La crise du recyclage menace la Montérégie, Jean-François Roberge et la CAQ réclament une intervention de la ministre de l’Environnement


 Publié le 17 mai 2018

(CHAMBLY, le 17 mai 2018) – Il n’y a pas que la Ville de Montréal qui soit frappée de plein fouet par la crise du recyclage : plusieurs municipalités de la Montérégie, dont Chambly et Saint-Basile-le-Grand, pourraient voir leur centre de tri des matières recyclables fermer au cours des prochains mois si rien n’est fait. Le député Jean-François Roberge et la CAQ pressent le gouvernement du Québec d’intervenir rapidement pour garantir la pérennité du bac vert et éviter que les matières recyclables prennent le chemin du dépotoir.

Rappelons qu’au début de l’année, la Chine, le principal importateur des matières recyclables du Québec, a resserré drastiquement ses critères d’importation, fermant de fait son marché à l’immense majorité des matières recyclées de la province. Devant l’absence de débouchés et devant composer avec une baisse phénoménale des prix sur les marchés, de nombreux centres de tri et leurs opérateurs se retrouvent aujourd’hui sur la corde raide.

Dans une lettre qu’elle a fait parvenir aux élus de la région, la société Services Ricova Inc., qui s’occupe notamment de la collecte et de la valorisation des matières recyclables à Chambly et à Saint-Basile-le-Grand, sonne l’alarme. La situation est si grave, affirme-t-elle,  qu’ «il ne s’agit que d’une question de quelques mois avant que certains centres de tri et opérateurs de centres de tri, incluant nous, mettent la clé sous la porte faute de liquidités».

Devant cette situation, Mathieu Lemay, collègue du député Roberge et porte-parole de la CAQ en matière d’Environnement, s’est levé à l’Assemblée nationale pour exiger une intervention rapide de la ministre de l’Environnement Isabelle Melançon. «Les centres de tri enregistrent de lourdes pertes […] Les municipalités et les centres de tri demandent l’aide du gouvernement. Il est minuit moins une. Que compte faire la ministre? »

Mais les réponses de la ministre n’ont pas satisfait le député de Chambly : «les sommes annoncées par le gouvernement libéral pour accompagner les centres de tri dans leur modernisation, auxquelles la ministre a fait référence, sont largement insuffisantes pour régler la présente situation. La Ville de Montréal, à elle seule, a octroyé 29,2 millions de dollars pour soutenir son centre de tri. Et on voudrait nous faire croire que 3 millions sont suffisants pour les centres de tri de l’ensemble du Québec?»

Jean-François Roberge rencontrera les responsables de Services Ricova Inc. ainsi que la Ville de Chambly dans les prochains jours pour faire le point sur la situation. Son collègue Mathieu Lemay travaille de son côté sur une proposition visant à régler la situation. «Nous ne comptons certainement pas en rester là. Si les centres de tri ferment, nos matières recyclables prendront le chemin du dépotoir. On risque de perdre la confiance de la population envers le recyclage. Il faut éviter de jeter 37 ans de bonnes habitudes à la poubelle».

Élections provinciales 2018: La CAQ réformera le système de scrutin pour s’assurer que chaque voix compte


 Publié le 26 avril 2018

(CHAMBLY, le 25 avril 2018) – S’il n’en tient qu’à Jean-François Roberge et à sa formation politique, la Coalition Avenir Québec (CAQ), l’élection provinciale du 1er octobre prochain sera la dernière à se dérouler au mode de scrutin uninominal à un tour. Alors que les sondages nationaux donnent à la CAQ de bonnes chances de former le prochain gouvernement, celle-ci, loin de reculer sur cet engagement, s’est officiellement engagée à déposer un projet de loi afin d’implanter au Québec un système proportionnel mixte et ce, dès la première année de son mandat.

C’est par la voix de son porte-parole en matière de réforme des institutions démocratiques Simon Jolin-Barrette que la CAQ a pris cet engagement mercredi. Depuis des décennies, le mode de scrutin actuel, hérité de l’empire britannique, est l’objet de plusieurs critiques pour le manque de représentativité qu’il génère dans les assemblées législatives. Celui-ci a tendance à donner un avantage démesuré aux grands partis et à marginaliser les formations politiques plus petites.

«Aux dernières élections, le Parti libéral du Québec a fait élire 70 députés et  obtenu 56% des sièges de l’Assemblée nationale, en obtenant seulement 42% des votes exprimés», illustre le député de Chambly.

Le Québec et le Canada sont d’ailleurs parmi les dernières grandes démocraties occidentales à toujours fonctionner sous un tel modèle. La plupart des démocraties européennes ont déjà incorporé des éléments de proportionnalité à leur mode de scrutin afin de pallier à cette lacune, explique le député.

Pour le député Roberge, l’instauration d’un mode de scrutin proportionnel mixte aurait plusieurs avantages. En plus de réinteresser les citoyens à la politique et à la vie démocratique, celui-ci génèrerait plus de gouvernements minoritaires, et forcerait donc les formations politiques à plus de collaboration et à moins de partisannerie.

Si tous les partis, à l’exception notable du Parti Libéral du Québec au pouvoir, se sont engagés en ce sens, Jean-François Roberge souligne que seule sa formation politique a la crédibilité nécessaire pour mener à bien cette promesse. «Contrairement aux vieux partis qui nous le promettent depuis des décennies et reculent une fois rendus au pouvoir, la CAQ s’engage à déposer un projet de loi pour s’assurer que chaque voix soit entendue et représentée à l’Assemblée nationale et ce, dès la première année de son mandat. Un parti qui dit ce qui fait et surtout qui fait ce qui dit, ça, c’est du changement!», de conclure le député.

 

REM: La CAQ vote en faveur, le député Roberge se battra pour une gare à l’axe 10-35


 Publié le 3 octobre 2017

(Chambly, le 27 septembre 2017) – Le député de Chambly Jean-François Roberge et sa formation politique, la CAQ, se sont prononcés en faveur du projet de loi 137, Loi concernant le réseau électrique métropolitain, qui devrait donner le coup d’envoi à la construction du REM, lors du vote tenu à cet effet la semaine dernière à l’Assemblée nationale.

«Le REM est un projet de train électrique moderne qui sera un vecteur de développement pour Chambly, Richelieu, Saint-Basile-le-Grand, Carignan et Saint-Mathias, mais aussi pour l’ensemble de la Montérégie. Il permettra aux gens de se déplacer rapidement et à peu de frais. À terme, ce projet permettra aussi de retirer de nombreuses voitures sur les routes, ce qui aidera à lutter contre la congestion routière mais aussi contre l’émission de gaz à effet de serre, nuisibles pour l’environnement et la santé», explique le député.

Jean-François Roberge a voté en faveur du projet de loi, mais il ne compte pas donner carte blanche au gouvernement pour autant. «Le plan actuellement sur la table est bon, mais il est loin d’être parfait. Selon moi, il faut dès maintenant prévoir une gare à l’intersection des autoroutes 10 et 35, là où se joignent Chambly et Saint-Jean-sur-Richelieu», rappelle le député, qui compte revenir à la charge auprès du ministre des Transports à ce sujet.

Celui-ci déplore d’ailleurs qu’un projet d’une telle importance pour Chambly et l’ensemble de la Montérégie n’ait pas fait consensus à l’Assemblée nationale. «Je déplore vivement l’attitude des députés du Parti Québécois dans ce dossier. Je n’en reviens pas qu’ils aient voté contre le plus ambitieux projet de transport collectif électrique depuis le métro de Montréal!», a dénoncé le député.

Le député Roberge dénonce «la grande noirceur environnementale» imposée par le ministère


 Publié le 24 mars 2017

Le député de Chambly Jean-François Roberge dénonce sans réserve la volonté du ministère de l’environnement de restreindre l’accès au public et aux organismes les informations collectées par les municipalités touchant la conformité des station d’épuration des eaux usées.

Jean-François Roberge rappelle que ces données sont une source d’information cruciale pour les organismes qui gèrent les bassins versants comme le COVABAR et ceux travaillant à l’assainissement des cours d’eau du Québec comme la Fondation Rivières. «L’assainissement des cours d’eau du Québec devrait constituer une priorité absolue pour le ministère de l’environnement du Québec, surtout après un événement aussi malheureux que le Flushgate à Montréal. Comment le ministère peut-il sérieusement envisager aujourd’hui de couper l’accès à ces données à ses partenaires?»

Le député de Chambly rappelle qu’une partie des centaines de déversements ayant lieu dans la rivière Richelieu à chaque année provient de défaillances de stations d’eaux usées. Or, «comment sera-t-il possible maintenant de localiser et de corriger ces déversements si on coupe l’accès à ces données?» M. Roberge espère que le ministère de l’environnement se ravisera rapidement et pourra garantir l’accès aux données des municipalités après le 1ier avril.

L’assainissement de la rivière Richelieu, qui est au cœur de la grande région du Bassin de Chambly, constitue une priorité pour le député de Chambly. Après avoir organisé une première corvée de nettoyage des berges, celui-ci a tenu une grande consultation régionale sur le sujet en novembre dernier, qui a réuni près d’une centaine de participants. Dernièrement, le député s’est également entretenu avec ses homologues des circonscriptions riveraines pour se concerter sur cet enjeu.

Bilan de l’année 2016: une année «hyperactive» pour le député Jean-François Roberge


 Publié le 21 décembre 2016

(CHAMBLY, le 13 décembre 2016) Plus que bien remplie, l’année qui se termine a été carrément hyperactive pour le député de Chambly Jean-François Roberge, qui a multiplié les grands projets, autant dans la circonscription de Chambly qu’en Éducation, dont il est porte-parole pour la Coalition Avenir Québec.

Éducation : Et si on réinventait l’école?

En éducation, l’année 2016 a été particulièrement productive pour le député de Chambly, porte-parole de sa formation politique en matière d’Éducation. Après une tournée du réseau de l’éducation qui l’a mené aux quatre coins du Québec, M. Roberge a été l’hôte d’Objectif réussite Québec, un sommet réunissant à Trois-Rivières les experts et les intervenants du monde scolaire québécois. L’année de Jean-François Roberge a aussi été marquée par la parution de Et si on réinventait l’école?, un essai sur le réseau de l’éducation québécois. Dans ce livre, unanimement salué par la critique, M. Roberge propose plusieurs solutions novatrices pour «réinventer» le réseau scolaire.

Suites aux nombreuses interventions de M. Roberge, certaines mesures ont depuis été reprises en totalité ou partiellement par le gouvernement libéral, telles la réintroduction des cours d’économie au secondaire et la présence d’au moins un jeune sur les conseils d’administration des sociétés d’État. D’autres propositions du député, comme la création d’un ordre professionnel des enseignants, la prématernelle 4 ans gratuite et offerte à tous et la scolarisation obligatoire jusqu’à 18 ans ou diplomation, figurent également à l’agenda du ministre de l’Éducation dans le cadre de sa consultation sur la réussite éducative. M. Roberge doute toutefois que le gouvernement aille de l’avant avec cette mesure, ainsi qu’avec des mesures-phare contenues dans son livre,  «parce qu’elles ne font pas consensus et que ça commanderait du leadership politique de la part du gouvernement. Or, avec le gouvernement Couillard, il faut baisser nos attentes!»

Course du député, distribution d’arbres, nettoyage des berges, assainissement de la rivière…

En parallèle, le député a continué de travailler pour les intérêts de ses concitoyens à l’Assemblée nationale et dans Chambly. En matière environnementale, M. Roberge a notamment organisé une opération de nettoyage des berges de la rivière Richelieu, en plus de tenir, fin novembre, une vaste consultation sur l’assainissement de la rivière et du Bassin de Chambly. De concert avec le COVABAR, M. Roberge a également procédé à la distribution de plus de 300 arbres aux citoyens de la circonscription. Celui-ci s’est également opposé à l’adoption du projet de loi 106 sur les hydrocarbures, «un projet de loi insidieux qui ne répond pas aux inquiétudes environnementales des Québécois», ainsi qu’au projet Énergie-Est, dont les paramètres actuels sont «tout simplement inacceptables».

Le député a aussi profité de l’année pour poursuivre son implication au sein de la communauté. Mi-septembre, la traditionnelle Course du député Jean-François Roberge aura permis d’amasser près de 5 500$ pour le Carrefour Familial du Richelieu et le Centre d’interprétation des énergies renouvelables, deux organismes qui œuvrent auprès des jeunes et des familles de  la région. M. Roberge est également intervenu auprès de différents ministères afin d’obtenir des aides financières spéciales à la demande de plusieurs organismes, dont la FADOQ de Chambly pour la réfection de la toiture de la salle des Aînés et Concept B pour l’organisation du Festival Bières et Saveurs de Chambly. De concert avec ses collègues de la CAQ, M. Roberge a aussi contribué à l’adoption, début novembre,  d’une motion de l’Assemblée nationale réclamant un meilleur financement des organismes communautaires.

Voir grand  pour la circonscription de Chambly

Jean-François Roberge a aussi profité de l’année 2016 pour poursuivre le travail dans des chantiers majeurs pour la circonscription de Chambly – ou pour en démarrer des nouveaux. Ainsi, avec le soutien de plusieurs acteurs du milieu, Jean-François Roberge a officiellement lancé les démarches en vue d’ajouter les secondaires 4 et 5 à Chambly. Tout juste avant la fin des travaux parlementaires, le député a d’ailleurs déposé une pétition approchant les 2 500 signataires à cet effet. «Les secondaires 4 et 5, c’est essentiel pour le développement de Chambly et des environs. Ça fait l’objet d’un large consensus au sein de notre communauté. J’ai présenté notre demande tout de suite après le dépôt de la pétition au ministre Proulx. Nous continuons notre travail dans ce dossier», explique le député.

Jean-François Roberge a aussi continué le combat en faveur de l’élargissement de la Route 112 entre Chambly, Carignan et Saint-Hubert. Le député a notamment pu mettre la main sur un rapport accablant commandé par le ministère des transports –et ce, malgré son refus de le lui transmettre – qui atteste de l’urgence d’agir rapidement afin de dégager cette artère. «Dans le rapport, il est écrit noir sur blanc que sans intervention rapide, les conditions de circulation sur la Route 112 vont devenir catastrophiques, autant sous l’aspect de la fluidité que de la sécurité routière. Sans intervention, on voit que les risques d’accidents de la route explosent pour les prochaines années. Qu’est-ce que le MTQ attend pour agir?»

D’ici la pause de Noël et du temps des fêtes,  le député compte aller à la rencontre des citoyens de la circonscription. «Être député, c’est se battre au quotidien pour les intérêts de ses concitoyens. Mais pour faire ça, il faut d’abord les connaitre. La relâche parlementaire hivernale est un moment privilégié pour se maintenir connecté avec les préoccupations de la population», conclut le député de Chambly. Si le député se dit fier du travail accompli, il se dit également «très optimiste pour l’année à venir!».