Frais d’avocat d’Agnès Maltais : Les députés péquistes devraient avoir honte, selon Éric Caire
Publié le 13 décembre 2016
« C’est la cerise sur le sundae ! Tous les députés péquistes devraient avoir honte ce matin. Agnès Maltais n’a pas été élue pour attaquer l’intégrité d’individus et faire de la diffamation, ce n’est donc pas aux contribuables de payer pour sa défense. Si elle décide d’aller de l’avant, elle subira les foudres de tous les Québécois ! » a mis en garde le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’efficacité de l’administration publique, Éric Caire, après avoir appris que la députée péquiste de Taschereau compte réclamer à l’Assemblée nationale le paiement de ses frais juridiques dans la cause en diffamation qui l’oppose à deux employées de la Coalition avenir Québec.
Rappelons que le 11 novembre, la CAQ a annoncé une poursuite contre Agnès Maltais pour diffamation à l’égard de deux employées caquistes, Nicole Savard et Lynne Harpin. Celles-ci ont été faussement accusées par la péquiste d’avoir volé des documents en 2011. Éric Caire a invité Mme Maltais à ne pas refiler sa facture d’honoraires aux Québécois, d’autant plus que sa sortie en règle est survenue au moment de 4 élections partielles et non pas dans le cadre de sa fonction de députée, a-t-il souligné.
« Ce qui rend cela encore plus indécent, c’est que la sortie de Mme Maltais était une manœuvre strictement partisane, dans le but d’influencer les électeurs dans 4 élections partielles. C’est un peu comme si elle demandait à l’Assemblée nationale de lui rembourser ses pancartes ! » a lancé Éric Caire.
Le député de La Peltrie a ajouté que si Agnès Maltais assume réellement les propos qu’elle a tenus, comme elle semble le prétendre, c’est à elle de le prouver en payant pour sa défense. « De notre côté, nous avons été très clairs dès le début : tous les frais d’avocat qui seront engendrés dans cette poursuite seront assumés entièrement par la CAQ. Il est hors de question d’utiliser l’argent des contribuables pour payer la poursuite de nos employées. Visiblement, ce principe de respect pour les fonds publics n’est pas une valeur partagée par tous. Si Agnès Maltais pige dans le portefeuille des Québécois, ce serait d’une lâcheté innommable de sa part. J’espère qu’elle aura l’éthique et la décence de dire aujourd’hui que, de son côté aussi, ce sera elle qui paiera pour ses frais d’avocat et non les contribuables à travers les deniers de l’Assemblée nationale », a tonné le caquiste Éric Caire.