Élection partielle dans Arthabaska : La CAQ réclame la création d’un fonds pour aider les agriculteurs


 Publié le 23 novembre 2016
 

Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans la circonscription d’Arthabaska, Éric Lefebvre, a profité du débat organisé par le Syndicat de la relève agricole pour annoncer que son parti propose la création d’un fonds d’au moins 50 millions de dollars pour augmenter les investissements privés en agriculture.

Pour Éric Lefebvre, cette proposition appuyée par le président de l’Union des producteurs agricoles, Marcel Groleau, est une preuve de plus que la CAQ a toujours considéré les agriculteurs comme des entrepreneurs importants pour le Québec. Il a rappelé que depuis quelques années, les agriculteurs du Québec sont négligés par le gouvernement. Depuis août 2015, 2 200 emplois ont été perdus dans ce domaine névralgique. Les investissements annuels ont chuté de 111 M$ depuis 5 ans. Pendant ce temps, en Ontario, c’est le contraire. Les investissements ont augmenté de 450 M$. On constate que le Québec est en train de prendre un retard considérable. Pour le candidat caquiste, il est temps de réagir.
« Actuellement, le gouvernement accumule les surplus via la Financière agricole. Mon parti proposera d’utiliser une partie de cet argent pour créer immédiatement un fonds d’investissement de 50 M$ par année. À notre avis, ce levier permettra des investissements de plus de 1 milliard de dollars sur cinq ans », a lancé M. Lefebvre lors du débat tenu au Cégep de Victoriaville.

L’agriculture étant un fleuron de la région d’Arthabaska et de l’Érable, M. Lefebvre croit que les agriculteurs doivent être appuyés. « Les producteurs agricoles de notre région sont parmi les meilleurs dans le monde. Ils réussissent à compétitionner dans des marchés où les autres pays subventionnent de façon importante l’industrie agricole. Pour continuer à être les meilleurs, il ont besoin eux aussi d’être appuyés. Ce sont des entrepreneurs et si on les appuie, ils vont investir et créer de la richesse », a-t-il ajouté.

Éric Lefebvre a souligné en terminant que si le gouvernement refuse de bouger, en 2018, un gouvernement de la CAQ va aller de l’avant et va soutenir les producteurs agricoles.

François Legault annonce que la CAQ mettra sur pied un fonds pour aider les agriculteurs


 Publié le 23 novembre 2016
 

La Coalition Avenir Québec a toujours considéré les agriculteurs comme des entrepreneurs importants pour le Québec. C’est pour cette raison que le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, annonce aujourd’hui qu’un gouvernement caquiste mettrait sur pied un fonds d’au moins 50 millions de dollars pour augmenter les investissements privés en agriculture. La proposition de la CAQ reçoit de plus l’appui du président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), M. Marcel Groleau.

Le chef de la CAQ rappelle que les agriculteurs ont grandement besoin d’un coup de main depuis que le gouvernement libéral a coupé de 20 % les budgets en agriculture. « Depuis quelques années, les agriculteurs du Québec sont négligés par le gouvernement. Le résultat : depuis octobre 2015, il y a 2 200 emplois qui ont été perdus dans ce secteur névralgique. Les investissements annuels ont chuté de 111 millions depuis 5 ans », rappelle François Legault.

Selon lui, les agriculteurs québécois ont plus que jamais besoin d’être appuyés par le gouvernement, eux qui évoluent dans un secteur où les subventions coulent à flot ailleurs que chez nous. « Le Québec est en train de prendre un retard considérable. Un retard très inquiétant. Nos régions en souffrent, et surtout les femmes et les hommes qui cultivent la terre et élèvent des animaux. Il faut se dire une chose : les producteurs agricoles québécois sont parmi les meilleurs au monde », affirme-t-il.

Pour financer ce nouveau fonds, la CAQ propose d’utiliser les surplus de la Financière agricole du Québec. « La CAQ propose d’utiliser une partie de cet argent pour créer immédiatement un fonds d’investissement de 50 millions de dollars par année. À notre avis, ce levier va permettre des investissements totaux d’un milliard de dollars sur 5 ans. L’agriculture, c’est absolument essentiel pour l’occupation et l’aménagement de notre territoire, de nos régions. Mais c’est aussi fondamental pour notre économie, pour notre richesse collective », déclare-t-il.

Le chef caquiste considère que cette proposition concrète pourrait s’appliquer très rapidement. « Si le gouvernement libéral accepte de nous suivre, on va applaudir. Si M. Couillard refuse de bouger, en 2018, un gouvernement de la CAQ va aller de l’avant et nous, on va les soutenir nos producteurs agricoles », conclut-il.

Élection partielle dans Arthabaska : La CAQ dénonce les hausses de taxes imposées aux agriculteurs


 Publié le 21 novembre 2016
 

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a profité de son passage à Victoriaville pour appuyer le candidat de sa formation politique à l’élection partielle dans Arthabaska, Éric Lefebvre, et pour se porter à la défense des agriculteurs qui ont vu leur compte de taxes municipales exploser en raison des modifications apportées par le gouvernement Couillard au programme de crédits de taxes foncières agricoles.

Le chef caquiste et le candidat Éric Lefebvre en ont contre la condescendance du premier ministre dans ce dossier, lui qui demandait la semaine dernière à voir des preuves de ces hausses de taxes. « Le gouvernement libéral de Philippe Couillard a décidé de modifier le programme de crédits de taxes foncières agricoles. C’est ni plus ni moins qu’une autre augmentation de taxes qui va toucher 83 % des producteurs agricoles.On a reçu des  lettres d’agriculteurs qui nous font part d’augmentations de 75 % et même de 120 % de leurs taxes. Malgré ça, Philippe Couillard refuse d’admettre l’évidence et il laisse entendre que ce n’est pas vrai. C’est vraiment condescendant de la part du chef libéral », affirme François Legault.

Dans la belle région d’Arthabaska-L’Érable, nombreuses sont les familles qui vivent de l’agriculture. La CAQ se donne le mandat de les aider et de les protéger contre les hausses de taxes des libéraux. « On sait que le métier de producteur agricole est difficile. La concurrence des pays qui subventionnent l’agriculture, les exigences environnementales, les prix qui sont parfois trop bas rendent la vie dure à nos agriculteurs. C’est déjà difficile, mais quand en plus notre propre gouvernement leur met des bâtons dans les roues, là c’est carrément frustrant! », s’exclame le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Le candidat de la CAQ dans Arthabaska, Éric Lefebvre, travaillera d’arrache-pied une foi élu pour aider les agriculteurs de son comté. Il dénonce l’attitude des libéraux dans ce dossier, et rappelle que les producteurs agricoles constituent l’une des plus grandes richesses du Québec. « J’ai rencontré des dizaines d’agriculteurs depuis le début de la campagne et ils me parlent de l’augmentation de leur compte de taxes municipales. C’est une grande préoccupation pour eux et je les comprends. L’attitude du gouvernement dans ce dossier est inacceptable! De mon côté, je m’engage à tout mettre en oeuvre pour les aider une fois que je serai élu », s’est exprimé Éric Lefebvre.

Programme de crédit de taxes foncières agricoles : Nos producteurs méritent mieux qu’un ministre fantôme, dit la CAQ


 Publié le 11 novembre 2016
 

À l’occasion d’une interpellation à l’Assemblée nationale, la Coalition Avenir Québec a réaffirmé son opposition aux changements apportés par le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, aux programmes de crédit de taxes foncières agricoles, qui privent nos producteurs d’importantes sommes d’argent.

S’il est vrai qu’un plus grand nombre d’agriculteurs pourront être soutenus financièrement par le gouvernement, en contrepartie, la très grande majorité d’entre eux subiront une forte augmentation de leur compte de taxes, pouvant même atteindre 50 %, a déploré la députée d’Iberville, Claire Samson.

« Fidèle à son habitude, Pierre Paradis a attendu la toute dernière minute, vendredi, pour tente de sauver la mise. Malheureusement, tout ce qu’il a annoncé était déjà contenu dans le dernier budget libéral. Les agriculteurs ne sont pas dupes! Le ministre n’a rien à leur offrir! Nous ne sommes pas contre un accès à ce programme élargi à plus de producteurs, mais ce qu’on constate, c’est que le gouvernement a déshabillé Pierre pour habiller Paul. Au moment où les producteurs ont plus que jamais besoin d’investir dans leurs entreprises, au moment où les investissements annuels de l’industrie ont diminué de 111 millions de dollars au cours des 5 dernières années, les libéraux viennent étouffer davantage nos entreprises agricoles en leur retirant toute marge de manœuvre. C’est une catastrophe pour notre secteur agricole, et particulièrement pour notre relève. Leur marge de profit étant souvent très faible, le prix des terres augmentant sans arrêt, ils voient une nouvelle tuile s’abattre sur leur tête. Le ministre vient, sans même un avertissement, briser le rêve de plusieurs d’entre eux », a souligné la caquiste.

Mme Samson, responsable de la région de la Montérégie pour la CAQ, a indiqué que pas un jour ne passe sans que des agriculteurs du Québec ne l’interpellent pour lui rappeler les graves conséquences de cette décision irréfléchie du ministre. « Tout ce que les producteurs réclament, c’est qu’on tienne une vraie réflexion sur la fiscalité agricole, mais Pierre Paradis reste sourd à leurs revendications. C’est à se demander s’ils font affaire avec un fantôme ! Il est triste d’avoir un ministre de l’Agriculture qui ne semble pas intéressé par le secteur qu’il doit vendre chaque jour auprès du premier ministre. Il est temps pour Pierre Paradis de s’occuper des agriculteurs et de travailler à soutenir la croissance de cette industrie importante pour toutes les régions du Québec », a regretté Claire Samson.

Maïs sucré de Neuville : Pierre Paradis doit certifier le produit et rassurer les producteurs, exige la CAQ


 Publié le 13 octobre 2016
 

« Le ministre Paradis doit cesser de tourner autour du pot et protéger les producteurs de Neuville en assurant l’accréditation de leur maïs sucré », exige la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours.

Depuis plusieurs mois, c’est échec après échec pour les producteurs de maïs sucré de cette municipalité de Portneuf, qui se butent à l’entêtement du ministre Pierre Paradis. Malgré le sérieux de leur démarche, le gouvernement libéral refuse toujours de leur accorder l’Indication géographique protégée (IGP) « Maïs sucré de Neuville », qui viendrait confirmer la qualité de leur produit et le protéger des imposteurs. Or, les délais ne font que s’allonger du côté du gouvernement, et ce, pour aucune raison valable, constate Sylvie D’amours.

« Le ministre fait trainer le dossier en longueur pour des raisons injustifiées. Les producteurs de Neuville ont perdu une saison à cause de l’hésitation incompréhensible du ministre, ils ne doivent pas en perdre une autre. Leur refuser l’appellation a des conséquences économiques importantes pour Neuville et pour tous les travailleurs qui vivent directement de la culture du maïs et de son exploitation. Pierre Paradis démontre une fois de plus qu’il est spectateur dans son propre champ d’expertise. Il doit arrêter de regarder les producteurs de haut et commencer à agir! » déclare la caquiste, déplorant également l’absence du député libéral de Portneuf, Michel Matte, dans le dossier.

La députée de Mirabel a rappelé que l’Association des producteurs de maïs sucré de Neuville interpelle les libéraux depuis janvier 2014 afin d’obtenir une IGP pour leur maïs. Après avoir répondu à tous les critères et s’être pliés à toutes les contraintes bureaucratiques et administratives, les agriculteurs ont déposé une demande officielle à l’intention du ministre Paradis. Celle-ci accumule la poussière sur son bureau depuis 7 mois. « Le ministre refuse d’en faire une priorité et Michel Matte est incapable de défendre ses citoyens. Décidément, les gens de Portneuf sont mal desservis par les libéraux. Le processus habituel de certification a été suivi à la lettre. Les producteurs de maïs de Neuville ont démontré qu’ils produisent un maïs unique. En leur accordant l’accréditation, tout le monde sera gagnant : les producteurs verront leurs efforts récompensés et les consommateurs en auront pour leur argent. Au lieu d’avoir peur d’aider nos producteurs qui se différencient, le gouvernement devrait les encourager et saluer l’expertise et l’innovation québécoise! » conclut Sylvie D’Amours.

La députée Chantal Soucy parle au nom de 4 350 producteurs québécois


 Publié le 6 octobre 2016
 

Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a dénoncé la décision du gouvernement de sabrer dans le programme d’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), ainsi que le manque de soutien du ministre Pierre Paradis dans ce dossier.

À la suite de l’abolition de l’ASRA dans les secteurs du soya, du maïs et des pommes de terre, M. Alain Laflamme, éleveur de la MRC des Maskoutains, a envoyé une pétition signée par 4 350 producteurs québécois au bureau du premier ministre le 27 juillet dernier. Ce document réclamait la mise en place d’un filet de sécurité du revenu, ainsi la création de programmes pour stimuler les investissements dans le domaine agroalimentaire.

À ce jour – soit plus de deux mois après l’envoi de la pétition – le cri du coeur lancé par ses signataires demeure toujours sans réponse ni accusé de réception de la part du gouvernement. « Nos agriculteurs se sentent abandonnés par le gouvernement libéral et ils ont raison ! » s’est exclamée Chantal Soucy.

« À tous les producteurs du Québec, je tiens à vous dire que la Coalition Avenir Québec se fait une priorité de vous défendre et continuera d’être le véritable porte-étendard des enjeux agroalimentaires », a-t-elle conclu.

Investissements en agriculture : « L’agriculture doit redevenir une priorité »


 Publié le 5 octobre 2016
 

« Une diminution de 15 % des investissements en agriculture en 5 ans et 9 consultations en autant d’années : voilà le bilan du mandat libéral en matière d’agriculture », a indiqué le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Depuis 5 ans, les investissements en immobilisations dans le secteur agricole au Québec ont chuté de 111 millions de dollars, tandis qu’ils ont augmenté de 450 millions en Ontario et de 600 millions dans les autres provinces canadiennes au cours de la même période, a révélé le chef caquiste. Pendant que les agriculteurs voient leurs compétiteurs canadiens et internationaux se développer, le gouvernement libéral cherche à gagner du temps entre 2 élections, a déploré M. Legault.

« Un des secteurs économiques les plus importants au Québec, c’est l’agriculture mais malheureusement, le gouvernement du Québec ne s’est pas assez intéressé à l’agriculture au cours des dernières années. Quelle fut la seule action du gouvernement libéral pour aider les agriculteurs depuis avril 2014? Consulter. Encore le mois dernier, le ministre Pierre Paradis a annoncé une autre consultation, la 9e en agriculture depuis 2008! Et le pire, c’est que cette consultation n’aboutira qu’en 2018. Bizarrement, juste avec les élections, alors que le gouvernement formulera sans doute d’autres promesses uniquement à des fins électorales! Le premier ministre doit plutôt reconnaître que le temps des consultations est passé et qu’il faut maintenant agir concrètement pour relancer le secteur agricole », a talonné François Legault.

Le député de L’Assomption a souligné que les agriculteurs ont des projets plein la tête, dans plusieurs secteurs, notamment dans la transformation alimentaire. Le monde agricole n’a donc plus besoin de consultations, mais d’actions, de vision et de leadership. « Les agriculteurs sont des entrepreneurs, des gens d’action et surtout, de résultats! On le sait que l’économie n’est pas la matière forte du premier ministre, mais il doit enfin se mettre au travail. Il est au pouvoir depuis 2 ans et demi. Quand va-t-il présenter un plan concret pour relancer les investissements privés en agriculture? » a lancé François Legault.

Stratégie agroalimentaire : Le ministre Paradis s’achète encore du temps, accuse la CAQ


 Publié le 6 septembre 2016
 

« Le gouvernement libéral remet à demain ce qu’il devrait faire dès aujourd’hui. » Voici comment réagit la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, à la suite de l’annonce du ministre Pierre Paradis de tenir des consultations publiques en vue du dépôt d’une politique bioalimentaire à l’aube des prochaines élections générales.

La seule chose que les libéraux de Philippe Couillard ont réalisée depuis le début de leur mandat, c’est de consulter, déplore Sylvie D’Amours. Selon elle, le gouvernement démontre tout son intérêt pour l’industrie agricole québécoise en repoussant encore de deux ans l’élaboration d’une stratégie agroalimentaire. Pourtant, le milieu attend toujours un signe d’ouverture du gouvernement pour qu’enfin, on puisse :

–          donner un nouveau souffle à l’agriculture;

–          freiner les pertes d’emplois pour mettre fin à la pénurie de main-d’œuvre;

–          accompagner la relève agricole;

–          soutenir la mise en valeur du potentiel agroalimentaire du Québec.

« La situation de l’agriculture est alarmante au Québec. Nous avons un ministre qui n’a presque rien fait depuis qu’il est en poste et au lieu de prendre les choses en main, Pierre Paradis s’achète du temps. Le temps des discussions autour d’un café, c’est terminé. Je demande des actions concrètes. L’agriculture au Québec, c’est le garde-manger des Québécois. Le statu quo n’est plus tenable. On ne peut plus se permettre d’attendre encore près de deux ans pour une stratégie agroalimentaire », déclare Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel dénonce également l’approche partisane du ministre Paradis qui, malgré sa grande expérience politique, choisit de faire de la petite politique en promettant de présenter le fruit de ces consultations à quelques mois des prochaines élections. « Cette consultation publique est un geste partisan parmi tant d’autres, qui n’aide en rien nos producteurs. Plus personne ne croit en leurs belles paroles et à leurs grandes promesses. Quand il est question d’agriculture, c’est toujours la même chose avec les libéraux : soit on ne s’en occupe pas, soit on coupe dans les budgets du ministère, soit on reporte les grandes décisions à plus tard. Avec Philippe Couillard, on a le droit au trois! L’agroalimentaire doit devenir une priorité pour le gouvernement dès maintenant. L’agroalimentaire, c’est 117 000 emplois directs, dans toutes les régions, une contribution annuelle de 11 milliards de dollars à notre PIB. Qu’attend Pierre Paradis pour agir? » conclut la caquiste Sylvie D’Amours.

Épidémie de feu bactérien : Le gouvernement doit aider tous les producteurs affectés, dit la CAQ


 Publié le 2 septembre 2016
 

Au terme d’une rencontre avec Pierre Paradis et des producteurs de pommes dans des vergers affectés de Saint-Joseph-du-Lac, la députée de Mirabel pour la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, presse le ministre de l’Agriculture à trouver rapidement une sortie de crise et de ne pas être à la remorque du gouvernement fédéral.

Sylvie D’Amours juge totalement inacceptable la décision du gouvernement libéral d’attendre un accord avec Ottawa avant d’aider financièrement tous les producteurs de pommes aux prises avec la brûlure bactérienne. Des gestes concrets et des mesures financières pour les soulager doivent être mis en place dans les plus brefs délais. « Il est hors de question d’attendre plus longtemps. Ma patience, mais surtout celle des producteurs agricoles, a ses limites. Je ne vois pas pourquoi il faudrait attendre qu’Ottawa donne son aval pour que Québec puisse aider nos producteurs agricoles. Quand ce sont nos producteurs qui sont en difficulté, le gouvernement a toujours tendance à se traîner les pieds. Pierre Paradis doit faire preuve de leadership et agir, maintenant », exige Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel persiste et signe : la facture liée au combat du feu bactérien, qui ravage actuellement de nombreux vergers dans la région des Laurentides, ne doit pas être refilée aux pomiculteurs. D’ailleurs, ce ne sont pas tous les agriculteurs qui sont inscrits au programme ASREC, rappelle Mme D’Amours, réclamant ainsi du ministre Paradis qu’il n’abandonne pas la majorité des producteurs agricoles touchés. « Actuellement, il n’y a que 38 producteurs sur 131 qui sont déjà assurés via le programme ASREC. Avec une si faible participation, cela prouve que le programme d’assurance stabilisation pour les producteurs de pommes est non seulement inefficace, mais mal adapté à la réalité. Le ministre ne doit pas abandonner la majorité des agriculteurs pris avec ce fléau. Pour le bien de cette industrie, je demande à Pierre Paradis de faire son bout de chemin et d’indemniser l’ensemble des producteurs touchés », conclut la députée de Mirabel.

Mise en marché des petits fruits : « Le gouvernement libéral doit prioriser le Québec avant les États-Unis » – Sylvie D’Amours


 Publié le 3 août 2016
 

Le gouvernement libéral met en péril l’industrie québécoise des petits fruits par son inaction à trouver des solutions afin que les produits puissent se retrouver sur les tables des Québécois. La députée de Mirabel et porte-parole de la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, dénonce ainsi l’indifférence du gouvernement libéral qui se montre incapable de protéger l’industrie des petits fruits et d’en faire la promotion au lieu de laisser toute la place aux produits importés. En pleine saison des récoltes, la porte-parole caquiste en matière d’agriculture, pêcherie et alimentation réclame des actions immédiates pour les producteurs et productrices de petits fruits.

« Que ce soit avec les fraises, les framboises ou les bleuets, l’industrie québécoise des petits fruits n’est pas en mesure d’atteindre directement les consommateurs et de vendre le fruit des récoltes. Il s’agit d’un scandale estival qui se répète et s’aggrave d’année en année. Pendant que le ministre de l’Agriculture s’occupe des produits de deuxième catégorie, que fait-il pour ceux de première catégorie? Il n’a encore posé aucun geste pour permettre aux producteurs agricoles de simplement rejoindre davantage les familles québécoises qui ne demandent pas mieux que de manger des fruits et légumes frais du Québec. Pierre Paradis est en poste depuis 2 ans et non seulement rien n’a changé, mais certains producteurs de petits fruits risquent de perdre leurs récoltes et leurs revenus faute d’une présence suffisante dans les supermarchés », souligne Madame D’Amours.

La députée caquiste de Mirabel invite le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, à visiter les épiceries et supermarchés du Québec. Il y constatera que les produits du Québec se font rares et sont loin d’occuper une place de choix. « Le ministre ne défend pas les producteurs du Québec qui devraient être les grands pourvoyeurs de notre garde-manger. Les familles québécoises veulent des produits locaux sur leur table à tous les repas. Que fait le gouvernement libéral? Quand va-t-il finalement agir pour soutenir, développer et surtout stabiliser l’agriculture au Québec ? À la CAQ, nous voulons une agriculture québécoise forte pour tous les Québécois », conclut Madame D’Amours.