4,5 M$ au Consortium de recherche et innovation en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ)


 Publié le 4 juin 2019

Le gouvernement du Québec annonce l’octroi d’une subvention de 4,5 millions de dollars au Consortium de recherche et innovation en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ) pour l’administration et la gestion de l’appel de projets BTM Propulsion.

La ministre déléguée aux Transports, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et ministre responsable de la Stratégie maritime, Mme Chantal Rouleau, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Cette subvention provient du Fonds bleu, qui bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 10 millions de dollars, et permettra le financement d’initiatives structurantes dans le domaine des biotechnologies marines.

« L’essor des biotechnologies marines au Québec offre une occasion extraordinaire de mettre en valeur le potentiel maritime issu des produits de la pêche et de l’aquaculture. Cette filière représente une avenue prometteuse pour le développement de nos régions tout en permettant d’exploiter ces ressources de façon durable sur les plans social, environnemental et économique. Je me réjouis donc de cette subvention accordée au CRIBIQ, qui agira comme un levier auprès des partenaires du milieu pour la réalisation de projets concrets à travers le Québec. », a déclaré Mme Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et ministre responsable de l’implantation de la Stratégie maritime.

« Les biotechnologies marines offrent des avenues de valorisation de la biomasse aquatique dans plusieurs filières industrielles à fort potentiel de croissance et constituent ainsi un apport important au développement de la bioéconomie, devenue un domaine clé de la prospérité durable du Québec en offrant une alternative à l’économie du carbone. À cet effet, je suis fier que le CRIBIQ puisse contribuer à l’essor de la filière québécoise des biotechnologies marines et au soutien des entreprises dans leurs démarches de développement, de commercialisation et d’adoption de technologies pouvant réduire l’impact sur l’environnement. », a souligné M. Mohammed Benyagoub, président-directeur général du CRIBIQ.

Faits saillants :

  • Le secteur des biotechnologies marines est en évolution rapide et offre des avenues importantes de valorisation des produits marins et de leurs coproduits.
  • À cet effet, le Plan d’action pour l’essor de la filière québécoise des biotechnologies marines (Plan d’action FQBM) a été élaboré dans le but de créer une filière intégrée, pérenne, inclusive, orientée marché et reconnue internationalement comme un modèle de valorisation et de commercialisation durable des ressources marines. Le but est également de faire du Québec l’un des meilleurs endroits au monde où investir dans l’économie bleue.
  • Une enveloppe budgétaire de 10 millions de dollars a été attribuée pour la création du Fonds bleu.
  • Assumée par le Fonds bleu, la subvention de 4,5 millions de dollars accordée au CRIBIQ permettra l’atteinte de plusieurs objectifs du Plan d’action FQBM.
  • L’appel de projets BTM Propulsion permettra de financer des projets, notamment dans les domaines de la bioénergie, de l’environnement, du bioagroalimentaire et des matériaux biosourcés.
  • Le CRIBIQ est un regroupement sectoriel de recherche industrielle dont la mission est de promouvoir et de financer le développement de bioprocédés performants et novateurs au Québec, tout en facilitant la collaboration entre les partenaires industriels et les instituts de recherche publics. Le CRIBIQ regroupe plus de 205 entreprises et organisations (universités, CCTT, centres de recherche gouvernementaux).

Liens connexes :

La Stratégie maritime

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L’industrie des sciences de la vie récolte plus de 109 M$ en investissements


 Publié le 4 juin 2019

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, a procédé à de nouvelles annonces liées au domaine des sciences de la vie, lors du congrès international de la Biotechnology Innovation Organization (BIO), qui se déroule présentement à Philadelphie, aux États-Unis. La somme totale des investissements annoncés aujourd’hui pour la réalisation de projets de l’industrie québécoise des sciences de la vie dépasse les 109 millions de dollars, dont une contribution supérieure à 43 millions de dollars provient du gouvernement du Québec.

Fonds d’accélération des collaborations en santé (FACS)

À la suite du premier appel de projets du FACS, six projets de recherche en médecine d’une valeur cumulative de 93,7 millions de dollars ont été retenus et recevront une aide gouvernementale totalisant 40 millions de dollars1.

Ces initiatives sont menées par des chercheurs québécois reconnus à travers le monde, soit Morag Park, Guy Rouleau et Edward Fon de l’Université McGill; Michel Bouvier de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal; Michel G. Bergeron du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec – Université Laval; ainsi que Jean-Claude Tardif de l’Institut de Cardiologie de Montréal.

Ces projets d’envergure permettront de développer des technologies innovantes et contribueront à l’atteinte de retombées socioéconomiques tangibles pour la province, notamment la création et le maintien d’emplois, la formation de chercheurs et de professionnels en sciences de la vie, l’amélioration des soins aux patients ainsi que la création de revenus issus des résultats de la recherche pour les établissements d’enseignement et les partenaires privés du Québec.

Grâce à la contribution du ministère de l’Économie et de l’Innovation, ces projets ont attiré d’importantes contributions financières provenant de grandes sociétés pharmaceutiques et d’entreprises de biotechnologie québécoises. Ainsi, le Ministère favorise les partenariats multidisciplinaires et la recherche dans des domaines porteurs comme l’oncologie, les neurosciences, la cardiologie, le traitement des maladies infectieuses, la médecine de précision et l’intelligence artificielle.

Le gouvernement du Québec a mandaté le Consortium de recherche biopharmaceutique (CQDM) pour assurer le suivi financier et scientifique des projets sélectionnés.

Soutien de cinq projets collaboratifs innovants

Le Ministère accorde également une contribution de 3,3 millions de dollars au CQDM pour soutenir cinq projets collaboratifs innovants dont la valeur totale des investissements atteint 15,5 millions de dollars2.

Ces projets seront menés par d’éminents chercheurs, notamment Alain Nepveu et Morag Park de l’Université McGill; Michael Witcher et Mark Basik de l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif; Pavel Hamet du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM); et Yves Fradet du CHU de Québec – Université Laval.

Parmi les secteurs d’activité touchés, mentionnons l’intelligence artificielle, l’impression 3D, l’immunothérapie et la médecine personnalisée.

Regroupant plusieurs partenaires publics et privés, ces initiatives seront menées par des chercheurs de renommée mondiale qui apporteront des solutions hautement innovantes pour le traitement du cancer et du diabète.

Amgen et Takeda se joignent à un projet du CQDM

Les compagnies Amgen et Takeda ont décidé de se joindre au projet financé par le CQDM et dirigé par le professeur Frédéric Calon de l’Université Laval et Feldan Therapeutics, une entreprise de biotechnologie basée à Québec. Il vise à développer des technologies de livraison intracellulaire pour des applications médicales par l’entremise de la plateforme Feldan Shuttle.

Rappelons que le Ministère a contribué à hauteur de 260 000 $ à ce projet.

Cette technologie permettra d’atteindre des cibles thérapeutiques qui sont difficiles, voire impossibles à toucher avec les médicaments actuels. Elle pourrait donc augmenter considérablement la portée et l’efficacité de plusieurs médicaments.

Cela porte à cinq le nombre de grandes sociétés pharmaceutiques (GSK, Janssen, Sanofi, Amgen et Takeda) impliquées dans ce projet, ce qui démontre l’intérêt et la valeur potentielle de la technologie pour le développement de nouvelles thérapies.

Concours LeadAction-Onco

Enfin, le gouvernement du Québec est fier de s’associer à IRICoR, centre d’excellence en développement et en commercialisation de médicaments, et à l’Oncopole, pôle québécois de recherche et d’investissement dans la lutte contre le cancer, pour le concours LeadAction-Onco.

Ce concours a été mis sur pied pour soutenir les meilleurs projets visant le développement de nouvelles thérapies pour combattre le cancer tout en attirant de l’investissement étranger au Québec, au bénéfice ultime des patients et de leur famille. Ainsi, 2,4 millions de dollars seront octroyés sur deux ans à quatre projets phares portant sur les médicaments en oncologie.

Le financement du concours a été rendu possible grâce au gouvernement fédéral et au Ministère, qui soutiennent IRICoR, ainsi qu’à Merck et au Fonds de recherche du Québec – Santé, qui financent l’Oncopole.

Les récipiendaires sont le Dr Michel Duval du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; le Dr Gerald Batist du Centre du cancer Segal de l’Hôpital général juif; ainsi que Anne Marinier et Marc Therrien, tous deux chercheurs principaux à l’IRIC de l’Université de Montréal.

« Ces initiatives illustrent parfaitement les effets positifs d’une collaboration entre les acteurs de l’écosystème, un élément très important afin de permettre le partage des coûts de la recherche et d’accéder à des ressources hautement qualifiées. À terme, des entreprises devraient voir le jour afin de poursuivre, chez nous, au Québec, le développement de molécules et de produits innovants. Au lendemain de Rendez-vous Québec, je suis fier d’annoncer que le bilan des investissements accordés à l’industrie québécoise des sciences de la vie s’élève à plus de 152 millions de dollars. Une bonne nouvelle qui démontre clairement la compétitivité et l’attractivité de ce secteur d’avant-garde et qui favorisera des avancées scientifiques majeures. », a déclaré Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière.

Faits saillants :

  • Le Fonds d’accélération des collaborations en santé a été mis sur pied dans le cadre de la Stratégie québécoise des sciences de la vie. Ce fonds dispose d’une enveloppe de 75 millions de dollars répartie sur sept ans afin de soutenir des initiatives de partenariat public-privé structurantes et ambitieuses. Il vise aussi à améliorer et à renforcer les collaborations dans l’ensemble de la chaîne d’innovation des sciences de la vie.
  • L’industrie québécoise des sciences de la vie regroupe plus de 650 entreprises, qui emploient plus de 56 000 personnes, et plusieurs grandes multinationales dans les secteurs de la biopharmaceutique et du matériel médical.
  • Une quarantaine d’entreprises, d’organismes de recherche et de partenaires de l’industrie, totalisant 90 participants, font partie de la délégation québécoise présente au congrès BIO, le plus important rendez-vous annuel du secteur biopharmaceutique à l’échelle mondiale.

Lien connexe :

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70 M$ supplémentaires pour mieux accompagner les élèves vulnérables


 Publié le 4 juin 2019

Dans le but de mieux accompagner les quelque 225 000 élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA) qui fréquentent actuellement le réseau scolaire, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, est fier de confirmer plusieurs mesures importantes totalisant un investissement de 70 millions de dollars et l’ajout de près de 850 enseignants, professionnels et ressources de soutien professionnelles dans notre réseau scolaire en vue de la prochaine rentrée. Ainsi, un plancher de services sera instauré dans toutes les écoles du Québec. Pour mieux répondre aux besoins des élèves qui pourraient bénéficier d’un soutien plus important, 150 classes spéciales supplémentaires seront ouvertes dans les écoles du Québec. Des cliniques mobiles composées d’une équipe multidisciplinaire de professionnels seront également créées et déployées en régions éloignées.

Un plancher de services dans les écoles

Pour favoriser la persévérance et la réussite scolaires de tous les élèves, un seuil minimal de services doit être offert dans chaque école ou centre par des ressources qualifiées. Cela se traduira par l’ajout de près de 650 ressources professionnelles, enseignantes ou techniques, à travers la province. Le fait de bonifier les services de soutien facilitera la détection et l’intervention précoces, ce qui permettra de répondre plus efficacement aux besoins des élèves en difficulté. Cet investissement se chiffre à 47 millions de dollars.

Ajout de 150 classes spéciales dans le réseau scolaire

Grâce à une aide financière de 20 millions de dollars pour la prochaine année, le réseau scolaire pourra se doter de 150 classes spéciales supplémentaires et d’environ 200 ressources professionnelles supplémentaires. Considérant le nombre restreint d’élèves qu’elles accueillent et les ressources spécialisées supplémentaires dont elles disposent, ces classes permettront de mieux soutenir et accompagner certains élèves ayant des besoins particuliers qui ne peuvent être pris en compte dans une classe régulière.

Déploiement de cliniques mobiles en régions éloignées

Dans le but de favoriser le dépistage précoce des difficultés d’apprentissage et de mieux outiller les milieux scolaires en régions éloignées, des cliniques mobiles composées notamment d’orthophonistes, d’ergothérapeutes, d’orthopédagogues et de psychoéducateurs seront également mises en place. Un montant de 3 millions de dollars est ainsi alloué et sera réparti dans trois régions, soit l’Ouest, le Nord et l’Est.

« Dans le premier budget de notre gouvernement, nous avons identifié notre priorité : l’éducation. Au Québec, à l’heure actuelle, seulement le tiers des élèves handicapés ou en difficultés d’apprentissage obtiennent un diplôme d’études secondaires après 7 ans. Si rien n’est fait pour inverser la tendance, 150 000 élèves pourraient ne pas obtenir leur diplôme d’études secondaires. Comme ministre de l’Éducation et comme prof, je ne peux m’y résigner. Grâce à la maternelle 4 ans, nous dépisterons les problèmes plus rapidement et interviendrons plus efficacement pour aider les élèves qui entreront dans le réseau scolaire demain. Avec les mesures que nous confirmons, nous venons soutenir davantage les enfants en difficulté qui sont dans nos écoles aujourd’hui. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants :

  • En accord avec la volonté du gouvernement du Québec d’agir tôt auprès des élèves du Québec, ces mesures s’ajoutent aux actions concertées déjà réalisées pour offrir les meilleurs services éducatifs.
  • Le budget 2019-2020 prévoit, pour les cinq années et à compter de 2019-2020, 338 millions de dollars pour ces trois mesures. Cette somme se répartit ainsi :
  • ressources de soutien supplémentaires : 235 millions de dollars;
  • ajout de classes spéciales : 100 millions de dollars;
  • déploiement de cliniques mobiles : 3 millions de dollars en 2019-2020.

14,1 M$ en soutien aux producteurs d’agneaux


 Publié le 4 juin 2019

La Financière agricole du Québec a versé 2,4 millions de dollars aux producteurs d’agneaux dans le cadre du paiement final de l’année d’assurance 2018 au Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA). Cette somme représente un montant de 8,00 $ par agneau et de 0,1948 $ par kilogramme d’agneau vendu. Ce paiement porte à 14,1 millions de dollars le montant total versé au secteur en 2018, dont 8,7 millions de dollars proviennent du gouvernement et 5,4 millions de dollars des producteurs.

Ces sommes sont versées pour soutenir les producteurs d’agneaux qui ont dû composer avec une augmentation des coûts d’alimentation et un prix de vente inférieur au coût de production, et ce, malgré un raffermissement des prix en 2018.

« La Financière agricole est un partenaire stratégique pour les producteurs agricoles. Le versement total de 14,1 millions de dollars aux producteurs d’agneaux, dont 8,7 millions de dollars du gouvernement, vise à soutenir et à promouvoir l’essor économique de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois. Dans un contexte où les prix du marché fluctuent, les programmes gouvernementaux doivent intervenir au moment opportun. », a déclaré M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

« Le programme ASRA intervient lorsque le prix de vente d’un produit est inférieur à son coût de production. Nous sommes alors présents pour contribuer à la stabilité économique et financière des entreprises agricoles. », a souligné M. Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.

La Financière agricole du Québec

  • Offre des produits et des services de qualité en matière de financement, d’assurance et de protection du revenu
  • Favorise le développement et la stabilité de plus de 24 000 entreprises agricoles et forestières québécoises
  • Place la relève agricole au cœur de ses priorités en lui offrant une aide financière directe et adaptée à sa réalité
  • Participe activement à l’essor économique du Québec et de ses régions : des valeurs assurées s’élevant à 3,9 milliards de dollars et un portefeuille de garanties de prêts atteignant 5,3 milliards de dollars

Faits saillants

  • Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles
  • Programme de type collectif qui protège contre la fluctuation des prix et des coûts de production
  • Paiements versés lorsque le prix de vente moyen d’un produit est inférieur au revenu stabilisé ajusté, lequel est basé sur le coût moyen de production des entreprises spécialisées
  • Programme financé aux deux tiers par La Financière agricole et au tiers par les adhérents. Les montants nets versés excluent les contributions des adhérents
  • Productions couvertes : agneaux, bouvillons et bovins d’abattage, céréales (avoine, blé, orge) et canola, pommes, porcelets, porcs, veaux d’embouche, veaux de grain

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Site Web de la FADQ

Le ministre Jean Boulet satisfait de sa mission en France


 Publié le 4 juin 2019

Soulignant le succès de la 20e édition des Journées Québec à Paris, qui se tenait les 1er et 2 juin derniers, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, dresse un bilan positif de sa mission en France, qui s’est déroulée du 31 mai au 3 juin.

Journées Québec à Paris

Lors de sa visite aux Journées Québec, le ministre Boulet a pu constater le succès de l’événement et surtout la grande satisfaction des entreprises et des partenaires à l’égard du soutien du gouvernement du Québec dans cette démarche. D’ailleurs, dès la première journée, certaines des 115 entreprises présentes, en provenance de plusieurs secteurs d’activité et régions du Québec, avaient déjà pu conclure l’embauche de candidats.

Le ministre a de plus souligné la collaboration historique de Pôle emploi, service public d’emploi français et partenaire de premier plan dans l’organisation des Journées Québec. Cet organisme a pour rôle de soutenir les demandeurs d’emploi dans leur retour sur le marché du travail en plus de guider les entreprises dans leurs démarches de recrutement. Le ministre a confirmé l’importance pour le gouvernement du Québec de renforcer la collaboration avec Pôle emploi afin de soutenir davantage les initiatives en matière de main‑d’œuvre des gouvernements français et québécois.

Rencontres et échanges avec les partenaires

Le ministre a également profité de sa présence à Paris pour rencontrer des partenaires français et internationaux et échanger sur le marché du travail et les défis rencontrés.

La rencontre avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a été l’occasion de discuter de la transformation du marché du travail, de la santé psychologique au travail de même que des enjeux touchant l’évolution des protections sociales. Le ministre a réitéré l’intérêt du Québec à renforcer les liens avec l’OCDE et à cerner des champs d’études communs permettant l’évolution des politiques publiques en faveur d’un marché du travail en santé.

Aussi, dans la foulée de la Semaine nationale des personnes handicapées, qui a débuté le 1er juin, le ministre a rencontré la Secrétaire d’État aux personnes handicapées, Mme Sophie Cluzel. Ils ont échangé sur les meilleures pratiques d’intégration et de maintien en emploi de celles-ci.

Le ministre a également rencontré le président de l’Union Nationale des Missions Locales, M. Jean-Patrick Gille. Modèles particulièrement intéressants, ces missions sont présentes sur l’ensemble du territoire français et ont pour objectif d’accompagner les jeunes de 16 à 25 ans dans leur parcours d’insertion professionnelle et sociale.

« À l’occasion de ma présence à Paris pour la tenue des Journées Québec, j’ai pu constater les bénéfices directs d’une telle opération tant pour nos employeurs que pour les chercheurs d’emploi en quête de nouveaux défis au Québec. Notre gouvernement est fier de soutenir ces journées qui permettent de surmonter une partie des défis propres à la rareté de la main-d’œuvre.

De telles missions renforcent la collaboration avec la France, mais permettent aussi de partager nos talents et de développer ensemble des solutions soutenant le marché du travail en constante évolution. Je remercie la déléguée générale du Québec à Paris et son équipe pour leur accueil et l’appui stratégique qui a contribué au succès de cette mission pour laquelle j’entrevois des retombées fructueuses. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Fait saillant :

  • Rappelons que le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion travaillent conjointement à l’organisation de ces journées avec des partenaires institutionnels québécois et européens.

Le ministre Jean Boulet en compagnie des participants de la 20e édition des Journées Québec à Paris. (Groupe CNW/Cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale)

Le ministre Jean Boulet en compagnie de M. Stefano Scarpetta, directeur de la Direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). (Groupe CNW/Cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale)

Le ministre Jean Boulet en compagnie de Mme Sophie Cluzel, Secrétaire d’État aux personnes handicapées du gouvernement français. (Groupe CNW/Cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale)

20 000 $ à l’Association Renaissance des Appalaches


 Publié le 4 juin 2019

Pour soutenir les services de surveillance offerts aux élèves handicapés de 12 à 21 ans, le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 20 000 $ à l’Association Renaissance des Appalaches dans le cadre du Programme de soutien financier aux services de surveillance d’élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans.

Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, a fait cette annonce aujourd’hui alors qu’il visitait l’organisme. Pour l’occasion, il était accompagné de la députée de Lotbinière-Frontenac, Mme Isabelle Lecours.

Le Programme de soutien financier aux services de surveillance d’élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans permet aux organismes d’offrir, dans un cadre sécuritaire et adapté, des services de surveillance à des élèves qui, en raison de leurs caractéristiques et besoins, n’ont pas l’autonomie pour demeurer seul à la maison en l’absence de leurs parents. Ces services peuvent être offerts tant avant et après les heures de classe ou lors des journées pédagogiques de la période scolaire que durant la période estivale.

Soulignons que l’Association Renaissance des Appalaches œuvre auprès de personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme et de leur famille.

« Cette aide financière permet d’offrir aux parents d’enfants handicapés des conditions favorables à l’occupation d’un emploi ou à la poursuite de leurs études. Les organismes comme l’Association Renaissance des Appalaches apportent un soutien important à ces familles. En effet, leurs services font en sorte que les parents peuvent éviter de réduire leur temps de travail ou de prendre des congés prolongés, que ce soit en période estivale ou tout au long de l’année. », a déclaré Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

« L’Association Renaissance des Appalaches apporte une réponse adaptée aux besoins des familles comptant un enfant handicapé de notre région. Les activités proposées sont en adéquation avec les besoins des jeunes qui pourront profiter notamment de jeux de tables, de jeux de motricité, de bricolages et de sorties de découvertes leur permettant de maintenir ou de développer leurs capacités. Je remercie sincèrement cet organisme qui occupe une place importante dans la vie de plusieurs familles de la communauté. », a souligné Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac.

Faits saillants

  • Ce programme vient en aide annuellement à près de 40 organismes offrant des services de surveillance d’élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans sur l’ensemble du territoire du Québec.
  • Le montant accordé à ce programme est de 1,5 M$ par année.
  • Le financement aux organismes est attribué annuellement dans le cadre d’ententes de soutien de trois ans.

Des investissements pour faciliter les déplacements entre Montréal et la Rive-Sud


 Publié le 4 juin 2019

Des réseaux routiers sécuritaires et efficaces sont essentiels pour aider nos entreprises à prospérer, soutenir la croissance économique et permettre aux gens de passer moins de temps dans le trafic et plus de temps avec leurs proches.

Le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, l’honorable François-Philippe Champagne, et la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, ont annoncé aujourd’hui que les gouvernements du Canada et du Québec investiront pour procéder à la réfection majeure du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine afin de maintenir et de moderniser ce lien interrives essentiel à la mobilité des personnes et des marchandises.

Le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine est le plus important tunnel autoroutier immergé au Canada et constitue une infrastructure de transport essentielle pour la région métropolitaine de Montréal. Les travaux permettront la remise en état de cette infrastructure, le rehaussement de la sécurité des usagers et la modernisation des systèmes d’exploitation tels que l’éclairage, les systèmes électriques et les systèmes de protection incendie. Le projet inclut aussi la reconstruction complète de la chaussée de l’autoroute 25 entre l’île Charron et l’échangeur Sherbrooke ainsi que la construction d’infrastructures favorisant le transport collectif sur l’axe des autoroutes 20 et 25.

Lien routier stratégique pour la région de Montréal, le Québec et le Canada, et ce, pour le transport tant des personnes que des marchandises, cette infrastructure majeure permettra de préserver pour au moins 40 ans le lien interrives.

Les gouvernements du Canada et du Québec investiront ensemble une somme de plus d’un demi-milliard de dollars. Le projet de réfection majeure du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine étant assujetti à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique du gouvernement du Québec et étant dans le processus d’appel de propositions, le coût global du projet ainsi que le financement des gouvernements seront connus après l’approbation du dossier d’affaires.

« Je suis ravi d’annoncer notre appui au projet du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, qui fera une réelle différence pour les citoyens qui circulent entre Montréal et la Rive-Sud. Sa réfection permettra aux usagers de se déplacer efficacement et en toute sécurité, en plus d’appuyer l’essor économique de la région, du Québec et du Canada en facilitant la mobilité des marchandises. Pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain, nous devons continuer à travailler ensemble afin de bâtir des communautés fortes et inclusives et garantir la réussite des générations à venir. », a déclaré Le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, l’honorable François-Philippe Champagne.

« Le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine représente un lien essentiel entre l’île de Montréal et la Rive-Sud. Je me réjouis donc de la participation financière du gouvernement du Canada dans le projet de réfection majeure. Ce projet permettra d’assurer le maintien de l’une de nos plus importantes infrastructures routières au Québec et même au Canada. De plus, la mise en œuvre d’importantes mesures d’atténuation en transport collectif, dont plusieurs seront maintenues après les travaux, offrira aux citoyens des options pour se déplacer différemment. », a souligné La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau.

Faits en bref

  • Par l’entremise du plan d’infrastructure Investir dans le Canada, le gouvernement du Canada investit plus de 180 milliards de dollars sur une période de 12 ans dans le transport en commun, les infrastructures vertes et sociales, les infrastructures de transport à l’appui du commerce et les collectivités rurales et nordiques du Canada.
  • De cette somme, plus de 10,1 milliards de dollars sont consacrés à des projets visant le commerce et le transport, ce qui inclut 5 milliards de dollars disponibles aux fins d’investissements par l’entremise de la Banque de l’infrastructure du Canada.
  • Le budget de 2019, Investir dans la classe moyenne, est le plan établi par le gouvernement pour créer plus d’emplois bien rémunérés, permettre à plus de Canadiens d’acheter une propriété, aider les travailleurs à obtenir la formation dont ils ont besoin pour réussir, soutenir les aînés et jeter les bases d’un programme national d’assurance-médicaments.
  • Étant donné que de nombreuses municipalités à l’échelle du Canada sont confrontées à d’importants besoins en matière d’infrastructure, le budget de 2019 propose un transfert ponctuel de 2,2 milliards de dollars par l’intermédiaire du Fonds de la taxe sur l’essence fédéral pour répondre aux priorités à court terme des municipalités et des collectivités des Premières Nations.
  • Le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, construit en 1967, est le plus long tunnel sous-fluvial au Canada et permet le passage de quelque 120 000 véhicules par jour, dont 13 % de camions.
  • Le ministère des Transports du Québec vise à assurer la pérennité de l’infrastructure pour environ 40 ans sans autre intervention majeure.
  • Les travaux commenceront au printemps 2020 et devraient s’échelonner sur une période de quatre ans.
  • Parmi les mesures d’atténuation prévues au contrat, mentionnons notamment la mise en place de plus de 25 km de mesures préférentielles pour les autobus, l’ajout de 850 places de stationnement incitatif et la construction de nouveaux quais d’autobus.

Liens connexes

Carte des projets du Plan Investir dans le Canada : http://www.infrastructure.gc.ca/carte

Investissements fédéraux dans les projets d’infrastructure au Québec : http://www.infrastructure.gc.ca/map-carte/index-fra.html

Investir dans le Canada, le plan d’infrastructure à long terme du Canada : http://www.infrastructure.gc.ca/plan/about-invest-apropos-fra.html

Réfection majeure du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine : www.transports.gouv.qc.ca/lafontaine

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Site Web : Infrastructure Canada

Le ministre Pierre Dufour poursuit sa tournée dans la région de Charlevoix


 Publié le 4 juin 2019

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, M. Pierre Dufour, a rencontré aujourd’hui, à La Malbaie, les partenaires actifs sur le territoire qui abrite le caribou forestier de Charlevoix afin d’échanger sur les différents enjeux à considérer dans l’élaboration de la Stratégie pour les caribous forestiers et montagnards.

Le 3 avril, le ministre avait fait connaître les territoires envisagés pour permettre la pérennité de l’espèce. Il avait alors exprimé son souhait d’intensifier sa collaboration avec les partenaires afin de dégager des pistes de solutions pour répondre aux besoins de protection des caribous forestiers et montagnards tout en s’assurant du seuil minimal d’impact sur l’industrie forestière et ses travailleurs.

Le ministre est donc présentement en tournée afin d’échanger avec l’ensemble des intervenants et de déterminer les connaissances et les enjeux à prendre en considération dans le cadre de l’élaboration de la stratégie prévue pour 2022. Il poursuivra sa démarche de consultation dans plusieurs régions du Québec jusqu’au 19 juin.

« La région de la Capitale-Nationale est une destination touristique très populaire, en raison de la diversité de ses paysages et de sa facilité d’accès. Elle est donc prisée par une grande diversité d’usagers et de plus elle abrite, dans Charlevoix, une harde de caribous forestiers. J’étais donc très enthousiaste d’être ici aujourd’hui pour entendre le point de vue des acteurs de la région qui sont concernés par la survie des caribous, mais qui sont également préoccupés par les conséquences économiques et sociales de la mise en place d’éventuelles mesures de protection. Nous sommes à leur écoute pour qu’ensemble, nous puissions dégager une vision globale et intégrée qui permettra de protéger l’espèce tout en maintenant la vitalité économique du Québec et de ses régions », a déclaré Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.

Faits saillants :

  • L’initiative du ministre Dufour d’entreprendre cette tournée, interpelle l’ensemble des différents partenaires du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, notamment les représentants de l’industrie forestière, le milieu municipal, les syndicats, les groupes environnementaux et les nations autochtones ainsi que d’autres partenaires importants pour le Québec.
  • À l’occasion de sa tournée, le ministre visitera les villes suivantes :
  • Val-d’Or 10 juin
  • Mistissini 17 juin
  • Chibougamau 18 juin
  • Roberval 19 juin

Liens connexes :

Pour suivre l’évolution des travaux sur la Stratégie pour les caribous forestiers et montagnards, consultez le mffp.gouv.qc.ca/caribou.
Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mffp.gouv.qc.ca et les réseaux sociaux :
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Semaine québécoise des personnes handicapées


 Publié le 4 juin 2019

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, souligne la Semaine québécoise des personnes handicapées, qui se déroule du 1er au 7 juin, et rappelle les engagements de son gouvernement en vue d’améliorer les possibilités offertes aux personnes handicapées de participer pleinement à la vie en société.

Cette semaine, qui se déroule sur le thème « Ensemble, bâtissons une société plus inclusive », invite la population à poser des gestes concrets pour favoriser la participation sociale des personnes handicapées. Le ministre tient à souligner que son gouvernement sera partie prenante de ce mouvement afin de réduire les obstacles que rencontrent encore aujourd’hui les personnes handicapées et leur famille.

À cet égard, les investissements annoncés dans le plus récent budget du Québec démontrent cette volonté de poser des gestes concrets dans diverses sphères de leur vie. Des investissements ont ainsi été annoncés pour dépister le plus tôt possible les troubles d’apprentissage chez les tout-petits et prévoir un protocole d’intervention rapide auprès de ceux-ci et de leurs parents. De même, le ministre rappelle les montants significatifs pour favoriser la réussite éducative de tous les élèves et pour mettre en œuvre une nouvelle Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées.

Le soutien à apporter aux familles et aux proches aidants d’une personne handicapée est également au cœur des priorités gouvernementales. Il en est de même pour le projet, sous la responsabilité de l’Office des personnes handicapées du Québec, visant à simplifier l’accès aux nombreux programmes et services gouvernementaux destinés à ces personnes.

« En tant que ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, je suis heureux de souligner la 23e Semaine québécoise des personnes handicapées. Notre nouveau gouvernement s’investit pour réduire les obstacles que peuvent rencontrer les personnes handicapées et leur famille. Déjà, nous avons mis en place un comité d’experts en vue de l’élaboration d’une politique d’hébergement et de soins de longue durée. Je tiens à remercier l’Office des personnes handicapées du Québec ainsi que toutes les personnes et les organisations publiques, privées et communautaires, qui œuvrent à réduire les obstacles rencontrés par les personnes handicapées. Leurs actions sont essentielles à l’atteinte de cette société plus inclusive. Nous pouvons tous y contribuer, chacun à notre façon. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Faits saillants :

  • Chapeautée par l’Office des personnes handicapées du Québec, la Semaine québécoise des personnes handicapées a lieu du 1er au 7 juin de chaque année. Il s’agit en 2019 de la 23e édition de la Semaine.
  • L’objectif de la Semaine est de sensibiliser la population à la participation sociale des personnes handicapées et d’inciter les citoyennes et les citoyens de tous les horizons à poser un geste en ce sens, et ainsi, bâtir une société plus inclusive.
  • En 2017, le nombre de personnes handicapées âgées de 15 ans et plus au Québec était estimé à 16,1 % de la population. Ce chiffre augmente à près de 25 % pour les personnes de 65 ans et plus.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur le Semaine québécoise des personnes handicapées : www.ophq.gouv.qc.ca/sqph

Investissement de plus de 1,3 M$ pour un projet pilote de gériatrie sociale


 Publié le 3 juin 2019

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, est fière d’annoncer l’octroi d’une aide financière de 1 375 000 $ à la Fondation AGES afin de contrer l’isolement des aînés. Cette subvention importante permettra à l’organisme de réaliser un projet pilote soutenant la mise en œuvre de mesures de gériatrie sociale.

Le déploiement du projet pilote contribuera à rejoindre les aînés les plus vulnérables et isolés afin d’améliorer leur qualité de vie. On sait que l’isolement a une incidence sur la santé psychologique et cognitive des aînés, et est associé à des niveaux supérieurs de dépression et de suicide. Certains groupes d’aînés sont plus susceptibles d’être isolés socialement, dont les aînés avec des problèmes de santé physique ou de santé mentale, ceux à faible revenu ainsi que les proches aidants.

Le gouvernement s’est engagé à en faire davantage pour ces personnes, et l’aide financière importante qu’il accorde pour la réalisation de ce projet pilote démontre qu’il diversifie les mesures pour améliorer le bien-être des aînés dans leur chez-soi et dans leur communauté.

« Je salue l’initiative de la Fondation AGES, qui viendra soutenir la mise en œuvre de mesures de gériatrie sociale, dans un domaine en émergence visant à rendre accessibles des services dans la communauté. Avec l’octroi de cette aide financière, notre gouvernement innove pour briser l’isolement social des aînés et ainsi favoriser le vieillissement actif. », a souligné Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

Faits saillants :

Le projet de la Fondation AGES s’inscrira en cohérence avec les efforts déjà consentis par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et les établissements du réseau de la santé et des services sociaux. En collaboration avec la Fondation AGES, le MSSS exécute présentement des travaux visant à définir le cadre dans lequel pourra se réaliser le projet pilote de gériatrie sociale. À noter que :

le projet pilote de gériatrie sociale à la Fondation AGES sera réalisé en collaboration avec l’organisme Service amical basse-ville et aide à domicile;
en plus du déploiement à Québec, le projet pilote se déploiera pour le moment dans deux autres régions du Québec.
Rappelons que le gouvernement du Québec propose, parmi ses priorités, des engagements en matière de lutte contre l’isolement des aînés, soit :

un plan de lutte contre l’isolement des aînés et la mise en place de mesures de gériatrie sociale pour améliorer leur qualité de vie;
la formation d’équipes interdisciplinaires en gériatrie sociale qui iront faire de la prévention à domicile auprès des aînés.