Jeu libre dans les rues : La CAQ invite les municipalités à se mettre au jeu


 Publié le 20 novembre 2016

Pour encourager les jeunes à adopter de saines habitudes de vie, assurer le bien-être des familles et freiner la progression de l’embonpoint et de l’obésité juvénile, le député de Borduas pour la Coalition Avenir Québec, Simon Jolin-Barrette, a fait part de son intention d’encourager les municipalités à adopter une réglementation qui encadre de façon sécuritaire le jeu libre dans toutes les rues du Québec.

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, Simon Jolin-Barrette a souligné qu’enfants et parents devraient pouvoir jouer à l’extérieur en toute légalité. Il n’est pas normal qu’en 2016, des avertissements, pouvant mener à des contraventions et des constats d’infraction, soient encore émis par la police parce que nos jeunes veulent bouger, a indiqué le député de Borduas, qui déposera la semaine prochaine à l’Assemblée nationale un projet de loi pour favoriser le jeu à l’extérieur en proposant aux municipalités qui le désirent un cadre réglementaire.

« Jouer, c’est le seul moment où un enfant est totalement libre. C’est par le jeu qu’il apprend à vivre en société, qu’il teste ses propres limites. Malheureusement, aujourd’hui, le jeu libre est très restreint. Trop restreint. Si bien que l’embonpoint et l’obésité chez les jeunes sont devenus des fléaux de société. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le quart des jeunes âgés de 6 à 17 ans étaient en situation de surplus de poids entre 2009 et 2013 et seulement 13 % des garçons et 6 % des filles atteignent présentement les recommandations de 60 minutes d’activité physique par jour. On ne peut pas rester les bras croisés. C’est par un accès facilité à nos rues que nous serons en mesure de renverser cette tendance », a déclaré le député de la CAQ Simon Jolin-Barrette, qui reçoit l’appui d’une quinzaine d’organismes et de regroupements, dont la Coalition québécoise sur la problématique du poids, l’Association pour la santé publique du Québec et la Ville de Belœil.

Le caquiste s’est grandement inspiré de Belœil qui, en avril dernier, est devenue la première ville au Québec à permettre le jeu dans l’espace public dans le cadre d’un projet pilote. « La Ville de Belœil a jeté les bases d’un vrai projet de société. Si elle a su établir des balises claires et sécuritaires pour faire de l’activité physique une partie intégrante du mode de vie des jeunes enfants, pourquoi le reste du Québec ne pourrait pas le faire ? Il y a des leçons à en tirer. Il est temps de leur dire qu’ils sont en droit d’être des enfants. Dans nos rues, faut que ça bouge ! » a conclu Simon Jolin-Barrette, qui entend sensibiliser personnellement les ministres Gaétan Barrette (Santé), Lucie Charlebois (Saines habitudes de vie) et Martin Coiteux (Affaires municipales) à cet enjeu touchant la vie de nombreuses familles québécoises.

La CAQ dénonce le blocage de la réforme du droit de la famille par des députés libéraux


 Publié le 27 octobre 2016

Les prochaines élections générales ayant lieu dans 18 mois, il n’y a aucune raison de précipiter les choses et d’accoucher de la réforme tant attendue du droit de la famille, selon un député libéral. Des propos qui ont fait bondir les députés de la Coalition Avenir Québec.

Les députés de la CAQ, Simon Jolin-Barrette et Lise Lavallée, n’en reviennent pas de cette déclaration, une autre preuve flagrante de l’inaction du gouvernement libéral. Pourtant, la société québécoise a grandement évolué au cours des 35 dernières années et il est tout à fait normal que le droit s’adapte à la réalité des familles. C’est la raison pour laquelle la CAQ souhaitait doter la Commission des institutions d’un mandat d’initiative, afin d’entamer une étude approfondie et sérieuse des recommandations du rapport du comité consultatif sur le droit de la famille, qui dort sur une tablette depuis 16 mois maintenant.

« Le gouvernement nous dit que ça ne sert à rien de commencer à travailler une réforme puisque nous n’aurons pas le temps de la finir avant les élections de 2018. Est-ce que les libéraux vont cesser de déposer des projets de loi et toutes nouvelles commissions parlementaires à partir de maintenant? C’est franchement ridicule. Il faut adapter nos lois à la réalité des familles d’aujourd’hui. Adoption, mères porteuses, intérêts des enfants nés hors mariages et j’en passe : toutes des réformes essentielles que nous devons mener, mais les libéraux refusent constamment de les aborder », a déclaré Simon Jolin-Barrette, critique de la CAQ en matière de justice et instigateur du mandat d’initiative refusé par le gouvernement.

La porte-parole en matière de famille, Lise Lavallée, aurait pour sa part espéré voir un plan de match concret, à tout le moins un échéancier, de la part du gouvernement plutôt que de recevoir des commentaires non fondés et partisans. « Je tiens à rappeler aux députés libéraux que nous sommes en 2016, ce qui signifie qu’il nous reste deux années de travail avant le rendez-vous électoral. On ferme boutique, voilà leur solution? Les Québécois s’attendent à mieux de leurs élus. Ce n’est pas vrai qu’en deux ans nous ne pouvons rien faire pour améliorer le sort et les conditions de vie de nos familles. Nous ne resterons pas les bras croisés! » a promis la députée de Repentigny.