Un secteur québécois des sciences de la vie encore plus fort – Québec investit 60 M$ dans Delpharm Boucherville


 Publié le 26 août 2025

La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, et le ministre de la Santé, M. Christian Dubé, annoncent un investissement majeur de 60 millions de dollars à Delpharm Boucherville, filiale du groupe français Delpharm, afin de soutenir la croissance du secteur des sciences de la vie au Québec.

Cet investissement permettra à l’entreprise de développement et de fabrication de produits pharmaceutiques de moderniser son usine en Montérégie, qui se spécialise dans la production de médicaments injectables stériles. Elle pourra ainsi augmenter sa capacité de production, tout en assurant la conformité de ses installations aux normes de Santé Canada. Cet investissement permettra également de sécuriser l’approvisionnement québécois pour des produits de haute qualité qui seront utilisés dans toutes les salles d’opération.

Le projet, évalué à 214,6 millions de dollars, vise entre autres à ajouter 2 600 m2 d’espace au site actuel afin d’y loger une nouvelle chaîne de production multiformat, qui mènera à un accroissement de la capacité de fabrication. Cela permettra à Delpharm Boucherville de s’adjoindre de nouveaux clients et d’augmenter la rentabilité de son usine.

Dans le contexte économique actuel, il est plus que jamais essentiel pour les entreprises d’investir dans la modernisation de leur bâtiment et l’automatisation de leurs équipements en vue de demeurer compétitives au sein de leur secteur d’activité. Il est aussi important pour le Québec de soutenir les projets de production pharmaceutique locale, qui contribuent à la sécurité sanitaire du Québec.

Citations :

« Je suis fière d’annoncer cet investissement de 60 millions de dollars pour une entreprise qui contribue à la prospérité du secteur des sciences de la vie au Québec. En s’alliant avec Delpharm et en investissant dans son succès, notre gouvernement s’assure de renforcer nos chaînes d’approvisionnement et de pérenniser la demande du marché hospitalier. Ce partenariat aura des effets positifs sur notre système de santé, mais également sur la position stratégique du Québec dans le secteur pharmaceutique. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Delpharm est un fournisseur stratégique pour le réseau québécois de la santé, qui utilise abondamment les produits conçus par l’entreprise à Boucherville. Son site de fabrication est d’ailleurs le plus important au Canada dans la production de médicaments stériles injectables, dont une part significative est destinée aux marchés québécois et canadien. Cet investissement permettra à Delpharm de renforcer sa capacité d’innovation et de production. Toutes mes félicitations à l’entreprise pour cette expansion porteuse d’avenir! »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« Nous sommes fiers de faire partie de l’équation de presque tous les séjours aux soins intensifs et les chirurgies dans les hôpitaux du pays. Ici, au Québec, nous estimons qu’environ 3 000 doses produites au site de Boucherville sont administrées chaque heure par le personnel du réseau hospitalier. Je remercie le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie pour cet investissement majeur, qui renforce notre engagement à assurer l’accès aux médicaments essentiels pour les patients québécois et canadiens. »

Mathieu Grondin, directeur de site à Delpharm Boucherville

Faits saillants :

  • Delpharm Boucherville fabrique une gamme complète de produits injectables stériles, notamment des médicaments anti-infectieux, cardiovasculaires et gastro-intestinaux, des analgésiques narcotiques, des vitamines, des psychotropes et des anticonvulsivants.
  • Au Québec, l’entreprise emploie plus de 700 personnes réparties sur deux sites, soit 206 à Montréal et 497 à Boucherville.
  • Le soutien financier, administré par Investissement Québec, comprend un prêt d’un montant maximal de 30 millions de dollars et une souscription d’actions privilégiées, également d’un montant maximal de 30 millions de dollars.
  • La Stratégie québécoise des sciences de la vie 2022-2025 a pour objectifs :
    • de stimuler les investissements privés dans l’ensemble de la chaîne de valeur des sciences de la vie;
    • de développer de nouveaux créneaux d’avenir;
    • d’accentuer la présence des entreprises québécoises dans les chaînes d’approvisionnement locales et internationales.
  • Dans son budget 2025-2026, le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 54 millions de dollars sur trois ans pour renouveler la Stratégie québécoise des sciences de la vie.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Innover pour construire plus: un premier projet d’habitation d’envergure pour le secteur Bridge-Bonaventure


 Publié le 25 août 2025

Le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal sont fiers d’annoncer un premier projet d’habitation dans le secteur Bridge-Bonaventure. Développé en partenariat avec Broccolini, Bâtir son quartier et l’OBNL d’habitation Point commun dans le Triangle nord Pointe-Saint-Charles, le projet consiste en un ensemble résidentiel locatif développé en deux phases, dont la superficie constructible totale est répartie à parts égales entre une tour de logements hors marché (50 %) et une tour à logements du marché (50 %).

Phase 1 : des logements abordables pour 376 ménages

Pour faire face à la crise de l’abordabilité, le projet de logements hors marché sera la première phase à lever de terre à l’été 2026. Située au carrefour des rues Bridge, Wellington et St-Patrick dans Pointe-Saint-Charles, la tour de 20 étages abritera 376 logements hors marché. Il sera un élément déterminant dans la création d’un véritable milieu de vie avec des espaces qui répondent aux besoins de la population locale et des futurs locataires, tels que commerces, services de proximité, infrastructures de mobilité, espaces verts, perspectives de transition socio-écologique.

Le budget global pour la réalisation de cet immeuble abordable est de 130 M$. Il verra le jour grâce à une combinaison de leviers de financement inusitée qui découlent de l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL). Cette combinaison, qui inclut le Programme habitation abordable Québec (PHAQ) et le Programme de financement en habitation (PFH) de la Société d’habitation du Québec (SHQ) permet d’optimiser les ressources et de réduire une partie des subventions nécessaires en créant 20 à 25 % plus de logements avec la même somme de subventions.  

  • Gouvernement du Canada : 11,6 M$
  • Gouvernement du Québec : 25,3 M$ (11,6 M$ sous forme de subvention et 13,7 M$ en prêt patient)
  • Ville de Montréal : 12,06 M$

Informations techniques

  • 376 logements : studios et logements de 1, 2, et 3 chambres à coucher
  • Superficie brute : 314 360 pi2 (logements, espaces communautaires et commerciaux au rez-de-chaussée)
  • Début des travaux prévu : Été 2026
  • Fin des travaux : Automne 2028
  • Coût de réalisation : 130 684 252 $
  • Maître d’œuvre : Broccolini

Citations

« Nous sommes déterminés à collaborer avec tous les ordres de gouvernement et tous les secteurs pour offrir un soutien en matière de logement à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Ensemble, nous innovons pour élaborer des leviers de financement variés, qui permettent de créer rapidement des logements pour la population locale. Notre gouvernement est fier de faire partie des partenaires qui rendent ce projet de 376 logements possibles. »

L’honorable Rachel Bendayan, secrétaire parlementaire du premier ministre et députée d’Outremont

« Québec combine plusieurs leviers de financement, dont le programme d’habitation abordable Québec et le programme de financement en habitation. On introduit ici, avec la Société d’habitation du Québec, le prêt patient qui nous permet de construire entre 20 et 25% plus de logements avec une même enveloppe budgétaire. C’est un exemple éloquent de la ligne de conduite que notre gouvernement s’est donnée : unir nos efforts et multiplier les solutions pour bâtir plus de logements, plus vite, et à moindre coût. Le projet Triangle nord Pointe-Saint-Charles illustre concrètement la vision que nous portons et que nous voulons voir se déployer partout au Québec. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation  

« Accélérer le développement de Bridge-Bonaventure est le dernier élément que je m’étais engagée à livrer durant mes 300 derniers jours comme mairesse. Ce projet incarne parfaitement notre vision de quartier complet, abordable, vert et connecté au transport collectif. Nous sommes fiers d’avoir mobilisé l’ensemble de nos partenaires vers la création de 12 000 à 13 500 logements dans les prochaines années, dont 40 à 50% de logements seront hors marché. Le développement de ce quartier exemplaire est lancé et contribuera directement à l’abordabilité de la métropole, au bénéfice de toutes les générations futures. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Ce projet qui a pris naissance avec le Chantier Montréal abordable, initié par notre administration, qui est la démonstration d’un partenariat innovateur entre les milieux institutionnel, privé et communautaire. Grâce à nos efforts conjoints et notre volonté partagée d’offrir des logements qui répondent à tous les besoins de notre population, nous avons réussi à mettre sur la table un projet dont la moitié des unités resteront à l’abri de la spéculation immobilière. C’est une réussite majeure et cela marque un jalon important pour la mixité sociale dans le secteur Bridge-Bonaventure. À terme, ce milieu de vie complet comprendra non seulement des logements, mais aussi des espaces commerciaux et communautaires, qui permettront de renforcer le dynamisme du Triangle de Pointe-Saint-Charles. »

Benoit Dorais, vice-président du comité exécutif, responsable de l’habitation, de la stratégie immobilière, de l’évaluation foncière et des affaires juridiques, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest

« Avec Triangle nord Pointe-Saint-Charles, nous jetons ensemble les bases d’un quartier inclusif et tourné vers l’avenir. Nous saluons l’engagement du groupe Broccolini, partenaire clé dans la concrétisation de cette vision ambitieuse. Nos remerciements vont également aux gouvernements du Canada et du Québec ainsi qu’à la Ville de Montréal, dont le soutien financier et la vision ont rendu ce projet possible. Bâtir son quartier est fière d’accompagner Point Commun dans la réalisation de cette initiative porteuse, qui transformera le carrefour Bridge-Wellington en un véritable espace de solidarité et de renouveau urbain. »

Edith Cyr, directrice générale de Bâtir son quartier

« Ce projet démontre la force d’une collaboration ouverte et menée dans le plus grand respect avec toutes les parties prenantes. Broccolini est fier de contribuer à faire du secteur Bridge-Bonaventure un milieu de vie inclusif, exemplaire et tourné vers l’avenir. À travers les deux phases du projet, ce sont 800 ménages qui auront accès à des logements de qualité et durables, rendus possibles par l’expertise verticale intégrée de Broccolini en développement et en construction. »

Anthony Broccolini, chef de la direction, Broccolini

« Ce premier projet ajoute un nombre significatif de logements sociaux et abordables. En cohérence avec la vision de développement social et urbain portée par la table de quartier Action-Gardien, Point commun met au cœur de ses priorités une réelle abordabilité, le contrôle local et la pérennité des logements et des locaux commerciaux, l’intégration au quartier dans un contexte de haute densité, ainsi que la qualité du milieu de vie pour les futurs locataires et la population en place. »

Lise Ferland, présidente du conseil d’administration, Point Commun

30 logements abordables de plus pour les familles de Granby


 Publié le 25 août 2025

C’est avec fierté que le gouvernement du Québec, de concert avec la Ville de Granby, le Fonds immobilier de solidarité FTQ et Holocie Coop, a inauguré aujourd’hui L’Athéna, un immeuble de 30 logements abordables situé au 402, rue Principale, au cœur de Granby. Le nouveau milieu de vie, dont le coût global de réalisation est de 8,9 M$, marque une étape importante pour la communauté granbyenne : la transformation d’un bâtiment existant, l’ancien Rialto, en un milieu de vie moderne, abordable et inclusif.

Le projet a été réalisé grâce à un investissement du gouvernement du Québec de 3,4 M$, dans le cadre de son partenariat avec le Fonds de solidarité FTQ pour la création de 2 250 logements abordables au Québec. Le montage financier inclut également une somme de 0,5 M$ en capital patient du Fonds immobilier de solidarité FTQ ainsi qu’une contribution de la Ville de Granby de201 000 $. Cette dernière offrira aussi certains congés de taxes pour les 5 prochaines années.

L’activité a eu lieu en présence de M. François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et député de Granby, de Mme Julie Bourdon, mairesse de Granby, de Mme Josée Lagacé, vice-présidente communications et marketing du Fonds immobilier de solidarité FTQ, et de plusieurs partenaires et résidents de l’immeuble.

Un projet transformateur et humain

L’Athéna incarne une vision : offrir des foyers stables et accessibles, ancrés dans la réalité sociale actuelle, où la solidarité et la vie communautaire occupent une place centrale. L’immeuble comprend 30 logements abordables, un salon de coiffure déjà en place, un local commercial au rez-de-chaussée, un garage souterrain et 20 stationnements extérieurs.

Vers la création de 2 250 logements sociaux ou abordables

Dans le cadre du partenariat innovant convenu entre le gouvernement du Québec et le Fonds de solidarité FTQ, 2 250 nouveaux logements sociaux ou abordables doivent être créés d’ici 2027. Les projets seront majoritairement de nouvelles constructions, auxquelles s’ajouteront, dans une moindre proportion, des acquisitions d’immeubles existants dans le but de les rénover et de pérenniser l’abordabilité des loyers.

Citations 

« Je l’ai dit souvent : il faut innover pour construire davantage et plus rapidement, surtout en contexte de crise du logement. Cette collaboration avec le Fonds de solidarité FTQ nous mène aujourd’hui à inaugurer un autre projet important. C’est encore une preuve que notre gouvernement agit concrètement, de pair avec les municipalités et les organismes d’habitation, pour mieux loger les Québécoises et les Québécois. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Avec L’Athéna, nous offrons aux familles et aux citoyens de Granby des logements abordables et de qualité. Ce type d’initiative contribue non seulement à améliorer la qualité de vie de la communauté, mais aussi à renforcer le tissu social et à répondre concrètement aux besoins criants en habitation. C’est un projet dont nous pouvons être fiers. »

M. François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et député de Granby 

« Tout le monde a droit à un logis stable, abordable et inclusif. L’Athéna est un bel exemple de nos efforts pour offrir des logements de qualité hors marché. Je suis enchantée de voir un autre projet d’habitation se concrétiser au centre-ville, près des services offerts à la population, grâce à la mobilisation de nos partenaires. »

Julie Bourdon, mairesse de Granby

« Ce projet, issu de notre entente avec le gouvernement, témoigne de la gestion efficace de nos équipes à concrétiser de nouveaux logements sociaux et abordables rapidement. Les occupants de L’Athéna peuvent être fiers de cette mise à niveau de l’immeuble qui leur permet d’habiter un logement à prix abordable et pérenne. Je tiens à saluer le dynamisme de l’équipe de Holocie Coop dans la réalisation de ce projet. »

Martin Raymond, président-directeur général du Fonds immobilier de solidarité FTQ

« Aujourd’hui, nous ne coupons pas seulement un ruban : nous donnons un nouveau souffle à un lieu qui avait déjà une vocation humaine. Transformer cette ancienne résidence pour personnes âgées en 30 logements abordables, c’est offrir à des familles et à des individus de Granby un milieu de vie stable, chaleureux et inclusif. Chez Holocie Coop, nous croyons que chaque projet doit répondre aux besoins réels d’une communauté, et c’est une grande fierté de contribuer à bâtir ici, avec nos partenaires, une réponse concrète à la crise du logement. »

Jean-François Arsenault, président-directeur général de Holocie Coop

Ouverture officielle du programme de réaffiliation en itinérance, santé mentale pour femmes chez Mission Bon Accueil


 Publié le 25 août 2025

Dans le cadre de sa tournée estivale, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a souligné aujourd’hui l’ouverture officielle du programme de réaffiliation en itinérance, santé mentale (PRISM) pour la clientèle féminine, une initiative de l’organisme Mission Bon Accueil en collaboration avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Situé au 4755, rue Acorn, à Montréal, le service d’hébergement offre huit chambres 24 heures sur 24 et sept jours sur sept pour répondre aux besoins uniques des femmes en situation d’itinérance et ayant un problème de santé mentale, notamment de l’ordre psychotique.

Cette initiative permettra un accès rapide à un milieu transitoire thérapeutique, un accompagnement clinique et psychosocial intensif, ainsi qu’un espace sécurisant et bienveillant pour les femmes de 18 ans et plus. Ce soutien vise à favoriser une transition vers un logement stable et un véritable cheminement de rétablissement pour cette clientèle vulnérable.

Rappelons que le programme de réaffiliation en itinérance, santé mentale, développé grâce à des partenariats entre des ressources d’hébergement d’urgence ou de transition, le réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des partenaires de la région, renforce les services cliniques pour les personnes en situation d’itinérance présentant des troubles mentaux graves.

Citation :

« Je salue la mise sur pied de cette initiative qui illustre l’engagement de tous les partenaires à lutter contre l’itinérance, tant à Montréal qu’à l’échelle du Québec. Je me réjouis particulièrement que ce programme s’adresse aux femmes en situation d’itinérance et vivant avec un problème de santé mentale, car elles font face à une double vulnérabilité. C’est en unissant nos forces et en investissant dans des solutions innovantes que nous pouvons offrir de l’espoir aux personnes qui ont le plus besoin de notre soutien. Je remercie chaleureusement toutes les équipes engagées dans ce projet. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« PRISM est un programme qui a fait ses preuves pour accompagner les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale à retrouver une stabilité résidentielle en combinant les meilleurs soins psychiatriques avec l’expertise d’organismes communautaires comme Mission Bon Accueil. Nous sommes très heureux de ce partenariat avec le CIUSSS du Centre-Ouest, qui nous permet d’accompagner depuis 2017 des hommes au Pavillon Macaulay et maintenant d’offrir ici même ce service aux femmes qui en ont besoin, avec compassion et dignité. La force de notre continuum de services repose sur ses capacités à tisser des liens de partenariat solides et à conjuguer les expertises. »

Sam Watts, président-directeur général, Mission Bon Accueil

« Grâce à une équipe multidisciplinaire, nous favorisons le rétablissement dans l’environnement de la personne, en offrant un accompagnement personnalisé vers un logement stable et l’accès à des soins dans la communauté. Notre approche est fondée sur les forces de chaque individu, qui joue un rôle central à chaque étape de son parcours de réaffiliation. »

Dr Vincent Laliberté, psychiatre au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal et directeur médical des programmes PRISM à Mission Bon Accueil

Faits saillants :

  • PRISM est un programme d’hébergement développé à Montréal pour combler les lacunes dans les services offerts aux personnes sans-abri et souffrant de maladies mentales graves. Il s’adresse principalement aux personnes souffrant de troubles psychotiques, tels que la schizophrénie ou le trouble schizo-affectif.
  • Les avantages du programme PRISM sont confirmés par la recherche, qui montre qu’entre 63 % et 81 % des individus sont encore en logement un an après avoir terminé le programme. Cette stabilité résidentielle s’accompagne également d’améliorations sur le plan de la qualité de vie.
  • Cette initiative est en accord avec le Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 (PAISM), le Plan d’action interministériel en itinérance 2021-2026 et le Plan d’action interministériel en dépendance 2018-2028, qui visent à offrir un soutien personnalisé, des évaluations psychiatriques régulières ainsi que des soins infirmiers aux personnes en situation d’itinérance et ayant des troubles mentaux.

Plus de 1,5 M$ pour renforcer le secteur éolien


 Publié le 22 août 2025

Le député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, annonce, au nom de la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, un financement de plus de 1,3 million de dollars au Cégep de la Gaspésie et des Îles pour soutenir la formation continue de travailleuses et de travailleurs en maintenance d’éoliennes. À cet investissement s’ajoute une contribution de plus de 200 000 $ du Cégep de la Gaspésie et des Îles.

Une formation sur mesure

Ce soutien financier a permis de créer une unité mobile et des formations sur mesure en maintenance d’éoliennes. Rappelons que les besoins en main-d’œuvre qualifiée, déjà importants dans cette industrie, ne cesseront de croître d’ici 2035. En effet, les besoins sont estimés à 400 nouveaux techniciens d’ici 2029. La formation s’appuie donc sur des solutions innovantes afin de répondre à la demande grandissante de main-d’œuvre, principalement pour les nouveaux parcs éoliens annoncés.

Les personnes qui souhaitent suivre cette formation peuvent le signifier de différentes façons. Elles peuvent d’abord en faire la demande auprès de leur employeur, si elles sont déjà à l’emploi dans le secteur éolien. Elles peuvent aussi proposer un projet de formation pour leur communauté. Finalement, il leur est possible d’entrer directement en contact avec l’équipe de la formation continue du Cégep par courriel à l’adresse sdugas@cegepgim.ca.

Un concept novateur pour rejoindre tout le monde

Cette méthode novatrice de formation a été mise au point par le Cégep de la Gaspésie et des Îles. Grâce au soutien du gouvernement du Québec, l’établissement a pu concevoir un nouveau laboratoire mobile de formation équipé de matériel spécialisé pour permettre un transfert de connaissances adapté à la demande des communautés situées à l’extérieur de la région immédiate de Gaspé. Avec ce modèle d’apprentissage mobile, il devient possible de se déplacer et d’adapter l’enseignement aux besoins des différents milieux, des étudiants, des entreprises locales et des régions. Cette formule ouvre des perspectives d’emploi durables dans le secteur des énergies renouvelables, un domaine porteur et en pleine croissance, contribuant ainsi au développement économique de la Gaspésie et de tout le Québec. D’ailleurs, depuis le 12 mai 2025, huit étudiants des communautés micmaques de Listuguj, Gesgapegiag et Gespeg ont été recrutés.

Citations

« Je me réjouis de pouvoir annoncer cet investissement majeur de plus de 1,5 million de dollars destiné à la mise en place d’un modèle de formation novateur ancré dans nos réalités locales. Je salue le Cégep de la Gaspésie et des Îles pour son sens de l’innovation et son engagement. »

Stéphane Sainte-Croix, député de Gaspé

« Avec des investissements stratégiques en Gaspésie, nous consolidons les bases d’un avenir énergétique plus durable et ancré dans les forces de nos régions. En soutenant la croissance du secteur éolien, en formant les talents d’ici et en misant sur des approches innovantes comme celle d’aujourd’hui, notre gouvernement passe à l’action : on crée des emplois de qualité, on valorise la main-d’œuvre locale et on prépare notre économie aux défis de demain. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Cette initiative constitue une avancée significative pour le développement de l’enseignement en Gaspésie et aux Îles. En misant sur une formation innovante dans le secteur éolien, nous outillons notre main-d’œuvre régionale et contribuons à l’essor d’une énergie durable adaptée aux besoins de la région. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturell

Nourrir nos ambitions pour une plus grande autonomie alimentaire


 Publié le 22 août 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, a présenté aujourd’hui la Politique bioalimentaire 2025-2035 – Nourrir nos ambitions. Avec cette nouvelle politique, le Québec se donne les moyens de renforcer son autonomie alimentaire et de soutenir un secteur essentiel à notre économie, à la vitalité de nos régions et à la santé du Québec.

Elle trace la voie pour les dix prochaines années en vue d’améliorer la compétitivité et la durabilité du secteur, tout en facilitant l’adaptation face aux changements climatiques, aux défis économiques et aux incertitudes mondiales.

Miser sur l’innovation et la collaboration

Pour transformer le secteur et relever les défis d’aujourd’hui et de demain, la Politique s’appuie sur deux piliers : l’innovation et la collaboration. L’innovation permettra de stimuler la productivité, de travailler de façon plus durable et de mieux faire face au manque de main-d’œuvre. Quant à la collaboration, elle fera en sorte que tout le monde, du terrain jusqu’aux différents paliers de gouvernement, travaille ensemble pour s’attaquer à des enjeux de plus en plus complexes.

Trois grandes ambitions sous-tendent la Politique :

  • Accroître l’autonomie alimentaire du Québec;
  • Développer un secteur prospère et durable;
  • Accélérer l’innovation dans le secteur bioalimentaire.

Ces ambitions se traduiront par des cibles concrètes, notamment générer 25 milliards de dollars d’investissements de la part des entreprises agricoles, aquacoles, de pêches et de transformation alimentaire; diversifier les marchés et atteindre 15 milliards de dollars en exportations bioalimentaires; et viser zéro perte nette de terres agricoles présentant un fort potentiel.

Citations

« Le secteur alimentaire et agricole, c’est le cœur de notre économie. Ce sont des milliers de producteurs, de transformateurs et de travailleurs qui, chaque jour, nourrissent les Québécois et font vivre nos régions. C’est un secteur qui génère des milliards en retombées économiques, qui crée de l’emploi partout au Québec et qui nous distingue sur les marchés internationaux. Mais au-delà des chiffres, c’est aussi notre autonomie, notre sécurité alimentaire. Miser sur notre agriculture et notre alimentation, c’est investir dans notre avenir et dans la qualité de vie de toutes les familles québécoises. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Je suis fier de dévoiler la Politique bioalimentaire 2025-2035, dont la force première est de porter la voix de l’ensemble du secteur. Nourrir nos ambitions, c’est nous doter d’une boussole qui fédère et mobilise pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec. Elle guidera nos actions au cours des dix prochaines années pour offrir aux Québécois des aliments sains et de qualité, et contribuera à un secteur bioalimentaire fort et durable. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

Faits saillants

  • Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation disposera, pour la Politique bioalimentaire 2025-2035, de 1,05 milliard de dollars pour les cinq premières années, soit de 2025-2026 à 2029-2030.
  • La Politique met de l’avant trois grandes orientations qui constitueront un guide pour naviguer dans un environnement d’affaires en transformation :
    • Renforcer la compétitivité du secteur sur les marchés d’ici et d’ailleurs;
    • Valoriser le potentiel du territoire et des acteurs bioalimentaires;
    • Intensifier les pratiques durables et la réponse aux changements climatiques.

Ces orientations se déclinent en 36 pistes d’action.

  • Le secteur bioalimentaire québécois est soumis à l’influence de grandes tendances observées à l’échelle mondiale. Elles transforment le contexte d’affaires en amenant des défis et des occasions à un rythme plus soutenu qu’auparavant.
  • Il représente près de 7 % de l’activité économique au Québec (PIB) avec environ 80 000 entreprises, dont 28 200 exploitations agricoles et quelque 3 150 établissements de transformation alimentaire.
  •  Ce secteur emploie 530 000 personnes, soit 12 % du marché du travail québécois.
  • En comparaison avec d’autres secteurs manufacturiers, la transformation alimentaire arrive au premier rang pour la valeur des livraisons (ventes), le PIB et les emplois.

81 nouveaux logements abordables pour des familles et des personnes seules à Rivière-du-Loup


 Publié le 21 août 2025

Le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada, la Ville de Rivière-du-Loup et l’entreprise C4 Immobilier ont inauguré aujourd’hui le Complexe Fraser, un immeuble de 81 logements abordables destinés à des familles et à des personnes seules à Rivière-du-Loup. Ce chantier représente un investissement de plus de 24 M$.

Cet événement a eu lieu en présence de la ministre responsable de l’Habitation, M me  France-Élaine Duranceau, de la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata-Les Basques, M me  Amélie Dionne, et du maire de Rivière-du-Loup, M. Mario Bastille.

Le gouvernement du Québec a versé au total un peu plus de 13 M$, provenant de la Société d’habitation du Québec (SHQ), par l’entremise du Programme d’habitation abordable Québec, qui garantit également le prêt hypothécaire contracté par le promoteur.

Les contributions gouvernementales à ce projet ont été rendues possibles grâce à l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL) et aux nouveaux investissements dans lesquels les gouvernements du Canada et du Québec ont chacun investi 992 M$. La Ville de Rivière-du-Loup a également contribué au financement du projet à hauteur de 5,2 M$ en offrant le terrain ainsi qu’un crédit de taxes sur une période pouvant aller jusqu’à 35 ans.

Citations :
« Notre gouvernement est déterminé à accélérer la cadence. Il faut construire plus, et plus vite, pour répondre aux besoins pressants des Québécois. Ce projet en est un bel exemple : avec la participation financière de notre gouvernement et une collaboration efficace, nous livrons des logements abordables de qualité, partout au Québec. »
France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Le nouveau gouvernement fédéral est déterminé à soutenir les provinces et les municipalités dans la recherche de solutions locales aux défis liés au logement. Ce projet permettra de répondre rapidement aux besoins pressants en logement des Québécoises et des Québécois. »
L’honorable Gregor Robertson, ministre du Logement et de l’Infrastructure et ministre responsable
de Développement économique Canada pour le Pacifique

« Le Complexe Fraser est un projet majeur pour Rivière-du-Loup. Grâce à l’excellent travail de C4 Immobilier, à la proactivité de la Ville de Rivière-du-Loup et au soutien de notre gouvernement, 81 logements abordables sont maintenant offerts aux familles et aux personnes seules. C’est une réponse concrète à un besoin réel en logement, permettant aux Louperivoises et Louperivois de vivre et de s’épanouir dans un milieu qui répond pleinement à leurs besoins. »
Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata-Les Basques

« Ce projet marque une étape décisive pour améliorer l’offre de logements à Rivière-du-Loup. Nous travaillons activement pour que chaque citoyen puisse bénéficier d’un chez-soi abordable et sécuritaire. Grâce à la mobilisation de nos partenaires et au soutien de notre gouvernement, nous
posons des gestes concrets pour rehausser la qualité de vie dans notre région. C’est une priorité que nous portons avec conviction. »
Maïté Blanchette-Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et députée de Rimouski

« On le dit depuis plusieurs années : il est impératif d’offrir plus de logements aux gens de Rivière- du-Loup parce que notre ville est en pleine effervescence et que les besoins sont grands. Grâce à l’implication de partenaires d’ici, bien implantés dans notre milieu, qui ont voulu faire une différence dans la communauté, c’est 81 ménages qui, aujourd’hui, peuvent bénéficier d’un logis qui répond à leurs besoins, à prix raisonnable. La Ville de Rivière-du-Loup est fière de soutenir de telles initiatives parce que tout le monde, peu importe son statut ou sa condition, a droit à un logement décent. »
Mario Bastille, maire de la Ville de Rivière-du-Loup

« Le Complexe Fraser représente un exemple parfait de ce qui peut être accompli lorsque tous les acteurs se rassemblent pour unir leurs forces vers un objectif commun. Il démontre que nous pouvons relever les grands défis de notre société, comme celui du logement abordable, grâce à une volonté et à une vision partagées. » Guillaume Lavoie et Stéphane Chouinard, C4 Immobilier

Faits saillants :
– Le Complexe Fraser comprend 16 studios, 50 logements d’une chambre et 15 logements de
deux chambres ;
– Un total de 99 espaces de stationnement, dont trois pour personnes en situation de handicap,
deux pour les véhicules électriques et 13 pour les visiteurs;
– La construction s’est déroulée sur une période de 10 mois.

Entente historique entre le ministère de l’Éducation et Hydro-Québec : des emplois payants, partout au Québec


 Publié le 21 août 2025

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Mme Claudine Bouchard, et la ministre de l’Emploi, Mme Kateri Champagne Jourdain, joignent leurs forces pour accroître la disponibilité de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction au Québec. Cette collaboration, jamais vue entre les deux organisations, permettra de former plus rapidement plus de travailleurs essentiels pour le développement de projets énergétiques au Québec ainsi que pour d’autres secteurs de la construction où les besoins sont importants.

En réponse à l’ampleur de ses besoins, Hydro-Québec investira 100 millions de dollars pour soutenir la formation des travailleuses et travailleurs nécessaires à la transition énergétique. L’objectif principal est de former la main-d’œuvre qualifiée pour la réalisation des grands chantiers énergétiques à travers le Québec et ainsi soutenir la croissance économique du Québec. Un soutien concret est également prévu pour favoriser l’accès des Premières Nations et des Inuit afin de leur permettre de participer pleinement, s’ils le souhaitent, aux grands projets liés à la transition énergétique.

Pour sa part, le ministère de l’Éducation investira 150 millions de dollars pour la formation dans des métiers prioritaires en construction, comme charpentier-menuisier, arpenteur, grutier et mécanicien de machinerie lourde. Ce sont de nouveaux travailleurs qui pourront prêter main-forte dans les domaines où il y a une très forte demande actuellement.

Au total, 250 millions de dollars seront donc investis pour soutenir la formation dans les métiers de la construction. Concrètement, les investissements des deux organisations permettront notamment de soutenir les centres de formation professionnelle pour accueillir plus d’élèves, acquérir de l’équipement d’apprentissage et moderniser leurs installations. Le partenariat permettra de former plus de 5 000 élèves supplémentaires dans les prochaines années. Cela signifie plus de travailleurs qualifiés sur le terrain pour répondre plus rapidement aux réalités du marché du travail. Des formations seront offertes par certains centres de services scolaires à travers le Québec, afin de répondre directement aux besoins des régions.

Le gouvernement vient ainsi consolider et renforcer le leadership du Québec en matière d’énergie renouvelable, tout en incitant des étudiants à s’inscrire à une formation professionnelle et à choisir des métiers d’avenir qui sont essentiels dans nos régions.

Citations :

« Cette entente avec Hydro-Québec est une excellente nouvelle, car elle répond à plusieurs des objectifs qu’on s’est fixés comme gouvernement. Quand je suis arrivé comme ministre de l’Éducation, j’ai fait de la valorisation des métiers et de la formation professionnelle l’une de mes grandes priorités. Je le dis souvent : chaque diplôme compte. Et dans le contexte actuel, ce partenariat démontre que l’éducation est un moteur puissant pour offrir à nos élèves des formations de qualité qui ouvrent la porte à des carrières prometteuses, tout en créant de la richesse dans nos régions. On donne également plus de moyens à nos centres de formation professionnelle pour qu’ils fassent, à leur manière, une différence dans l’économie du Québec. On sort tous gagnants de cette annonce. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

« Nous posons aujourd’hui les fondements de la réussite de la transition énergétique. Notre plan d’action est ambitieux, et pour le concrétiser, nous avons besoin de femmes et d’hommes prêts à mettre l’épaule à la roue. Avec cette entente pour former la main-d’œuvre, nous préparons l’avenir. Les travailleuses et travailleurs qui développeront leurs compétences dès maintenant bâtiront le Québec de demain et contribueront à assurer notre avenir énergétique. Ce partenariat est un levier essentiel pour construire un Québec décarboné et prospère. »

Claudine Bouchard, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec

« Cette entente va contribuer à répondre aux besoins de main-d’œuvre dans la construction. C’est un autre geste important de notre gouvernement pour réaliser les ambitions du Québec : construire des logements, des écoles, des hôpitaux et l’économie du futur dans toutes les régions. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi

« Notre gouvernement transforme les défis de la transition énergétique en occasions de développement économique. Notre plan d’action est ambitieux et créera de la richesse dans les régions du Québec. Un premier boom économique s’opère actuellement, alors que nous accélérons la construction d’infrastructures énergétiques. Et c’est en augmentant notre capacité de production électrique que nos entreprises pourront encore plus se développer et se décarboner. Cela créera un autre boom économique majeur pour le Québec. Je suis très fière du partenariat que nous annonçons aujourd’hui! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Grâce à ce partenariat structurant, nous investissons directement dans la formation de la main‑d’œuvre dont le Québec a besoin pour bâtir son avenir. Les métiers de la construction sont au cœur de notre économie et de notre transition énergétique. Il s’agit d’une autre action concrète de notre gouvernement pour répondre aux besoins du marché du travail et soutenir la prospérité de toutes les régions. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre main-d’œuvre de demain. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« L’entente annoncée aujourd’hui est une excellente nouvelle pour Bellechasse et pour toute la région de la Chaudière-Appalaches. Grâce à cet investissement, le CFP de Saint-Henri pourra former encore plus de travailleurs dans des métiers prioritaires. C’est une vraie fierté de voir notre région jouer un rôle concret dans la préparation de la relève et dans le développement énergétique du Québec. »

Stéphanie Lachance, députée de Bellechasse

Renseignements supplémentaires :

  • Cette main-d’œuvre est notamment nécessaire pour l’ajout de nouvelles capacités hydroélectriques (de 3 800 à 4 200 MW), pour l’intégration de nouvelles capacités éoliennes (plus de 10 000 MW) et pour le déploiement d’infrastructures de transport (environ 5 000 km de lignes).
  • Les formations seront offertes dans les centres de formation professionnelle déjà établis à travers le Québec, sur la base du réseau existant. L’inscription se fera selon les modalités habituelles propres à chaque établissement. Pour plus d’informations : admissionfp.com
  • Rappelons que le plan d’action du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec, qui prévoit des investissements de 200 milliards de dollars, vise à remplacer les sources d’énergie polluantes par des sources d’énergie plus propres et offre une occasion de créer de la richesse pour les Québécois. En saisissant cette occasion, le Québec développe de nouvelles filières industrielles, propulse des entrepreneurs dans des secteurs d’avenir et crée des emplois payants, notamment en lien avec le développement d’infrastructures énergétiques dans les régions du Québec.
  • Les corps de métiers de monteurs de lignes et électriciens représentent à eux seuls près de 30 % des besoins en main-d’œuvre pour les chantiers d’Hydro-Québec.

Liens connexes :

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Québec dévoile sa Stratégie nationale de prévention en santé 2025-2035


 Publié le 21 août 2025

Afin de concrétiser la vision d’un Québec où la santé et le bien-être sont une priorité, le gouvernement du Québec est fier de dévoiler aujourd’hui la toute première Stratégie nationale de prévention en santé 2025-2035.

Deux grands objectifs

La prévention fait partie des solutions à notre portée pour diminuer la pression sur notre système de santé et ainsi en améliorer l’accès. La Stratégie reconnaît qu’une large part des problèmes de santé pourraient être évités avec des actions préventives. Elle vise concrètement deux grands résultats d’ici 2035 :

  1. une réduction de 10 % des conséquences des maladies chroniques;
  2. une diminution de 10 % de l’écart de mortalité prématurée liée aux inégalités socioéconomiques.

C’est pour cette raison que la première grande orientation consiste à réduire les conséquences des maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer). En plus de cela, la Stratégie s’articule autour de trois autres grandes orientations :

  • s’engager pour des générations en santé, aujourd’hui et demain;
  • préserver et bâtir des milieux de vie sains et durables;
  • faire de la prévention un projet de société.

Cette stratégie s’inscrit dans la continuité des avancées réalisées jusqu’ici par le gouvernement, mais vise à aller plus loin. Une réflexion est amorcée afin de convertir les points de services locaux, déployés à la sortie de la pandémie et offrant différents services tels que la vaccination, du dépistage et des prélèvements, en centres de prévention. Ces travaux s’inscrivent dans notre volonté d’accorder une place accrue aux activités préventives dans le réseau de la santé et des services sociaux et dans les autres secteurs de la société.

Cinq mesures concrètes

À très court terme, cinq mesures concrètes seront mises en œuvre dès 2025-2026 grâce à un financement du gouvernement du Québec de 15 millions $ pour la première année. Des discussions se poursuivront avec les partenaires pour préciser les besoins et les ressources pour les années subséquentes :

1.  Dépistage de maladies chroniques : 5 millions $ sont octroyés en partie à Santé Québec pour mettre en place des projets pilotes afin de repérer les personnes à risque et de détecter plusieurs maladies chroniques. Des activités de prévention seront graduellement mises en œuvre dans les différents centres de prévention au courant de l’année. Par exemple :

  • dépistage pour le diabète de type 2;
  • évaluations du risque cardiovasculaire;
  • dépistage pour le VPH, la principale cause du cancer du col de l’utérus.

2.  Tabac : 4 millions $ permettront de soutenir des initiatives pour mettre fin à la dépendance au tabac. Elles seront mises en œuvre dans tous les établissements de santé et de services sociaux au Québec.

3.  Activité physique : 5 millions $ permettront de favoriser l’offre et l’accessibilité d’activités physiques pour rejoindre les enfants, les adultes et les personnes aînées actuellement peu actifs, dont certains groupes qui demandent un accès adapté. Nous allons donc soutenir les acteurs du milieu, tels que les fédérations sportives et le milieu communautaire, pour étendre ces actions et les adapter localement.

4.  Recherche et innovation : 800 000 $ seront octroyés afin de favoriser la recherche et l’innovation. Concrètement, il sera question de tester de nouveaux outils, par exemple ceux faisant appel à l’intelligence artificielle, pour soutenir les professionnels. Ces outils innovants visent à aider chaque personne à prendre en charge sa propre santé. Pour ce faire, un appel à projets sera lancé pour mobiliser les milieux scientifiques et de l’innovation.

5.  Participation citoyenne : 200 000 $ seront octroyés à la Commissaire à la santé et au bien-être afin de mobiliser et d’outiller la population pour qu’elle s’approprie les enjeux de prévention et contribue activement aux changements.

Rappelons que cette stratégie est le fruit d’un vaste processus de consultation mené entre décembre 2024 et juin 2025. Elle a été élaborée en collaboration avec de nombreux partenaires, dont les ministères et les organismes gouvernementaux, le réseau de la santé et des services sociaux, le milieu scolaire et universitaire, des organismes à but non lucratif, des pharmacies, des associations professionnelles, municipales et du secteur privé ainsi que des citoyennes et citoyens engagés.

Un plan de mise en œuvre est par ailleurs en élaboration. Il sera dévoilé au cours des prochains mois afin de mettre en œuvre la Stratégie. Un cadre financier présentant les investissements requis pour les prochaines années sera précisé dans ce plan de mise en œuvre. La mission du ministère de la Santé et des Services sociaux ayant été recentrée sur la prévention dans la dernière année, la proportion du budget accordée au volet préventif par rapport au curatif pourra être revue.

Citations :

« Notre engagement depuis le Plan santé a toujours été de traiter ce qui est urgent en veillant aussi à agir sur ce qui est important. C’est pourquoi la prévention en santé est au cœur de la vision stratégique de notre gouvernement pour un Québec en santé. En nous dotant aujourd’hui d’une stratégie nationale ambitieuse, nous assurons une cohérence accrue entre les actions gouvernementales et celles de nos partenaires. Je tiens à saluer leur contribution essentielle tout au long des consultations. Avec cette stratégie, nous nous préparons à mieux répondre aux défis de santé actuels, mais aussi à venir. Il faut agir à la source pour assurer la pérennité de notre système de santé et ainsi prévenir aujourd’hui pour protéger toutes les générations de demain. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« Cette stratégie nationale de prévention répond aux priorités du gouvernement, mais aussi aux préoccupations exprimées par les organismes et les partenaires. Elle s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement, notamment à travers notre plan d’action La fierté de vieillir. Elle représente un engagement de toute la société envers la santé des générations présentes et futures. La prévention est un puissant levier pour construire une société inclusive où toutes les Québécoises et tous les Québécois pourront vieillir en santé. C’est une question de responsabilité collective. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« La prévention a toujours été pour moi une priorité. Dès mon entrée en politique, j’ai implanté Agir tôt, qui consiste à faire du dépistage précoce chez nos tout-petits. Et ça fonctionne! Je suis donc très heureux que notre gouvernement prenne cette orientation parce que la prévention, c’est à la base d’une bonne santé physique et mentale. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Le bien-être et la santé des Québécoises et des Québécois reposent sur la mobilisation de tous les acteurs de la société. Offrir à chacun un accès équitable à des milieux naturels et à des activités physiques de proximité et abordables est essentiel. C’est pourquoi je salue la participation de notre ministère dans l’élaboration de cette stratégie qui témoigne de la volonté de notre gouvernement de faire de l’activité physique un des piliers incontournables de la prévention en santé. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

Faits saillants :

  • Soulignons que cette stratégie s’appuie sur les acquis intersectoriels de la Politique gouvernementale de prévention en santé, qui se termine cette année, et en constitue l’évolution naturelle.
  • La Stratégie s’inscrit dans un contexte marqué par le vieillissement rapide de la population, qui s’accompagne d’une hausse marquée des maladies chroniques. Il s’agit d’un enjeu de taille, alors qu’en 2023-2024, plus de 3,2 millions de Québécois de 25 ans et plus vivaient déjà avec une maladie chronique, une proportion qui atteint 80 % chez les 65 ans est plus. À ce constat s’ajoute un autre défi de société : au moins une personne sur cinq vivra un trouble de santé mentale au cours de sa vie.
  • Le Québec se distingue déjà comme un chef de file, tant sur le plan national qu’international, en matière de prévention. Cette stratégie nationale viendra consolider cette position en misant sur l’innovation et l’intersectorialité pour améliorer la santé et le bien-être de la population.

4,5 M$ pour la recherche et développement sur l’aluminium


 Publié le 20 août 2025

La ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, au nom de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, annonce un appui financier de 4,5 millions de dollars au Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium (CQRDA).

Cet investissement permettra au CQRDA de soutenir des projets d’innovation pour accélérer l’implantation de technologies québécoises au sein d’usines de production et de transformation de l’aluminium. L’organisme accélérera donc les démarches d’innovation des entreprises québécoises en cofinançant des projets de recherche en partenariat avec le secteur.

Le gouvernement est fier de soutenir l’industrie de l’aluminium, un véritable atout pour le Québec dans le contexte actuel. Les sommes octroyées aujourd’hui permettront la poursuite des efforts d’automatisation et d’adoption des technologies numériques avancées afin de maintenir sa compétitivité et d’améliorer sa productivité.

Citations :
« L’aluminium fait partie intégrante de l’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Notre région occupe ainsi une position stratégique dans la production et la transformation de ce métal au Québec et en Amérique du Nord. Nous produisons l’aluminium doté de l’empreinte carbone la plus faible au monde et, grâce au savoir-faire et à l’expertise de nos acteurs clés comme le CQRDA et l’Université du Québec à Chicoutimi, nous innovons constamment dans ce domaine d’avenir! Cette aide financière prouve l’importance que notre gouvernement accorde au développement de l’aluminium. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« L’aluminium au Québec représente plus de 30 000 emplois bien rémunérés, répartis dans plus de 1 700 entreprises. C’est sans oublier les centres qui appuient la recherche et développement, comme le CQRDA, et qui unissent leurs efforts et leur talent pour paver la voie à de nouvelles utilisations ou à des procédés novateurs. Nous pouvons être très fiers de contribuer, à hauteur de 4,5 millions de dollars, à tout ce qui se fait dans ce secteur au Québec! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Nous sommes très heureux de la confiance réitérée envers le CQRDA dans la poursuite de cette mesure porteuse. Avec l’appui inestimable du gouvernement du Québec, l’organisme a pu contribuer, depuis 2022, à l’implantation de technologies québécoises mettant en évidence le caractère novateur et transversal de l’aluminium dans l’économie du Québec. Ce nouveau financement va permettre au CQRDA de poursuivre son engagement auprès de cet écosystème dynamique. »

Gilles Déry, président-directeur général du CQRDA

Faits saillants :

  • Le CQRDA est un regroupement sectoriel de recherche industrielle qui crée des maillages de première ligne entre les entreprises, les universités, les centres de recherche et les centres collégiaux de transfert de technologies.
  • Rappelons que le Plan budgétaire de mars 2024 prévoyait 31 millions de dollars pour continuer le développement du secteur de l’aluminium au Québec et accélérer son virage 4.0.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :