Loi sur les hydrocarbures : L’utilisation du bâillon, c’était écrit dans le ciel!


 Publié le 13 décembre 2016

Les députés de Johnson et de Drummond-Bois-Francs, André Lamontagne et Sébastien Schneeberger, dénoncent la suspension des règles de procédures par les libéraux pour forcer l’adoption de leur projet de loi sur la transition énergétique et les hydrocarbures malgré l’unanimité de l’opposition.

« Quand des mouvements citoyens, l’Union et la Fédération des municipalités (UMQ et FQM), le milieu agricole (UPA) et toutes les autres formations politiques expriment leurs préoccupations et leur opposition face à un projet de loi, un gouvernement responsable doit écouter et agir en conséquence. Les libéraux ont fait tout le contraire en décidant d’utiliser leur majorité pour nous enfoncer ce projet de loi dans la gorge », déplore le député Schneeberger. Dans ces conditions, la Coalition Avenir Québec a voté contre le bâillon et contre le projet de loi.

Pour André Lamontagne, le gouvernement aurait dû accepter dès le départ de scinder le projet de loi 106 comme l’avait réclamé la CAQ. « Les dispositions sur l’efficacité et l’innovation énergétiques faisaient l’unanimité. C’est la partie sur les hydrocarbures qui posait problème, car plusieurs éléments sur lesquels elle porte et l’absence d’encadrement de la fracturation hydraulique suscitent énormément d’inquiétudes et d’opposition au sein de la population, des municipalités et du monde agricole. En balayant les critiques qu’ils ont qualifiées de ‘purement idéologiques’, le gouvernement et son ministre ont fait preuve de grande arrogance. »

MM. Lamontagne et Schneeberger soulignent que la Coalition Avenir Québec a réussi à arracher au dernier moment un amendement interdisant l’accès au territoire sans le consentement du propriétaire du terrain, ce qui saura sécuriser un grand nombre de citoyens très inquiets des dispositions initiales du projet de loi à ce sujet.

Les partis d’opposition ont toujours la possibilité de chercher à influencer un gouvernement, même majoritaire, en lui proposant des changements de façon constructive. C’est la voie que préconisait la CAQ dans ce dossier, précisent les deux députés. Quant au Parti québécois, il a choisi de faire de l’obstruction systématique pendant les 140 heures de commission parlementaire, ce qui a empêché la CAQ de présenter plusieurs demandes d’amendements.

« Au bout du compte, nous ne sommes pas surpris de la suspension des travaux, concluent les deux députés. En présence de l’entêtement du gouvernement libéral majoritaire et de l’intransigeance de l’opposition péquiste, l’utilisation du bâillon, c’était écrit dans le ciel! »

Frais d’avocat d’Agnès Maltais : Les députés péquistes devraient avoir honte, selon Éric Caire


 Publié le 13 décembre 2016

« C’est la cerise sur le sundae ! Tous les députés péquistes devraient avoir honte ce matin. Agnès Maltais n’a pas été élue pour attaquer l’intégrité d’individus et faire de la diffamation, ce n’est donc pas aux contribuables de payer pour sa défense. Si elle décide d’aller de l’avant, elle subira les foudres de tous les Québécois ! » a mis en garde le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’efficacité de l’administration publique, Éric Caire, après avoir appris que la députée péquiste de Taschereau compte réclamer à l’Assemblée nationale le paiement de ses frais juridiques dans la cause en diffamation qui l’oppose à deux employées de la Coalition avenir Québec.

Rappelons que le 11 novembre, la CAQ a annoncé une poursuite contre Agnès Maltais pour diffamation à l’égard de deux employées caquistes, Nicole Savard et Lynne Harpin. Celles-ci ont été faussement accusées par la péquiste d’avoir volé des documents en 2011. Éric Caire a invité Mme Maltais à ne pas refiler sa facture d’honoraires aux Québécois, d’autant plus que sa sortie en règle est survenue au moment de 4 élections partielles et non pas dans le cadre de sa fonction de députée, a-t-il souligné.

« Ce qui rend cela encore plus indécent, c’est que la sortie de Mme Maltais était une manœuvre strictement partisane, dans le but d’influencer les électeurs dans 4 élections partielles. C’est un peu comme si elle demandait à l’Assemblée nationale de lui rembourser ses pancartes ! » a lancé Éric Caire.

Le député de La Peltrie a ajouté que si Agnès Maltais assume réellement les propos qu’elle a tenus, comme elle semble le prétendre, c’est à elle de le prouver en payant pour sa défense. « De notre côté, nous avons été très clairs dès le début : tous les frais d’avocat qui seront engendrés dans cette poursuite seront assumés entièrement par la CAQ. Il est hors de question d’utiliser l’argent des contribuables pour payer la poursuite de nos employées. Visiblement, ce principe de respect pour les fonds publics n’est pas une valeur partagée par tous. Si Agnès Maltais pige dans le portefeuille des Québécois, ce serait d’une lâcheté innommable de sa part. J’espère qu’elle aura l’éthique et la décence de dire aujourd’hui que, de son côté aussi, ce sera elle qui paiera pour ses frais d’avocat et non les contribuables à travers les deniers de l’Assemblée nationale », a tonné le caquiste Éric Caire.

Le PQ refuse de rembourser l’argent illégal : Jean-François Lisée doit des explications aux Québécois


 Publié le 12 décembre 2016

« Lorsqu’il est question d’éthique, le Parti libéral du Québec et le Parti québécois, c’est du pareil au même ! Le PQ a fait campagne avec de l’argent sale durant les élections partielles », a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, après avoir appris que la formation de Jean-François Lisée n’avait l’intention de rembourser que le tiers des 264 150 $ de ses contributions illégales.

Le PQ fait preuve d’une hypocrisie flagrante, poursuit-il. En refusant de rembourser tous les dons réclamés, les péquistes viennent d’admettre qu’ils ont fait campagne dans les 4 dernières élections partielles avec de l’argent sale. « Le PQ tente de gagner du temps en posant des questions, alors que les preuves sont irréfutables. Pendant ce temps, les Québécois comprennent que les pancartes péquistes ont été payées avec de l’argent sale et que Jean-François Lisée accepte de garder dans ses coffres des dons illégaux. À la CAQ, nous avons remboursé immédiatement les sommes identifiées par le DGEQ, sans broncher ou douter du montant de la réclamation. Même les libéraux, bien qu’ils aient tardé à le faire, ont signé leur chèque. Quand le PLQ fait mieux que toi en termes d’éthique, tu as de sérieuses questions à te poser ! » lance François Legault, rappelant que la CAQ a été la première formation politique à rembourser les contributions illégales versées antérieurement à l’ADQ, soit 35 450 $.

De son côté, le critique caquiste en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, accuse le PQ d’avoir brisé un engagement pris dans l’enceinte même du Salon bleu de l’Assemblée nationale, haut lieu de la démocratie québécoise. En effet, il rappelle que le 28 septembre dernier, les députés péquistes se sont levés pour appuyer une motion de la CAQ réclamant le remboursement des dons illégaux collectés avant le déclenchement des prochaines élections partielles. Cette promesse a été brisée en mille morceaux, constate-t-il. « Pour sauver la face, le PQ a consenti à cette motion, en sachant très bien qu’il avait l’intention de faire campagne avec de l’argent sale. Jean-François Lisée vient de prouver une fois de plus qu’il mène un vieux parti, qui fait des promesses vides. Les Québécois ont vu clair dans leur jeu », peste le député de Deux-Montagnes.

Plus de transparence réclamée au DGEQ

La CAQ profite de cette sortie liée au remboursement des dons illégaux pour inviter le DGEQ à faire preuve de plus de transparence quant à son processus administratif. Selon Benoit Charette, il serait utile de divulguer l’ensemble des étapes à suivre et des procédures exigées, quel que soit le parti politique visé, allant de l’envoi de l’avis d’intention au traitement du paiement.

« Présentement, le tout s’avère être un processus flou et complexe. Dès la réception de l’avis jusqu’au paiement des sommes réclamées, on ne sait absolument rien des discussions et des accords conclus entre les différentes parties. Après la commission Charbonneau et tous les scandales de corruption, les Québécois s’attendent à des pratiques exemplaires à l’égard de la classe politique. Ils méritent plus de transparence, afin de s’assurer que l’ensemble de l’argent sale soit bien remboursé », a conclu le député caquiste.

Assermentation du nouveau député d’Arthabaska : Une voix entrepreneuriale s’ajoute au caucus de la CAQ


 Publié le 12 décembre 2016

C’est avec beaucoup de fierté que le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a accueilli officiellement dans ses rangs le nouveau député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, alors que ce dernier a été assermenté au Salon Rouge de l’Assemblée nationale.

Entrepreneur expérimenté et homme d’affaires respecté, généreux philanthrope, père de famille dévoué : Éric Lefebvre saura faire honneur à sa région et défendre le meilleur intérêt de ses commettants, a assuré François Legault. « Je suis très heureux d’accueillir Éric parmi nous ! C’est un homme qui a de grandes capacités et des qualités en or. Notre nouveau député est un homme d’affaires, qui connaît intimement les besoins et les défis du monde des affaires. Il incarne l’ambition, la détermination et la force de nos entrepreneurs qui gagnent, qui créent, qui développent. J’ai une réelle admiration pour lui. Je suis convaincu que, tous partis confondus, les députés sauront l’apprécier », a déclaré M. Legault.

Tout au long de sa campagne électorale, Éric Lefebvre a démontré qu’il est un leader rassembleur, qui misera sur les forces vives de toute sa communauté pour faire des gains, a poursuivi M. Legault. Il est persuadé que son nouveau député écoutera sa population et restera proche de leurs préoccupations. « Au jour 1 de sa campagne, il avait déjà rassemblé autour de lui plusieurs centaines de personnes de tous les horizons. Le résultat de cette élection a permis de convaincre quiconque qui douterait de ses grandes qualités de rassembleur. Éric est un père de famille, qui est proche de la réalité des Québécois. Sa conjointe, une femme remarquable, une fière enseignante, le garde proche des enjeux de l’éducation. C’est tout un homme de cœur qui se joint à notre équipe », s’est réjoui le chef caquiste, rappelant qu’Éric Lefebvre a mis sur pied plusieurs œuvres caritatives, notamment la Fondation Christian-Larochelle qui réalise les rêves d’enfants malades de sa région, en plus de soutenir la pédiatrie de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.

Très heureux de faire officiellement son entrée à l’Assemblée nationale au sein de la grande famille de la CAQ, Éric Lefebvre a réservé ses premiers mots aux citoyens d’Arthabaska. « Je suis habité par la fierté et le profond désir de vous servir. Je vis ce moment important en pensant à tous les Québécois d’Arthabaska-L’Érable. Je suis un passionné de notre région et la fonction de député me permettra d’accentuer mon implication. C’est une journée qui restera à jamais gravée dans ma mémoire », a-t-il affirmé, en compagnie d’une soixantaine de membres de sa famille, d’élus municipaux et de membres de son équipe de campagne.

« Je demeurerai à votre écoute. Sachez que je compte rester très accessible afin de travailler à développer notre région et l’amener vers son plein potentiel », a conclu le nouveau député caquiste.

Le député Schneeberger souligne le 25e anniversaire de la Maison des jeunes St-Charles-de-Drummond


 Publié le 12 décembre 2016

Le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, a souligné le 25e anniversaire de la Maison des jeunes St-Charles-de-Drummond, le 9 décembre à l’Assemblée nationale. Cet organisme fondé par le Club Optimiste en 1991 a fait preuve de résilience pour surmonter de nombreux imprévus et les jeunes continuent d’y déborder d’imagination.

Ils et elles se sont intéressés aux arts, aux loisirs, aux saines habitudes de vie, à la lutte contre la criminalité et les dépendances. Ils se sont initiés à des sports comme le rafting, le wakeboard, la luge alpine, le kickboxing, la planche à neige ou le canot-camping. Ils ont publié un livre de recettes et un journal. Ils ont gagné des prix en lien avec Éduc’alcool, Cascades et le YMCA. Ils ont fait un défilé de mode, joué une pièce de théâtre et conçu des maisons hantées…

« Rien que depuis 2002, plus de 2000 jeunes ont fréquenté la Maison située sur le boulevard Saint-Charles à Drummondville, a déclaré le député. C’est un lieu chaleureux où les 12 à 17 ans se font des amis et nouent des liens significatifs avec des adultes. En recherche constante de relever de nouveaux défis, ils s’y retrouvent pour prendre en charge des besoins et réaliser des projets. Par exemple, dix jeunes ont tourné cette année une vidéo promotionnelle. Ils ont participé à toutes les étapes, de la conception à la réalisation, de cette production qui brise les stéréotypes à propos de leur milieu de vie. »

En terminant, M. Schneeberger a fait l’éloge du personnel. « Le cœur de cette Maison bat au rythme des animatrices qui accompagnent les ados dans leur cheminement pour devenir des citoyens critiques, actifs et responsables. Je tiens à remercier pour leur dévouement la coordonnatrice Amélie Leblond et les animatrices Méranie Roy, Karoline Girouard et Lanie Pivin. Je souhaite à l’organisme de posséder un jour son propre édifice. »

N’enseigner qu’une fraction du programme éducatif pour gonfler ses statistiques de réussite?


 Publié le 12 décembre 2016

Vous trouvez ça inacceptable? Moi aussi! C’est pourtant ce que demandent des commissions scolaires de la Beauce, de l’Estrie et de la Montérégie à leurs enseignants. Ce matin à l’Assemblée nationale, j’ai demandé au ministre d’envoyer une directive claire aux commissions scolaires pour que cessent de telles pratiques de nivellement par le bas, ce qu’il a refusé de faire.

La députée Chantal Soucy rend hommage à l’haltérophile Tali Darsigny


 Publié le 12 décembre 2016

La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a rendu hommage à l’haltérophile Tali Darsigny, dans une déclaration prononcée à l’Assemblée nationale.

« À 18 ans, cette athlète de Saint-Simon détient le titre de championne canadienne junior et a réussi à se hisser au premier rang de sa catégorie lors du championnat senior du Québec. Récemment, elle s’est envolée pour le Mexique dans le cadre du championnat mondial universitaire d’haltérophilie, où elle a fait tomber trois records canadiens juniors », a déclaré l’élue caquiste, au salon bleu.

Elle a également tenu à souligner l’excellence des résultats scolaires de la jeune haltérophile : « Ses performances impressionnent, tant au niveau sportif qu’académique. Étudiante en sciences de la nature au Cégep de Saint-Hyacinthe, Tali a récemment obtenu la bourse de la Fédération de l’athlète d’excellence du Québec, ainsi que deux distinctions de la Fondation Sports-Études pour ses résultats académiques et sportifs ».

De passage à l’Assemblée nationale pour assister à la déclaration, Tali Darsigny et sa mère, Kim Barré, ont pu profiter de l’occasion pour rencontrer leur députée et échanger avec elle. Lors de leur entretien, la rigueur et la persévérance de la jeune haltérophile ont marqué Chantal Soucy : « C’est une jeune femme qui a la tête sur les épaules. Elle est un véritable modèle pour nos enfants et ce fut un plaisir pour moi de discuter avec elle », a-t-elle affirmé, à l’issue de leur rencontre.

La CAQ votera contre le bâillon et contre le projet de loi 106


 Publié le 9 décembre 2016

« Si le ministre Pierre Arcand nous avait écoutés dès le début, il n’aurait pas eu besoin d’imposer le bâillon », a déploré la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’énergie, Chantal Soucy, à quelques heures de la procédure législative d’exception pour faire adopter de force le projet de loi 106 sur la Politique énergétique 2030 du gouvernement libéral. Mme Soucy a indiqué que les député(e)s de sa formation politique se lèveront dans la nuit de vendredi à samedi pour s’opposer tant au bâillon indécent des libéraux qu’à leur projet de loi fourre-tout.

Rappelons que la CAQ a été le premier parti à réclamer publiquement la scission du projet de loi en deux lois distinctes :

–          un projet de loi portant spécifiquement sur la transition énergétique, afin de simplifier la bureaucratie et d’atteindre les cibles contenues dans la Politique énergétique 2030 ;

–          un projet de loi pour encadrer l’industrie pétrolière et gazière.

Malheureusement, à cause de l’entêtement du gouvernement et l’obstruction démesurée du Parti québécois, les Québécois n’obtiendront pas les réponses à leurs nombreuses questions, a regretté la caquiste.

« Le projet de loi 106 est une loi improvisée depuis le début. C’était une catastrophe annoncée. Les libéraux tentent de faire adopter dans une seule loi une panoplie de règlements et de principes, souvent contradictoires entre eux, dont on ne connaît même pas les tenants et aboutissants ! La CAQ votera contre le projet de loi. D’abord parce que le gouvernement ajoute de la bureaucratie inutile avec une nouvelle structure lourde. On est face à un gouvernement qui nous parle d’efficacité énergétique, mais tout ce qu’il nous propose, c’est de l’inefficacité bureaucratique. Ensuite parce qu’il va augmenter les tarifs d’Hydro-Québec et faire payer tous les Québécois pour ses projets de transports collectifs électriques. Finalement parce qu’il n’a pas su répondre aux inquiétudes des Québécois quant au développement du gaz de schiste », a déclaré Chantal Soucy.

La députée de Saint-Hyacinthe s’est dite également déçue de l’attitude du gouvernement Couillard qui, en forçant le bâillon, restreint les débats et les interventions de l’opposition. « J’avais des amendements constructifs à proposer au ministre Arcand, mais comme le Parti québécois a passé son temps à bloquer les travaux pour des futilités, je n’ai pas pu les présenter. La CAQ a obtenu quelques gains, notamment pour nos producteurs agricoles, mais en imposant un bâillon, les libéraux refusent le dialogue. Les Québécois méritent mieux », a conclu Chantal Soucy, soulignant que la CAQ avait réclamé une consultation élargie auprès de la population sur le volet hydrocarbures du projet de loi.

Travaux de déboisement arrêtés à Mascouche : Une victoire pour les citoyens, un aveu d’échec pour les libéraux, dit la CAQ


 Publié le 9 décembre 2016

« Le gouvernement libéral devrait avoir honte aujourd’hui, c’est toute une gifle qu’il vient de recevoir, lui qui se cachait derrière la grève des juristes pour ne pas demander d’injonction. J’exige qu’il se mette immédiatement au travail afin de réellement défendre nos lois et assurer la protection des terres et des milieux humides et boisés sur le site de l’aéroport », a déclaré le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay. Le député s’est également interrogé sur le recours possible à un briseur de grève par le gouvernement, alors que les services essentiels maintenus lors de la grève sont supposés inclure les injonctions.

« Je tiens à féliciter la Ville de Mascouche pour sa victoire d’aujourd’hui. Ce n’est certainement pas grâce au Parti libéral que les travaux de déboisement sont suspendus. Tout ce que le gouvernement libéral a fait jusqu’à présent a été un échec. Même s’il est à la dernière minute, il doit se réveiller. L’immobilisme a assez duré. Résultat : plus de 9 hectares de boisé ont déjà été abattus sur le territoire de Mascouche, sans que le ministre ne s’assure du respect de nos lois », a déclaré Mathieu Lemay, aussi porte-parole de la CAQ en matière d’environnement.

Pourquoi le gouvernement a-t-il eu recours à un briseur de grève ?

Le député de Masson a été surpris d’apprendre dans un communiqué des avocats et notaires de l’État québécois (LANEQ) que la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, aurait eu recours à un avocat du secteur privé, un briseur de grève, dans ce dossier. C’est une situation inacceptable, a souligné Mathieu Lemay, puisqu’une décision du Conseil des relations de travail, en octobre dernier, a statué que les injonctions sont considérées comme des services essentiels. « Qu’est-ce qui explique que le gouvernement doive passer par des briseurs de grève ? » s’est interrogé M. Lemay.

« Stéphanie Vallée a des explications à fournir. On apprend aujourd’hui que le gouvernement est incapable d’assurer les services essentiels par ses juristes en grève. C’est très préoccupant ! Les parties concernées doivent retourner en cour le 19 décembre prochain. Les libéraux doivent d’ici là mettre tous les outils en place pour monter une défense convenable face au promoteur. Ils n’ont aucune excuse. C’est leur chance de se racheter, de montrer que le gouvernement n’est pas un simple spectateur et qu’il est présent lorsque notre environnement est en danger », a conclu Mathieu Lemay.

Émanations polluantes de l’entreprise Anacolor : Le gouvernement doit demander une injonction


 Publié le 9 décembre 2016

Alors que les enfants qui fréquentent l’école primaire et le service de garde à proximité de l’entreprise industrielle Anacolor sont confinés à l’intérieur en raison d’importantes et récurrentes émanations polluantes, le député de La Peltrie et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire, appelle les libéraux à cesser de se trainer les pieds et à demander une injonction afin de forcer l’arrêt immédiat des opérations de l’entreprise tant et aussi longtemps qu’elle ne représente plus aucun danger pour la santé publique des citoyens. Pour lui, le fait que le gouvernement ne soit pas encore parvenu à faire cesser cette situation inacceptable démontre la perte d’influence des députés libéraux de la région de Québec.

« On est ici dans le comté de Sam Hamad et le gouvernement n’est même pas en mesure de garantir que les enfants pourront jouer dehors en toute sécurité. Où est le député de Louis-Hébert pour venir en aide aux familles de Cap-Rouge ? » s’est questionné Éric Caire.

Rappelons qu’en juillet dernier, le ministère de l’Environnement a obligé Anacolor de réduire les émanations liées à ses activités industrielles de 90 % d’ici le 1er février 2017. Jugeant ces mesures abusives, l’entreprise de Cap-Rouge est présentement devant les tribunaux pour faire renverser cette décision. Or, les délais moyens de traitement pour ces types de causes sont généralement de 15 mois, a souligné Éric Caire, ce qui signifie que le dossier ne pourrait se régler qu’en 2018. Accompagné de Stéphanie Houde, porte-parole du regroupement Non à la pollution de l’air de Cap-Rouge, Éric Caire a souligné qu’il est hors de question pour le ministre David Heurtel de rester les bras croisés. Il l’a sommé à déposer une injonction rapidement, forçant la fermeture de l’entreprise le temps qu’elle puisse se conformer aux exigences requises.

« Jeudi, lors de la période des questions, le ministre Heurtel m’a dit que le dossier est devant les tribunaux et qu’il ne pouvait rien faire. Si je comprends bien, il est donc à l’aise à ce qu’on laisse les enfants de l’école primaire Marguerite-D’Youville et du CPE le Polichinelle cloitrés entre quatre murs parce que c’est trop dangereux d’aller jouer dehors ? Le gouvernement doit permettre à tous les résidents du quartier la chance de vivre dans un environnement sain, où la qualité de l’air n’est pas en danger. Attendre jusqu’en 2018 n’est pas une option », a tonné le caquiste Éric Caire, ajoutant que l’entreprise a déjà fait l’objet de six avis de non-conformité émis par le ministère de l’Environnement entre 2013 et 2015 et de 170 plaintes de citoyens depuis décembre 2012.

Le député de La Peltrie a une fois de plus dénoncé le manque d’intérêt total du ministre responsable de la Capitale-Nationale, François Blais, pour les dossiers chauds de la région. « On savait que François Blais n’était pas rapide sur la gâchette, mais il y a des limites à dormir au gaz ! Une chance que la direction de la Santé publique est là pour tenir informés les citoyens. Que François Blais appelle son collègue David Heurtel et qu’il travaille pour les gens de la région de Québec pour faire changement », a conclu Éric Caire.