Hockey mineur

Nouvel outil d’intervention pour faire face aux comportements inacceptables


 Publié le 11 février 2019

Dans le but d’outiller les différents intervenants qui sont confrontés à des situations jugées inacceptables dans le milieu du hockey mineur, un nouvel outil d’intervention a été lancé aujourd’hui par la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, en compagnie de M. Paul Ménard, directeur général de Hockey Québec, et de Mme Mélanie Bourque, intervenante pour Équijustice Arthabaska/Érable.

« La gestion des situations inadmissibles dans les arénas est un enjeu qui me préoccupe. Je souhaite que ce guide soit utilisé dans l’ensemble du réseau du hockey mineur au Québec. Les arénas sont des milieux de vie et il est essentiel que chacun y mette du sien pour que l’harmonie et la sécurité y règnent. La pratique d’un sport est une merveilleuse occasion de s’épanouir et les enfants méritent de pouvoir jouer au hockey dans un environnement sain, exempt de toute violence, quelle qu’elle soit. », a annoncé Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

Le Guide de gestion de cas au hockey concernant les comportements inacceptables impliquant les parents aborde notamment la liste des comportements considérés inacceptables, les pratiques pour favoriser un bon climat et prévenir les débordements, les rôles et responsabilités de chacun ainsi que les outils disponibles pour mieux gérer les situations problématiques.

« Le Guide de gestion de cas est un outil qui cadre parfaitement avec l’une des orientations du plan stratégique de Hockey Québec, c’est-à-dire d’améliorer l’encadrement offert aux entraîneurs, aux bénévoles et aux parents du hockey mineur québécois. Il permettra certainement de sensibiliser le public aux comportements à adopter à l’aréna et je souhaite que nos associations de hockey mineur l’utilisent pour faire en sorte que les jeunes prennent plaisir à pratiquer leur sport favori. », a souligné Paul Ménard, directeur général, Hockey Québec.

« Nous désirons mobiliser les spectateurs et les inciter à aller chercher du soutien, entre autres par le biais du Service de médiation citoyenne. Nous souhaitons qu’il y ait une façon de faire, d’intervenir et de sanctionner facile à comprendre et uniforme pour que les matchs puissent se dérouler dans une ambiance positive. », a indiqué Mélanie Bourque, intervenante, Équijustice Arthabaska/Érable.

Faits saillants :

  • Le Guide est issu d’un partenariat entre le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et Équijustice Arthabaska/Érable, auquel collabore Hockey Québec.
  • L’organisme Équijustice Arthabaska/Érable a été sélectionné en raison de son expertise en gestion de conflits et du projet de prévention de la violence au hockey mineur qu’il a réalisé dans sa région.
  • Un comité consultatif, auquel siégeaient huit membres représentant les principaux partenaires du hockey mineur, a participé à la réalisation du Guide.

Tournée des régions du Québec au Saguenay-Lac-Saint-Jean


 Publié le 11 février 2019

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et députée de Chicoutimi, Mme Andrée Laforest, amorce officiellement sa tournée des régions du Québec au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce sera l’occasion pour elle de rencontrer des élus municipaux et régionaux afin de discuter des réalités et des priorités de leurs communautés.

« Il allait de soi que je commence ma tournée chez nous au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les actions et les interventions du gouvernement s’inscriront dans une nouvelle vision de la régionalisation. Comme gouvernement, il nous faut développer un nouveau réflexe, un réflexe région! », a annoncé Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et députée de Chicoutimi.

Tout d’abord, les échanges permettront de parler des enjeux propres à chaque région dans le but de mieux outiller les élus dans l’exercice de leurs compétences. Éventuellement, ces échanges contribueront à consolider les partenariats et à favoriser de nouvelles collaborations avec des acteurs de divers horizons. Plusieurs sujets seront abordés : l’habitation, l’urbanisme, le développement socioéconomique ainsi que l’aménagement l’occupation et la vitalité du territoire.

Ajout de 246 lits à Hôpital Pierre-Le Gardeur


 Publié le 11 février 2019

Le gouvernement du Québec annonce qu’il autorise un ajout de 246 lits à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur de Terrebonne. Ces lits supplémentaires en soins de courte durée permettront notamment de réduire l’attente à l’urgence et d’améliorer les services offerts aux citoyens du sud de Lanaudière. Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce, en compagnie de la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Danielle McCann.

« Nous dénonçons la situation à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur depuis longtemps, alors que nous étions dans l’opposition. Les gens d’ici doivent malheureusement faire face à l’un des pires temps d’attente aux urgences. Le gouvernement précédent était conscient de la situation, mais il s’est traîné les pieds pendant trop longtemps. Aujourd’hui, nous agissons pour réduire l’attente et nous le faisons pour améliorer les services par l’ajout de 246 nouveaux lits. C’est une annonce que les citoyens attendent depuis longtemps et qui va permettre de réduire l’encombrement aux urgences. », a annoncé François Legault, premier ministre.

Rappelons que le nouveau gouvernement s’était engagé à procéder rapidement à la bonification du projet d’agrandissement de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur afin d’assurer la pérennité et la qualité des soins dans la région de Lanaudière, qui doit composer avec une forte croissance démographique et le vieillissement de sa population. Ainsi, le nombre total de lits sera de 246 lits, comparativement aux 150 annoncés par le gouvernement précédent, qui étaient nettement insuffisants.

« L’ajout que nous annonçons aujourd’hui offrira suffisamment de lits à courte durée pour assurer une gestion plus efficace des urgences. L’agrandissement permettra aussi d’éviter que les patients en fin de soins actifs accaparent des lits consacrés aux urgences. Concrètement, pour les gens d’ici, ça veut dire moins de temps d’attente aux urgences et de meilleurs soins. », a déclaré Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Faits saillants :

  • Une analyse des besoins de la population servie par le Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière a démontré la nécessité de rehausser le nombre de lits prévu au projet d’agrandissement de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur. Cette analyse est fondée sur l’évolution démographique de la région par strates d’âge et sur des indicateurs de pertinence clinique hospitalière.
  • Rappelons que le projet d’agrandissement vise plusieurs secteurs névralgiques de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur, notamment l’unité de soins en médecine et chirurgie, l’unité de soins obstétriques, de néonatalogie et de pédiatrie, l’unité de soins en psychiatrie, le bloc opératoire, l’inhalothérapie et la pneumologie, l’endoscopie ainsi que l’électrophysiologie médicale. La réalisation du dossier d’opportunité est en cours et devrait être terminée d’ici mai prochain.
  • La Société québécoise des infrastructures (SQI) agit comme gestionnaire de ce projet d’envergure.

Journées de la persévérance scolaire

En action pour faire de l’éducation une priorité collective


 Publié le 11 février 2019

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean‑François Roberge, a profité du lancement des Journées de la persévérance scolaire pour réaffirmer que le gouvernement du Québec est en action pour faire de l’éducation une priorité collective et pour rappeler que chacun de nos gestes d’encouragement contribue à la réussite des jeunes.

Le coup d’envoi de cette 14e édition à l’école primaire Lévis-Sauvé de Verdun a donné l’occasion au ministre Roberge d’inviter la population à participer aux nombreuses activités qui se dérouleront jusqu’au 15 février dans les écoles et les municipalités du Québec sur le thème Nos gestes, un + pour leur réussite. Le ministre a également tenu à remercier les instigateurs de ces journées ainsi que leur porte-parole, M. Laurent Duvernay-Tardif, pour leur implication pour cette cause.

Initiative des Instances régionales de concertation pour la persévérance scolaire et la réussite éducative du Québec (IRC), ces journées visent à sensibiliser les différents acteurs de la société à l’importance d’agir ensemble pour favoriser la persévérance scolaire chez les jeunes de façon qu’ils obtiennent un diplôme ou une qualification.

« Les Journées de la persévérance scolaire nous rappellent que la réussite scolaire des jeunes repose sur la contribution de tous. Nous pouvons, par nos paroles et nos actes quotidiens, susciter l’intérêt des jeunes et des moins jeunes envers l’école. Chaque geste les rapproche de la réussite. Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie en prenant les moyens pour soutenir les personnes qui ont des retards de développement ou des défis particuliers, et ce, dès leur plus jeune âge, parce qu’il est plus facile de persévérer quand les barrières sont levées et que nous sommes motivés. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

« La persévérance scolaire est un sujet universel. Elle touche tout le monde. Nous avons tous dû, à différentes périodes de notre vie, relever des défis, nous retrousser les manches ou affronter nos peurs. Nous avons une responsabilité collective face aux défis liés à l’éducation et à l’apprentissage. Chacun a un rôle à jouer pour aider les élèves et les étudiants en difficulté et leur donner le goût de poursuivre leurs études. », a ajouté Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.
Faits saillants :

En 2018-2019, le gouvernement du Québec a accordé 13,3 millions de dollars aux IRC pour soutenir leurs activités.
Les IRC du Québec ont pour mandat de soutenir des organismes œuvrant auprès des jeunes, de mobiliser des acteurs régionaux, de développer des partenariats locaux et d’offrir des services aux écoles, aux organismes scolaires, aux entreprises et à la population pour contribuer à l’atteinte des objectifs de persévérance scolaire et de réussite éducative.

Journées de la persévérance scolaire : http://www.journeesperseverancescolaire.com/

Prévenir et contrer les violences sexuelles et lutter contre l’homophobie et la transphobie


 Publié le 8 février 2019

Le gouvernement du Québec est fier de soutenir la tenue du Forum LEXIC², portant sur la lutte contre les violences sexuelles vécues par les personnes des communautés lesbienne, gaie, bisexuelle, trans et queer (LGBTQ+).

Cet événement s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie gouvernementale pour prévenir et contrer les violences sexuelles 2016-2021 et du Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie 2017-2022 en contribuant notamment à l’échange et au transfert d’expertise sur les violences sexuelles entre les intervenantes et intervenants de différents milieux, ainsi qu’en soutenant des actions visant la création de milieux sécuritaires et inclusifs pour les personnes LGBTQ+.

« En tant que ministre responsable de la Lutte contre l’homophobie, la thématique du Forum LEXIC2 m’interpelle. La lutte contre les violences sexuelles chez les personnes LGBTQ+ est une priorité pour notre gouvernement. Je suis convaincue que les échanges qui se tiendront lors de ce forum permettront de jeter un meilleur éclairage sur cette problématique et qu’ils contribueront à définir des pistes d’action pertinentes pour l’avenir ainsi que des solutions adaptées aux réalités des personnes LGBTQ+. Je remercie les organisateurs du Forum pour cette initiative importante. », a souligné Sonia LeBel, ministre de la Justice, procureure générale du Québec et ministre responsable de la lutte contre l’homophobie.

Un montant de 64 700 $ a été octroyé par le gouvernement du Québec à l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke pour l’organisation de cet événement.

Développement économique de Chaudière-Appalaches

Projet d’investissement d’Agropur de 55,8 M$


 Publié le 8 février 2019

Le gouvernement du Québec est fier d’accorder 26,4 millions de dollars à la coopérative laitière Agropur pour son projet d’investissement de 55,8 M$. Ce projet permettra d’importantes retombées économiques pour la Beauce, notamment en améliorant la productivité et la compétitivité de l’usine de Beauceville et en générant la création de 26 emplois payants, dont 15 dès la première phase de modernisation.

C’est le premier ministre du Québec, M. François Legault, en compagnie de la ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, qui en a fait l’annonce aujourd’hui.

« En matière d’économie, la réduction de l’écart de richesse du Québec avec le reste du Canada est un objectif fondamental de mon gouvernement. Pour créer plus de richesse chez nous, il faut améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises dans toutes les régions du Québec, en plus de créer des emplois payants qui tireront le salaire moyen du Québec vers le haut. C’est exactement ce que vise le projet d’Agropur. Cette entreprise fait partie de notre quotidien à table depuis plus de quatre-vingts ans et compte 8 800 employés. C’est avec une grande fierté que nous appuyons la croissance d’Agropur en Chaudière-Appalaches. », a annoncé François Legault, premier ministre du Québec.

Cette initiative vise l’automatisation et la robotisation des activités de conditionnement de fromage de l’usine ainsi que l’ajout de nouvelles chaînes pour la découpe et le râpage, notamment. Elle lui permettra d’augmenter sa capacité de production, d’améliorer sa productivité et de maintenir ainsi sa compétitivité.

« Par sa participation au projet d’Agropur, le gouvernement du Québec favorise l’attraction d’investissements majeurs dans Chaudière-Appalaches et met en place les conditions gagnantes pour assurer le développement de la région à long terme. C’est une façon concrète d’investir à la fois dans l’économie régionale et dans la communauté de Beauceville afin de la rendre toujours plus attrayante pour les générations d’aujourd’hui et de demain. », a déclaré Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

« Dans un contexte de marché très concurrentiel, nous devons accélérer notre développement en investissant dans notre compétitivité, tout en contribuant à la vitalité de nos régions. Cet investissement visant la modernisation de notre usine de Beauceville s’inscrit dans la stratégie de long terme pour notre entreprise. Nous sommes fiers de notre modèle d’affaires coopératif qui place au cœur de sa mission le partage de la richesse. Nous continuerons d’offrir au consommateur, à chaque achat d’un produit Agropur, une façon pour lui de contribuer à l’économie d’ici. », a souligné René Moreau, président d’Agropur.

« Cet investissement viendra soutenir la croissance d’Agropur en nous permettant de nous positionner encore davantage comme un partenaire de choix dans un marché en pleine consolidation à l’échelle nord-américaine. La première phase permettra d’implanter une technologie de pointe dans notre usine de Beauceville qui contribuera à augmenter le volume de production et développera la capacité de découpe et de conditionnement de cette installation, ce qui est stratégique pour notre entreprise. », a indiqué Robert Coallier, chef de la direction d’Agropur.

Faits saillants :

  • Fondée en 1938, l’entreprise Agropur fait partie des 20 plus grands transformateurs laitiers au monde. Elle compte 28 usines au Canada, dont 13 au Québec, et 11 usines aux États-Unis. Propriété de 3161 membres la Coopérative emploie en tout 8 800 personnes, dont 3 600 au Québec.
  • Son usine de Beauceville, en activité depuis 1973, se spécialise dans la production de produits de beurre et d’ingrédients laitiers ainsi que dans le conditionnement de fromage.
  • Le programme ESSOR du ministère de l’Économie et de l’Innovation vise à appuyer, dans une perspective d’accroissement de la compétitivité et de la productivité, de création d’emplois et de développement durable, les projets d’investissement réalisés au Québec. La contribution gouvernementale consentie pour la réalisation du projet d’investissement de 55,8 M$ totalise 26,4 M$ sous la forme d’un prêt de 21,7 millions de dollars et d’une contribution financière non remboursable de 4,7 millions de dollars.
  • La première phase de modernisation, qui prévoit la création de 15 emplois, est de 23,5 millions de dollars et comprend un appui de 11,1 millions de dollars de la part du gouvernement du Québec.

Inauguration d’un nouveau centre de jour pour aînés à Saint-Jean-Port-Joli


 Publié le 8 février 2019

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, souligne aujourd’hui l’inauguration d’un nouveau centre de jour pour les aînés de la MRC de L’Islet. Ce projet, qui représente un investissement total de 920 000 $, permettra d’améliorer l’accessibilité des services offerts aux aînés en perte d’autonomie de la région.

« L’ouverture de ces nouveaux locaux représente un gain considérable de qualité de vie pour de nombreux aînés de la région. Nous avons à cœur de soutenir des initiatives comme celles-ci, qui font une réelle différence dans le quotidien des aînés en perte d’autonomie. Ce centre de jour, en plus d’être un lieu de socialisation important pour ces personnes, contribuera également à les garder en santé le plus longtemps possible, en plein cœur de leur milieu de vie, entourées de leurs proches. Il s’agit d’une mesure concrète visant à briser l’isolement des aînés en perte d’autonomie de la région. Nous en sommes fiers et ravis. », a annoncé Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

Ce centre de jour a ouvert ses portes le 15 novembre dernier, après des travaux qui avaient débuté en mai 2018. Le projet, qui a consisté à aménager une partie des locaux du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de Saint-Jean-Port-Joli et à acheter l’équipement nécessaire, a aussi bénéficié du soutien de la communauté. En effet, la Fondation des services santé de la MRC de L’Islet a contribué à une partie du financement total du projet, à hauteur de 30 000 $.

L’emplacement stratégique de ce centre de jour contribuera à l’amélioration de la qualité de vie de la clientèle. D’une part, ce lieu évitera aux usagers des déplacements allant de 30 minutes à 1 h 15, et d’autre part, le centre sera davantage à proximité des équipes de soutien à domicile du CLSC de Saint-Jean-Port-Joli.

Faits saillants :

C’est à la suite de la fermeture du CHSLD de Saint-Eugène, en 2008, que le centre de jour de la MRC de L’Islet Nord avait dû être déménagé au CHSLD de Cap-Saint-Ignace, dans la MRC de Montmagny. L’ouverture de ce nouveau centre de jour s’inscrit à la suite des travaux réalisés dans le cadre de l’agrandissement du CHSLD de Saint-Jean-Port-Joli.

Rappelons que le centre de jour est un maillon important du programme-services de soutien à l’autonomie des personnes âgées (SAPA). Il fournit des services spécifiques dans une modalité ambulatoire, et permet de répondre aux besoins des personnes âgées en perte d’autonomie dans le cadre d’activités structurées. Il vise notamment à promouvoir la santé globale et à prévenir la détérioration de l’état de santé, à maintenir et à améliorer des acquis fonctionnels et cognitifs et à favoriser l’intégration sociale, en plus d’offrir du répit aux proches aidants.

Dépistage des difficultés visuelles offert gratuitement à l’école


 Publié le 8 février 2019

Toujours dans l’objectif d’identifier les difficultés qui pourraient nuire à l’apprentissage et les éliminer, le gouvernement du Québec accorde une aide financière de plus de 15 millions de dollars sur trois ans à la Fondation des maladies de l’œil pour assurer le dépistage des difficultés visuelles chez les enfants de l’éducation préscolaire.

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, a fait cette annonce aujourd’hui.

« L’identification et la correction des difficultés visuelles constituent un outil de prévention de difficultés d’apprentissage. Par cet investissement, nous démontrons notre engagement à prévenir les problèmes que peuvent avoir les enfants et à favoriser leur réussite. Aujourd’hui, nous donnons suite à une promesse pertinente, mais jamais livrée, du précédent gouvernement. », a annoncé Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Dès maintenant, des examens sommaires de la vue, faits par des optométristes, seront offerts gratuitement dans les écoles à tous les élèves de l’éducation préscolaire, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec. À la suite du dépistage révélant un trouble de la vue, les parents seront avisés de manière à ce qu’ils consultent un optométriste en clinique pour un examen visuel complet sans frais et que des mesures soient prises pour corriger le problème, le cas échéant.

« Le Plan national d’examens sommaires de la vue est sans conteste un projet de société. Chaque année, depuis plusieurs années, près de 90 000 enfants de 4 et 5 ans entrent dans le réseau scolaire. À leur entrée, 72 000 d’entre eux n’ont jamais fait examiner leurs yeux par un optométriste. Quand on sait que 80 % de l’apprentissage passe par la vision, offrir systématiquement un examen sommaire de la vue dans les écoles primaires, c’est agir de façon responsable pour l’avenir des enfants du Québec. », a souligné Steeve Lachance, directeur général de la Fondation des maladies de l’œil.

Des programmes de sensibilisation s’adressant aux parents d’enfants de 3 à 5 ans seront élaborés par la Fondation des maladies de l’œil pour souligner l’importance d’un examen de la vue avant l’entrée à la maternelle.

Faits saillants :

  • L’aide financière accordée servira à couvrir les frais liés à l’organisation des examens sommaires de la vue à l’école et à l’élaboration de campagnes de sensibilisation pour une période de trois années consécutives, soit de 2018‑2019 à 2020-2021.
  • La Fondation des maladies de l’œil est un organisme sans but lucratif qui a pour mission de promouvoir la santé visuelle. Depuis 13 ans, elle développe une expertise dans l’organisation de dépistages visuels à l’école.
  • Rappelons que les examens oculovisuels de base sont couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec pour les personnes de moins de18 ans et pour celles de 65 ans et plus, et ce, une fois par année.
  • Un comité de vigie sera mis sur pied pour orienter la mise en œuvre du projet, en plus de veiller aux dispositions relatives à l’assurance qualité du programme de dépistage, incluant le consentement éclairé des parents. La Fondation des maladies de l’œil travaillera en étroite collaboration avec les partenaires siégeant au comité de vigie.
  • Voici les membres du comité de vigie :
  • Fondation des maladies de l’œil;
  • Ordre des optométristes du Québec;
  • Association des optométristes du Québec;
  • École d’optométrie de l’Université de Montréal;
  • Association des directeurs généraux des commissions scolaires;
  • Association des directeurs généraux des commissions scolaires anglophones du Québec;
  • Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur;
  • Ministère de la Santé et des Services sociaux;
  • Services régionaux de soutien et d’expertise en adaptation scolaire (déficience visuelle);
  • Ministère de la Famille, à titre d’observateur.

Projet unique au pays: favoriser le développement de projets miniers performants, rentables et respectueux de l’environnement


 Publié le 8 février 2019

Le gouvernement est fier d’accorder un financement de 4 millions de dollars à l’entreprise COREM pour soutenir la réalisation de la Phase 2 de sa nouvelle plateforme d’hydrométallurgie. Il s’agit d’un projet unique au pays qui favorisera le développement de projets miniers performants, rentables et respectueux de l’environnement dans des filières minérales émergentes. COREM investira pour sa part 1,7 million de dollars.

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, a annoncé aujourd’hui cette contribution financière au nom du ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, dans le nouveau bâtiment de COREM.

« En appuyant la réalisation de cette plateforme de pilotage en hydrométallurgie, le gouvernement contribue aux avancées technologiques offertes à l’industrie minière et métallurgique. Nous encourageons l’exploitation des métaux de façon rentable et respectueuse de l’environnement, tout en concrétisant la volonté de notre gouvernement d’offrir des emplois de qualité, et ce, dans un domaine novateur. Nous sommes fiers d’appuyer COREM qui assure le développement et le rayonnement d’une expertise québécoise en hydrométallurgie, expertise qui bénéficiera à toute l’industrie. », a annoncé M. Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

Ces investissements permettront à COREM de réaliser la première offre complète en recherche et développement dans le domaine de l’hydrométallurgie au Québec. Les entreprises du secteur métallurgique pourront ainsi développer leurs procédés au Québec par le biais d’une plateforme axée sur leurs besoins plutôt que de le faire à l’étranger. Elles épargneront aussi sur les coûts pour le transport de minerai en choisissant une plateforme au Québec.

Le gouvernement du Québec est très heureux de donner son appui à un projet aussi novateur que celui de la plateforme d’hydrométallurgie de COREM. La mise en place de celle-ci s’inscrit dans l’objectif d’offrir une expertise et un service de pilotage à l’industrie métallurgique afin de lui permettre d’effectuer tout le développement de procédés au Québec et de bénéficier des retombées économiques qui y sont associées.

« L’industrie minière évolue au rythme des nouvelles technologies. L’utilisation de nouveaux procédés métallurgiques a le potentiel de générer un avantage compétitif majeur pour les entreprises minières québécoises, les aidant notamment à se démarquer à l’international. Notre gouvernement est fier de contribuer financièrement à cette initiative. Le projet de COREM favorisera le transfert des connaissances vers l’industrie, l’une des clés du succès des entreprises minières du Québec. », a déclaré M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

Par le fait même, la nouvelle plateforme de COREM créera près d’une vingtaine d’emplois de qualité au sein même de ses installations de Québec. Ceux-ci bénéficieront de rémunérations annuelles compétitives allant jusqu’à 110 000 $ annuellement. Le projet nécessitant un personnel hautement qualifié, COREM assure sa formation notamment par des ententes avec des centres d’enseignement universitaires et collégiaux.

« Le financement de la Phase 2 de la plateforme d’hydrométallurgie et l’installation d’équipements à la fine pointe nous permettront d’appuyer l’industrie minière dans le développement et l’implantation d’innovations et de nouveaux procédés, en plus de bonifier notre programme de recherche. Les entreprises minières en activité et les projets miniers en développement pourront profiter de notre expertise et de nos nouvelles installations, et ce, autant dans les filières traditionnelles que dans les filières émergentes »., a souligné M. Francis Fournier, président-directeur général de COREM.

600 000 $ pour un premier projet d’essai minier

Dans le cadre du Programme d’appui à la recherche et à l’innovation du domaine minier, le ministre Julien a également profité de l’occasion pour annoncer l’attribution d’une aide financière de 600 000 $ pour la réalisation du projet des Mines Magpie inc. qui utilisera les capacités de la nouvelle plateforme d’hydrométallurgie, en partenariat avec COREM, pour produire du rutile synthétique de haute qualité à partir de minerais pauvres en titane. L’entreprise minière espère ainsi démontrer aux marchés et aux investisseurs que la technologie est capable d’atteindre les performances attendues en matière de flexibilité et d’adaptabilité aux différentes sources de titane.

Faits saillants :

  • L’hydrométallurgie est une technique d’extraction qui a pour but de mettre en solution un minerai, un concentré ou d’autres espèces minérales, de purifier et de séparer les éléments dans le but de produire des minéraux à plus grande valeur ajoutée pour des marchés et des applications de niche. Elle est utilisée dans la production de certains métaux émergents, tels que le lithium, les terres rares et le magnésium.
  • La Vision stratégique du développement minier au Québec 2016-2021 propose des pistes d’action pour permettre à l’activité minière de prendre un nouvel essor et de consolider la place du Québec parmi les chefs de file du développement minier responsable.
  • La Phase 1 du projet, à laquelle le gouvernement du Québec a contribué à la hauteur de 6,995 M$, est maintenant complétée.
  • La Phase 2, évaluée à 6,1 M$, a pour but de finaliser l’achat des équipements de laboratoire et de l’usine pilote afin de permettre aux entreprises minières et métallurgiques de la province d’avoir accès aux technologies et aux services essentiels pour réaliser leurs essais au Québec.

625 000 $ pour la création de la chaire de recherche Kino-Québec

Investissement pour l’adoption d’un mode de vie physiquement actif en contexte scolaire


 Publié le 8 février 2019

Afin d’en savoir plus sur le processus menant à l’adoption d’un mode de vie physiquement actif en contexte scolaire, la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, annonce que le gouvernement du Québec investit 625 000 $ dans la Chaire de recherche Kino-Québec, créée en collaboration avec l’Université de Sherbrooke.

« Les nombreux bienfaits de la pratique d’activités physiques, notamment sur la persévérance et la réussite éducative, ont été maintes fois démontrés. Ayant moi-même profité de ces bienfaits, j’ai la conviction que nous devons prendre les moyens nécessaires pour que les jeunes acquièrent un mode de vie physiquement actif. Pour cela, il nous faut connaître encore davantage le processus qui mène les jeunes à adopter un tel mode de vie. Grâce au travail de la Chaire de recherche Kino‑Québec, nous pourrons, j’en suis convaincue, améliorer nos interventions au bénéfice des élèves. Je remercie l’Université de Sherbrooke de mener ce projet qui constitue un geste de plus pour favoriser la réussite éducative de nos enfants. », a annoncé Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

La nouvelle chaire a pour mandat de documenter le processus menant à l’adoption, par les élèves, d’un mode de vie physiquement actif dans le but de favoriser leur développement global et leur réussite éducative, et d’améliorer leur santé et leurs habitudes de vie.

« Grâce à l’excellence de ses travaux, le professeur Sylvain Turcotte est aujourd’hui un expert reconnu dans le milieu. Cette nouvelle chaire offrira un environnement de recherche des plus stimulants pour les milieux de pratique afin de favoriser l’adoption d’un mode de vie physiquement actif en contexte scolaire. L’Université de Sherbrooke est particulièrement fière du lancement de cette chaire, qui permettra de mieux orchestrer les interventions variées au bénéfice des élèves. », a déclaré Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures de l’Université de Sherbrooke.

Pour les cinq prochaines années, la Chaire de recherche Kino-Québec bénéficiera également d’un soutien de 939 344 $ de l’Université de Sherbrooke, seule université au Québec à accueillir une faculté consacrée aux sciences de l’activité physique.

« Ultimement, nous voulons faire en sorte que les élèves adoptent un mode de vie physiquement actif à l’école et qu’ils le maintiennent à l’âge adulte. Nous développerons des connaissances afin de soutenir le développement de stratégies d’intervention s’appuyant sur des données probantes. Nous visons ainsi à favoriser la pérennisation des interventions réalisées autant par les enseignants d’éducation physique et à la santé que les autres intervenants qui travaillent dans les milieux scolaires. Un autre volet consistera à accroître l’accompagnement professionnel destiné aux enseignants et aux intervenants de la formation universitaire ou de la formation continue, pour qu’ils utilisent ces stratégies efficacement. », a souligné Sylvain Turcotte, titulaire de la Chaire de recherche, Faculté des sciences de l’activité physique de l’Université de Sherbrooke.

Faits saillants :

  • La Chaire de recherche Kino-Québec sur l’adoption d’un mode de vie physiquement actif à l’école reposera sur deux axes principaux :
  • les stratégies d’intervention :
  • s’intéresser à ce qui est mis en œuvre par les intervenants scolaires et extrascolaires pour favoriser l’adoption d’un mode de vie physiquement actif;
  • l’accompagnement professionnel : se pencher sur les compétences de l’ensemble des intervenants scolaires et extrascolaires.
  • La création de la Chaire consolide un partenariat entre le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec et l’Université de Sherbrooke, qui ont déjà réalisé le projet Étude sur les besoins, les facteurs de réussite et les obstacles des interventions visant la pratique régulière d’activités physiques en milieu scolaire (2017‑2018).
  • La Chaire de recherche Kino-Québec sera dirigée par le professeur Sylvain Turcotte.