Attentes pré-budgétaires : La CAQ fait 6 propositions pour les familles du Québec


 Publié le 6 mars 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault a dévoilé, lundi, les attentes de la Coalition Avenir Québec en prévision du prochain budget Leitão. Étant donné que c’est en pigeant dans les poches des familles québécoises que les libéraux ont atteint l’équilibre budgétaire, le chef de la CAQ a demandé au premier ministre de leur redonner de l’air dès maintenant, plutôt que de continuer à s’accumuler une cagnotte électorale pour 2018.

En visite chez une famille de la région de Lanaudière, le chef de la CAQ a donc fait six propositions qu’il souhaite voir dans le prochain budget libéral afin d’aider nos familles à sortir la tête de l’eau.

1- Des baisses d’impôts immédiates de 1000 $ par famille

François Legault a proposé de réduire immédiatement les impôts de 500 $ pour chaque personne gagnant moins de 150 000 $ par année. Cette mesure permettrait de stimuler l’économie, tout en permettant aux familles du Québec de souffler un peu.

Coût de la mesure : 1,7 G$.

2- Une enveloppe de 100 $ par élève pour mettre fin à l’achat de matériel scolaire obligatoire

Le chef de la CAQ propose que le gouvernement du Québec mette à la disposition des écoles publiques du Québec une enveloppe de 100 $ par élève. Avec cet argent, les écoles fourniraient aux élèves le matériel scolaire obligatoire, comme les cahiers de notes, les dictionnaires ou les calculatrices requises. M. Legault entend ainsi sauver du temps et de l’argent aux parents, qui chaque été doivent entreprendre la course folle à l’achat de matériel scolaire, tout en augmentant l’autonomie des écoles qui pourraient récupérer les sommes non utilisées.

Coût de la mesure : 90 M$.

3- La prématernelle 4 ans offerte à tous d’ici 4 ans

Gratuites, mais non obligatoires, ces classes de prématernelle soulageront des milliers de parents des frais de garderie de leur enfant de 4 ans. Surtout, elles permettront de détecter à un très jeune âge tout problème d’apprentissage potentiel chez un enfant.

Coût de la mesure : 292 M$.

 4- L’ajout de 800 professionnels pour aider les élèves aux prises avec des difficultés d’apprentissage

Il s’agit de concrétiser la promesse brisée des libéraux d’ajouter 800 nouvelles ressources spécialisées pour les enfants EHDAA. M. Legault a rappelé qu’à peu près rien n’avait été fait par le gouvernement Couillard, alors que le nombre d’enfants ayant reçu un diagnostic EHDAA dans le réseau public a bondi de 33 %.

Coût de la mesure : 71,4 M$.

 5- Étendre le programme d’aide financière aux familles aux parents de 2 700 enfants lourdement handicapés

Le gouvernement a annoncé, en mai 2016, un programme de 10 M$/année visant à soutenir les parents d’enfants lourdement handicapés. En fonction des critères d’adhésion au programme, le gouvernement estime que 900 enfants vont pouvoir en bénéficier. Or, il y a 2 700 familles qui ont fait des demandes en vertu de ce programme. La CAQ croit que le gouvernement peut venir en aide à ces 2 700 familles affligées par le handicap lourd d’un enfant.

Coût de la mesure : 20 M$.

 6- Doubler la valeur des repas en CHSLD

Il faut adapter les services offerts dans les CHSLD et redonner à nos aînés un peu de dignité. Cela passe par une hausse de 2 $ du coût des aliments, a exigé François Legault. « Quand on parle de nos familles, ce sont aussi nos aînés. La CAQ ne fera pas de compromis pour leur bien-être. On leur doit des repas nutritifs, diversifiés, appétissants et adaptés », a dit François Legault.

Coût de la mesure : 23 M$.

Puisque c’est en pigeant en moyenne 927 $ de plus dans les poches des familles que le gouvernement Couillard a atteint l’équilibre budgétaire, M. Legault est d’avis qu’il faut leur redonner de l’air au plus vite. « Philippe Couillard a fait exactement le contraire de ce qu’il avait promis : il a augmenté les taxes et les tarifs des familles du Québec. À cause de ça, il y aura des surplus budgétaires importants. Quand on les ajoute aux surplus prévus pour rembourser la dette, les surplus totaux avoisineront les 4 G$. Nos mesures coûteraient 2,2 G$. C’est donc dire qu’on peut à la fois soutenir nos familles et verser une somme substantielle au Fonds des générations », a conclu François Legault.

Patients orphelins : la réforme Barrette comprend une faille importante


 Publié le 5 mars 2017

Des milliers de patients cherchant toujours un médecin de famille vont demeurer orphelins une fois que la cible du ministre Gaétan Barrette sera atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

En mai 2015, concernant l’accès à un médecin de famille, le ministre Barrette affirmait haut et fort que « 85 % de la population à inscrire, c’est la totalité de la population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des gens qui recherchent un médecin de famille ». Or, rien n’est plus faux, selon les données recueillies par François Paradis.

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans certaines régions, des milliers de patients risquent malgré tout se retrouver sans médecin de famille, et ce, même s’ils en cherchent un, a expliqué François Paradis. Ce faisant, ces patients orphelins seront laissés à eux-mêmes par le gouvernement libéral, puisque la réforme Barrette ne se concentre que sur l’atteinte de la cible du ministre Barrette. « Gaétan Barrette va échapper des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

Essentiellement, les statistiques ayant permis au député de Lévis d’identifier cette faille dans la réforme Barrette se résument ainsi :

– En janvier 2017, même si 28 régions avaient déjà atteint leur cible de 85 %, près de 45 000 patients étaient toujours inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille et attendaient d’être pris en charge ;

– Toujours en janvier 2017, dans 27 autres régions, il y a plus de patients qui cherchaient un médecin de famille que de patients à inscrire pour atteindre les cibles régionales de 85 % ;

– Dans les quartiers de Montréal, les cibles d’inscriptions varient actuellement de 53 % à 67 %, ce qui est très loin de la cible nationale de 85 %.

« Des patients orphelins, à travers le Québec, pourraient donc être abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. En mai 2015, le ministre de la Santé a promis un médecin de famille à tous ceux qui en cherchent un. Il doit respecter sa promesse. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis, qui exige du ministre qu’il change immédiatement la cible de 85 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ.

Prison de 90 M$ à Sept-Îles. Beaucoup trop cher, dit André Spénard


 Publié le 3 mars 2017

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard, a vivement dénoncé le coût de construction de la nouvelle prison de 90 M$ à Sept-Îles, vendredi, tout en rappelant que les familles du Québec continuaient à voir d’importants services sous-financés. Il a de plus remis en question la véritable intention du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, de faire le ménage dans les dépenses du Québec.

Spénard s’explique mal que cette prison, construite à grand coût, abrite des meubles luxueux tels que des télévisions plasma équipées d’un système d’écouteurs personnel ou des électroménagers haut de gamme. « Si seulement nos aînés pouvaient obtenir le même traitement dans les CHSLD, la pilule serait moins difficile à avaler. Et je ne parle même pas de nos enfants qui fréquentent des écoles qui tombent en ruine avec de la moisissure dans les murs. Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a de sérieux comptes à rendre aux Québécois. C’est indécent pour nos familles, qui voient leurs taxes grimper sans cesse depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir », a déclaré le député caquiste.

Une imposture

« Tout comme son chef Philippe Couillard, Martin Coiteux fait exactement le contraire de ce qu’il avait dit qu’il ferait. On se serait attendu à plus de rigueur de l’ancien président du Conseil du trésor. Il s’est présenté en politique comme un homme rigoureux, qui voulait faire le ménage. Mais plus le temps passe, plus les Québécois se rendent compte que c’est une imposture. Jamais quelqu’un qui a à cœur le contrôle des dépenses publiques et l’intérêt des familles du Québec n’aurait laissé passer pareille dépense au moment où les écoles du Québec sont aussi mal en point », a déclaré André Spénard.

Rappelons que la CAQ a déposé en novembre 2015 un projet de loi visant à faire payer les prisonniers pour leur détention afin de faire face à l’alourdissement des coûts du système carcéral et du problème chronique de surpopulation dans nos prisons. Les libéraux ont refusé d’étudier ce projet de loi.

Projet bénévole stoppé par la CCQ : Les libéraux se traînent les pieds depuis plus de 5 ans, constate la CAQ


 Publié le 2 mars 2017

« Les libéraux ont promis d’encadrer le travail bénévole dans l’industrie de la construction en 2011. 5 ans plus tard, on est toujours au point mort. Pendant ce temps, on empêche des parents de repeindre l’école de leurs enfants et on les menace d’amendes. C’est révoltant ! » ont déclaré les députés Marc Picard et Claire Samson de la Coalition Avenir Québec.

M. Picard, qui est porte-parole de sa formation politique en matière de travail, a rappelé que la loi 33, sanctionnée en décembre 2011 par la ministre du Travail de l’époque, Lise Thériault, contenait des mesures visant l’amélioration du fonctionnement de l’industrie de la construction, notamment en ce qui concerne le travail bénévole. Toutefois, il était prévu dans le texte de loi que le gouvernement dépose un règlement afin d’encadrer les travaux menés par des citoyens, comme c’est justement le cas pour les parents d’élèves de l’école Capitaine-Luc-Fortin à Saint-Sébastien, qui se sont vus interdit de peindre les murs de l’école par la Commission de la construction du Québec (CCQ).

« Fidèle à son habitude, le gouvernement libéral n’a pas tenu sa parole. En 2011, il a promis qu’il accepterait le travail bénévole dans l’industrie de la construction, sous des balises qu’il comptait déposer. 5 ans plus tard, rien n’a encore été préparé, ni même annoncé, si bien que pendant tout ce temps des initiatives porteuses sont bloquées en vertu de vieilles pratiques syndicales dépassées. Les libéraux ont fait preuve de paresse », a pesté Marc Picard.

Claire Samson, députée de la circonscription d’Iberville où se situe l’école concernée, a déploré que l’inaction des libéraux empêche des bénévoles d’aider leur communauté. « Le travail bénévole est fondamental dans nos régions. Que des papas et des mamans décident de mettre l’épaule à la roue et de peinturer une école gratuitement, c’est un geste qu’on devrait encourager. Encore une fois, les libéraux ont attendu que le ridicule leur saute en pleine figure avant de bouger. Plus ça change, plus c’est pareil avec ce gouvernement », a conclu Mme Samson.

La Petite Maison de Pointe-Calumet et la députée de Mirabel s’unissent pour faire appel à la population


 Publié le 1 mars 2017

La députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, réagit vivement à la situation dans laquelle se trouve la Petite Maison de Pointe-Calumet et s’allie à la directrice générale, Diane Grenier, pour dénoncer la situation d’insécurité alimentaire dans la municipalité de Pointe-Calumet qui s’aggrave de semaine en semaine.
« Nous avons des protéines pour une vingtaine de familles alors que nous avons de la demande pour une soixantaine dans le besoin, et cela semaine après semaine. Il arrive que nous ayons que deux douzaines d’oeufs à offrir à ces familles…» affirme Diane Grenier.

Sylvie D’Amours se voit très préoccupée par la situation : « Nous sommes à la fin du mois de février, les guignolées sont passées, les dons de nourriture se font pauvres et il n’est pas normal qu’en 2017 une famille ne soit pas en mesure de manger suffisamment pour assurer son développement ».

La députée et la directrice générale de la Petite Maison assurent qu’elles recherchent des solutions permanentes afin de régler la situation criante de Pointe-Calumet, mais elles font appel aux gens de la communauté pour pallier à la situation actuelle.

Pour la députée de Mirabel, les organismes communautaires font des pieds et des mains pour arriver chaque semaine à combler les besoins de la communauté : « Les organismes comme la Petite Maison sont essentiels pour les citoyens dans le besoin. Ils travaillent avec très peu de moyens et doivent faire face à l’augmentation du fardeau fiscal jour après jour. Une chance que nous les avons! ».

La population peut se rendre à la Petite Maison de Pointe-Calumet afin de porter des denrées au 861 boulevard de la Chapelle. Les citoyens peuvent également communiquer avec l’organisme au 450-974-7556 ou auprès de leur municipalité pour avoir davantage de renseignements sur la façon de donner.

Projet bénévole stoppé par la CCQ : Un réflexe syndical totalement déconnecté


 Publié le 1 mars 2017

« Cette décision est une aberration, un réflexe syndical totalement déconnecté. Les familles du Québec sont tannées de ce genre de syndicalisme qui les brime dans des initiatives porteuses, comme celui de repeindre une école pour leurs enfants. La ministre Dominique Viens doit intervenir sans plus tarder », a pesté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de travail, Marc Picard, après avoir appris que la Commission de la construction du Québec (CCQ) a bloqué le projet de parents bénévoles qui souhaitaient simplement repeindre l’école de leurs enfants.

Pour Marc Picard, la ministre du Travail doit dénoncer haut et fort cet excès de zèle et rappeler immédiatement à l’ordre la CCQ. « Je ne peux pas croire qu’on est rendu à punir des parents qui souhaitent le bien-être de leurs enfants. En plus, on les menace à coup d’amende de 200 $ par jour s’ils osent récidiver et peindre les murs de l’école. C’est un excès de zèle pur et dur ! Les Québécois ne veulent plus de syndicalisme de ce genre-là. Dominique Viens doit dès aujourd’hui mettre au pas la CCQ, garantir qu’aucune amende ne sera imposée et laisser les parents aller de l’avant avec ce beau projet pour améliorer la qualité de vie de leurs enfants », a déclaré le caquiste Marc Picard.

Le député de Chutes-de-la-Chaudière a poursuivi en rappelant que de nombreuses écoles à travers le Québec sont dans un état lamentable. Si le gouvernement Couillard n’est pas prêt à offrir aux familles québécoises des bâtiments et des infrastructures scolaires dignes de ce nom, il ne devra pas empêcher les parents à prendre les mesures qui s’imposent. « La réalité, c’est que plusieurs de nos écoles tombent en ruine. Les libéraux n’ont pas de plan, pas de vision. J’espère que Dominique Vien va se réveiller », a conclu Marc Picard.