La CAQ votera contre le bâillon et contre le projet de loi 106


 Publié le 9 décembre 2016

« Si le ministre Pierre Arcand nous avait écoutés dès le début, il n’aurait pas eu besoin d’imposer le bâillon », a déploré la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’énergie, Chantal Soucy, à quelques heures de la procédure législative d’exception pour faire adopter de force le projet de loi 106 sur la Politique énergétique 2030 du gouvernement libéral. Mme Soucy a indiqué que les député(e)s de sa formation politique se lèveront dans la nuit de vendredi à samedi pour s’opposer tant au bâillon indécent des libéraux qu’à leur projet de loi fourre-tout.

Rappelons que la CAQ a été le premier parti à réclamer publiquement la scission du projet de loi en deux lois distinctes :

–          un projet de loi portant spécifiquement sur la transition énergétique, afin de simplifier la bureaucratie et d’atteindre les cibles contenues dans la Politique énergétique 2030 ;

–          un projet de loi pour encadrer l’industrie pétrolière et gazière.

Malheureusement, à cause de l’entêtement du gouvernement et l’obstruction démesurée du Parti québécois, les Québécois n’obtiendront pas les réponses à leurs nombreuses questions, a regretté la caquiste.

« Le projet de loi 106 est une loi improvisée depuis le début. C’était une catastrophe annoncée. Les libéraux tentent de faire adopter dans une seule loi une panoplie de règlements et de principes, souvent contradictoires entre eux, dont on ne connaît même pas les tenants et aboutissants ! La CAQ votera contre le projet de loi. D’abord parce que le gouvernement ajoute de la bureaucratie inutile avec une nouvelle structure lourde. On est face à un gouvernement qui nous parle d’efficacité énergétique, mais tout ce qu’il nous propose, c’est de l’inefficacité bureaucratique. Ensuite parce qu’il va augmenter les tarifs d’Hydro-Québec et faire payer tous les Québécois pour ses projets de transports collectifs électriques. Finalement parce qu’il n’a pas su répondre aux inquiétudes des Québécois quant au développement du gaz de schiste », a déclaré Chantal Soucy.

La députée de Saint-Hyacinthe s’est dite également déçue de l’attitude du gouvernement Couillard qui, en forçant le bâillon, restreint les débats et les interventions de l’opposition. « J’avais des amendements constructifs à proposer au ministre Arcand, mais comme le Parti québécois a passé son temps à bloquer les travaux pour des futilités, je n’ai pas pu les présenter. La CAQ a obtenu quelques gains, notamment pour nos producteurs agricoles, mais en imposant un bâillon, les libéraux refusent le dialogue. Les Québécois méritent mieux », a conclu Chantal Soucy, soulignant que la CAQ avait réclamé une consultation élargie auprès de la population sur le volet hydrocarbures du projet de loi.

Le PLQ défend toujours la bureaucratie et les élections scolaires


 Publié le 8 décembre 2016

Depuis 2 ans, le gouvernement Couillard a dépensé un demi-million de dollars pour une vingtaine d’élections scolaires partielles, dont toutes se sont déroulées avec des taux de participation ridicules, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Contrairement au Parti libéral, la CAQ estime que ces élections n’ont pas leur place. « Cet argent serait beaucoup mieux investi en services aux élèves que dans des élections bidon », a lancé François Legault.

Pourtant, il y a un an, presque jour pour jour, c’est un ancien ministre de l’Éducation libéral qui déposait un projet de loi pour abolir les élections scolaires, a rappelé M. Legault, avant de reculer. C’est simple : Philippe Couillard a cédé au lobby des commissions scolaires.

« Le premier ministre faisait le constat, comme beaucoup de gens du milieu de l’éducation, qu’avec un taux de participation de seulement 5 %, la démocratie scolaire ne fonctionne plus. Malheureusement, son nouveau ministre de l’Éducation a reculé. Il a fait adopter un autre projet de loi qui n’abolit pas les élections scolaires. Un taux de participation de seulement 2,5 %, comme ce fut le cas à la Commission scolaire des Découvreurs par exemple, ce n’est pas de la démocratie ! » a déclaré François Legault, qui évalue à 20 millions de dollars les économies dont le Québec tirerait profit de l’abolition des élections scolaires.

De son côté, le député de Chambly, Jean-François Roberge, a interpellé le ministre de l’Éducation au sujet de trois commissions scolaires qui recommandent à leurs enseignants de ne pas enseigner l’ensemble du programme éducatif prévu par le ministère de l’Éducation. En Chambre, le ministre a refusé de donner une directive aux commissions scolaires et a accusé la CAQ de vouloir être trop autoritaire avec ces dernières. Pourtant, un document dont la CAQ a obtenu copie incite clairement les enseignants à faire du nivellement vers le bas. « Le ministre Sébastien Proulx n’a pas le courage de mettre au pas les commissions scolaires qui refusent d’enseigner le programme du ministère. Quel manque de courage ! Les libéraux défendent toujours la bureaucratie scolaire plutôt que l’intérêt des élèves », a conclu le député caquiste.

Philippe Couillard n’a pas sauvé, mais taxé le Québec


 Publié le 7 décembre 2016

« Pendant que les Québécois sont étouffés par les hausses de tarifs, le premier ministre, lui, est étouffé par la modestie », a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Lorsque Philippe Couillard a déclaré, mardi, avoir « sauvé » le Québec, il voulait plutôt dire « taxé », a indiqué M. Legault. En effet, depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement libéral a fait tout le contraire de ce qu’il avait promis : il a augmenté les tarifs de garderie, les tarifs d’électricité, les taxes scolaires, la taxe sur l’essence et les droits sur l’immatriculation, entre autres. Résultat : les familles québécoises paient en moyenne 1300 $ de plus depuis que Philippe Couillard est aux commandes de l’État.

« Les libéraux sont au pouvoir depuis 13 ans, sauf pour une brève parenthèse de 18 mois. Hier, le premier ministre nous a dit qu’il a sauvé le Québec de l’ancien gouvernement libéral. On savait qu’il essayait de prendre ses distances de Jean Charest en matière de corruption. Maintenant, il essaie de prendre ses distances de Jean Charest en matière de finances publiques. Les ministres libéraux actuels qui ont travaillé avec Jean Charest ont dû avaler leur café de travers. Ce que Philippe Couillard aurait dû dire aux Québécois, c’est qu’il n’a même pas eu le courage de sauver les Québécois des hausses de taxes et de tarifs ! » a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a également présenté au premier ministre l’une des conséquences néfastes de son inaction pour les Québécois : dans un sondage paru mercredi, on apprend que le tiers des Québécois n’ont pas de coussin financier de 500 $ pour faire face aux imprévus. « Philippe Couillard se prend pour Superman, mais il devrait revenir sur terre. Les Québécois savent que le surplus budgétaire a été réalisé sur leur dos. Aujourd’hui, ils en paient toujours le prix. S’il veut vraiment devenir le sauveur qu’il prétend être, qu’il commence par réduire le fardeau imposé aux familles afin qu’ils puissent boucler leur fin de mois », a insisté François Legault.

Affaire Frédérick Gingras : François Paradis et la CAQ veulent des changements législatifs pour éviter d’autres drames


 Publié le 7 décembre 2016

Au lendemain de la tragédie entourant la cavale meurtrière de Frédérick Gingras, la Coalition Avenir Québec réclame un assouplissement des lois en vigueur lorsqu’il est question de protection des personnes dont l’état mental présente un danger majeur. « Bien que nos premières pensées accompagnent évidemment les familles éprouvées par ce drame, j’appelle le ministre Gaétan Barrette à l’action immédiatement pour éviter d’autres cas tragiques », a lancé le député de Lévis, François Paradis.

L’histoire de Frédérick Gingras, accusé de meurtres prémédités et de tentatives de meurtre, soulève des doutes importants sur la capacité du réseau de la santé et du système de justice à prévenir ces drames humains. Le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis, a dit partager le même avis que plusieurs spécialistes en santé mentale : il faut revoir certaines dispositions de loi P-38 afin de permettre l’intervention immédiate de professionnels de la santé auprès d’un patient qui présente des signes évidents de violence.

« La cavale de M. Gingras est une tragédie humaine, alors que deux personnes ont perdu la vie. Je sais qu’il y a présentement une enquête policière, mais cela ne devrait pas nous empêcher de réfléchir. On sait déjà qu’il était atteint de graves problèmes de maladie mentale. J’ai pu m’entretenir avec Hélène Fradet, directrice générale de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale et nous arrivons à la même conclusion : nous ne pouvons laisser tomber entre les mailles du filet des personnes vulnérables, atteintes de graves problèmes mentaux, en raison de lois mal adaptées. Il faut étudier une réforme de la loi P-38 pour éviter d’autres tragédies. Gilles Chamberland, directeur des services professionnels à l’Institut Pinel, a lui-même souligné que “les exigences devraient être assouplies comme ça se fait en Ontario”. M. Barrette, pourquoi ne pourrait-on faire de même au Québec ? » a déclaré François Paradis.

Sans volonté politique, ce dossier sera sans doute relégué aux oubliettes, a averti le député de Lévis. « Comme l’a mentionné M. Chamberland, une personne qui a déjà un diagnostic et qui est malade au point où elle n’est pas capable de demander des soins pour elle-même devrait bénéficier d’aide bien avant qu’elle ne passe aux actes. C’est un sujet sensible, j’en conviens, et c’est la raison pour laquelle j’offre ma collaboration au ministre de la Santé pour corriger certaines lacunes dans la loi P-38 », a insisté François Paradis.

La CAQ veut permettre à la DPJ d’intervenir dans les écoles religieuses illégales


 Publié le 7 décembre 2016

Afin d’assurer la réussite de tous les élèves et le respect du cursus scolaire québécois, la Coalition Avenir Québec fait une proposition importante au gouvernement Couillard pour renforcer le système d’éducation : modifier la Loi sur la protection de la jeunesse pour que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) puisse intervenir si des jeunes ont accès à un programme qui ne répond pas aux critères du ministère de l’Éducation.

Les députés Jean-François Roberge et Sébastien Schneeberger, respectivement porte-parole de la CAQ en matière d’éducation et de protection de la jeunesse, estiment que deux problématiques persistent au Québec depuis plusieurs années :

–          Un manque d’encadrement pédagogique pour les jeunes qui font l’école à la maison, comme le soulignait la Protectrice du citoyen dans son rapport de 2015 ;

–          Le statut des écoles clandestines et illégales, où les élèves ne suivent pas le cursus approuvé par le gouvernement.

Selon eux, il est temps de remplir le trou béant qui figure dans la Loi sur la protection de la jeunesse de manière à ce que tout jeune au Québec reçoive une éducation de qualité. « En juin dernier, nombre de Québécois espéraient que le problème se réglerait quand la DPJ est débarquée dans une école clandestine à Montréal. Malheureusement, ils ont été déçus car rien ne s’est passé. Actuellement, la DPJ intervient seulement si un jeune est victime de négligence. Or, une scolarisation qui ne respecte pas le programme n’est pas considérée comme de la négligence. Pourtant, il y a des jeunes qui font l’école à la maison, qui vont dans des écoles illégales ou clandestines, qui font du unschooling. On parle de milliers d’enfants qui n’auront jamais un diplôme, parce qu’ils sont victimes de la négligence du gouvernement libéral. À la CAQ, nous avons une solution audacieuse à proposer. Il faut changer la définition de négligence dans Loi sur la protection de la jeunesse pour que tous les élèves québécois aient accès à une éducation qui respecte le programme et qui mène à l’obtention d’un diplôme », indique Jean-François Roberge, député de Chambly.

De son côté, Sébastien Schneeberger appelle la ministre responsable de la DPJ, Lucie Charlebois, à faire preuve de courage et défendre cette idée auprès de ses collègues. Tout comme le ministre Proulx, elle doit s’assurer qu’aucun enfant n’échappe au système scolaire québécois. « Nous avons à notre disposition des outils, comme la DPJ, mais elle n’a pas toute la latitude pour intervenir. Le gouvernement n’est pas capable d’identifier ni de repérer les jeunes qui ne suivent pas une éducation appropriée. Résultat : on les laisse tomber. Il faut mettre fin à cette triste réalité. Actuellement, avec le projet de loi 99, la Loi sur la protection de la jeunesse est ouverte. La ministre doit saisir cette occasion et accepter notre proposition », estime le député de Drummond–Bois-Francs.

Un nouveau député proche des gens


 Publié le 6 décembre 2016

La Coalition Avenir Québec se réjouit de l’élection d’Éric Lefebvre, nouveau député de la circonscription d’Arthabaska.

M. Lefebvre a recueilli près de 44% des voies, soit 17% de plus que son plus proche adversaire.

Le nouveau député d’Arthabaska a fait une campagne positive, d’idées, et compte se mettre au travail très rapidement pour faire des gains concrets pour sa circonscription.

Éric Lefebvre compte mener plusieurs dossiers de front, dont la reconnaissance régionale et le soutien aux producteurs agricoles.

« Nous avons eu droit à une grande victoire d’équipe. Je remercie tous les gens qui m’ont entouré ces dernières semaines. Tout au long de la campagne, je disais à quel point je serais honoré d’avoir le privilège de représenter les citoyens d’Arthabaska-L’Érable à l’Assemblée nationale. Je suis tellement fier d’avoir ce privilège aujourd’hui », affirme-t-il.

La CAQ tient aussi à souligner le travail remarquable des autres candidats qui ont mené de très belles campagnes, soit Bruno Laroche dans Saint-Jérôme, Ginette Marotte dans Verdun et Julie Chapdelaine dans Marie-Victorin.

Neutralité religieuse de l’État : Les Québécois ont sanctionné Philippe Couillard


 Publié le 6 décembre 2016

Au lendemain de quatre élections partielles très difficiles pour le Parti libéral du Québec (PLQ), le premier ministre, Philippe Couillard, est d’avis que son gouvernement a pourtant « littéralement sauvé le Québec » et que les Québécois ne comprennent pas son message. Pour le chef de la CAQ, François Legault, c’est plutôt Philippe Couillard qui refuse de comprendre que les Québécois sont tannés que leur gouvernement regarde de haut leurs préoccupations, notamment concernant le port de signes religieux par des employés de l’État en position d’autorité.

« Ce qui dérange le plus les Québécois, c’est l’approche intransigeante du premier ministre qui refuse un compromis responsable. C’est sa tendance à s’attaquer à tous ceux qui sont en désaccord avec lui sur les signes religieux des personnes qui occupent des postes d’autorité, soit la grande majorité de Québécois. Est-ce qu’aujourd’hui, le premier ministre est ouvert à revoir sa position sur les signes religieux pour les personnes en position d’autorité ? » a questionné M. Legault.

En Chambre, le premier ministre Couillard a préféré nier l’existence du problème, plutôt que de s’engager à agir. Il a prétendu qu’aucun employé de l’État en position d’autorité ne porte de signes religieux, alors qu’il est de notoriété publique que des enseignantes portent le voile, par exemple. « Malgré la colère qui gronde dans la population, Philippe Couillard continue de regarder de haut ses préoccupations. Il va même jusqu’à nier l’existence des problèmes soulevés par les Québécois, comme le port de signes religieux par les employés de l’État en position d’autorité. M. Couillard doit se reconnecter sur la volonté du peuple, le temps commence à presser », a conclu François Legault.

Travaux de déboisement à l’aéroport de Mascouche : Le ministre David Heurtel ne peut pas rester les bras croisés


 Publié le 6 décembre 2016

Sans tambour ni trompette, les travaux de déboisement en lien avec le projet d’aéroport de Mascouche ont commencé sur le site controversé, mettant en péril de nombreux cours d’eau, milieux humides et boisés d’intérêt métropolitain, a déploré le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay. Devant les levées de boucliers, notamment de la Ville de Mascouche, M. Lemay a pressé le ministre de l’Environnement, David Heurtel, de faire respecter les lois du Québec.

Le caquiste, qui a déjà dénoncé le feu vert donné il y a un mois par Transports Canada dans le dossier de délocalisation de l’aéroport, a reproché une fois de plus au gouvernement Couillard son immobilisme, alors que les travaux de déboisement avancent à un rythme de 2 hectares par jour sur des terrains forestiers et humides sensibles. Au moment même où la Ville de Mascouche entend déposer une ordonnance d’injonction à la Cour supérieure pour l’arrêt des opérations, Mathieu Lemay a tenu à rappeler à l’ordre David Heurtel, puisque certains de ses fonctionnaires ont soutenu qu’ils ne peuvent déposer d’injonction contre le promoteur, faute de ressources en raison de la grève des juristes de l’État.

« Le gouvernement libéral, qui ne s’est jamais intéressé à ce dossier, est complètement désemparé face au début de travaux d’abattage qui mettent en péril la protection de l’environnement. Pendant ce temps, il laisse la Ville de Mascouche à elle-même. Des inspecteurs de son ministère ont effectué des visites du terrain, mais n’ont même pas jugé utile d’agir. À ce jour, déjà près de 5 hectares de boisé ont été abattus sur le territoire de Mascouche et 2 hectares sur le territoire de Terrebonne. Je n’accepte pas qu’on endommage nos milieux forestiers et humides, alors qu’ils sont protégés ! David Heurtel ne peut pas rester les bras croisés. Il doit faire respecter les lois du Québec », a déclaré Mathieu Lemay, qui rappelle que la décision du Conseil des relations de travail d’octobre dernier statuait que les injonctions sont considérées comme des services essentiels.

Le député de Masson a poursuivi en indiquant que la Loi sur la qualité de l’environnement protège les milieux humides et bien que les termes soient imprécis et indéfinis, il est de la responsabilité du ministre Heurtel de s’assurer que tout projet respecte les lois québécoises et les processus d’évaluations en vigueur.

De son côté, la critique de la CAQ en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, a rappelé que certains hectares des terres visées par la construction de l’aéroport sont zonés agricoles, ce qui ajoute une couche supplémentaire à ce dossier déjà controversé. « Ces terres sont considérées comme des zones tampons, essentielles à l’agriculture. Mascouche et Terrebonne ont soulevé l’enjeu, mais évidemment, le gouvernement continue de faire la sourde oreille. L’ensemble des acteurs locaux demande au gouvernement de prendre le dossier en main depuis des mois et des mois. Qu’attend-il au juste ? » a-t-elle questionné.

Annonce improvisée à la veille des partielles : Une opération de relations publiques pour faire diversion


 Publié le 5 décembre 2016

« Le bilan économique du gouvernement libéral se résume facilement : beaucoup de paroles et pas de résultats concrets. Cette tentative de sauvetage médiatique ne changera rien. Tout le monde voit très clair dans cette opération marketing, à quelques heures des élections partielles », s’est emporté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, convaincu que les Québécois ne se laisseront pas berner.

François Bonnardel juge pathétique l’annonce du gouvernement libéral, dimanche, qui se vante faussement de sa performance économique. Il a tenu à remettre les pendules à l’heure. D’abord, la diminution du taux de chômage au Québec est en bonne partie attribuable à la baisse de la population active, et non à une amélioration de la situation économique. Ensuite, le 1,7 milliard de dollars de surplus réalisé par le gouvernement a été fait sur le dos des Québécois, par des hausses de taxes et tarifs à n’en plus finir. Le leader de la CAQ rappelle que cet exploit ne leur sera même pas récompensé, puisque les libéraux refusent de leur accorder des baisses d’impôts.

« C’est une tentative de diversion, une pauvre opération de relations publiques du gouvernement libéral, qui essaie de faire oublier son triste bilan à l’aube des élections partielles. Philippe Couillard mérite d’être sanctionné sévèrement pour sa piètre performance économique et son manque d’éthique et d’intégrité. Les Québécois ne se laisseront pas acheter par des paroles creuses ! Ils savent que sous les libéraux, la croissance économique demeure très faible, les investissements privés sont en chute libre et leur fardeau fiscal n’a fait qu’augmenter. Les libéraux sont morts de rire et pensent que les Québécois n’y voient que du feu », a déclaré le caquiste François Bonnardel, rappelant que le Québec enregistre une croissance économique de seulement 1,4 % cette année, comparativement à 2,5 % pour l’Ontario.

Le leader parlementaire de la CAQ souligne que les chiffres sont têtus : si le Québec avait connu depuis 2014 une croissance économique aussi soutenue que l’Ontario, nous aurions reçu 2,4 milliards de dollars de plus en revenus annuels. « Rien que cette année, le Québec aurait pu enregistrer 650 millions de dollars de plus dans son budget. Quel manque d’ambition ! On ne peut pas se réjouir d’une aussi faible croissance », a poursuivi le député de Granby.

« Comme le dit mon chef François Legault depuis des mois déjà : le Québec peut et doit faire mieux. Le revenu disponible des Québécois démontre que le vrai problème demeure : il n’y a pas assez de bons emplois à 30-40-50 $ de l’heure. J’invite Philippe Couillard à se mettre réellement au travail au lieu de tenter de sauver les meubles à la veille d’élections où les Québécois voudront le punir sévèrement », a conclu François Bonnardel.

Le gouvernement Couillard doit cesser de protéger Pietro Perrino, dit la CAQ


 Publié le 2 décembre 2016

Au lendemain du dévoilement de courriels accablants pour un proche de Philippe Couillard par son député de Borduas, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a interpellé en chambre le gouvernement libéral pour savoir si le conseil des ministres avait effectué toutes les vérifications nécessaires sur Pietro Perrino avant de le nommer au prestigieux poste de secrétaire général associé du gouvernement Couillard. Simon Jolin-Barrette, pour sa part, a talonné la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, qui a été incapable de garantir que personne au gouvernement n’avait été informé de la possibilité que M. Perrino doive témoigner dans le procès avorté de Luigi Coretti.

Le chef de la CAQ a rappelé que son parti a dévoilé hier des courriels qui montrent que Pietro Perrino et Luigi Corretti se sont concertés sur les réponses qu’ils allaient fournir lors d’une enquête du Vérificateur général et que M. Perrino était incapable de démontrer à Investissement Québec que BCIA avait réellement des activités au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Est-ce que le gouvernement libéral avait vérifié ces informations avant de nommer M. Perrino au ministère du Conseil exécutif ? », a demandé M. Legault, sans obtenir de réponse.

Des questions entourant l’abandon des procédures dans le procès Corretti

De son côté, le porte-parole en justice pour la CAQ a rappelé que le procès Corretti a avorté la semaine dernière sans même que les procureurs du Directeur des poursuites criminelles et pénales n’aient tenté de plaider contre la requête pour délais déraisonnables, ce qui est inhabituel.

  1. Jolin-Barrette a tenté de savoir pourquoi et d’obtenir la garantie de la ministre Vallée que personne au gouvernement n’était au courant du fait que Pietro Perrino et d’autres influents libéraux allaient être appelés à répondre aux questions des avocats de Luigi Corretti, lors du procès. « Peut-elle nous garantir que ce n’est pas la raison pour laquelle le DPCP a baissé les bras ? », s’est interrogé le député de Borduas, sans obtenir de réponse, lui non plus.