Un constat d’échec en économie et en éducation
Publié le 28 janvier 2016
Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, considère que l’ampleur du remaniement ministériel annoncé par le premier ministre jeudi matin est ni plus ni moins qu’un constat d’échec en matière d’économie et d’éducation. À ses yeux, rien n’a vraiment changé depuis l’installation au pouvoir du monopole libéral en 2003 et ce au détriment du niveau de vie des Québécois.
« La situation économique du Québec est inquiétante, mais depuis qu’il est au pouvoir, le premier ministre ne s’en soucie pas. Les Québécois sont étouffés par les taxes et les impôts imposés par les libéraux depuis 2003. Tant que Philippe Couillard n’agira pas en véritable capitaine, le Québec ne voguera pas sur des eaux tranquilles », a déclaré M. Legault.
Le chef de la CAQ a rappelé qu’en matière économique, son parti a récemment mis sur la table des solutions telles que des baisses d’impôts de 500 $ pour chaque Québécois gagnant moins de 150 000 $. Mais le premier ministre, lui, n’a pas de proposition pour relancer l’économie. La tâche est donc énorme pour la nouvelle ministre de l’Économie.
« Philippe Couillard ne permettra pas à sa nouvelle ministre de relancer l’économie s’il n’en fait pas lui-même une priorité. Si elle ne parvient pas à relancer l’économie, tous les ministres de ce gouvernement devront continuer à réduire les services, faute d’argent. Et on peut oublier les baisses d’impôts », a ajouté M. Legault.
En éducation, le chef de la CAQ a déploré l’arrivée d’un troisième ministre en seulement deux ans à la tête de cet important ministère. « Jamais deux sans trois! Philippe Couillard a manqué de jugement dans le choix de ses ministres depuis qu’il est premier ministre. Notre système d’éducation souffre de ses décisions. Le ministère de l’Éducation aurait besoin de stabilité. On espère qu’il aura la main plus heureuse avec M. Moreau, mais on continuera à avoir le gouvernement à l’œil pour qu’il cesse de couper dans les services aux élèves », a ajouté M. Legault.
Le chef de la CAQ a conclu en mentionnant que son parti était prêt à donner la chance au coureur, mais a averti les libéraux qu’ils seront jugés aux résultats.