Perte de services au CLSC du Richelieu Front commun des élus locaux pour le maintien du sans-rendez-vous


 Publié le 15 juin 2018

(RICHELIEU, le 4 juin 2018) – La  décision prise par le CISSS Montérégie-Centre de fermer les portes du CLSC du Richelieu aux citoyens n’ayant  pas de médecin de famille dans l’établissement passe très mal dans la région.  Faisant écho au torrent de critiques qui a déferlé sur les réseaux sociaux après l’annonce officielle, les élus provinciaux et municipaux se sont retrouvés lundi matin devant le CLSC pour signifier leur vive opposition à cette décision présentée comme une attaque à l’accessibilité des soins de Santé dans les régions du Bassin de Chambly et de Rouville. L’intervention du ministre de la Santé a été demandée pour mettre un frein au projet.

Rassemblés devant le CLSC du Richelieu, les maires et mairesses de Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Chambly, Saint-Césaire, Rougemont et Marieville ainsi que les députés de Chambly et d’Iberville ont tour à tour dénoncé la décision du CISSS Montérégie-Centre de fermer les portes du CLSC du Richelieu aux citoyens qui n’ont pas déjà un médecin de famille dans l’établissement. Pour les élus locaux, cette décision se traduira par une coupure de services inacceptable pour la population.

«Alors que le CISSS Montérégie-Centre prétend que cette décision n’affectera qu’environ un patient par jour, on nous confirme plutôt que c’est près de 25 personnes par jour qui pouvaient avoir accès à rendez-vous, même sans avoir un médecin de famille dans l’établissement» a révélé le député de Chambly. «Cela aura un impact énorme pour nos citoyens, et surtout les plus vulnérables. On veut nous envoyer à Saint-Jean, ou va-t-on nous envoyer après, à Montréal?» a pour sa part déploré sa collègue d’Iberville Claire Samson.

Les élus municipaux ont également très mal digéré cette annonce, faite dans la plus grande discrétion.

Le maire de Richelieu Jacques Ladouceur a dénoncé «une décision inacceptable. Nous avons trois résidences de personnes âgées ici à Richelieu et aucun hôpital. On ne peut pas couper dans ces services de proximité. Qu’est-ce qu’on va couper après, les prises de sang? Où s’en va-t-on avec ça?»

Le maire de Chambly Denis Lavoie a déploré «une décision difficile à comprendre. Les CLSC ont une raison primaire, c’est leur raison d’être de donner un service de proximité. Ça le dit même dans leur nom! On va compliquer l’accessibilité au système qui déjà, est compliqué. Cette décision va toucher des gens à mobilité réduite, des gens vulnérables.»

La mairesse de Saint-Mathias-sur-Richelieu Jocelyne Deswarte a rappelé quant à elle l’importance de «penser en fonction de nos personnes âgées», ce qui ne semble pas avoir été fait dans le présent cas.

Le maire de Saint-Césaire Guy Benjamin a lui aussi regretté cette décision, qui nuira certainement à la population de Saint-Césaire.

Pour la mairesse de Marieville Caroline Gagnon, elle-même jeune mère de famille, «c’est impensable d’aller faire la ligne à 25-30 minutes d’ici.»

Le maire de Rougemont Michel Arsenault regrette «une décision improvisée, un manque de stratégie, de communication. On ne devrait pas agir comme ça dans notre système de santé.»

Les responsables de la clinique médicale de Marieville, présents lors du point de presse, ont eux aussi dénoncé cette décision. «C’est certain qu’en n’offrant plus ce service, on ne répond pas à la demande des clients. Le sans rendez-vous au CLSC du Richelieu nous permettait à la Clinique d’offrir des services supplémentaires. C’est un service qui devrait être offert par toutes les institutions de Santé de la région» d’affirmer Daniel Choquette.

L’intervention du ministre de la Santé demandée

Ne pouvant se résoudre à cette perte d’accès aux soins de santé pour leurs citoyens, le député de Chambly Jean-François Roberge et la députée d’Iberville Claire Samson ont révélé avoir exposé la situation directement au ministre de la Santé Gaétan Barrette et demandé son intervention pour stopper cette réorganisation. «Nous avons eu de nombreux échanges avec le ministre de la Santé Gaétan Barrette la semaine dernière. Celui-ci se penche actuellement sur la question, et nous attendons une réponse de sa part incessamment. Il a même mon téléphone personnel. La balle est dans son camp», d’expliquer M. Roberge. Les deux députés ont bon espoir que la décision du CISSS Montérégie-Centre sera renversée.

Le temps presse cependant : cette décision est prévue entrer en vigueur le 18 juin prochain, soit dans moins de deux semaines. Les élus provinciaux promettent d’utiliser tous les recours à leur disposition pour freiner cette coupure de services.

Patients orphelins: La cible de Gaétan Barrette ne sera pas atteinte, déplore la députée Chantal Soucy


 Publié le 29 août 2017

Réunis en caucus présessionnel à Shawinigan, les députés de la Coalition Avenir Québec ont dévoilé, hier, des chiffres alarmants concernant le nombre de patients orphelins en Montérégie, où plus de 91 200 citoyens sont toujours inscrits sur la liste d’attente pour obtenir un médecin de famille.

Ici, la situation est critique : « Dans la région Richelieu-Yamaska seulement, près de 20 000 personnes attendent toujours d’avoir un médecin de famille. Et ça, c’est sans compter tous les citoyens qui n’ont pas de médecin, mais qui ne se sont pas inscrits au  guichet d’accès universel. Le ministre de la Santé nous avait promis qu’au 31 décembre 2017, 85 % des Québécois auraient un médecin de famille. Or, pour atteindre sa cible, ici, dans la région, il faudrait qu’il puisse trouver un médecin pour 13 904 patients. C’est un objectif irréaliste si on considère qu’il reste à peine quatre mois avant la date que le ministre s’était fixée », a déclaré la députée Chantal Soucy. « C’est déplorable. Les libéraux font beaucoup de promesses, mais sur le terrain, on constate que la situation ne s’améliore pas. À l’heure actuelle, 21,6 % des citoyens de notre région n’ont pas accès à un médecin de famille. Le plus inquiétant, c’est que bon nombre d’entre eux ont déjà des problèmes de santé importants qui doivent faire l’objet d’un suivi médical serré », a-t-elle ajouté, préoccupée par les nombreux cas lui étant rapportés à son bureau de circonscription.

« Uniquement cette année, nous avons perdu quatre médecins de famille dans la région. Le ministre m’a récemment confirmé que trois nouveaux médecins ont été attribués à Saint-Hyacinthe cette année. On se retrouve donc à -1, alors qu’on était déjà loin de répondre à la demande. La santé des citoyens de mon comté demeure ma priorité et, comme je l’ai fait avec l’agrandissement de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier, je ne lâcherai pas le morceau! », a conclu la députée de Saint-Hyacinthe.

À l’aube de la rentrée parlementaire, la CAQ s’engage à continuer de talonner le ministre de la Santé afin que la situation s’améliore. Elle demande à Gaétan Barrette de modifier immédiatement la cible fixée dans l’entente signée avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), afin que tous les patients orphelins puissent être pris en charge par un médecin de famille. La CAQ précise que le ministre détient le pouvoir d’agir, en vertu de la disposition spécifique à ce sujet figurant dans l’entente de principe conclue entre la FMOQ et son ministère.

La CAQ propose également de revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins de famille, afin de récompenser la prise en charge complète des patients, plutôt que le nombre d’actes médicaux effectués.

Santé et saines habitudes de vie : Chantal Soucy questionne les ministres pour sa circonscription


 Publié le 10 mai 2017

La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a profité de la période d’étude de crédits budgétaires à l’Assemblée nationale pour s’adresser aux ministres Gaétan Barrette et Lucie Charlebois afin de les sensibiliser à trois enjeux locaux d’importance.

Des besoins criants en pédopsychiatrie

La députée de Saint-Hyacinthe a d’abord interpellé le ministre de la Santé et des Services sociaux au sujet du grave manque de services en pédopsychiatrie, à Saint-Hyacinthe. En Montérégie, seul l’Hôpital Charles-LeMoyne possède les ressources nécessaires pour hospitaliser les patients en pédopsychiatrie. Qui plus est, en l’absence d’un corridor de services déterminé, l’Hôpital Charles-LeMoyne est en droit de refuser de traiter les patients que lui réfère l’Hôpital Honoré-Mercier.

Après avoir cité deux cas réels vécus dernièrement à l’hôpital de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy a demandé au ministre Gaétan Barrette de s’assurer minimalement qu’un corridor de services soit établi, afin que les jeunes citoyens de sa circonscription nécessitant des soins en pédopsychiatrie puissent être traités dans les plus brefs délais à l’Hôpital Charles-LeMoyne.

Pour plus de détails sur les cas cités et pour visionner l’intervention complète : https://www.youtube.com/watch?v=g6ima2xACbA&t=1s

Fermeture imminente de Jeunes en santé

En commission parlementaire, la députée de Saint-Hyacinthe est également revenue à la charge dans un dossier qu’elle défend depuis plusieurs mois : la fermeture imminente de Jeunes en santé. Dans le cadre de sa nouvelle politique de prévention en santé, le gouvernement libéral annonçait récemment qu’il injecterait 20 millions de dollars dans le soutien aux nouvelles initiatives. Saisissant la balle au bond, Chantal Soucy a interpellé la ministre Lucie Charlebois à ce sujet en commission parlementaire. « Jeunes en santé atteint déjà plusieurs cibles gouvernementales de prévention en santé », a-t-elle déclaré. « Dans votre politique gouvernementale, vous mentionnez que le gouvernement mise sur la prévention de la santé et l’importance d’agir en amont. C’est exactement ce que fait Jeunes en santé. Alors j’aimerais rassurer mes citoyens et leur dire que le gouvernement ne laissera pas tomber Jeunes en santé, qui est reconnu par tous les acteurs du milieu. De quelle façon Jeunes en santé pourrait-il se prévaloir de ce financement? »

La ministre a indiqué qu’elle attendait le dépôt du plan d’action de sa politique avant de dévoiler les organismes qui en profiteraient. « Avec la réponse de la ministre, on espère que le plan d’action sera déposé bientôt, parce que le temps presse pour Jeunes en santé! », a souligné la députée de Saint-Hyacinthe.

Rappelons que le financement gouvernemental dont bénéficie Jeunes en santé depuis 10 ans sera épuisé dès le mois de juin prochain.

Pour visionner l’intervention complète : https://www.youtube.com/watch?v=8imDJurTlWA

À la recherche d’un financement pour « Les Collations de l’entraide »

Lors de la même commission parlementaire, Chantal Soucy s’est également informée sur les possibilités pour le Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe d’obtenir un financement gouvernemental pour son programme « Les Collations de l’entraide ». Instaurée en 2008, cette initiative permet de compléter les boîtes à lunch de centaines d’enfants provenant de milieux défavorisés de la région. L’an dernier, plus de 24 000 collations furent ainsi distribuées dans les écoles de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe. Or, le Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe ne bénéficie d’aucun financement gouvernemental pour soutenir ce projet et peine à suffire à la demande.

« Dans le budget déposé en mars dernier, le gouvernement prévoit allouer un montant de 5 millions de dollars au projet de distribution de collations de fruits et de légumes pour les jeunes en milieu scolaire défavorisé. Je tenais à l’informer de ce qui se fait déjà ici, à Saint-Hyacinthe, par le Centre de bénévolat, qui manque de ressources financières pour répondre à la demande», a déclaré Chantal Soucy, à l’issue de l’étude des crédits budgétaires. La députée caquiste a également tenu à s’assurer que le montant de 5 millions de dollars serait entièrement dédié aux services aux élèves et non aux structures organisationnelles.

Pour visionner l’intervention complète : https://www.youtube.com/watch?v=P5Jt6dxHM9g

Appel à la solidarité : une pétition pour sauver l’organisme Jeunes en santé


 Publié le 22 mars 2017

Au terme de nombreuses démarches auprès du gouvernement libéral  pour sauver la mission de Jeunes en santé, la députée de de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, se heurte à une fin de non-recevoir de la part du gouvernement libéral. La  coordonnatrice de l’organisme prend donc la relève en lançant  une pétition pour exhorter le gouvernement à renouveler le financement de Jeunes en santé. L’organisme, qui fait la promotion des saines habitudes de vie chez les jeunes de la région, craint de devoir fermer ses portes d’ici l’automne, faute d’engagement financier de la part du gouvernement.

« Aujourd’hui, c’est un véritable appel à la solidarité que nous lançons. Nous sommes allés au bout de nos démarches. Après de multiples représentations auprès de la ministre responsable des saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, et après l’avoir questionnée en chambre, nous voilà aujourd’hui au pied du mur », a indiqué Chantal Soucy, qui travaille depuis plusieurs mois afin que le financement de l’organisme soit reconduit. « Nous devons faire savoir à la ministre que ce genre de coupures dans les services à nos enfants est inacceptable. Si, malgré nos efforts, la ministre libérale est jusqu’à maintenant demeurée insensible à notre cause, on espère que les signatures de centaines de parents et de grands-parents l’inciteront à reconsidérer le financement de Jeunes en santé », a-t-elle déclaré. Pour Véronique Laramée, coordonnatrice de Jeunes en santé, cette pétition représente le dernier espoir de l’organisme. « J’invite tous les citoyens des MRC d’Acton et des Maskoutains à signer la pétition pour sauver Jeunes en santé. Depuis plus de dix ans, nous offrons des services concrets aux jeunes de la région, dans le but de leur inculquer de saines habitudes de vie. La fin de Jeunes en santé signifie la fin de tous ces programmes pour nos enfants », a-t-elle affirmé.

Chaque année, Jeunes en santé offre des services de qualité à plus de 6 000 enfants des MRC d’Acton et des Maskoutains. L’organisme propose des activités telles que des exercices de psychomotricité, des ateliers culinaires, une escouade santé dans les camps de jour et des vidéos « J’bouge en classe » afin de promouvoir l’adoption de saines habitudes de vie chez les jeunes de la région.

Les citoyens intéressés ont jusqu’au 3 avril pour signer la pétition en ligne : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-6647/index.html.

Ultime tentative au salon bleu : Chantal Soucy se lève pour revendiquer le renouvellement du financement de Jeunes en santé


 Publié le 23 février 2017

Ce matin, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, s’est à nouveau levée en chambre pour interpeller cette fois-ci la ministre Lucie Charlebois et l’exhorter à sauver la mission de l’organisme Jeunes en santé, qui, faute de financement, craint de devoir fermer ses livres.

La fin d’une entente

En juin 2007, l’Assemblée nationale adoptait  la loi instituant le Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie. Le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon s’étaient alors engagés à verser chacun 20 millions de dollars annuellement, pendant dix ans, pour faire la promotion des saines habitudes de vie à travers la province. Grâce à ce fonds, des organismes tels que Jeunes en santé ont pu voir le jour et s’implanter dans leur communauté. Or, dix ans plus tard, cette entente arrive à échéance et le gouvernement libéral refuse de la reconduire, mettant ainsi en péril la survie de ces organismes faisant la promotion de saines habitudes de vie chez les jeunes de 0 à 17 ans.

Des impacts concrets dans la grande région de Saint-Hyacinthe

Pour la députée de Saint-Hyacinthe, cette décision des libéraux aura des conséquences importantes dans sa circonscription. « Il faut comprendre que Jeunes en santé offre actuellement des services de qualité à plus de 6 000 enfants de la MRC des Maskoutains et d’Acton. C’est un organisme qui est présent dans nos écoles et garderies et qui propose des activités telles que des exercices de psychomotricité donnés aux classes d’adaptation scolaire et aux maternelles, des ateliers culinaires, une escouade santé dans les camps de jour, des vidéos « J’bouge en classe », des activités parascolaires actives et j’en passe ! » a indiqué Chantal Soucy, qui lutte depuis près d’un an pour que le financement de Jeunes en santé soit reconduit. « Ça fait des mois que j’essaie de sensibiliser la ministre par différents moyens et de lui faire comprendre qu’il est ridicule de mettre en place des comités de travail et des plans d’action gouvernementaux à coup de millions de dollars, alors qu’on laisse fermer un organisme ayant développé une expertise pendant plus de 10 ans et qui ne nécessite qu’un financement de 240 000$! », a condamné Chantal Soucy.

Dans sa réponse, la ministre Lucie Charlebois s’est contentée de réitérer que des plans d’action allaient être mis en place, tout en refusant du même souffle de s’engager à sauver la mission de Jeunes en santé. « Les réponses de la ministre aujourd’hui nous montrent que ce dossier n’est pas sa priorité. Elle coupe dans des services concrets, qui aident directement nos jeunes, pour privilégier des programmes hypothétiques, qui, j’en ai bien peur, resteront sur les tablettes. J’ai peine à comprendre l’entêtement de la ministre. Je ne peux pas accepter, les bras croisés, ces pertes de services à venir pour les enfants de mon comté », a conclu la députée caquiste.