Association des universités québécoises à la mise sur pied de l’Institut diplomatique du Québec
Publié le 7 juin 2019
La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, recevait aujourd’hui les parties prenantes à la nouvelle table de concertation de l’Institut diplomatique du Québec. Lors de cette rencontre, elle a réitéré l’engagement du gouvernement en matière de développement des relations internationales du Québec, en rappelant notamment qu’une enveloppe de 6,7 millions de dollars sur cinq ans est accordée à l’Institut.
Pierre d’assise de la formation et de la professionnalisation du corps diplomatique du Québec, l’Institut relèvera directement du ministère des Relations internationales et de la Francophonie. Son enseignement sera axé sur la formation professionnelle et le partage d’expériences. Inspirées par les meilleures pratiques dans le monde, des formations seront offertes par des experts universitaires et des diplomates chevronnés issus de tous les horizons afin de transmettre une conception à 360 degrés de la profession de diplomate. De nombreuses habiletés, comme la gestion d’équipe, les habiletés interculturelles, les technologies et les langues, figureront aussi au curriculum, en plus de la mise à niveau sur les enjeux géopolitiques.
C’est dans les bureaux du Ministère que Mme Girault a animé cette première rencontre de travail. Neuf centres de recherche, chaires ou établissements universitaires québécois s’associent à l’initiative, soit l’Institut d’études internationales de Montréal (UQAM), la Chaire Raoul-Dandurand (UQAM), le Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec (ENAP), l’École supérieure d’études internationales (Université Laval), l’École de politique appliquée (Université de Sherbrooke), le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal, la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill, l’Université Concordia et HEC Montréal.
« Avec les défis démographiques, les départs à la retraite et la nouvelle vision économique de notre gouvernement, la réforme du processus de nomination des chefs de poste et la professionnalisation de notre personnel diplomatique sont des étapes cruciales pour l’atteinte de nos objectifs. Nous élaborerons avec nos partenaires universitaires et nos experts du Ministère un curriculum qui inculquera à nos représentants à l’étranger une conception à 360 degrés de la profession de diplomate. Avec la création de l’Institut diplomatique du Québec, les diplomates de demain sauront optimiser l’action de nos délégations pour mettre les relations internationales au service des Québécois et des Québécoises. », a déclaré Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie.
Faits saillants :
- Le gouvernement investira dans cet institut 400 000 $ pour l’année 2019-2020. Cette somme sera bonifiée pour les années suivantes, et atteindra 900 000 $ en 2020-2021, puis 1,8 M$ par la suite. Au total, ce seront 6,7 M$ sur cinq ans.
- Le Ministère entreprend la modernisation du réseau de représentations du Québec à l’étranger. Pour rehausser l’efficacité du corps diplomatique, il s’engage dans la réforme du processus de nomination des chefs de poste et la professionnalisation de son corps diplomatique afin de mieux outiller les représentants du réseau.
- Rappelons que la ministre des Relations internationales et de la Francophonie travaille présentement sur deux chantiers importants : le premier est la mise à jour de la Politique internationale du Québec et le second consiste à préparer une stratégie de conquête des marchés étrangers. Le gouvernement du Québec est déterminé à augmenter sa force de frappe économique à l’international et posera des gestes concrets dans ce sens.
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