Des fonds disponibles pour soutenir des projets novateurs en emploi


 Publié le 9 juin 2025

La députée de Rivière‑du‑Loup–Témiscouata–Les Basques, Amélie Dionne, annonce que les MRC de Témiscouata et des Basques pourront développer des projets novateurs répondant à leurs enjeux spécifiques en matière d’emploi. Un soutien financier pouvant aller jusqu’à 100 000 $ leur sera accessible.

En effet, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, a annoncé 4,2 millions de dollars pour que les MRC où la vitalité économique est plus faible puissent réaliser des projets en fonction de leurs réalités locales.

Ces projets devront faire l’objet d’une concertation entre les acteurs locaux. Ces derniers devront également participer au financement des projets. Les projets seront réalisés avec la collaboration des directions générales de Services Québec. Concrètement, une MRC qui ciblerait, par exemple, un enjeu concernant la connaissance des possibilités d’emploi pour les jeunes, pourrait organiser des journées de stage en entreprise, afin de permettre à des jeunes de découvrir des secteurs d’activité économique phares.

Citation

« Cette excellente annonce va permettre de concrétiser des initiatives pensées par le milieu et pour le milieu. Elle démontre une fois de plus que notre gouvernement est véritablement à l’écoute des régions. J’ai hâte de découvrir les projets concrets qui prendront forme! »

Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques

« Ce nouveau levier contribuera à réaliser des projets qui auront un effet positif sur la vitalisation de plusieurs régions du Québec. Les enjeux particuliers auxquels font face les MRC moins vitalisées demandent la mise en place d’initiatives innovantes et adaptées aux réalités locales et c’est ce que nous allons favoriser avec cet investissement. Adaptation, créativité et flexibilité sont au cœur de cette annonce et nous répondrons présents afin d’offrir à ces MRC le coup de pouce dont les milieux ont besoin. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

Faits saillants

  • Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale a ciblé 42 MRC.
  • Un seul projet correspondant à une enveloppe pouvant atteindre jusqu’à 100 000 $ pourra être réalisé par MRC.
  • Les MRC concernées ont jusqu’au 31 mars 2026 pour présenter un projet.

Lancement de la phase 4 – Littoral Est de la promenade Samuel-De Champlain


 Publié le 9 juin 2025

Le gouvernement du Québec lance officiellement la phase 4 de la promenade Samuel-De Champlain avec le dévoilement de la vision d’aménagement et d’une nouvelle passerelle dédiée aux piétons et aux cyclistes. Cette nouvelle infrastructure, qui marque la première étape de ce grand projet, sera aménagée entre le quartier d’Estimauville et la Baie de Beauport. En plus de franchir l’imposante gare de triage du CN, elle favorisera une plus grande mobilité active des citoyens et leur offrira un meilleur accès au fleuve.

C’est ce qu’ont présenté le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, le député de Montmorency et président de la Commission des finances publiques, M. Jean-François Simard, le conseiller municipal du district de Saint-Roch-Saint-Sauveur et vice-président du comité exécutif, Pierre-Luc Lachance et le président-directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), M. André Roy.

Cette vision, qui a été réfléchie avec la table des partenaires, témoigne de la volonté du gouvernement du Québec de concevoir et de valoriser un nouvel aménagement à la fois fonctionnel, durable et accessible.

Citations

« Avec la vision de la phase 4 de la promenade Samuel-De Champlain, nous réaffirmons notre engagement à faciliter l’accès à notre majestueux fleuve Saint-Laurent. La passerelle cyclopiétonne est le premier pas vers la valorisation de ce site fantastique. Cet ambitieux projet améliorera la mobilité active et bonifiera la qualité de vie des citoyens. Il fait bon vivre dans la région de la Capitale-Nationale ! »

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« C’est le début d’une grande aventure qui changera à jamais le visage de l’est de Québec ! »

Jean-François Simard, député de Montmorency et président de la Commission des finances publiques

« La Ville de Québec se réjouit que le projet de la phase 4 avance. Le succès de la promenade Samuel-De Champlain est incontestable. Les citoyens de l’est pourront à leur tour jouir d’un accès au fleuve. »

Pierre-Luc Lachance, conseiller municipal du district de Saint-Roch-Saint-Sauveur et vice-président du comité exécutif

« La CCNQ a été au cœur de la réalisation des trois phases de la promenade Samuel-De Champlain, un lieu exceptionnel qui est devenu une source de grande fierté pour la population de toute la région. La CCNQ est fière de contribuer activement à cette initiative de grande envergure pour le secteur est de notre capitale. »

André Roy, président-directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec

À propos du projet

À la suite d’un concours d’idéation dont les résultats ont été dévoilés en avril 2024, le gouvernement du Québec a demandé à la Commission de la capitale nationale du Québec de mettre en œuvre une démarche visant à produire un énoncé de vision pour le réaménagement du littoral du Saint-Laurent, entre le secteur d’Estimauville et la chute Montmorency.

La table des partenaires, qui réunit des représentants de la CCNQ, du ministère des Transports et de la Mobilité durable, de la Ville de Québec et du Port de Québec, a été créée dès le mois de mai 2024 afin que la vision tienne compte des points de vue exprimés par les parties prenantes. La CCNQ s’est aussi entourée de professionnels (incluant deux des équipes gagnantes du concours) pour l’élaboration de la vision. La CCNQ et les professionnels ont rencontré des représentants citoyens afin que cette démarche prenne en considération leurs préoccupations et leurs propositions.

Reconnexion des quartiers et préservation de la biodiversité et des milieux naturels

Dans le cadre de ce processus, la CCNQ a pu bénéficier de l’expertise de nombreux professionnels afin de soutenir l’élaboration d’une vision qui répond aux besoins actuels et futurs de la population de l’est de la ville et qui respecte les principes de durabilité et d’intégration environnementale. La vision propose aussi de reconnecter les quartiers au littoral et de renforcer les liens entre les milieux de vie et le fleuve.

Le 12 juin, j’achète un produit québécois


 Publié le 9 juin 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, invitent la population à participer en grand nombre à la toute première journée Le 12 juin, j’achète un produit québécois, un rendez-vous annuel qui se déroulera dans toutes les régions du Québec.

Cette initiative des Produits du Québec et d’Aliments du Québec est l’occasion de promouvoir l’achat de produits et d’aliments d’ici, tout en encourageant la croissance des entreprises et des commerces de proximité. Pour marquer l’événement, le gouvernement et les deux organismes, les seuls à être mandatés pour vérifier la provenance locale des produits et des aliments québécois, invitent la population à poser un geste simple, mais significatif : acheter un produit ou un aliment d’ici qui lui tient à cœur.

Dans le contexte géopolitique actuel, il est plus que jamais nécessaire de soutenir l’achat local afin de renforcer notre économie et d’assurer l’essor des entreprises québécoises, qui créent de la richesse et des emplois de qualité partout au Québec.  

Citations :

« Acheter local, c’est donner vie à notre économie régionale en priorisant les entreprises, les commerces et le savoir-faire de chez nous. J’invite les Québécois à profiter pleinement de cette journée pour découvrir ou redécouvrir des produits et des aliments qui font la fierté de nos régions. Et surtout, je les encourage à poursuivre ce grand mouvement tout au long de l’année! »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval 

« Choisir les produits d’ici, c’est la meilleure façon de soutenir nos agriculteurs, nos pêcheurs, nos transformateurs et l’économie de l’ensemble de nos régions. Le 12 juin, je vous invite en grand nombre à repérer les produits du Québec et à garnir votre panier d’aliments locaux. Vous profiterez des saveurs qui mettent en valeur notre territoire tout en contribuant à accroître notre autonomie alimentaire. Ensemble, relevons le défi! »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Le 12 juin, célébrons les produits de chez nous. Cette journée marque un élan de solidarité en faveur de l’achat local, mais aussi un appel à s’afficher fièrement Québécois. Appelée à revenir chaque année, cette journée deviendra le symbole d’un engagement renouvelé, qui commence par une action simple : se procurer un produit d’ici. Nous sommes fiers de lancer, en collaboration avec Aliments du Québec, un mouvement rassembleur pour faire de ce geste une fierté collective et un réflexe durable. En tant que repères fiables pour les consommateurs, nos deux organisations ont pour mission non seulement d’accompagner et d’outiller le public, mais aussi de rendre l’achat local plus clair et plus incontournable que jamais. »

Elfi Morin, directrice générale des Produits du Québec

« Prenez part en grand nombre à cette initiative engagée en faveur de l’achat local.  Le 12 juin n’est pas qu’une simple date; c’est une journée porteuse de sens, propice à la découverte de la richesse des aliments et des produits issus du savoir-faire québécois. Fier promoteur de l’achat local, Aliments du Québec s’invite à votre table et vous encourage à remplacer quelques articles de votre panier par des produits d’ici bien identifiés avec nos logos jaunes; un geste simple et concret pour contribuer à notre autonomie alimentaire et à la vitalité économique du Québec. Ensemble, faisons de cette journée un moment rassembleur au service de nos producteurs, de nos entreprises et de ce qui nous unit! »

Isabelle Roy, directrice générale d’Aliments du Québec

Faits saillants :

  • Fondé en 2021, l’organisme Les Produits du Québec a pour mission d’encourager l’économie d’ici. En avril 2022, il a lancé la famille de marques de certification Les Produits du Québec, laquelle se décline en trois catégories : Produit du Québec, Fabriqué au Québec et Conçu au Québec. L’objectif : faciliter le repérage des produits non alimentaires québécois par les consommateurs et les entreprises dans le but de promouvoir et de favoriser l’achat québécois.
  • En date du 6 juin 2025, plus de 285 entreprises avaient obtenu l’une des trois marques de certification mises en place par Les Produits du Québec, pour un total de près de 120 000 produits vérifiés.
  • Fondé en 1996, l’organisme Aliments du Québec vise à promouvoir l’industrie bioalimentaire à travers les marques de certification Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec, ainsi que leurs déclinaisons respectives, au profit de l’économie québécoise.
  • Ce sont 28 000 aliments vérifiés Aliments du Québec, Aliments préparés au Québec ou leurs déclinaisons et plus de 1 800 entreprises qui adhèrent à l’organisme.
  • Du matériel promotionnel de la journée Le 12 juin, j’achète un produit québécois (photos, logos et infographie) a été créé pour l’occasion.

3,3 M$ pour la production de systèmes électro-optiques pour la défense


 Publié le 9 juin 2025

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Christine Fréchette, annoncent l’octroi d’une somme de 3,3 millions de dollars à l’entreprise Thales Canada, active dans les secteurs de la défense, de l’aérospatiale, de la cybersécurité et du numérique.

Cet investissement permettra la réalisation d’un projet de 19,6 millions de dollars visant l’augmentation de la capacité de production de l’usine de la division optronique de l’entreprise, afin d’y ajouter de nouvelles chaînes d’assemblage de systèmes électro-optiques destinés aux militaires et aux forces de sécurité, pour des missions de surveillance et de reconnaissance. Thales Canada pourra ainsi répondre à la demande croissante de solutions optroniques. Plus de 38 emplois spécialisés seront ainsi créés.

Le projet de Thales Canada est un moteur important pour l’économie du Québec. Il vient renforcer notre position dans les chaînes d’approvisionnement mondiales du secteur de la défense et de la sécurité. En plus de consolider la présence de l’entreprise à Montréal, il va générer des retombées concrètes dans un domaine technologique de pointe. Les emplois créés vont aider à renforcer notre savoir-faire manufacturier et à garder une main-d’œuvre qualifiée ici, au Québec.

Dans le contexte économique actuel, il est plus que jamais nécessaire d’investir dans les secteurs stratégiques, comme celui de la défense et de la sécurité, pour diversifier notre économie et susciter des effets positifs sur le Québec.

Citations :

« Avec l’instabilité économique mondiale et le retour des tarifs protectionnistes, il est plus que jamais essentiel de diversifier notre économie. Grâce à notre savoir-faire, le Québec peut jouer un rôle de premier plan dans les chaînes d’approvisionnement stratégiques, comme la défense. Le projet de Thales Canada est un bon exemple de cette ambition. »

François Legault, premier ministre

« Notre gouvernement est déterminé à faire valoir rapidement le savoir-faire québécois dans le secteur de la défense et de la sécurité, et nos efforts en ce sens portent déjà leurs fruits. Le projet de Thales Canada est porteur pour la croissance et la diversification de notre savoir-faire québécois en optronique, ce qui renforcera notre position sur ce marché. Je suis convaincue qu’il fera rayonner notre expertise en matière de défense et de sécurité à travers le monde. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Thales Canada conçoit des produits hautement technologiques qui reposent sur l’innovation. Sa présence dans la métropole contribue au rayonnement de notre ingéniosité et au dynamisme de notre milieu industriel, notamment en aérospatiale. Je me réjouis de l’appui du gouvernement du Québec à son projet dans le secteur de la défense et de la sécurité, qui accroîtra la notoriété de Montréal dans ce domaine d’avenir. »

Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel, adjointe gouvernementale à la ministre de l’Emploi et adjointe gouvernementale à la ministre responsable de la Métropole

« Cet investissement représente non seulement une étape majeure pour Thales, mais aussi pour l’économie manufacturière avancée du Québec. Cela nous permet de conserver une expertise de premier plan au Canada, de créer des emplois bien rémunérés et de renforcer le leadership du Canada en optronique pour les soldats et les véhicules. »

Manny Maes, directeur général de l’optronique, Thales Canada

Faits saillants :

  • L’aide financière provient du programme ESSOR, administré par Investissement Québec à titre de mandataire du gouvernement.
  • Thales Canada est une filiale de la multinationale française Thales. Sa division optronique, implantée au Québec depuis 1994, se spécialise dans la production de technologies avancées en optronique, en mettant l’accent sur la sécurité et la surveillance.
  • L’optronique est une discipline combinant l’optique et l’électronique pour créer des systèmes avancés qui reposent sur la détection et le traitement d’informations optiques. Elle englobe des technologies telles que les jumelles thermiques et nocturnes et les systèmes de détection infrarouge. Elle est utilisée dans les domaines militaire, civil et médical.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Adoption du projet de loi n° 69 pour accélérer le développement énergétique et économique du Québec


 Publié le 9 juin 2025

La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, confirme l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi no 69, Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives.

Considérant les nombreux changements survenus au fil des ans ainsi que l’évolution récente du contexte politique, le gouvernement du Québec souhaite s’assurer que le Québec conserve sa place de leader en matière d’énergie verte. Ainsi, la nouvelle Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives vient moderniser le cadre législatif et réglementaire qui était en vigueur depuis près de trente ans en vue, notamment, d’accélérer la transition énergétique, de développer l’économie du Québec et de contribuer à sa décarbonation.

Les nouvelles dispositions :

  • permettent de plafonner la hausse des tarifs d’électricité domestiques à 3 %;
  • retirent l’application du prix plancher pour le carburant et l’essence;
  • favorisent les partenariats avec les municipalités, les municipalités régionales de comté et les communautés autochtones dans le développement d’infrastructures énergétiques afin d’en améliorer l’acceptabilité sociale et de réaliser des ententes gagnant-gagnant;
  • accélèrent le développement des projets d’énergie éolienne;
  • augmentent la réalisation d’investissements dans les lignes de transport, pour soutenir la croissance de la production et brancher plus d’entreprises en région;
  • rehaussent la prévisibilité et la transparence de la planification des approvisionnements en énergie ainsi que du développement du réseau de transport d’électricité grâce à une vision intégrée du développement énergétique et des plans d’approvisionnement à long terme;
  • modernisent la mission de la Régie de l’énergie et d’Hydro-Québec pour y intégrer les notions de transition énergétique;
  • favorisent les mesures d’efficacité et de sobriété énergétiques tout en soutenant l’émergence de nouvelles technologies et de filières d’énergies renouvelables;
  • assurent la sécurité et la résilience énergétique.

Plan de gestion intégrée des ressources énergétiques
Un des éléments centraux de cette modernisation est le plan de gestion intégrée des ressources énergétiques (PGIRE), qui sera élaboré par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, en collaboration notamment avec Hydro-Québec et les autres distributeurs d’électricité et de gaz naturel. Ce plan tiendra compte des points de vue entendus lors de la tournée Vision énergie afin de refléter les valeurs et les aspirations de la population québécoise, incluant les communautés autochtones.

Le PGIRE portera sur toutes les sources d’énergie et établira notamment des cibles à atteindre en matière de sobriété et d’efficacité énergétiques. Cet outil stratégique évaluera les diverses options pour agir sur la demande en énergie et répondre aux besoins d’approvisionnement énergétique et aux objectifs de décarbonation du Québec.

Accroître le développement des approvisionnements en énergie renouvelable
La Loi permettra à Hydro-Québec d’accroître sa flexibilité et son agilité dans l’élaboration et l’exécution de ses stratégies d’approvisionnement tout en s’assurant de maintenir des coûts d’approvisionnement compétitifs.

Elle permettra également d’augmenter les volumes disponibles de gaz de source renouvelable pour les consommateurs québécois et de créer de nouvelles possibilités de commercialisation des énergies renouvelables, comme les réseaux de chaleur, et ce, en remplacement des énergies fossiles dans le but de favoriser une transition plus rapide vers des solutions décarbonées.

Fixation des prix de l’énergie
Dans un contexte d’évolution du portrait énergétique, la Loi modifiera le processus de fixation des tarifs par la Régie de l’énergie pour offrir plus de prévisibilité et de stabilité à la population et aux entreprises, tout en évitant des hausses importantes lors des révisions tarifaires.

Prix de l’essence
La Loi confirme également le retrait du prix plancher pour l’essence et le carburant diesel afin d’encourager la concurrence et, ultimement, de faire en sorte que la population québécoise paie le meilleur prix possible. Elle pourra aussi être mieux informée de l’évolution des prix dès 2026, puisque les commerçants auront l’obligation de transmettre en temps réel tout changement de prix de vente de l’essence et du carburant diesel à la Régie de l’énergie. Celle-ci rendra ces informations accessibles sur le Web.

Citation :
« Avec la modernisation de l’encadrement du secteur de l’énergie, on se donne les outils pour propulser le Québec comme véritable leader de l’économie verte, développer notre économie dans nos régions et lutter contre les changements climatiques. Je remercie les intervenants qui sont venus alimenter nos réflexions en matière d’énergie. On souhaite que tout le monde embarque dans ce grand projet de société qu’est la transition énergétique. Avec cette loi, on se donne les moyens d’y arriver! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

Faits saillants :

  • Le projet de loi no 69 a été déposé à l’Assemblée nationale le 6 juin 2024.
  • Les consultations particulières, tenues du 10 au 19 septembre 2024 à la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles, ont accueilli 38 personnes et organismes invités. Quelque 70 mémoires ont été déposés.
  • L’étude détaillée du projet de loi a permis d’ajouter des amendements importants, dont celui portant sur le retrait du prix plancher pour l’essence.
  • Lancée en mars 2025, la tournée Vision énergie vise à favoriser les échanges avec les différentes parties prenantes ayant un intérêt pour la planification énergétique, soit les groupes environnementaux, les communautés autochtones, les groupes représentant les consommateurs, les citoyens et les travailleurs, le monde municipal, les experts en énergie ainsi que les producteurs et distributeurs d’énergie. À terme, elle se sera arrêtée dans toutes les régions du Québec. Les propositions entendues peuvent être commentées jusqu’au 30 juin 2025 sur Quebec.ca.

Près de 2,5 M$ pour soutenir les organismes à vocation multisectorielle


 Publié le 9 juin 2025

La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, est fière d’annoncer l’attribution de 2 472 370 $ sur près de trois ans à dix organismes à vocation multisectorielle pour leur permettre d’assumer les frais liés aux activités nécessaires à la réalisation de leur mission.

Les organismes bénéficiaires de l’aide financière sont : 

  • Comité Maison de chambres de Québec – Capitale-Nationale
  • Croque ton quartier – Capitale-Nationale
  • Cultiver pour nourrir – Laurentides
  • Ferme citoyenne de la Matanie – Bas-Saint-Laurent
  • Initiative 1,2,3 GO! Rivière-des-Prairies – Montréal
  • L’Engrenage Saint-Roch – Capitale-Nationale
  • Les Habitations Oasis de Pointe Saint-Charles Inc. – Montréal
  • Médiathèque l’Héritage l’Islet-Sud – Chaudière-Appalaches
  • Récupération alimentaire Haute-Gaspésie – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
  • 24H ChronoSports – Capitale-Nationale

L’admissibilité de ces dix organismes, dont les activités relèvent de plusieurs ministères, ont été reconnues à la suite d’un appel de candidatures réalisé à l’automne 2024.

Le Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire 2022-2027 prévoit d’assigner un port d’attache à des organismes communautaires à vocation multisectorielle pour qu’ils puissent bénéficier d’un soutien financier à leur mission. Les sommes annoncées permettront d’assumer le coût des salaires, des frais de loyers, des taxes, etc. Ce type de financement permet aux organismes de consolider leurs actions en leur donnant de la prévisibilité.

Citations 

« Les organismes communautaires sont de véritables piliers dans nos communautés. En les soutenant, on leur donne les moyens de continuer à faire une différence concrète, sur plusieurs fronts à la fois. C’est toute la force du milieu que nous appuyons aujourd’hui. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

Faits saillants 

  • Le Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire 2022-2027, lancé le 14 mai 2022, prévoit des investissements de 1,1 milliard de dollars sur cinq ans visant à mettre en œuvre d’importantes mesures portées par 23 ministères et organismes gouvernementaux dans le but de mieux soutenir les organismes communautaires.
  • Pour être reconnu comme organisme à vocation multisectorielle, un organisme doit notamment répondre aux critères suivants, soit être un organisme à but non lucratif, être enraciné dans la communauté, entretenir une vie associative et démocratique, être libre de déterminer sa mission, ses approches, ses pratiques et ses orientations, ne pas avoir de port d’attache et ne pas recevoir de soutien à la mission globale, et s’inscrire dans au moins trois secteurs d’activités distincts.
  • Les mesures et les initiatives contenues dans le Plan d’action visent quatre objectifs :
    • améliorer la capacité d’agir des organismes communautaires;
    • favoriser la mobilisation de tous les partenaires de l’action communautaire;
    • assurer une plus grande cohérence des actions des partenaires du milieu communautaire;
    • développer la connaissance de l’action communautaire et valoriser sa contribution au bien-être collectif.

Les négociations futures seront plus simples et plus efficaces – Adoption du projet de loi no 100


 Publié le 6 juin 2025

Forte de son expérience acquise lors des deux dernières rondes de négociations avec les membres du personnel de l’État, la présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, se réjouit que l’Assemblée nationale ait adopté aujourd’hui le projet de loi no 100, Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic. Cette adoption survient seulement deux semaines après le début des consultations particulières.

Plusieurs groupes entendus sont venus saluer le travail rigoureux réalisé en amont par la ministre LeBel et ses équipes du Secrétariat du Conseil du trésor et du Bureau de la négociation gouvernementale. Le nouveau régime de négociation permettra dorénavant d’amener la discussion sur certains enjeux qui ont un impact sur les Québécois, comme l’organisation du travail, à un même palier plutôt qu’à plusieurs niveaux. Le recours à la conciliation pourra être utilisé à meilleur escient et ne sera plus uniquement une étape obligatoire à franchir pour obtenir le droit de grève. Les conventions collectives pourront également s’appliquer sur une durée de plus de trois ans, ce qui amènera plus de stabilité au sein des institutions publiques, au profit de la population et du personnel. Auparavant, un projet de loi devait être déposé chaque fois que la durée dépassait trois ans, ce qui constituait une étape redondante et improductive.

 « Je suis particulièrement fière de la manière dont nous avons mené à bien ces travaux. Je salue la rigueur de mes collègues et de tous les groupes qui ont été sollicités pour enrichir la proposition initiale de notre gouvernement. Aujourd’hui, nous adoptons une loi qui rendra le régime de négociation moderne, équilibré et adapté aux nouvelles réalités des réseaux, et ce, pour de nombreuses années à venir. Surtout, on remet les besoins des Québécois au cœur des échanges », a souligné la ministre.

Adaptation des conditions de travail aux réalités du terrain

Les consultations et l’étude détaillée du projet de loi auront également permis de le bonifier. Le concept d’arrangement local a notamment été élargi afin de permettre aux parties négociantes de convenir de déléguer l’ensemble de la négociation d’une matière aux parties locales. Elles pourront également convenir des modalités applicables à la conclusion et au renouvellement d’un arrangement local, telles que l’introduction d’un mécanisme en cas d’impasse. De même, les arrangements locaux en vigueur actuellement seront maintenus jusqu’à la prochaine négociation.

La circonscription d’Arthabaska change de nom et sera désormais Arthabaska˗L’Érable


 Publié le 5 juin 2025

Afin de mieux représenter la population de la circonscription d’Arthabaska, l’Assemblée nationale a adopté aujourd’hui le projet de loi n° 996, Loi remplaçant le nom de la circonscription électorale d’Arthabaska par celui d’«Arthabaska-L’Érable», il a reçu la sanction de la lieutenante-gouverneure, après son adoption à l’Assemblée nationale. 

Il s’agit d’une demande du milieu qui permet de mieux représenter la réalité de la circonscription électorale provenant de la MRC de l’Érable. 

Le député de Drummond-Bois-Francs, monsieur Sébastien Schneeberger a porté ce projet de loi au sein de l’Assemblée nationale. Puisque tout comme la circonscription d’Arthabaska, il a un comté où les deux MRC se chevauchent. 

« Ce projet de loi a vu le jour grâce à une initiative citoyenne et d’organismes de la région. Puisque plusieurs municipalités de la MRC de L’Érable font partie de la circonscription d’Arthabaska, il leur semblait important que cela se reflète dans le nom de leur comté et que celui-ci devienne, Arthabaska-L’Érable. Je suis fier d’avoir fait adopter par la chambre cette nouvelle dénomination afin de mieux représenter leurs réalités régionales. » 

Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs

« C’est une excellente nouvelle pour la région du Centre-du-Québec. Il est essentiel que chaque citoyen se sache représenté, tant dans sa circonscription que par son député à l’Assemblée nationale. L’ajout du nom de la MRC de L’Érable permet à la circonscription de refléter fidèlement la réalité des communautés qui s’y trouvent. »

André Lamontagne, Ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

Ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

La circonscription portera maintenant le nom de Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques


 Publié le 4 juin 2025

C’est officiel : le nom de la circonscription de Rivière-du-Loup–Témiscouata sera remplacé par Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques. La députée Amélie Dionne est fière d’en faire l’annonce, à la suite de l’adoption, en soirée du 3 juin à l’Assemblée nationale, du projet de loi n° 797, Loi remplaçant le nom de la circonscription électorale de Rivière-du-Loup–Témiscouata par Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques.

Depuis le début de son mandat, la députée Amélie Dionne s’engage activement à ce que le nom de la circonscription soit plus fidèle de l’ensemble du territoire représenté. Elle utilise d’ailleurs l’appellation Rivière-du-Loup–Témiscouata (incluant Les Basques) de manière soutenue, en attendant une reconnaissance officielle.

Rappelons que la députée en avait fait un engagement électoral clair et qu’elle a par la suite entrepris plusieurs démarches formelles, notamment en déposant un mémoire aux audiences publiques de la Commission de la représentation électorale, puis en le présentant à la Commission de l’Assemblée nationale. Cette modification du nom de la circonscription s’inscrit dans une volonté claire d’inclusivité et de reconnaissance de la réalité géographique et humaine du territoire. Le projet est appuyé par de nombreux citoyens, ainsi que par les élus des trois MRC concernées : Rivière-du-Loup, Témiscouata et Les Basques.

Voir l’article

Ce changement de nom, attendu depuis plus d’une décennie, constitue un legs important pour l’ensemble des citoyennes et citoyens de la circonscription, en particulier pour celles et ceux de la MRC des Basques. Rappelons qu’une démarche similaire avait été entreprise en 2014 par le député provincial en poste à l’époque, sans toutefois aboutir.

« Je suis fière que le nom de la circonscription puisse enfin inclure les citoyennes et les citoyens de la MRC des Basques, tel que je m’y étais engagé en campagne électorale. J’ai toujours considéré que l’appellation Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques était essentielle pour refléter pleinement l’ensemble du territoire de la circonscription et pour renforcer le sentiment d’appartenance. Aujourd’hui, c’est chose faite : cet engagement a été mené, respecté et accompli. Ce nouveau nom est porteur d’unité et sera rassembleur pour l’ensemble de la population de la circonscription, et j’en suis fière ! »

Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata- Les Basques

Faits saillants

  • Le toponyme Rivière-du-Loup–Témiscouata a été attribué à la circonscription en 2011, à la suite de la fusion des anciennes circonscriptions de Rivière-du-Loup et de Témiscouata, créées en 1930 et en 1853.
  • Le territoire de la circonscription comprend 42 municipalités dont 10 font partie de la municipalité régionale de comté des Basques (ci-après, la « MRC des Basques »).  
  • Les municipalités de la MRC des Basques sont : la ville de Trois-Pistoles, les municipalités de Notre-Dame-des-Neiges, Saint-Clément, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Médard, Sainte-Rita, les paroisses de Sainte-Françoise, Saint-Mathieu-de-Rioux, Saint-Simon et comprend également le territoire non organisé de Lac-Boisbouscache.
  • Un projet de loi avait d’ailleurs été présenté en 2014 afin de faire cette modification dans le nom de la circonscription.

Inauguration de l’urgence de l’Hôpital de Thetford


 Publié le 2 juin 2025

La députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours, a inauguré aujourd’hui, au nom du ministre de la Santé, Christian Dubé, les nouveaux locaux du projet d’agrandissement et de rénovation de l’urgence de l’Hôpital de Thetford.

Rappelons que ce projet avait pour objectif un réaménagement des anciens locaux de l’installation sur 1 224 mètres carrés et un agrandissement de l’ordre de 1 361 mètres carrés pour des travaux d’une superficie totale de 2 585 mètres carrés. Ces nouveaux locaux visaient à résoudre un problème de désuétude et de manque d’espace et à favoriser une amélioration de la qualité des soins.

La nouvelle urgence a été entièrement mise aux normes et facilitera l’adoption des pratiques cliniques les plus à jour. Elle accueille désormais, notamment, deux salles de triage, cinq salles de consultations, des salles de civières dont l’ajout de cinq civières et d’un nouveau poste de garde modernisé, deux salles de civières d’isolement, une salle consacrée à la psychiatrie et deux salles de choc modernisées.

Citations :
« C’est une priorité pour notre gouvernement de fournir à chaque communauté des services mieux organisés, plus modernes et plus sécuritaires. Ce projet d’infrastructure important en témoigne de manière exemplaire. Avec ces locaux plus vastes, accueillants et fonctionnels, l’équipe de l’urgence pourra mieux répondre aux besoins des gens de Thetford et des environs dès maintenant et au cours des années à venir. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

« Je suis vraiment très fière de voir ce projet enfin concrétisé. Je le suis de près depuis quelques années et j’avais très hâte d’en voir le résultat. Cette nouvelle urgence saura mieux répondre à la réalité de notre région. Je tiens à remercier toutes les équipes qui ont travaillé à la réalisation de ce projet porteur pour notre communauté. »

Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac

Faits saillants :

  • La nouvelle urgence dispose également de salles de choc isolées, d’une zone de décontamination, d’une salle de traitement, d’une salle de points, d’une salle d’attente qui comprend une zone d’isolement et une salle d’allaitement, d’une aire d’ambulance, d’un garage double pour les ambulances, d’un salon des familles, d’une salle des médecins spécialisés et de plusieurs espaces administratifs additionnels.
  • Parmi les gains majeurs que permet ce projet, mentionnons :
    • un meilleur espace pour l’organisation physique des lieux;
    • un environnement plus sécuritaire, tant pour les usagères et les usagers que pour le personnel;
    • une organisation de services qui réduit les risques d’infections et leurs conséquences;
    • une plus grande accessibilité des services pour l’ensemble de la population.