40 M$ pour le développement touristique du Québec


 Publié le 10 juin 2019

La ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, annonce le lancement d’un appel de projets qui sera assorti d’une enveloppe de 40 millions de dollars dans le cadre du Programme de soutien aux stratégies de développement touristique (PSSDT). Les promoteurs qui souhaitent présenter une initiative à saveur touristique sont invités à soumettre leurs projets à compter d’aujourd’hui, et ce, jusqu’au 8 juillet 2019, par l’entremise du site Web Québec.ca.

Cet appel de projets, qui touche les volets 1 à 4 du programme, vise à soutenir la réalisation de projets touristiques liés aux secteurs d’activité stratégiques présentant des avantages concurrentiels pour le Québec, soit le tourisme hivernal, événementiel, de nature et d’aventure et de mise en valeur du fleuve Saint-Laurent. Ces nouvelles sommes, qui découlent du tout premier budget du gouvernement Legault présenté en mars dernier, visent à répondre à la forte demande des entreprises qui souhaitent développer les attraits touristiques de leur région, et ce, partout au Québec.

De plus, afin de maximiser les retombées économiques générées par ses investissements, le ministère du Tourisme accordera une priorité aux projets répondant à au moins un des objectifs suivants :

  • Répondre à la demande des marchés ciblés par le Ministère, plus particulièrement en ce qui concerne les clientèles hors Québec.
  • Stimuler l’économie de sa région en prolongeant la saison touristique (augmentation d’au moins un mois).
  • Contribuer à la mise en valeur du tourisme gourmand.
  • Accroître la capacité d’accueil.
  • Diversifier l’offre d’activités.

« Le tourisme est l’un des moteurs de développement économique les plus puissants au monde. Afin que le Québec prenne la place qu’il mérite au sein des destinations les plus visitées, nous devons investir dans ce que nous avons de mieux à offrir. C’est d’ailleurs pour cette raison que le budget 2019-2020 de votre gouvernement ajoutait 40 millions de dollars dans ce programme, afin de soutenir notre industrie touristique. Le Québec possède des atouts incomparables et c’est à nous de les faire découvrir au plus grand nombre. J’invite les acteurs de l’industrie à soumettre dès maintenant leurs projets pour faire fièrement rayonner notre destination aux quatre coins du monde! », a déclaré Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

Faits saillants :

Un premier bilan positif pour la Grande corvée


 Publié le 10 juin 2019

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, a dressé aujourd’hui un premier bilan positif de la Grande corvée et a poursuivi ses actions pour la main-d’œuvre en annonçant une bonification du Programme de formation de courte durée, auquel 45 millions $ de plus seront consacrés sur quatre ans.

Financé par le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre, ce programme prévoit une formule d’alternance études-travail pour des travailleurs déjà à l’emploi d’une entreprise ou nouvellement embauchés. Les participants reçoivent un salaire pendant toute la durée de leur formation, jusqu’à concurrence de 15 $ l’heure. La bonification du Programme de formation de courte durée permettra à des milliers de travailleurs supplémentaires de développer leurs compétences.

En action pour la main d’œuvre
Cette annonce a été faite alors que le ministre présentait les données détaillées de la Grande corvée, une vaste initiative qui vise à répondre au phénomène de la rareté de la main-d’œuvre en allant au-devant des besoins des entreprises. Un peu plus de quatre mois après le début de cette opération d’envergure, 8 564 entreprises ont été contactées à travers le Québec. Le personnel du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a pu échanger avec 4 514 d’entre elles quant à leurs besoins en matière de main-d’œuvre et 1 335 ont été rencontrées par un conseiller aux entreprises.

À la suite d’un suivi réalisé 12 semaines après les premières rencontres avec les conseillers aux entreprises, les trois quart des entreprises se considèrent comme mieux outillées face à la rareté de la main-d’œuvre. La plupart se disent aussi prêtes à revoir leur façon de faire en matière de ressources humaines.

Les activités réalisées dans le cadre de la Grande corvée se poursuivent. Elles se combinent aux quelque 13 500 interventions réalisées annuellement par le Ministère auprès d’entreprises ayant besoin de soutien pour la gestion de leurs ressources humaines, le recrutement ou le développement des compétences de leur main-d’œuvre.

Le ministre a aussi profité de son passage dans la Capitale-Nationale, dans le cadre de sa tournée En action pour la main-d’œuvre, pour dévoiler une nouvelle section du site Internet du Ministère dans laquelle sont répertoriées toutes les nouvelles mesures annoncées depuis le début de la Grande corvée. Un plan d’action complet sur la main-d’œuvre sera dévoilé à l’automne prochain.

« Ma tournée du Québec m’a permis de constater les besoins spécifiques en main-d’œuvre de chacune des régions et d’aller à la rencontre des entreprises. Je suis fier du premier bilan de mon plan de match, qui inclut la Grande corvée. Afin d’aller plus loin, j’ai aussi lancé ce printemps la Grande corvée 2.0, qui s’adresse aux personnes issues de groupes sous-représentés sur le marché du travail. Je vais continuer mes actions pour accompagner et soutenir les employeurs et nos travailleurs. Et j’ai hâte de vous présenter mon plan d’action sur la main-d’œuvre cet automne. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale
et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Faits saillants :

  • Le ministre a visité 11 régions dans le cadre de sa tournée En action pour la main-d’œuvre.
  • Parmi les mesures les plus récentes annoncées pour lutter contre la rareté, le ministre a lancé le 5 juin dernier la Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées 2019-2024, qui prévoit des investissements supplémentaires de 238,5 millions $ sur cinq ans.
  • Il a également pris part aux Journées du Québec à Paris les 1er et 2 juin derniers pour accompagner 115 entreprises québécoises à cet important événement de recrutement.
  • Les entreprises qui souhaitent obtenir de l’information peuvent en tout temps joindre un conseiller aux entreprises du Ministère au bureau de Services Québec ou au centre local d’emploi le plus près.

Lancement d’un appel de projets pour favoriser la coparentalité


 Publié le 10 juin 2019

À l’occasion de la Semaine québécoise de la paternité, le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, tient à saluer l’engagement des pères du Québec envers leurs enfants dès qu’il s’agit d’assurer leur bien-être et leur développement. Il souligne aussi la volonté du gouvernement du Québec d’appuyer les pères au quotidien pour qu’ils occupent pleinement leur place, tant au sein de leur famille que dans la société.

C’est pourquoi le ministre lance, aujourd’hui, un nouvel appel de projets dans le cadre du Programme de soutien financier aux activités favorisant l’exercice de la coparentalité. Les projets retenus devront viser à développer des initiatives favorisant l’engagement des deux parents et le partage de leurs rôles parentaux, notamment en ce qui a trait à la répartition des tâches familiales et des soins aux enfants. Ce programme a également pour objectif de soutenir la création d’activités et de services qui permettent de renforcer l’engagement des pères auprès de leurs enfants. Les demandeurs ont jusqu’au 13 septembre inclusivement pour faire parvenir leur projet au ministère de la Famille.

« Les pères du Québec veulent s’impliquer dans les soins et l’éducation de leurs enfants. Ayant moi-même des enfants, je sais combien ce rôle est essentiel et j’en suis fier. C’est pourquoi notre gouvernement propose des programmes qui valorisent le rôle des deux parents et leur offrent des moyens de participer, de façon égalitaire, au développement de leurs enfants. Nous poursuivrons nos actions en ce sens de concert avec nos partenaires, dont le Regroupement pour la valorisation de la paternité. Je tiens d’ailleurs à le remercier pour sa grande contribution à l’affirmation des pères et à l’épanouissement des familles au Québec. », a déclaré Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Faits saillants

  • La Semaine québécoise de la paternité se déroule du 10 au 16 juin 2019, sur le thème Fier d’être père. Cet événement est organisé par le Regroupement pour la valorisation de la paternité.
  • Elle a pour objectif de valoriser la paternité au Québec et de mettre en lumière l’importance de l’engagement paternel dans la famille.
  • Le Programme de soutien financier aux activités favorisant l’exercice de la coparentalité découle de la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes vers 2021 qui est coordonnée par le Secrétariat à la condition féminine.

Lien connexe

Programme de soutien financier aux activités favorisant l’exercice de la coparentalité :
https://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/Famille/CFTE/soutien-financier/PSF-coparentalite/Pages/index.aspx

Le premier ministre à la 25e Conférence de Montréal


 Publié le 10 juin 2019

Alors qu’il agissait en tant que président d’honneur du dîner d’ouverture de la 25e Conférence de Montréal, le premier ministre, M. François Legault, a exposé sa vision d’un Québec en excellente position de se démarquer, sur le plan économique, pour les années à venir, parmi les autres nations d’Amérique du Nord. Conscient des défis et inquiétudes que peuvent causer le protectionnisme économique, de même que les changements climatiques, il s’est dit très optimiste de parvenir à créer de la richesse pour tous les Québécois. Cette allocution avait lieu devant un auditoire composé de gens d’affaires de partout à travers le monde, principalement d’Amérique du Nord.

Des atouts qui placent le Québec à l’avant-garde du changement et de l’économie
M. Legault a souligné les principales forces qui font du Québec un terreau fertile pour les entreprises d’ici et d’ailleurs. Il a d’abord présenté la saine gestion des finances publiques et la cote de crédit élevée du Québec comme des gages de stabilité pour l’économie et pour un climat d’affaires profitable. Par ailleurs, la position enviable du Québec comme plaque tournante du commerce international, que lui confère sa participation à trois des plus grands accords commerciaux à l’échelle mondiale, est un autre de ses avantages.

M. Legault a également mis de l’avant l’esprit d’innovation présent au Québec dans plusieurs domaines, qui se démontre par une concentration de scientifiques, d’universités de haut calibre et d’entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle. Ensuite, il a réaffirmé le potentiel du Québec d’être la batterie du nord-est de l’Amérique, en raison des immenses réserves d’énergie propre que lui fournit l’hydroélectricité. Finalement, il a vanté la démocratie stable du Québec, qui repose sur des institutions solides et connectées aux réalités de la population; de quoi rassurer les investisseurs potentiels.

Des défis à relever; des occasions à saisir
Dans la deuxième partie de son discours, M. Legault a présenté les deux grands enjeux que laisse entrevoir l’économie de demain pour le Québec : le retard économique à combler, par rapport à l’Ontario et aux États-Unis, ainsi que les changements climatiques. Selon lui, le Québec a non seulement ce qu’il faut pour relever ces défis, mais il peut également s’en servir comme leviers pour générer plus de richesse.

D’une part, le premier ministre s’est dit déterminé à faire exploser les investissements privés au Québec et à créer des emplois de qualité partout sur le territoire. Pour ce faire, il entend miser notamment sur une réforme d’Investissement Québec et sur un virage économique des délégations du Québec à l’étranger. Ces changements devraient entraîner une hausse des exportations, ce qui représente un excellent facteur d’enrichissement.

D’autre part, M. Legault a désigné l’électrification du Québec à la fois comme arme de lutte contre les changements climatiques et comme moteur économique à haut potentiel, en raison de la diminution des GES et de la croissance du nombre d’exportations d’hydroélectricité que promet ce chantier.

« Le Québec est en changement et est aujourd’hui dans une position enviable qui nous permet d’être audacieux, de voir grand. Ce changement, on veut le mener avec les entrepreneurs, les gens d’affaires, les investisseurs. Pendant longtemps, les Québécois ne se sont pas beaucoup impliqués en affaires et ont eu peur des mots ambition et richesse. Mais la richesse, ce n’est pas une fin en soi, c’est nécessaire pour avoir les moyens de nos ambitions. Et des grandes ambitions, j’en ai pour tous les Québécois! », a souligné François Legault, premier ministre du Québec.

À propos de la Conférence de Montréal
Organisée à l’initiative du Forum économique international des Amériques, la Conférence de Montréal rassemble des acteurs des milieux des affaires et universitaires, des chefs d’État et des membres de gouvernement. Elle a pour but de favoriser le partage des connaissances quant aux grandes questions de la mobilisation des marchés ainsi que sur les relations entre les Amériques et le reste du monde. Elle permet également aux acteurs en provenance de partout sur la planète d’échanger sur des occasions d’affaires et sur les enjeux qui touchent le monde des affaires à l’échelle internationale.

Le ministre Pierre Dufour poursuit sa tournée en Abitibi-Témiscamingue


 Publié le 10 juin 2019

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, M. Pierre Dufour, a rencontré aujourd’hui, à Val-d’Or, les partenaires de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, afin d’échanger sur les différents enjeux à considérer dans l’élaboration de la Stratégie pour les caribous forestiers et montagnards.

Le 3 avril dernier, le ministre avait fait connaître les territoires envisagés pour permettre la pérennité de l’espèce. Il avait alors exprimé son souhait d’intensifier sa collaboration avec les partenaires afin de dégager des pistes de solutions pour répondre aux besoins des caribous forestiers et montagnards, tout en limitant les impacts sur l’industrie forestière et ses travailleurs.

Le ministre est actuellement en tournée afin d’échanger avec les intervenants régionaux et de déterminer les connaissances et les enjeux locaux à prendre en considération dans le cadre de l’élaboration de la stratégie prévue pour 2022. Il poursuivra sa démarche de consultation dans plusieurs régions du Québec jusqu’au 19 juin.

« La région de l’Abitibi-Témiscamingue abrite une population isolée de caribou forestier qui évolue en milieu habité et dont l’habitat est utilisé par une grande diversité d’usagers. Il était donc essentiel pour moi d’être ici aujourd’hui pour entendre le point de vue des acteurs de notre région qui sont concernés par la survie des caribous, mais qui sont également sensibles aux conséquences économiques et sociales de la mise en place d’éventuelles mesures de protection. Nous sommes à leur écoute pour qu’ensemble, nous puissions dégager une vision globale et intégrée qui permettra de protéger l’espèce, tout en maintenant la vitalité économique du Québec et de ses régions », a souligné Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.

Faits saillants :

L’initiative du ministre Dufour d’entreprendre cette tournée interpelle l’ensemble des différents partenaires du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, notamment les représentants de l’industrie forestière, le milieu municipal, les syndicats, les groupes environnementaux et les nations autochtones ainsi que d’autres partenaires importants pour le Québec.
Dans le cadre de sa tournée, le ministre visitera les villes suivantes :
Mistissini 17 juin
Chibougamau 18 juin
Roberval 19 juin

Une heure d’activités parascolaires gratuite par jour pour des milliers d’élèves du secondaire


 Publié le 10 juin 2019

Dès la prochaine rentrée scolaire, des milliers d’élèves fréquentant une école secondaire publique pourront bouger, s’épanouir davantage et développer leur sentiment d’appartenance en profitant, s’ils le désirent, d’une heure d’activités parascolaires gratuites par jour.

La ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Un investissement gouvernemental de 32,3 millions de dollars (376 $ par élève) permettra à 26,5 % des élèves du secondaire du Québec de bénéficier de cette mesure dès l’année scolaire 2019-2020. Cette nouvelle offre, inspirée de l’expérience positive d’écoles secondaires ayant déjà une grande variété d’activités parascolaires, sera par la suite mise en place graduellement au cours des prochaines années pour finalement toucher tous les élèves du Québec à la rentrée 2021-2022.

Cette mesure, qui aura un effet déterminant sur le sentiment d’appartenance, la motivation, la persévérance et la réussite scolaire, tout en renforçant l’attraction du réseau scolaire public, est rendue possible grâce à un investissement totalisant 455 millions de dollars sur cinq ans. Le Ministère assistera évidemment les établissements dans la mise en œuvre de cette mesure.

En plus de l’aide aux devoirs qui est largement répandue, les élèves pourront choisir différentes activités dans au moins quatre des six champs que les écoles devront proposés à tous les groupes d’âge (activités physiques et de plein air; activités sportives; activités artistiques et culturelles; activités scientifiques; activités socioéducatives; et engagement communautaire). Il est également prévu qu’un transport soit offert gratuitement, lorsque celui-ci est organisé pour les activités parascolaires.

« À l’adolescence, la découverte d’une passion et l’appartenance à un groupe peuvent grandement influencer le parcours scolaire. C’est pourquoi une grande diversité d’activités sera offerte, pour atteindre le plus d’élèves possible. Les effets positifs de la pratique régulière d’activités physiques et de plein air, de sports et de loisirs sont largement connus. Nous devons saisir chaque occasion d’encourager les jeunes à bouger, en leur permettant de pratiquer des activités de leur choix. Nous l’avons fait une première fois en annonçant les deux récréations de vingt minutes dans toutes les écoles primaires dès la prochaine rentrée et nous sommes fiers de récidiver aujourd’hui avec les activités parascolaires gratuites. Évidemment, cela constitue un changement important et nous prendrons le temps de faire les choses de façon graduelle avec le réseau scolaire. », a souligné Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

« Je me réjouis que notre gouvernement adopte cette mesure, qui permettra assurément à de nombreux jeunes de poursuivre leurs apprentissages avec succès. Les activités parascolaires, par leur effet stimulant et leur capacité exceptionnelle à rassembler, sont des leviers puissants qui favorisent la persévérance scolaire et l’atteinte de meilleurs résultats. Je suis fier que notre gouvernement ose poser des gestes concrets pour améliorer l’attractivité de nos écoles publiques et contribuer à la mixité sociale. Plusieurs écoles sont des modèles à suivre en matière d’activités parascolaires et elles ont inspiré cette mesure qui favorisera les chances de réussite de nos jeunes. », d’indiquer Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants :

La participation des élèves à ces activités n’est pas obligatoire et le temps prévu pour les services éducatifs demeure inchangé. Les activités peuvent être offertes avant ou après les heures de classe ainsi qu’à l’heure du dîner.
Les différents acteurs des milieux associatif, scolaire, municipal et communautaire seront interpellés pour proposer une offre de services complète et diversifiée d’activités parascolaires. Cependant, il n’est pas question d’imposer un fardeau supplémentaire au personnel enseignant.
L’allocation qui sera accordée à chaque établissement d’enseignement secondaire en 2019-2020 comprend :
une allocation maximale de base de 30 000 $ pour la coordination de l’ensemble des activités;
une allocation pour la réalisation des activités, utilisée pour :
l’embauche de ressources ainsi que la coordination et l’animation des activités parascolaires (à l’exception des activités interscolaires);
la location de locaux ou de plateaux à l’extérieur de l’école;
les frais de transport, s’il y a lieu;
l’achat d’équipement et de matériel;
le paiement des frais supplémentaires occasionnés par la prolongation des heures d’ouverture (ex. : surveillants, concierge).
Les dépenses d’investissement sont exclues, car elles sont couvertes par les règles budgétaires d’investissement des commissions scolaires.

Lancement de consultation publique sur la planification de l’immigration pour la période 2020-2022


 Publié le 7 juin 2019

Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, M. Simon Jolin-Barrette, lance l’invitation à prendre part à la consultation publique sur la planification de l’immigration pour la période 2020-2022. Dirigée par la Commission des relations avec les citoyens, la consultation publique offre l’occasion aux personnes et groupes intéressés par l’immigration de discuter des nouvelles orientations proposées par le gouvernement du Québec en ce qui a trait notamment aux objectifs de sélection et d’admission des personnes immigrantes au Québec pour les trois prochaines années.

Cet exercice de consultation est particulièrement important pour élaborer une planification pluriannuelle de l’immigration qui constitue une richesse pour la société québécoise. La planification pluriannuelle s’inscrit dans la continuité de la réforme entreprise par le gouvernement du Québec afin de moderniser le système d’immigration.

Parmi les orientations proposées, le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion propose d’augmenter graduellement les niveaux d’immigration dans les prochaines années. Cette hausse progressive s’accompagnera du déploiement d’une série de mesures pour améliorer l’intégration et la francisation des personnes immigrantes.

Les orientations proposées serviront également à améliorer la sélection des personnes immigrantes pour qu’elles répondent davantage aux besoins du marché du travail du Québec et pour que les personnes immigrantes puissent participer pleinement à la société québécoise, et ce, et à la hauteur de leurs compétences.

« Les orientations que nous proposons pour la période 2020-2022 s’inscrivent dans la réforme que nous avons entreprise pour réussir l’immigration, tant pour la personne immigrante que pour la société québécoise. La hausse progressive du nombre de personnes immigrantes que le Québec souhaite accueillir s’accompagnera du déploiement d’une série de mesures destinées à améliorer l’intégration et la francisation des personnes immigrantes. », a déclaré Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion.

Faits saillants :

La population québécoise et les organismes qui le désirent peuvent participer à la consultation sur la planification de l’immigration au Québec pour la période 2020-2022 en soumettant au plus tard le 22 juillet un mémoire à la Commission des relations avec les citoyens de l’Assemblée nationale ou en répondant au questionnaire qui est accessible dans le site Internet de l’Assemblée nationale.
Des auditions publiques en commission parlementaire se tiendront à compter du 12 août 2019 concernant le cahier de consultation intitulé « La planification de l’immigration au Québec pour la période 2020-2022 ».

Liens connexes :

Site Internet du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion
Site Internet de l’Assemblée nationale

17 M$ pour un projet hautement stratégique en cybersécurité


 Publié le 7 juin 2019

Le nouveau gouvernement du Québec verse une contribution financière de 17 M$ à Prompt pour la réalisation d’un projet hautement stratégique en cybersécurité. Créé par l’organisme en partenariat avec des organisations consacrées à la promotion de la cybersécurité telles que In-Sec-M et CyberEco, ce projet vise à rassembler l’écosystème québécois autour de projets de développement technologique.

Cette initiative permettra de saisir des occasions mondiales et de relever des défis considérables en favorisant la réalisation de partenariats entre les grandes entreprises, les PME, les universités et les centres de recherche et de transfert technologique. Avec des investissements totaux de 68 M$, le projet pourrait mener, au cours des cinq prochaines années, à la création de près de 400 emplois très qualifiés et bien rémunérés avec un salaire annuel estimé d’environ 90 000 $. Le premier ministre du Québec, M. François Legault, accompagné du ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, en a fait l’annonce aujourd’hui à Gatineau.

Le projet a pour objectif de faire croître, de créer ou de retenir des PME qui développent des solutions en cybersécurité, tout en favorisant l’attraction de grandes entreprises. Ce bassin de chercheurs en cybersécurité de classe mondiale profite aux établissements universitaires québécois en renforçant des partenariats avec les industriels. Ainsi, le projet contribuera à maintenir des initiatives innovantes en cybersécurité avec les deux principaux centres d’activité en la matière de Gatineau et de Montréal.

Le projet regroupe cinquante sous-projets présentés par Prompt, quatre grandes entreprises (Deloitte, Desjardins, la Banque Nationale du Canada et Groupe RHEA), onze PME, la Ville de Gatineau, huit universités et centres de recherche publics, un collège ainsi que l’incubateur Galilei, affilié à l’Université Concordia.

Parmi ces initiatives, notons la création d’un service permettant aux entreprises d’assurer la fiabilité des identités numériques de leurs interlocuteurs, la création d’une boîte à outils permettant aux forces de l’ordre d’identifier les cybercriminels à l’aide de l’intelligence artificielle ainsi que des technologies protégeant les citoyens contre les cyberattaques croissantes.

« Aujourd’hui, on est là pour annoncer un investissement important dans un nouveau projet qui va créer de nombreux emplois payants dans plusieurs régions du Québec, dont ici, en Outaouais. On parle d’une aide de 17 millions de dollars qui devrait créer jusqu’à 400 emplois avec des salaires moyens de 90 000 $ par année. Le projet de Prompt va permettre d’appuyer nos chercheurs et nos entrepreneurs pour développer de nouvelles solutions en cybersécurité. On sait que les gouvernements et les entreprises de partout dans le monde ont de plus en plus de besoins en cybersécurité, donc je suis fier de voir qu’on développe une expertise dans ce domaine-là au Québec. », a déclaré François Legault, premier ministre du Québec.

« Comme ministre responsable de la région, je suis heureux que notre gouvernement facilite la réalisation d’un projet stratégique comme celui de Prompt. L’implantation de l’écosystème de la cybersécurité en Outaouais permet de mettre en place des initiatives d’envergure pour stimuler l’innovation et la croissance économique de notre région. Je salue la participation de la Ville de Gatineau à ce projet. Je rappelle que le Cégep de l’Outaouais a mis sur pied un centre collégial de transfert de technologie spécialisé en cybersécurité, qui lui permet non seulement de faire de la recherche et de l’innovation dans ce domaine, mais également d’offrir un service d’aide technique et d’information. », a souligné Mathieu Lacombe, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais.

Faits saillants :

· Prompt vise à faciliter la création de partenariats et le financement de projets de recherche et développement en technologies de l’information et des communications (TIC), en numérique et en intelligence artificielle entre les entreprises et le milieu public de la recherche. En tant que regroupement sectoriel en recherche industrielle (RSRI) du secteur des TIC et du numérique, Prompt est l’organisme d’intermédiation désigné par le gouvernement du Québec dans ces secteurs stratégiques.

· La grappe In-Sec-M regroupe les innovateurs de l’industrie de la cybersécurité déterminés à relever les défis les plus complexes par leurs solutions performantes et à former un écosystème compétitif et reconnu nationalement et internationalement. In-Sec-M constitue l’un des neuf centres d’excellence numérique financés par le gouvernement du Québec pour favoriser le développement et la commercialisation de solutions d’affaires numériques et accélérer la croissance de PME en TIC.

· CyberEco est une organisation multisectorielle nationale de référence consacrée à la cybersécurité dont la mission est d’accélérer le développement d’une main-d’œuvre de calibre mondial et d’assurer la réalisation mutualisée de projets ambitieux pour une économie prospère et sécuritaire. Fondée à l’initiative du Mouvement Desjardins, de la Banque Nationale du Canada, de Deloitte et du Groupe RHEA, CyberEco rallie des membres de différentes industries actifs sur des projets de collaboration dans ce domaine de pointe.

Mobilisation pour les journaux communautaires d’expression anglaise


 Publié le 7 juin 2019

À l’occasion de la relance du journal local de langue anglaise The Gleaner, le gouvernement du Québec a exprimé sa préoccupation par rapport aux difficultés que connaissent les journaux locaux de langue anglaise, tout comme l’ensemble des médias écrits. Il avait déjà montré sa détermination à soutenir la survie et l’essor de ces journaux, qui ont un rôle particulièrement rassembleur, dans les communautés d’expression anglaise, et ce, par l’attribution, en décembre dernier, d’un soutien de 118 000 $ à la Quebec Community Newspaper Association (QCNA). Cette somme devait permettre à l’organisme de réaliser une étude portant sur la situation des médias locaux de langue anglaise du Québec. Cette étude a pour but de mieux cerner les enjeux du secteur, en vue de déterminer les solutions visant à y remédier.

Avec la somme accordée, sur une période de quinze mois, en provenance du Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise (SRQEA), la QCNA, un organisme consacré au développement des communautés et des médias d’expression anglaise, a le mandat de produire une étude concernant l’incidence des médias locaux sur les régions éloignées ainsi que les communautés rurales et urbaines du territoire québécois. Cette étude permettra au secteur des médias locaux de mieux comprendre l’évolution du paysage médiatique ainsi que ses effets sur les communautés locales, dans le but d’adapter les formes de diffusion pour mieux servir ces auditoires. Elle visera à déterminer notamment ce qui se produit après la fermeture du seul média de langue anglaise, dans une communauté, et comment les journaux et les radios locales, collégiales et universitaires peuvent attirer et retenir de jeunes auditoires.

Le projet établira également des partenariats avec les médias universitaires et ceux des cégeps, qui favoriseront la création d’emplois et des occasions de stages pour les étudiantes et étudiants en journalisme. Ainsi, il contribuera également à la rétention des jeunes, dans le milieu, et à maintenir des médias locaux écrits et radiophoniques.

« Les journaux locaux sont essentiels pour renforcer le sentiment d’appartenance des lectrices et lecteurs à leur communauté. Comme c’est le cas pour l’ensemble des journaux locaux, les médias de langue anglaise connaissent des difficultés qui nous préoccupent grandement, tel qu’on l’a vu, la semaine passée, avec le Stanstead Journal. Le gouvernement du Québec a été proactif en appuyant la Quebec Community Newspaper Association, pour lui permettre de réaliser une étude sur cet enjeu. Je suis convaincu que la QCNA saura trouver des solutions efficaces pour donner un nouvel élan aux journaux locaux. Le retour du journal The Gleaner, dans la vallée de la rivière Châteauguay, nous prouve que la chose est possible. Je félicite ce regroupement, qui a pu donner une seconde vie au journal, pour le bonheur de son lectorat. », a déclaré Christopher Skeete, adjoint parlementaire du premier ministre pour les relations avec les Québécois d’expression anglaise.

« Il y a des journaux membres de la QCNA qui s’accrochent et qui peinent à maintenir leurs activités; qui doivent réduire leur personnel ou leur fréquence de publication afin d’éviter la fermeture. Il est primordial d’étudier les répercussions, pour une collectivité, lorsqu’un journal s’installe dans la communauté ou qu’il ferme ses portes. Le SRQEA nous soutient pour mener une telle étude, et c’est très encourageant pour les médias locaux et leur public, surtout à une époque où l’activité journalistique est en pleine transformation. », a souligné Lily Ryan, présidente par intérim de la Quebec Community Newspaper Association.

« Bien que Facebook me permette de garder contact avec mon frère, en Colombie-Britannique, et que CNN me tienne au courant de l’actualité ailleurs dans le monde, j’ai besoin de savoir ce qui se passe dans ma cour arrière. Les médias locaux sont les seuls à répondre à ce besoin. En relançant The Gleaner en tant que média appartenant à la communauté, nous avons la possibilité de fournir une information de qualité, en langue anglaise, à la population de la vallée de la Châteauguay pour les années à venir. », a indiqué Hugh Maynard, président du journal The Gleaner.

20 M$ au Fonds de recherche du Québec


 Publié le 7 juin 2019

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, a annoncé aujourd’hui un financement de 20 M$ au Fonds de recherche du Québec — Nature et technologies (FRQNT) pour le renouvellement de son Programme de recherche en partenariat sur le développement durable du secteur minier.

Cette annonce a été faite dans le cadre de son passage au congrès de l’Association minière du Québec. Le FRQNT recevra les propositions de projets dès la fin du mois de juin.

Québec encourage ainsi les chercheuses et les chercheurs québécois à aider l’industrie minière à relever les défis techniques, environnementaux et technologiques posés par le contexte géologique de la province.

Le FRQNT, qui vient bonifier l’enveloppe avec 1 M$ supplémentaire, propose un programme qui répond aux besoins exprimés par l’industrie minière et qui tient compte des domaines prioritaires de recherche identifiés par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). Les projets de recherche pourront couvrir un large éventail de secteurs notamment l’exploration et l’exploitation minière en profondeur, ou en milieu nordique, l’impact socio-environnemental et l’optimisation d’outils géoscientifiques, ainsi que la transformation numérique au cœur de l’industrie 4.0.

Au Québec, le secteur minier compte près de 32 000 emplois directs et indirects et a généré près de 3,14 G$ d’investissements en 2018. Mais il fait aussi face à des défis importants, d’où l’importance de soutenir la collaboration scientifique entre les chercheurs universitaires et collégiaux et les entreprises minières.

« Notre gouvernement sait qu’il est important de miser sur la recherche et l’innovation pour maximiser l’attractivité et la compétitivité de l’industrie minière québécoise. Le Québec occupe déjà une place enviable pour l’investissement minier, il faut continuer de chercher à développer des solutions plus écologiques, des procédés technologiques innovants, plus sécuritaires et moins énergivores. C’est ainsi que nous permettrons à l’industrie minière de contribuer encore davantage à la prospérité de l’ensemble du Québec et surtout de ses régions, dans une perspective de développement durable. », a déclaré Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

« Il s’agit d’un investissement d’envergure pour notre communauté de recherche québécoise et c’est avec beaucoup de fierté que le FRQNT collabore avec le Ministère pour soutenir cette initiative dans un secteur fort de notre économie. Nous attendons beaucoup de ces recherches pour assurer la formation d’une relève scientifique et de spécialistes dont le Québec a un urgent besoin afin d’appuyer ses efforts en matière de développement durable. Il est nécessaire d’accélérer le virage vers l’innovation technologique et sociale de l’industrie minière et nous sommes convaincus que ce programme saura adresser ces enjeux », a souligné Janice Bailey, directrice scientifique, Fonds de recherche du Québec — Nature et technologies.

Faits saillants :

  • Le FRQNT est un organisme public qui relève du ministre de l’Économie et de l’Innovation. Cet organisme voit à la promotion et au développement de la recherche, assure sa diffusion et encourage la formation par la recherche dans les domaines des sciences naturelles, des sciences mathématiques et du génie.
  • Le Programme de recherche en partenariat sur le développement durable du secteur minier, créé en 2012, a permis de financer 63 projets de recherche en équipe, à la suite à cinq appels de propositions. Un total de 156 projets avait été proposé.

Liens connexes :

  • Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mern.gouv.qc.ca et les réseaux sociaux :

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