La CAQ obtient un gain au profit des citoyens du 450


 Publié le 6 avril 2016

Depuis plusieurs mois, Claude Surprenant, critique de la Coalition Avenir Québec en matière de transports, mène une longue bataille auprès du gouvernement libéral afin que sa réforme de la gouvernance du transport en commun dans la grande région métropolitaine de Montréal réponde adéquatement aux besoins et à la réalité des usagers des couronnes Nord et Sud. À l’issue de discussions constructives avec le ministre Daoust, le député de Groulx est parvenu à le convaincre du bienfondé de sa proposition pour assurer la bonne gestion du transport en commun dans le 450.

« En plus accroître l’imputabilité et la représentativité des élus municipaux dans la prise de décision, la CAQ a obtenu des changements majeurs au projet de loi 76 du gouvernement. Jacques Daoust a enfin accepté, après avoir obtenu l’approbation du Conseil des ministres, de créer des comités, composés d’élus qui représentent respectivement les couronnes nord et sud, au sein du Réseau de transport métropolitain (RTM). La CAQ a également obtenu un gain majeur découlant d’un amendement, présenté au profit des élus municipaux et de leurs citoyens, faisant passer la composition du conseil d’administration de cette organisation de 5 élus et 10 membres indépendants à 8 élus sur 15 membres, accordant ainsi une majorité aux hommes et femmes démocratiquement élus par la population. Je n’ai jamais baissé les bras, il a même fallu changer de ministre des Transports et marteler sans cesse notre message pour que ce gouvernement entende enfin raison. Aujourd’hui, je suis fier de confirmer aux Québécois du 450 qu’ils seront en mesure d’être mieux desservis grâce au travail acharné de ma formation politique », a déclaré Claude Surprenant.

Le caquiste a tenu à préciser que l’étude du projet de loi 76 poursuit son chemin en commission parlementaire et qu’il continuera à défendre les intérêts des Québécois qui habitent dans la périphérie de Montréal. « La centralisation à son extrême ne donne pas toujours les meilleurs résultats. Le ministre s’est rendu à l’évidence, puisque sa vision initiale faisait passer de 9 à 1 les organismes de gestion des services de transport en commun sur les deux couronnes. Or, les réalités régionales des deux couronnes sont particulières et très différentes de celle du Grand Montréal. La CAQ était en mode écoute lors des consultations et avait bien retenu que les demandes des couronnes Nord et Sud satisfaisaient les municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et c’est ce qu’on a tenu de rappeler au ministre lors de l’étude détaillée », a conclu Claude Surprenant.

La CAQ dévoile les certificats de solliciteur de Marc-Yvan Côté pour le PLQ


 Publié le 6 avril 2016

Le Parti libéral du Québec (PLQ) a fait de Marc-Yvan Côté un solliciteur de fonds officiel entre 2007 et 2009, a dévoilé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour le Conseil du trésor, Éric Caire. Ce dernier a réclamé au gouvernement qu’il dévoile le montant collecté par celui qui avait pourtant été banni à vie du Parti libéral du Canada en 2005.

Visiblement pris de court, le leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier, n’a pas été en mesure de préciser la somme collectée par Marc-Yvan Côté pour le PLQ durant les années où il a été nommé solliciteur de fonds. « À la suite du rapport de la commission Gomery, le premier ministre Paul Martin et son lieutenant du Québec, le regretté Jean Lapierre, ont montré la porte à Marc-Yvan Côté. De son côté, le PLQ a jugé bon de lui émettre des certificats de solliciteur. On a demandé au déshonorable Marc-Yvan Côté de collecter des fonds, alors qu’il a été pointé du doigt pour du financement illégal! Jean Lapierre avait lui-même dit qu’“on ne mettra pas Dracula en charge de la banque de sang”! Peut-on savoir combien le PLQ a engrangé de fric pour avoir vendu son âme à Dracula? » a questionné Éric Caire lors de la période des questions.

S’il veut réellement se distancer de l’ère Charest, Philippe Couillard n’a pas d’autre choix que de mettre l’argent sale qui aurait été récolté par Marc-Yvan Côté en fiducie, a ajouté Éric Caire.

Pour la critique de la CAQ en matière d’intégrité, Nathalie Roy, ces certificats de solliciteur de fonds émis par le représentant officiel du PLQ à Marc-Yvan Côté pour les années 2007 à 2009 ne font que renforcer la nécessité de prolonger le délai de prescription du Directeur des élections (DGE), pour qu’il puisse enquêter sur les dons amassés par les libéraux avant 2011.

« Le malheur, c’est que ces certificats de sollicitation couvrent trois années où du financement sectoriel a été identifié par la commission Charbonneau, mais pour lesquelles le DGE ne peut rien faire pour récupérer les sommes collectées illégalement. Son délai pour poursuivre s’est écoulé et le PLQ ne veut pas l’allonger. Ce que les citoyens veulent, c’est que le gouvernement remonte dans le temps pour récupérer l’argent collecté illégalement », a insisté la députée de Montarville.

Talonné par François Legault, Philippe Couillard admet finalement l’imprudence de Sam Hamad


 Publié le 6 avril 2016

Après de nombreuses questions en chambre de la CAQ, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a finalement admis, en réponse au chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, que Sam Hamad aurait dû être plus prudent au sujet des subventions à Premier Tech.

Philippe Couillard s’est toutefois retenu de dire s’il aurait personnellement refusé une demande de Marc-Yvan Côté pour faire le suivi sur une subvention d’une entreprise, a constaté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Rappelons que M. Côté a été banni à vie par le Parti libéral du Canada en 2005 pour financement illégal d’un parti politique.

« Je comprends que le député de Louis Hébert est un ami du premier ministre, qu’il a co-présidé sa campagne au leadership. Je comprends également que le premier ministre vit des moments difficiles, mais c’est dans ces moments qu’on voit le leadership d’un dirigeant. Hier, j’ai demandé au premier ministre de reconnaître au moins que son député avait manqué de jugement. Il a refusé, prétextant qu’il fallait attendre les résultats de l’enquête du Commissaire à l’éthique. C’est une opinion que ne partagent pas ses collègues, notamment son député de Laurier-Dorion qui lui dit que Sam Hamad aurait dû être plus prudent et garder ses distances de Marc-Yvan Côté. Je constate maintenant que le premier ministre admet au moins que Sam Hamad était imprudent. J’espère que pour la suite des choses il lui enlèvera son salaire et ses avantages de ministre » a déclaré François Legault.

Le chef de la CAQ a ajouté que Philippe Couillard ne pourra pas garder Sam Hamad en poste indéfiniment, d’autant plus que le député de Louis-Hébert a reconnu de son propre aveu avoir fait les suivis pour que le dossier avance, à la demande de Marc-Yvan Côté.

Sam Hamad a manqué de jugement en communiquant avec Marc-Yvan Côté


 Publié le 5 avril 2016

À l’occasion de la période des questions à l’Assemblée nationale, la Coalition Avenir Québec a attaqué sur tous les fronts le gouvernement Couillard quant à sa gestion de l’affaire Sam Hamad. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, il est clair que Sam Hamad a manqué cruellement de jugement en maintenant des liens avec Marc-Yvan Côté pendant plusieurs années. Or, Philippe Couillard a été incapable de l’admettre, ni même de le reconnaître.

« Le premier ministre n’a pas à attendre le rapport du commissaire à l’éthique pour dire si son ministre a manqué de jugement ou pas. Son ministre a reconnu lui-même qu’il avait communiqué avec Marc-Yvan Côté sur le dossier Premier Tech. Or, le député de Louis-Hébert connaissait le passé de Marc-Yvan Côté mieux que quiconque. Il n’aurait jamais dû avoir des contacts avec lui sur une demande de subvention au gouvernement. Le premier ministre refuse de se prononcer sur ce comportement, alors qu’on est en présence d’une situation qui crève les yeux », a déploré François Legault. Rappelons que M. Côté a été banni à vie du Parti libéral du Canada pour financement politique illégal.

Privilèges et salaire indécents, dit Éric Caire

Le premier ministre doit aller au bout de sa décision et retirer au député de Louis-Hébert l’ensemble des allocations et des privilèges auxquels ont droit les membres du Conseil des ministres, a exigé le porte-parole de la CAQ pour le Conseil du trésor, Éric Caire. Le député de La Peltrie a accusé Philippe Couillard d’avoir retiré toutes les responsabilités de ministre qu’avait Sam Hamad, mais en lui laissant tous les avantages liés à un poste de ministre.

« Le premier ministre nous a habitués à ne pas être à la hauteur de sa fonction dans des situations d’éthiques. Présentement, Sam Hamad est payé pour un travail qu’il ne fait pas, sous le regard bienveillant du premier ministre. J’exige du premier ministre qu’il démette véritablement le député de Louis-Hébert de ses fonctions et qu’il cesse d’utiliser des subterfuges. Sam Hamad doit perdre son salaire de ministre », a tonné Éric Caire.

Enquête caduque du DGE

Les libéraux ne peuvent pas d’une part appuyer l’initiative du Directeur général des élections (DGE) d’enquêter sur les dons qui auraient été versés illégalement à la caisse électorale de Sam Hamad entre 2008 et 2012, mais d’autre part refuser de prolonger le délai de prescription du DGE pour qu’il puisse remonter jusqu’aux années 2008, 2009 et 2010, a illustré la critique de la CAQ en matière d’intégrité, Nathalie Roy. Cette position ne fait tout simplement aucun sens.

« C’est bien beau de dire que le DGE va faire son travail, mais encore faut-il qu’on lui donne les outils pour le faire! Actuellement, la loi ne lui permettrait même pas d’émettre des constats d’infractions pour les faits sur lesquels il enquête présentement, car ils remontent à trop longtemps. Lundi, le premier ministre a qualifié la décision du député de Louis-Hébert de se retirer du Conseil des ministres de “noble et courageuse”. Laissez-moi vous dire quelle action de ce gouvernement serait noble et courageuse : prolonger le délai de prescription pour permettre au DGE de remonter dans le temps pour récupérer les dons illégaux », a martelé Nathalie Roy.

Décès de Rita Lafontaine : Le Québec perd un de ses plus grands talents


 Publié le 5 avril 2016

À la suite de l’annonce du décès de la comédienne Rita Lafontaine, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de culture, de protection et promotion de la langue française et députée d’Iberville, Claire Samson, a tenu à souligner la contribution exceptionnelle d’une grande femme à la vie culturelle québécoise.

Reconnue comme étant la muse de l’écrivain et metteur en scène émérite Michel Tremblay, Mme Rita Lafontaine a enchaîné les rôles sur les planches, avant de se faire découvrir davantage au petit comme au grand écran, où elle a marqué l’imaginaire collectif des Québécois, a mentionné Claire Samson. Nous lui devons notamment la série Le retour, qui lui a valu plusieurs prix.

« Les mots me manquent pour exprimer mon chagrin quant au départ soudain de Rita Lafontaine, une pionnière des arts et de la culture québécoise. Le Québec vient de perdre un de ses plus grands talents, une grande dame de l’art dramatique, une véritable ambassadrice et porte-voix de la littérature québécoise. Mme Lafontaine était une femme aux multiples talents qui, par ses inoubliables interprétations, a pu toucher le cœur de milliers de Québécois. Elle a façonné le théâtre québécois, en plus de le faire rayonner à l’échelle internationale. Sans son passage, l’art dramatique au Québec ne serait pas le même. Rita Lafontaine est également reconnue pour sa grande générosité auprès de la relève, ce qui démontre sa passion et son amour pour la culture québécoise. Au nom de ma formation politique, je souhaite offrir mes condoléances les plus sincères à la famille de Mme Rita Lafontaine et lui redire toute notre admiration pour l’œuvre qu’elle nous a léguée », a déclaré Claire Samson.

La CAQ dévoile un sondage Léger démontrant l’exaspération des Québécois envers le PLQ


 Publié le 3 avril 2016

Les Québécois considèrent que la dernière décennie a été un véritable gâchis sur le plan politique, si l’on se fie à un sondage réalisé par la firme Léger, à l’aube de la semaine marquant la mi-mandat de l’actuel gouvernement libéral et à quelques jours de l’anniversaire de l’élection du Parti libéral du Québec (PLQ) en avril 2003. C’est ce qu’a dévoilé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, lors d’un point de presse sur la Rive-Sud de Montréal, dimanche.

La firme a demandé aux Québécois d’évaluer le bilan du régime libéral depuis 2003, ainsi que celui de l’actuel gouvernement dirigé par Philippe Couillard. Les constats qui se dégagent dans ce coup de sonde sont sans appel. Entre 51% et 68% des Québécois considèrent que de Jean Charest à Philippe Couillard, la situation s’est détériorée, que ce soit en matière de santé, d’économie, de fiscalité, de langue française, ou d’éducation. Si on ajoute ceux qui considèrent que la situation ne s’est pas améliorée, tel que promis par les libéraux, ces pourcentages passent de 74 % à 91 % des Québécois.

« Le bilan des 12 ans du parti libéral, c’est un échec sur toute la ligne! Échec en économie, échec sur le poids des impôts, échec en éducation, échec en santé et échec pour protéger la langue française! La dernière décennie a été perdue. Le Parti libéral est usé », a déclaré François Legault, flanqué de ses députés Jean-François Roberge, Simon Jolin-Barrette, Claire Samson et Chantal Soucy.

M. Legault, a tenu à préciser que Philippe Couillard ne peut pas se laver les mains du bilan de son prédécesseur. Il est le chef du même parti, un parti qui porte le même nom, composé des mêmes députés et ministres, des mêmes vieux réflexes et du même argent sale qui repose dans ses coffres.

« Philippe Couillard est chef du Parti libéral, il peut bien tenter de se dissocier de Jean Charest, mais le lourd héritage de son parti est la source d’un vieillissement accéléré de son gouvernement. C’est normal pour M. Couillard que les Québécois soient parmi les plus taxés en Amérique du Nord. Après tout, son gouvernement a, à lui seul, augmenté les taxes et tarifs de 1 300 $. Les gens étouffent et ont l’impression que le coût de la vie ne cesse d’augmenter, alors que leur revenu disponible ne cesse de diminuer », a ajouté François Legault.

Le chef de la CAQ a conclu en rappelant que le Québec n’est pas forcé de toujours subir les mauvaises décisions du monopole libéral et que seule la CAQ peut briser ce monopole et relancer le Québec en 2018.

Faits saillants du sondage Léger commandé par la CAQ


Méthodologie :

Sondage Internet réalisé auprès de 1 003 répondants, du 21 au 23 mars.

Depuis 10 ans :

– 85 % des Québécois estiment que le temps d’attente dans les urgences n’a pas diminué. 54 % estiment même qu’il a augmenté.

– 85 % des Québécois estiment que leur fardeau fiscal n’a pas diminué. 69 % estiment même qu’il a augmenté.

– 88 % des Québécois estiment que la situation économique ne s’est pas améliorée. 68 % estiment même qu’elle s’est détériorée.

– 74 % des Québécois estiment que la qualité des services aux élèves ne s’est pas améliorée. 61 % estiment même qu’elle s’est dégradée.

– 86 % des Québécois estiment que la place du français ne s’est pas améliorée. 51 %, dont 60 % de francophones, estiment même qu’elle s’est détériorée.

Depuis 2 ans :

– 84 % des Québécois estiment que le temps d’attente dans les urgences n’a pas diminué. 40 % estiment même qu’il a augmenté.

– 85 % des Québécois estiment que leur fardeau fiscal n’a pas diminué. 69 % estiment même qu’il s’est encore alourdi.

– 91 % des Québécois estiment que la situation économique au Québec ne s’est pas améliorée depuis 2 ans.

– 71 % estiment même qu’elle s’est encore détériorée.

– 79 % des Québécois estiment que la qualité des services en éducation ne s’est pas améliorée. 57 % estiment même qu’elle s’est détériorée.

– 89 % des Québécois estiment que la situation du français ne s’est pas améliorée. 45 %, dont 53 % de francophones, estiment même qu’elle s’est détériorée.

Pour consulter le sondage Léger sur le bilan libéral

Retrait de Sam Hamad : Un autre aveu d’échec d’un gouvernement qui a fait son temps


 Publié le 2 avril 2016

Le retrait du président du Conseil du trésor, Sam Hamad, du Conseil des ministres, n’est pas banal. Pour le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, le fait que le premier ministre ait réitéré sa confiance envers son ministre déchu avant même de connaître les résultats de l’enquête à son endroit est une erreur.

Ce départ est une autre démonstration prouvant que le monopole libéral a fait son temps. Il est de plus en plus évident que les Québécois se trouvent pris avec un gouvernement qui vieillit prématurément, a fait savoir François Bonnardel. « Philippe Couillard vient de briser ce qui était fort probablement sa plus grande promesse électorale : la fin du temps des scandales liés au Parti libéral et des remises en question sur la place publique de l’intégrité des membres de son équipe. Pire, Philippe Couillard innove : à ma connaissance, c’est la première fois qu’un premier ministre réitère sa confiance envers un ministre… mais lui retire son ministère! Comme tous les Québécois, il ne peut plus lui faire confiance tant que les résultats de l’enquête du commissaire à l’éthique ne sont pas connus », a réagi François Bonnardel.

Le député de Granby a ajouté que compte tenu de l’ampleur des révélations de l’émission Enquête, le Parti libéral du Québec devrait mettre en fiducie les sommes amassées par Marc-Yvan Côté pour son compte. Sam Hamad doit également être exclu du caucus libéral le temps de l’enquête. Il a rappelé que pas plus tard que la semaine dernière, Philippe Couillard a déclaré à l’Assemblée nationale que les pratiques de son parti sont « exemplaires ». Or, les échanges de courriels dévoilés par Radio-Canada nous laissent croire tout le contraire.

« Plus que jamais, après tout ce qu’a vécu le Parti libéral au cours des dernières semaines, il doit rembourser l’argent sale. Il y a trop de questions sans réponses, trop de doutes à dissiper. Le premier ministre doit prouver qu’il est un chef responsable. Ce nouvel ajustement à son conseil des ministres démontre à quel point ce gouvernement est usé », a conclu le leader parlementaire de la CAQ.