Jean-François Roberge dit NON au projet de loi 106 sur les hydrocarbures et la fracturation


 Publié le 14 décembre 2016
 

Le député de Chambly Jean-François Roberge s’est fortement opposé, vendredi 9 décembre, à l’adoption sous bâillon du projet de loi 106 portant sur les hydrocarbures par le gouvernement libéral. En plus de voter contre, celui-ci a pris la parole à l’Assemblée nationale pour dénoncer un projet de loi qu’il qualifie d’« insidieux».

Un projet de loi qui ne répond pas aux préoccupations environnementales des citoyens

Le député s’est dit particulièrement interpellé par le projet de loi, puisque plusieurs permis d’exploration et d’exploitation déjà délivrés en 2010 se situent sur le territoire de la Ville de Chambly et dans la Vallée-du-Richelieu. «C’est un enjeu très sensible dans notre région, puisque plusieurs permis déjà délivrés se situent sur notre territoire. Or, il était évident à la lecture du projet de loi qu’il m’était impossible de voter pour son adoption».

Jean-François Roberge se dit préoccupé par le fait le projet de loi 106 semble mettre la table à la reprise de l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste à la grandeur du Québec et ce, malgré l’absence de consensus social à ce sujet. «La question du gaz de schiste soulève plusieurs inquiétudes environnementales, questions auxquelles le projet de loi 106 ne répond tout simplement pas, déplore le député. On nous dit que les vraies mesures d’encadrement viendraient dans d’éventuels règlements. Il faudrait donner carte blanche au gouvernement et  espérer ensuite qu’il protège  nos nappes phréatiques et nos cours d’eau. C’est impensable!».

Jean-François Roberge se dit également inquiet par l’étendue des pouvoirs accordés aux entreprises pétrolières par le projet de loi. En vertu du projet de loi tel que présenté par le gouvernement, les entreprises pétrolières et gazières pourraient notamment bénéficier d’un droit d’expropriation pour exploiter un gisement sur le terrain d’un propriétaire qui refuserait un tel projet. «Ce projet de loi ouvre la porte à l’expropriation des gens pour l’exploitation pétrolière […]. Il faut arrêter ça, il n’est pas question que des Québécois  se fassent exproprier de leurs terres au nom de l’exploitation des hydrocarbures», s’est exclamé le député Roberge au Salon Bleu.

Finalement, le député de Chambly regrette qu’avec ce projet de loi, le gouvernement ajoute de la bureaucratie inutile avec une nouvelle structure lourde, et qu’il hausse les tarifs d’Hydro-Québec. La CAQ avait d’ailleurs demandé au ministre de scinder en deux le projet de loi, afin de faire adopter rapidement la portion portant sur la transition énergétique, plus consensuelle, et permettre une étude plus détaillée de la portion portant sur les hydrocarbures, demande rejetée par le gouvernement.

Lutte contre l’intimidation: La CAQ réclame un Protecteur de l’élève plus efficace


 Publié le 30 novembre 2016
 

UN PROTECTEUR DE L’ÉLÈVE EFFICACE ET INDÉPENDANT

Kim Pettersen avait 18 ans lorsqu’elle s’est enlevée la vie suite à de l’intimidation vécue à l’école. Hier, son père, Eric Pettersen, s’est joint à nous à l’Assemblée nationale pour réclamer une réforme du Protecteur de l’élève, afin d’en faire un réel mécanisme de traitement des plaintes pour les parents et les élèves, efficace et indépendant.

En tant que députés, il est de notre devoir d’agir afin d’éviter que de telles tragédies surviennent encore. Nous devons prendre tous les moyens nécessaires pour lutter contre l’intimidation dans nos écoles.

J’invite le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx à se saisir du dossier rapidement et lui offre notre pleine collaboration.