Bilan de la 41e législature: un vent de changement souffle sur le Québec


 Publié le 15 juin 2018
 

Au terme de son premier mandat à titre de députée de Saint-Hyacinthe, c’est avec fierté, mais également avec un brin de nostalgie que Chantal Soucy dresse le bilan de la 41e législature de l’Assemblée nationale.

« Ce qui marque particulièrement cette législature, mais également ces quinze années de gouvernance libérale, c’est la pluie de réinvestissements qui s’abat actuellement sur les Québécois, à quelques mois des élections, après des années de vaches maigres », constate-t-elle. « Depuis deux mois, les libéraux s’abreuvent sans vergogne des milliards de dollars arrachés des poches des Québécois pour les redistribuer à des fins électoralistes. Après avoir annoncé, réannoncé et surannoncé de nombreuses stratégies, plans et politiques, le grand total de ce recyclage libéral atteint maintenant 38 milliards de dollars. Mais c’est trop peu trop tard! Des écoles qui tombent en ruine, des retards d’apprentissage chez nos jeunes, des patients qui n’ont pas eu les soins nécessaires et du surmenage chez nos infirmières et nos enseignants, rien de tout ça ne s’efface magiquement avec des réinvestissements électoralistes! », dénonce la députée de Saint-Hyacinthe. « Après 15 ans de règne libéral, notre taux de diplomation a chuté de 10 %. Alors que le Québec était au 4e rang des 10 provinces concernant le revenu disponible il y a 15 ans, il est aujourd’hui bon dernier, résultat de l’augmentation des taxes et tarifs de toutes sortes. Finalement, la dernière brillante idée du gouvernement aura été l’augmentation démesurée du salaire des médecins spécialistes pour conclure son bilan catastrophique en santé »!

La CAQ : l’espoir d’un changement

Mais si les 15 années de règne libéral ont été marquées par les compressions budgétaires, la mauvaise gestion des contrats publics, les scandales et le copinage, un vent de changement et d’espoir souffle désormais sur le Québec.

Au cours de la dernière session législative, la CAQ a su assurer le rôle de véritable opposition officielle, notamment, avec le dépôt de deux projets de loi visant à faciliter l’accès de tous les Québécois à un système de justice moderne et fonctionnel, ainsi que par la création d’un plan concret de valorisation de la profession enseignante, dans le but de libérer le plein potentiel du personnel enseignant et de favoriser la réussite scolaire. La CAQ s’est aussi engagée à réduire et uniformiser le taux de taxe scolaire au niveau le plus bas actuellement, soit 0,1054 $ par tranche de 100 $ d’évaluation foncière, sur une période de 4 ans. François Legault s’est d’ailleurs levé à plusieurs reprises en chambre afin d’exiger cette équité pour l’ensemble des régions du Québec.

En tant que porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantal Soucy s’est également portée à la défense des contribuables en dénonçant la volonté du gouvernement libéral de contraindre Hydro-Québec à signer un contrat avec le parc éolien de Port-Cartier qui représenterait une perte de 1,5 milliard de dollars pour les Québécois. Avec ses nombreuses interventions, elle a également porté le dossier visant à permettre aux entreprises actives dans la chaîne de blocs (dont l’entreprise Bitfarms, située à Saint-Hyacinthe) de prendre de l’essor et de contribuer à l’économie du Québec.

Très satisfait de cette dernière session législative, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a positionné son parti comme l’alternative pragmatique à un gouvernement usé: « Aujourd’hui, je veux dire aux Québécois qu’il y a un espoir. L’espoir d’un gouvernement qui va faire de l’éducation une vraie priorité nationale, qui va enrichir les Québécois, stimuler l’innovation, les investissements des entreprises et les exportations. Un gouvernement qui va remettre plus d’argent dans les poches des familles et des Québécois.  Le Québec peut faire mieux, faire plus, en éducation, en santé et en économie. C’est un engagement ferme!»

Projet de parc éolien à Port-Cartier: Chantal Soucy se lève en chambre pour défendre les contribuables


 Publié le 6 juin 2018
 

À la veille des élections, les libéraux veulent contraindre Hydro-Québec à signer un contrat avec le parc éolien de Port-Cartier, ce qui représenterait une perte de 1,5 milliard de dollars pour les Québécois. Ce contrat forcerait Hydro-Québec, qui baigne actuellement dans les surplus d’électricité et qui prévoit le demeurer jusqu’en 2026, à acheter 200 MW d’électricité dont elle n’a pas besoin, et ce, à un coût presque deux fois plus élevé que celui des projets éoliens conclus précédemment.

C’est ce qu’a dénoncé, hier, au salon bleu, la députée de Saint-Hyacinthe et porte-parole de la CAQ en matière d’Énergie, Chantal Soucy. Selon elle, cette stratégie électoraliste affectera durement les familles québécoises, qui ont déjà chèrement payé le prix des décisions libérales au cours des quatre dernières années. « Pour acheter des votes sur la Côte-Nord, le gouvernement de Philippe Couillard est prêt à dilapider l’argent des Québécois. C’est la méthode libérale. D’ailleurs, la Vérificatrice générale révélait dans son dernier rapport que les achats inutiles imposés par le gouvernement ont fait grimper la facture d’électricité des Québécois de 2,5 milliards de dollars en huit ans », a-t-elle déploré.

La députée de Saint-Hyacinthe a renchéri, aujourd’hui, en déposant une motion à l’Assemblée nationale, exigeant que le gouvernement du Québec fasse marche arrière et renonce à sa volonté d’obliger Hydro-Québec à signer un contrat avec le parc éolien de Port-Cartier, d’ici le 1er octobre prochain. Cette motion s’est vue rejetée par les libéraux.

« La production d’électricité d’Hydro-Québec doit être relancée, mais on doit d’abord avoir signé des ententes d’exportation avec des états américains et d’autres provinces canadiennes, pour écouler nos surplus afin que la facture ne soit pas refilée aux Québécois. Il faut être beaucoup plus proactif pour conclure de tels partenariats et c’est précisément ce que prévoit le projet d’Alliance énergétique de la CAQ », a, pour sa part, déclaré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.