Déversements dans la Rivière Richelieu et le Bassin de Chambly Jean-François Roberge transporte la question à l’Assemblée nationale


 Publié le 15 juin 2018
 

(CHAMBLY, le 14 juin 2018) – Alors que le Flushgate à Montréal en 2015 avait soulevé l’indignation nationale, des milliers de déversements d’eaux usées se produisent à chaque année et ce, dans la plus grande indifférence libérale, ont dénoncé en chœur les députés de Chambly et de Borduas, deux circonscriptions riveraines, à l’Assemblée nationale ce jeudi. Jean-François Roberge et Simon Jolin-Barrette réclament du gouvernement un meilleur soutien aux municipalités pour leur permettre de mettre à jour leurs infrastructures de traitement des eaux usées et ainsi remédier à la situation.

C’est le député de Chambly Jean-François Roberge qui a ouvert la charge. «Juste en 2016, il y a eu plus de 2527 déversements d’eaux usées dans la Rivière Richelieu. On parle d’eau de nos toilettes, de l’eau qui n’est passée par aucun traitement avant d’être rejetée dans la nature. Les municipalités ont besoin d’aide pour mettre leurs usines d’épuration, pour mettre leurs infrastructures à jour pour que ça n’arrive plus.»

Devant le refus de la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, de se lever pour répondre à la question de son collègue, le député de Borduas Simon Jolin-Barrette en a rajouté. Rappelant qu’un programme fédéral-provincial, le Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU), avait été mis en place pour tenter de répondre à cette problématique, M. Jolin-Barrette a  déploré que «l’an passé le programme n’avait pas assez de fonds. Plusieurs projets soumis par les municipalités de la Vallée-du-Richelieu ont été refusés, faute d’argent. Est-ce que vous trouvez-ça normal?»

Le député de Chambly a insisté sur l’urgence de la situation auprès du ministre des Affaires municipales, dont relève le programme FEPTEU. «Des dizaines de municipalités tirent leur eau potable de la Rivière Richelieu.  C’est une question environnementale, c’est une question de santé publique, et c’est une question économique, car l’industrie récréotouristique est bien implantée tout le long de la Rivière», a souligné Jean-François Roberge.

Jean-François Roberge s’explique mal qu’encore aujourd’hui, autant de déversements d’eaux usées puissent survenir dans les rivières du Québec.  «Que nous soyons encore réduits à rejeter nos déchets dans nos lacs et nos rivières en 2018, à l’heure où l’eau potable se raréfie dans le monde, est tout simplement inacceptable. Comment le gouvernement libéral, qui est au pouvoir depuis pourtant  plus de quinze ans, peut-il accepter qu’encore aujourd’hui, on déverse des millions de litres d’eaux usées dans une de nos plus belles rivières, la Rivière Richelieu et le Bassin de Chambly?» de conclure le député Roberge.

Lien de l’intervention : https://www.facebook.com/roberge.chambly/videos/1838116102876688/

Le député Roberge dénonce «la grande noirceur environnementale» imposée par le ministère


 Publié le 24 mars 2017
 

Le député de Chambly Jean-François Roberge dénonce sans réserve la volonté du ministère de l’environnement de restreindre l’accès au public et aux organismes les informations collectées par les municipalités touchant la conformité des station d’épuration des eaux usées.

Jean-François Roberge rappelle que ces données sont une source d’information cruciale pour les organismes qui gèrent les bassins versants comme le COVABAR et ceux travaillant à l’assainissement des cours d’eau du Québec comme la Fondation Rivières. «L’assainissement des cours d’eau du Québec devrait constituer une priorité absolue pour le ministère de l’environnement du Québec, surtout après un événement aussi malheureux que le Flushgate à Montréal. Comment le ministère peut-il sérieusement envisager aujourd’hui de couper l’accès à ces données à ses partenaires?»

Le député de Chambly rappelle qu’une partie des centaines de déversements ayant lieu dans la rivière Richelieu à chaque année provient de défaillances de stations d’eaux usées. Or, «comment sera-t-il possible maintenant de localiser et de corriger ces déversements si on coupe l’accès à ces données?» M. Roberge espère que le ministère de l’environnement se ravisera rapidement et pourra garantir l’accès aux données des municipalités après le 1ier avril.

L’assainissement de la rivière Richelieu, qui est au cœur de la grande région du Bassin de Chambly, constitue une priorité pour le député de Chambly. Après avoir organisé une première corvée de nettoyage des berges, celui-ci a tenu une grande consultation régionale sur le sujet en novembre dernier, qui a réuni près d’une centaine de participants. Dernièrement, le député s’est également entretenu avec ses homologues des circonscriptions riveraines pour se concerter sur cet enjeu.