Pas d’avenir à court terme pour le Plan Nord


 Publié le 15 janvier 2016

Si l’on se fie à l’un des grands acteurs du développement minier au Québec et partout dans le monde au cours des dernières décennies, l’ex-PDG de Cambior, Louis Gignac, l’avenir du Plan Nord n’est pas très prometteur.

En fait, celui qui a développé et exploité plus de 20 mines dans le monde ne voit pas de réveil du Plan Nord à court terme, du moins pas avant cinq ans.

« À part Stornoway, il n’y a pas de projets miniers prévisibles au Québec. Le prochain sera dans le secteur des métaux, l’or probablement, mais pas avant cinq ans », a-t-il indiqué à La Presse.

Louis Gignac travaille maintenant au sein de la firme de niche G Services miniers.

« On réalise 80 % de nos activités à l’extérieur du Canada, principalement en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest. On travaille sur un projet au Canada, mais on n’a rien au Québec », explique-t-il.

Fonds vert: Évaluation indépendante et destitution réclamées


 Publié le 14 janvier 2016

Le député Mathieu Lemay ne mâche pas ses mots à l’endroit du gouvernement libéral et du ministre de l’Environnement, David Heurtel.

Le Journal de Québec révélait jeudi matin que les millions destinés à lutter contre les changements climatiques, payés en grande partie par les automobilistes québécois, servent notamment à subventionner une multitude de programmes dépareillés.

Par exemple, Air Canada a profité d’un cadeau de 800 000 $ pour installer des ailettes sur des Boeing-767. «Le manque de transparence, ça nuit à l’objectif du Fonds vert. Ça crée un phénomène où tous les ministères pigent dedans, ça reste en quelque sorte un bar ouvert pour tout le monde», souligne au Journal de Québec Pierre-Olivier Pinault, expert en politique énergétique aux HEC.

Ces pluies de subventions, aucunement liées aux objectifs environnementaux du Québec, font en sorte que le député caquiste réclame la tenue d’une évaluation indépendante du programme ainsi que la destitution du ministre de l’Environnement.

« Après près de deux ans en poste, le ministre Heurtel a été incapable de remettre le ministère de l’Environnement sur les rails. Il est indéniable que la crédibilité du ministère de l’Environnement est dans un pire état aujourd’hui qu’il ne l’était auparavant. David Heurtel ne fait plus partie de la solution. Pour réparer les dommages, pour assurer qu’un suivi rigoureux soit fait, il doit laisser son siège », soutient Mathieu Lemay.

Dossier santé Québec: Il est temps d’avoir l’heure juste


 Publié le 14 janvier 2016

Le député Éric Caire réclame que les contribuables aient l’heure juste sur les véritables coûts du projet informatique Dossier santé Québec.

Hier, le Journal de Québec révélait que des frais «connexes» de 450 M$ s’ajoutent à la facture du projet, ce qui fait en sorte que le DSQ coûtera plus de 1 milliard de dollars.

Si l’on ajoute tous les autres projets informatiques en santé, la facture pour l’informatisation de tout le réseau atteindra 1,8 milliard de dollars, soit le triple de ce qui était anticipé.

Éric Caire réclame que le projet soit vérifié par une firme externe ou par la Vérificatrice générale et que les coûts de 450 millions de dollars soient présentés par le gouvernement.

«On nous ment, on vient nous éclater les frais du DSQ dans différentes colonnes budgétaires pour qu’on ne sache pas ce que ça coûte vraiment. Dans le privé, quand tu vends un projet à ton patron, tu lui parles du coût total du projet. Ce que les contribuables veulent savoir, c’est ce qu’ils paieront pour tout le projet», dénonce-t-il.

Aucun plan pour soutenir l’agriculture


 Publié le 13 janvier 2016

La députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, est très critique à l’endroit du ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis.

C’est que l’élue caquiste se dit très préoccupée par l’article de La Presse qui relate que la province a perdu plus de 250 fermes laitières l’année dernière.

«On est en train de voir disparaître des fermes familiales au profit de plus grandes entreprises agricoles. Je suis estomaquée de voir la lenteur dans tous les dossiers agricoles. On aurait dû s’attaquer à l’importation des protéines laitières depuis longtemps. Les agriculteurs sont des entrepreneurs. Le gouvernement soutient Bombardier et plein d’autres entreprises, mais jamais l’agriculture », dénonce-t-elle.

Rappelons que l’importation d’un nouveau type de protéines laitières des États-Unis a grimpé en flèche et cette augmentation a contribué à la chute des prix du lait payés aux agriculteurs québécois. Dans ce contexte économique défavorable, plusieurs producteurs ont vendu leurs fermes.

Les vignerons québécois abandonnés par le gouvernement


 Publié le 13 janvier 2016

Le gouvernement Couillard risque ni plus ni moins de signer l’arrêt de mort des vignerons québécois en sabrant une importante subvention qui leur était accordée.

C’est du moins l’opinion qu’a exprimée le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, à La vie agricole. Le député de Granby rappelle que la CAQ a déposé un projet de loi en novembre dernier afin d’aider les producteurs québécois à entrer à la SAQ et il ne comprend pas cette trahison du ministre des finances et du ministre de l’agriculture.

« On met en danger la pérennité des vignobles. On risque des rappels de marges de crédit par des banques car certaines entreprises attendaient des remboursements de 200 000 à 300 000 $. Je ne comprends pas que l’on sacrifie cette industrie dans le jeu de l’équilibre budgétaire », dénonce-t-il.

François Bonnardel dénonce que le Parti libéral a pris cette décision juste avant les fêtes et sans aucune consultation. « La parole d’un ministre, dans mon livre, ce n’est pas rien. C’est simple : un contrat est un contrat. En rompant leur engagement, Pierre Paradis et Carlos Leitão laissent carrément tomber les vignerons québécois. Le gouvernement se doit de payer ce qu’il doit à ces producteurs et mettre immédiatement un terme à ce préjudice grave », déclare M. Bonnardel.

Le programme d’aide aux vignobles québécois, prévu jusqu’en 2017, offrait une compensation d’environ 3 $ la bouteille pour les vins certifiés québécois pour les aider à fournir à la SAQ du vin à des prix compétitifs. Le budget de ce programme a été réduit de 2,3 millions dollars à 1 million par le ministère des Finances le 16 décembre dernier.

La CAQ, véritable parti des régions selon François Bonnardel


 Publié le 13 janvier 2016

Le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, est en tournée au Saguenay depuis hier afin d’y rencontrer différents acteurs économiques de la région.

Le député de Granby en profite aussi pour discuter avec d’éventuels candidats en vue de l’élection partielle qui aura lieu dans Chicoutimi.

«On vient mesurer le pouls de la région. Les gens ont été déçus de voir la façon dont Stéphane Bédard a été traité par le Parti québécois. Ils sont déçus de voir que même s’il y a un premier ministre au Lac-Saint-Jean, les efforts de relance ne sont pas là», explique-t-il au Journal de Québec.

En entrevue au journal Le Quotidien, François Bonnardel ajoute qu’«il y a une série de statistiques qui illustrent très bien l’incapacité du gouvernement libéral de provoquer une relance. C’est un mythe que le Parti libéral est la formation politique qui possède la compétence en matière de développement économique. C’est loin de la réalité et nous allons le démontrer».

Le député caquiste utilise plusieurs données pour expliquer ses dires. Notamment, en 2015, 115 familles ont remis les clés de leur maison à la banque, ce qui représente la pire année depuis 15 ans. En 2015, la région métropolitaine de Saguenay comptait 3100 emplois de moins qu’en 2014.

Le leader parlementaire de la CAQ est convaincu que le gouvernement doit donner aux régions les leviers nécessaires pour décider de leur développement économique.

Utiliser sa fortune personnelle pour mousser la souveraineté


 Publié le 12 janvier 2016

Un geste désespéré. C’est de cette manière que le député caquiste Benoit Charette qualifie l’intention du chef péquiste, Pierre Karl Péladeau, d’utiliser sa fortune personnelle pour mousser l’option souverainiste.

Le Soleil rapportait mardi matin que le chef du Parti québécois songe à offrir un don personnel «important» à l’Institut de recherche sur la souveraineté.

Selon Benoit Charette, le père de la Loi sur le financement des partis politiques, René Lévesque, n’aurait jamais toléré une telle idée en ses rangs, lui pour qui l’esprit de cette législation était d’éviter l’influence de l’argent dans le vote démocratique.

« Il s’agit d’un organisme promis par M. Péladeau, qu’il compte financer lui-même et qui, selon ses propres dires, aura comme mission de préparer l’argumentaire du parti qu’il dirige pour les prochaines élections. On ne peut pas faire indirectement ce qu’on ne peut pas faire directement. Cet institut sera ni plus ni moins qu’une extension du PQ et on peut même s’interroger à savoir si le financement de celui-ci respectera la Loi sur le financement des partis politiques », soutient-il.

Le député de Deux-Montagnes va plus loin en affirmant que « M. Péladeau réalise que de plus en plus de sympathisants péquistes constatent que la souveraineté ne se réalisera pas et quittent le navire. Ils voient bien que la seule façon pour les nationalistes de contrer le monopole libéral est de se rallier à la CAQ et faire des gains à l’intérieur du Canada. L’option souverainiste est en déclin constant depuis de nombreuses années. Ce n’est pas l’argent personnel de M. Péladeau qui freinera ce dernier ».

Frais de garderie: facture salée à prévoir pour plusieurs parents


 Publié le 12 janvier 2016

La Coalition Avenir Québec dénonce le choc tarifaire imposé aux parents qui ont des enfants fréquentant une garderie subventionnée.

En vigueur depuis avril 2015, l’augmentation des tarifs de garde du gouvernement Couillard est payable lors de la déclaration de revenus.

«C’est comme dire: Servez-vous du réseau tout de suite, mais payer plus tard. C’est sûr que ça va faire mal», dénonce au Journal de Québec la députée Lise Lavallée.

La députée de Repentigny rappelle que Philippe Couillard avait pourtant promis d’indexer les tarifs de garde au coût de la vie.

Pour la députée caquiste, il est évident qu’il sera de plus en plus difficile pour les parents québécois de mettre de l’argent de côté pour la garderie lorsque le panier d’épicerie et les tarifs d’électricité ne cessent d’augmenter.

Nominations partisanes : Les libéraux font deux nouveaux gagnants à vie


 Publié le 11 janvier 2016

Deux amis du régime ont reçu un généreux cadeau juste à temps pour Noël, a dénoncé le député de Deux-Montagnes et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, après avoir appris lundi que le premier ministre Philippe Couillard a profité de l’éclipse médiatique du temps des fêtes pour faire de deux libéraux de longue date rien de moins que des gagnants à vie.

Pourtant sous contrat jusqu’à juillet 2016 et mai 2017 respectivement, les deux secrétaires généraux associés Pietro Perrino et Georges Farrah se sont vus offerts, sur recommandation formelle du premier ministre, une permanence dans la haute fonction publique. Il est grand temps de mettre un frein à ces pratiques qui ne font que renforcer le cynisme de la population.

« Plus ça change, plus c’est pareil. Nous assistons, encore une fois, à des tactiques sournoises et à des cachettes libérales, à un gouvernement qui fait perdurer les traditions de Jean Charest, soit celle de placer les proches et les amis influents du parti à des postes supérieurs sans aucune justification valable. Au Parti libéral du Québec, plus personne ne s’attend réellement à être récompensé pour son talent, pour son travail ou ses compétences reconnues. Après douze années quasiment ininterrompues de régime libéral, tout le monde sait maintenant que pour être gagnant à vie, il suffit simplement de traîner juste assez longtemps dans les cercles libéraux », a déclaré Benoit Charrette, en ajoutant que depuis avril 2014, Philippe Couillard est devenu le maître des nominations partisanes, plaçant de proches collaborateurs libéraux à des postes clés, tels que l’ancienne ministre libérale Françoise Gauthier à la tête de la Commission québécoise des libérations conditionnelles et l’ex-organisateur libéral John MacKay à la Société des établissements de plein air du Québec.

Seule la CAQ souhaite mettre fin au plus vite aux nominations partisanes et aux récompenses basées uniquement sur l’allégeance politique, a rappelé Benoit Charette. Le député de Deux-Montagnes a d’ailleurs déposé un projet de loi en décembre 2014 à cet effet, mais son principe a été rejeté fermement par les libéraux au cours d’un vote au Salon bleu, en novembre dernier. « Les libéraux ont laissé notre projet de loi 393 dormir au feuilleton pendant des mois, pour ensuite le rejeter du revers de la main sans même le considérer. Ils ont manqué une belle occasion d’éliminer les nominations partisanes. C’est simple : ils ont fait le choix de les garder. Les Québécois savent au moins à quoi s’attendre de ce gouvernement et n’ont plus aucun doute quant à la façon de gouverner Philippe Couillard », a conclu Benoit Charette.

Augmentation des accidents et des décès dans le réseau de la santé. La CAQ inquiète pour les aînés


 Publié le 11 janvier 2016

Alors que le ministre de la Santé ne sait toujours pas comment expliquer la hausse inquiétante du nombre d’accidents et de décès dans le réseau de la santé, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé et député de Lévis, François Paradis, appelle Gaétan Barrette à sortir de son mutisme et à agir avec plus d’énergie, d’autant plus que le vieillissement de la population risque d’apporter son lot de défis dans les années à venir, notamment concernant la sécurité des aînés.

D’après le rapport 2014-2015 du Registre national des incidents et des accidents survenus lors de la prestation des soins de santé, 71 % de tous les événements touchent des personnes âgées de 65 ans et plus et près de 84 % des 141 000 chutes déclarées dans le réseau de la santé sont survenues auprès d’eux. Pour François Paradis, ces chiffres donnent froid dans le dos et méritent qu’on s’y attarde sérieusement.

« On parle de milliers d’aînés victimes d’accidents, qui laissent des séquelles physiques et psychologiques importantes. Ces résultats démontrent une tendance qu’il faut inverser et que si rien n’est fait, les décès et accidents graves ne cesseront d’augmenter chaque année. Il faut rappeler que la population des personnes âgées de 65 ans et plus devrait augmenter de 80 % entre 2011 et 2031 et dépasser en nombre les 2,2 millions pour représenter plus du quart de la population. Cette réalité oblige le ministre à agir au plus vite, pour le bien et la sécurité de nos aînés », indique François Paradis.

En plus de représenter de véritables drames humains, ces nombreuses chutes exercent une forte pression sur le système de soins de santé, constate le député de Lévis. Elles se traduisent pour la grande majorité d’entre elles par une augmentation des consultations médicales et des hospitalisations parfois nécessaires, ou encore des services dispensés en cas de perte d’autonomie pouvant aller jusqu’à l’hébergement en établissement institutionnel.

« Les vacances sont terminées, le ministre doit s’activer et mettre un terme à ces dérapages, quels qu’ils soient. Je l’appelle à rendre publiques sans plus tarder les mesures qu’il compte prendre pour corriger la situation », lance François Paradis, invitant le ministère de la Santé et des Services sociaux à être plus proactif et de dresser un portrait juste et complet de la problématique.