La CAQ en environnement : meilleur bilan de l’histoire?


 Publié le 20 mai 2022

Mon interlocuteur était interloqué. Un sympathisant de la CAQ et de François Legault, il venait de me dire : « La seule affaire, c’est en environnement, où vous pourriez vous forcer plus. » Je lui ai répondu que s’il regardait les faits, il se rendrait compte que le gouvernement Legault a probablement le meilleur bilan de l’histoire en environnement. Une chose est certaine, le gouvernement de la CAQ en a fait plus en quatre ans que les deux précédents en quinze ans!

Sept faits le démontrent clairement :

  1. Premier gouvernement de l’histoire à adopter un plan chiffré et financé pour combattre les changements climatiques. Plan assorti du plus important budget vert jamais vu, pas moins de 7,6 milliards de dollars.
  2. Signature avec New York du plus important contrat d’exportation de notre électricité verte. Cette entente va rapporter des milliards de dollars et réduire les émissions de GES de plusieurs dizaines de millions de tonnes, ce qui équivaut à retirer 500 000 voitures des rues de la ville.
  3. Le gouvernement qui a lancé le plus grand nombre de projets de transport collectif électrique depuis 30 ans, avec des investissements records de 43,8 milliards de dollars. Après trois décennies de promesses, il aura fallu le gouvernement de la CAQ pour enfin lancer les travaux de prolongement de la Ligne bleue du Métro de Montréal.
  4. Le Québec est devenu un des rares États dans le monde à avoir renoncé formellement à rechercher et extraire des hydrocarbures (pétrole ou gaz) de son sol en rejoignant le groupe Beyond Oil and Gas.
  5. Premier gouvernement qui a le courage d’affronter les lobbys en élargissant la consigne à tous les contenants en carton, en métal, en plastique et en verre (y compris les bouteilles de vin de la SAQ).
  6. En protégeant 17 % de notre territoire, le gouvernement de la CAQ a fait passer le Québec de cancre à leader mondial dans le domaine. Le Québec devient ainsi l’endroit au Canada ayant la plus vaste superficie d’aires protégées au Canada, dont l’île Anticosti, un joyau de notre patrimoine naturel.
  7. Premier gouvernement à exiger la traçabilité des sols contaminés afin de faire cesser les déversements illégaux sur nos terres agricoles et mettre fin à la mainmise du crime organisé dans ce domaine.

Mon interlocuteur n’en revenait pas : « OK, c’est vrai. Je n’avais pas réalisé que le gouvernement de la CAQ en avait fait autant! Il me semble que tout ce qu’on entend c’est des critiques. Ça laisse l’impression que le Québec ne fait rien pour l’environnement. »

Et pourtant. À notre connaissance, aucun autre État en Amérique du Nord n’en fait autant en matière d’environnement. Même si le Québec a déjà le meilleur bilan en ce qui a trait aux émissions de GES, comme le montre ce graphique, il continue d’avoir un des plans les plus ambitieux du continent :

Évidemment, on peut toujours faire mieux et c’est ce que le gouvernement a comme objectif. Chaque année, il révise la mise en œuvre du Plan pour une économie verte en ajoutant de nouveaux moyens pour le rendre plus efficace.

Le gouvernement de la CAQ a un parti-pris, celui de réduire les émissions de GES tout en enrichissant le Québec. Pendant ce temps, les oppositions se sont lancées dans la surenchère en matière d’objectifs de réduction de GES, Québec solidaire allant même jusqu’à promettre une réduction de 55 % de nos émissions d’ici 2030. Par contre, ce parti se garde bien de préciser par quels moyens il y arriverait.

Si les solidaires refusent de nous dire comment on peut réduire nos émissions de 55 % en moins de 8 ans, c’est parce qu’ils savent bien que ça ne passerait pas dans la population. Pour atteindre une telle cible, il faudrait augmenter énormément les taxes sur l’essence et sur les autos. Il faudrait aussi fermer des usines ou des fermes.  Même en éliminant complètement les transports – autos, camions, trains, avions – on n’y arriverait pas En plus, il faudrait accepter de décourager la population et de plonger le Québec dans une profonde récession sur une longue période. On voit tout de suite que c’est complètement irréaliste.

La prochaine fois que vous verrez un élu de Québec solidaire critiquer les efforts du gouvernement de la CAQ dans la lutte aux changements climatiques, demandez-lui où est son plan pour réduire nos émissions de 55 % en moins de 8 ans…

L’urgence climatique est bien réelle et le Québec doit contribuer à la mesure de ses moyens aux efforts de réduction des GES. Le gouvernement de la CAQ a un plan rigoureux, réaliste et modéré pour réussir la transition énergétique sans appauvrir les Québécois. Avec son plan, le Québec est en bonne voie de devenir un leader mondial de l’économie verte.

La fierté d’être Québécois, le plaisir d’être ensemble


 Publié le 23 juin 2021
Le 24 juin est une date spéciale et c’est encore plus vrai cette année.

Le 24 juin est une date spéciale et c’est encore plus vrai cette année. Le premier ministre Legault a dit qu’il voulait que tous les Québécois qui le désiraient reçoivent leur première dose de vaccin d’ici notre Fête nationale. Cet objectif qui était déjà ambitieux a été largement dépassé.

Dans le peloton de tête

Aujourd’hui, la population de 12 ans et plus a été vaccinée à 70 %, ce qui place le Québec dans le peloton de tête à l’échelle de la planète. L’opération pour la deuxième dose marche très fort et l’objectif pour la fin de l’été est à portée de main. Il n’y a qu’un mot pour qualifier la réponse des Québécois à la campagne de vaccination : exceptionnelle, formidable, extraordinaire (d’accord, ça fait trois, mais ça ne compte pas ; ce sont des synonymes !).

Grâce à notre travail et à notre résilience, à notre solidarité et à notre courage, on a réussi à renverser la vapeur. Résultat : on est aujourd’hui en bonne position pour s’engager dans un déconfinement complet à partir de l’automne.

Est-ce qu’on a le droit d’être fier ?

Je pense que oui. Est-ce qu’on a le droit de fêter ? Ce serait une insulte à la réputation de bons vivants des Québécois que de répondre non. Et si on a réussi, c’est parce qu’on a fait ce à quoi on a eu recours tellement de fois dans notre histoire : on s’est serré les coudes. Tout le monde a dû faire des sacrifices.

Les listes, ça ne marche jamais : on les fait pour n’oublier personne, on finit comme un acteur qui vient de remporter un Oscar, à bafouiller son texte et à oublier tout le monde qui a compté dans la réalisation du film.

Mais on peut quand même citer quelques incontournables et leur donner des tapes dans le dos, non ? Ce n’est pas un film hollywoodien dans lequel il a fallu jouer avec le COVID-19, c’est un film collectif où les vraies vedettes ont été les gens ordinaires, les familles, les travailleurs du service public.

Il y a bien sûr nos anges gardiens, les travailleurs de la santé, sans qui rien n’aurait été possible.

Ce sont les héros de première ligne. Il y a les travailleurs essentiels, qui ont tout porté à bout de bras et qui se sont assurés que l’économie continue de fonctionner. Il y a tous ces gens qui, dans leur métier et dans leur famille, ont fait la différence ; se sont adaptés aux circonstances ; ont fait en sorte de passer au travers. Et que dire de notre belle et courageuse jeunesse, qui a fait beaucoup de sacrifices à un âge si important ? Ce sont eux, nos vraies vedettes qui méritent une bonne main d’applaudissements. Non, encore mieux : une véritable ovation debout.

Ce gigantesque effort collectif, c’est ce qu’on va fêter le 24 juin, mais aussi le plaisir de se retrouver ensemble, de vivre l’été de tous les rapprochements. Est-ce que le Québec serait sur la bonne voie de retrouver une quasi-normalité ? Il y a trois symboles forts qui laissent penser que oui.

1er symbole fort : un vrai été

La météo est très claire : l’été sera beau, chaud et ensoleillé. Une excellente nouvelle, car, même si des mesures sanitaires devront être maintenues, les Québécois pourront avoir un véritable été. Ce sera l’occasion de retrouver des amis et des gens de la famille en profitant du beau temps, de pratiquer des sports et d’assister à des spectacles en plein air, de faire le tour du Québec pour visiter nos régions, toutes plus belles les unes que les autres. Bref, de recharger les batteries en respirant l’air du grand large. Est-ce qu’il y a une plus belle tradition que le barbecue en famille ? Surtout quand on peut écouter les matchs du Canadien dans notre cour ?

2e symbole fort : les terrasses et les restaurants ouverts

C’est la grande nouvelle des dernières semaines : la réouverture des terrasses et des restaurants. La pandémie a permis de comprendre que les restaurants étaient beaucoup plus que des salles à manger. Ce sont des lieux de vie, une deuxième maison où on prend plaisir à être ensemble. Tout ce qu’il a fallu sacrifier depuis le début, on le mesure aujourd’hui : le petit apéro en fin d’après-midi, le verre de plus pour entendre la dernière blague (ou la dernière confession) d’un ami, le repas avec une connaissance perdue de vue depuis longtemps ou encore le café avec un collègue rempli de bonnes idées, en compagnie de qui on commence à ébaucher des projets.

 3e symbole fort : le succès des Canadiens en séries éliminatoires

On aime le Dr Arruda et les experts de la santé publique, on apprécie tous les efforts de nos ministres pour nous sortir de là. Mais c’est avec une joie sans mélange et un certain soulagement, il faut le dire, qu’on a commencé à voir apparaître d’autres noms dans l’actualité ces dernières semaines : Caufield, Suzuki, Danault, Price… des noms qui, cela dit en tout respect pour les experts, font un peu plus rêver ! Les Canadiens étaient, au début des séries, une équipe sous-estimée. Grâce à leur esprit d’équipe, ils ont fait monter d’un cran leur niveau de jeu et inspirent désormais bien des gens, au Canada comme aux États-Unis. Est-ce que ça sentirait la coupe… ? Ça sent, en tout cas, la fierté d’être Québécois et le plaisir de se retrouver ensemble.

La Fête nationale, c’est nous tous

La lutte contre le COVID a été collective. La Fête nationale du Québec ne sera pas différente. Sauf que cette fois, c’est la fierté d’être Québécois et le plaisir d’être ensemble qui seront au rendez-vous. À nous de faire de la Fête nationale 2021 une date spéciale, dont on va se souvenir longtemps !

L’achat local, est-ce que ça vaut la peine?


 Publié le 12 mai 2021

Oh que oui!

Le 4 avril 2020, le premier ministre, François Legault, invitait les Québécois à encourager l’achat local. « Il faut acheter québécois, il faut acheter local, c’est important pour nos entreprises québécoises, et puis c’est important pour nos travailleurs/travailleuses québécois de ces entreprises-là. »

Si la pandémie nous a appris une chose, c’est qu’il est devenu important, partout sur la planète, de dépendre le moins possible du reste du monde. Les Américains ont payé une cargaison de masques « cash » pour qu’elle soit détournée vers les États-Unis plutôt que d’être livrée, comme prévu, en France. La plupart des pays ont dû donner dans la surenchère pour éviter la catastrophe qu’aurait occasionnée un manque d’équipement de protection. Le libre-échange est vite devenu un « free for all » et, surtout, un « au plus fort la poche ».

Cette course à l’équipement en a fait réfléchir plusieurs. Face à la mondialisation tous azimuts, la plupart des pays se sont mis à douter de leur capacité à s’autosuffire, et ont commencé à mettre en place des mesures protectionnistes, comme la promotion de l’achat local.

Et même si on l’associe beaucoup à l’autonomie alimentaire, l’achat local englobe un champ beaucoup plus vaste d’activités et d’intervenants.

Qu’est-ce que l’achat local?

L’achat local, c’est d’abord une décision. Une décision d’encourager ses concitoyens. Acheter local, c’est encourager les créateurs de sa région, de sa province ou de son pays, avant d’encourager ceux qui viennent d’ailleurs. C’est aussi préférer les fabricants d’ici, avant ceux d’ailleurs et favoriser les producteurs de chez nous, avant ceux d’ailleurs. Et c’est aussi magasiner d’abord chez les détaillants québécois, avant d’aller chez leurs concurrents étrangers.

C’est penser à notre monde avant de penser au reste du monde.

Mais l’achat local, ce n’est pas juste bon pour nous, les citoyens, ça vaut aussi pour les commerçants qui choisissent de s’approvisionner localement plutôt qu’à l’étranger. Ça vaut aussi pour les entreprises qui décident de privilégier des ententes avec des partenaires locaux plutôt que partenaires étrangers.

Qui dit local dit aussi circuit court

En plus de permettre à des gens d’ici de faire de bonnes affaires, l’achat local permet aussi de favoriser les circuits courts en matière de transport, ce qui a, comme tout le monde sait, un impact réel sur la réduction de nos émissions de GES. Alors plus on achète local, plus on s’assure que les produits qu’on achète n’ont pas fait le tour de la Terre avant d’arriver jusqu’à nous.

Les experts estiment que les aliments que nous mangeons parcourent en moyenne entre 2 500 et 5 000 kilomètres avant d’aboutir dans notre assiette. Pour vous donner une idée, si vous décidez de faire un riz frit au poulet, le riz à lui seul devra parcourir plus de 9 000 kilomètres, alors que le poulet parcourra en moyenne 50 kilomètres.

Mieux encore, selon le MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec), « si les Québécois remplaçaient 30$ par année de produits étrangers par des aliments produits ici », le Québec récolterait 1 milliard de dollars de plus en cinq ans. Et tout cet argent pourrait être réinvesti en agroalimentaire et créer des emplois chez nous.

C’est fou toutes les retombées (économiques comme écologiques) que peut amener l’achat local.

Pourquoi acheter local?

La première des raisons, c’est pour soutenir l’économie locale. Qu’il s’agisse de fruits ou légumes frais, ou bien d’un fabricant de meubles du Québec, l’achat local permet de faire rouler l’économie locale. Et comme on encourage des travailleurs québécois, on leur permet à leur tour d’acheter local et d’encourager d’autres travailleurs québécois. Il y a ainsi un effet domino non négligeable.

La deuxième raison, c’est la qualité des produits. Les produits du Québec répondent à des normes de qualité et des normes environnementales bien souvent plus sévères qu’ailleurs dans le monde. Selon le Fonds de solidarité FTQ, l’achat local, c’est aussi plus équitable, parce que les normes du travail québécoises nous en offrent toutes les garanties.

La troisième raison, c’est la proximité, ce qui veut dire moins de kilomètres sur les routes, donc moins de GES. Le site Meuble du Québec compte pas moins de 142 fabricants de meubles québécois, dont 41 qui font du mobilier de chambre à coucher et 22 du mobilier de salle à manger. De son côté le Panier bleu offre l’accès à 19 902 commerces et à 472 365 produits québécois. Et ça ne cesse de croître de jour en jour.

La quatrième raison, c’est la fraîcheur. Quand un concombre est cueilli tout près de chez vous, il a bien meilleur goût tout en ayant une plus grande valeur nutritive, car il a atteint sa maturité dans le champ plutôt que dans le transport.

La cinquième raison, c’est de pouvoir faire des économies en choisissant des produits de saison. Car les fruits et légumes de saison « sont toujours plus abordables lorsqu’on les achète au bon moment. »

Et une sixième raison d’acheter local, c’est sans doute la raison qui plairait le plus au premier ministre : la fierté. Et si on achetait local aussi parce qu’on est fier d’être Québécois? Si on achetait local parce qu’on est fier de nos créateurs, de nos producteurs, de nos fabricants et de nos détaillants? Si on achetait d’eux pour leur dire de continuer leur bon travail, parce qu’ils nous inspirent et qu’ils nous donnent le goût d’acheter leurs produits? Après tout, tous ces gens sont aussi une source de fierté. Et s’ils sont fiers de cultiver la terre, de créer ou de fabriquer des biens de consommation, pourquoi ne serions-nous pas fiers d’acheter, de porter ou de goûter leurs produits?

Et si personne, ici, ne fabrique le produit que l’on cherche…

Ce ne sont pas, bien sûr, tous les produits qui sont fabriqués ou produits au Québec. On ne se mettra quand même pas à produire des ananas!  Mais à défaut de trouver un produit d’ici, on peut toujours bien au moins aller faire nos achats chez un détaillant d’ici. Par exemple, Simons ne fabrique peut-être pas ses vêtements, mais plusieurs d’entre eux ont été conçus au Québec, par des designers québécois. Dans tous les secteurs d’activités, le Québec regorge de détaillants locaux qui créent des emplois et s’impliquent dans leur communauté. Pourquoi ne pas les encourager, même en ligne, plutôt que d’acheter sur Amazon ou autres multinationales?

Acheter local, on l’a dit, c’est aussi encourager les détaillants québécois.

Tout le monde doit faire sa part

Tout le monde, ça veut dire vous, moi, nos voisins, nos cousines, nos parents, nos enfants, nos patrons, nos employés. Et nos différents paliers de gouvernement aussi, bien évidemment. C’est d’ailleurs dans ce sens que le gouvernement du Québec a lancé le 22 septembre dernier « sa première stratégie pour favoriser l’achat d’aliments québécois dans les institutions publiques ». Qu’est-ce ça mange en hiver? En gros, ceci. Le gouvernement veut augmenter « de façon considérable la part d’aliments de chez nous achetés par nos institutions ». Il s’agit d’un changement important pour que toutes les institutions publiques – hôpitaux, écoles, CHSLD, etc. – fassent de l’achat québécois une priorité dans leur approvisionnement d’ici 2025. 

Et quand la pandémie sera finie…

Quand la pandémie sera finie, il y a de fortes chances que l’achat local sera encore plus nécessaire que jamais. Et qu’il nous faudra ajouter le tourisme local, le tourisme gourmand. Il nous faudra racheter des billets de spectacle, retourner au théâtre, dans les musées, dans les festivals…

Et il faudrait surtout se dire – se promettre! – que l’on va remettre, dans l’économie québécoise, une partie des économies que la pandémie nous a obligés à faire.

Ce sera une façon de leur dire à quel point tout ça nous a manqué…

Le Québec célèbre le Jour de la Terre


 Publié le 22 avril 2021
Le Québec célèbre le jour de la terre

« La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre », dit un proverbe autochtone. C’est le vrai sens à donner au Jour de la Terre, célébré le 22 avril. Tenu une première fois aux États-Unis en 1970, cet évènement est devenu le plus important mouvement environnemental au monde avec 1 milliard de participants dans 193 pays. Le Québec n’échappe pas à cette vague d’amour pour la planète. Pendant cette semaine de la fin avril, beaucoup d’activités de sensibilisation, de conférences et de manifestations sont organisées à travers le territoire québécois. Consultez le site du Jour de la Terre pour les détails.

Un levier pour les enjeux environnementaux

Le Jour de la Terre est plus que l’anniversaire de la première manifestation environnementale dans les rues en Occident. C’est devenu un moment de prise de conscience collective, une occasion privilégiée d’agir pour la planète et de changer le monde. Le premier Jour de la Terre a forcé la main au président Richard Nixon pour créer l’agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA). Dans la foulée, des lois et des règlements sur la qualité de l’air et de l’eau ont été adoptés. Le Jour de la Terre est devenu un levier pour tous les enjeux environnementaux. En plus de favoriser le développement d’une masse de citoyens conscients des enjeux climatiques, le Jour de la Terre est un élan énorme pour le droit à l’air pur, à de l’eau de qualité et à des sols non pollués. Le Jour de la Terre est comme une tarte aux pommes. On ne peut pas être contre.

Le Jour de la Terre a fait des petits

Comme toute bonne idée, le Jour de la Terre a fait boule de neige. Depuis 50 ans, l’évènement a engendré des actions concrètes pour l’environnement dans toutes les régions du monde. Si nous avons aujourd’hui des conférences internationales sur le climat et des cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES), c’est un peu à cause du Jour de la Terre. Deux ans après le premier Jour de la Terre, l’opinion publique avait amené l’Organisation des Nations Unies à mettre sur pied une série de conférences internationales sur l’environnement. Les Sommets de la Terre, qui se tiennent une fois aux 10 ans, réunissent tous les pays membres de l’ONU. C’est lors du 3e Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, en 1992, que la communauté mondiale s’est engagée comme jamais à lutter contre les changements climatiques en lançant une série de programmes d’envergure.

« Petit train va loin», dit un dicton bien québécois. Quand on pense qu’à l’origine, le Jour de la Terre était le projet d’une bande d’étudiants désirant s’impliquer pour l’environnement dans leur communauté, il y a de quoi se réjouir et avoir de l’espoir. Les petits pas d’individus regroupés au profit d’une cause commune peuvent parfois mener à de grandes choses.

Pour en savoir plus sur le Jour de la Terre :

https://jourdelaterre.org/qc/

https://www.facebook.com/JourdelaTerreQc/

https://twitter.com/EarthDay

Les sommets sur le climat font parfois bouger les choses. Comme on l’a vue avec Kyoto. L’entente de Kyoto a été une énorme avancée sur le front de la lutte contre le changement climatique. C’est le premier accord qui imposait des limites d’émissions de GES aux pays riches, le protocole de Kyoto était la preuve que les négociations mondiales sur le climat donnent des résultats. Pour la première fois, 38 pays les plus industrialisés promettaient de respecter des quotas de gaz à effet de serre (GES). Même les États-Unis, plus grand émetteur mondial, avaient signé l’accord.

À qui la faute du changement climatique?

À chaque conférence sur le climat, une question hante les négociations : la responsabilité historique. Les pays émergents croient que les pays riches ont une part de responsabilité plus grande. C’est à eux de payer la note. Puisque le CO2 rejeté dans l’atmosphère peut y demeurer plus de 100 ans, il faut considérer le passé si l’on veut être juste et équitable. Les pays riches sont responsables des deux tiers du CO2 libérés dans l’atmosphère depuis les années 1900, mais leurs impacts affectent toute la planète encore aujourd’hui.

Comment peut-on rassembler nos jeunes autour de notre culture québécoise?


 Publié le 18 mars 2021

Au Québec, la culture a toujours eu un rôle de premier plan pour exprimer notre réalité particulière et nous rassembler autour de ce qui nous distingue.  Dans le cadre de la Journée internationale de la francophonie, la Commission de la Relève de la CAQ propose de valoriser notre langue par la création d’un corpus commun de grandes œuvres de la littérature québécoise pour toutes les écoles primaires et secondaires du Québec.

La littérature québécoise, de Louis Hémon à Kim Thúy, en passant par Michel Tremblay, regorge de grandes œuvres qui ont contribué à nous définir comme Québécois, et qui doivent être transmises entre les générations pour assurer la vitalité de notre différence à l’ère de Netflix et de l’hégémonie culturelle américaine.

Transmettre un héritage

L’une des premières missions de l’école est d’être un lieu de transmission de la culture, afin que les générations montantes héritent d’un bagage culturel qui les précède et qu’elles enrichiront à leur tour. En sélectionnant des grandes œuvres littéraires que tous les élèves du Québec seront appelés à lire, on assurera mieux que jamais la vivacité de notre culture.

Ces livres importants, qui ont contribué à édifier l’identité québécoise comme on la connaît aujourd’hui, méritent d’être lus par les plus jeunes, afin de les aider à comprendre tout le chemin parcouru dans notre histoire singulière. Avec un cursus littéraire commun, l’école québécoise sera plus à même de remplir sa mission de transmettre un héritage aux citoyens de demain.

Rassembler autour d’une culture commune

À l’heure où la société devient de plus en plus atomisée, nous avons besoin de la culture comme jamais pour bâtir des ponts entre tous les Québécois. En enseignant un cursus d’œuvres marquantes de la littérature québécoise à tous les élèves du Québec, nous pourrons rassembler les citoyens de toutes origines autour d’une culture commune que nous partageons comme Québécois.

La culture permet aussi de créer des liens entre les générations, et les classiques de notre littérature ont traversé les années parce qu’elles ont su exprimer une part de notre unicité. Des références partagées sont nécessaires pour garantir la cohésion de notre peuple. C’est pour créer ces références communes qu’il est primordial de faire lire nos œuvres les plus marquantes dans toutes les écoles primaires et secondaires du Québec.

Pour affronter l’avenir en restant nous-même, il faut connaître notre passé et ce qui nous distingue. La culture est le meilleur véhicule pour y parvenir. Instaurer un cursus commun des grandes œuvres littéraires québécoises, c’est donc réaliser pleinement la mission de l’école québécoise : transmettre un héritage partagé afin d’unir les Québécois autour de ce que nous avons en commun.

24 heures sans réseaux sociaux, comment survivre?


 Publié le 26 février 2021

En tant que jeune adulte, je suis, à l’instar des autres membres de mon groupe d’âge, assez accroché à mes réseaux sociaux. Facebook, Instagram, Twitter, Tik Tok, j’en ai plusieurs, et je les utilise, en général, plusieurs heures par jour. D’autant plus que mon emploi actuel nécessite une certaine activité sur les réseaux sociaux, disons que le fait de passer 24 heures sans ces derniers n’est pas quelque chose que je fais naturellement. À présent que c’est fait, disons que je peux résumer mon expérience en trois points principaux :

  • Changement de routine
  • Moins de procrastination
  • Sentiment général de mieux-être

Tout d’abord, passer une journée sans mes réseaux sociaux a changé considérablement ma routine et mes habitudes de vie. En me réveillant le matin, disons que j’ai eu un petit moment d’incertitude en constatant que je n’avais aucune notification apparaissant sur mon téléphone cellulaire. Encore endormi, il m’a fallu une bonne trentaine de secondes avant de me rappeler que j’avais éteint toutes mes notifications en vue de ma journée sans réseaux sociaux.

Ma routine matinale implique d’habitude une quinzaine de minutes durant lesquelles je réponds à mes messages, je vais regarder mes fils d’actualité Facebook, Instagram et Twitter en plus de passer un quinze minutes supplémentaire sur Tik Tok. Me retrouvant ainsi dépourvu de tous mes réseaux sociaux, je me suis levé assez rapidement et j’ai discuté avec ma copine pendant que je déjeunais, laissant mon téléphone dans ma chambre. Cet aspect est important, dans la mesure où habituellement, je le porte constamment sur moi.

J’avoue qu’au début de la journée, j’avais le réflexe assez fréquent de tenter de sortir mon téléphone cellulaire pour aller voir ce que les réseaux sociaux avaient de nouveau pour moi, mais plus la journée avançait, moins le besoin de me connecter surgissait. Je pourrais même dire qu’à la fin de la journée, je n’y pensais même plus. C’est comme si le réflexe de constamment vouloir être connecté, vouloir répondre à des messages ou vouloir savoir ce qui se passe ailleurs s’amenuisait au fur et à mesure que la journée avançait. On passe tellement de temps à vouloir savoir ce qui se passe dans la vie des autres qu’on oublie parfois de regarder à l’intérieur de notre propre maison.

Ensuite, passer une journée sans réseaux sociaux m’a permis d’avoir une journée beaucoup plus productive. En effet, on a tendance à sous-estimer la quantité de temps que peuvent gober les réseaux sociaux dans une journée. Je vous mets au défi d’activer la fonction « Temps d’écran » sur votre téléphone (pour ceux qui possèdent un iPhone), ce qui vous donnera un rapport détaillé du temps quotidien que vous passez sur chaque application. Le résultat est souvent plus grand qu’on pense et même un peu déprimant.

Pour ma part, disons qu’au lieu d’ouvrir un ou l’autre de mes réseaux sociaux chaque fois que j’avais un temps mort dans ma journée, j’en ai profité pour m’avancer sur des choses que j’avais à faire. J’ai fait des lectures scolaires, que je procrastine généralement, j’ai lu un livre, ce que je n’avais pas fait depuis des mois, j’ai joué aux cartes, j’ai pris une marche au soleil ayant complètement oublié à quel point il pouvait faire beau au mois de février, bref, j’ai fait tout un tas de choses qui m’ont donné un réel sentiment d’accomplissement à la fin de ma journée, que je n’aurais probablement pas en ayant eu accès à mes réseaux sociaux.

Finalement, un élément qui m’a frappé, mais auquel je ne m’attendais pas est à quel point j’avais moins mal aux yeux et mal à la tête en fin de journée. Habituellement, j’ai toujours les yeux un peu fatigués qui me piquent, ainsi qu’un petit mal de tête en fin de journée. J’ai toujours assumé que ces symptômes étaient dus à la fatigue de ma journée, mais apparemment pas du tout. Je n’avais jamais réalisé à quel point passer moins de temps sur des écrans dans ma journée me fatiguait les yeux. De plus, j’ai eu beaucoup plus de facilité à m’endormir, alors qu’habituellement je fais toujours un peu d’insomnie. On peut donc dire que passer du temps sans réseaux sociaux, et donc en utilisant sensiblement moins de mon écran que d’habitude m’a fait vivre un sentiment de mieux être physique.

En bref, je ne dis pas que je vais balancer mes applications mobiles à la corbeille et supprimer mes comptes sur les réseaux sociaux, loin de là, mais l’expérience de passer 24 heures sans avoir accès à ces derniers m’a fait réaliser la quantité de perte de temps et d’énergie que je consacrais à simplement regarder mon téléphone cellulaire sans rien faire de productif. Il y a moyen pour tous de réduire nos temps d’écran et de s’en sentir mieux. Je sais qu’en temps de pandémie, les réseaux sociaux nous permettent de garder contact avec le monde, mais si vos proches vous manquent, composez leur numéro et parlez-leur au téléphone. Je vous garantis qu’entendre leur voix vous fera plus de bien que n’importe quel message écrit.

Selon vous, la CAQ aura quel âge, cette année? 10 ans, 15 ans ou 20 ans?


 Publié le 19 février 2021

Avant de répondre, prenez le temps de réaliser que, depuis sa fondation, la CAQ a vécu, pas une ni deux, mais trois élections générales. Oui, trois élections. Alors, selon vous, quel âge a la CAQ?

La réponse… c’est 10 ans. En fait, ce n’est même pas tout à fait vrai, car la CAQ aura officiellement 10 ans, le 14 novembre prochain. Comme le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide, on serait tenté de dire « Déjà 10 ans? Ce que le temps passe vite! » ou, au contraire, « Seulement 10 ans? Ce qu’ils en ont vécu des choses en si peu de temps! »

Effectivement, quand on regarde la petite histoire de la CAQ, on est forcé d’admettre qu’elle a dû, dès le départ, mettre les bouchées doubles. D’autant plus que la CAQ se voulait, au départ, un mouvement et non un parti.

Pour ceux et celles qui aiment les belles histoires…

On dira ce que l’on voudra, mais il y a toujours une belle histoire derrière la naissance de quelque chose. Il y a toujours une fébrilité, où la volonté de réussir se mêle à la crainte de ne pas y arriver. Il y a toujours aussi une stratégie bien planifiée qui, au moment opportun, reçoit un sérieux coup de pouce de ce qu’on appelle le hasard heureux, celui qui fait si bien les choses et qui veut bien nous laisser croire que chacun fait sa chance. L’histoire de la CAQ n’y fait pas exception.

L’idée derrière la CAQ a été lancée, il y a 10 ans, le 21 février 2011. Un groupe de douze personnes, ayant à leur tête François Legault et Charles Sirois, ont alors présenté à la presse leur manifeste intitulé Coalition pour l’avenir du Québec. Ce manifeste de huit pages jetait les bases d’un regroupement dont la conviction profonde était que « le Québec peut et doit faire mieux », et ce, dans tous les secteurs : éducation, santé, économie, confiance dans les institutions et ses représentants, etc.

Au départ, la démarche de la Coalition pour l’avenir du Québec se voulait apolitique et non partisane. Tout ce qu’elle désirait, c’était de lancer le débat et d’ouvrir divers chantiers de réflexion sur l’avenir du Québec. Mais ce manifeste a reçu un tel appui que l’idée de créer un parti s’est mise à germer de plus en plus, et c’est ainsi que la CAQ (Coalition avenir Québec) est née officiellement le 14 novembre 2011.

Comme l’idée de la création d’un parti se discutait déjà depuis un certain temps, la CAQ a accepté, en octobre 2011, « d’intégrer à son comité stratégique un observateur silencieux : le journaliste Alec Castonguay » du magazine l’Actualité. « Le but : documenter le lancement d’un parti qui, avant même d’être créé, trônait en tête des sondages, un événement rarissime dans les annales du Québec. »

Et c’est ainsi qu’Alec Castonguay est devenu « La Chaise », parce qu’il était là, assis dans un coin, silencieux, à prendre des notes… pour pouvoir, au terme de six mois d’immersion, raconter en long et en large la belle aventure de la CAQ, dans un texte de 32 pages intitulé Dans le ventre de la CAQ. (Un texte à lire, si vous aimez les belles histoires et si vous êtes aussi amateurs de suspense.)

Dans ce récit d’Alec Castonguay, on y apprend que François Legault ne voulait pas, au départ, être le chef du parti. Qu’il avait d’abord tenté de convaincre Lucien Bouchard.

Ce n’est qu’après ce refus que François Legault a réalisé ce que sa garde rapprochée savait déjà depuis longtemps : qu’il était sans doute le mieux placé pour diriger le parti. La Coalition avenir Québec de François Legault est ainsi née officiellement le 14 novembre 2011.

Ce jour-là, la température a atteint un record de 19 degrés Celsius. Et il était heureux que le temps soit aussi clément, car tout s’est mis à débouler…

Un mois plus tard, le 13 décembre, la CAQ de François Legault annonce une possible fusion avec l’ADQ de Gérard Deltell. Le 19 décembre, quatre députés indépendants décident de se joindre à la CAQ. Il s’agit de Marc Picard et Éric Caire, ex-adéquistes, et de Daniel Ratthé et Benoit Charrette, ex-péquistes. Le 14 février 2012, jour de la Saint-Valentin, l’union de la CAQ et l’ADQ est officiellement scellée. En tout, ce sera 9 députés qui se sont joints à la CAQ.

Le 12 août, la CAQ présente sa première plateforme électorale, sous la forme d’un Plan de relance pour le Québec, plan qui comporte pas moins de 94 engagements en éducation, en santé, en économie, en langue et culture et en intégrité de l’État.

Et le 4 septembre 2012, après seulement 10 mois d’existence, la CAQ vivait ses toutes premières élections générales et faisait élire 19 députés dans un gouvernement minoritaire du Parti québécois. Jamais, dans l’histoire du Québec, un parti politique aussi jeune (10 mois) n’avait fait élire autant de députés.

Et tant qu’à s’habituer aux premières, le Québec retournait en élection, 19 mois plus tard, le 7 avril 2014, et la CAQ remportait cette fois 22 sièges dans un gouvernement majoritaire du Parti libéral.

Si on résume, en seulement deux ans et demi, la CAQ avait déjà deux élections au compteur, et était devenue un parti bien ancré dans le paysage politique québécois.

Et pour la première fois de sa jeune existence, la CAQ avait enfin quatre ans devant elle pour préparer les prochaines élections.

L’élection partielle du 2 octobre 2017

Les élections partielles servent souvent à envoyer des messages au gouvernement en place, surtout quand elles ont lieu dans un château fort du parti au pouvoir. L’élection partielle du 2 octobre 2017 dans Louis-Hébert a plutôt envoyé un message sans équivoque possible. Après le départ de Sam Hamad, qui avait gagné cinq élections consécutives sans grandes difficultés, c’est Geneviève Guilbault de la CAQ qui remporte Louis-Hébert avec une majorité écrasante de 51%. Cette élection partielle marque un tournant, et avec cette victoire étincelante, la CAQ vient de démontrer qu’il faudra compter sur elle, dans un an, à l’élection générale.

Le 23 septembre 2018

À une semaine du vote, les sondages donnent la CAQ et les Libéraux nez à nez, et tous les scénarios sont encore possibles. Tellement que Philippe J. Fournier, de Québec125,  avance une hypothèse, sous forme de question : « La victoire pour la CAQ, et le vote populaire pour le PLQ? », laissant envisager un gouvernement minoritaire. Et pourtant…

Le 1er octobre 2018

Après 6 ans et 10 mois d’existence, et une campagne exigeante et serrée, la CAQ déjoue tous les pronostics (sauf ceux des stratèges de la CAQ), n’ayant besoin que de 19 minutes pour être déclarée vainqueur et 34 minutes pour être élue majoritaire, en remportant 74 sièges. Le 1er octobre 2018, la CAQ entrait dans l’histoire.

Ce qui est peut-être le plus remarquable dans cette histoire, c’est l’adhésion de si nombreux Québécois de tous les horizons. Des centaines de milliers de femmes et d’hommes se sont reconnus et ont décidé d’embarquer dans le train. La coalition d’origine est devenue un véritable parti populaire et un gouvernement de proximité.  La CAQ n’a mis que 6 ans et 10 mois pour passer de l’idée de quelques-uns au gouvernement de tous…

En route vers le 10e anniversaire…

Pour célébrer ses 10 ans, la CAQ a décidé de profiter de toute l’année pour faire connaître les principaux acteurs de son histoire. Au fil des mois, vous pourrez suivre nos baladodiffusions avec des personnes-clés de cette belle aventure de la CAQ. Vous pourrez lire, sur les réseaux sociaux, des portraits de ceux et celles qui ont jalonné son histoire : du premier employé au premier employé « payé », en passant par le premier député élu, le premier comptable, la première lampe de bureau… sans oublier Chuck, l’employé le plus fidèle et la seule mascotte de la CAQ à ce jour.

Bien sûr, il y a aura aussi plein de surprises tout au cours de l’année. Parce que 10 ans, ça mérite quand même d’être souligné.

D’ici là, et d’ici à ce qu’on vienne à bout de la pandémie (et qu’on puisse enfin fêter tout ça ensemble), prenez soin de vous, gardez vos distances, portez un masque et lavez-vous les mains.

En terminant, toute l’équipe de la CAQ aimerait remercier, au nom de tous ses membres et collaborateurs, les 12 signataires du Manifeste du 21 février 2011.

 

François Legault, cofondateur Charles Sirois, cofondateur
Bruno-Marie Béchard Marinier Lionel Carmant
Jean Lamarre Sylvie Lemaire
Michel Lemay Chantal Longpré
Marie-Ève Proulx Stéphanie Raymond-Bougie
Anie Samson Jean-François Simard

 

Merci d’avoir mis la CAQ au monde.

Et surtout, surtout, merci aux milliers de membres et aux centaines de milliers de Québécois qui nous font confiance.

Je persévère, et vous?


 Publié le 12 février 2021
Je persevere, et vous?

La vie d’avant me manque. Je vous comprends. Je nous comprends. Ça me manque, mais ça va revenir. J’ai confiance en nous.

Ça me manque. Dans la dernière année, on m’a souvent dit que je ne pouvais pas comprendre. Que, derrière mon ordinateur, comme tout le monde, je ne pourrai jamais saisir la difficulté des études en ligne.

Je suis ce que la plupart pourraient considérer comme une étudiante modèle. J’ai une mère russe qui m’encourage à toujours aller plus loin. Je participe activement en classe et j’ai reçu des mentions distinctes pour mes résultats académiques. En fait, c’est pour ça qu’on m’a dit que je ne pourrai pas comprendre, parce que l’école c’est supposément « facile » pour moi. Mais c’est quoi la facilité ?

Dans les dernières années, mes études m’ont permis de me doter de deux fidèles compagnons que j’appelle TOC et Anxiété. L’un me permet de me ronger les ongles au sang et l’autre me donne la chance d’avoir une peur compulsive de tout. Depuis plus de 5 ans, je prends des médicaments pour contrôler les effets néfastes de mes deux amis.

La facilité est relative. On la vit tous de manière différente et mon expérience n’invalide pas celle des autres. On est tous dans le même bateau, isolés et confinés, où notre ordinateur est devenu la pagaie qui nous guidera jusqu’à l’île la plus proche. Sur cette île, j’y ai retrouvé du réconfort, une tranquillité d’esprit que j’ai recherché pendant longtemps. De mois en mois, j’ai cessé de prendre ce que je considérais être ma ligne de vie. Et chaque mois, j’avais l’impression que ma tête sortait de l’eau pour enfin respirer.

Dans la dernière année, je me suis accomplie. Encore plus que ce que j’aurai pu croire possible dans le contexte actuel. J’ai cessé de prendre mes médicaments, non pas par indiscipline, mais parce que je n’en ressentais plus le besoin. Pour la première fois, cette année, je n’ai pas explosé en larmes par manque de sommeil ou par stress de ne pas avoir assez étudié pour un examen. J’ai appris à aimer les petits bonheurs de l’école en ligne. Pouvoir rester en pyjama toute la journée, déjeuner à 10 h en écoutant mon cours de russe, faire une sieste entre deux cours, ou encore me découvrir de nouvelles passions plutôt que de faire 1 h de métro chaque jour.

La passion. C’est ce qui nous allume, ce qui nous donne hâte au lendemain ou encore ce qui nous réconforte. Pour certains, ce sera la peinture, pour d’autres, la cuisine. En ce qui me concerne, j’ai pris ce temps supplémentaire pour redonner, et pour remercier la vie de ma situation en aidant autrui. Par le bénévolat, je me suis accomplie comme étudiante, mais également comme humaine.

La vie d’avant me manque. Dans la dernière année, avec des contacts humains limités, je me suis retrouvée à penser à moi de manière égoïste. À ce qui m’inspirait, à ce que je voulais, ce que j’aimerais changer ou encore ce que j’avais oublié que j’aimais. On pourra dire ce que l’on voudra, mais la pandémie nous a permis, à tous, de faire une introspection sur nous-mêmes. Tout ce qui nous manque reviendra, mais ce temps que nous avons gagné, que nous avons investi de manière différente, va nous affecter pour toujours.

Je crois qu’il est temps de se remercier soi-même et de se laisser parler d’amour. Il est temps de se soutenir entre étudiants pour que nos pagaies deviennent également celles de ceux qui ne peuvent plus ramer. Il est temps aussi de montrer notre appréciation à toutes ces personnes qui nous entourent, qui participent à notre réussite académique, à tous ces enseignants et employés de soutien qui peinent à voir le bout. À toutes ces personnes qui continuent de nous encourager à poursuivre nos efforts jusqu’au bout et qui prennent soin de nous en ces moments difficiles, c’est à notre tour de vous remercier.

La vie d’avant vous manque, hein ? Je vous comprends. Je nous comprends. Ça me manque aussi. Mais ça va revenir. J’ai confiance.

Une étudiante qui persévère.

Et si on enseignait la santé mentale à l’école?


 Publié le 29 janvier 2021
Et si on enseignait la santé mentale à l’école?

Le contexte actuel de pandémie ainsi que les mesures de confinement rappellent l’importance d’enjeux parfois négligés dans notre société. La santé mentale en fait partie. C’est pourquoi la Commission Relève de la CAQ croit que les élèves des écoles primaires et secondaires devraient recevoir un enseignement sur la santé mentale.

En effet, 86 % des psychologues sondés par l’Ordre des psychologues rapportent avoir constaté une hausse importante de la détresse psychologique ainsi qu’une exacerbation des symptômes chez leurs clients. Pour pallier ce problème, la Commission Relève de la CAQ croit fermement qu’une partie de la solution se trouve dans l’enseignement de la saine gestion de la santé mentale chez les jeunes.

L’adolescence est, avec l’enfance, la période de la vie où le développement physique, social et psychologique de la personne est le plus marqué. Tristement, plusieurs enfants et adolescents vivent dans des environnements malsains qui les rendent plus à risque de développer des problèmes de comportements et de dépendances dans leur vie adulte, d’où l’importance de privilégier cette période pour agir et éliminer des problèmes futurs graves.

Les écoles primaires et secondaires se positionnent comme un lieu privilégié pour y parvenir. Le cours d’éthique et culture religieuse, qui est voué à une révision prochaine, traite de la formation personnelle et sociale qui est requise pour être un citoyen modèle. Il serait donc cohérent d’ajouter du contenu et des ressources sur la santé mentale et la gestion des émotions dans ce cours. Le cours d’éducation physique et à la santé traite également du développement global de la personne alors que tant les habiletés individuelles, sociales, que l’éthique et la saine gestion des habitudes de vie y sont abordées. La santé psychologique s’intègrerait donc très bien dans cette vision globale du développement.

Si nous voulons éviter une vague supplémentaire, soit celle de la détresse psychologique, nous devons donner les moyens nécessaires à la future génération afin qu’elle puisse lutter par elle-même contre les problèmes de santé mentale.

Qu’est-ce qu’on se souhaite pour 2021?


 Publié le 28 décembre 2020
Qu’est-ce qu’on se souhaite pour 2021?

La question est sur toutes les lèvres. Mais avec l’année que l’on vient de connaître, personne ne veut trop s’avancer à formuler quelque vœu que ce soit. Souvenez-vous… on avait tellement hâte à 2020. On attendait tellement des nouvelles années 20…

Moi, le premier. J’imaginais que 2020 serait une année magique, une sorte de vrai début de quelque chose. Mais ce fut plutôt la triste fin de quelque chose. La fin d’un monde, le monde d’avant.

Or tout ce qui marque la fin de quelque chose marque forcément le début d’autre chose. Le début d’un monde nouveau, d’un monde neuf : le monde d’après. Voilà qui m’apparaît stimulant à souhait.

Alors, qu’est-ce qu’on se souhaite pour 2021?

Comme « chat échaudé craint l’eau froide », si on commençait simplement par se souhaiter une meilleure année que 2020? Ce serait déjà extraordinaire, non? Mieux vaut peut-être rester modestes sur les souhaits, quitte à être plus ambitieux sur les engagements.

Dire que tout allait si bien en 2019. Dire que l’année 2020 avait si bien commencé. Qui aurait pu prévoir, le 1er janvier, qu’un virus aurait contaminé plus de 65 millions de personnes dans le monde? Et qu’il en aurait tué plus de 1,5 million avant la fin de l’année?

Qui aurait dit qu’un minuscule virus aurait le pouvoir de clouer au sol des milliers d’avions, fermer les hôtels, comme les théâtres, ou mettre en danger un nombre effarant de commerces de toutes sortes?

« Annus horibilis » dirait la reine d’Angleterre, mais pas pour les mêmes raisons que la fatidique année 1992, qu’elle jugea horrible pour la royauté.

Mais aussi « horribilis » qu’elle fut, l’année 2020 a quand même connu quelques bonnes nouvelles. À commencer par la réduction spectaculaire des GES partout sur la planète. Quand on arrête l’économie, faut dire qu’il n’y a plus grand-chose qui roule. On peut se réjouir aussi du résultat inespéré d’une certaine élection qui a eu lieu près de chez nous et qui risque d’avoir une incidence positive sur la marche du monde. Mais la meilleure nouvelle, c’est sans contredit la grande solidarité qui est apparue partout dans le monde avec le coronavirus. Une sorte de retour à l’humain. De retour au respect. Où chacun prend soin de l’autre.

Je reste ému encore de certains gestes spontanés qui ont été posés à travers le monde durant la première vague. Comme ces Italiens qui chantaient au balcon, pour exprimer leur volonté de ne pas baisser les bras devant le virus. Ou les Québécois qui, chaque soir à 20h30, faisaient flasher leurs lumières pour remercier les anges gardiens du réseau de la santé. Ou ces autres Québécois qui allaient faire l’épicerie des plus vulnérables. Tous ces élans de solidarité et de fraternité nous auront montré que l’être humain pouvait être grand quand il le fallait.

Alors, qu’est-ce qu’on se souhaite pour 2021?

De continuer sur notre lancée? De rester au service et à l’écoute les uns des autres quoiqu’il advienne? Pourquoi pas? On peut être tout ça en même temps. La pandémie nous l’a appris. En nous forçant à garder nos distances, elle nous a rapprochés. Nos grands-parents n’ont jamais reçu autant d’appels. Nos parents, nos frères et nos sœurs, non plus. Des couples fraîchement séparés se sont remis ensemble pour mieux passer au travers et ils ont réalisé à quel point ils tenaient l’un à l’autre. (Je le dis, car je connais au moins deux cas.)

La pandémie a peut-être fait beaucoup de mal, mais elle nous a forcés à remettre nos valeurs à la bonne place. Et ça, c’est aussi une bonne nouvelle.

Alors, qu’est-ce qu’on se souhaite pour 2021?

Le plus beau souhait…

Je n’aurais jamais pensé que le plus beau souhait puisse être un vaccin. Et encore moins de le recevoir pour Noël!

– Pis, qu’est-ce que j’te souhaite de bon pour 2021?

– D’être vacciné au plus vite.

– C’est tout?

– Oui, j’veux rien de plus.

Alors, je nous souhaite tous un vaccin en 2021. Et un vaccin pour tous. Je nous le souhaite parce qu’on est tous tannés de porter un masque et de garder nos distances. Je nous le souhaite parce qu’on a tous hâte d’embrasser nos proches, nos amis, et de leur faire un gros câlin. L’être humain a besoin d’être en relation. Il n’est pas fait pour le confinement. Il a besoin des autres pour respirer, rire, aimer.

Alors, oui. Le plus beau souhait pour 2021, ce n’est pas un grand voyage. Ce n’est pas une nouvelle maison, un nouvel enfant, un mariage ou une promotion… Le plus beau souhait, c’est un vaccin. Et même si je viens au dixième rang dans la liste des priorités de vaccination, même si ça risque d’être à la fin de l’été, j’ai hâte d’être vacciné. Parce que la seule chose qui peut donner le goût de tout le reste, c’est le vaccin. C’est tout ce que ça prend pour qu’on puisse se remettre à vivre tranquillement. Et entrer dans le monde post-pandémique : le monde d’après.

D’autres souhaits pour 2021…

Que les êtres humains comprennent qu’on est tous nés de la même terre, et qu’on habite tous la même maison : la planète (et plus particulièrement le Québec en ce qui nous concerne).

Que l’on prenne tous l’engagement de prendre soin des plus vulnérables de notre société, car un pays n’est jamais aussi riche que ses plus fortunés, mais bien toujours aussi pauvre que ses plus démunis.

Que tous ceux et celles qui ont perdu leur emploi le retrouvent et qu’ils voient à nouveau l’avenir avec optimisme.

Que l’achat local perdure et que l’on continue d’encourager les créateurs, les fabricants, les producteurs et les marchands d’ici.

Que les théâtres, les salles de spectacles et les cinémas rouvrent leurs portes pour de bon, et que les artistes continuent à nous faire réfléchir, à nous bercer et à nous faire grandir.

Que l’on se questionne sur la complexité du monde, pour chercher à mieux le simplifier.

Que l’on se remette à rêver un peu à ce que sera demain. Que la poésie retrouve sa place dans nos vies.

Que l’humanité redevienne humaine et non plus désemparée au point de foncer sur des gens en Allemagne, tuer des gens à Québec ou assassiner froidement des agriculteurs au Nigéria.

Et que chacun prenne soin de la planète comme si c’était son salon, sa chambre, son lit.

Je suis heureux que la plupart des chefs d’État semblent partager les mêmes souhaits.

Mais tous ces souhaits seront vains, si on ne se fait pas vacciner. Tous ces souhaits commencent par le vaccin.

Alors, vivement le vaccin!

Et en attendant d’être tous vaccinés, faisons tout pour qu’il n’y ait pas de troisième vague. Faisons tout pour prendre soin les uns des autres.

Et souhaitons-nous une belle année 2021…

 

Post-scriptum

Je sais que tout le monde – et ça m’inclue! – se demande si l’économie va reprendre en 2021. Eh bien sachez que, selon des experts, tout indique que la reprise sera bonne au Québec pour l’année qui vient. Voilà qui nous encourage. Bonne année!