Le Québec va de l’avant avec le projet éolien Apuiat


 Publié le 4 février 2021
 

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, le ministre responsable des Affaires autochtones, M. Ian Lafrenière, le chef de la communauté innue d’Uashat mak Mani-utenam, M. Mike Mckenzie, le chef du Conseil des Innus Essipit, M. Martin Dufour, la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Mme Sophie Brochu, et le président et chef de la direction de Boralex inc., M. Patrick Decostre, sont heureux d’annoncer un partenariat historique permettant la concrétisation de l’important projet éolien Apuiat.

Ce projet s’inscrit directement dans la vision du gouvernement pour la relance économique du Québec, en s’appuyant sur la transition énergétique dans une perspective de réduction des gaz à effet de serre (GES). Dans ce contexte, une demande croissante d’électricité est à prévoir, en raison du déploiement du Plan pour une économie verte (PEV) ainsi que d’éventuels projets d’exportation d’électricité vers les États-Unis et les provinces voisines. Il est maintenant temps d’aller de l’avant avec cet important projet. De surcroît, la nouvelle mouture de l’entente permet une réduction du prix de l’électricité de 17 % par rapport à celle présentée en 2018.

L’entente conclue porte sur la signature d’un contrat de 30 ans pour l’achat d’électricité qui sera produite par le parc éolien Apuiat. Le contrat entre Hydro-Québec Production et Parc éolien Apuiat S.E.C., une société regroupant les communautés innues et Boralex, prévoit que l’électricité sera achetée au coût d’environ 6¢/kWh. Apuiat devient donc le parc éolien offrant le coût par kilowattheure le plus compétitif de tous les parcs éoliens sous contrat au Québec.

« Après plusieurs mois de travail avec les partenaires autochtones, je suis très fier de présenter un projet gagnant pour les communautés innues : gagnant pour le Québec et gagnant pour la planète. C’est une excellente nouvelle pour toute la filière éolienne, où les coûts ont beaucoup diminué. C’est une économie pour l’ensemble des Québécois, et des redevances importantes seront versées aux communautés locales. Avec le projet éolien Apuiat, on continue de bâtir ensemble un Québec plus vert, un Québec plus prospère, un Québec plus fier. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Je suis très heureux de cette annonce; comme ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, bien sûr, mais également comme ministre responsable de la Côte-Nord. Avec notre Plan pour une économie verte et nos projets d’exportation d’hydroélectricité, Apuiat prend tout son sens. Ce projet s’inscrit en complémentarité avec notre production hydroélectrique et nous offre un carburant propre pour nourrir nos ambitions, en plus de représenter d’importantes retombées positives pour les communautés locales. »

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Cette annonce est porteuse d’espoir pour le Québec et la nation innue. Le projet Apuiat met de l’avant l’importance du développement économique ainsi qu’une collaboration bénéfique et rentable pour tous. C’est un projet ambitieux, qui respecte l’environnement et les valeurs des gens de la Côte-Nord. Les communautés innues de la région ont de quoi être fières. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones

« Apuiat est le fruit d’une idée innue, un désir de construire une richesse collective. Pour la première fois, à l’échelle de notre nation, nous sommes les maitres d’œuvre d’un grand projet au bénéfice des Innus et des Québécois. Ce projet nous aidera à entreprendre un dialogue et à bâtir une interdépendance, plutôt qu’à entretenir la dépendance. La route vers la réconciliation doit se faire par l’inclusion économique des Premières Nations et par la création d’opportunités pour les générations actuelles et futures. C’est ça, aussi, reconstruire une relation de gouvernement à gouvernement, de nation à nation. L’histoire s’écrit au présent, et cette histoire, nous l’écrirons ensemble : Innus, Nord-Côtiers et Québécois. »

Mike Mckenzie, chef de la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam

« Apuiat, c’est plus qu’un projet éolien : ce sont des revenus, pendant 30 ans, pour nos communautés et un vent de fraicheur pour l’économie de la Côte-Nord. C’est aussi l’opportunité pour chacune de nos communautés d’investir, de manière autonome, dans ses propres priorités. Les Innus ont le potentiel et la volonté de participer au développement économique du Québec et nous avons beaucoup à offrir. Bien qu’Apuiat soit notre premier projet national, ce ne sera certainement pas le dernier. »

Martin Dufour, chef du Conseil des Innus Essipit

« Le projet Apuiat va répondre aux besoins grandissants en énergie pour décarboner notre économie et celle de nos marchés voisins. Il marque aussi une étape importante, dans nos relations avec les communautés innues, et témoigne de notre volonté d’être à l’écoute des ambitions des Autochtones du Québec. »

Sophie Brochu, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec

« C’est un honneur pour Boralex d’accompagner nos partenaires innus dans la réalisation de leur premier projet national. Grâce aux évolutions technologiques, à la baisse des coûts et des taux d’intérêt ainsi qu’à l’extension de la durée du contrat d’achat d’électricité, nous sommes arrivés à faire d’Apuiat le projet dont le prix d’achat d’électricité est le plus compétitif de tous les parcs éoliens au Québec. C’est un nouveau et beau chapitre qui commence pour les Innus, pour notre industrie, pour le Québec et pour Boralex. Nous sommes fiers, chez Boralex, d’être aux premières loges de ce moment charnière qui saura marquer notre temps et de contribuer, en partenariat avec le gouvernement et les communautés innues, à l’indispensable transition énergétique. »

Patrick Decostre, président et chef de la direction de Boralex inc.

Faits saillants :

  • Le mot Apuiat représente, en innu aimun, une rame, soit un symbole qui signifie d’avancer ensemble dans la même direction.
  • Le parc éolien d’environ 200 MW sera construit sur le territoire traditionnel (Nitassinan) de la Première Nation de Uashat mak Mani-utenam et sur les terres publiques de la ville de Port-Cartier, dans la région de la Côte-Nord.
  • Les communautés innues et Boralex sont partenaires à 50-50 dans le projet. Les partenaires se partageront à parts égales les profits générés par la vente d’électricité pour toute la durée du contrat.
  • La communauté d’Uashat mak Mani-utenam et la Ville de Port-Cartier recevront chacune une redevance annuelle et ce, pendant toute la durée de vie du projet, à titre de communautés d’accueil.
  • Le projet éolien Apuiat créera environ 300 emplois pendant la construction, et environ 10 emplois permanents pour l’exploitation du parc.
  • Le début de la construction du parc éolien est prévu à l’été 2022, et la mise en service, en décembre 2024.
  • Les partenaires du projet reprendront la démarche d’information publique au cours du mois de février. Des rencontres virtuelles avec différents groupes d’intérêt de la région et des séances d’information publiques virtuelles seront organisées dans les prochaines semaines.
  • La signature de ce contrat n’aura aucun impact sur les tarifs d’électricité pour les clients d’Hydro-Québec.

Liens connexes :

Implantation d’une usine de production de biocarburants


 Publié le 8 décembre 2020
 

Le gouvernement du Québec, par l’entremise de son mandataire, Investissement Québec, accorde un prêt d’une somme maximale de 80 millions de dollars ainsi qu’un placement en parts privilégiées d’une valeur maximale de 80 millions de dollars pour le projet Recyclage Carbone Varennes, élaboré par Enerkem et ses partenaires, afin que soit implantée une usine de production de biocarburants à partir de matières résiduelles non recyclables, un projet évalué à 687 millions de dollars.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, ainsi que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Jonatan Julien, en ont fait l’annonce mardi.

En plus du démarrage d’une usine de biocarburants au Québec, le soutien gouvernemental lié à ce projet permettra l’implantation, par Hydro-Québec, d’un électrolyseur de 88 mégawatts pour la production d’hydrogène vert, dont les investissements sont évalués à plus de 190 millions de dollars.

À Varennes, la production de biocarburants sera effectuée à partir de résidus de biomasse forestière et de matières résiduelles non recyclables. Le projet Recyclage Carbone Varennes permettra ainsi de nouveaux débouchés pour la biomasse forestière des scieries et les résidus des centres de tri. Le projet permettra aussi la création de plus de 500 emplois pendant la construction de l’usine et de près de 100 emplois lors de son exploitation.

En plus de favoriser l’implantation d’une économie circulaire, le projet aura également pour conséquence de réduire globalement les gaz à effet de serre de plus de 170 000 tonnes de CO2éq par année.

L’hydrogène vert et les autres énergies renouvelables contribueront au remplacement des énergies fossiles dans le secteur industriel, le secteur des transports et pour le chauffage des bâtiments.

« Notre investissement dans ce projet va renforcer une entreprise innovante établie ici, au Québec, en plus de consolider notre leadership dans les technologies vertes. Avec une réduction de 170 000 tonnes de CO2 par année, ça veut dire plus de richesse et moins de GES. Nous avons de grands défis devant nous, avec la relance économique, mais nous devons être capables de saisir les occasions de miser sur des domaines d’avenir. Nous devons bâtir un Québec à la fois plus vert et plus prospère. Un Québec plus fier! »

François Legault, premier ministre du Québec

« Il y a de quoi être fier, aujourd’hui, lorsqu’on regarde le projet Recyclage Carbone Varennes. D’abord, parce que nous réussissons à concilier développement économique et lutte aux changements climatiques. Et ensuite, parce que nous n’avons pas peur de prendre des risques pour innover. Nous devons aider nos entreprises à faire le saut vers des technologies d’avenir. Parce qu’à la fin, c’est gagnant pour le Québec et c’est gagnant pour la planète. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« Je suis très heureux de participer à cette annonce d’un projet qui contribue à favoriser le développement de biocarburants et à créer des emplois. De plus, on valorisera de la biomasse et des résidus qui, autrement, se retrouveraient dans des sites d’enfouissement. Les futures usines de production de biocarburants et d’hydrogène vert dont il est question ici, c’est une belle histoire d’économie circulaire et de collaboration qui est en train de s’écrire. Mais c’est aussi un gros pas en avant dans la décarbonation de notre économie. »

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles

« L’annonce d’aujourd’hui est une excellente nouvelle qui témoigne de notre engagement pour bâtir une économie plus sobre en carbone. Avec notre Plan pour une économie verte, nous voulons propulser les filières vertes les plus prometteuses, et Enerkem et ses partenaires vont exactement en ce sens. Avec son énergie propre et sa technologie durable, ce projet contribuera à l’atteinte de notre cible de réduction des GES. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

« Je suis très fière d’annoncer aujourd’hui qu’Hydro-Québec exploitera bientôt l’un des électrolyseurs les plus puissants du monde pour produire de l’hydrogène vert. Plusieurs pays s’intéressent à l’hydrogène, mais ne peuvent pas en produire à partir d’énergie renouvelable, comme c’est le cas ici. Notre électricité propre nous permet d’être ambitieux et de voir grand. Avec ce projet, on prend position dans la filière de l’hydrogène vert, qui sera un incontournable de la transition énergétique. »

Sophie Brochu, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec

« Je me réjouis de pouvoir accueillir ici même, à Varennes, une entreprise aussi innovante. Enerkem et ses partenaires contribuent à l’économie circulaire, à produire de l’énergie propre et nous en sommes tous très fiers. »

Suzanne Dansereau, députée de Verchères

« Cette usine sera une vitrine de choix pour faire rayonner le savoir-faire québécois et canadien dans le domaine de l’énergie, dans un contexte d’économie circulaire. La technologie unique au monde, développée ici même au Québec par Enerkem, permettra de transformer les matières résiduelles non recyclables en biocarburants et en produits chimiques renouvelables. Nous sommes fiers de pouvoir contribuer de façon tangible à l’économie verte grâce à notre technologie propre et innovante. »

Dominique Boies, chef de la direction et chef de la direction financière, Enerkem

Faits saillants :

· Fondée en 2000, Enerkem est une société privée québécoise spécialisée dans les technologies de valorisation de matières résiduelles. Son siège social est situé à Montréal. Enerkem compte plus de 150 employés au Québec.

· La technologie conçue par l’entreprise, hautement innovante, vise à produire du biocarburant et à générer des produits chimiques renouvelables, comme le méthanol, à partir de matières résiduelles non recyclables.

· Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs contribue également au financement du projet, pour une somme de 2,5 millions de dollars, au moyen du programme Innovation Bois.

Ce projet est aussi soutenu par le gouvernement du Canada avec une contribution de 70 millions de dollars dans le cadre du programme d’infrastructure Investir dans le Canada, ainsi qu’un montant de 4 millions de dollars de Développement économique Canada.

Lancement du Plan pour une économie verte 2030


 Publié le 16 novembre 2020
 

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans. L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre.

Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques.

Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées.

Priorité à l’électrification

Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030.

Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES :

  • Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi;
  • Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles;
  • Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035;
  • Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard;
  • Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé);
  • Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable.

Propulser les filières vertes les plus prometteuses

Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries.

En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre.

Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux

Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes :

  • Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de  récupération et de valorisation de la chaleur;
  • Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026;
  • En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021.

Améliorer notre résilience face aux changements à venir

Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années.

Un État responsable et exemplaire

Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants :

Ø  Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec;

Ø  Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques.

 

Une approche pragmatique

Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour.

« Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.»

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval

Faits saillants :

  • Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990.

Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990.

  • Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre.
  • Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES.
  • À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux.

Lien connexe : 

Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 : www.quebec.ca/gouv/politiques-orientations/plan-economie-verte.

Visionnez la vidéo explicative du PEV ici.

Nouveau programme pour rendre plus verte notre énergie


 Publié le 5 novembre 2020
 

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, est fier d’annoncer la mise en place du Programme de soutien à la production de gaz naturel renouvelable, à son injection ou à sa connexion au réseau de distribution de gaz naturel (PSPGNR).

Ce nouveau programme, qui découle du Plan budgétaire du Québec de mars 2020, prévoit une enveloppe de 25 M$ en aide financière pour soutenir le développement d’une filière québécoise de production et de distribution de gaz naturel renouvelable (GNR). Ainsi, 12,5 M$ par année sont disponibles pour 2020-2021 et 2021-2022.

Les projets admissibles au PSPGNR contribueront à jeter les bases d’une filière québécoise de production et de distribution de GNR. Le programme comporte deux volets : un premier destiné aux projets de production de GNR et un second destiné aux projets de connexion au réseau de distribution à des sites de production de GNR. L’aide financière peut atteindre jusqu’à 50 % des dépenses admissibles d’un projet, jusqu’à concurrence de 8 M$.

Rappelons que le GNR est une énergie renouvelable qui ne contribue pas aux changements climatiques. Une production locale de GNR se traduit par des retombées économiques et des emplois locaux, en plus d’améliorer la balance commerciale du Québec. Ainsi, chaque molécule de GNR produite ici crée de la richesse et des emplois, diminue les gaz à effet de serre et vient se substituer à du gaz naturel d’origine fossile actuellement importé.

Les entreprises, organismes ou municipalités qui désirent soumettre un projet peuvent consulter le site Web du Ministère pour connaître toutes les modalités afférentes au programme. Les demandes peuvent être déposées en continu jusqu’au 1er septembre 2021.

« En plus de constituer un véritable levier pour atteindre les objectifs de lutte contre les changements climatiques, le GNR contribue au développement socioéconomique du Québec. C’est avec optimisme que nous pouvons compter sur ce nouveau programme pour rendre plus verte notre énergie. Il s’agit également d’une solution de rechange porteuse pour les municipalités et les entreprises pour, entre autres, la gestion de leurs matières résiduelles, et je les invite à saisir cette occasion pour l’avenir du Québec.», a déclaré Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

« Le Québec compte plusieurs gisements de biomasse d’origine forestière, agricole, industrielle ou urbaine qui peuvent être mis en valeur pour produire du GNR, un gaz entièrement substituable au gaz naturel d’origine fossile, mais qui ne contribue pas aux changements climatiques. Ce programme est donc une avenue plus qu’intéressante pour ouvrir la voie à cette filière québécoise de production et de distribution carboneutre. » a mentionné Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la région de Laval.

Faits saillants :

  • Le Gouvernement du Québec a édicté, en mars 2019, le Règlement concernant la quantité de GNR devant être livrée par un distributeur.
  • Ce règlement vient préciser la quantité minimale de GNR que les distributeurs de gaz naturel devront livrer annuellement, soit 1 % à compter de 2020, 2 % à compter de 2023 et 5 % à compter de 2025.
  • La production québécoise de GNR doit toutefois s’accroître afin que les distributeurs puissent répondre aux obligations de ce règlement.
  • Le 7 juillet 2020, le gouvernement annonçait une enveloppe globale de 70 M$ pour soutenir la production de GNR au Québec. Une somme de 45 M$ était alors accordée à huit projets. Les 25 M$ alloués au PSPGNR complètent ainsi cette enveloppe de 70 M$.

Liens connexes :

Des ressources d’avenir pour un Québec plus vert


 Publié le 29 octobre 2020
 

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, et de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mme Nadine Girault, a dévoilé le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques 2020-2025 (PQVMCS), qui découle de la volonté du gouvernement de favoriser la prospérité des régions du Québec et la transition vers une économie plus sobre en carbone. Ce plan permettra la mise en place au Québec de chaînes de valeur de minéraux critiques et stratégiques (MCS) dans le respect des principes de développement durable, d’acceptabilité sociale et de création de richesse pour les régions, y compris les communautés locales et autochtones.

La mise en œuvre de ce plan s’appuie sur un cadre financier de 90 M$, annoncé au Plan budgétaire 2020-2021 de mars dernier. Ce plan sera déployé en étroite collaboration avec les ministères, les organismes et les partenaires concernés.

Des minéraux essentiels et en forte demande : un potentiel à exploiter

On définit les minéraux critiques comme des substances essentielles pour des secteurs clés de l’économie, qui présentent un risque élevé en matière d’approvisionnement et n’ont pas de substituts disponibles commercialement. Les minéraux stratégiques sont des substances minérales nécessaires à la mise en œuvre des grandes politiques d’un État. Le Québec a établi une liste de 22 minéraux jugés critiques ou stratégiques (voir annexe). Parmi ces derniers, on trouve le lithium, le graphite et le nickel, pour ne nommer que ceux-là. Les MCS sont utilisés dans plusieurs sphères de la vie quotidienne et constituent un levier important pour notre économie et notre autonomie.

Les télécommunications, l’aérospatiale, la production d’énergies renouvelables, le stockage d’énergie, le domaine médical et l’électrification des transports sont tous des secteurs en croissance pour lesquels un approvisionnement en MCS est indispensable. Dans le contexte actuel de transition vers une économie plus sobre en carbone et de bouleversements économiques accentués par la pandémie de COVID-19, plusieurs pays cherchent aussi à sécuriser leurs approvisionnements en MCS. On prévoit d’ailleurs que la demande pour ces derniers va continuer d’augmenter.

Une vision globale et des orientations gouvernementales

La vision proposée dans le Plan consiste à faire du Québec un chef de file de la production, de la transformation, de la valorisation et du recyclage des MCS, reconnu à l’échelle internationale pour son approche éthique et respectueuse des principes de développement durable. Cette vision ambitieuse permettra au Québec non seulement de tirer pleinement profit de son potentiel minéral et de son expertise en attirant des investisseurs au Québec, mais également d’encourager les entreprises d’ici à s’inscrire dans les différentes étapes de transformation et de recyclage des minéraux.

Le Plan se décline en quatre orientations :

  1. Accroître les connaissances et l’expertise sur les minéraux critiques et stratégiques
  2. Mettre en place ou optimiser les filières de façon intégrée en partenariat avec les régions productrices de MCS
  3. Contribuer à la transition vers une économie durable
  4. Sensibiliser, accompagner et promouvoir

Ces orientations comprennent un total de 11 objectifs et de 22 actions qui favoriseront l’essor de chaînes de valeur de MCS. Par exemple, mentionnons les actions suivantes : acquérir de nouvelles connaissances géoscientifiques, soutenir la création d’un réseau scientifique propre aux MCS, appuyer la R et D portant sur l’extraction, la transformation, la valorisation et le recyclage de MCS et soutenir les projets d’économie circulaire appliqués aux filières de MCS.

« C’est avec fierté et grand enthousiasme que nous dévoilons aujourd’hui le Plan de valorisation des MCS du Québec. C’est comme partenaire fiable et éthique que le Québec contribuera activement aux transitions énergétique et technologique mondiales, par la création de richesse dans une économie plus verte. Aujourd’hui, nous lançons ce projet d’avenir qui nous permettra ensemble de créer plus de valeur chez nous, en valorisant nos ressources naturelles et notre expertise de manière responsable. Nous avons tout ce qu’il faut pour réussir dans ce secteur novateur et en demande croissante. », a déclaré Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

« Grâce à nos ressources et au Plan de valorisation des MCS, nous avons une base solide pour développer la filière batterie. Ce plan assurera le développement des composantes de nos batteries tout en entrainant des retombées concrètes pour le Québec : des emplois de qualité et des occasions d’affaires pour nos entreprises québécoises qui prospèrent ici, comme à l’international. », a mentionné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

« Le Plan lancé aujourd’hui s’inscrit dans l’approche intégrée de notre gouvernement pour électrifier l’économie du Québec et lutter contre les changements climatiques. Ainsi, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques est une excellente nouvelle. Le concept d’économie circulaire, par exemple le recyclage de produits contenant ces minéraux, est au cœur de ce plan. », a indiqué Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval.

« Il s’agit d’une occasion pour le Québec de rayonner à l’international et d’attirer des investisseurs de qualité chez nous. Étant la porte d’entrée sur le marché nord-américain, le Québec se positionne comme un partenaire de choix dans le développement de filières requérant les minéraux stratégiques dans leur développement. Ce plan ambitieux contribuera à une reconnaissance mondiale de la force du Québec dans ce secteur stratégique. », a expliqué Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides.

Faits saillants :

  • Les minéraux critiques et stratégiques font partie du quotidien et se retrouvent dans plusieurs équipements et objets, par exemple : les appareils d’imagerie médicale, les batteries, les ordinateurs portables, les téléphones cellulaires et les véhicules électriques.
  • Le Québec contribue déjà à fournir des minéraux stratégiques puisqu’il est un producteur de nickel, de niobium et de graphite et que des projets miniers sont en cours pour le lithium, le vanadium et les éléments des terres rares.
  • Réalisé à l’hiver 2019-2020, un exercice de réflexion sur la place du Québec dans la mise en valeur des minéraux critiques et stratégiques a permis de recueillir différents points de vue, contribuant à l’élaboration de ce plan.
  • Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles publiera annuellement un bilan des résultats relatifs aux actions prévues dans le Plan. À la lumière de ces résultats, le Plan pourra être actualisé au cours des cinq prochaines années.
  • Le secteur minier joue un rôle de premier plan dans l’économie du Québec avec plus de 30 000 emplois directs et indirects et 22 mines actives, principalement dans les régions de la Côte-Nord, du Nord-du-Québec et de l’Abitibi-Témiscamingue.

Liens connexes :

Pour plus d’information concernant le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, consultez la page Web à ce sujet : Québec.ca/mineraux-critiques-strategiques. Le plan complet y est entre autres accessible.
Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mern.gouv.qc.ca et les réseaux sociaux :

https://fr-ca.facebook.com/EnergieRessourcesNaturelles
https://twitter.com/mern_quebec

La CAQ s’engage à décontaminer le site de la Plage de l’Est


 Publié le 3 juillet 2018
 

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et la candidate caquiste dans Pointe-Aux-Trembles, Chantal Rouleau, sont très fiers d’annoncer qu’un gouvernement de la CAQ financerait les travaux de décontamination du site de la Plage de l’Est, estimés entre 4 et 5 millions de dollars.

Ce projet permettra, à terme, de rendre plus accessibles les berges du fleuve Saint-Laurent et donnera la possibilité aux citoyens d’y pratiquer de nombreuses activités récréatives et familiales, comme des promenades ou même la baignade. « Dans l’Est de Montréal, il y a beaucoup de terrains contaminés, qui une fois réhabilités, auront un énorme potentiel de développement. Comme mairesse d’arrondissement, Chantal a développé avec son équipe un magnifique projet, celui de la Plage de l’Est. Pour continuer à aller de l’avant, il faudra décontaminer le site. Une évaluation préliminaire chiffre les travaux entre 4 et 5 millions de dollars. Je vous annonce aujourd’hui qu’un gouvernement de la CAQ financera les travaux de décontamination du site de la Plage de l’Est. », a indiqué François Legault.

Le projet de la Plage de l’Est est déjà amorcé, puisqu’un pavillon d’accueil a été construit, des terrains de volleyball ont été aménagés et du mobilier urbain a été ajouté au site. Mais avant de pouvoir réaliser la seconde phase du projet, soit l’aménagement d’une jetée qui surplombera le fleuve, une promenade de béton le long de la plage et la construction de jeux d’eau, le site doit préalablement être décontaminé. « Ça fait des décennies que l’est de la ville de Montréal est négligé par le gouvernement du Québec. Il faut changer ça. Avec les projets de transport en commun que nous avons annoncés comme le tramway de l’Est et la revitalisation de la rue Notre-Dame, avec la plage de l’Est et la mise en valeur de terrains contaminés, l’Est de Montréal va prendre un grand coup de jeune! », a ajouté M. Legault.

Pour sa part, Chantal Rouleau a rappelé qu’elle travaille sur ce projet depuis longtemps et qu’il sera bénéfique pour toute la population de Pointe-Aux-Trembles. « Je rêve depuis longtemps à la Plage de l’Est. Je rêve d’en faire un point de rendez-vous pour toute la région. Un terrain de jeu pour les jeunes, une aire de baignade pour les familles, une fenêtre sur le Saint-Laurent. L’engagement d’un prochain gouvernement de la CAQ à décontaminer le sol est majeur. Il est déterminant pour la réalisation du projet. C’est l’étincelle dont nous avions besoin! », a-t-elle conclu.

Sols contaminés : La CAQ lance un ultimatum à la ministre de l’Environnement


 Publié le 27 juin 2018
 

Alors que les résultats d’une enquête policière démontrent la présence d’un présumé système illégal de déversements massifs de sols contaminés dans la nature, la CAQ insiste afin que le gouvernement libéral lance un fort message à ceux qui ne se conforment pas aux lois environnementales québécoises. À la suite de la décision du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de ne pas porter d’accusation criminelle contre les prétendus pollueurs, la CAQ lance l’ultimatum à la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, de présenter aux Québécois ses intentions réglementaires concernant la traçabilité des sols contaminés, et ce, d’ici la fin de l’été.

La Coalition Avenir Québec maintient que le ministère de l’Environnement doit faire preuve de leadership et être proactif dans ce troublant dossier, notamment dans la tenue d’inspections rigoureuses sur le terrain, en amont de la problématique soulevée. Le contrôle, la surveillance des terrains contaminés et la traçabilité des sols contaminés doivent être une priorité pour la protection de nos milieux naturels.

Déversements dans la Rivière Richelieu et le Bassin de Chambly Jean-François Roberge transporte la question à l’Assemblée nationale


 Publié le 15 juin 2018
 

(CHAMBLY, le 14 juin 2018) – Alors que le Flushgate à Montréal en 2015 avait soulevé l’indignation nationale, des milliers de déversements d’eaux usées se produisent à chaque année et ce, dans la plus grande indifférence libérale, ont dénoncé en chœur les députés de Chambly et de Borduas, deux circonscriptions riveraines, à l’Assemblée nationale ce jeudi. Jean-François Roberge et Simon Jolin-Barrette réclament du gouvernement un meilleur soutien aux municipalités pour leur permettre de mettre à jour leurs infrastructures de traitement des eaux usées et ainsi remédier à la situation.

C’est le député de Chambly Jean-François Roberge qui a ouvert la charge. «Juste en 2016, il y a eu plus de 2527 déversements d’eaux usées dans la Rivière Richelieu. On parle d’eau de nos toilettes, de l’eau qui n’est passée par aucun traitement avant d’être rejetée dans la nature. Les municipalités ont besoin d’aide pour mettre leurs usines d’épuration, pour mettre leurs infrastructures à jour pour que ça n’arrive plus.»

Devant le refus de la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, de se lever pour répondre à la question de son collègue, le député de Borduas Simon Jolin-Barrette en a rajouté. Rappelant qu’un programme fédéral-provincial, le Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU), avait été mis en place pour tenter de répondre à cette problématique, M. Jolin-Barrette a  déploré que «l’an passé le programme n’avait pas assez de fonds. Plusieurs projets soumis par les municipalités de la Vallée-du-Richelieu ont été refusés, faute d’argent. Est-ce que vous trouvez-ça normal?»

Le député de Chambly a insisté sur l’urgence de la situation auprès du ministre des Affaires municipales, dont relève le programme FEPTEU. «Des dizaines de municipalités tirent leur eau potable de la Rivière Richelieu.  C’est une question environnementale, c’est une question de santé publique, et c’est une question économique, car l’industrie récréotouristique est bien implantée tout le long de la Rivière», a souligné Jean-François Roberge.

Jean-François Roberge s’explique mal qu’encore aujourd’hui, autant de déversements d’eaux usées puissent survenir dans les rivières du Québec.  «Que nous soyons encore réduits à rejeter nos déchets dans nos lacs et nos rivières en 2018, à l’heure où l’eau potable se raréfie dans le monde, est tout simplement inacceptable. Comment le gouvernement libéral, qui est au pouvoir depuis pourtant  plus de quinze ans, peut-il accepter qu’encore aujourd’hui, on déverse des millions de litres d’eaux usées dans une de nos plus belles rivières, la Rivière Richelieu et le Bassin de Chambly?» de conclure le député Roberge.

Lien de l’intervention : https://www.facebook.com/roberge.chambly/videos/1838116102876688/

Accès aux cours d’eau : La CAQ redonnera aux Québécois l’accès à leur or bleu


 Publié le 8 juin 2018
 

Le Québec peut se réjouir de compter, parmi ses plus grandes richesses, un nombre impressionnant d’étendues d’eau sur son territoire et se vanter de la splendeur de celles-ci. Toutefois, les Québécois ont de plus en plus de difficulté à avoir accès au fleuve, aux lacs et aux rivières du Québec, pourtant considérés comme notre or bleu national. Les tarifs élevés imposés par de nombreuses municipalités, notamment pour l’accès aux rampes de mise à l’eau, sont la principale raison qui empêchent plusieurs citoyens de pouvoir jouir de leurs activités nautiques favorites, et ce, particulièrement pour les non-résidents.

Pour la CAQ, il est primordial de s’engager à travailler main dans la main avec les municipalités, de sorte à revoir les tarifications des rampes d’accès de mise à l’eau des embarcations nautiques et de plaisance, afin que les Québécois puissent profiter de leurs nombreux cours d’eau navigables; notre précieux bien commun.

Gestion faunique : Les libéraux manquent de vision et de transparence


 Publié le 1 juin 2018
 

Le manque de vision  et de transparence du ministre Blanchette quant à la gestion faunique au Québec a refait surface récemment, dans le chaotique épisode de la pêche aux saumons dans le Nord du Québec. On se souvient que les libéraux ont modifié la réglementation en catimini afin de confier l’exclusivité de cette activité à une poignée de pourvoiries privées, qui n’offrent que des forfaits à plusieurs milliers de dollars par jour.

La grogne des amateurs de pêche, de chasse et de nature ne s’est cependant pas arrêtée là. Dans le dossier des baux de villégiature sur les terres publiques, la mauvaise gestion libérale des dernières années s’est traduite par des hausses de coûts exorbitantes de l’ordre de 261% à 375%, et atteignent même 530% dans certaines régions, contraignant plusieurs propriétaires de chalets à s’en départir.

Depuis avril 2017, par ailleurs, le ministre de la Faune a imposé une décision ayant de réels impacts négatifs pour des centaines de Québécois ; celle d’interdire l’utilisation des poissons-appâts vivants pour la pêche hivernale. Prise précipitamment et sans consulter le milieu, cette mesure libérale a provoqué une grave baisse des activités de pêche hivernale, qui, pourtant affichaient des retombées économiques de plus de 30 millions de dollars annuellement et le maintien de 380 emplois, selon des données de 2012.

La décision d’interdire la chasse aux caribous migrateurs à compter de 2018 a également présenté son lot d’aberrations, alors que le ministre n’a prévu, sur les 16 millions budgétés, qu’un maigre 300 000$, soit 2 % du budget total, pour aider les pourvoiries à survivre et à diversifier leurs activités. Le reste de l’argent sera affecté au démantèlement des pourvoiries qui seront abonnées à la suite de ce moratoire, alors que le ministre lui-même n’a pourtant pas fermé la porte au retour de la chasse aux caribous dans les années…Quel manque de vision!