Légalisation du cannabis : Chantal Soucy sollicite un financement additionnel pour l’organisme Satellite


 Publié le 1 mai 2018
 

À l’aube de la légalisation du cannabis, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a profité de la période d’étude de crédits budgétaires à l’Assemblée nationale pour demander une fois de plus à la ministre Lucie Charlebois de prioriser Satellite, un organisme de sa circonscription, dans la répartition de la nouvelle enveloppe dédiée aux organismes communautaires agissant en prévention des dépendances.

Dans son dernier budget, dévoilé en mars dernier, le gouvernement annonçait que des sommes de 11 M$ en 2017-2018 et de 20 M$ en 2018-2019 seraient consacrées à la lutte aux dépendances. Récemment, la Fondation Jean Lapointe s’est vu octroyer une subvention de 1,5 M$ à même cette nouvelle enveloppe, mais les organismes locaux, eux, attendent toujours un rehaussement de leur financement. « On peut se réjouir, évidemment, pour la Fondation Jean Lapointe, mais je suis d’avis que les interventions locales ne doivent pas être oubliées et qu’on doit être prêt à agir dès la rentrée scolaire, en septembre prochain », a plaidé la députée Chantal Soucy. « Dans ma circonscription, l’organisme Satellite possède déjà toute l’expertise nécessaire pour répondre aux besoins de prévention en matière de dépendance au cannabis chez les jeunes, tant au niveau primaire que secondaire. L’an dernier seulement, il a desservi 23 écoles primaires et 7 écoles secondaires. Il ne lui manque donc que les ressources financières suffisantes pour bonifier ses services et prendre en charge la prévention de la dépendance au cannabis sur l’ensemble du territoire de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe », a poursuivi la députée, soulignant au passage que Satellite ne bénéficiait que d’un financement annuel de 60 000 $ (provenant du Programme de soutien aux organismes communautaires) pour rencontrer ses objectifs.

Chantal Soucy a terminé son intervention en questionnant la ministre : « Avez-vous l’intention de faire descendre rapidement les montants annoncés dans nos organismes locaux, tels que Satellite, qui possèdent déjà toute l’expertise nécessaire pour mener à bien la mission de prévention des dépendances chez nos jeunes? » La ministre s’est alors contentée de répondre que les sommes prévues serviraient bel et bien à la prévention des dépendances et au financement de divers organismes, sans toutefois préciser quand, et surtout, comment ces montants seraient répartis.

Soucieuse de la santé des jeunes de sa circonscription et sensible aux inquiétudes des parents, la députée Chantal Soucy entend suivre le dossier de près afin de s’assurer que les besoins du milieu en ce sens soient comblés.

Appel à la solidarité : une pétition pour sauver l’organisme Jeunes en santé


 Publié le 22 mars 2017
 

Au terme de nombreuses démarches auprès du gouvernement libéral  pour sauver la mission de Jeunes en santé, la députée de de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, se heurte à une fin de non-recevoir de la part du gouvernement libéral. La  coordonnatrice de l’organisme prend donc la relève en lançant  une pétition pour exhorter le gouvernement à renouveler le financement de Jeunes en santé. L’organisme, qui fait la promotion des saines habitudes de vie chez les jeunes de la région, craint de devoir fermer ses portes d’ici l’automne, faute d’engagement financier de la part du gouvernement.

« Aujourd’hui, c’est un véritable appel à la solidarité que nous lançons. Nous sommes allés au bout de nos démarches. Après de multiples représentations auprès de la ministre responsable des saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, et après l’avoir questionnée en chambre, nous voilà aujourd’hui au pied du mur », a indiqué Chantal Soucy, qui travaille depuis plusieurs mois afin que le financement de l’organisme soit reconduit. « Nous devons faire savoir à la ministre que ce genre de coupures dans les services à nos enfants est inacceptable. Si, malgré nos efforts, la ministre libérale est jusqu’à maintenant demeurée insensible à notre cause, on espère que les signatures de centaines de parents et de grands-parents l’inciteront à reconsidérer le financement de Jeunes en santé », a-t-elle déclaré. Pour Véronique Laramée, coordonnatrice de Jeunes en santé, cette pétition représente le dernier espoir de l’organisme. « J’invite tous les citoyens des MRC d’Acton et des Maskoutains à signer la pétition pour sauver Jeunes en santé. Depuis plus de dix ans, nous offrons des services concrets aux jeunes de la région, dans le but de leur inculquer de saines habitudes de vie. La fin de Jeunes en santé signifie la fin de tous ces programmes pour nos enfants », a-t-elle affirmé.

Chaque année, Jeunes en santé offre des services de qualité à plus de 6 000 enfants des MRC d’Acton et des Maskoutains. L’organisme propose des activités telles que des exercices de psychomotricité, des ateliers culinaires, une escouade santé dans les camps de jour et des vidéos « J’bouge en classe » afin de promouvoir l’adoption de saines habitudes de vie chez les jeunes de la région.

Les citoyens intéressés ont jusqu’au 3 avril pour signer la pétition en ligne : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-6647/index.html.

Ultime tentative au salon bleu : Chantal Soucy se lève pour revendiquer le renouvellement du financement de Jeunes en santé


 Publié le 23 février 2017
 

Ce matin, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, s’est à nouveau levée en chambre pour interpeller cette fois-ci la ministre Lucie Charlebois et l’exhorter à sauver la mission de l’organisme Jeunes en santé, qui, faute de financement, craint de devoir fermer ses livres.

La fin d’une entente

En juin 2007, l’Assemblée nationale adoptait  la loi instituant le Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie. Le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon s’étaient alors engagés à verser chacun 20 millions de dollars annuellement, pendant dix ans, pour faire la promotion des saines habitudes de vie à travers la province. Grâce à ce fonds, des organismes tels que Jeunes en santé ont pu voir le jour et s’implanter dans leur communauté. Or, dix ans plus tard, cette entente arrive à échéance et le gouvernement libéral refuse de la reconduire, mettant ainsi en péril la survie de ces organismes faisant la promotion de saines habitudes de vie chez les jeunes de 0 à 17 ans.

Des impacts concrets dans la grande région de Saint-Hyacinthe

Pour la députée de Saint-Hyacinthe, cette décision des libéraux aura des conséquences importantes dans sa circonscription. « Il faut comprendre que Jeunes en santé offre actuellement des services de qualité à plus de 6 000 enfants de la MRC des Maskoutains et d’Acton. C’est un organisme qui est présent dans nos écoles et garderies et qui propose des activités telles que des exercices de psychomotricité donnés aux classes d’adaptation scolaire et aux maternelles, des ateliers culinaires, une escouade santé dans les camps de jour, des vidéos « J’bouge en classe », des activités parascolaires actives et j’en passe ! » a indiqué Chantal Soucy, qui lutte depuis près d’un an pour que le financement de Jeunes en santé soit reconduit. « Ça fait des mois que j’essaie de sensibiliser la ministre par différents moyens et de lui faire comprendre qu’il est ridicule de mettre en place des comités de travail et des plans d’action gouvernementaux à coup de millions de dollars, alors qu’on laisse fermer un organisme ayant développé une expertise pendant plus de 10 ans et qui ne nécessite qu’un financement de 240 000$! », a condamné Chantal Soucy.

Dans sa réponse, la ministre Lucie Charlebois s’est contentée de réitérer que des plans d’action allaient être mis en place, tout en refusant du même souffle de s’engager à sauver la mission de Jeunes en santé. « Les réponses de la ministre aujourd’hui nous montrent que ce dossier n’est pas sa priorité. Elle coupe dans des services concrets, qui aident directement nos jeunes, pour privilégier des programmes hypothétiques, qui, j’en ai bien peur, resteront sur les tablettes. J’ai peine à comprendre l’entêtement de la ministre. Je ne peux pas accepter, les bras croisés, ces pertes de services à venir pour les enfants de mon comté », a conclu la députée caquiste.