François Legault invite Philippe Couillard et Jean-François Lisée à sortir de leur bulle


 Publié le 9 décembre 2016
 

Accompagné de son caucus de député(e)s, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a dressé le bilan de la dernière session parlementaire, vendredi matin, en soulignant le travail remarquable mené par son équipe au cours des derniers mois. Il a de plus souligné que la décision du premier ministre Couillard de proroger la session parlementaire et de remanier, encore une fois, son conseil des ministres est un aveu d’échec.

« En 2016, les Québécois ont réalisé que le Parti libéral et le Parti québécois vivent tous les deux dans leur bulle, loin des préoccupations de la population. En 2017, j’invite M. Couillard et M. Lisée à sortir de leurs bulles et à se reconnecter sur ce que souhaitent les Québécois », a déclaré M. Legault.

La bulle libérale

Philippe Couillard a démontré qu’il n’est pas le moindrement intéressé à entendre les préoccupations de la population. Refus de baisser les impôts des familles, refus d’interdire les signes religieux pour les personnes en poste d’autorité comme les policiers et les juges, refus de reconnaître les torts du Parti libéral dans les histoires de magouilles : Philippe Couillard est le seul à penser qu’il a sauvé le Québec, a indiqué le chef caquiste. « Quand c’est rendu que Philippe Couillard se prend pour le sauveur du Québec au lieu d’écouter la population, on comprend que la bulle libérale est dans la stratosphère », a souligné François Legault.

Au sujet des rumeurs de prorogation et de remaniement ministériel, il a rappelé que « l’an dernier, M. Couillard a remanié son cabinet en disant que dorénavant, son navire gouvernemental allait voguer vers des eaux plus tranquilles. Le nouveau départ, c’était supposé être l’an passé. Là, il en fait un à chaque année. C’est le jour de la marmotte ! De toute façon, c’est dur de faire avaler des nouveaux départs alors que les libéraux sont au pouvoir depuis 2003. Les Québécois ne seront pas dupes », a lancé François Legault.

La bulle péquiste

Jean-François Lisée doit cesser d’avoir toujours la prétention de savoir ce qui est bon pour les Québécois. Ses premiers gestes comme chef du PQ ont démontré à quel point il est détaché des angoisses financières des familles.

« Le premier geste de Jean-François Lisée, après sa nomination, a été de refuser des baisses d’impôts et de faire des avances à Québec Solidaire, au lieu d’écouter les Québécois. Et encore cette semaine, Jean-François Lisée a demandé à Philippe Couillard de tenir un débat télévisé d’une heure sur la souveraineté. J’imagine qu’on aurait des images en noir et blanc ! », a poursuivi le chef de la CAQ.

La force de l’équipe de la CAQ

Le chef de la CAQ a conclu son point de presse en soulignant la qualité exceptionnelle de son équipe de députés.

« Je suis tellement fier de cette grande famille de la CAQ. En 2014, plusieurs de nos députés n’avaient aucune expérience politique et n’étaient pas du tout connus des médias. Deux ans plus tard, les députés de la CAQ sont… partout ! Ils ont su talonner les ministres libéraux, mais aussi être constructifs en proposant des idées. Aujourd’hui, les gens n’ont pas le choix de reconnaître la solidité de l’équipe de la CAQ. En 2017, notre ambition c’est de passer du mode opposition au mode gouvernement en attente ! », a conclu François Legault.

Le PLQ défend toujours la bureaucratie et les élections scolaires


 Publié le 8 décembre 2016
 

Depuis 2 ans, le gouvernement Couillard a dépensé un demi-million de dollars pour une vingtaine d’élections scolaires partielles, dont toutes se sont déroulées avec des taux de participation ridicules, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Contrairement au Parti libéral, la CAQ estime que ces élections n’ont pas leur place. « Cet argent serait beaucoup mieux investi en services aux élèves que dans des élections bidon », a lancé François Legault.

Pourtant, il y a un an, presque jour pour jour, c’est un ancien ministre de l’Éducation libéral qui déposait un projet de loi pour abolir les élections scolaires, a rappelé M. Legault, avant de reculer. C’est simple : Philippe Couillard a cédé au lobby des commissions scolaires.

« Le premier ministre faisait le constat, comme beaucoup de gens du milieu de l’éducation, qu’avec un taux de participation de seulement 5 %, la démocratie scolaire ne fonctionne plus. Malheureusement, son nouveau ministre de l’Éducation a reculé. Il a fait adopter un autre projet de loi qui n’abolit pas les élections scolaires. Un taux de participation de seulement 2,5 %, comme ce fut le cas à la Commission scolaire des Découvreurs par exemple, ce n’est pas de la démocratie ! » a déclaré François Legault, qui évalue à 20 millions de dollars les économies dont le Québec tirerait profit de l’abolition des élections scolaires.

De son côté, le député de Chambly, Jean-François Roberge, a interpellé le ministre de l’Éducation au sujet de trois commissions scolaires qui recommandent à leurs enseignants de ne pas enseigner l’ensemble du programme éducatif prévu par le ministère de l’Éducation. En Chambre, le ministre a refusé de donner une directive aux commissions scolaires et a accusé la CAQ de vouloir être trop autoritaire avec ces dernières. Pourtant, un document dont la CAQ a obtenu copie incite clairement les enseignants à faire du nivellement vers le bas. « Le ministre Sébastien Proulx n’a pas le courage de mettre au pas les commissions scolaires qui refusent d’enseigner le programme du ministère. Quel manque de courage ! Les libéraux défendent toujours la bureaucratie scolaire plutôt que l’intérêt des élèves », a conclu le député caquiste.

La CAQ veut permettre à la DPJ d’intervenir dans les écoles religieuses illégales


 Publié le 7 décembre 2016
 

Afin d’assurer la réussite de tous les élèves et le respect du cursus scolaire québécois, la Coalition Avenir Québec fait une proposition importante au gouvernement Couillard pour renforcer le système d’éducation : modifier la Loi sur la protection de la jeunesse pour que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) puisse intervenir si des jeunes ont accès à un programme qui ne répond pas aux critères du ministère de l’Éducation.

Les députés Jean-François Roberge et Sébastien Schneeberger, respectivement porte-parole de la CAQ en matière d’éducation et de protection de la jeunesse, estiment que deux problématiques persistent au Québec depuis plusieurs années :

–          Un manque d’encadrement pédagogique pour les jeunes qui font l’école à la maison, comme le soulignait la Protectrice du citoyen dans son rapport de 2015 ;

–          Le statut des écoles clandestines et illégales, où les élèves ne suivent pas le cursus approuvé par le gouvernement.

Selon eux, il est temps de remplir le trou béant qui figure dans la Loi sur la protection de la jeunesse de manière à ce que tout jeune au Québec reçoive une éducation de qualité. « En juin dernier, nombre de Québécois espéraient que le problème se réglerait quand la DPJ est débarquée dans une école clandestine à Montréal. Malheureusement, ils ont été déçus car rien ne s’est passé. Actuellement, la DPJ intervient seulement si un jeune est victime de négligence. Or, une scolarisation qui ne respecte pas le programme n’est pas considérée comme de la négligence. Pourtant, il y a des jeunes qui font l’école à la maison, qui vont dans des écoles illégales ou clandestines, qui font du unschooling. On parle de milliers d’enfants qui n’auront jamais un diplôme, parce qu’ils sont victimes de la négligence du gouvernement libéral. À la CAQ, nous avons une solution audacieuse à proposer. Il faut changer la définition de négligence dans Loi sur la protection de la jeunesse pour que tous les élèves québécois aient accès à une éducation qui respecte le programme et qui mène à l’obtention d’un diplôme », indique Jean-François Roberge, député de Chambly.

De son côté, Sébastien Schneeberger appelle la ministre responsable de la DPJ, Lucie Charlebois, à faire preuve de courage et défendre cette idée auprès de ses collègues. Tout comme le ministre Proulx, elle doit s’assurer qu’aucun enfant n’échappe au système scolaire québécois. « Nous avons à notre disposition des outils, comme la DPJ, mais elle n’a pas toute la latitude pour intervenir. Le gouvernement n’est pas capable d’identifier ni de repérer les jeunes qui ne suivent pas une éducation appropriée. Résultat : on les laisse tomber. Il faut mettre fin à cette triste réalité. Actuellement, avec le projet de loi 99, la Loi sur la protection de la jeunesse est ouverte. La ministre doit saisir cette occasion et accepter notre proposition », estime le député de Drummond–Bois-Francs.

Affaire Frédérick Gingras : François Paradis et la CAQ veulent des changements législatifs pour éviter d’autres drames


 Publié le 7 décembre 2016
 

Au lendemain de la tragédie entourant la cavale meurtrière de Frédérick Gingras, la Coalition Avenir Québec réclame un assouplissement des lois en vigueur lorsqu’il est question de protection des personnes dont l’état mental présente un danger majeur. « Bien que nos premières pensées accompagnent évidemment les familles éprouvées par ce drame, j’appelle le ministre Gaétan Barrette à l’action immédiatement pour éviter d’autres cas tragiques », a lancé le député de Lévis, François Paradis.

L’histoire de Frédérick Gingras, accusé de meurtres prémédités et de tentatives de meurtre, soulève des doutes importants sur la capacité du réseau de la santé et du système de justice à prévenir ces drames humains. Le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis, a dit partager le même avis que plusieurs spécialistes en santé mentale : il faut revoir certaines dispositions de loi P-38 afin de permettre l’intervention immédiate de professionnels de la santé auprès d’un patient qui présente des signes évidents de violence.

« La cavale de M. Gingras est une tragédie humaine, alors que deux personnes ont perdu la vie. Je sais qu’il y a présentement une enquête policière, mais cela ne devrait pas nous empêcher de réfléchir. On sait déjà qu’il était atteint de graves problèmes de maladie mentale. J’ai pu m’entretenir avec Hélène Fradet, directrice générale de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale et nous arrivons à la même conclusion : nous ne pouvons laisser tomber entre les mailles du filet des personnes vulnérables, atteintes de graves problèmes mentaux, en raison de lois mal adaptées. Il faut étudier une réforme de la loi P-38 pour éviter d’autres tragédies. Gilles Chamberland, directeur des services professionnels à l’Institut Pinel, a lui-même souligné que “les exigences devraient être assouplies comme ça se fait en Ontario”. M. Barrette, pourquoi ne pourrait-on faire de même au Québec ? » a déclaré François Paradis.

Sans volonté politique, ce dossier sera sans doute relégué aux oubliettes, a averti le député de Lévis. « Comme l’a mentionné M. Chamberland, une personne qui a déjà un diagnostic et qui est malade au point où elle n’est pas capable de demander des soins pour elle-même devrait bénéficier d’aide bien avant qu’elle ne passe aux actes. C’est un sujet sensible, j’en conviens, et c’est la raison pour laquelle j’offre ma collaboration au ministre de la Santé pour corriger certaines lacunes dans la loi P-38 », a insisté François Paradis.

Philippe Couillard n’a pas sauvé, mais taxé le Québec


 Publié le 7 décembre 2016
 

« Pendant que les Québécois sont étouffés par les hausses de tarifs, le premier ministre, lui, est étouffé par la modestie », a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Lorsque Philippe Couillard a déclaré, mardi, avoir « sauvé » le Québec, il voulait plutôt dire « taxé », a indiqué M. Legault. En effet, depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement libéral a fait tout le contraire de ce qu’il avait promis : il a augmenté les tarifs de garderie, les tarifs d’électricité, les taxes scolaires, la taxe sur l’essence et les droits sur l’immatriculation, entre autres. Résultat : les familles québécoises paient en moyenne 1300 $ de plus depuis que Philippe Couillard est aux commandes de l’État.

« Les libéraux sont au pouvoir depuis 13 ans, sauf pour une brève parenthèse de 18 mois. Hier, le premier ministre nous a dit qu’il a sauvé le Québec de l’ancien gouvernement libéral. On savait qu’il essayait de prendre ses distances de Jean Charest en matière de corruption. Maintenant, il essaie de prendre ses distances de Jean Charest en matière de finances publiques. Les ministres libéraux actuels qui ont travaillé avec Jean Charest ont dû avaler leur café de travers. Ce que Philippe Couillard aurait dû dire aux Québécois, c’est qu’il n’a même pas eu le courage de sauver les Québécois des hausses de taxes et de tarifs ! » a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a également présenté au premier ministre l’une des conséquences néfastes de son inaction pour les Québécois : dans un sondage paru mercredi, on apprend que le tiers des Québécois n’ont pas de coussin financier de 500 $ pour faire face aux imprévus. « Philippe Couillard se prend pour Superman, mais il devrait revenir sur terre. Les Québécois savent que le surplus budgétaire a été réalisé sur leur dos. Aujourd’hui, ils en paient toujours le prix. S’il veut vraiment devenir le sauveur qu’il prétend être, qu’il commence par réduire le fardeau imposé aux familles afin qu’ils puissent boucler leur fin de mois », a insisté François Legault.

Travaux de déboisement à l’aéroport de Mascouche : Le ministre David Heurtel ne peut pas rester les bras croisés


 Publié le 6 décembre 2016
 

Sans tambour ni trompette, les travaux de déboisement en lien avec le projet d’aéroport de Mascouche ont commencé sur le site controversé, mettant en péril de nombreux cours d’eau, milieux humides et boisés d’intérêt métropolitain, a déploré le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay. Devant les levées de boucliers, notamment de la Ville de Mascouche, M. Lemay a pressé le ministre de l’Environnement, David Heurtel, de faire respecter les lois du Québec.

Le caquiste, qui a déjà dénoncé le feu vert donné il y a un mois par Transports Canada dans le dossier de délocalisation de l’aéroport, a reproché une fois de plus au gouvernement Couillard son immobilisme, alors que les travaux de déboisement avancent à un rythme de 2 hectares par jour sur des terrains forestiers et humides sensibles. Au moment même où la Ville de Mascouche entend déposer une ordonnance d’injonction à la Cour supérieure pour l’arrêt des opérations, Mathieu Lemay a tenu à rappeler à l’ordre David Heurtel, puisque certains de ses fonctionnaires ont soutenu qu’ils ne peuvent déposer d’injonction contre le promoteur, faute de ressources en raison de la grève des juristes de l’État.

« Le gouvernement libéral, qui ne s’est jamais intéressé à ce dossier, est complètement désemparé face au début de travaux d’abattage qui mettent en péril la protection de l’environnement. Pendant ce temps, il laisse la Ville de Mascouche à elle-même. Des inspecteurs de son ministère ont effectué des visites du terrain, mais n’ont même pas jugé utile d’agir. À ce jour, déjà près de 5 hectares de boisé ont été abattus sur le territoire de Mascouche et 2 hectares sur le territoire de Terrebonne. Je n’accepte pas qu’on endommage nos milieux forestiers et humides, alors qu’ils sont protégés ! David Heurtel ne peut pas rester les bras croisés. Il doit faire respecter les lois du Québec », a déclaré Mathieu Lemay, qui rappelle que la décision du Conseil des relations de travail d’octobre dernier statuait que les injonctions sont considérées comme des services essentiels.

Le député de Masson a poursuivi en indiquant que la Loi sur la qualité de l’environnement protège les milieux humides et bien que les termes soient imprécis et indéfinis, il est de la responsabilité du ministre Heurtel de s’assurer que tout projet respecte les lois québécoises et les processus d’évaluations en vigueur.

De son côté, la critique de la CAQ en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, a rappelé que certains hectares des terres visées par la construction de l’aéroport sont zonés agricoles, ce qui ajoute une couche supplémentaire à ce dossier déjà controversé. « Ces terres sont considérées comme des zones tampons, essentielles à l’agriculture. Mascouche et Terrebonne ont soulevé l’enjeu, mais évidemment, le gouvernement continue de faire la sourde oreille. L’ensemble des acteurs locaux demande au gouvernement de prendre le dossier en main depuis des mois et des mois. Qu’attend-il au juste ? » a-t-elle questionné.

Neutralité religieuse de l’État : Les Québécois ont sanctionné Philippe Couillard


 Publié le 6 décembre 2016
 

Au lendemain de quatre élections partielles très difficiles pour le Parti libéral du Québec (PLQ), le premier ministre, Philippe Couillard, est d’avis que son gouvernement a pourtant « littéralement sauvé le Québec » et que les Québécois ne comprennent pas son message. Pour le chef de la CAQ, François Legault, c’est plutôt Philippe Couillard qui refuse de comprendre que les Québécois sont tannés que leur gouvernement regarde de haut leurs préoccupations, notamment concernant le port de signes religieux par des employés de l’État en position d’autorité.

« Ce qui dérange le plus les Québécois, c’est l’approche intransigeante du premier ministre qui refuse un compromis responsable. C’est sa tendance à s’attaquer à tous ceux qui sont en désaccord avec lui sur les signes religieux des personnes qui occupent des postes d’autorité, soit la grande majorité de Québécois. Est-ce qu’aujourd’hui, le premier ministre est ouvert à revoir sa position sur les signes religieux pour les personnes en position d’autorité ? » a questionné M. Legault.

En Chambre, le premier ministre Couillard a préféré nier l’existence du problème, plutôt que de s’engager à agir. Il a prétendu qu’aucun employé de l’État en position d’autorité ne porte de signes religieux, alors qu’il est de notoriété publique que des enseignantes portent le voile, par exemple. « Malgré la colère qui gronde dans la population, Philippe Couillard continue de regarder de haut ses préoccupations. Il va même jusqu’à nier l’existence des problèmes soulevés par les Québécois, comme le port de signes religieux par les employés de l’État en position d’autorité. M. Couillard doit se reconnecter sur la volonté du peuple, le temps commence à presser », a conclu François Legault.

Un nouveau député proche des gens


 Publié le 6 décembre 2016
 

La Coalition Avenir Québec se réjouit de l’élection d’Éric Lefebvre, nouveau député de la circonscription d’Arthabaska.

M. Lefebvre a recueilli près de 44% des voies, soit 17% de plus que son plus proche adversaire.

Le nouveau député d’Arthabaska a fait une campagne positive, d’idées, et compte se mettre au travail très rapidement pour faire des gains concrets pour sa circonscription.

Éric Lefebvre compte mener plusieurs dossiers de front, dont la reconnaissance régionale et le soutien aux producteurs agricoles.

« Nous avons eu droit à une grande victoire d’équipe. Je remercie tous les gens qui m’ont entouré ces dernières semaines. Tout au long de la campagne, je disais à quel point je serais honoré d’avoir le privilège de représenter les citoyens d’Arthabaska-L’Érable à l’Assemblée nationale. Je suis tellement fier d’avoir ce privilège aujourd’hui », affirme-t-il.

La CAQ tient aussi à souligner le travail remarquable des autres candidats qui ont mené de très belles campagnes, soit Bruno Laroche dans Saint-Jérôme, Ginette Marotte dans Verdun et Julie Chapdelaine dans Marie-Victorin.

Annonce improvisée à la veille des partielles : Une opération de relations publiques pour faire diversion


 Publié le 5 décembre 2016
 

« Le bilan économique du gouvernement libéral se résume facilement : beaucoup de paroles et pas de résultats concrets. Cette tentative de sauvetage médiatique ne changera rien. Tout le monde voit très clair dans cette opération marketing, à quelques heures des élections partielles », s’est emporté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, convaincu que les Québécois ne se laisseront pas berner.

François Bonnardel juge pathétique l’annonce du gouvernement libéral, dimanche, qui se vante faussement de sa performance économique. Il a tenu à remettre les pendules à l’heure. D’abord, la diminution du taux de chômage au Québec est en bonne partie attribuable à la baisse de la population active, et non à une amélioration de la situation économique. Ensuite, le 1,7 milliard de dollars de surplus réalisé par le gouvernement a été fait sur le dos des Québécois, par des hausses de taxes et tarifs à n’en plus finir. Le leader de la CAQ rappelle que cet exploit ne leur sera même pas récompensé, puisque les libéraux refusent de leur accorder des baisses d’impôts.

« C’est une tentative de diversion, une pauvre opération de relations publiques du gouvernement libéral, qui essaie de faire oublier son triste bilan à l’aube des élections partielles. Philippe Couillard mérite d’être sanctionné sévèrement pour sa piètre performance économique et son manque d’éthique et d’intégrité. Les Québécois ne se laisseront pas acheter par des paroles creuses ! Ils savent que sous les libéraux, la croissance économique demeure très faible, les investissements privés sont en chute libre et leur fardeau fiscal n’a fait qu’augmenter. Les libéraux sont morts de rire et pensent que les Québécois n’y voient que du feu », a déclaré le caquiste François Bonnardel, rappelant que le Québec enregistre une croissance économique de seulement 1,4 % cette année, comparativement à 2,5 % pour l’Ontario.

Le leader parlementaire de la CAQ souligne que les chiffres sont têtus : si le Québec avait connu depuis 2014 une croissance économique aussi soutenue que l’Ontario, nous aurions reçu 2,4 milliards de dollars de plus en revenus annuels. « Rien que cette année, le Québec aurait pu enregistrer 650 millions de dollars de plus dans son budget. Quel manque d’ambition ! On ne peut pas se réjouir d’une aussi faible croissance », a poursuivi le député de Granby.

« Comme le dit mon chef François Legault depuis des mois déjà : le Québec peut et doit faire mieux. Le revenu disponible des Québécois démontre que le vrai problème demeure : il n’y a pas assez de bons emplois à 30-40-50 $ de l’heure. J’invite Philippe Couillard à se mettre réellement au travail au lieu de tenter de sauver les meubles à la veille d’élections où les Québécois voudront le punir sévèrement », a conclu François Bonnardel.

Financement des soins de santé : 8 régions du Québec sont sous-financées de 319,3 M$, dévoile la CAQ


 Publié le 2 décembre 2016
 

« Des milliers de patients aux quatre coins du Québec écopent, parce que le gouvernement libéral ne finance pas les services de santé de manière équitable entre les régions », ont déclaré les députés de la Coalition Avenir Québec, François Paradis et François Bonnardel.

À l’Assemblée nationale, le leader parlementaire de la CAQ a présenté de nouvelles données inquiétantes du ministère de la Santé et des Services sociaux, qui démontrent noir sur blanc que les soins de santé à travers le Québec sont présentement sous-financés de 319,3 millions de dollars.

Chaque année, le ministère évalue le manque à gagner et les surplus de ressources de 11 programmes de santé dans toutes les régions du Québec, a indiqué M. Bonnardel. En vertu de la Loi sur l’accès à l’information, la CAQ a appris que 8 régions du Québec sont sous-financées. Pour le député caquiste, cette inégalité est inacceptable, car derrière ces chiffres se cachent des personnes qui vivent dans l’incertitude et l’anxiété des listes d’attente.

« La situation ne fait que se détériorer sous le règne libéral. En mars 2014, le manque de ressources à l’échelle du Québec était estimé à 247,1 millions de dollars. Au lieu de se résorber, ce manque à gagner est passé à 319,3 millions cette année, soit 72,2 millions de plus depuis l’arrivée de Philippe Couillard au pouvoir ! Résultat : les Québécois subissent des délais d’attente interminables et écopent dans plusieurs programmes de santé, notamment en santé mentale, en santé physique, ainsi que dans l’aide aux personnages âgés et aux jeunes avec des déficiences intellectuelles », a déclaré François Bonnardel, lors de la période des questions.

« Comment le ministre Gaétan Barrette peut-il justifier que d’une région à l’autre, des patients reçoivent moins de services et sont traités comme des citoyens de seconde zone ? C’est révoltant ! Le ministre a été incapable de corriger cette injustice jusqu’à maintenant, tout comme les péquistes qui l’ont précédé », a renchéri le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis.

Vivement une réforme

 Pour régler une fois pour toutes ce problème d’équité dans les établissements de santé, la CAQ presse le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à tenir parole et à réformer rapidement le financement du réseau de la santé pour déployer le financement à l’activité.

« Concrètement, il faut que l’argent suive le patient. Une réforme en profondeur est incontournable, surtout compte tenu des derniers chiffres qu’on dévoile, prouvant que les inégalités de financement se sont grandement détériorées depuis l’arrivée des libéraux. Cette réforme prendra de nombreuses années avant d’être complété, mais rien n’excuse que rien ne soit fait à court et moyen terme pour inverser la tendance. Il est inacceptable que les inégalités de financement soient aussi élevées. Le ministre de la Santé le sait et doit agir en conséquence », a conclu François Paradis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ :

Inégalités de financement en santé entre les régions du Québec
Régions Montant

(en mars 2014)

Montant

(en mars 2016)

Variation
Montérégie -97,9 M$ -131,4 M$ + 33,5 M$
Laurentides -39,6 M$ -56,6 M$ + 17 M$
Laval -18,2 M$ -34,7 M$ + 16,5 M$
Lanaudière -23,3 M$ -30,3 M$ + 7 M$
Mauricie–Centre-du-Québec -27,1 M$ -22,4 M$ -4,7 M$
Estrie -28,2 M$ -20 M$ -8,2 M$
Outaouais -4 M$ -15,2 M$ +11,2 M$
Chaudière-Appalaches -8,4 M$ -8,3 M$ 0,1 M$
ENSEMBLE DU QUÉBEC -247,1 M$ -319,3 M$ +72,2 M$