Un projet de loi pour améliorer la qualité de vie des proches aidants


 Publié le 8 juin 2017

La Coalition Avenir Québec a déposé, mercredi dernier, à l’Assemblée nationale, son projet de loi 796, Loi modifiant la Loi sur les normes du travail afin de faciliter le soutien aux proches, proposant les quatre mesures suivantes :

 

– Permettre à tout proche aidant de prendre 10 journées de congé par année, sans solde, pour fournir des soins ou du soutien à un proche, que ce dernier soit membre ou non de sa famille immédiate ;

– Permettre le fractionnement de ce congé, en demi-journées ou en heures ;

– En cas de maladie ou de blessure grave, faire passer de 12 à 17 semaines la période pour laquelle un employé qui agit comme proche aidant peut s’absenter ;

– Si cette maladie ou cette blessure comporte un risque de décès important, l’absence de l’employé peut être étirée à 28 semaines.

 

Pour la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, ce projet de loi répond à un besoin criant du milieu. « Au Québec, on estime qu’il y a plus de 1,2 million de personnes qui s’occupent d’un proche à autonomie restreinte et 60 % d’entre elles sont sur le marché du travail. J’ai visité les centres de soutien pour proches aidants à Saint-Hyacinthe. J’ai pu constater que les besoins sont grandissants et que les ressources sont limitées. Les proches aidants sont à bout de souffle. Ces gens consacrent leur temps, leur énergie et parfois même leur santé à prendre soin de leurs proches. Il est temps qu’eux aussi reçoivent l’aide dont ils ont besoin et que le marché du travail s’adapte à leur réalité. En ce sens, notre projet de loi est une avancée majeure, qui viendrait faire une vraie différence dans la vie de ces travailleurs », a déclaré l’élue caquiste.

 

Coupure de 300 millions pour les aînés de 65 ans: «Une attaque directe envers nos aînés» – Jean-François Roberge


 Publié le 16 février 2017

(CHAMBLY, le 15 février) – Jean-François Roberge dénonce la volonté du gouvernement libéral de repousser de cinq ans l’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge. Cette mesure controversée, qui entrait en vigueur cette année, «privera plusieurs aînés d’un montant pouvant atteindre 497$ par année», déplore le député de Chambly.

Jean-François Roberge joint sa voix au chef de la Coalition Avenir Québec François Legault, qui s’est levé à l’Assemblée nationale mercredi dernier pour tenter de convaincre Philippe Couillard de faire marche arrière dans ce dossier. Pour Monsieur Legault, « Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes ».

Le député de Chambly rejette l’argumentaire du premier ministre Philippe Couillard, qui affirme vouloir favoriser le maintien en emploi des aînés. «Le premier ministre dit vouloir retarder le départ à la retraite des aînés, mais que fait-il de ceux qui n’ont juste plus l’énergie pour continuer? Que fait-il des travailleurs de la construction, des couvreurs, des serveuses, et de tous les travailleurs ayant un métier particulièrement exigeant?»

Jean-François Roberge s’interroge également sur la nécessité d’une telle mesure, à l’heure où le gouvernement du Québec se dirige vers des surplus budgétaires. «Les toutes dernières informations dont nous disposons indiquent que le Québec a réalisé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Pourquoi donc couper cet argent supplémentaire à nos aînés? Ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont bâti le Québec dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ça n’a aucun sens de s’attaquer à leurs revenus, à leur qualité de vie ainsi».