Le député Roberge dénonce «la grande noirceur environnementale» imposée par le ministère


 Publié le 24 mars 2017

Le député de Chambly Jean-François Roberge dénonce sans réserve la volonté du ministère de l’environnement de restreindre l’accès au public et aux organismes les informations collectées par les municipalités touchant la conformité des station d’épuration des eaux usées.

Jean-François Roberge rappelle que ces données sont une source d’information cruciale pour les organismes qui gèrent les bassins versants comme le COVABAR et ceux travaillant à l’assainissement des cours d’eau du Québec comme la Fondation Rivières. «L’assainissement des cours d’eau du Québec devrait constituer une priorité absolue pour le ministère de l’environnement du Québec, surtout après un événement aussi malheureux que le Flushgate à Montréal. Comment le ministère peut-il sérieusement envisager aujourd’hui de couper l’accès à ces données à ses partenaires?»

Le député de Chambly rappelle qu’une partie des centaines de déversements ayant lieu dans la rivière Richelieu à chaque année provient de défaillances de stations d’eaux usées. Or, «comment sera-t-il possible maintenant de localiser et de corriger ces déversements si on coupe l’accès à ces données?» M. Roberge espère que le ministère de l’environnement se ravisera rapidement et pourra garantir l’accès aux données des municipalités après le 1ier avril.

L’assainissement de la rivière Richelieu, qui est au cœur de la grande région du Bassin de Chambly, constitue une priorité pour le député de Chambly. Après avoir organisé une première corvée de nettoyage des berges, celui-ci a tenu une grande consultation régionale sur le sujet en novembre dernier, qui a réuni près d’une centaine de participants. Dernièrement, le député s’est également entretenu avec ses homologues des circonscriptions riveraines pour se concerter sur cet enjeu.

Journée mondiale de l’eau : L’eau, une priorité pour la CAQ


 Publié le 22 mars 2017

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, la Coalition Avenir Québec réitère l’importance capitale de l’eau pour le développement durable et économique du Québec.

Les défis sont grands en matière de protection de l’eau, a souligné le porte-parole de la CAQ en matière d’environnement, Mathieu Lemay. Le gouvernement du Québec a une responsabilité prépondérante face aux enjeux qui touchent avant tout nos municipalités, comme :

–       L’approvisionnement en eau potable ;

–       Le traitement et la gestion des eaux usées ;

–       Les infrastructures vieillissantes de réseaux d’eau ;

Le caquiste a déploré l’improvisation du ministre David Heurtel, qui a menacé de couper aux organismes qui gèrent les bassins versants dès le 1er avril prochain l’accès à des données capitales sur l’état des eaux usées et les stations d’épuration au Québec.

Émanations toxiques d’Anacolor : Les libéraux plus préoccupés par les chevreuils d’Anticosti que par les enfants de Cap-Rouge, dit Éric Caire


 Publié le 24 février 2017

« Philippe Couillard et David Heurtel imposent plus de contraintes à Pétrolia, qui veut explorer sur une île quasiment inhabitée, qu’à Anacolor où la santé physique d’enfants est directement menacée. Deux poids, deux mesures ! L’heure est grave. L’école du quartier a même annulé les récréations à l’extérieur en raison des maux de tête des élèves et certains saignent même du nez. Mais le gouvernement libéral refuse toujours de bouger. C’est à se demander si pour les libéraux la santé des familles de Cap-Rouge est moins importante que celle des chevreuils sur Anticosti », a ironisé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire.

Alors qu’une rencontre est prévue ce vendredi entre le maire de Québec Régis Labeaume et le ministre de l’Environnement David Heurtel, le député Éric Caire a réitéré la nécessité pour le gouvernement libéral de déposer une injonction immédiate pour forcer l’entreprise industrielle à diminuer radicalement ses émissions toxiques polluantes. Il a du même coup appelé Sam Hamad à défendre les citoyens de son comté.

« C’est le seul geste à poser. Tous l’ont compris sauf Philippe Couillard, David Heurtel et le député de Louis-Hébert, Sam Hamad, que tout le monde cherche d’ailleurs. Depuis des semaines, j’entends des témoignages de parents, qui disent que leurs enfants ont des maux de tête et de cœur, en plus d’être confinés entre quatre murs à longueur de journée tellement l’air est pollué. Pendant ce temps-là, rien ne bouge. Le gouvernement semble plus préoccupé à saboter les plans de Pétrolia pour protéger des chevreuils, mais quand il est question des enfants de Cap-Rouge, il donne carte blanche à Anacolor. Quelle insensibilité », a dénoncé Éric Caire.

Les familles de Cap-Rouge n’ont plus de député

Selon le député de La Peltrie, le député de Louis-Hébert n’a aucune excuse pour justifier son absence. En effet, les signaux sont très clairs, puisque l’entreprise a reçu 7 avis de non-conformité au cours des trois dernières années, en plus de nombreux avertissements du Directeur de la santé publique depuis le mois de décembre. « Si Sam Hamad continue d’être invisible, la CAQ continuera de se tenir debout, elle, aux côtés des familles de Cap-Rouge, tant et aussi longtemps que le gouvernement n’assumera pas ses responsabilités. Tout ce qu’on demande, c’est que Philippe Couillard mette ses culottes et cesse de jouer avec la santé de nos enfants », a conclu Éric Caire.

Émanations toxiques d’Anacolor : Éric Caire invite Lucie Charlebois à « aller prendre une marche » à Cap-Rouge


 Publié le 7 février 2017

« J’ai du mal à comprendre ce qui vient de se produire au Salon bleu : la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, s’est levée pour dire qu’au fond, que des enfants aient des maux de tête et de ventre répétés quand ils vont à l’école, ce n’est pas grave pour la ministre, puisque ça n’a pas “d’effets à long terme” sur leur santé et qu’ils n’en mourront pas. Quel manque de jugement ! », a fustigé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire.

Face à une telle insensibilité, Éric Caire a lancé un défi à Lucie Charlebois. La prochaine fois que la Direction de santé publique (DSP) jugera nécessaire d’émettre un avis ordonnant aux élèves de l’école Marguerite-D’Youville de rester confinés à l’intérieur en raison des émanations toxiques d’Anacolor, « qu’elle aille prendre une marche à Cap-Rouge et prendre une bonne bouffée d’air frais pour constater par elle-même les désagréments et ses effets sur la santé des élèves », a ironisé M. Caire.

Cette école, qui est située à 500 mètres de l’entreprise, a dû mettre en place jeudi dernier un protocole de confinement, recommandé par la DSP, parce que l’odeur des émanations était trop forte et certains enfants ont développé des symptômes physiques importants. « La réponse de la ministre, c’est de dire que ce n’est pas grave et que ça leur passera ! C’est inacceptable. C’est d’une insensibilité indigne de sa fonction de ministre déléguée à la Santé publique », a lancé le député de La Peltrie.

Injonction réclamée

Le porte-parole de la CAQ en matière d’environnement, Mathieu Lemay, a pour sa part exigé du ministre David Heurtel qu’il dépose immédiatement une injonction devant les tribunaux pour forcer l’entreprise à se conformer au plus vite aux exigences environnementales. Rappelons qu’Anacolor n’a toujours pas réduit ses émanations polluantes de 90 %, comme l’exigeait une directive du gouvernement libéral, tombée à échéance au début du mois.

« En décembre dernier, le ministère de l’Environnement a envoyé un 7ème avis de non-conformité à Anacolor. Combien d’avis faudra-t-il pour que le gouvernement oblige l’entreprise à se conformer aux normes environnementales du Québec ? Non seulement elle n’a pas respecté l’échéance, mais l’entreprise achète du temps devant les tribunaux, au détriment de la sécurité et de la santé des résidents de Cap-Rouge. Là, ça suffit. Ça fait des années qu’Anacolor laisse trainer le problème », a souligné Mathieu Lemay.

Décision sur les travaux de déboisement à Mascouche portée en appel : Une victoire pour les citoyens


 Publié le 3 février 2017

« Il était temps que David Heurtel agisse et conteste le jugement autorisant la poursuite des travaux de déboisement à Mascouche. Sans la pression exercée par la Coalition Avenir Québec dans ce dossier, le gouvernement libéral n’aurait pas levé le petit doigt pour défendre l’application de nos lois environnementales », s’est réjoui le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay, qui commentait la décision de Québec de porter en appel la décision de la Cour supérieure autorisant la poursuite du déboisement en vue de la relocalisation de l’aéroport de Mascouche.

Mercredi, Mathieu Lemay sommait le gouvernement libéral de porter la décision en appel et de ne pas abdiquer devant le fédéral, qui a lancé les travaux de déboisement sans même que les libéraux provinciaux ne s’y objectent. Mathieu Lemay expliquait alors qu’en portant le jugement en appel, l’injonction obtenue en fin d’année par la Ville de Mascouche pour empêcher la poursuite des travaux de déboisement serait maintenue en place.

« La CAQ n’a pas lâché le morceau et je suis content de constater que nos efforts ont porté fruit. Ces travaux ont été menés de front sans que les lois du Québec ne soient respectées. Résultat : de nombreux hectares de milieux humides et de terrains forestiers sensibles ont été saccagés et la Ville de Mascouche a été abandonnée à elle-même. Aujourd’hui, les citoyens de Mascouche peuvent pousser un soupir de soulagement ! Toutefois, on ne criera pas victoire trop tôt. Nous continuerons de travailler de très près avec le gouvernement Couillard, qui doit maintenant insister auprès du fédéral et obtenir des garanties concrètes quant à la préservation de notre territoire. Les citoyens de Mascouche souhaitent qu’on les entende et ils peuvent compter sur la CAQ », a déclaré Mathieu Lemay.

Reprise des travaux de déboisement à Mascouche : David Heurtel ne doit pas hisser le drapeau blanc


 Publié le 1 février 2017

« David Heurtel doit mieux défendre les citoyens de Mascouche. Aujourd’hui, il a la possibilité de s’imposer face au gouvernement fédéral et d’assurer le respect des lois du Québec. » Voilà ce qu’a déclaré le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay, à la suite de la décision de la Cour supérieure de rejeter l’injonction de la Ville de Mascouche, qui souhaitait mettre fin aux travaux de déboisement sur le site du nouvel aéroport à Mascouche.

Face à ce revers, Mathieu Lemay a invité le ministre Heurtel à porter ce jugement en appel dans les plus brefs délais, ce qui aurait pour conséquence directe de maintenir l’injonction en place et donc, de bloquer les travaux.

« Après des mois de laisser-aller volontaire, il est temps pour David Heurtel de s’assurer du respect de l’environnement. Il doit montrer du muscle et riposter pour défendre notre environnement. De nombreux hectares ont déjà été saccagés. On parle de milieux humides et terrains forestiers sensibles. Pourquoi on n’entend pas David Heurtel défendre les gens de Mascouche ? Qu’est-ce qu’il attend pour écouter les acteurs locaux, qui réclament unanimement depuis des mois l’arrêt des travaux de déboisement tant qu’on n’aura pas obtenu du fédéral des garanties concrètes ? » a déclaré Mathieu Lemay.

Rappelons que la CAQ s’est fortement opposée à ces travaux, qui ont débuté sans que le gouvernement Couillard n’ait eu son mot à dire et sans qu’il s’assure du respect de nos lois. Le député de Masson a souvent réclamé des libéraux qu’ils mettent en place tous les outils pour monter une défense convenable face au promoteur. « Aujourd’hui, le geste à poser, c’est de porter la décision de la Cour supérieure en appel. David Heurtel doit montrer que son ministère n’est pas qu’un simple spectateur et qu’il répond présent lorsque notre environnement est en danger », a conclu Mathieu Lemay.

Émanations polluantes de l’entreprise Anacolor : Sam Hamad doit arrêter de bouder et défendre ses citoyens, selon Éric Caire


 Publié le 11 janvier 2017

« Que Sam Hamad cesse de bouder parce qu’il n’est pas ministre et qu’il s’occupe des gens de Cap-Rouge et des dossiers urgents de son comté ! » a pesté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire, qui s’est présenté mercredi devant son bureau de comté pour l’inciter à enfin bouger dans le dossier Anacolor.

Pour Éric Caire, la priorité absolue du député de Louis-Hébert, Sam Hamad, devrait être la sécurité, la santé et la qualité de vie des citoyens de Cap-Rouge, non pas de perdre son temps à convaincre Philippe Couillard de le réintégrer au Conseil des ministres. « Dans le dossier Anacolor, Sam Hamad brille par son absence. Pour se vanter dans la région et faire son autopromotion, pour se prononcer sur le troisième lien entre Québec et Lévis ou même pour critiquer celui qui l’a remplacé, François Blais, il est le premier à parler et à se jeter sous les projecteurs. Par contre, quand vient le temps de protéger ses citoyens, il se cache. Si Sam Hamad reste député seulement pour redevenir ministre, je l’invite sérieusement à réfléchir sur son avenir politique », a laissé tomber le caquiste.

Le député de La Peltrie a souligné que la perte d’influence des libéraux de la région de Québec se fait plus que jamais sentir. Le dossier Anacolor en est le parfait exemple, puisqu’aucun député libéral n’ose hausser le ton ou faire simplement pression sur le ministre David Heurtel pour que les émanations liées aux activités industrielles de l’entreprise diminuent enfin et qu’elles n’affectent plus le bien-être de la population.

« Le ministre de l’Environnement doit écouter les inquiétudes des citoyens et s’assurer que l’entreprise respecte un niveau d’émanations acceptable pour la Direction de la Santé publique. Si Sam Hamad et ses collègues se préoccupaient un tant soit peu de cet enjeu, ils forceraient David Heurtel à imposer les moyens appropriés pour permettre une meilleure qualité de l’air pour les gens de Cap-Rouge, tout en assurant le respect des conditions et des normes comprises dans le certificat d’autorisation de l’entreprise. Je refuse de baisser les bras et je vais me battre pour les citoyens de Louis-Hébert si Sam Hamad reste caché », a déploré Éric Caire, qui réclame depuis décembre dernier du gouvernement libéral une injonction visant à obliger l’entreprise Anacolor à se conformer au plus vite aux exigences du gouvernement.

Jean-François Roberge dit NON au projet de loi 106 sur les hydrocarbures et la fracturation


 Publié le 14 décembre 2016

Le député de Chambly Jean-François Roberge s’est fortement opposé, vendredi 9 décembre, à l’adoption sous bâillon du projet de loi 106 portant sur les hydrocarbures par le gouvernement libéral. En plus de voter contre, celui-ci a pris la parole à l’Assemblée nationale pour dénoncer un projet de loi qu’il qualifie d’« insidieux».

Un projet de loi qui ne répond pas aux préoccupations environnementales des citoyens

Le député s’est dit particulièrement interpellé par le projet de loi, puisque plusieurs permis d’exploration et d’exploitation déjà délivrés en 2010 se situent sur le territoire de la Ville de Chambly et dans la Vallée-du-Richelieu. «C’est un enjeu très sensible dans notre région, puisque plusieurs permis déjà délivrés se situent sur notre territoire. Or, il était évident à la lecture du projet de loi qu’il m’était impossible de voter pour son adoption».

Jean-François Roberge se dit préoccupé par le fait le projet de loi 106 semble mettre la table à la reprise de l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste à la grandeur du Québec et ce, malgré l’absence de consensus social à ce sujet. «La question du gaz de schiste soulève plusieurs inquiétudes environnementales, questions auxquelles le projet de loi 106 ne répond tout simplement pas, déplore le député. On nous dit que les vraies mesures d’encadrement viendraient dans d’éventuels règlements. Il faudrait donner carte blanche au gouvernement et  espérer ensuite qu’il protège  nos nappes phréatiques et nos cours d’eau. C’est impensable!».

Jean-François Roberge se dit également inquiet par l’étendue des pouvoirs accordés aux entreprises pétrolières par le projet de loi. En vertu du projet de loi tel que présenté par le gouvernement, les entreprises pétrolières et gazières pourraient notamment bénéficier d’un droit d’expropriation pour exploiter un gisement sur le terrain d’un propriétaire qui refuserait un tel projet. «Ce projet de loi ouvre la porte à l’expropriation des gens pour l’exploitation pétrolière […]. Il faut arrêter ça, il n’est pas question que des Québécois  se fassent exproprier de leurs terres au nom de l’exploitation des hydrocarbures», s’est exclamé le député Roberge au Salon Bleu.

Finalement, le député de Chambly regrette qu’avec ce projet de loi, le gouvernement ajoute de la bureaucratie inutile avec une nouvelle structure lourde, et qu’il hausse les tarifs d’Hydro-Québec. La CAQ avait d’ailleurs demandé au ministre de scinder en deux le projet de loi, afin de faire adopter rapidement la portion portant sur la transition énergétique, plus consensuelle, et permettre une étude plus détaillée de la portion portant sur les hydrocarbures, demande rejetée par le gouvernement.

Travaux de déboisement arrêtés à Mascouche : Une victoire pour les citoyens, un aveu d’échec pour les libéraux, dit la CAQ


 Publié le 9 décembre 2016

« Le gouvernement libéral devrait avoir honte aujourd’hui, c’est toute une gifle qu’il vient de recevoir, lui qui se cachait derrière la grève des juristes pour ne pas demander d’injonction. J’exige qu’il se mette immédiatement au travail afin de réellement défendre nos lois et assurer la protection des terres et des milieux humides et boisés sur le site de l’aéroport », a déclaré le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay. Le député s’est également interrogé sur le recours possible à un briseur de grève par le gouvernement, alors que les services essentiels maintenus lors de la grève sont supposés inclure les injonctions.

« Je tiens à féliciter la Ville de Mascouche pour sa victoire d’aujourd’hui. Ce n’est certainement pas grâce au Parti libéral que les travaux de déboisement sont suspendus. Tout ce que le gouvernement libéral a fait jusqu’à présent a été un échec. Même s’il est à la dernière minute, il doit se réveiller. L’immobilisme a assez duré. Résultat : plus de 9 hectares de boisé ont déjà été abattus sur le territoire de Mascouche, sans que le ministre ne s’assure du respect de nos lois », a déclaré Mathieu Lemay, aussi porte-parole de la CAQ en matière d’environnement.

Pourquoi le gouvernement a-t-il eu recours à un briseur de grève ?

Le député de Masson a été surpris d’apprendre dans un communiqué des avocats et notaires de l’État québécois (LANEQ) que la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, aurait eu recours à un avocat du secteur privé, un briseur de grève, dans ce dossier. C’est une situation inacceptable, a souligné Mathieu Lemay, puisqu’une décision du Conseil des relations de travail, en octobre dernier, a statué que les injonctions sont considérées comme des services essentiels. « Qu’est-ce qui explique que le gouvernement doive passer par des briseurs de grève ? » s’est interrogé M. Lemay.

« Stéphanie Vallée a des explications à fournir. On apprend aujourd’hui que le gouvernement est incapable d’assurer les services essentiels par ses juristes en grève. C’est très préoccupant ! Les parties concernées doivent retourner en cour le 19 décembre prochain. Les libéraux doivent d’ici là mettre tous les outils en place pour monter une défense convenable face au promoteur. Ils n’ont aucune excuse. C’est leur chance de se racheter, de montrer que le gouvernement n’est pas un simple spectateur et qu’il est présent lorsque notre environnement est en danger », a conclu Mathieu Lemay.

Émanations polluantes de l’entreprise Anacolor : Le gouvernement doit demander une injonction


 Publié le 9 décembre 2016

Alors que les enfants qui fréquentent l’école primaire et le service de garde à proximité de l’entreprise industrielle Anacolor sont confinés à l’intérieur en raison d’importantes et récurrentes émanations polluantes, le député de La Peltrie et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire, appelle les libéraux à cesser de se trainer les pieds et à demander une injonction afin de forcer l’arrêt immédiat des opérations de l’entreprise tant et aussi longtemps qu’elle ne représente plus aucun danger pour la santé publique des citoyens. Pour lui, le fait que le gouvernement ne soit pas encore parvenu à faire cesser cette situation inacceptable démontre la perte d’influence des députés libéraux de la région de Québec.

« On est ici dans le comté de Sam Hamad et le gouvernement n’est même pas en mesure de garantir que les enfants pourront jouer dehors en toute sécurité. Où est le député de Louis-Hébert pour venir en aide aux familles de Cap-Rouge ? » s’est questionné Éric Caire.

Rappelons qu’en juillet dernier, le ministère de l’Environnement a obligé Anacolor de réduire les émanations liées à ses activités industrielles de 90 % d’ici le 1er février 2017. Jugeant ces mesures abusives, l’entreprise de Cap-Rouge est présentement devant les tribunaux pour faire renverser cette décision. Or, les délais moyens de traitement pour ces types de causes sont généralement de 15 mois, a souligné Éric Caire, ce qui signifie que le dossier ne pourrait se régler qu’en 2018. Accompagné de Stéphanie Houde, porte-parole du regroupement Non à la pollution de l’air de Cap-Rouge, Éric Caire a souligné qu’il est hors de question pour le ministre David Heurtel de rester les bras croisés. Il l’a sommé à déposer une injonction rapidement, forçant la fermeture de l’entreprise le temps qu’elle puisse se conformer aux exigences requises.

« Jeudi, lors de la période des questions, le ministre Heurtel m’a dit que le dossier est devant les tribunaux et qu’il ne pouvait rien faire. Si je comprends bien, il est donc à l’aise à ce qu’on laisse les enfants de l’école primaire Marguerite-D’Youville et du CPE le Polichinelle cloitrés entre quatre murs parce que c’est trop dangereux d’aller jouer dehors ? Le gouvernement doit permettre à tous les résidents du quartier la chance de vivre dans un environnement sain, où la qualité de l’air n’est pas en danger. Attendre jusqu’en 2018 n’est pas une option », a tonné le caquiste Éric Caire, ajoutant que l’entreprise a déjà fait l’objet de six avis de non-conformité émis par le ministère de l’Environnement entre 2013 et 2015 et de 170 plaintes de citoyens depuis décembre 2012.

Le député de La Peltrie a une fois de plus dénoncé le manque d’intérêt total du ministre responsable de la Capitale-Nationale, François Blais, pour les dossiers chauds de la région. « On savait que François Blais n’était pas rapide sur la gâchette, mais il y a des limites à dormir au gaz ! Une chance que la direction de la Santé publique est là pour tenir informés les citoyens. Que François Blais appelle son collègue David Heurtel et qu’il travaille pour les gens de la région de Québec pour faire changement », a conclu Éric Caire.