Système de consigne au Québec: et le verre, lui ?


 Publié le 16 janvier 2017

Est-ce normal que ce soit la Société des alcools du Québec (SAQ) qui ait le dernier mot sur l’instauration d’une consigne sur le verre au Québec ? Pourquoi la SAQ aurait-elle un droit de veto sur un enjeu environnemental touchant l’ensemble des Québécois ? Ou alors, posons la question autrement : « À qui profitera la consigne du verre ? »

En tant que porte-parole en environnement pour la Coalition avenir Québec, j’ai eu l’opportunité de rencontrer divers intervenants directement concernés par la consigne au Québec et de me pencher sur plusieurs études et articles qui traitent de cet enjeu. J’en suis arrivé à une question bien simple que plusieurs se posent : pourquoi rien ne bouge sur la consigne sur le verre ?

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La consigne sur les contenants à remplissage unique (CRU) fut introduite en 1984, afin de contrer l’accumulation des déchets qui jonchaient nos sols. En 1990 fut créé RECYC-Québec et alors débuta la récupération à domicile, ce qu’on appelle la collecte sélective. Depuis plus de 25 ans, les Québécois ont donc la double option de retourner leurs contenants consignés ou de recycler directement à partir de la maison. Notons que la technologie disponible dans les centres de tri en 2017 n’est plus celle d’il y a 25 ans. Or, il s’avère que nos centres de tri attendent impatiemment que le ministre de l’Environnement statue sur l’avenir de la consigne, avant d’y investir les 40 M$ disponibles pour leur modernisation. En fin de compte, peu importe le moyen choisi, nous visons tous à éviter que des matériaux récupérables ne se retrouvent à l’enfouissement.

Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, a affirmé que « le gouvernement est d’avis qu’il faut moderniser le système de consignation et optimiser la collecte sélective au Québec afin d’accroître nos performances environnementales ». Le problème majeur est que l’actuelle révision de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) qu’il propose ne s’attarde même pas au rôle de RECYC-Québec. Je suis d’avis qu’il faut profiter de cette révision de la Loi pour permettre à cet organisme de moderniser le système de consignation et, par conséquent, d’optimiser la collecte sélective au Québec. Il m’apparaît que cet organisme public est beaucoup mieux placé que la SAQ pour déterminer ce qui est le mieux au Québec en matière de recyclage !

À la question soulevée en début de texte « à qui profitera la consigne du verre ? », on peut en étendre la portée et se demander, du même coup, à qui profite la consigne sur le plastique et l’aluminium? Si on modernise nos centres de tri et que notre collecte sélective est plus efficace, alors il y aura moins de résidus qui se rendront à l’enfouissement. Si on approuve, par exemple, de nouvelles technologies innovantes qui impliquent l’utilisation de poudre de verre en substitution des matériaux tel que le ciment et certains additifs utilisés dans l’asphalte, devrions-nous favoriser la consigne sur le verre ou moderniser nos centres de tri ? La décision de consigner le verre doit-elle être prise en fonction des coûts de la SAQ ou en fonction du développement durable et de nos cibles de réduction des GES en sol québécois ?

Beaucoup de questions et plusieurs scénarios, mais jusqu’ici, peu de leadership démontré par le gouvernement libéral sur cet enjeu. Il est grand temps qu’il nous donne des orientations claires sur où il s’en va et ce qu’il entend faire en 2017.

Lamontagne souligne la participation du Cégep au Forum étudiant


 Publié le 16 janvier 2017

Le député de Johnson André Lamontagne souligne la participation de cinq jeunes du Cégep de Drummondville, du 9 au 13 janvier, au Forum étudiant à l’Assemblée nationale. Deux d’entre eux y avaient pris part l’an dernier : Jacob Côté et Maxime Duchesne. Tous, comme par hasard, représentaient le 2e groupe d’opposition :

– Jacob Côté, porte-parole en Relations internationales et Francophonie, en Tourisme, en Affaires municipales et Occupation du territoire, en Sécurité publique;

– Maxime Duchesne, attaché de presse;

– Catherine Harton, porte-parole en Agriculture, Pêcheries et Alimentation;

– Samuel St-Germain, porte-parole en Culture et Communications, en Protection et Promotion de la langue française;

– Steve Thiboutot, porte-parole en Travail, Emploi et Solidarité sociale.

Cette année au Forum étudiant, le gouvernement conservateur était minoritaire, l’opposition officielle était écologique et la 2e opposition libérale. Les quelque 145 participantes et participants ont débattu trois projets de loi choisis et rédigés au préalable. L’un visait à accroître la natalité et à valoriser les valeurs familiales. Un autre voulait améliorer l’intégration des immigrants au Québec. Un troisième proposait de rendre universel le don d’organes et de tissus.

Le professeur de sociologie Alexandre Boisvert accompagnait la délégation drummondvilloise pour la 3e année consécutive. « Je suis jaloux des étudiants, dit-il. J’aurais aimé vivre une telle expérience quand j’avais leur âge. C’est une activité pédagogique incomparable. Ils se découvrent des forces qu’ils ne connaissaient pas. »

Pour André Lamontagne, l’initiation au travail parlementaire prépare les jeunes à faire valoir leurs idées dans l’espace public. « Le fait d’expérimenter les différentes étapes du processus législatif dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale les amène à mieux comprendre le fonctionnement de notre État démocratique. Ils développent leurs habiletés en communication orale et écrite, et certains d’entre eux feront sûrement carrière en politique. »

Employés fantômes au PQ : La CAQ porte plainte au Directeur général des élections du Québec


 Publié le 15 janvier 2017

La Coalition Avenir Québec annonce qu’elle a déposé une plainte officielle au Directeur général des élections du Québec (DGEQ), dimanche matin, au sujet de l’embauche par l’aile parlementaire du Parti Québécois d’employés qui ont été affectés aux quatre dernières élections partielles. Ces employés relèvent non seulement du cabinet du Whip de l’opposition officielle, mais également du cabinet du Chef de l’opposition officielle, M. Jean-François Lisée.

Pour la CAQ, le salaire de ces employés aurait dû être comptabilisé comme une dépense électorale et payé par le parti, plutôt que par les fonds publics de l’Assemblée nationale. « Depuis le scandale révélé vendredi, nous avons effectué des recherches nous démontrant que plusieurs employés péquistes rémunérés par les deniers publics de l’Assemblée nationale du Québec auraient travaillé aux quatre dernières élections partielles. On parle ici d’organisation d’activités de financement, de lancements de campagne et de promotion active des candidats. Nous avons donc demandé au DGEQ de mener une enquête approfondie et de considérer le salaire de ces employés comme des dépenses électorales du Parti Québécois », a déclaré le président de la CAQ, Stéphane Le Bouyonnec.

M. Le Bouyonnec a rappelé que le DGEQ impose un plafond de dépenses électorales aux partis politiques lors d’élections partielles. Si ce plafond est dépassé, le DGEQ peut imposer des sanctions sévères aux partis ou aux candidats en cause.

Rappelons que la CAQ a exigé le remboursement par le PQ de tous les salaires payés par l’Assemblée nationale à des employés qui faisaient du travail partisan.

Détournement de fonds publics par le PQ : La CAQ réclame une enquête indépendante et une séance extraordinaire du Bureau de l’Assemblée nationale


 Publié le 13 janvier 2017

À la suite de révélations troublantes relativement à un détournement de fonds publics par le Parti québécois, le whip de la Coalition Avenir Québec et député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, demande au président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon, de déclencher une enquête indépendante dans les plus brefs délais. La CAQ exige également la tenue d’une séance extraordinaire du Bureau de l’Assemblée nationale et l’envoi d’une directive à toutes les formations politiques pour que tout paiement du salaire d’employés effectuant du travail partisan soit immédiatement annulé.

« Chaque dollar détourné par le Parti québécois devra être remboursé rubis sur l’ongle ! » tonne de son côté le député Éric Caire, qui souhaite savoir depuis quand ce scandale a cours ainsi que les montants exacts qui ont été dépensés par l’opposition officielle à même des fonds publics pour du travail partisan. « Les contribuables paient le salaire d’employés clandestins qui n’ont probablement jamais mis les pieds à l’Assemblée nationale, mais qui organisent des cocktails de financement pour le Parti québécois ou qui mobilisent leurs membres pour leurs événements partisans. Le Parti québécois n’a aucun respect pour la démocratie et pour les finances publiques », poursuit-il.

Dans une lettre acheminée vendredi matin au président de l’Assemblée nationale, Donald Martel rappelle pour sa part qu’en vertu de la Loi sur l’Assemblée nationale, le Parti québécois, tout comme le Parti libéral et la CAQ, reçoit une enveloppe budgétaire annuelle servant à ses activités de recherche et de soutien aux députés dans leur travail parlementaire. Toutes activités partisanes, telles que l’organisation de cocktails de financement ou de courses à la chefferie, ne sont pas éligibles, souligne le whip de la CAQ.

« Je suis choqué des révélations faites vendredi dans le Journal de Québec. Nous avons également fait notre petite enquête sur le sujet. On a appris notamment que le Cabinet du Whip de l’opposition officielle et le Cabinet du Chef de l’opposition officielle paieraient le salaire d’employés de la permanence du Parti Québécois à même les fonds prévus pour le groupe parlementaire formant l’opposition officielle. Certaines personnes prétendent même dans ce reportage que cette pratique serait tolérée par l’Assemblée nationale ! Cela m’apparait inconcevable. C’est aux groupes parlementaires de respecter les règles établies, sinon, c’est toute l’institution qui est entachée et c’est la démocratie qui est bafouée », déclare Donald Martel.

Le député de Nicolet-Bécancour exige la tenue d’une séance extraordinaire du Bureau de l’Assemblée nationale, comité transpartisan sur lequel il siège, afin que tous les groupes parlementaires ayant eu recours à cette pratique s’engagent formellement à rembourser la totalité des sommes qui auront été identifiées par l’enquêteur indépendant. « Il faut agir rapidement, car ce scandale de détournement des fonds prévus aux activités parlementaires vers les activités partisanes du Parti québécois risque de hausser davantage la méfiance de la population envers nos institutions. Jacques Chagnon doit être proactif, déclencher une enquête et s’assurer que tout détournement de fonds soit non seulement arrêté, mais remboursé », conclut le caquiste.

Que doit faire la CAQ pour attirer le vote des communautés culturelles?


 Publié le 11 janvier 2017

Madame Roy, qu’est-ce que la CAQ peut faire pour aller chercher le vote des anglophones et des communautés culturelles lorsqu’on sait que le parti a toujours eu de la difficulté à obtenir ce vote?

Réponse de Nathalie Roy

C’est une bonne question. On y travaille actuellement, et ce qu’on constate, c’est que les immigrants et les anglophones votent massivement pour le Parti libéral, pas vraiment par conviction, ou par amour du parti, mais plutôt parce qu’ils ont peur d’un référendum sur la souveraineté, qu’ils ont peur de la séparation du Québec avec le Canada. Et on peut comprendre les préoccupations des nouveaux arrivants qui parfois ont fui des conflits : ils veulent avoir la paix.

Le devoir de bien faire passer notre message et de tendre la main!

Nous avons plusieurs devoirs, nous, en tant que militants de la Coalition Avenir Québec, de bien faire comprendre aux néo-Québécois et aux anglophones, qu’avec la CAQ, notre projet de société est À L’INTÉRIEUR du Canada. On veut un Québec fort, on veut faire plusieurs revendications pour le Québec, mais toujours à l’intérieur du Canada.

En allant faire un tour sur le site Web de la CAQ, vous constaterez qu’il y a une version en anglais, justement pour expliquer nos politiques à nos amis anglophones, qui peuvent bien comprendre le français, mais parfois, lire en anglais est plus simple pour eux. Donc il faut faire passer notre message, et c’est un devoir que nous avons à faire tous.

Nous avons cette responsabilité en tant que militants, en tant que députés, d’expliquer notre programme, de tendre la main, mais surtout, de rester nous-mêmes.

Rester nous-mêmes, pourquoi? Parce que nous voulons former cette nation du Québec à l’intérieur du Canada avec nos concitoyens qui ont les mêmes préoccupations que nous, les mêmes valeurs que nous.

Les propositions de la CAQ

Tout le monde veut vivre en paix, avoir de bonnes écoles, avoir des soins de santé. Les immigrants veulent cela, eux aussi. Ils veulent du travail aussi! Et à la CAQ, nous avons des propositions pour les nouveaux arrivants : les accompagner et mettre plus d’argent pour les aider à se franciser pour obtenir plus facilement du travail.

Ce sont des mesures primordiales : naturellement, il faut que les cours de français soient obligatoires,  mais également, nous voulons les accompagner, les aider, et ça, nous nous nous en donnons le mandat. C’est en parlant le français que nos nouveaux arrivants pourront mieux s’intégrer. C’est primordial pour nous. Nous devons aussi expliquer à nos amis anglophones et aux nouveaux arrivants, que nous allons tous travailler ensemble, pour avoir plus de moyens, un plus beau Québec à l’intérieur du Canada et nous allons tous en sortir gagnants!

Pour visionner la réponse de Nathalie Roy : https://www.youtube.com/watch?v=Aeel7LhajtA&t=2s

Émanations polluantes de l’entreprise Anacolor : Sam Hamad doit arrêter de bouder et défendre ses citoyens, selon Éric Caire


 Publié le 11 janvier 2017

« Que Sam Hamad cesse de bouder parce qu’il n’est pas ministre et qu’il s’occupe des gens de Cap-Rouge et des dossiers urgents de son comté ! » a pesté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire, qui s’est présenté mercredi devant son bureau de comté pour l’inciter à enfin bouger dans le dossier Anacolor.

Pour Éric Caire, la priorité absolue du député de Louis-Hébert, Sam Hamad, devrait être la sécurité, la santé et la qualité de vie des citoyens de Cap-Rouge, non pas de perdre son temps à convaincre Philippe Couillard de le réintégrer au Conseil des ministres. « Dans le dossier Anacolor, Sam Hamad brille par son absence. Pour se vanter dans la région et faire son autopromotion, pour se prononcer sur le troisième lien entre Québec et Lévis ou même pour critiquer celui qui l’a remplacé, François Blais, il est le premier à parler et à se jeter sous les projecteurs. Par contre, quand vient le temps de protéger ses citoyens, il se cache. Si Sam Hamad reste député seulement pour redevenir ministre, je l’invite sérieusement à réfléchir sur son avenir politique », a laissé tomber le caquiste.

Le député de La Peltrie a souligné que la perte d’influence des libéraux de la région de Québec se fait plus que jamais sentir. Le dossier Anacolor en est le parfait exemple, puisqu’aucun député libéral n’ose hausser le ton ou faire simplement pression sur le ministre David Heurtel pour que les émanations liées aux activités industrielles de l’entreprise diminuent enfin et qu’elles n’affectent plus le bien-être de la population.

« Le ministre de l’Environnement doit écouter les inquiétudes des citoyens et s’assurer que l’entreprise respecte un niveau d’émanations acceptable pour la Direction de la Santé publique. Si Sam Hamad et ses collègues se préoccupaient un tant soit peu de cet enjeu, ils forceraient David Heurtel à imposer les moyens appropriés pour permettre une meilleure qualité de l’air pour les gens de Cap-Rouge, tout en assurant le respect des conditions et des normes comprises dans le certificat d’autorisation de l’entreprise. Je refuse de baisser les bras et je vais me battre pour les citoyens de Louis-Hébert si Sam Hamad reste caché », a déploré Éric Caire, qui réclame depuis décembre dernier du gouvernement libéral une injonction visant à obliger l’entreprise Anacolor à se conformer au plus vite aux exigences du gouvernement.

Philippe Couillard doit fermer la porte à double tour à un retour de Sam Hamad


 Publié le 10 janvier 2017

« Je ne peux pas croire que Philippe Couillard jongle encore avec la possibilité de réintégrer Sam Hamad au Conseil des ministres. Que l’idée lui trotte toujours dans la tête, ça me dépasse ! » a réagi le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire, à la suite du dévoilement d’un sondage interne du Parti libéral, qui demande à ses propres membres de se prononcer sur l’éthique du député de Louis-Hébert.

Pour Éric Caire, ce sondage ne fait que démontrer l’extrême faiblesse du caucus libéral de la région de Québec. « Dans la population, le dossier est tranché : Sam Hamad n’a plus la légitimité ni le jugement requis pour occuper un tel poste. Le problème, c’est qu’il n’y a personne qui soit capable de le remplacer. La triste performance de François Blais comme ministre de la Capitale-Nationale démontre bien le manque de profondeur du PLQ dans la région. J’ai bien peur que les gens de Québec devront se passer d’un ministre efficace d’ici 2018 », a déploré le caquiste.

« Il est évident que Philippe Couillard n’a plus aucun sens de leadership. Il est tellement désespéré qu’il est rendu à laisser ses membres décider pour lui de la composition de son Conseil des ministres. Qui gouverne au Québec au juste ? Une chose est sûre : quand un parti politique se sent obligé de sonder ses propres sympathisants sur l’éthique de ses joueurs clés, c’est qu’il y a péril en la demeure », a lancé Éric Caire.

En retirant Sam Hamad de son poste de président du Conseil du trésor et ministre responsable de la Capitale-Nationale, en avril dernier, le premier ministre a, qu’il le veuille ou non, admis que les allégations pesant sur le député de Louis-Hébert étaient légitimes et jeter un discrédit sur tout son gouvernement, a ajouté le député de La Peltrie. « On parle d’un ministre, un ami personnel du premier ministre, qui a tissé des liens privilégiés hautement questionnables avec Marc-Yvan Côté, arrêté pour fraude envers le gouvernement et corruption par l’UPAC faut-il le rappeler, en plus de lui accorder une subvention pour son entreprise, Premier Tech. Les Québécois en ont assez de l’éthique élastique des libéraux. Sam Hamad doit dire adieu à toute chance de réintégrer le Conseil des ministres. À Philippe Couillard d’assumer ses responsabilités », a conclu Éric Caire.

Rappelons que le député de Louis-Hébert, Sam Hamad, a été sévèrement blâmé en fin d’année par le commissaire à l’éthique et à la déontologie et le commissaire au lobbyisme pour son implication dans le dossier de Premier Tech.

Hausse des taxes foncières agricoles : « Où sont les députés libéraux quand on a besoin d’eux? Nulle part! » – François Bonnardel


 Publié le 9 janvier 2017

« Les libéraux ont abandonné les centaines de familles qui dépendent et vivent de l’agriculture. Où sont les députés des différentes régions du Québec pour faire entendre raison à Pierre Paradis ? Nulle part ! J’espère qu’en 2017, ils auront enfin le courage de se lever et de se battre pour les producteurs agricoles », lance le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement libéral de Philippe Couillard fait preuve d’une arrogance sans bornes envers les agriculteurs du Québec, en refusant d’admettre que leur compte de taxes augmentera suite aux changements apportés par son ministre au programme de crédit de taxes foncières agricoles. Vivement opposée à cette réforme, la CAQ dénonce l’improvisation libérale dans ce dossier, notamment les députés libéraux qui n’ont toujours pas levé le petit doigt pour défendre les travailleurs agricoles.

« Pendant que les libéraux regardent de haut les préoccupations des agriculteurs, des centaines d’entreprises agricoles à travers le Québec sont menacées et luttent pour leur survie. La prochaine hausse de leurs comptes de taxes est un véritable drame financier et personne au gouvernement ne les écoute. Les députés libéraux devraient être gênés de leur gouvernement, qui se traîne les pieds depuis des mois et qui refusent d’écouter les revendications des producteurs agricoles. En 2017, j’exige qu’ils s’imposent et qu’ils tiennent tête à Pierre Paradis », souligne François Bonnardel.

Le député de Granby, aussi critique de la CAQ en matière de finances publiques, rappelle qu’il a d’ailleurs déposé à l’Assemblée nationale, en décembre dernier, des dizaines de lettres de producteurs agricoles, qui prouvaient noir sur blanc que leurs taxes allaient leur coûter plus cher. En réponse, le premier ministre Philippe Couillard a nié ces preuves. « L’avenir de nos régions dépend de l’agriculture et ce n’est pas en étouffant davantage nos producteurs qu’on parviendra à créer de la richesse pour tout le Québec. L’agriculture est l’un de nos poumons économiques les plus forts et Philippe Couillard ne le sait toujours pas. Il est temps pour lui et ses députés de revenir sur terre et d’écouter les Québécois. Il faut qu’ils s’assoient avec les producteurs afin de trouver une vraie solution, bénéfique à long terme. Qu’attendent-ils pour mettre les intérêts des citoyens et travailleurs avant ceux de leur parti ? » se questionne le caquiste.

La CAQ continuera de défendre les producteurs agricoles cette année à l’Assemblée nationale. En plus de s’opposer à la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles, le parti de François Legault a lutté contre les coupes dans le programme d’Assurance stabilisation des revenus agricoles, en plus de réclamer la création d’un fonds de 50 M$ pour aider les agriculteurs.

Benoit Charette et la CAQ exigent que le PQ cesse les dépenses inutiles tant qu’il n’a pas remboursé les dons illégaux


 Publié le 9 janvier 2017

« Le Parti Québécois (PQ) doit cesser de rire des contribuables. Il ne peut pas refuser de rembourser les dons illégaux tout en continuant des dépenses inutiles et de mauvais goût comme sa campagne L’autre 150e », exige le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette.

« Malheureusement, la nouvelle année n’a pas apporté un vent de changement dans les façons de faire péquistes. Avec cette campagne, qui vise à ridiculiser le 150e anniversaire de la Confédération canadienne, le PQ dilapide de l’argent qui pourrait servir à rembourser l’argent sale qui dort encore dans ses coffres au moment où on se parle », ajoute M. Charette, en rappelant que des officiers péquistes avaient pourtant indiqué ne pas avoir les moyens pour rembourser au Directeur général des élections (DGEQ) la totalité de ses dons illégaux.

« Je n’arrive pas à croire qu’encore aujourd’hui, le parti fondé par René Lévesque refuse de rembourser l’argent qu’il a collecté illégalement. Cet argent sale, qui a payé des élections partielles, sert maintenant à Jean-François Lisée pour le lancement de campagnes publicitaires inutiles, qui ne font que ramener sur la table les vieilles chicanes que les Québécois ont pourtant mises de côté. Non seulement le PQ est déconnecté, mais il est désespéré, au point où il utilise de l’argent sale pour forcer dans la gorge des Québécois des campagnes qu’ils ne veulent pas ! Tout doit être retourné dans les plus brefs délais au DGEQ. C’est non-négociable », tonne le caquiste.

Rappelons que le Parti Québécois est financé en grande partie par une subvention provenant du DGEQ.

Enfants placés dans une famille « toxique » pendant des années : Consternée, la CAQ réclame des sanctions


 Publié le 4 janvier 2017

« Je suis sans mots. Le traitement inhumain qu’ont eu à subir ces enfants est injustifiable. La ministre doit s’assurer qu’une telle situation ne se reproduise plus. » Telle est la réaction du député de Drummond–Bois-Francs pour la Coalition Avenir Québec, Sébastien Schneeberger, suite à un jugement de la Cour du Québec concluant que deux enfants ont été maltraités et humiliés pendant 8 ans dans une famille d’accueil « toxique ». Porte-parole de son parti en matière de protection de la jeunesse, Sébastien Schneeberger s’est dit consterné que de telles pratiques puissent avoir été tolérées toutes ces années par la DPJ. Il a appelé le gouvernement libéral à sanctionner les employés responsables, afin d’assurer qu’aucune situation semblable ne se reproduise.

Pour le député caquiste, il est inacceptable que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) Mauricie–Centre-du-Québec ait maintenu ces deux enfants dans une famille où la violence physique et l’abus psychologique étaient des pratiques courantes. Le caquiste est d’autant plus accablé que la DPJ régionale était au fait du danger auquel faisaient face ces jeunes et qu’elle a délibérément choisi de ne rien faire.

« Je suis consterné d’apprendre les conditions auxquelles ces deux enfants ont été exposés et qui ne ressemblent en rien aux valeurs et aux principes que nous portons et défendons au Québec. Malheureusement, ce n’est pas la première fois que des cas semblables nous sont rapportés. Il y a des personnes qui n’ont plus leur place à la DPJ. Il y a des têtes qui doivent rouler », a déclaré le député Schneeberger, tout en rappelant l’importance de dénoncer toutes les situations et formes d’abus.

Ce cas d’abus ne fait que démontrer une fois de plus l’urgence pour la ministre Lucie Charlebois d’agir pour assurer la meilleure protection possible pour tous les enfants du Québec. Depuis son arrivée en poste, les scandales s’accumulent sans que rien ne soit réellement fait, a déploré Sébastien Schneeberger.

« Ce jugement de la Cour du Québec doit servir comme un signal d’alarme pour le gouvernement libéral. La ministre Charlebois ne peut plus rester les yeux fermés. L’inaction n’est pas la solution. Il y a clairement eu de la négligence volontaire de la part de la DPJ Mauricie–Centre-du-Québec. Le gouvernement a de sérieux comptes à rendre et doit faire toute la lumière sur ce qui s’est produit afin de s’assurer que plus jamais cela ne se reproduise. Dès aujourd’hui, Lucie Charlebois doit envoyer un signal clair et promettre que tout sera mis en place pour offrir à nos enfants la protection à laquelle ils ont droit », a insisté le député de la CAQ.