Élèves de Piedmont visés par un transfert d’école : Sébastien Proulx doit trouver une sortie de crise
Publié le 31 août 2016
La rentrée scolaire est à nos portes et pourtant, des parents d’élèves de la municipalité de Piedmont n’ont toujours eu aucun signe de vie du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, face au transfert d’école visant leurs enfants.
En effet, les enfants de Piedmont de 1ère et 2ème année fréquentant l’école de Saint-Sauveur, située à moins de 3 kilomètres de leurs lieux de résidence, seront forcés dès septembre à se rendre à l’école Saint-Joseph à Sainte-Adèle, ce qui représentera un voyage de plus de 12 kilomètres. Pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, cette décision de la Commission scolaire des Laurentides est injustifiée. Il déplore le laxisme du ministre Proulx dans le dossier et le somme de trouver au plus vite une solution alternative acceptable.
« Il est minuit moins une, mais ça fait des mois déjà que les parents touchés par ce transfert d’école interpellent le ministre Proulx, qui a choisi de faire la sourde oreille. La proposition de la commission scolaire représente pour la majorité des enfants plus d’une heure de transport par jour. Surtout, elle représente un déracinement pour ces enfants de niveau primaire. Contrairement à Sébastien Proulx, qui ne veut pas toucher au dossier, j’estime qu’il est essentiel de favoriser le sentiment d’appartenance et de proximité pour des enfants de niveau primaire, en plus de limiter le plus possible leurs déplacements. C’est ainsi qu’on assurera leur bien-être, tant académique que social. Sébastien Proulx doit immédiatement soutenir les parents de Piedmont dans leurs démarches auprès de la Commission scolaire des Laurentides afin que les enfants de Piedmont puissent continuer de fréquenter les écoles primaires de Saint-Sauveur », presse Jean-François Roberge.
L’opposition à cette délocalisation fait largement consensus dans la région, poursuit le député de Chambly. Pour le prouver au ministre, le caquiste était entouré, mercredi, de Jacques Duchesneau, citoyen de Piedmont, des maires de Piedmont et de Saint-Sauveur, ainsi que de trois maires de la MRC des Pays-d’en-Haut. Tous réclament du leadership de la part de Sébastien Proulx, rappelant que la Commission scolaire des Laurentides n’a même pas daigné les consulter concernant le manque d’espaces pour les élèves de Piedmont et les options envisageables sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur.
« C’est simple : il faut que le gouvernement libéral mette au pas la Commission scolaire des Laurentides et l’incite tout de suite à mettre en place un projet particulier afin de respecter le choix des parents et des enfants de Piedmont. Quand on dit que l’éducation est une priorité, ce ne doit pas juste une ligne de communication pour tenter de réparer les meubles. Il faut le prouver par des gestes concrets. Qu’attend le ministre Proulx? » lance Jean-François Roberge.
Citations
« L’accès à des services de proximité est un droit fondamental. C’est en militant pour le maintien de ces enfants dans leur milieu d’origine qu’on assurera leur réussite. »
– Jacques Duchesneau, citoyen de Piedmont.
« La Commission scolaire des Laurentides a le devoir d’écouter les élus de la région! C’est inacceptable que de refuser le dialogue et de ne pas vouloir trouver de compromis pour le bien-être de nos enfants. »
– Clément Cardin, maire de Piedmont.