Arrêt Jordan et clause dérogatoire : La CAQ dépose une motion pour forcer la main aux libéraux


 Publié le 31 mai 2017

Au nom de la justice, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a demandé à Philippe Couillard de s’élever au-delà de la partisanerie politique et d’adopter avant la fin de la session parlementaire le projet de loi 890 de son député, Simon Jolin-Barrette, qui prévoit l’utilisation de la clause dérogatoire pour suspendre les effets de l’arrêt Jordan. Malheureusement, Philippe Couillard n’a rien voulu savoir.

La Coalition Avenir Québec a déposé une motion en chambre mercredi, afin de contraindre les députés libéraux à voter en leur âme et conscience sur le sujet.

Pour passer au travers de cette crise sans précédente, le recours à la clause dérogatoire est inévitable, a indiqué M. Legault. La CAQ propose d’utiliser cet outil légitime, à notre disposition, pour une durée d’un an, le temps de remettre le système de justice québécois sur pied.

Les Laurentides comme zone d’intervention spéciale : Le gouvernement libéral abandonne les familles sinistrées


 Publié le 30 mai 2017

Les inondations des dernières semaines ont frappé durement de nombreuses familles des Laurentides et certaines d’entre elles seront possiblement forcées de dire adieu à leur maison, source de fierté et de richesse pour nombre de sinistrés. Devant cette dure réalité, le gouvernement Couillard a refusé une motion de la Coalition Avenir Québec, demandant que les MRC les plus touchées soient déclarées « zone d’intervention spéciale ».

Les députés de la CAQ pour les Laurentides, Sylvie D’Amours, Benoit Charette et Mario Laframboise, s’expliquent mal cette décision des libéraux, qui n’ont pourtant pas hésité à déclarer, par décret, les MRC de La Vallée-du-Richelieu, du Haut-Richelieu, de Brome-Missisquoi et de Rouville des « zones d’intervention spéciale » en 2011, dans la foulée des inondations à Saint-Jean-sur-Richelieu.

L’instigatrice de la motion rejetée par le gouvernement libéral, Sylvie D’Amours, a soutenu qu’un tel décret pour Les Laurentides est essentiel pour venir en aide aux sinistrés, puisqu’il permettrait d’assurer la reconstruction de l’ensemble des maisons de citoyens affectés, construites dans des zones inondables, tout en assurant la mise en place de solutions pour prévenir les dégâts de futures inondations.

Coopérative de santé d’Ayers Cliff : Gaétan Barrette est insensible aux besoins de la région


 Publié le 30 mai 2017

Même si elle ne coûte pas un sou à l’État, qu’elle accueille des milliers de patients et qu’elle offre des services de proximité essentiels pour la population, le ministre Gaétan Barrette refuse de doter la Coopérative de santé d’Ayers Cliff, située en Estrie, d’un nouveau médecin de famille. Le député de Lévis, François Paradis, a dénoncé l’intransigeance de M. Barrette, qui préfère imposer son modèle centralisé plutôt que favoriser les initiatives locales fructueuses pour les familles.

Ni le ministère de la Santé ni le CIUSSS de l’Estrie n’entendent acquiescer aux demandes du Centre de santé de la Vallée Massawippi, qui tente d’ajouter un médecin à son équipe pour espérer survivre et subvenir aux besoins des familles de la région.

François Paradis a indiqué que la fermeture de la Coopérative serait une catastrophe pour la communauté, puisque des patients qui nécessitent un prélèvement sanguin ou une consultation avec un médecin de famille devront se diriger ailleurs, ce qui engorgera d’autres établissements publics de santé de la région.

Taxes scolaires en Outaouais : La CAQ demande au gouvernement Couillard d’empêcher la hausse


 Publié le 30 mai 2017

Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, doit mettre son pied à terre et annoncer clairement aux familles de l’Outaouais qu’elles ne paieront pas des hausses de taxes scolaires de près de 11 % à compter de l’an prochain, a exigé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Les contribuables de l’Outaouais qui paient leurs taxes aux quatre commissions scolaires francophones de la région n’ont pas à être pénalisés pour le manque de leadership du ministre Proulx.

Roberge a rappelé que Sébastien Proulx n’a toujours pas trouvé de solution aux problèmes que lui ont soulevés les dirigeants des commissions scolaires il y a plus d’un mois. Rappelons que de plus en plus de contribuables de la région choisissent de payer leurs taxes à la commission scolaire anglophone, où le taux de taxation est beaucoup plus bas.

La hausse prévue des taxes scolaires avoisine les 11 %, alors que les services aux élèves ont durement écopé sous le règne libéral. Jean-François Roberge est d’avis que les députés libéraux de l’Outaouais doivent faire pression sur Sébastien Proulx afin qu’il empêche les commissions scolaires d’augmenter les taxes scolaires au-delà de l’inflation.

Construction : La CAQ réclame une solution permanente


 Publié le 29 mai 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a indiqué que sa formation politique appuiera le projet de loi spécial déposé par le gouvernement libéral pour mettre fin à la grève dans l’industrie de la construction, mais il a dénoncé avec vigueur le manque de leadership de Philippe Couillard, qui aurait pu agir il y a bien longtemps pour modifier les mécanismes actuels de négociation, désuets et inefficaces.

La grève générale dans l’industrie de la construction était prévisible et n’aurait pas dû s’éterniser aussi longtemps, a souligné François Legault. Une fois de plus, les libéraux ont attendu qu’un conflit éclate au grand jour avant d’agir.

Le porte-parole de la CAQ en matière de travail, Marc Picard, a de son côté rappelé que les négociations avaient pourtant débuté en octobre 2016. La ministre Dominique Vien était donc bien au fait des demandes et n’a pas su favoriser une entente négociée.

François Legault a ajouté qu’il est urgent pour le gouvernement libéral de mettre en place un nouveau mécanisme de négociations, permanent, afin d’éviter que le Québec joue dans le même film tous les 4 ans.

Le député Lamontagne souligne le 30e de la Corporation de développement communautaire Drummond


 Publié le 29 mai 2017

Le député de Johnson, André Lamontagne, a souligné récemment le 30e anniversaire de la Corporation de développement communautaire (CDC) Drummond à l’Assemblée nationale.

« Il y a 30 ans, des représentants du milieu communautaire de la MRC de Drummond se sont concertés pour se donner une vision d’ensemble, partager des ressources et parler d’une même voix, a déclaré le député. Ils ont fondé la Corporation de développement communautaire Drummond afin de s’entraider pour mieux répondre aux besoins que le gouvernement ne comble pas ou ne comble qu’en partie seulement. »

« Depuis sa fondation, la CDC Drummond soutient des groupes qui jouent un rôle essentiel dans la prise en charge citoyenne, notamment pour les personnes qui peinent à se nourrir, se loger, se vêtir, se faire soigner ou défendre leurs droits. Elle contribue au développement social et économique local et régional dans le respect de l’autonomie de ses membres. »

La CDC loge dans un édifice patrimonial appelé La Marguerite avec 8 des 71 organismes qu’elle regroupe dans une vingtaine de secteurs, comme la jeunesse, les aînés, la lutte à la pauvreté, l’immigration et les loisirs. Ces organismes embauchent quelque 600 personnes, dont 70 % de femmes, et comptent sur 7000 bénévoles, dont 400 administrateurs.

« La CDC sert de pont entre les organismes communautaires autonomes et les instances sociales, économiques et politiques. À travers elle, je veux exprimer toute ma gratitude envers tous ceux et celles qui s’impliquent pour l’amélioration de notre qualité de vie à tous », a conclu André Lamontagne.

Éducation : La CAQ demande une directive ministérielle pour mettre fin au phénomène des notes gonflées


 Publié le 25 mai 2017

Le cirque a assez duré, a tonné le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, après avoir consulté les résultats d’un sondage réalisé auprès d’enseignants sur l’enjeu des notes gonflées.

À la veille des examens ministériels et de fins d’années, Jean-François Roberge exige du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, qu’il mette ses culottes en posant deux gestes forts : mettre fin immédiatement au gonflage des notes aux examens ministériels (58 et 59 % montés à 60 %) et envoyer une directive ministérielle à tous les acteurs du réseau pour que cesse immédiatement le phénomène démontré des notes gonflées et falsifiées.

Pour le député de Chambly, les professeurs doivent être les seuls maîtres pour décider des notes de leurs élèves. Cela relève de leur autonomie professionnelle.

Décès de Nicole Leblanc : Le Québec perd une de ses légendes


 Publié le 24 mai 2017

Le décès de Nicole Leblanc est une grande perte pour le milieu culturel québécois, ont souligné le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et la députée d’Iberville, Claire Samson, à la suite de l’annonce du décès de la comédienne, mercredi. Au nom de la Coalition Avenir Québec, ils ont tenu à adresser leurs plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Nicole Leblanc.

Présente dans le paysage culturel pendant plus de 50 ans, Nicole Leblanc a campé des rôles mythiques, tant au cinéma, qu’à la télévision ou au théâtre. Pensons notamment à Rose-Anna Saint-Cyr dans Le temps d’une paix, à Bella dans Cormoran, à Paméla Lalonde dans 4 et demi ou à Monique Thibault dans Série noire, il y a quelques années à peine. Elle a aussi marqué l’imaginaire québécois, en jouant avec toute la fougue qu’on lui connaissait le personnage d’Olivine Dubuc dans Les Belles-sœurs du célèbre Michel Tremblay.

François Legault et Claire Samson ont tenu à souligner la contribution de cette grande Québécoise. Par son talent unique, son énergie débordante et sa passion contagieuse, Nicole Leblanc lègue aux Québécois de précieux souvenirs.

Radicalisation et extrémisme violent : Le gouvernement libéral accuse un retard majeur


 Publié le 18 mai 2017

La députée de Montarville pour la Coalition Avenir Québec, Nathalie Roy, révèle que deux ans après la présentation en grande pompe de son plan d’action pour contrer la radicalisation et l’extrémisme violent, le gouvernement libéral n’a même pas réalisé 50 % des mesures promises. Surtout, Philippe Couillard n’a pas réalisé une des propositions phares de son plan : la réalisation d’un « portrait de l’évolution des phénomènes de la radicalisation et de l’extrémisme violent ».

En réponse à plusieurs demandes d’accès à l’information de la CAQ, le Ministère de la Sécurité publique et la Sûreté du Québec confirment ne pas avoir de portrait en main, ni même d’avoir commencé sa rédaction.

Nathalie Roy rappelle que le Plan d’action gouvernemental doit prendre fin en 2018. Ainsi, à 1 an de son échéance, les libéraux prétendent s’attaquer à un problème dont ils ne connaissent même pas l’ampleur.

1 000 $ par année en taxes sur l’essence : Les familles montréalaises méritent des baisses d’impôts


 Publié le 18 mai 2017

Réagissant au rapport dévoilé jeudi par la Fédération canadienne des contribuables (FCC), selon lequel l’automobiliste montréalais moyen paie près de 1 000 $ par année en taxes sur l’essence, le député de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, réitère la nécessité de baisser les impôts des familles montréalaises, étouffées non seulement par les hausses libérales de taxes et tarifs, mais également par celles sur l’essence.

Bonnardel n’en revient tout simplement pas : non seulement les Québécois sont les plus imposés en Amérique du Nord, mais voilà que les automobilistes de Montréal paient plus cher à la pompe que ceux de toutes les grandes villes au Canada, selon la FCC.

Cette étude est un autre pavé dans la mare du gouvernement Couillard, qui a déjà augmenté en moyenne de 817 $ le fardeau fiscal des Québécois depuis son arrivée au pouvoir. Comment compte-t-il expliquer aux familles montréalaises qu’elles ne méritent pas des baisses d’impôts de 1 000 $, comme le réclame la CAQ depuis des mois déjà ?