Inauguration de la Coopérative de solidarité Les artistes du Ruisseau


 Publié le 31 janvier 2019

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, le ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, et le maire de Gatineau, M. Maxime Pedneaud-Jobin, ont procédé aujourd’hui à Gatineau à l’inauguration officielle de la Coopérative de solidarité Les artistes du Ruisseau. Cet immeuble de 49 logements a nécessité un investissement de près de 9,1 M$.

« Les administratrices et administrateurs de la coopérative ont été précurseurs en mettant sur pied cet important projet d’habitation. En voyant la qualité de celui-ci, je ne peux que les féliciter chaleureusement d’avoir pris cette initiative. Notre gouvernement est fier d’être associé à cette réalisation exceptionnelle destinée à la communauté culturelle de Gatineau. », a annoncé Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

La Société d’habitation du Québec (SHQ) a accordé plus de 3,4 M$ à ce projet d’habitation qui vise à offrir des logements abordables aux artistes et aux travailleurs culturels de Gatineau et de l’Outaouais.

« Je tiens à saluer le travail colossal réalisé par la Coopérative de solidarité Les artistes du Ruisseau. En plus de permettre de contrer l’exode des créateurs vers d’autres villes et régions, ce nouvel immeuble offrira un milieu de vie centré sur des valeurs de solidarité, d’entraide et de créativité. », a déclaré Mathieu Lacombe, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais.

La SHQ a versé cette subvention dans le cadre du programme AccèsLogis Québec. De plus, elle garantit le prêt contracté par la coopérative.

Pour sa part, la Ville de Gatineau a octroyé près de 1,3 M$ pour la construction de cet immeuble situé dans un secteur culturel en pleine croissance.

Dix des logements de la Coopérative de solidarité Les artistes du Ruisseau sont pour des personnes seules et les trente-neuf autres – dont dix de trois chambres à coucher – sont réservés à des familles. Une salle polyvalente située au rez-de-chaussée stimule les collaborations et favorise une vie communautaire active pour ses occupants.

« La coopérative Les artistes du Ruisseau prend racine en plein cœur de l’axe culturel Montcalm : une excellente nouvelle pour le secteur! Des personnes œuvrant dans le domaine des arts trouveront ici non seulement un lieu de résidence, mais également un espace propice aux collaborations artistiques qui animera le voisinage. Je veux remercier et féliciter l’ensemble des parties prenantes pour ce projet important pour notre centre-ville. », a indiqué Maxime Pedneaud-Jobin, maire de Gatineau.

Faits saillants :

Quelque 24 ménages bénéficieront du programme Supplément au loyer de la SHQ, ce qui leur permettra de débourser seulement 25 % de leur revenu pour se loger. Cette aide additionnelle de 413 040 $, répartie sur cinq ans, est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la Ville de Gatineau.
Transition énergétique Québec a investi 130 925 $ pour que le bâtiment réponde aux normes de certification Novoclimat.
La Coopérative de solidarité Les artistes du Ruisseau est localisée dans le pôle culturel de la rue Montcalm, au centre-ville de Gatineau. Ce quartier est destiné au développement d’ateliers, de lieux d’exposition et de résidences, et est articulé autour de nouveaux parcours piétonniers et places publiques faisant ressortir le caractère culturel, historique et patrimonial du secteur.

Modernisation des équipements de services diagnostiques du Centre Cloutier-du Rivage


 Publié le 31 janvier 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, et la ministre de la Justice, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable de la Condition féminine et députée de Champlain, madame Sonia LeBel, ont annoncé que le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS) procédera à un investissement de près de 3 M$ afin de moderniser les équipements de services diagnostiques du Centre Cloutier-du Rivage.

« Ce financement permettant l’acquisition de nouveaux appareils de pointe témoigne des efforts concrets qui sont faits par notre réseau pour améliorer l’accessibilité et la qualité des services offerts à la population. En plus d’accroître la diversité et la rapidité des examens réalisés au Centre Cloutier-du Rivage, un tel investissement aura un effet positif notable sur le travail des radiologistes, qui pourront bénéficier d’une plus grande qualité de l’image pour leurs diagnostics. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Je suis très sensible au maintien des services au Centre Cloutier-du Rivage puisque c’est une grande préoccupation des gens qui habitent le Cap-de-la-Madeleine et les environs. Et en tant qu’élue, je me dois de demeurer le plus près possible de leurs besoins. Selon moi, en investissant dans ces nouveaux appareils, le CIUSSS facilitera la vie des usagers, qui pourront ainsi passer certains examens près de chez eux dans un environnement qui leur est familier. », a déclaré Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable de la Condition féminine et députée de Champlain.

Cette somme servira à remplacer certains appareils diagnostiques, soit un appareil de tomodensitométrie et un appareil de radioscopie, de même qu’à réaliser des travaux de réaménagement du bâtiment, notamment la réfection de son système de ventilation.

Faits saillants :

En raison de l’ampleur des travaux requis dans le cadre de ce projet, certains examens tels que la radioscopie, la tomodensitométrie et l’échographie seront réalisés à Trois-Rivières pendant une durée de sept mois. Les patients concernés seront informés du lieu de leur examen directement lorsqu’ils appelleront pour prendre rendez-vous par les modalités habituelles.

Les médecins du territoire ont également été avisés de ce changement temporaire. Aucun délai supplémentaire n’est envisagé pour la population puisque les heures d’ouverture ont été augmentées pour accueillir un volume supplémentaire d’examens au Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR) et des réaménagements ont été effectués.

Notons que les travaux n’ont pas de conséquences sur les services de radiographie simple, qui demeureront disponibles au Centre Cloutier-du Rivage pendant cette période.

Agir tôt pour la réussite de nos enfants


 Publié le 31 janvier 2019

Le premier ministre du Québec, François Legault, ainsi que le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, ont annoncé, jeudi à Gatineau, la mise en œuvre de mesures destinées à améliorer la détection et la prise en charge précoces des retards de développement chez les enfants, avant leur entrée à la maternelle; un engagement phare du premier ministre et de M. Carmant. Pour l’occasion, ils étaient accompagnés du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, ainsi que de la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, qui font tous partie de l’initiative gouvernementale Agir tôt, dont l’objectif est de permettre à chaque enfant d’aller au bout de son potentiel.

« L’éducation est une grande priorité pour notre gouvernement, mais ce l’est aussi pour moi, à titre personnel. Pour moi, ça ne fait aucun doute que l’éducation devrait être au centre des préoccupations d’un gouvernement. Je suis convaincu que c’est avec l’éducation que le Québec va réussir à saisir les occasions et à relever les défis qui nous attendent. Notre grande ambition, comme gouvernement, est de donner à tous nos enfants les moyens d’aller au bout de leur potentiel. Pour y arriver, on se doit d’agir tôt pour dépister les retards de développement et rapidement venir en aide aux enfants. », a annoncé François Legault, premier ministre du Québec.

Ce grand projet, annoncé jeudi, repose sur le déploiement, à l’échelle du Québec, d’une plateforme informatique qui donnera accès aux parents à des questionnaires permettant l’évaluation du profil développemental de leur enfant. À partir des réponses à ces questionnaires, l’enfant pourra être orienté plus rapidement vers les services appropriés et être pris en charge par une équipe multidisciplinaire le plus tôt possible, afin d’assurer sa réussite scolaire. Cette mesure évitera donc les longs et pénibles mois, voire les années d’attente, qui sont actuellement le lot de trop de familles au Québec. Un rehaussement des services de détection précoce et d’intervention est également prévu, notamment en profitant de la vaccination de 18 mois pour observer l’évolution de l’enfant et l’orienter vers une évaluation plus poussée, au besoin. Ce nouveau programme, qui sera déployé sur deux ans, prévoit l’ajout de 800 ressources professionnelles partout au Québec. On estime, de plus, les investissements nécessaires entre 70 et 90 millions de dollars, alors que les coûts seront précisés dans le premier budget du nouveau gouvernement du Québec.

« C’est plus d’un enfant sur quatre qui arrive à la maternelle avec un retard de développement. Si l’on n’arrive pas à agir tôt pour les aider, ils risquent d’être pénalisés par ce mauvais départ toute leur vie. En fin de compte, c’est tout le Québec qui en paie le prix. Le programme qu’on annonce aujourd’hui vise à éviter cela. Je me suis lancé en politique pour aider nos enfants à réussir et à aller au bout de leur potentiel. Je suis donc très content de dire qu’avec ce programme, on va pouvoir dépister les retards de développement et accompagner nos enfants beaucoup plus tôt. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Faits saillants :

La plateforme informatique est un outil qui a déjà fait ses preuves dans le cadre d’un projet pilote amorcé en 2016 du côté du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et de deux centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux de la région de Montréal (Centre-Sud-de-l’Île et Nord-de-l’Île).

Parmi les nombreux avantages de cet outil, notons :

  • une meilleure orientation de l’enfant vers les services requis, grâce à un portrait plus précis de son évolution;
  • de plus courts délais d’orientation;
  • la participation de la famille dès le début du processus;
  • la possibilité d’offrir à l’enfant les services de stimulation précoce dont il a besoin avant même la confirmation d’un éventuel diagnostic;
  • la possibilité d’élaborer un plan d’intervention plus précis.

Davantage de soutien aux proches aidants


 Publié le 31 janvier 2019

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, annonce aujourd’hui qu’un financement de 450 000 $ est octroyé, sur une période de trois ans, au Monastère des Augustines, afin de permettre à l’organisme d’offrir davantage de soutien aux proches aidants.

« J’ai bien entendu, chez les proches aidants, ce besoin d’intensifier et de diversifier l’offre des services de répit. Le financement que nous octroyons au Monastère des Augustines permettra notamment de développer de nouvelles initiatives, en partenariat avec le milieu, afin d’améliorer la qualité de vie des proches aidants. Nous sommes très fiers d’encourager le Monastère des Augustines dans le déploiement de cette offre de services innovants, qui s’inscrit parfaitement dans notre volonté de tout faire pour donner aux proches aidants le soutien qu’ils méritent. », a annoncé Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

Cet investissement, combiné aux dons reçus et aux autres sources de financement de l’organisme, permettra d’accroître de 50 % la capacité d’accueil au Monastère des Augustines afin d’offrir des services de répit à des proches aidants en provenance de toutes les régions du Québec. Ainsi, le Monastère des Augustines pourra fournir un accompagnement encore plus soutenu aux proches aidants, notamment par des périodes de répit, un suivi à distance ainsi que l’ajout de moyens et d’outils adaptés à leurs besoins et à l’évolution de leur rôle. Les cibles visées sont d’offrir, chaque année, 8 500 heures ou 350 jours de répit aux proches aidants. Le financement accordé permettra également d’expérimenter de nouvelles approches misant sur un accompagnement plus intégré et en continu, centré sur le proche aidant comme acteur pivot du soutien à l’aidé.

Faits saillants :

Rappelons que la ministre Blais a aussi annoncé, le 24 janvier dernier, l’octroi d’un montant de 200 000 $ à la Fondation Maison Gilles-Carle. Cet investissement, qui s’inscrit dans l’engagement du gouvernement du Québec de soutenir l’ouverture de vingt maisons de répit au cours des dix prochaines années, contribuera au déploiement de ces maisons afin de répondre aux besoins des proches aidants, et ce, sur la base de l’expertise développée à la Fondation Maison Gilles-Carle.
Soulignons également que la première Politique nationale pour les proches aidants, qui permettra de consolider la reconnaissance des proches aidants de même que leur rôle, est en cours de rédaction. Un plan d’action proposant des mesures concrètes pour répondre aux besoins des proches aidants est ensuite prévu.

Améliorer et assurer la sécurité des usagers de l’autoroute 50


 Publié le 31 janvier 2019

Afin d’optimiser le délai de réalisation des travaux d’amélioration sur le tronçon de l’autoroute 50 situé entre Gatineau et L’Ange-Gardien, le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, annonce qu’une équipe de projet affectée à sa préparation a été mise sur pied à la Direction générale de l’Outaouais du ministère des Transports.

« La priorité du gouvernement est d’assurer et d’améliorer la sécurité des usagers. C’est dans un souci d’optimiser les délais de préparation du tronçon prioritaire Gatineau-L’Ange-Gardien que nous avons décidé d’attitrer des ressources exclusivement au suivi rigoureux de la progression du projet. Rappelons que les tronçons priorisés l’ont été notamment en raison des débits de circulation plus élevés et des constats en matière de sécurité qui nous incitaient à intervenir plus rapidement. Nous prenons tous les moyens pour faire avancer les choses rondement, et il en sera ainsi pour tous les projets qui concernent la sécurité des Québécois. », a annoncé François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

La préparation du projet d’élargissement de l’autoroute 50 sur le tronçon de Gatineau à l’Ange‑Gardien, d’environ 7 km par direction, est en cours depuis plusieurs mois, puisque ce tronçon est priorisé pour des raisons de sécurité. Le contrat de conception et de préparation des plans et devis a déjà été attribué et celui concernant les études géotechniques et environnementales le sera très prochainement.

« Je suis très heureux de cette annonce aujourd’hui. Notre gouvernement comprend l’urgence d’agir et d’intervenir le plus rapidement possible sur le tronçon situé entre les chemins Findlay, à Gatineau, et Doherty, à L’Ange-Gardien. J’ai pleinement confiance que les travaux d’élargissement de l’autoroute 50 pourront commencer dans les meilleurs délais et ainsi répondre aux attentes de la population en matière de sécurité. »,a déclaré Mathieu Lacombe, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais.

Le second tronçon qui a été jugé prioritaire, soit celui compris entre Lachute et Mirabel, fait également l’objet d’un suivi serré. Le contrat de conception préliminaire de cette section de 23 km sera octroyé prochainement, et des relevés d’arpentage et environnementaux sont prévus au printemps et à l’automne 2019.

Faits saillants :

  • Les travaux de construction de l’autoroute 50 ont été entrepris en 1970. Le prolongement de cet axe routier, qui relie aujourd’hui Mirabel à Gatineau, a été achevé en novembre 2012.
  • Le projet d’amélioration de l’autoroute 50 entre Gatineau et Mirabel consiste en des travaux permettant d’améliorer la sécurité, notamment en éliminant les collisions frontales.
  • La longueur du tracé à l’étude est de 115 km. Sur plus de 95 km, les voies sont contiguës. Le projet majeur vise à doubler les voies pour séparer les chaussées et améliorer la sécurité des usagers.

Davantage de soutien en santé mentale


 Publié le 30 janvier 2019

À l’occasion de la journée Bell Cause pour la cause, la ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, rappelle l’importance de joindre la conversation afin de mettre fin à la stigmatisation et d’offrir davantage de soutien aux personnes touchées par des troubles mentaux. La ministre McCann est également heureuse d’annoncer le début de la deuxième phase de démonstration du Programme québécois de psychothérapie pour les troubles mentaux (PQPTM), dès le 4 février.

« Ces dernières années, l’initiative de Bell Cause a certes contribué grandement à engager la population dans une discussion franche, ouverte et essentielle sur la maladie mentale. Le soutien offert aux personnes vivant avec des troubles mentaux est une priorité pour notre gouvernement et nous souhaitons que chaque personne qui en a besoin puisse bénéficier du meilleur accès aux soins nécessaires. À terme, le Programme québécois de psychothérapie pour les troubles mentaux permettra d’offrir une gamme de services pour les troubles mentaux, dont de la psychothérapie aux personnes de tous les âges. »,a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Cette nouvelle phase se déroulera précisément dans les réseaux locaux de services (RLS) d’Arthabaska-et-de-l’Érable et de Drummond, sur le territoire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. Le programme sera déployé auprès d’adultes atteints d’anxiété généralisée ou d’un trouble panique. La première phase du projet, lancée en 2018, a permis d’expérimenter les étapes d’implantation du programme et les outils requis pour le faire dans la région de Chaudière-Appalaches, plus précisément au RLS Alphonse-Desjardins auprès d’enfants et d’adolescents souffrant d’un trouble dépressif.

L’objectif du PQPTM est d’améliorer la condition de vie des personnes atteintes de troubles mentaux par l’harmonisation et la standardisation de la pratique. Afin de s’assurer que sa mise en œuvre soit efficace et harmonieuse, son déploiement se déroule en différentes phases et est soutenu par un financement récurrent de 35 M$, octroyé par le gouvernement du Québec.

Faits saillants :

Rappelons que le PQPTM vise à assurer le meilleur accès possible à un ensemble de services en santé mentale et introduit davantage d’outils d’autosoins et de psychothérapie.

Accessible gratuitement, le PQPTM s’adresse à toute personne qui présente un trouble mental, diagnostiqué ou non, et offre des services de psychothérapie reconnus comme étant les plus efficaces. De plus, il mise sur un ensemble de services existants tels que :

  • la rencontre d’accompagnement;
  • l’intervention de soutien;
  • l’intervention conjugale et familiale;
  • l’éducation psychologique;
  • la réadaptation;
  • le suivi clinique;
  • le coaching.

Premier appareil d’imagerie par résonance magnétique à l’Hôpital de Gatineau


 Publié le 30 janvier 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, annonce que le gouvernement du Québec financera la mise en place d’un nouvel appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) à l’Hôpital de Gatineau. Cet appareil, qui devient le troisième sur le territoire du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais, est le premier à être installé à Gatineau.

« Notre vision est d’offrir aux usagers de partout au Québec un réseau de la santé et des services sociaux plus accessible et décentralisé, et l’annonce de ce nouvel appareil d’IRM à l’Hôpital de Gatineau s’inscrit dans cette foulée. Les patients en attente d’un diagnostic méritent d’avoir accès rapidement à ces examens d’une grande importance, essentiels à une intervention mieux ciblée et efficace par la suite. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Cet appareil permettra d’offrir des services diagnostiques aux patients, notamment en vue de favoriser une détection précoce du cancer. En plus de venir combler divers besoins cliniques du Centre de cancérologie de l’Hôpital de Gatineau, cet ajout permettra de réduire le recours aux examens présentement effectués en Ontario.

« Ce projet d’acquisition d’un appareil d’IRM pour l’Hôpital de Gatineau est une initiative fort attendue et l’un de mes engagements importants envers les citoyens de la région. Cette annonce démontre que notre région peut compter sur notre gouvernement afin d’avoir accès aux meilleurs services possible, d’autant plus que la demande de services diagnostiques affiche une croissance constante. Nul doute que ce troisième appareil d’IRM en Outaouais contribuera à réduire les listes d’attente et les délais d’obtention d’un rendez-vous, et j’en suis très heureux pour mes concitoyens. », a déclaré Mathieu Lévesque, député de Chapleau.

Faits saillants :

Un montant de 6 064 000 $ est octroyé pour l’achat, l’aménagement et l’installation de l’appareil d’IRM à l’Hôpital de Gatineau. Par ailleurs, les dépenses de fonctionnement seront financées selon les modalités prévues dans le cadre du financement à l’activité.

Hausse du salaire minimum


 Publié le 30 janvier 2019

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce une hausse de 0,50 $ du taux général du salaire minimum, le faisant passer à 12,50 $ l’heure à compter du 1er mai 2019. Cette hausse profitera à 288 200 salariés.

Cette augmentation fera passer le ratio entre le salaire minimum et le salaire horaire moyen à 0,50 dès 2019-2020. Il s’agit d’une augmentation annuelle du revenu disponible variant entre 400 $ et 650 $, selon le nombre d’heures travaillées et la situation familiale des salariés.

« En liant l’évolution du salaire minimum à celle du salaire horaire moyen, les salariés payés au salaire minimum profitent de la croissance générale des salaires et de l’évolution de l’économie. De cette manière, notre gouvernement contribue à l’augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs les plus vulnérables sans nuire à l’emploi et à la compétitivité des entreprises. », a annoncé Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Cette hausse de 4,17 % du salaire minimum augmente le revenu net disponible des salariés visés, favorise l’incitation au travail et contribue à réduire l’incidence de la pauvreté.

Faits saillants

  • À compter du 1er mai 2019, le taux général du salaire minimum passera à 12,50 $ l’heure (+0,50 $), le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire sera fixé à 10,05 $ l’heure (+0,25 $) et celui des cueilleurs de framboises ou de fraises passera respectivement à 3,71 $ (+0,15 $) et à 0,99 $ (+0,04 $) du kilogramme.
  • En 2018, le salaire horaire moyen a été de 24,92 $. Cette donnée provient du ministère des Finances selon la mise à jour économique 2019-2020.
  • Avec cette hausse à 12,50 $ l’heure le 1er mai 2019, le gouvernement du Québec prévoit relever le ratio entre le salaire minimum et le salaire horaire moyen à 0,50, et ce, pour la période 2019-2020. Le pouvoir d’achat des salariés à faible revenu ainsi que leur participation à l’enrichissement collectif seront accrus, et l’équilibre qui doit être maintenu pour que les entreprises demeurent compétitives sera préservé.

Date limite pour enregistrer les armes à feu: aujourd’hui


 Publié le 29 janvier 2019

Le gouvernement du Québec rappelle aux propriétaires d’armes à feu sans restriction qu’aujourd’hui est la date limite pour demander l’immatriculation de leurs armes à feu. Ainsi, sous réserve des exceptions prévues par la loi, tout propriétaire d’arme à feu s’exposera à des sanctions si un agent de la paix le trouve en possession d’une arme à feu non immatriculée.

Le Service d’immatriculation des armes à feu continuera tout de même de traiter les demandes d’immatriculation qu’il recevra après le 29 janvier. Le gouvernement incite fortement les propriétaires d’armes à feu à se conformer le plus rapidement possible à la loi afin d’éviter de se trouver en infraction.

« Je souhaite réitérer l’importance de l’immatriculation des armes à feu sans restriction et l’obligation qu’ont les propriétaires de se conformer à la loi. Nous avons annoncé, la semaine dernière, que des modifications législatives et réglementaires seraient présentées au printemps, mais il n’en demeure pas moins que la loi doit être respectée. Pour ce faire, les propriétaires d’armes à feu ont jusqu’à minuit pour transmettre leur demande d’immatriculation. », a mentionné Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Faits saillants :

  • Sous réserve des exceptions prévues, la Loi sur l’immatriculation des armes à feu (LIAF) a rendu obligatoire l’immatriculation des armes à feu présentes sur le territoire du Québec.
  • Notez que celles et ceux qui ne se conforment pas aux obligations liées à la LIAF commettent une infraction et sont passibles de sanctions.

Modernisation de l’Hôpital de Saint-Eustache


 Publié le 29 janvier 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, madame Sylvie D’Amours, ainsi que le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Deux-Montagnes, monsieur Benoit Charette, annoncent que le gouvernement du Québec autorise le projet d’agrandissement de l’Hôpital de Saint‑Eustache à s’inscrire au Plan des infrastructures québécoises (PQI) à titre de « projet à l’étude ». Il peut ainsi amorcer la production de son dossier d’opportunité (DO).

« Avec ce vaste projet de modernisation de ses installations, l’Hôpital de Saint-Eustache se donne les moyens de mieux affronter les enjeux à venir en matière de santé et de services sociaux, notamment les changements démographiques en cours ainsi que l’augmentation des besoins qui les accompagne. Le soutien qu’offre notre gouvernement à ce projet démontre que nous sommes attentifs à la réalité actuelle du réseau et à l’écoute des besoins concrets de chaque communauté. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Ce grand projet de modernisation de l’hôpital témoigne de l’attention que porte notre gouvernement aux besoins de la population des Laurentides, besoins qui ont évolué au fil des années. Je suis donc très heureuse de constater que notre gouvernement fait des choix responsables en matière d’infrastructures de santé afin de nous donner les moyens de relever avec succès les défis actuels et à venir. », a souligné Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides.

Dans le cadre de ce projet, il est prévu de moderniser l’urgence afin de la doter de 36 civières, soit quatre de plus que maintenant, d’une aire de choc de quatre civières, d’une zone d’évaluation de dix fauteuils et d’une unité d’intervention brève en santé mentale de dix lits. On prévoit également la construction d’une nouvelle unité de soins de courte durée afin de pallier le manque actuel de lits par un ajout de 40 chambres individuelles et de moderniser les unités de soins actuelles afin de réduire le nombre de chambres à plusieurs lits.

« Je me réjouis de la poursuite et de la concrétisation de ce projet qui représente un gain considérable pour notre région, dont la population est en croissance constante. L’hôpital étant un des plus importants des Laurentides, il est crucial de le doter d’installations de pointe, à même de refléter la réalité des besoins actuels et à venir en matière de santé, entre autres sur le plan de l’accessibilité et de la sécurité, ce que notre gouvernement s’est engagé à soutenir activement au cours des prochaines années. », a déclaré Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Deux-Montagnes.

Faits saillants :

Pour la réalisation de son DO, le projet dispose d’un financement de 2 M$ attribué à l’établissement par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Cette étape permettra d’apprécier la pertinence du projet et d’en préciser les modalités de même que les coûts à venir.

La Société québécoise des infrastructures a été désignée gestionnaire du projet, et à ce titre, elle devra en réaliser, en coordonner et en superviser toutes les étapes.

Rappelons que l’Hôpital de Saint‑Eustache dispose actuellement de 261 lits de courte durée, dont aucun en santé mentale. Une partie de ces lits, soit 74, sont répartis dans des chambres composées de trois à six lits, et ceux-ci seront tous transférés dans des chambres individuelles.

Parmi les avantages que pourraient représenter à terme les travaux envisagés, notons :

  • la consolidation fonctionnelle et technique des secteurs de l’urgence et des unités de soins;
  • une amélioration notable de la prévention et du contrôle des infections;
  • une amélioration de l’accessibilité et de la qualité des services pour la population;
  • ainsi qu’un renforcement de la capacité d’attraction et de rétention du personnel au sein du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides.