Lancement du Guichet J’obtiens mon brevet


 Publié le 9 octobre 2024

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, a annoncé aujourd’hui le lancement du Guichet J’obtiens mon brevet. Ce service permettra d’aider le personnel enseignant non légalement qualifié dans son processus d’obtention du brevet d’enseignement. Concrètement, lorsque le ministère de l’Éducation octroiera une tolérance d’engagement à un membre du personnel scolaire, l’équipe du guichet communiquera avec cette personne pour la guider dans son parcours de qualification. C’est une autre mesure importante mise en place par le ministre afin de qualifier les enseignants qui sont déjà dans les écoles du Québec.

Une démarche et un accompagnement structurés

Depuis l’an dernier, plus de 1 500 personnes non légalement qualifiées se sont inscrites dans les nouvelles voies rapides afin d’obtenir un brevet en enseignement. L’annonce d’aujourd’hui facilitera davantage le processus, et ce, tant pour le personnel enseignant que pour les directions des centres de services scolaires.

En effet, ce nouveau guichet leur offrira un accompagnement à toutes les étapes de la démarche, notamment pour :

  • leur faire connaître les différents programmes universitaires;
  • leur faire connaître les modalités d’inscription et les orienter vers les universités;
  • répondre à leurs questions sur la valeur ajoutée d’un brevet (avantages, exigences, durée, conditions d’emploi, etc.);
  • recommander aux partenaires universitaires les candidatures qui répondent aux exigences.

Actuellement, toutes ces étapes sont assumées par les centres de services scolaires, les commissions scolaires crie et Kativik et les établissements d’enseignement privés, ce qui ajoute une pression administrative, considérant le nombre grandissant d’inscriptions pour les nouveaux programmes universitaires. Le ministère de l’Éducation prendra donc désormais en charge ces tâches afin de faciliter le processus.

Le personnel concerné actuellement en fonction dans le réseau scolaire sera prochainement convié à des rencontres d’information, une des premières activités d’accompagnement du Guichet J’obtiens mon brevet.

Citation :

« Ce nouveau guichet permettra d’offrir un soutien non seulement au personnel non légalement qualifié, mais aussi aux centres de services scolaire, aux commissions scolaires crie et Kativik et aux établissements d’enseignement privés. Il répond à notre volonté de qualifier plus d’enseignants qui sont déjà dans nos classes. L’expérience de ces étudiants sera facilitée grâce à l’accompagnement soutenu de l’équipe du guichet tout au long de leur parcours. C’est un autre moyen concret pour rehausser la qualité de l’enseignement de notre réseau. Je remercie encore une fois les universités qui ont levé la main pour la création des voies rapides et j’encourage celles qui ne l’ont pas fait encore à emboîter le pas. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches-

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Éducation, suivez-le sur les médias sociaux :

https://www.facebook.com/quebeceducation 
https://twitter.com/EducationQC 
https://www.linkedin.com/company/339645 
https://www.youtube.com/channel/UCgcPCv5VQhsAY3vNNoH6Zrw 
https://www.instagram.com/education_qc/ 

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2024/09/c0551.html

2,8 millions $ pour mieux soutenir les parents-étudiants


 Publié le 8 octobre 2024

La ministre de la Famille, Mme Suzanne Roy, était présente aujourd’hui à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour annoncer un investissement de 2,8 millions de dollars pour les activités de halte-garderie en milieu d’enseignement. Pour l’occasion, elle était accompagnée du ministre du Travail, ministre responsable de la région de la Mauricie et député de Trois-Rivières, M. Jean Boulet, du recteur de l’UQTR, M. Christian Blanchette, du président de l’Union étudiante du Québec, M. Étienne Paré, du président de la Fédération étudiante collégiale du Québec, M. Antoine Dervieux, de Mme Nadia Boudreau, de l’Association des haltes-garderies communautaires du Québec, ainsi que des représentants d’associations étudiantes locales.

Les parents-étudiants ont des besoins particuliers. Ils doivent avoir accès à des services qui sont flexibles et à proximité de leur lieu d’études. Les activités de halte-garderie présentent ces avantages en offrant entre autres des horaires atypiques qui permettent une meilleure conciliation famille-études-travail pour les parents-étudiants.

Rappelons qu’en 2022, la ministre de la Famille et la ministre de l’Enseignement supérieur annonçaient un projet pilote de haltes-garderies en milieu d’enseignement. Onze projets ont alors été lancés partout au Québec.

Le projet pilote a fait ses preuves et les activités ont montré qu’elles répondaient aux besoins des parents-étudiants. Afin de poursuivre en ce sens, le gouvernement du Québec investit 2,8 millions de dollars supplémentaires pour les trois prochaines années.

Les projets de haltes-garderies en milieu d’enseignement sont souvent portés par la communauté étudiante. Dans le cas de l’UQTR, c’est l’Association générale des étudiants qui a fait en sorte de concrétiser l’idée d’une halte-garderie. Il est à noter que des activités similaires seront également offertes à Val-D’Or, à Montréal, dans Lanaudière, à Victoriaville, à Charlevoix et à Québec.

Citation : 

« Un parent ne devrait jamais avoir à choisir entre ses études et ses enfants. Quand nous offrons des activités de halte-garderie en milieu d’enseignement, c’est tout le Québec qui y gagne. Les parents-étudiants peuvent se concentrer sur leur réussite scolaire pour contribuer à la société de demain, pendant que de leur côté les enfants peuvent se développer dans un lieu chaleureux. La poursuite du financement des haltes-garderies en milieu d’enseignement montre la volonté du gouvernement de soutenir les parents-étudiants et de leur donner les outils nécessaires pour la réussite. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille, ministre responsable de la Montérégie et députée de Verchères 

« Soutenir les parents-étudiants, c’est essentiel pour leur réussite. Notre gouvernement montre encore une fois son soutien en finançant des activités de haltes-garderies en milieu d’enseignement. Ces parents pourront étudier la tête tranquille et développer leur plein potentiel tout en sachant que ce leurs enfants sont en sécurité. Je tiens à remercier ma collègue pour la poursuite de ce projet important pour nos communautés étudiantes. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Repentigny

« L’Union étudiante du Québec est ravie de l’annonce d’aujourd’hui. Les activités de haltes-garderies sur nos campus sont un service essentiel pour la population étudiante parentale et ses besoins spécifiques. Nous profitons de l’occasion pour souligner l’implication de toutes les parties prenantes du projet et les résultats obtenus. »

Étienne Paré, président de l’Union étudiante du Québec 

« Les parents étudiants ont de grandes responsabilités à assumer. Ce financement pour les haltes-garderies sur les campus permettra ainsi à bon nombre d’entre eux de mieux concilier études et vie de famille. En leur offrant un appui de proximité, on leur donne les moyens de poursuivre leur parcours pédagogique sans devoir sacrifier leur rôle de parent. Ce geste reconnaît l’importance de soutenir ceux qui jonglent avec des défis uniques, et il marque un pas vers un environnement d’apprentissage plus inclusif et adaptable à tous. »

Antoine Dervieux, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec

Faits saillants :  

  • Les projets retenus sont les suivants :
    • La Procure étudiante de Val d’Or, au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, campus Val-d’Or;
    • Le Comité de soutien aux parents étudiants de l’UQAM, Université du Québec à Montréal;
    • L’Association des étudiants hors campus de l’UQTR de Lanaudière, Université du Québec à Trois-Rivières, campus de L’Assomption;
    • La Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal, Université de Montréal;
    • Le Syndicat des étudiants et étudiantes de Concordia, Université Concordia;
    • L’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures, Université Laval;
    • L’Association générale des étudiantes et étudiants du Cégep de Victoriaville, Cégep de Victoriaville;
    • Le Marchand de livres, Centre d’études collégiales en Charlevoix;
    • L’Association générale des étudiants de l’UQTR, Université du Québec à Trois-Rivières.
  • Un récent appel d’intentions pour permettre la mise en place de nouvelles activités de haltes-garderies en milieux d’enseignement s’est terminé ce vendredi 4 octobre 2024. Le cas échéant, les projets retenus ainsi que le financement accordé seront annoncés dans les prochaines semaines.

Lien connexe :  

Programme de soutien financier aux activités de halte-garderie en milieux d’enseignement

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de la Famille, suivez-le sur les médias sociaux : 

https://www.facebook.com/FamilleQuebec

https://www.linkedin.com/company/ministere-famille-quebec

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2024/07/c8592.html

Un premier portrait positif pour le plan de rattrapage


 Publié le 8 février 2024

Le 9 janvier dernier, dans le but d’offrir aux élèves l’aide nécessaire pour favoriser leur réussite scolaire, le ministre Drainville a annoncé un plan de rattrapage scolaire avec des investissements de 300 millions de dollars. Au cours des dernières semaines, les centres de services scolaires (CSS) et les commissions scolaires (CS) ont fait parvenir leur plan de rattrapage au ministère de l’Éducation. Le ministre dévoile donc aujourd’hui un premier bilan des engagements. Plus de 500 000 interventions viendront en aide aux élèves et 2 501 écoles participent à au moins une mesure du plan de rattrapage.

Les données estimées pour chaque mesure se déclinent comme suit :

  • 145 540 élèves recevront des services de tutorat dans 2 501 écoles (23 302 intervenants);
  • 215 013 élèves recevront des services de soutien pédagogique dans 2 010 écoles (18 805 intervenants);
  • 76 016 élèves ayant des besoins particuliers participeront à des activités éducatives spécialisées dans 1 639 écoles (9 215 intervenants);
  • 24 514 élèves immigrants ou allophones recevront des services de soutien à l’apprentissage du français dans 1 036 écoles (3 306 intervenants);
  • 11 863 élèves participeront à des activités de rattrapage offertes dans 473 écoles pendant la semaine de relâche (2 351 intervenants);
  • 28 578 élèves bénéficieront d’autres mesures dans 682 écoles (4 258 intervenants).

« Je suis heureux de voir la réponse positive des écoles et des enseignants, du personnel scolaire ainsi que de tous ceux qui ont levé la main pour aider nos élèves. Il était de notre responsabilité de mettre à la disposition des écoles et des CSS/CS les moyens nécessaires pour déployer des plans de rattrapage qui permettront aux élèves de poursuivre leurs apprentissages et de réussir leur année scolaire et c’est ce que nous avons fait. Je tiens à remercier tous les organismes scolaires ainsi que nos partenaires, qui se sont mobilisés pour concrétiser ce plan de rattrapage. Merci en particulier aux enseignantes et enseignants, au personnel scolaire et aux équipes-écoles qui ont répondu à l’appel. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur le plan de rattrapage scolaire : https://www.quebec.ca/education/prescolaire-primaire-et-secondaire/plan-de-rattrapage-scolaire 

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Éducation, suivez-le sur les médias sociaux :

https://www.facebook.com/quebeceducation  
https://twitter.com/EducationQC 
https://www.linkedin.com/company/339645  
https://www.youtube.com/channel/UCgcPCv5VQhsAY3vNNoH6Zrw  
https://www.instagram.com/education_qc/  

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2024/06/c8522.html

Retour des étudiants sur les campus


 Publié le 5 février 2021

Préoccupée par les enjeux de santé psychologique et d’isolement vécus par la population étudiante, la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Danielle McCann, annonce, en compagnie du conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique du Québec, le Dr Richard Massé, une série d’ajustements apportés aux mesures sanitaires en vigueur dans les établissements d’enseignement supérieur du Québec.

Ces changements visent à permettre aux étudiantes et étudiants de retourner sur les campus et de reprendre une certaine vie étudiante et sociale, de manière sécuritaire.

Retour des étudiants sur les campus

En zone rouge, à compter du 8 février, chaque étudiante et étudiant, peu importe son programme d’études, pourra, s’il le peut, et ce, graduellement, bénéficier d’activités d’enseignement ou d’activités de groupe à caractère pédagogique en présence plusieurs fois par mois, idéalement une fois par semaine. Les collèges et les universités seront donc autorisés à offrir des activités d’enseignement à caractère théorique en présence aux étudiants, tout en maintenant la distanciation. Le taux maximal d’occupation des salles de classe sera toutefois fixé à 50 % pour les cours à caractère théorique, alors qu’aucune limite d’occupation ne sera imposée pour les activités d’enseignement à caractère pratique (ex. : laboratoires) et les évaluations.

Les changements apportés permettront aussi à des groupes d’un maximum de six étudiants de se regrouper sur le campus pour réaliser des activités à caractère pédagogique complémentaires aux activités d’enseignement, notamment pour réaliser des travaux d’équipe ou réunir des groupes d’étude.

Pour ce qui est des services aux étudiants, ils pourront être offerts à la fois en présence et à distance. Des espaces de travail individuel ou collaboratif à la bibliothèque ou dans des salles de classe prévues à cet effet seront aménagés pour offrir des services de soutien aux études et psychosocial sur le campus.

Dans les bâtiments et les locaux occupés par les établissements d’enseignement en zone rouge ou orange, le port du masque de procédure deviendra obligatoire en tout temps, sauf exception, pour l’ensemble des étudiantes et étudiants. De plus, le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les étudiants assis en classe et de 2 mètres dans toutes les autres situations devra également continuer d’être rigoureusement appliqué, par exemple en petits groupes de travail.

« Les efforts fournis par les étudiantes et étudiants au cours des derniers mois sont dignes de mention. Vous avez fait des sacrifices afin de protéger notre réseau de la santé ainsi que les personnes les plus vulnérables de notre société. La série d’ajustements que nous annonçons aujourd’hui vous permettra, je l’espère, de briser l’isolement, de prendre une bouffée d’air frais et d’avoir l’énergie nécessaire afin de poursuivre ou de compléter vos études. Tout cela en mettant en place des mesures strictes de protection contre la COVID-19 afin de continuer de bien protéger votre santé, celle du personnel et celle de vos enseignants. Très bientôt, grâce aux vaccins, vous pourrez vous rendre davantage sur les campus. Courage, nous sommes dans le dernier droit! »

Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur

Faits saillants :

  • La continuité des activités d’enseignement actuellement offertes à distance doit être assurée pour les membres de la communauté étudiante qui ne peuvent se présenter sur le campus.
  • En zones rouge et orange, les membres de la population étudiante devront maintenant porter obligatoirement un masque de procédure en tout temps, sauf exceptions pendant les activités qui le nécessitent (ex. : lorsqu’une personne s’alimente ou lors de certaines activités d’enseignement, qui impliquent notamment le chant, l’utilisation de certains instruments de musique, le théâtre ou l’activité physique).
  • Le Ministère, en collaboration avec le Centre d’acquisitions gouvernementales (CAG), se chargera de l’approvisionnement et de la distribution gratuite des masques de procédure dans l’ensemble des cégeps, collèges et universités.
  • L’approvisionnement est pris en charge par le Centre d’acquisitions gouvernementales. Pour répondre aux besoins des établissements, les masques sont pris à même les réserves constituées par le CAG, notamment pour le réseau de la santé et des services sociaux.
  • Chaque établissement devra mettre en place des mesures de contrôle de la circulation dans ses bâtiments afin d’éviter la création de goulots d’étranglement, notamment à l’entrée et à la sortie des locaux et de l’établissement.
  • Pour les zones orange, les consignes du plan de la rentrée sont maintenues, dont le respect des mesures de distanciation de 1,5 mètre entre les étudiantes et les étudiants lorsqu’ils sont assis dans une salle de classe.

Liens connexes :

« Nous avons besoin de vous. Répondez présent! »


 Publié le 27 janvier 2021

Comme il s’y était engagé, le gouvernement du Québec dévoile aujourd’hui une plateforme visant à recruter un grand nombre de tutrices et de tuteurs dans le but de donner un soutien supplémentaire aux élèves les plus vulnérables affectés par la pandémie. Une série de mesures complémentaires visant à garder le cap vers la réussite et à favoriser le bien-être des élèves et du personnel scolaire sera déployée. Ces mesures, totalisant près de 38 millions de dollars, seront mises en œuvre dans les prochaines semaines. Le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Tutorat : répondez présent pour nos élèves!

Pour faire en sorte que les élèves les plus vulnérables bénéficient d’un soutien pédagogique supplémentaire et qu’ils puissent créer de nouveaux liens qui leur permettront de renforcer leur motivation et de favoriser leur bien-être, en particulier en dehors des heures de classe, un programme de tutorat est mis en place pour les accompagner à long terme, jusqu’en juin 2022.

Ainsi, le gouvernement invite le personnel actuellement en poste, suppléant ou retraité du réseau scolaire, désirant faire du tutorat, à se porter volontaire pour prêter main-forte. Un appel aux étudiants collégiaux et universitaires est également fait pour offrir du tutorat aux élèves en difficulté. Dans tous les cas, les tuteurs seront rémunérés.

Le recrutement des étudiants pourra s’effectuer par l’entremise de la plateforme Web Répondez présent, qui est accessible dès maintenant. Cette dernière facilitera le recrutement des ressources volontaires par les organismes scolaires ou par les organismes partenaires qui les embaucheront pour travailler au sein des nouveaux services de soutien et d’accompagnement. Le personnel retraité de l’éducation pourra également proposer ses services par le biais de cette plateforme. Quant au personnel actuellement en poste et aux suppléants, ils auront également la possibilité de soumettre leur candidature directement à leur centre de services scolaire, à leur commission scolaire ou à leur établissement d’enseignement privé.

Accompagnement et soutien en santé mentale

De plus, les sommes accordées permettront au réseau scolaire de mettre en œuvre différentes initiatives de soutien additionnel en formation et accompagnement du personnel scolaire, notamment pour des problèmes plus spécifiques, comme la santé mentale et le bien-être des élèves. Ces sommes permettront notamment l’embauche de ressources spécialisées, la libération du personnel à des fins de formation et l’achat de matériel. Les écoles auront l’autonomie nécessaire pour mettre en place les initiatives les plus porteuses selon les besoins identifiés dans leurs milieux.

Un filet de sécurité additionnel pour les élèves

En complément de ces mesures, le ministre de l’Éducation annonce la conclusion de deux partenariats importants avec Alloprof et Tel-jeunes, totalisant un investissement additionnel de près de 12 millions de dollars, qui constitueront un filet de sécurité additionnel pour nos élèves.

Ainsi, l’organisme Alloprof se verra attribuer un montant de plus de 7,3 millions de dollars sur deux ans dans le but de mettre sur pied de nouveaux services de soutien pédagogique et d’accompagnement pour les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage ou qui présentent des risques d’échec scolaire, soit :

  • l’ouverture des services Alloprof les dimanches : les enseignants sont maintenant accessibles de 13 h à 17 h;
  • l’embauche de 100 enseignants répondants supplémentaires grâce au recrutement d’étudiants en enseignement;
  • le développement d’un nouvel espace collaboratif où poser ses questions scolaires (7 jours sur 7), animé par des étudiants postsecondaires;
  • la création de 150 « Mini-récup » sur les savoirs prioritaires au secondaire.

Pour sa part, l’organisme Tel-jeunes se voit accorder une somme de plus de 4,5 millions de dollars sur deux ans pour offrir un soutien à tous les jeunes du Québec par diverses actions, soit :

  • l’ajout de 200 heures d’intervention par semaine pendant les périodes de pointe;
  • la création du système « Un pas de plus vers toi », qui permet l’envoi d’un message à des jeunes en difficulté identifiés par le milieu scolaire;
  • l’accès à une messagerie accessible après les heures de classe, animée par des étudiants du postsecondaire (issus de programmes en relation d’aide) recrutés dans la banque de candidatures de la plateforme Web Répondez présent et supervisés par des professionnels;
  • la mise en place d’espaces d’échange (forums) sur des thèmes identifiés par les jeunes (isolement, stress, etc.);
  • le développement de contenu interactif destiné aux jeunes avec des compléments pour les professeurs et les parents;
  • le développement d’une application mobile qui regroupera, à terme, l’ensemble des services offerts par Tel-jeunes.

L’ensemble de ces initiatives seront déployées dans les prochains mois et constitueront, en plus des mesures déjà mises en place dans le réseau scolaire, un filet de sécurité supplémentaire pour les élèves les plus vulnérables.

« Pour faire réussir un élève, et encore plus dans les circonstances exceptionnelles que nous connaissons, l’apport de toute la communauté est essentiel. Aujourd’hui, je tiens à lancer un appel à la solidarité aux étudiants des cégeps et des universités ainsi qu’au personnel scolaire actuel et retraité : nos élèves les plus vulnérables ont besoin de vous. Ils ont besoin de vos connaissances, mais aussi de votre soutien moral pour leur permettre de terminer l’année scolaire en force et d’aller, eux aussi, au bout de leurs rêves. J’invite donc les étudiants collégiaux et universitaires intéressés ainsi que le personnel retraité de l’éducation à s’inscrire sur la plateforme et au personnel actuellement en poste ainsi que les suppléants à signifier leur intérêt pour s’investir dans notre jeunesse. Nous avons besoin de vous. Répondez présent! »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« Chaque jour, plus de 100 000 élèves se tournent spontanément vers Alloprof pour consolider leurs apprentissages. Les jeunes veulent réussir, c’est le message qu’ils nous envoient. À notre tour de leur dire : nous allons redoubler d’efforts pour vous offrir toutes les ressources possibles pour vous soutenir et pour convaincre les plus réticents d’accepter le coup de main qui les mènera à la réussite. »

Sandrine Faust, directrice générale d’Alloprof

« Au cours de ses 30 années d’existence, Tel-jeunes a accompagné plus d’une génération d’adolescents dans sa quête d’autonomie et de mieux-être. En 2021, le défi sera encore plus grand. La pandémie et le confinement ont été difficiles au Québec et les adolescents ont été particulièrement touchés. Grâce au soutien du Ministère, Tel-jeunes sera en mesure d’augmenter les ressources disponibles pour les jeunes, d’élaborer de nouveaux outils et de faciliter l’accès à ses services. C’est pour eux et avec eux que nous voulons évoluer. »

Céline Muloin, directrice générale, Tel-jeunes

Faits saillants :

  • Le recrutement de tuteurs et de tutrices est désormais en cours. Les étudiants ainsi que le personnel retraité de l’éducation peuvent faire connaître leur intérêt par l’intermédiaire de la plateforme Répondez présent à l’adresse suivante : https://www.quebec.ca/education/emplois-enseignement/tutorat/. Le personnel actuellement en poste et les suppléants pourront signifier leur intérêt directement auprès de leur centre de services scolaire, de leur commission scolaire ou de leur établissement d’enseignement privé.
  • Dès le dimanche 31 janvier, les enseignants d’Alloprof seront en poste de 13 h à 17 h. Ils répondront aux questions des nombreux élèves qui font leurs travaux scolaires, étudient et préparent leur semaine de classe. Cette nouvelle plage horaire s’ajoute à l’horaire habituel, du lundi au jeudi de 17 h à 20 h.
  • Alloprof augmentera également le nombre d’enseignants disponibles pour soutenir les élèves de 17 h à 20 h, du lundi au jeudi. Dès la semaine du 31 janvier, Alloprof sera en mesure de traiter jusqu’à 30 % plus de requêtes.
  • L’organisme Tel-jeunes implantera, dans les prochains jours, un service de prise de contacts avec les jeunes identifiés par les écoles. Les élèves dirigés vers l’organisme par leurs enseignants seront donc rejoints rapidement par celui-ci.
  • Les autres mesures seront progressivement déployées dans le réseau scolaire au cours des prochaines semaines pour bonifier davantage les services pédagogiques et le soutien psychosocial offert aux élèves les plus affectés par la pandémie.
  • Les équipes-écoles devront identifier les élèves qui bénéficieront de ces nouveaux services de tutorat et de soutien psychosocial complètement gratuits.


Liens connexes :

Pour en savoir davantage sur le coronavirus, la population est invitée à consulter le site quebec.ca/coronavirus
https://www.alloprof.qc.ca
https://www.teljeunes.com

91,5 M$ pour maximiser le retour en emploi des personnes affectées par la pandémie


 Publié le 26 janvier 2021

Dans le but de favoriser la relance économique du Québec, le gouvernement du Québec investit plus de 91,5 millions de dollars sur deux ans pour maximiser le retour en emploi du plus grand nombre de travailleurs dont l’emploi a été touché par la pandémie. Le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Mauricie, M. Jean Boulet.

Concrètement, ce nouvel investissement, qui fait suite au Forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi tenu le 16 octobre 2020, permettra d’accroître la diplomation des personnes en formation générale des adultes (FGA) et en formation professionnelle (FP) et d’arrimer davantage l’offre de formation en fonction des nouvelles réalités du marché du travail.

Une augmentation de la qualification des personnes est ainsi prévue, puisque l’accueil ainsi que les services d’information et d’orientation dans les centres de formation seront revus et renforcés de façon que celles-ci soient dirigées vers les emplois en demande. Une plus grande visibilité sera aussi accordée aux métiers en demande et aux programmes d’études qui leur sont associés par l’entremise d’une plateforme Web de redirection de carrière et de rehaussement des compétences professionnelles. Des formations courtes, flexibles et adaptées aux différents profils des personnes, seront facilement accessibles pour celles et ceux souhaitant entreprendre un parcours de formation et ainsi les rediriger vers les emplois en demande. Le Québec investira également dans les compétences de base des personnes, ainsi que pour renforcer la littératie des adultes.

« La pandémie a profondément bouleversé le marché du travail, et le Québec doit non seulement en prendre acte, mais aussi s’adapter rapidement à cette réalité pour favoriser une reprise économique vigoureuse. Le réseau scolaire doit participer pleinement à cet effort, que ce soit en renforçant les services d’orientation, en facilitant la reconnaissance des acquis, ou encore en développant de nouvelles formations rapides vers des emplois qui sont en grande demande, et c’est exactement ce que l’investissement que nous annonçons aujourd’hui nous permettra de faire. Je réitère que la formation initiale, qui est plus longue, demeure au cœur de notre stratégie, et j’encourage aussi les gens à s’y inscrire. Je suis convaincu qu’en jumelant ces deux offres de formation, nous serons capables d’attirer bon nombre de personnes désirant s’épanouir et faire une différence dans la société. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« En cette période sans précédent, il faut repenser les liens entre le marché du travail et le réseau de l’éducation, et faire preuve de flexibilité pour maintenir un équilibre entre les deux. Il s’agit d’un changement de culture que nous devons opérer collectivement. L’annonce d’aujourd’hui représente une étape significative dans cette direction, tout comme la mise sur pied de notre programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation et notre plan pour stimuler les carrières dans les technologies de l’information. Votre gouvernement démontre par ses actions concrètes qu’il est primordial de mettre en œuvre des approches innovantes et ciblées ainsi que des passerelles agiles vers le travail, notamment par la formation continue et la requalification. C’est en unissant nos efforts que nous pourrons relever les défis d’aujourd’hui et de demain en matière de formation et d’employabilité. »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

Faits saillants :

  • Selon les dernières données disponibles, le Québec compte environ 125 000 chômeurs pandémiques.
  • L’investissement se décline en trois catégories :
  • Accroître la participation au marché du travail par la diplomation : 75 M$
  • Soutenir la formation et la qualification de la main-d’œuvre : 13 M$
  • Favoriser la formation dans des secteurs stratégiques pour la relance : 3,5 M$
  • Le gouvernement mettra notamment à profit l’expertise acquise lors de la création du programme de formation, qui a permis de diplômer près de 10 000 préposés en CHSLD dans l’élaboration des nouvelles formations rapides dans les secteurs prioritaires identifiés.
  • Le marché de l’emploi varie évidemment d’une région à l’autre, mais les besoins sont importants dans les secteurs du bioalimentaire et de la fabrication industrielle. Les secteurs de la construction, de la santé et des technologies de l’information continuent également de présenter d’importants besoins de main-d’œuvre.

Écoles religieuses clandestines : Dans 18 jours, le gouvernement aura légalisé les écoles religieuses illégales


 Publié le 13 juin 2018

Le projet de loi 144 et le projet de règlement sur l’enseignement à la maison qui en découle permettront, dès le 1er juillet prochain, la légalisation des écoles religieuses actuellement illégales. Avant la loi 144, tous les enfants devaient obligatoirement être exposés à des notions de sciences et d’histoire, passer les examens ministériels, et viser l’obtention d’un diplôme. Avec l’entrée en vigueur de la loi 144, ce ne sera plus le cas.

 

Prétendant qu’il est dans l’obligation constitutionnelle de réduire les exigences de ce que l’on considère comme une éducation de qualité au Québec, le gouvernement de Philippe Couillard et son ministre de l’Éducation n’exigent pas que tous les enfants au Québec suivent des cours de sciences, d’histoire, qu’ils passent les examens ministériels et donc, qu’ils visent l’obtention d’un diplôme reconnu. Rien dans la jurisprudence déposée par le ministère de l’Éducation ne l’oblige à réduire les exigences comme il l’a fait. Pour défendre sa très mauvaise décision de légaliser les écoles religieuses illégales et pour justifier le rejet des amendements proposés par la CAQ lors de l’étude détaillée de la loi 144, le ministre a invoqué des arguments juridiques factices, induisant les parlementaires en erreur.

 

Depuis plus de 6 mois, la Coalition Avenir Québec dénonce la volonté du gouvernement de normaliser la situation des écoles religieuses, actuellement clandestines et illégales. Un gouvernement de la CAQ reverra complètement le règlement sur l’enseignement à la maison pour garantir une éducation de qualité pour tous les enfants du Québec.

 

La CAQ estime que le droit à une éducation de qualité pour tous les jeunes est un droit inaliénable et un empiètement mineur sur la liberté de religion de leurs parents. Nous avons l’assurance à la fois morale et juridique que nous pouvons protéger tous les enfants du Québec.

Élèves en difficulté d’apprentissage : 15 ans de négligence libérale pour les élèves HDAA


 Publié le 11 juin 2018

Le gouvernement libéral s’est fermé les yeux, au cours des quinze dernières années, sur la situation des enfants qui présentent des troubles d’apprentissage. La semaine dernière, la Commission des droits de la personne a fait la lumière sur le constat lamentable de l’aide offerte à ces élèves. On y apprend notamment que des enfants ont attendu jusqu’à 3 ans avant de recevoir un diagnostic, que certains parents ont même dû se tourner vers le privé, que l’égalité des chances de ces enfants a été compromise et qu’une augmentation substantielle de plaintes relatives aux services a été rapportée.

Ces tristes conclusions sont le bilan des 15 années de négligence libérale, a déploré François Legault, ce lundi en période des questions. Selon le chef de la Coalition Avenir Québec, les droits des enfants aux prises avec certains troubles d’apprentissage n’ont pas été respectés pendant toutes ces années, et pour certains, il est trop tard pour agir. Le spécialiste Égide Royer évoque d’ailleurs, dans une lettre ouverte parue ce matin, que les décisions du gouvernement libéral ont contribué à l’échec scolaire, pourtant évitable, de plusieurs milliers de jeunes Québécois.

Les enfants avec des troubles d’apprentissage ont été abandonnés par le gouvernement libéral, pendant une décennie et demie. Un nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec prendra la responsabilité de leur réussite éducative et leur donnera les moyens pour développer leur plein potentiel.

Pré-maternelle 4 ans : La CAQ déplore le manque d’ambition du gouvernement Couillard


 Publié le 4 juin 2018

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard manque encore d’ambition dans sa stratégie de déploiement des classes de pré-maternelles 4 ans, dénonce le député de la Coalition Avenir Québec, Jean-François Roberge.

Lundi, le ministre Sébastien Proulx a annoncé qu’il maintient essentiellement le rythme de 100 nouvelles classes de pré-maternelles 4 ans additionnelles au Québec par année, ce qui est beaucoup trop peu. Avec le Parti libéral, ce sont des annonces à la pièce et sans vision, alors qu’il faut faire de la pré-maternelle 4 ans un chantier national. Le caquiste Jean-François Roberge indique d’ailleurs qu’en septembre prochain, à peine 6 % de tous les enfants de 4 ans auront accès à la pré-maternelle. Il faut l’offrir à tous les enfants du Québec, pas uniquement à ceux provenant de quartiers défavorisés. Les troubles d’apprentissages et retards de développement n’ont pas de codes postaux.

Un gouvernement de la CAQ lancera cet important chantier qui permettra à tous les parents d’enfants de 4 ans qui le désirent d’envoyer leur petit dans une pré-maternelle, en milieu scolaire. C’est de cette façon que nous pourrons collectivement améliorer l’accès à des ressources spécialisées et effectuer un meilleur suivi pour les élèves qui manifesteront dès 4 ans des difficultés d’apprentissage.

Nombre d’orthopédagogues dans les écoles : Des coupures dans les services aux élèves «impardonnables», dit Legault


 Publié le 29 mai 2018

En 2014, la Coalition Avenir Québec proposait un plan économique visant à atteindre l’équilibre budgétaire en coupant dans la bureaucratie de l’État. Or, le gouvernement libéral, lui, a plutôt choisi de diminuer les budgets dans les services destinés à la population, notamment en éducation, et de graves conséquences sur le cheminement scolaire des enfants présentant des difficultés d’apprentissage en ont résultées.

Lors de la période de questions, mardi, François Legault a dénoncé le manque de leadership des libéraux, qui ont coupé pendant deux ans l’aide pour ces enfants en difficultés d’apprentissage. Le chef de la Coalition Avenir Québec a rappelé à quel point il est important que ceux-ci reçoivent le plus tôt possible les services appropriés et adaptés à leur condition, afin que les répercussions ne se fassent pas sentir de façon permanente.

Pour la CAQ, il s’agit d’un engagement ferme : jamais un gouvernement de la CAQ ne coupera dans les services aux enfants qui ont des difficultés d’apprentissage.