La ministre du Tourisme du Québec entamera une grande tournée des régions afin d’aller rencontrer les acteurs de l’industrie touristique.


 Publié le 7 février 2019

La ministre du Tourisme du Québec, Mme Caroline Proulx, a annoncé aujourd’hui qu’elle entamera dès le 22 février une grande tournée des régions afin d’aller rencontrer, sur le terrain, les acteurs de l’industrie touristique. Cette tournée constitue la première étape d’une importante démarche de consultation dont l’objectif est d’alimenter les travaux d’élaboration de la stratégie de croissance économique 2020-2025 de ce secteur d’activité.

« Je suis impatiente de démarrer cette tournée et d’aller échanger avec les entrepreneurs et les promoteurs qui façonnent notre riche offre touristique. Je veux entendre toutes leurs idées pour faire rayonner encore plus le Québec et répondre encore mieux aux besoins de nos visiteurs. Mon objectif est que tous ensemble, nous puissions concevoir une stratégie de croissance de l’industrie porteuse de prospérité pour toutes les régions du Québec pour la période 2020-2025. », a souligné Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

Cette tournée permettra aux entreprises et aux partenaires associatifs de l’industrie touristique, aux ministères et organismes ainsi qu’aux municipalités de contribuer activement à cette démarche mobilisatrice.

Les gains réalisés dans le cadre du Plan de développement de l’industrie touristique 2012-2020 – Un itinéraire vers la croissance ont contribué à doter le Québec d’une offre touristique de calibre international. Le gouvernement entend tout mettre en œuvre pour permettre à l’industrie de poursuivre sur cette lancée et hisser le Québec au rang des destinations incontournables.

Rappelons qu’au Québec le tourisme joue un rôle de premier plan dans l’économie. Il est au 5e rang des secteurs d’exportation et permet d’enrichir l’ensemble des régions :

En 2018, le Québec a accueilli 96 millions de visiteurs. Cet achalandage a généré des recettes touristiques de près de 15,7 G$, en hausse de 4,9 % par rapport à 2017.
En 2017, plus de 32 000 entreprises procuraient de l’emploi à 396 400 travailleurs.
Plus des deux tiers des entreprises liées à l’activité touristique se situent à l’extérieur des régions de Montréal et de Québec (82,6 % des petites entreprises comptent moins de 20 employés).
Faits saillants :

La démarche de consultation culminera par le dévoilement de la stratégie de croissance économique de l’industrie 2020-2025 aux Assises du Tourisme de mai 2020. Elle comprend les phases suivantes :
Tournée des régions.
Présentation des constats de la tournée des régions et validation des orientations envisagées auprès de l’industrie touristique, lors des Assises du Tourisme 2019.
Appel de mémoires, d’avis et de commentaires.
Rencontres de groupes de travail mixtes (représentants du ministère du Tourisme, de l’industrie, de ministères et d’organismes partenaires, etc.).
Consultations ciblées.
Dates de la tournée des régions :

Date

Région touristique

Ville

22 février

Centre-du-Québec

Drummondville

25 février

Laval

Laval

1er mars

Lanaudière

Saint-Jean-de-Matha

4 mars

Abitibi-Témiscamingue

Val-d’Or

5 mars

Eeyou Istchee et Baie-James

Chibougamau

18 mars

Mauricie

Trois-Rivières

22 mars

Québec

Québec

28 mars

Saguenay-Lac-Saint-Jean

Alma

29 mars

Manicouagan et Duplessis

Sept-Îles

1er avril

Charlevoix

Baie-Saint-Paul

5 avril

Chaudière-Appalaches

Lévis

8 avril

Bas-Saint-Laurent et Gaspésie

Matane

9 avril

Îles-de-la-Madeleine

Cap-aux-Meules

15 avril

Montréal

Montréal

16 avril

Cantons-de-l’Est

Sherbrooke

24 avril

Montérégie

Saint-Jean-sur-Richelieu

25 avril

Laurentides

Mont-Tremblant

26 avril

Outaouais

Gatineau

Les entreprises qui souhaitent participer à l’activité de consultation dans leur région peuvent signifier leur intérêt en remplissant le formulaire prévu dans le site Web du ministère du Tourisme.

Rappel de l’importance de poursuivre les efforts entrepris en prévention


 Publié le 7 février 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, et la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, soulignent la tenue de la Semaine nationale de prévention du suicide, laquelle s’est amorcée dimanche et se poursuivra jusqu’au 9 février. À l’occasion de cette semaine thématique, les trois ministres tiennent à rappeler qu’il est crucial de poursuivre les efforts de prévention et de renforcer l’accessibilité et la continuité des services offerts aux personnes qui vivent de la détresse.

« Malgré la diminution du nombre de décès par suicide au cours des dernières années au Québec, il faut absolument tout faire pour prévenir le suicide, en agissant sur plusieurs fronts à la fois, de même qu’en amont, et ce, bien avant que la détresse apparaisse. Nous sommes à cet égard très fiers de pouvoir compter sur de nombreux organismes et sur les établissements de notre réseau, qui sont pour nous de précieux partenaires dans cette cause. Au cours des prochains mois, nous entendons par ailleurs agir concrètement pour améliorer l’accès aux services de santé mentale, lesquels contribueront à soutenir les efforts de prévention déjà mis en œuvre. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Le taux de suicide chez nos aînés est préoccupant. Il nous faut agir sur divers facteurs pour mieux prévenir ces suicides, notamment en combattant la maltraitance et en brisant l’isolement, qui font malheureusement encore partie de la réalité de certains aînés. Nous croyons qu’en favorisant leur participation à la vie active de la société, et ce, dans un esprit d’inclusion, de respect et de dignité, ces derniers seront davantage en mesure de jouir des plaisirs de la vie. Les aînés méritent que l’on s’adresse à eux dans cette cause, et nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts de sensibilisation et de prévention à leur égard. », a souligné Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

Cet événement annuel, qui en est à sa 29e édition cette année, se déroule sur le thème « Parler du suicide sauve des vies », qui témoigne de l’importance d’éviter les tabous liés au suicide et de sensibiliser les personnes en détresse et leur entourage à la possibilité d’aller chercher de l’aide lorsque cela est nécessaire. L’Association québécoise de prévention du suicide, qui coordonne l’événement, propose de nombreuses activités, notamment sur le Web et dans plusieurs régions du Québec.

« Tous les jours, trois personnes s’enlèvent la vie au Québec. Parmi ces décès, on retrouve des jeunes qui étaient en détresse et auprès desquels nous aurions pu mieux intervenir et au bon moment, souvent beaucoup plus tôt dans leur cheminement de vie, changeant ainsi le cours de leur histoire. Il faut mettre en place les conditions de vie qui les préserveront de la détresse, des idées et des comportements suicidaires. Cela passe notamment par le développement de leur plein potentiel et la création d’environnements favorables à leur santé, que ce soit à la maison, à l’école ou dans la communauté, et ce, dès l’enfance. C’est aussi cela, la prévention, et je m’engage à mettre tous les efforts nécessaires pour favoriser une telle approche. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Faits saillants :

Rappelons que depuis les dernières années, le ministère de la Santé et des Services sociaux s’est doté de différentes actions structurantes en matière de prévention du suicide. Parmi les mesures en place, notons :

  • des guides de bonnes pratiques en prévention du suicide, destinés aux gestionnaires du réseau et aux intervenants;
  • le Programme national de santé publique 2015-2025 et le Plan d’action en santé mentale 2015-2020;
  • le Plan d’action interministériel et la Politique gouvernementale de prévention en santé;
  • la ligne 1 866 APPELLE, disponible en tout temps.

Hommage à Albert Santerre, maire de Saint-Ignace-de-Stanbridge


 Publié le 7 février 2019

À la suite de l’annonce du décès de M. Albert Santerre, maire de Saint-Ignace-de-Stanbridge, le gouvernement du Québec tient à rendre hommage à celui qui a œuvré sur la scène municipale pendant plus de 40 ans, dont une trentaine d’années à titre de maire.

Mme Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, M. Christian Dubé, ministre responsable de l’Administration gouvernementale, président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région de la Montérégie, ainsi que Mme Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation, ministre responsable de la Condition féminine et députée de Brome-Missisquoi, tiennent à exprimer leurs condoléances à la famille et aux proches de M. Albert Santerre ainsi qu’à toute la population ignaçoise.

« Les citoyens de la Municipalité de Saint-Ignace-de-Stanbridge ont perdu un pilier de leur communauté. M. Santerre a passé de nombreuses années à contribuer au développement de sa région et c’est avec tristesse que j’ai appris son décès. Mes pensées les plus sincères vont à sa famille et à ses proches. », a annoncé Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« M. Santerre laisse dans le deuil toute une collectivité auprès de laquelle il s’est engagé pendant plus de trente ans comme maire. Dévoué, il a siégé à plusieurs comités de travail de la MRC et à la Commission permanente sur l’aménagement du territoire de la Fédération québécoise des municipalités. », a déclaré Christian Dubé, ministre responsable de l’Administration gouvernementale, président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région de la Montérégie.

« La disparition de M. Santerre créera assurément un grand vide au sein de la communauté. En effet, cet homme passionné a travaillé à l’avancement de plusieurs dossiers. Il se démarquait aussi par son engagement constant auprès de ses concitoyennes et concitoyens, qu’il connaissait bien. », a souligné Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation, ministre responsable de la Condition féminine et députée de Brome-Missisquoi.


 Publié le 7 février 2019

Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, M. Simon Jolin-Barrette, annonce le projet de loi no 9, Loi visant à accroître la prospérité socio-économique du Québec et à répondre adéquatement aux besoins du marché du travail par une intégration réussie des personnes immigrantes.

Ce projet de loi est la pierre angulaire de la réforme que le gouvernement du Québec entreprend pour renforcer son action en matière d’immigration. Il offre les bases légales nécessaires pour améliorer la francisation, l’intégration et l’adéquation entre les besoins de main-d’œuvre du Québec et le profil des candidats. L’objectif principal est de s’assurer de l’établissement durable des personnes immigrantes afin qu’elles puissent contribuer à la hauteur de leurs compétences à la société québécoise.

« Nous nous sommes engagés à améliorer notre système d’immigration et ce projet de loi vise à mettre en œuvre les assises législatives nécessaires aux nouvelles orientations gouvernementales en matière de sélection, de francisation et d’intégration des personnes immigrantes. Le nouveau gouvernement du Québec souhaite ainsi affirmer sans complexes les prérogatives du Québec, dans l’ensemble de ses compétences. Le Québec doit exercer et va exercer ses pleins pouvoirs en matière d’immigration, un enjeu important pour la nation québécoise. Une de nos priorités est de miser sur une meilleure sélection pour que les personnes immigrantes qui arrivent au Québec puissent intégrer rapidement le marché du travail et puissent contribuer à la hauteur de leurs compétences à la société québécoise. », a souligné Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion.

Voici les principales orientations présentées dans le projet de loi no 9.

Mieux sélectionner les personnes qui répondent aux besoins du Québec
Pour que l’immigration contribue de manière significative à accroître la prospérité du Québec et à répondre aux besoins du marché du travail, le gouvernement du Québec souhaite tirer profit plus rapidement du nouveau système basé sur la déclaration d’intérêt. L’utilisation du nouveau système permettra de réduire significativement les délais de traitement, de 36 à 6 mois, afin d’accélérer le processus d’immigration. En modulant les critères d’invitation en fonction des besoins actuels du Québec, ce système permet d’inviter en priorité les personnes qui ont les profils recherchés.

Mieux franciser et intégrer les personnes immigrantes
Afin de bénéficier de l’apport de l’immigration, le Québec doit miser davantage sur l’intégration des personnes immigrantes. Ainsi, la nouvelle loi vise à donner plus de poids à l’intégration des personnes immigrantes, en clarifiant notamment le principe d’engagement partagé entre la société québécoise et les personnes immigrantes. D’un côté, la société québécoise a la responsabilité de mettre en place une offre de service efficace et personnalisée en matière de francisation et d’intégration. La personne immigrante doit quant à elle s’engager à réaliser les démarches lui permettant d’apprendre le français ainsi que les valeurs québécoises.

Renforcer l’action du Québec en matière d’immigration
Avec ce projet de loi, le Québec souhaite poursuivre ses efforts pour exercer pleinement son pouvoir de sélection, notamment avec la réintroduction du pouvoir habilitant qui permettrait au gouvernement du Québec de déterminer par règlement des conditions affectant la résidence permanente que le ministre peut imposer aux personnes qu’il sélectionne. Le Québec souhaite également étendre sa portée d’interventions, en assurant, avant tout, un meilleur suivi de la clientèle qui utilise les services offerts par ses nombreux partenaires.

Projet de loi modifiant la Loi sur la sécurité civile


 Publié le 7 février 2019

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, a annoncé le dépôt d’un projet de loi visant à modifier la Loi sur la sécurité civile.

« Je réitère que notre gouvernement est à l’écoute des citoyens. Par le dépôt de ce projet de loi, nous démontrons notre volonté de simplifier et de faciliter le processus entourant le rétablissement après un sinistre. J’ai bon espoir que nous répondrons ainsi aux préoccupations soulevées notamment par les sinistrés du printemps 2017. », a annoncé Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Les modifications proposées visent à mettre en place un programme d’indemnisation qui soutiendra plus adéquatement les personnes victimes de sinistres en leur permettant entre autres d’obtenir plus rapidement un soutien financier et de connaître à l’avance les montants auxquels elles auront droit. Ces modifications sont nécessaires pour la mise en place du nouveau programme d’indemnisation.

Faits saillants :

  • Depuis l’adoption de la Loi sur la sécurité civile en 2001, le Québec a subi plusieurs sinistres ayant mobilisé de nombreuses ressources. Les inondations historiques du printemps 2017, qui ont engendré plus de 6 000 réclamations et touché des citoyens dans 293 municipalités, en sont un bon exemple.
  • Le traitement des réclamations représente une tâche colossale en raison du nombre important de demandes et de pièces justificatives à analyser.
  • Le 19 octobre 2018, le premier ministre, M. François Legault, a confié au ministère de la Sécurité publique le mandat d’élaborer un programme d’indemnisation visant à remplacer le Programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents.

Médiation familiale: des séances de soutien offertes aux parents


 Publié le 6 février 2019

À l’occasion de la 9e Journée québécoise de la médiation familiale, le gouvernement du Québec rappelle aux parents que des séances de médiation et des rencontres d’information de groupe sur la parentalité après la rupture leur sont proposées gratuitement dans le cadre de son programme de médiation familiale.

« Quand on vit une séparation, on se retrouve dans une situation émotionnellement prenante. En faisant appel à la médiation familiale, les parents peuvent compter sur un tiers neutre pour guider les échanges, dans un souci d’égalité et d’efficacité. L’objectif est d’en arriver à une entente conclue de façon libre et éclairée, adaptée à la réalité des différents membres de la famille. J’encourage les parents à se renseigner sur ce mode de résolution des conflits à l’amiable et à opter pour celui-ci lorsque possible. », a annoncé Sonia LeBel, ministre de la Justice et procureure générale du Québec.

Les séances de médiation abordent différents aspects liés à la rupture, notamment le partage du temps de vie des enfants, les responsabilités financières, dont la pension alimentaire pour enfants, ainsi que le partage des biens.

Cette démarche volontaire, ayant principalement comme objectif de résoudre les conflits liés aux modalités de la séparation, est menée par un médiateur familial accrédité qui peut être avocat, notaire, conseiller d’orientation, psychoéducateur, psychologue, travailleur social ou thérapeute conjugal et familial. Le médiateur et les parents analysent les meilleures options de règlement, et ce, autant dans l’intérêt des enfants que des parents.

Le ministère de la Justice, en partenariat avec le Fonds canadien de justice familiale du gouvernement du Canada, couvre les honoraires des médiateurs familiaux accrédités jusqu’à concurrence de cinq heures pour une demande initiale et de deux heures trente pour une demande de révision d’un jugement ou d’une entente.

En 2017-2018, environ 18 000 couples ont fait appel à la médiation familiale. Il s’agit d’une augmentation de 21,5 % par rapport à 2012-2013. Plus de 80 % des couples faisant appel à la médiation en arrivent à une entente et en ressortent satisfaits, selon un sondage réalisé en 2017.

Près de 13 500 ex-conjoints de partout au Québec ont pour leur part participé aux séances d’information de groupe sur la parentalité après la rupture. Celles-ci sont obligatoires dans le cas où une cause de divorce ou de séparation doit être entendue devant un juge.

Création d’une commission parlementaire spéciale sur la prostitution juvénile


 Publié le 6 février 2019

Préoccupés par l’ampleur du phénomène de la prostitution juvénile au Québec, lan Lafrenière, adjoint parlementaire de la ministre de la Sécurité publique, ainsi que Lise Lavallée, whip adjointe du gouvernement, ont annoncé ce matin leur intention de demander à l’Assemblée nationale de créer une commission parlementaire spéciale pour se pencher sur ce phénomène.

« Après 25 ans au service des forces de l’ordre, j’ai été en mesure de constater l’ampleur du fléau qu’est la prostitution juvénile. Selon les statistiques criminelles, près de la moitié des victimes de proxénétisme sont d’âge mineur. Il faut impérativement agir. Notre proposition se veut une occasion pour les parlementaires de tous les horizons de discuter en profondeur de ce phénomène, afin de trouver les meilleures solutions pour le contrer et le prévenir. », a annoncé Ian Lafrenière, adjoint parlementaire de la ministre de la Sécurité publique et député de Vachon.

Malgré le démantèlement d’un important réseau de prostitution juvénile à Québec en 2002, les allégations de tourisme sexuel en marge du Grand prix de Formule 1 de Montréal depuis des années et les nombreuses fugues au Centre jeunesse de Laval qui ont secoué le Québec, il n’existe toujours pas de portrait complet du phénomène de la prostitution juvénile et de son enracinement à l’échelle provinciale.

Si l’Assemblée nationale accepte la création de cette commission spéciale, les députés y siégeant seront tenus, à la suite d’une consultation publique, d’élaborer un rapport et des recommandations visant à prévenir et contrer la prostitution juvénile. Étant donné la complexité de l’enjeu, le mandat de la commission toucherait plusieurs ministères et permettrait ainsi de s’intéresser à toutes les facettes du phénomène.

M. Lafrenière et Mme Lavallée ont fait savoir que les députés de la Coalition Avenir Québec comptent faire appel de façon non partisane à la collaboration des groupes d’opposition dans la concrétisation de ce projet. Pour eux, les ravages causés par le phénomène de la prostitution juvénile sont si importants qu’il est primordial que tous les députés de l’Assemblée nationale travaillent de façon non partisane.

« Au cours des dernières années, j’ai travaillé d’arrache-pied pour comprendre le phénomène de la prostitution juvénile et sensibiliser mes collègues à ce fléau pour lequel nous devons agir. Je suis très heureuse de pouvoir collaborer avec mon collègue dans ce dossier qui me tient à cœur. », a souligné Lise Lavallée, whip adjointe du gouvernement et députée de Repentigny.

Lancement de l’appel de candidatures- Gala de musique autochtone Teweikan


 Publié le 5 février 2019

La ministre responsable des Affaires autochtones, Mme Sylvie D’Amours, a pris part à une étape déterminante dans la démarche qui culminera avec le gala de musique autochtone Teweikan. En effet, la Société de communication Atikamekw-Montagnais (SOCAM) procédait, aujourd’hui, à l’appel de candidatures pour les artistes désireux de se qualifier pour le gala du 2 octobre prochain, qui aura lieu à la salle J.-Antonio-Thompson de Trois-Rivières.

« De toute évidence, chaque activité mettant les cultures autochtones en vedette apporte la preuve de l’existence de cultures riches et vivantes portées par des artistes de talent. C’est ce que nous aurons le bonheur de redécouvrir, au cours des prochaines semaines et des mois qui viennent, avec le gala de musique autochtone Teweikan. », a annoncé Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones.

Ce grand gala musical sera précédé, le 20 juin prochain, d’un souper-bénéfice organisé par la SOCAM, au cours duquel les finalistes des onze catégories seront présentés au grand public.

Rappelons qu’il s’agit du troisième gala Teweikan. Cette grande fête culturelle autochtone, qui a lieu tous les deux ans, est destinée à parcourir le Québec.

Lancement d’appel de projets pour le nouveau programme Projets jeunesse locaux


 Publié le 5 février 2019

L’adjoint parlementaire du premier ministre pour le volet jeunesse, M. Samuel Poulin, invite les organismes jeunesse à présenter leur projet pour le nouveau programme Projets jeunesse locaux.

« Les jeunes sont remplis de talent et d’énergie. Nous avons besoin d’eux pour faire prospérer le Québec. Pour cela, il nous faut leur donner le goût et les moyens de s’épanouir et de réaliser leurs rêves. Je pense sincèrement que les organismes locaux sont souvent les mieux placés pour élaborer des solutions adaptées, parce qu’ils connaissent bien les besoins et les ressources de leur communauté. Pour le gouvernement, ce sont des partenaires précieux, et c’est pourquoi ce programme d’aide a été créé à leur intention. Nous voulons mettre en œuvre des initiatives qui joignent les jeunes et qui correspondent à leurs valeurs. Nous attendrons donc les propositions de projets avec impatience! », a annoncé Samuel Poulin, adjoint parlementaire du premier ministre pour le volet jeunesse.

Le programme Projets jeunesse locaux vise à soutenir des initiatives qui permettront la réalisation des priorités jeunesse d’une ou de plusieurs municipalités (municipalités régionales de comté, agglomérations, villes, villages). Il vise à accroître la capacité des organisations d’agir localement pour le mieux-être des jeunes. Ce programme s’inscrit dans la foulée des Stratégies jeunesse en milieu municipal, une mesure destinée à renforcer l’action et l’autonomie locales en matière de soutien à la jeunesse partout sur le territoire québécois.

La période de dépôt de projets se termine le 25 février prochain. Chaque projet, d’une étendue maximale d’un an, sera admissible à une aide d’au plus 50 000 $. Le présent appel de projets est doté d’une enveloppe de 1 million de dollars.

Consolidation des centres de traitement informatique


 Publié le 4 février 2019

Le gouvernement du Québec entame la consolidation de ses centres de traitement informatique (CTI) et assure ainsi l’optimisation du traitement et du stockage de ses données. Cette vaste opération se traduira par le regroupement physique de ses centres de traitement informatique et par le recours prioritaire à l’infonuagique publique.

Aujourd’hui, le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, M. Éric Caire, a fait l’annonce du lancement de cette consolidation en compagnie du ministre responsable de l’Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor, M. Christian Dubé. Ce grand chantier, qui s’inscrit dans la vision du gouvernement d’assurer une saine gestion des fonds publics et une optimisation de l’État, débutera en 2019 et s’échelonnera sur trois ans. Il permettra d’augmenter considérablement l’efficience des centres de traitement des données gouvernementales et de rehausser le niveau de sécurité des données. De plus, alors que la première phase du projet est estimée à un coût maximum de 150 M$, les économies qu’elle entraînera permettront de récupérer plus que les investissements initiaux et permettront au gouvernement de sauver des sommes très importantes pour l’avenir.

« La question de regrouper les centres de traitement informatique (CTI) du Québec n’est pas nouvelle et a été le sujet de nombreuses conversations des gouvernements précédents. Après seulement quelques mois au pouvoir, nous sommes donc non seulement fiers de respecter notre engagement d’entamer la consolidation des CTI du Québec, mais aussi de prendre le virage vers l’infonuagique publique, tout comme l’ont fait les leaders mondiaux en transformation numérique. Les Québécoises et les Québécois méritent que leur gouvernement soit le plus efficace possible. Pour ce faire, il est essentiel que ses infrastructures informatiques et que le traitement et le stockage de ses données soient parfaitement alignés avec l’évolution des technologies. », a déclaré Éric Caire, ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale.

D’une part, les 457 CTI, actuellement dispersés à travers la province, seront centralisés principalement sur deux pôles. La première phase, qui regroupera 120 de ces CTI, permettra à la fois de rassembler la main-d’œuvre, de concentrer l’expertise grâce à un meilleur partage des compétences, et de favoriser des économies substantielles sur le plan des infrastructures et de l’exploitation. Il fournira ainsi à l’État un environnement informatique plus homogène, donc plus facile à entretenir.

D’autre part, la gestion du traitement et du stockage des données du gouvernement sera optimisée principalement par le recours prioritaire à l’infonuagique publique, une méthode de stockage moderne et fiable qui contribuera à réduire le nombre de centres de traitement, à optimiser les ressources humaines et matérielles consacrées au service d’hébergement, à assurer la sécurité des données et la pérennité des infrastructures, et à diminuer les coûts de stockage.

« Notre gouvernement s’est donné pour principal engagement de mieux servir la population et de générer des économies représentant des sommes importantes. La décision de regrouper les CTI constitue le premier jalon de cet engagement. Nous sommes heureux de lancer ce chantier majeur dans les premiers mois de notre mandat. Basée sur une approche moderne et éprouvée, cette vision proactive et novatrice nous permettra donc, très rapidement, de contribuer à l’efficience de l’État, tout en réalisant d’importantes économies, au bénéfice de la population québécoise, et en procurant un environnement de travail plus stimulant à nos employés. », a souligné Christian Dubé, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor.

Finalement, cette approche s’inscrit parfaitement dans une mouvance internationale de transformation numérique où plusieurs gouvernements optimisent leurs centres de données et prennent le virage de l’infonuagique publique à des fins d’efficacité et de sécurité. Le gouvernement actuel fait donc le choix de se tourner vers l’avenir en priorisant des solutions d’avant-garde qui lui permettront d’effectuer la consolidation des CTI à des coûts avantageux.

Cette consolidation permettra aux organismes publics, entre autres, de se concentrer sur l’évolution de leurs services à la population, en ayant accès notamment à des meilleurs outils de travail plutôt que d’investir pour pallier l’éventuelle désuétude de leurs infrastructures technologiques.

Faits saillants :

  • Le parc informatique du gouvernement du Québec compte 457 centres de traitement informatique;
  • La première phase de la consolidation touchera 120 centres :
  • La mise en œuvre de l’opération débutera dès 2019 et sera échelonnée sur trois ans;
  • Les centres seront regroupés essentiellement sous deux pôles;
  • La première phase du projet est estimée à un coût maximum 150 M$. Cette phase permettra des économies annuelles récurrentes en croissance dès les premières années. Ces économies permettront de récupérer plus que les investissements initiaux et permettront au gouvernement de sauver des sommes très importantes pour l’avenir.
  • Une étude est en cours pour évaluer les économies qui seront générées par la consolidation des 337 centres restants;
  • La consolidation des centres de données permet aussi de prendre le virage de l’infonuagique publique à des fins d’efficacité et de sécurité :
    Permet aux employés de l’état d’avoir accès plus rapidement à un environnement de travail moderne et à des outils de travail plus efficaces.