déjà perdu 6 mois. Il n’y a plus de temps à gaspiller. La CAQ continuera de défendre les producteurs agricoles à travers le Québec afin que leurs intérêts soient véritablement pris en compte », a conclu Donald Martel.

La CAQ réclame un ministre de l’Agriculture à temps plein


 Publié le 2 février 2017

« Être ministre de l’Agriculture n’est pas un job à temps partiel. En misant sur Laurent Lessard pour occuper cette fonction importante, alors qu’il est déjà ministre des Transports, Philippe Couillard démontre la faiblesse de son équipe de députés d’arrière-ban. C’est un signal très négatif qu’il envoie à la population », a soutenu le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Donald Martel, qui réclame un ministre dédié exclusivement à cette industrie fondamentale pour l’économie québécoise.

La semaine dernière. M. Martel avait demandé à Laurent Lessard de placer le dossier du possible blocage des sentiers de motoneiges par les agriculteurs sur le dessus de sa table de travail. « Or, peine perdue : les sentiers ont commencé à être bloqués mercredi. C’était son premier test, il a échoué. M. Lessard ne peut pas cumuler deux postes aussi importants », a indiqué le caquiste.

« Pensez-vous vraiment que Laurent Lessard peut s’occuper à la fois du projet de train électrique de la Caisse de dépôt et placement, du troisième lien entre Québec et Lévis, de la réforme du compte de taxes agricoles, du blocage des sentiers de motoneige ? Pourquoi ne pas confier les dossiers agricoles à un député qui n’était pas ministre ? Ça ne tient pas la route ! M. Lessard ne pourra pas être de tous les combats et malheureusement, c’est notre industrie et notre agriculture qui en subira les frais. Ça fait un an et demi que personne ne se préoccupe de nos agriculteurs au Parti libéral. Ils méritent un ministre à temps plein et plus de considération », a déclaré Donald Martel.

Le député de Nicolet-Bécancour a poursuivi en affirmant que le remaniement effectué la semaine dernière est bien plus révélateur qu’il en a l’air. En effet, en refusant de nommer un ministre parmi son bassin de députation, le premier ministre donne une mauvaise image de son gouvernement à tous les Québécois, a souligné Donald Martel. « Le message est clair : il n’y a pas de relève au Parti libéral. Chaque fois que l’occasion se présente, Philippe Couillard refuse de mettre de nouveaux visages à l’avant-scène. Les libéraux sont usés, figés dans le passé, incapables de se renouveler », a conclu le critique de la CAQ en matière d’agriculture.

Menace de blocage de sentiers de motoneige : Laurent Lessard doit rencontrer au plus vite les producteurs agricoles


 Publié le 27 janvier 2017

« Comme ministre des Transports et maintenant ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard détient entre ses mains tous les pouvoirs nécessaires pour régler une fois pour toutes le conflit qui oppose son gouvernement aux producteurs agricoles, en plus de rassurer nos entreprises touristiques qui risquent de perdre gros si des sentiers de motoneige partout au Québec devaient être bloqués dans les prochains jours. Ce dossier doit être sa priorité », a insisté le nouveau porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Donald Martel.

Alors que les producteurs agricoles envisagent de bloquer des sentiers de motoneige dès le début de février en guise de protestation, le caquiste Donald Martel a demandé au nouveau ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, de se saisir immédiatement du dossier. Contrairement à son prédécesseur, il ne peut pas ignorer le milieu agricole, qui dénonce depuis des mois les changements apportés par le gouvernement Couillard au programme de crédit de taxes foncières agricoles. Rappelons que plusieurs producteurs se retrouveront forcés de payer des comptes de taxes 50 % plus élevées dès cette année.

« Laurent Lessard a la responsabilité de réparer les pots cassés par Pierre Paradis. Avec un nouveau ministre, j’espère que les producteurs agricoles trouveront cette fois-ci une oreille attentive auprès du gouvernement. Le conflit a assez duré. M. Lessard doit trouver un terrain d’entente avant que notre économie touristique en paie le prix. Je lui rappelle que la motoneige est importante pour la vitalité économique de plusieurs régions. Laurent Lessard ne peut pas rester les bras croisés, ce dossier doit être sa priorité numéro un sur son bureau dès aujourd’hui », a déclaré Donald Martel.

Le député de Nicolet-Bécancour a précisé que le ministre Lessard est dorénavant le mieux placé pour renouer le dialogue avec les producteurs agricoles suite aux menaces de blocage des sentiers de motoneige, puisque la pratique de la motoneige sur l’ensemble du territoire québécois relève du ministre des Transports, poste qu’il occupe en plus de celui de l’Agriculture. « Nos travailleurs agricoles veulent passer à autre chose. Il est temps d’écouter leurs revendications avant que les tensions ne s’aggravent davantage », a conclu Donald Martel.

Hausse des taxes foncières agricoles : « Où sont les députés libéraux quand on a besoin d’eux? Nulle part! » – François Bonnardel


 Publié le 9 janvier 2017

« Les libéraux ont abandonné les centaines de familles qui dépendent et vivent de l’agriculture. Où sont les députés des différentes régions du Québec pour faire entendre raison à Pierre Paradis ? Nulle part ! J’espère qu’en 2017, ils auront enfin le courage de se lever et de se battre pour les producteurs agricoles », lance le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement libéral de Philippe Couillard fait preuve d’une arrogance sans bornes envers les agriculteurs du Québec, en refusant d’admettre que leur compte de taxes augmentera suite aux changements apportés par son ministre au programme de crédit de taxes foncières agricoles. Vivement opposée à cette réforme, la CAQ dénonce l’improvisation libérale dans ce dossier, notamment les députés libéraux qui n’ont toujours pas levé le petit doigt pour défendre les travailleurs agricoles.

« Pendant que les libéraux regardent de haut les préoccupations des agriculteurs, des centaines d’entreprises agricoles à travers le Québec sont menacées et luttent pour leur survie. La prochaine hausse de leurs comptes de taxes est un véritable drame financier et personne au gouvernement ne les écoute. Les députés libéraux devraient être gênés de leur gouvernement, qui se traîne les pieds depuis des mois et qui refusent d’écouter les revendications des producteurs agricoles. En 2017, j’exige qu’ils s’imposent et qu’ils tiennent tête à Pierre Paradis », souligne François Bonnardel.

Le député de Granby, aussi critique de la CAQ en matière de finances publiques, rappelle qu’il a d’ailleurs déposé à l’Assemblée nationale, en décembre dernier, des dizaines de lettres de producteurs agricoles, qui prouvaient noir sur blanc que leurs taxes allaient leur coûter plus cher. En réponse, le premier ministre Philippe Couillard a nié ces preuves. « L’avenir de nos régions dépend de l’agriculture et ce n’est pas en étouffant davantage nos producteurs qu’on parviendra à créer de la richesse pour tout le Québec. L’agriculture est l’un de nos poumons économiques les plus forts et Philippe Couillard ne le sait toujours pas. Il est temps pour lui et ses députés de revenir sur terre et d’écouter les Québécois. Il faut qu’ils s’assoient avec les producteurs afin de trouver une vraie solution, bénéfique à long terme. Qu’attendent-ils pour mettre les intérêts des citoyens et travailleurs avant ceux de leur parti ? » se questionne le caquiste.

La CAQ continuera de défendre les producteurs agricoles cette année à l’Assemblée nationale. En plus de s’opposer à la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles, le parti de François Legault a lutté contre les coupes dans le programme d’Assurance stabilisation des revenus agricoles, en plus de réclamer la création d’un fonds de 50 M$ pour aider les agriculteurs.

Réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles: Le ministre offre incertitude et inquiétudes en cadeaux de Noël aux agriculteurs, dénonce Jean-François Roberge


 Publié le 19 décembre 2016

(Chambly, le 19 décembre) – À l’approche du temps des Fêtes, le député Jean-François Roberge dénonce le projet de réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) du gouvernement libéral, qui dans sa forme actuelle, menace de faire bondir drastiquement le compte de taxes des agriculteurs de la Montérégie. «Avec cette réforme, le ministre de l’Agriculture Pierre Paradis donne de l’incertitude et des inquiétudes énormes aux agriculteurs comme cadeaux de Noël», fustige le député de Chambly.

M. Roberge a par ailleurs profité d’une rencontre avec les représentants de l’Union des producteurs agricoles de la Montérégie (UPA-Montérégie), pour réaffirmer son opposition aux changements apportés par le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, aux programmes de crédit de taxes foncières agricoles, qui privent les producteurs de la région et de partout au Québec d’importantes sommes d’argent.

«S’il est vrai qu’un plus grand nombre d’agriculteurs pourront être soutenus financièrement par le gouvernement, en contrepartie, la très grande majorité d’entre eux subiront une forte augmentation de leur compte de taxes, pouvant même atteindre 50 %», souligne le député.

Les représentants de l’UPA-Montérégie ont d’ailleurs confirmé, à l’aide de 9 cas réels, l’impact dans la région de la réforme du PCTFA du MAPAQ au député de Chambly. Ainsi, selon les données présentées par l’UPA-Montérégie, à part certaines exceptions, ces producteurs agricoles devront faire face à une hausse entre 11 % et 130 %. En Montérégie, l’impact de ces modifications frôlerait les 8 millions de dollars en augmentation de taxe pour l’année à venir, une situation que M. Roberge juge inacceptable.

Signe de l’importance de l’enjeu pour les agriculteurs de la région, François Bonnardel, député de Granby et collègue de M. Roberge, avouait d’ailleurs récemment avoir reçu plus de 140 lettres de producteurs agricoles de la Montérégie, qui soutiennent noir sur blanc que leurs taxes vont leur coûter plus cher. «Le gouvernement libéral met en péril des entreprises agricoles. Il est temps pour lui de revenir sur terre et d’écouter les craintes des Québécois. L’industrie agricole est beaucoup trop importante en Montérégie pour laisser nos agriculteurs à eux-mêmes », de conclure le député.

Délais de traitement à la Régie des marchés agricoles et à la CPTAQ : Des projets porteurs pour l’agriculture sont freinés, déplore la CAQ


 Publié le 30 novembre 2016

Malheureusement, il n’y a pas que dans les palais de justice où les délais sont complètement déraisonnables, a indiqué la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, qui évoque des délais de traitement de 440 jours en 2015-2016 à la Régie des marchés agricoles.

« Dans le monde agricole, il faut s’armer de patience », a lancé la députée caquiste. L’année dernière, 28 dossiers remis à la Régie des marchés agricoles ont pris 1 308 jours à aboutir. Le constat est aussi alarmant du côté de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ), où seulement 37 % des orientations préliminaires arrivent dans les temps. Ces délais sont inacceptables, mais non surprenants, a souligné Mme D’Amours, qui a fait savoir que la CPTAQ a dû couper 10 % de ses effectifs sans voir en échange le nombre de dossiers à analyser diminuer.

« La Régie des marchés agricoles et la CPTAQ sont deux organismes qui ont une très grande importance en agriculture. Depuis 2014, j’interpelle régulièrement le ministre sur ce problème spécifique, mais rien n’a encore été fait. J’ai un exemple d’une entreprise qui doit passer devant la CPTAQ pour un projet de culture biologique évalué à 100 millions de dollars. Dans sa réponse, on évoque des contraintes d’effectifs pour justifier les délais. Comment le ministre peut-il accepter qu’on mette des initiatives porteuses pour notre agriculture et notre économie en péril à cause des retards dans les traitements? Des exemples comme celui-là, il y en a des dizaines d’autres au Québec. Ces organismes ne devraient pas représenter un frein, mais plutôt des vecteurs de développement économique. Il est temps pour Pierre Paradis d’agir comme ministre de l’Agriculture plutôt qu’en spectateur », a déclaré la députée de Mirabel.