Une subvention de 85 000 $ pour la restauration de l’orgue Casavant Opus 9


 Publié le 29 septembre 2017

La députée Chantal Soucy participait, ce matin, à l’annonce d’une subvention de 85 000 $ provenant du Ministère de la Culture et des Communications pour la restauration de l’orgue Casavant Opus 9.

En 2015, ce projet, piloté par la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe, avait fait l’objet d’une demande d’aide financière au Conseil du patrimoine religieux du Québec. Or, à l’époque, cette demande avait été jugée inadmissible et s’était vue rejetée par la direction de la Montérégie du ministère de la Culture. La Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe s’était alors tournée vers la députée Chantal Soucy, qui, soucieuse de contribuer à préserver ce joyau historique, avait alors pris le relais et porté le dossier au bureau du ministre de la Culture et des Communications. « Nous ne pouvions laisser ce trésor ancestral, déclaré objet patrimonial depuis 1981, dépérir dans un entrepôt, alors qu’il s’agit d’un symbole fort pour notre communauté. Quand la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe m’a présenté son projet de le restaurer et de l’exposer au grand public, j’ai donc immédiatement entamé mes démarches auprès du ministre pour obtenir une aide financière », a expliqué Chantal Soucy, en marge de la conférence de presse. « Le ministre Luc Fortin m’a prêté une oreille attentive et je suis très heureuse d’avoir pu contribuer, en collaboration avec la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe, à l’obtention de cette subvention de 85 000 $, qui redonnera à notre orgue son éclat d’antan. C’est une très bonne nouvelle, non seulement pour la grande région de Saint-Hyacinthe, mais également pour la préservation du patrimoine religieux québécois », a-t-elle conclu.

Une fois restauré, l’orgue Casavant Opus 9 sera exposé au grand public de façon permanente, dans la chapelle du monastère des Sœurs Adoratrices du Précieux-Sang.

Le comité d’action local de la CAQ à Saint-Hyacinthe, en route vers 2018!


 Publié le 13 septembre 2017

Jeudi soir dernier a eu lieu l’Assemblée générale annuelle du comité d’action local (CAL) de la Coalition Avenir Québec, à Saint-Hyacinthe. Lors de la réunion, les membres de la CAQ présents ont procédé à l’élection de l’exécutif du CAL, désormais composé d’Olivier Blanchard (président), Laurence Beaupré (responsable du financement), Cindy Brown (secrétaire), Dominic Lepage (responsable des membres), Geneviève Lemay (responsable des aînés), Jean-François Brouillette (responsable des jeunes), Daniel Bousquet (responsable du contenu) et Virginie Brault-Lafleur (responsable des communications).

Olivier Blanchard, ainsi que la députée Chantal Soucy ont tenu à souligner l’apport considérable des membres de la CAQ à Saint-Hyacinthe. « Notre comité d’action local est fort, à Saint-Hyacinthe. J’occupe la présidence du CAL depuis 2014 et je peux vous dire qu’on a une équipe solide. Nos membres travaillent fort pour représenter les citoyens de notre comté et défendre leurs intérêts lors des congrès nationaux de la CAQ. C’est motivant d’avoir une équipe aussi dévouée », a déclaré le président du comité.

« Je me considère particulièrement choyée d’être entourée d’une équipe aussi jeune, dynamique et déterminée », a, pour sa part, renchéri Chantal Soucy. « Les enjeux des grands centres sont très différents de ceux auxquels nous sommes confrontés, ici, à Saint-Hyacinthe. En élisant un responsable des jeunes et une responsable des aînés au sein de notre CAL, nous nous assurons d’être à l’affût des préoccupations des différentes générations dans notre comté pour ensuite les faire valoir au national. Les membres de notre CAL jouent donc un rôle très important dans notre région et je les remercie grandement pour leur implication. Nous sommes prêts pour 2018 ! », a-t-elle conclu.

Les citoyens désirant s’impliquer au sein du comité d’action local de la CAQ à Saint-Hyacinthe peuvent communiquer avec Dominic Lepage, au 514 794-5721, ou en écrivant au caq.saint.hyacinthe@gmail.com.

Patients orphelins: La cible de Gaétan Barrette ne sera pas atteinte, déplore la députée Chantal Soucy


 Publié le 29 août 2017

Réunis en caucus présessionnel à Shawinigan, les députés de la Coalition Avenir Québec ont dévoilé, hier, des chiffres alarmants concernant le nombre de patients orphelins en Montérégie, où plus de 91 200 citoyens sont toujours inscrits sur la liste d’attente pour obtenir un médecin de famille.

Ici, la situation est critique : « Dans la région Richelieu-Yamaska seulement, près de 20 000 personnes attendent toujours d’avoir un médecin de famille. Et ça, c’est sans compter tous les citoyens qui n’ont pas de médecin, mais qui ne se sont pas inscrits au  guichet d’accès universel. Le ministre de la Santé nous avait promis qu’au 31 décembre 2017, 85 % des Québécois auraient un médecin de famille. Or, pour atteindre sa cible, ici, dans la région, il faudrait qu’il puisse trouver un médecin pour 13 904 patients. C’est un objectif irréaliste si on considère qu’il reste à peine quatre mois avant la date que le ministre s’était fixée », a déclaré la députée Chantal Soucy. « C’est déplorable. Les libéraux font beaucoup de promesses, mais sur le terrain, on constate que la situation ne s’améliore pas. À l’heure actuelle, 21,6 % des citoyens de notre région n’ont pas accès à un médecin de famille. Le plus inquiétant, c’est que bon nombre d’entre eux ont déjà des problèmes de santé importants qui doivent faire l’objet d’un suivi médical serré », a-t-elle ajouté, préoccupée par les nombreux cas lui étant rapportés à son bureau de circonscription.

« Uniquement cette année, nous avons perdu quatre médecins de famille dans la région. Le ministre m’a récemment confirmé que trois nouveaux médecins ont été attribués à Saint-Hyacinthe cette année. On se retrouve donc à -1, alors qu’on était déjà loin de répondre à la demande. La santé des citoyens de mon comté demeure ma priorité et, comme je l’ai fait avec l’agrandissement de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier, je ne lâcherai pas le morceau! », a conclu la députée de Saint-Hyacinthe.

À l’aube de la rentrée parlementaire, la CAQ s’engage à continuer de talonner le ministre de la Santé afin que la situation s’améliore. Elle demande à Gaétan Barrette de modifier immédiatement la cible fixée dans l’entente signée avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), afin que tous les patients orphelins puissent être pris en charge par un médecin de famille. La CAQ précise que le ministre détient le pouvoir d’agir, en vertu de la disposition spécifique à ce sujet figurant dans l’entente de principe conclue entre la FMOQ et son ministère.

La CAQ propose également de revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins de famille, afin de récompenser la prise en charge complète des patients, plutôt que le nombre d’actes médicaux effectués.

Un projet de loi pour améliorer la qualité de vie des proches aidants


 Publié le 8 juin 2017

La Coalition Avenir Québec a déposé, mercredi dernier, à l’Assemblée nationale, son projet de loi 796, Loi modifiant la Loi sur les normes du travail afin de faciliter le soutien aux proches, proposant les quatre mesures suivantes :

 

– Permettre à tout proche aidant de prendre 10 journées de congé par année, sans solde, pour fournir des soins ou du soutien à un proche, que ce dernier soit membre ou non de sa famille immédiate ;

– Permettre le fractionnement de ce congé, en demi-journées ou en heures ;

– En cas de maladie ou de blessure grave, faire passer de 12 à 17 semaines la période pour laquelle un employé qui agit comme proche aidant peut s’absenter ;

– Si cette maladie ou cette blessure comporte un risque de décès important, l’absence de l’employé peut être étirée à 28 semaines.

 

Pour la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, ce projet de loi répond à un besoin criant du milieu. « Au Québec, on estime qu’il y a plus de 1,2 million de personnes qui s’occupent d’un proche à autonomie restreinte et 60 % d’entre elles sont sur le marché du travail. J’ai visité les centres de soutien pour proches aidants à Saint-Hyacinthe. J’ai pu constater que les besoins sont grandissants et que les ressources sont limitées. Les proches aidants sont à bout de souffle. Ces gens consacrent leur temps, leur énergie et parfois même leur santé à prendre soin de leurs proches. Il est temps qu’eux aussi reçoivent l’aide dont ils ont besoin et que le marché du travail s’adapte à leur réalité. En ce sens, notre projet de loi est une avancée majeure, qui viendrait faire une vraie différence dans la vie de ces travailleurs », a déclaré l’élue caquiste.

 

Plus de 85 personnes réunies à l’occasion du 5 à 7 de financement de la députée Chantal Soucy


 Publié le 7 juin 2017

Le 5 juin dernier, plus de 85 convives étaient rassemblés au Vignoble Château Fontaine, à l’occasion du 5 à 7 de financement organisé par la députée Chantal Soucy, en collaboration avec le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Les invités ont eu droit à une présentation du bilan des réalisations de leur députée, ainsi qu’à un portrait actuel des dossiers en cours. « Vous avez pu le constater, on a réalisé plusieurs choses au cours des trois dernières années. On a pas mal de pain sur la planche jusqu’en 2018 et, croyez-moi, j’ai encore assez de projets en tête pour un autre quatre ans! », a lancé Chantal Soucy, au terme de sa présentation.

François Legault a également pris la parole pour souligner le travail exceptionnel de la députée de Saint-Hyacinthe, tant pour les citoyens de sa circonscription que pour les dossiers qu’elle mène de front en tant que porte-parole de la CAQ en matière d’énergie. « Chantal, c’est une femme tenace. On dit souvent que c’est plus facile pour un député d’obtenir ce qu’il veut quand il est au pouvoir, mais pour Chantal, c’est tout le contraire! Elle ne se gêne pas pour interpeller directement les ministres et elle arrive à décrocher plus de financement gouvernemental pour son comté que la majorité des députés libéraux. C’est exceptionnel! », a-t-il déclaré. M. Legault a poursuivi son discours en rappelant notamment l’importance qu’occupent l’éducation, la création d’emplois et l’entrepreneuriat au sein de sa formation politique. Il a également profité de l’occasion pour rencontrer les invités et échanger avec eux.

À l’issue de la soirée, Chantal Soucy a tenu à remercier les convives pour leur soutien. « Je sais que vous avez tous un horaire très chargé et de voir que vous avez pris le temps de venir ici pour me donner votre appui, ça signifie beaucoup pour moi. Je vous remercie du fond du cœur de vous être déplacés ce soir et j’espère avoir le privilège de continuer à travailler pour vous en 2018! », a-t-elle déclaré.

Le député Roberge dénonce «la grande noirceur environnementale» imposée par le ministère


 Publié le 24 mars 2017

Le député de Chambly Jean-François Roberge dénonce sans réserve la volonté du ministère de l’environnement de restreindre l’accès au public et aux organismes les informations collectées par les municipalités touchant la conformité des station d’épuration des eaux usées.

Jean-François Roberge rappelle que ces données sont une source d’information cruciale pour les organismes qui gèrent les bassins versants comme le COVABAR et ceux travaillant à l’assainissement des cours d’eau du Québec comme la Fondation Rivières. «L’assainissement des cours d’eau du Québec devrait constituer une priorité absolue pour le ministère de l’environnement du Québec, surtout après un événement aussi malheureux que le Flushgate à Montréal. Comment le ministère peut-il sérieusement envisager aujourd’hui de couper l’accès à ces données à ses partenaires?»

Le député de Chambly rappelle qu’une partie des centaines de déversements ayant lieu dans la rivière Richelieu à chaque année provient de défaillances de stations d’eaux usées. Or, «comment sera-t-il possible maintenant de localiser et de corriger ces déversements si on coupe l’accès à ces données?» M. Roberge espère que le ministère de l’environnement se ravisera rapidement et pourra garantir l’accès aux données des municipalités après le 1ier avril.

L’assainissement de la rivière Richelieu, qui est au cœur de la grande région du Bassin de Chambly, constitue une priorité pour le député de Chambly. Après avoir organisé une première corvée de nettoyage des berges, celui-ci a tenu une grande consultation régionale sur le sujet en novembre dernier, qui a réuni près d’une centaine de participants. Dernièrement, le député s’est également entretenu avec ses homologues des circonscriptions riveraines pour se concerter sur cet enjeu.

Coupure de 300 millions pour les aînés de 65 ans: «Une attaque directe envers nos aînés» – Jean-François Roberge


 Publié le 16 février 2017

(CHAMBLY, le 15 février) – Jean-François Roberge dénonce la volonté du gouvernement libéral de repousser de cinq ans l’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge. Cette mesure controversée, qui entrait en vigueur cette année, «privera plusieurs aînés d’un montant pouvant atteindre 497$ par année», déplore le député de Chambly.

Jean-François Roberge joint sa voix au chef de la Coalition Avenir Québec François Legault, qui s’est levé à l’Assemblée nationale mercredi dernier pour tenter de convaincre Philippe Couillard de faire marche arrière dans ce dossier. Pour Monsieur Legault, « Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes ».

Le député de Chambly rejette l’argumentaire du premier ministre Philippe Couillard, qui affirme vouloir favoriser le maintien en emploi des aînés. «Le premier ministre dit vouloir retarder le départ à la retraite des aînés, mais que fait-il de ceux qui n’ont juste plus l’énergie pour continuer? Que fait-il des travailleurs de la construction, des couvreurs, des serveuses, et de tous les travailleurs ayant un métier particulièrement exigeant?»

Jean-François Roberge s’interroge également sur la nécessité d’une telle mesure, à l’heure où le gouvernement du Québec se dirige vers des surplus budgétaires. «Les toutes dernières informations dont nous disposons indiquent que le Québec a réalisé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Pourquoi donc couper cet argent supplémentaire à nos aînés? Ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont bâti le Québec dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ça n’a aucun sens de s’attaquer à leurs revenus, à leur qualité de vie ainsi».

Réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles: Le ministre offre incertitude et inquiétudes en cadeaux de Noël aux agriculteurs, dénonce Jean-François Roberge


 Publié le 19 décembre 2016

(Chambly, le 19 décembre) – À l’approche du temps des Fêtes, le député Jean-François Roberge dénonce le projet de réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) du gouvernement libéral, qui dans sa forme actuelle, menace de faire bondir drastiquement le compte de taxes des agriculteurs de la Montérégie. «Avec cette réforme, le ministre de l’Agriculture Pierre Paradis donne de l’incertitude et des inquiétudes énormes aux agriculteurs comme cadeaux de Noël», fustige le député de Chambly.

M. Roberge a par ailleurs profité d’une rencontre avec les représentants de l’Union des producteurs agricoles de la Montérégie (UPA-Montérégie), pour réaffirmer son opposition aux changements apportés par le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, aux programmes de crédit de taxes foncières agricoles, qui privent les producteurs de la région et de partout au Québec d’importantes sommes d’argent.

«S’il est vrai qu’un plus grand nombre d’agriculteurs pourront être soutenus financièrement par le gouvernement, en contrepartie, la très grande majorité d’entre eux subiront une forte augmentation de leur compte de taxes, pouvant même atteindre 50 %», souligne le député.

Les représentants de l’UPA-Montérégie ont d’ailleurs confirmé, à l’aide de 9 cas réels, l’impact dans la région de la réforme du PCTFA du MAPAQ au député de Chambly. Ainsi, selon les données présentées par l’UPA-Montérégie, à part certaines exceptions, ces producteurs agricoles devront faire face à une hausse entre 11 % et 130 %. En Montérégie, l’impact de ces modifications frôlerait les 8 millions de dollars en augmentation de taxe pour l’année à venir, une situation que M. Roberge juge inacceptable.

Signe de l’importance de l’enjeu pour les agriculteurs de la région, François Bonnardel, député de Granby et collègue de M. Roberge, avouait d’ailleurs récemment avoir reçu plus de 140 lettres de producteurs agricoles de la Montérégie, qui soutiennent noir sur blanc que leurs taxes vont leur coûter plus cher. «Le gouvernement libéral met en péril des entreprises agricoles. Il est temps pour lui de revenir sur terre et d’écouter les craintes des Québécois. L’industrie agricole est beaucoup trop importante en Montérégie pour laisser nos agriculteurs à eux-mêmes », de conclure le député.

Jean-François Roberge dit NON au projet de loi 106 sur les hydrocarbures et la fracturation


 Publié le 14 décembre 2016

Le député de Chambly Jean-François Roberge s’est fortement opposé, vendredi 9 décembre, à l’adoption sous bâillon du projet de loi 106 portant sur les hydrocarbures par le gouvernement libéral. En plus de voter contre, celui-ci a pris la parole à l’Assemblée nationale pour dénoncer un projet de loi qu’il qualifie d’« insidieux».

Un projet de loi qui ne répond pas aux préoccupations environnementales des citoyens

Le député s’est dit particulièrement interpellé par le projet de loi, puisque plusieurs permis d’exploration et d’exploitation déjà délivrés en 2010 se situent sur le territoire de la Ville de Chambly et dans la Vallée-du-Richelieu. «C’est un enjeu très sensible dans notre région, puisque plusieurs permis déjà délivrés se situent sur notre territoire. Or, il était évident à la lecture du projet de loi qu’il m’était impossible de voter pour son adoption».

Jean-François Roberge se dit préoccupé par le fait le projet de loi 106 semble mettre la table à la reprise de l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste à la grandeur du Québec et ce, malgré l’absence de consensus social à ce sujet. «La question du gaz de schiste soulève plusieurs inquiétudes environnementales, questions auxquelles le projet de loi 106 ne répond tout simplement pas, déplore le député. On nous dit que les vraies mesures d’encadrement viendraient dans d’éventuels règlements. Il faudrait donner carte blanche au gouvernement et  espérer ensuite qu’il protège  nos nappes phréatiques et nos cours d’eau. C’est impensable!».

Jean-François Roberge se dit également inquiet par l’étendue des pouvoirs accordés aux entreprises pétrolières par le projet de loi. En vertu du projet de loi tel que présenté par le gouvernement, les entreprises pétrolières et gazières pourraient notamment bénéficier d’un droit d’expropriation pour exploiter un gisement sur le terrain d’un propriétaire qui refuserait un tel projet. «Ce projet de loi ouvre la porte à l’expropriation des gens pour l’exploitation pétrolière […]. Il faut arrêter ça, il n’est pas question que des Québécois  se fassent exproprier de leurs terres au nom de l’exploitation des hydrocarbures», s’est exclamé le député Roberge au Salon Bleu.

Finalement, le député de Chambly regrette qu’avec ce projet de loi, le gouvernement ajoute de la bureaucratie inutile avec une nouvelle structure lourde, et qu’il hausse les tarifs d’Hydro-Québec. La CAQ avait d’ailleurs demandé au ministre de scinder en deux le projet de loi, afin de faire adopter rapidement la portion portant sur la transition énergétique, plus consensuelle, et permettre une étude plus détaillée de la portion portant sur les hydrocarbures, demande rejetée par le gouvernement.

Lutte contre l’intimidation: La CAQ réclame un Protecteur de l’élève plus efficace


 Publié le 30 novembre 2016

UN PROTECTEUR DE L’ÉLÈVE EFFICACE ET INDÉPENDANT

Kim Pettersen avait 18 ans lorsqu’elle s’est enlevée la vie suite à de l’intimidation vécue à l’école. Hier, son père, Eric Pettersen, s’est joint à nous à l’Assemblée nationale pour réclamer une réforme du Protecteur de l’élève, afin d’en faire un réel mécanisme de traitement des plaintes pour les parents et les élèves, efficace et indépendant.

En tant que députés, il est de notre devoir d’agir afin d’éviter que de telles tragédies surviennent encore. Nous devons prendre tous les moyens nécessaires pour lutter contre l’intimidation dans nos écoles.

J’invite le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx à se saisir du dossier rapidement et lui offre notre pleine collaboration.