Des logements sociaux et abordables pour des aînés seront construits à Stoneham-et-Tewkesbury


 Publié le 5 mai 2025

Le gouvernement du Québec, la Municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury et l’organisme La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury soulignent aujourd’hui le début de la construction d’un immeuble de 35 logements sociaux et abordables qui abritera des aînés en légère perte d’autonomie à Stoneham-et-Tewkesbury. Ce projet représente des investissements de plus de 17 M$.

Cet événement a eu lieu en présence de la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, du député de Chauveau, M. Sylvain Lévesque, du maire de Stoneham-et-Tewkesbury, M. Sébastien Couture, et du président de La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury, M. Louis Blanchette.

L’investissement du gouvernement du Québec, par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ), totalise plus de 8,4 M$. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire contracté par l’organisme. La Municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury a pour sa part fait don du terrain, préparé ce dernier pour accueillir la construction et accordera un rabais de taxes à l’organisme. Cela représente une contribution municipale au projet d’une valeur de plus de 3,5 M$ sur 30 ans.

Citations :

« Je félicite tous les partenaires qui ont collaboré à ce projet destiné à des aînés en légère perte d’autonomie. Notre gouvernement est fier de soutenir financièrement cet important chantier. La clef du succès pour offrir davantage de logements abordables sur le marché, c’est de travailler ensemble, pour construire plus et plus vite. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Je tiens à souligner l’engagement sans équivoque de l’ensemble des partenaires ainsi que de toute la collectivité de Stoneham-et-Tewkesbury qui ont pris part à la création de ce projet d’habitation. Cela démontre que l’amélioration de la qualité de vie des personnes aînées est une priorité, et que leur choix premier de vieillir chez elles, au sein de leur communauté et dans un milieu abordable et adapté à leurs besoins, est fondamentalement reconnu. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« Je suis heureux de voir la mise en chantier de ces logements sociaux et abordables se concrétiser à Stoneham-et-Tewkesbury. En y contribuant financièrement, notre gouvernement démontre son engagement ferme à répondre aux besoins des différentes clientèles ayant des besoins particuliers. Je félicite La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury pour son initiative, ainsi que les nombreux partenaires et collaborateurs qui se joignent au projet. »

Sylvain Lévesque, député de Chauveau

« Je me réjouis que se concrétise ce projet porté par l’organisme La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury depuis plus de dix ans. Bien qu’un tel milieu de vie soit hautement souhaité par notre population et que la diversification de l’offre d’habitations soit un objectif prioritaire de notre planification stratégique, ce grand projet a connu son lot de défis au fil des ans. Je tiens à souligner la ténacité, le travail acharné et les convictions des membres du conseil d’administration et à remercier particulièrement monsieur Louis Blanchette, qui a mené à terme ce projet essentiel à notre communauté. Nous devons beaucoup aux aînés qui ont fait de Stoneham-et-Tewkesbury un milieu de vie que nous chérissons tant et le conseil municipal souhaite, par son investissement majeur, que cette résidence permette à plusieurs de continuer à habiter notre territoire et à enrichir notre communauté de leur expérience. Non seulement cela permettra l’accès à un milieu de vie de grande qualité, mais aussi à des services supplémentaires pour les aînés de notre territoire. »

Sébastien Couture, maire de Stoneham-et-Tewkesbury

« L’annonce du financement du projet de la Résidence des Cantons-Unis de Stoneham-et-Tewkesbury concrétise les efforts déployés depuis plusieurs années par plusieurs acteurs pour permettre aux aînés de notre municipalité de vieillir dans leur communauté, et ce, malgré certaines incapacités les contraignant à quitter leur domicile actuel. C’est le couronnement de toutes les démarches d’implication, de collaboration et de concertation pour la réalisation de cet objectif. Sans ces investissements du gouvernement du Québec et de la Municipalité, il nous était impossible de construire des logements de qualité et abordables permettant aux aînés de Stoneham de vieillir au cœur leur municipalité. »

Louis Blanchette, président de la Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury

Fait saillant :

Jusqu’à 28 des 35 ménages de l’immeuble auront la possibilité de bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, ce qui leur permettra de limiter leur contribution au paiement du loyer à un montant correspondant à 25 % de leur revenu. Cette aide additionnelle totalisant plus de 480 000 $, répartie sur cinq ans, est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la Municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury.
À propos de la Société d’habitation du Québec

En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

Le gouvernement du Québec accorde plus de 5,4 M$ à La Doré


 Publié le 5 mai 2025

La ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, ainsi que la députée de Roberval, Mme Nancy Guillemette, sont fières d’annoncer qu’une somme de 5 450 610 $ a été accordée à la Municipalité de la paroisse de La Doré pour la construction d’un nouveau centre communautaire.

Le bâtiment en bois sur deux étages, d’une superficie d’environ 760 mètres carrés, sera adjacent au centre sportif. Il accueillera notamment une grande salle communautaire modulable, une cuisine avec aire de service, des pièces multifonctionnelles, des bureaux pour les organismes ainsi qu’un hall donnant accès au centre sportif. Doté d’un ascenseur, le nouvel édifice viendra avec l’ajout d’un stationnement de 70 cases et d’aménagements paysagers.

Citations :

« En investissant dans des projets importants comme celui de La Doré, notre gouvernement contribue au développement des régions et à la vitalité de nos collectivités, partout au Québec. Grâce à ce soutien, la Municipalité pourra se doter d’un centre communautaire moderne et rassembleur pour tous les citoyens. Bravo aux personnes derrière cette initiative pour leur vision et leur engagement envers la population. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« Je me réjouis que notre gouvernement appuie la réalisation d’un édifice aussi important pour La Doré. Ce nouveau centre communautaire sera construit au bénéfice de la population d’aujourd’hui et de demain, tout en favorisant un meilleur accès à plusieurs services. Je suis d’ailleurs convaincue que cet espace deviendra un cœur vivant pour les activités citoyennes! »

Nancy Guillemette, députée de Roberval

« La Municipalité est heureuse du développement positif de ce projet, et ce, en collaboration avec le gouvernement du Québec. Le nouvel immeuble sera représentatif de la communauté, en mettant l’accent sur le bois. Nous remercions particulièrement la ministre Laforest pour ses efforts déployés afin de permettre la réalisation de ce projet rassembleur. »

Ghislain Laprise, maire de La Doré

Faits saillants :

Agrandissement de l’école primaire Francois-La Bernarde


 Publié le 5 mai 2025

Le 28 avril dernier, de nombreux invités se sont rassemblés pour donner le coup d’envoi aux travaux
d’agrandissement de l’école primaire François-La Bernarde. Ce projet d’envergure permettra à l’école de
Pointe-aux-Trembles de se transformer, d’accueillir un nombre d’élèves en croissance constante et
d’enrichir le parcours scolaire des enfants qui la fréquentent.

Au cours des trois prochaines années, cet agrandissement permettra d’ajouter de nouveaux locaux et de
réaménager les installations existantes. En plus des 12 nouvelles classes, dont un local d’arts,
l’agrandissement comprendra des locaux collaboratifs, des bureaux, un plateau sportif double et un
carrefour d’apprentissage (bibliothèque). De plus, la bibliothèque existante sera transformée en local de
musique, le gymnase simple deviendra une salle polyvalente et un ascenseur sera ajouté, ce qui
améliorera l’accessibilité de l’école. Les élèves et les membres du personnel profiteront également d’un
réaménagement complet de la cour d’école et du stationnement.

Ce projet colossal comprend également des travaux de réfection majeure de l’école existante,
notamment sur le plan de l’enveloppe du bâtiment et des finis intérieurs. Des systèmes mécaniques
seront aussi installés pour tempérer les locaux et en améliorer la ventilation.

Un projet pour l’avenir

« Les milieux dans lesquels évoluent nos élèves ont une influence directe sur leur motivation, leur
persévérance et, ultimement, leur réussite scolaire. Je suis convaincu que l’agrandissement de l’école
François-La Bernarde aura des effets bénéfiques sur le bien-être des élèves. Je suis fier que notre
gouvernement ait investi près de 42 millions de dollars dans ce beau projet. Merci et félicitations à tous
ceux qui participent à cette réalisation importante pour les familles de Pointe-aux-Trembles! »,
a mentionné M. Bernard Drainville, ministre de l’Éducation.

« Aujourd’hui, c’est un grand jour pour Pointe-aux-Trembles! Avec l’agrandissement de l’école François-
La Bernarde, nous préparons concrètement l’avenir de nos jeunes. Ce sont eux, les leaders de demain.
Leur offrir des espaces modernes, inclusifs et inspirants, c’est leur donner les moyens de rêver grand et
de réussir », a souligné M me  Chantal Rouleau, députée de Pointe-aux-Trembles et ministre responsable
de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire.

« L’agrandissement de l’école Francois-La Bernarde est une initiative essentielle pour soutenir la
croissance démographique qui nous touche. Cette transformation de l’école permettra d’offrir des
installations de qualité et nous sommes enthousiastes à l’idée de voir nos élèves et les membres du
personnel évoluer dans un environnement encore plus stimulant et polyvalent », a affirmé M. Martin
Duquette, directeur général du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île.

Le projet, réalisé par l’entrepreneur général Lavacon et financé dans le cadre du Plan québécois des
infrastructures, représente un investissement de près de 41,8 millions de dollars du gouvernement du
Québec. Il a été conçu par les firmes Héloïse Thibodeau Architecte, Bouthillette Parizeau, SDK et
associés, Marchand Houle et associés, Agence Relief Design, EXP et Nadeau Foresterie Urbaine, en
collaboration avec l’équipe des Services des ressources matérielles du CSSPI.

Soulignons la présence à l’événement de M me  Marie-Claude Baril, conseillère d’arrondissement, de
M me  Virginie Journeau, conseillère de la Ville, et de l’agente sociocommunautaire du poste de quartier 49
du SPVM, M me  Isabel Robert.

Près de 470 M$ sur trois ans au soutien des services de transport adapté au Québec


 Publié le 2 mai 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, et l’adjoint gouvernemental au Transport et député de Drummond-Bois-Francs, M. Sébastien Schneeberger, annoncent d’importantes modifications au Programme de soutien au transport adapté (PSTA), revu pour mieux répondre aux demandes des milieux ruraux et régionaux, et des clientèles handicapées. Disposant d’un budget de 468,9 M$ pour les années 2025-2027, le PSTA fournit une aide financière indispensable à plus d’une centaine d’organismes.

Fruit de plusieurs mois de travail et de nombreuses consultations du Comité consultatif sur le transport des personnes en situation de handicap (« le Comité »), cette nouvelle mouture du programme offre un soutien plus en phase avec les besoins des municipalités en matière d’organisation des services de transport adapté. Ainsi, le PSTA appuie notamment des organismes de transport dans les régions, favorise la mutualisation des services de transport adapté et accélère le processus de versement des aides financières. Le tout dans l’objectif de mieux répondre aux besoins de déplacement des usagers.

Citations

« En mars 2024, mon collègue Sébastien et moi mettions en place le Comité dans le but d’offrir aux partenaires une tribune concrète et ouverte pour partager les différents enjeux touchant le transport adapté, et cibler des solutions pertinentes et réalistes pour nos citoyens dans les différentes régions du Québec. Grâce à la collaboration des municipalités, des organismes de transport adapté et des transporteurs, nous sommes en mesure de présenter un nouveau PSTA amélioré, résultat tangible des travaux du Comité. Je remercie Sébastien pour son leadership, et bien sûr tous ceux qui ont participé aux progrès réalisés et ainsi contribué à l’annonce d’aujourd’hui. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Le plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale mise sur un levier essentiel, la mobilité. En répondant à des besoins de base, notamment en transport, nous favorisons une réelle inclusion sociale. L’annonce de ma collègue concernant le soutien aux services de transport adapté vient renforcer cette vision, assurer la continuité, améliorer les services, et permettre à toutes les personnes à mobilité réduite de participer pleinement à la vie de leur communauté. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« Dès la première rencontre du Comité, que je préside, il semblait clair que le PSTA se devait d’être ajusté afin de mieux répondre aux besoins des usagers ainsi qu’à ceux des territoires moins densément peuplés. C’est donc ce que nous avons fait. La nouvelle mouture du programme démontre également notre volonté de réduire la lourdeur administrative, d’encourager la mutualisation des services et de rehausser l’offre de service. Je tiens notamment à remercier la COPHAN, l’ARUTAQ et l’AQPRIPH d’avoir porté la voix des organismes représentant les usagers du transport adapté. »

Sébastien Schneeberger, adjoint gouvernemental au Transport et député de Drummond-Bois-Francs

« Trop souvent dans les régions, l’absence de solutions de transport constitue un frein majeur à l’emploi et à l’autonomie de nos employés. Quand l’offre de transport est absente ou insuffisante, ce sont des talents qui restent à la maison, ce sont des projets de vie qui stagnent. En investissant dans un transport adapté et durable pour les milieux ruraux et les régions, le gouvernement pose un geste fort permettant aux personnes vivant avec un handicap ou une limitation fonctionnelle de se déplacer de façon sécuritaire et d’être autonomes pour gagner leur vie. Ce geste renforce le tissu social, stimule l’économie régionale et donne une voix et une place à chacun. »

Steeve Breton, directeur général de Défi Polyteck

« Pour les personnes handicapées, la disponibilité sept jours par semaine d’au moins un mode de mobilité accessible à tous, adapté à leur condition et abordable, c’est une cible tout aussi minimale qu’ambitieuse pour assurer leur participation pleine et entière à la société. La COPHAN est heureuse des avancées annoncées par le gouvernement dans son nouveau programme de soutien au transport adapté et est enthousiaste à poursuivre les travaux du Comité présidé par M. Schneeberger pour générer de nouvelles approches permettant d’atteindre cette cible dans le respect de la capacité de payer des Québécois. »

Paul Lupien, directeur général de la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec

« Pour le réseau des entreprises adaptées, qui emploie près de 5 000 personnes, dont 4 000 vivent avec des limitations, l’accès au travail passe d’abord par des transports adaptés. Nous saluons avec enthousiasme la décision du gouvernement de renouveler et d’élargir ces services essentiels à l’échelle de la province. Cette mesure permettra à nos entreprises de poursuivre leur mission : offrir des emplois de qualité à des travailleuses et à des travailleurs qui ne demandent qu’à contribuer pleinement à la société. »

Stéphane Thériault, directeur général du Conseil québécois des entreprises adaptées

Faits saillants

  • Cette nouvelle version du programme comporte plusieurs modifications, notamment :
      Hausse de l’aide financière :
    • Passage de deux à quatre types de milieux servant à déterminer les coûts maximaux reconnus par déplacement.
    • Hausse des plafonds de l’aide de base.
    • Ajustement de l’aide supplémentaire pour les déplacements hors territoire.
    • Pour les années 2026 et 2027, sous réserve des budgets disponibles, majoration des coûts reconnus par déplacement, y compris ceux hors du territoire, de 1 $ par année pour chaque fourchette de densité.
    • Bonification kilométrique non récurrente pour les organismes en zone rurale, urbaine et périurbaine non desservie par une société de transport en commun ou l’ARTM.
    • Aide supplémentaire non récurrente pour les initiatives d’interconnexion entre des organismes de transport adapté limitrophes.
  • Bonification de l’offre de service :
    • Exigence d’offrir une liaison minimale avec les territoires limitrophes.
    • Hausse des exigences minimales de la plage horaire (passage de 35 h à 40 h par semaine).
  • Accélération des versements de l’aide financière :
    • Allègement et harmonisation des processus administratifs.
    • Hausse du premier versement.
  • Créé en mars 2024, le Comité, présidé par M. Schneeberger, avait comme mandat de discuter des enjeux liés au transport adapté et de recommander des pistes de solution quant au financement, au rôle des municipalités et des MRC, à l’accessibilité des modes de déplacement, à la main-d’œuvre et aux formations.
  • Les services soutenus par le PSTA s’inscrivent dans la Politique de mobilité durable – 2030, qui vise notamment à travailler avec le milieu municipal pour favoriser la mise en place de services de transport durables pour les citoyens.
  • Ce programme fait également partie des mesures du Plan d’action gouvernemental visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale 2024-2029.

Respect et civisme : le ministre Drainville fixe des règles claires pour toutes les écoles du Québec


 Publié le 1 mai 2025

Devant la montée des gestes de violence et d’intimidation, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, agit fermement et annonce une série de mesures pour renforcer le respect et le civisme dans les écoles du Québec. L’objectif est simple : offrir à nos élèves et à nos équipes-écoles un environnement sécuritaire et respectueux, dans lequel l’intimidation et la violence n’ont pas leur place. Ces nouvelles mesures sont complémentaires au Plan de prévention de la violence et de l’intimidation, lancé en octobre 2023.

Interdiction du cellulaire sur tout le terrain de l’école : agir à la source

 Dès la rentrée 2025, l’usage du cellulaire, des écouteurs et des appareils mobiles personnels sera interdit du début à la fin des cours, y compris pendant les pauses et le dîner, et ce, sur l’ensemble du terrain des écoles publiques et privées. Cette mesure vient élargir l’interdiction du cellulaire en classe en vigueur depuis janvier 2024. C’est la suite logique et concrète de la première recommandation de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux.

Le constat est clair : les écrans sont trop souvent l’élément déclencheur de situations d’intimidation dans les écoles et, selon le SPVM, plusieurs gestes de violence prennent naissance durant les heures de classe. Par ailleurs, la majorité des jeunes rencontrés par la Commission ont indiqué « apprécier l’interdiction d’utiliser son cellulaire à l’école. Ils mentionnent que cette mesure favorise la socialisation. »

Certaines exceptions demeureront pour des raisons pédagogiques ou de santé ou pour des besoins particuliers. Chaque école déterminera les modalités d’application de cette interdiction, dans le respect de ces orientations et en s’inspirant des pratiques déjà existantes.

De nouvelles règles de vie axées sur le respect

Les écoles publiques et privées devront également modifier leurs codes de vie afin d’y intégrer des pratiques et comportements favorisant le respect. L’entrée en vigueur obligatoire se fera en janvier 2026, mais les écoles seront invitées à modifier leur code de vie dès la publication du règlement qui comportera notamment ces mesures :

  • le vouvoiement deviendra la norme dans toutes les écoles du Québec;
  • les élèves devront désormais s’adresser aux adultes et au personnel scolaire en utilisant les termes « Monsieur » ou « Madame »;
  • ce code établira également d’autres règles de vie commune, qui contribueront à responsabiliser les élèves afin qu’ils adoptent des comportements respectueux, comme l’utilisation de marques de politesse avec les autres élèves et tous les membres du personnel ainsi que le respect des biens de l’école;
  • sous réserve de l’adoption du projet de loi no 94, Loi visant notamment à renforcer la laïcité dans le réseau de l’éducation et modifiant diverses dispositions législatives, le respect des principes fondamentaux que sont l’égalité femmes-hommes ainsi que le visage découvert sera ajouté au code de vie.

En cas de manquement aux règles, des sanctions devront être appliquées selon la gravité des gestes. Cela pourrait notamment aller d’un avertissement jusqu’à l’expulsion de l’élève. Des gestes pour réparer les torts causés, qui pourront prendre la forme d’une lettre d’excuses, de services rendus à l’école, de travaux communautaires ou encore d’un cercle de discussions, seront aussi demandés aux élèves intimidateurs pour qu’ils prennent conscience des conséquences de leurs actions. Chaque direction d’école aura la latitude de déterminer les gestes à poser et les sanctions à imposer.

Les parents : premiers éducateurs de leurs enfants

Le respect des règles commence à la maison. Dès la rentrée, chaque école devra s’assurer que les parents prennent connaissance du code de vie. Ceux-ci seront appelés à collaborer activement avec le personnel scolaire pour soutenir l’application des règles de respect et de civisme. Par exemple, la signature des parents pourrait être exigée au bas du code de vie. Les écoles pourraient aussi exiger que les parents participent à des rencontres lorsque leur enfant pose des gestes qui contreviennent aux règles de conduite.

Déploiement d’une équipe d’intervention pour soutenir nos écoles

Le ministre confirme également le déploiement d’une équipe d’intervention pour appuyer les écoles confrontées à des situations difficiles de violence et d’intimidation. Celle-ci est composée de personnes d’expérience en éducation qui connaissent la réalité du milieu scolaire. À l’heure actuelle, sept écoles reçoivent déjà un soutien direct.

Lorsqu’une école signale une situation qui dépasse sa capacité de gestion, l’équipe d’intervention communique avec elle pour comprendre les enjeux, puis suggérer des pistes d’action. Si la situation l’exige, des experts se rendront sur place pour analyser la situation et bâtir, avec la direction, un plan d’action adapté. Au besoin, l’équipe d’intervention pourrait également déployer des formations et des ateliers, aider l’école à améliorer son plan de lutte et son code de vie, ou encore faciliter des partenariats avec les organismes sociaux ou les corps policiers.  

Citation :

« L’école existe pour nos enfants. Comme père de famille et comme ministre de l’Éducation, je suis préoccupé par les gestes d’intimidation et de violence qui se produisent dans nos écoles. Le respect et le civisme ne doivent pas seulement être des valeurs enseignées, ils doivent être vécus au quotidien. On le sait, le cellulaire est trop souvent un outil de moqueries, de provocation ou d’intimidation. En l’interdisant pendant toute la journée à l’école, on agit directement à la source de plusieurs conflits et, ultimement, on permet aux élèves de mieux socialiser entre eux. Aujourd’hui, le message est clair : dans nos écoles, chaque élève et chaque membre du personnel ont le droit d’évoluer dans un environnement où ils se sentent bien et en sécurité. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation 

Hausse du salaire minimum : une augmentation qui bénéficie à près de 220 000 Québécois


 Publié le 1 mai 2025

Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Jean Boulet, souligne l’entrée en vigueur de la hausse de 0,35 $ du taux général du salaire minimum, qui atteint 16,10 $ aujourd’hui.

Ce sont 217 400 personnes salariées, dont 118 400 femmes, qui pourront bénéficier de cette augmentation de 2,2 %. Grâce à cette mesure, ces travailleuses et travailleurs pourraient voir leur revenu disponible augmenter jusqu’à un maximum de 484 $ par année.

Rappelons que, depuis les dernières années, la politique gouvernementale sur le salaire minimum vise l’atteinte d’un ratio de 50 % entre ce salaire et le salaire horaire moyen. Après avoir atteint ce seuil en 2023, le ratio devrait être légèrement dépassé cette année.

Le salaire minimum payable aux personnes rémunérées au pourboire est augmenté de 0,30 $ l’heure, ce qui représente une hausse de 2,38 % et qui fait passer leur taux horaire à 12,90 $. Des hausses sont également appliquées aux travailleuses et aux travailleurs affectés exclusivement, durant une période de paie, à la cueillette de framboises ou de fraises. Ainsi, le salaire minimum payable passe à 4,78 $ le kilogramme pour la cueillette de framboises et à 1,28 $ le kilogramme pour celle de fraises, ce qui représente des augmentations de 2,22 %.

Citation

« Le gouvernement vise encore une fois à soutenir les personnes et les familles qui en ont le plus besoin. Cette hausse fait évoluer le salaire minimum de façon équilibrée, en respectant la capacité de payer des entreprises. Elle permet aux travailleuses et aux travailleurs d’accroître leurs revenus et de préserver leur pouvoir d’achat. Malgré un contexte économique inflationniste, notre gouvernement a fait évoluer le taux du salaire minimum plus rapidement que l’inflation depuis les six dernières années. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi‑Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Faits saillants

  • Depuis 2019, le gouvernement a fait passer le salaire minimum de 12,00 $ à 16,10 $. Cela correspond à une hausse de 4,10 $, soit une augmentation de 34,2 % qui est supérieure à l’inflation pour la même période, qui se situait à 25 %.
  • Hausses du salaire minimum depuis mai 2019 :
DATEHAUSSEPOURCENTAGE D’AUGMENTATION
Mai 2019+0,50 $4,17 %
Mai 2020+0,60 $4,80 %
Mai 2021+0,40 $3,05 %
Mai 2022+0,75 $5,56 %
Mai 2023+1,00 $7,02 %
Mai 2024+0,50 $3,28 %
Mai 2025+0,35 $2,22 %
  • Selon l’étude de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, en mai 2024, le Québec était au 1er rang au Canada au regard du taux de couverture de la Mesure du panier de consommation et du salaire minimum ajusté au coût de la vie. La hausse proposée devrait permettre au Québec de rester au 1er rang canadien pour l’ensemble des ménages types évalués.

Pour en savoir plus sur les activités du ministère du Travail, suivez-le sur les médias sociaux :

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3,8 M$ dans Rivière-du-Loup – Témiscouata (incluant Les Basques) en infrastructures municipales


 Publié le 30 avril 2025

Au nom de la ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, la députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata (incluant Les Basques), Amélie Dionne annonce qu’une somme de 3 859 552 M$ sera investie dans la circonscription par le biais du Programme de transfert pour les infrastructures d’eau et collectives du Québec (TECQ) 2024-2028.

Cette nouvelle découle de la bonification de 90 millions de dollars annoncée au TECQ 2024‑2028 par le gouvernement du Québec pour soutenir les municipalités de moins de 5 000 habitants afin qu’elles puissent réaliser des travaux à leurs bâtiments municipaux.

Voici les sommes qui seront octroyées aux municipalités visées dans la circonscription de Rivière-du-Loup – Témiscouata (incluant Les Basques) :

Nom de la municipalitéSommes octroyées
Auclair75 000 $
Biencourt75 000 $
Cacouna115 695 $
Dégelis138 292 $
Lac-des-Aigles75 000 $
Lejeune75 000 $
L’Isle-Verte105 505 $
Notre-Dame-des-Neiges100 291 $
Notre-Dame-des-Sept-Douleurs75 000 $
Notre-Dame-du-Portage103 398 $
Packington75 000 $
Pohénégamook128 732 $
Rivière-Bleue103 376 $
Saint-Antonin173 338 $
Saint-Arsène101 399 $
Saint-Athanase75 000 $
Saint-Clément75 000 $
Saint-Cyprien97 988 $
Sainte-Françoise75 000 $
Saint-Éloi75 000 $
Saint-Elzéar-de-Témiscouata75 000 $
Saint-Épiphane75 000 $
Sainte-Rita75 000 $
Saint-Eusèbe75 000 $
Saint-François-Xavier-de-Viger75 000 $
Saint-Guy75 000 $
Saint-Honoré-de-Témiscouata75 000 $
Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup107 113 $
Saint-Jean-de-Dieu111 741 $
Saint-Jean-de-la-Lande75 000 $
Saint-Juste-du-Lac75 000 $
Saint-Louis-du-Ha! Ha!104 506 $
Saint-Marc-du-Lac-Long75 000 $
Saint-Mathieu-de-Rioux75 000 $
Saint-Médard75 000 $
Saint-Michel-du-Squatec97 401 $
Saint-Modeste101 095 $
Saint-Paul-de-la-Croix75 000 $
Saint-Pierre-de-Lamy75 000 $
Saint-Simon-de-Rimouski75 000 $
Trois-Pistoles143 202 $

Ces municipalités pourront financer des projets de construction ou de rénovation de leurs infrastructures municipales à vocation culturelle, communautaire, municipale, sportive ou de loisir. Pensons, par exemple, à un hôtel de ville, à un centre communautaire, à un parc public, à un centre de loisirs ou encore à un aréna.

Citations :

« Partout au Québec, notre gouvernent contribue à développer des milieux de vie qui sont toujours plus dynamiques et où il fait bon vivre. Aujourd’hui, je suis fière que nous annoncions ce soutien aux plus petites municipalités parce qu’elles en ont particulièrement besoin. Ce coup de pouce supplémentaire permettra d’offrir des services essentiels de qualité aux citoyens ainsi que des lieux où ils pourront se réunir, se divertir ou encore bouger. J’ai déjà hâte de voir les différents projets qui verront le jour dans toutes nos régions! »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable du Saguenay–Lac-Saint-Jean

« À titre de députée, je me réjouis de l’investissement consenti par notre gouvernement dans notre circonscription, pour appuyer la réalisation de projets d’infrastructures municipales. L’amélioration et la construction de ces dernières sont essentielles pour assurer des services de qualité à la population, et c’est ce que ces sommes supplémentaires permettront de faire. »

Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata (incluant Les Basques)

Faits saillants :

  • La bonification de 90 millions de dollars annoncée aujourd’hui intègre une enveloppe équivalente à celle dont était doté le Programme d’aide financière pour les bâtiments municipaux (PRABAM), qui a pris fin le 31 décembre 2024.
  • Rappelons qu’en juillet 2024, le gouvernement du Québec a annoncé un investissement total de plus de 3,2 milliards de dollars pour les infrastructures municipales dans le cadre du Programme TECQ 2024-2028. La bonification de 90 millions s’ajoute à cette enveloppe, précisément à la contribution de 1 milliard de dollars du gouvernement du Québec.
  • Pour obtenir plus de renseignements sur les nouvelles modalités du Programme, consultez le Guide disponible sur la page du TECQ 2024-2028.

Francisation Québec – Nombre record de personnes francisées en 2024-2025


 Publié le 30 avril 2025

Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge, est fier de souligner qu’un nombre record de personnes ont bénéficié des services de Francisation Québec au cours de l’année 2024-2025. Du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, plus de 90 000 personnes ont bénéficié des services de Francisation Québec, soit une hausse d’environ 25 % par rapport à l’année précédente.

Concrètement, il y a eu un plus grand nombre d’élèves en classe en 2024-2025 que l’année précédente, et ce, systématiquement pour chaque mois de l’année. Cette augmentation de l’offre a eu des retombées directes sur les personnes en attente d’un cours de français. En effet, ce nombre était de 47 000 personnes en mars 2024 pour s’établir en mars 2025 à 25 000 personnes, et ce, malgré la hausse significative des dernières années, du nombre de résidents non permanents qui relève du gouvernement fédéral.

Francisation Québec s’appuie sur un réseau dynamique de 133 partenaires en francisation (46 OBNL, 20 cégeps, 4 universités et 63 centres de services scolaires et commissions scolaires). L’engagement et la mobilisation de l’ensemble de ses partenaires et de leur personnel demeurent essentiels pour offrir un service de qualité aux élèves.

119,4 M$ pour assurer la francisation auprès des partenaires du réseau de l’éducation

Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge ainsi que le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, sont fiers d’annoncer une nouvelle entente de 119,4 M$ pour l’année financière 2025-2026 pour les partenaires du réseau de l’éducation. Cette nouvelle entente permettra de financer, jusqu’au 30 juin 2026, 63 centres de services scolaires (CSS) et commissions scolaires (CS) et d’offrir une meilleure prévisibilité jusqu’à la fin de l’année scolaire. Notons qu’il s’agit d’une augmentation de 14,3 % du budget en comparaison avec l’année 2024-2025 (initialement 104,4 M$), auxquels se sont ajoutés 10 M$ supplémentaires.

Cette entente repose sur des mécanismes de reddition de comptes pour assurer le respect de la capacité d’accueil déclarée par les organismes scolaires, et ce, tout au long de l’année. Le travail conjoint entre les deux ministères permettra une prévisibilité pour les CSS et les CS.

Modules d’apprentissage en ligne

Enfin, Francisation Québec mettra incessamment à la disposition des adultes débutants des modules d’apprentissage en ligne, favorisant une francisation plus flexible, autonome et adaptée aux besoins de chacun. Ce service complémentaire viendra enrichir l’éventail d’outils déjà offerts par Francisation Québec.

Citations :

« On n’a jamais autant investi en francisation et francisé de nouveaux arrivants que depuis la création de Francisation Québec. Il y a de quoi être fiers ! Les résultats pour l’année 2024-2025 démontrent que Francisation Québec, qui en est toujours à ses premières années de déploiement, est un succès. Grâce à la nouvelle entente avec le MEQ, nous nous engageons à stabiliser l’offre de services en assurant un financement adapté à la capacité des centres de services scolaires tout au long de l’année, et ce, pour toutes les régions du Québec. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, ministre de la Langue française et de la Francophonie, ministre responsable des Institutions démocratiques, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et ministre responsable de la Laïcité

« Le français est notre langue commune et nous devons en prendre soin. Si l’on veut que les personnes qui arrivent chez nous puissent s’intégrer pleinement à la société québécoise, il faut leur offrir les moyens d’apprendre notre langue et notre réseau de l’éducation joue un rôle déterminant. Grâce à cet investissement important, nos écoles pourront continuer de remplir leur mission essentielle. Je tiens à saluer le travail exceptionnel du personnel scolaire, dont le travail fait une différence dans la vie de nombreux nouveaux arrivants. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

Plus de 1 M$ pour stimuler la recherche et l’innovation collaboratives au Québec


 Publié le 29 avril 2025

À l’occasion du Forum plasturgie 2025, le ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, M. Bernard Drainville, au nom du ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, a annoncé l’attribution d’un soutien financier de 1 058 026 $ à cinq projets1 pour stimuler la recherche et l’innovation collaboratives dans les secteurs d’activité liés aux créneaux d’excellence du Québec.

Les projets, qui représentent des investissements totaux de près de 1,4 million de dollars, ont été sélectionnés au terme d’un appel de projets lancé en octobre 2024. Celui-ci visait à mobiliser les créneaux d’excellence du Québec, les regroupements sectoriels de recherche industrielle (RSRI), les centres de recherche et les entreprises autour d’initiatives permettant d’améliorer la productivité de secteurs stratégiques grâce à la recherche et à l’innovation.

Ces projets rejoignent de près la volonté du gouvernement de favoriser le rapprochement du milieu de la recherche et des PME tout en contribuant au développement économique régional.

Citations :
« Miser sur les partenariats et la collaboration entre le milieu de la recherche et de l’innovation et nos entreprises, c’est une pratique gagnante pour le Québec. Avec ces cinq projets, on vient favoriser le maillage entre des acteurs clés dans différents secteurs stratégiques de nos économies régionales pour encourager de nouvelles solutions innovantes. C’est ainsi qu’on pourra renforcer nos créneaux d’excellence et faire en sorte que nos régions soient toujours plus innovantes et compétitives. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Chaque région du Québec a ses atouts, et c’est grâce à ces créneaux d’excellence qu’on construit une économie québécoise forte. Avec un investissement de plus d’un million de dollars, on soutient cinq projets porteurs qui vont permettre aux PME et aux chercheurs d’unir leurs efforts pour développer des solutions novatrices qui augmenteront la productivité de secteurs clés dans nos régions. C’est une façon concrète de stimuler notre développement économique local, notamment dans la Chaudière-Appalaches! »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

Faits saillants : 

  • L’appui gouvernemental est accordé dans le cadre du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, volet 2 – Soutien aux projets, mesure A : Projets de recherche-innovation (PSOv2a).
  • À travers les créneaux d’excellence, la démarche ACCORD vise à développer davantage l’économie du Québec en favorisant le regroupement et la mobilisation de gens d’affaires, en s’appuyant sur les forces régionales et la recherche de l’excellence dans des secteurs clés et en misant sur le développement d’alliances et de réseaux industriels entre des participants d’un même secteur économique.
  • Les RSRI contribuent à mettre en place un écosystème d’innovation collaborative. Ils favorisent le transfert de connaissances et l’appropriation technologique par les entreprises dans différents secteurs stratégiques de l’économie en soutenant l’émergence de maillages entre le milieu de la recherche et l’industrie.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

ANNEXE – Liste des projets sélectionnés

RSRI, centres de recherche et entreprises partenairesCréneau d’excellenceRésumé du projetContribution gouvernementaleCoût du projet
CRIBIQ,Université Laval,Horticulture Sun Gro,Les tourbes Nirom,Les tourbières Berger,Tourbières Lambert,Premier TechTourbe et substrats(Bas-Saint-Laurent)Restauration de tourbières au Québec grâce à une approche innovante et visant l’amélioration des méthodes de suivi
hydrologique et de propagation des sphaignes, des mousses essentielles à la restauration.
242 101 $303 350 $
CRIBIQ,Centre de développement bioalimentaire du Québec,Canabec,Les cuisines gaspésiennes,Natur+L XTDAliments Santé(Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches)Validation de solutions qui faciliteront la conservation et la commercialisation de viandes fraîches hachées et traitées par
hautes pressions hydrostatiques en vue de développer de
nouveaux produits.
278 552 $348 452 $
PRIMA Québec,Groupe CTT,Afitex, Alkegen Texel, Armtec,Genyk, Innovex, Kamik,Logistik Unicorp,L.P. Royer,Polyval, Solmax International,Soleno, Soprema Québec,StedfastTechniTextile(Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Montérégie)Développement de protocoles, de méthodes de tests et
d’évaluation sur les contaminants textiles et polymériques pour favoriser l’inclusion de fibres recyclées et biosourcées, l’élimination de substances toxiques et la transition énergétique du secteur du textile.
350 000 $468 087 $
CQRDA,Conseil national de recherches du Canada,BRP, Laserax,ManacTransformation de l’aluminium (Saguenay-Lac-Saint-Jean)Développement et fabrication de plaques de refroidissement en aluminium pour véhicules électriques en vue de permettre l’extraction thermique générée par les cellules des batteries et de prévenir leur dégradation.83 373 $104 216 $
PRIMA Québec,Investissement Québec,Groupe Norbec,Les industries Pro-Tac,Groupe PureSphera,Soprema,Dispro,Recyc-MatelasAlliance Polymères Québec (Chaudière-Appalaches)Développement d’une solution pour la gestion du recyclage des résidus de mousse de polyuréthane des entreprises manufacturières actives dans le domaine des polymères en vue d’améliorer leur compétitivité.104 000 $150 000 $
Total1 058 026 $1 374 

Plus de 813 M$ pour le transport en Chaudière-Appalaches


 Publié le 29 avril 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, et le ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, M. Bernard Drainville, annoncent un investissement de 813 471 000 $ pour les deux prochaines années dans les réseaux de transport routiers, ferroviaires et aéroportuaires de la région de la Chaudière-Appalaches.

Pour l’occasion, les ministres étaient accompagnés de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre responsable de la Condition féminine et députée des Chutes-de-la-Chaudière, Mme Martine Biron, du député de Beauce-Nord, M. Luc Provençal, du député de Beauce-Sud, M. Samuel Poulin, de la députée de Bellechasse, Mme Stéphanie Lachance, du député de la Côte-du-Sud, M. Mathieu Rivest, et de la députée de Lotbinière-Frontenac Mme Isabelle Lecours.

Les sommes octroyées permettent la réalisation de projets significatifs, tels que :

  • la réfection de la route 216, entre la route 283 Nord, à Saint-Paul-de-Montminy, et le chemin du Lac-Carré, à Sainte-Apolline-de-Patton;
  • le parachèvement de l’élargissement de l’autoroute 20 en direction est, entre les sorties nos 318 (avenue Taniata) et 325 (route du Président-Kennedy), et la préparation des travaux d’élargissement en direction ouest, entre les sorties nos 325 (route du Président-Kennedy) et 314 (chemin du Sault), à Lévis;
  • la reconstruction de la route 275, entre la 40e Rue et la 20e Avenue, à Saint-Prosper;
  • la reconstruction de la route 112 (rue Notre-Dame), entre l’avenue Saint-Noël et la rivière des Fermes, à Tring-Jonction;
  • la reconstruction de la route 216, entre les rues de la Reine et des Cèdres, à Saint-Elzéar.
  • Ces trois derniers projets sont réalisés en collaboration avec les municipalités concernées.

Citations

« Depuis 2018, notre gouvernement fait le choix d’investir toujours plus dans nos infrastructures, notamment en transport, pour rattraper le sous-investissement des gouvernements précédents, et offrir des infrastructures de qualité aux Québécois. Dans le contexte d’imprévisibilité économique que nous vivons actuellement, ce choix s’avère particulièrement judicieux, puisque chaque chantier crée des emplois, fait vivre nos entreprises, notamment celles visées par les tarifs américains, et stimule l’économie dans toutes les régions du Québec. Qui plus est, une des meilleures façons d’aider nos industries à demeurer compétitives à travers cette transition vers de nouveaux marchés et une économie redéfinie, c’est de leur offrir des conditions logistiques optimales, soit des réseaux de transport efficaces. Investir autant est donc un choix ambitieux, mais extrêmement stratégique pour nos citoyens et notre économie! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« On continue d’investir chez nous, dans Chaudière-Appalaches, pour maintenir un réseau de transport efficace et sécuritaire, mais surtout, pour améliorer la qualité de vie de nos gens! On sait que le contexte économique est difficile. C’est pourquoi le gouvernement garde le cap et lance ces chantiers : pour créer de bons emplois, donner un solide coup de pouce à l’économie locale de plusieurs municipalités, et rendre nos déplacements dans la région plus faciles et sécuritaires. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la ChaudièreAppalaches

Faits saillants

  • Les sommes investies dans la région de la Chaudière-Appalaches se répartissent comme suit :
    • 154 549 000 $ pour améliorer l’état des chaussées;
    • 119 613 000 $ pour améliorer l’état des structures;
    • 49 574 000 $ pour rendre le réseau efficace et sécuritaire, notamment pour donner suite à des recommandations du Bureau du coroner;
    • 475 098 000 $ pour mener à terme un projet ferroviaire;
    • 2 414 000 $ pour concrétiser des projets aéroportuaires;
    • 12 223 000 $ pour assurer le maintien en bon état de structures et de ponceaux situés sur des emprises ferroviaires abandonnées.
  • En 2024, plusieurs projets ont été terminés, dont :
    • l’installation de feux de circulation au carrefour de la route 175 et des bretelles d’entrée et de sortie de l’autoroute 20 en direction est (échangeur 314), à Lévis;
    • la reconstruction de la chaussée en béton sur l’autoroute 20, entre Laurier-Station et Saint-Apollinaire, sur une distance de 4 kilomètres vers l’est;
    • la réfection de la route 273, entre les rues des Lilas et Laurier, et de la rue Laurier, entre la route 273 et les bretelles de l’autoroute 20 en direction ouest, à Saint-Apollinaire.

Liens connexes

Investissements routiers, maritimes, ferroviaires et aéroportuaires 2025-2027
Liste des projets terminés en 2024

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